TUNISNEWS
7 ème année, N° 2358 du 05.11.2006
Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques: Communiqué Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques: Communiqué TT: Commentaires sur les derniers évènements
La Croix: Des musulmanes repensent la place des femmes dans l’islam
|
Cliquez ici pour accéder au reportage exceptionnel de l’AISPP sur la catastrophe humanitaire des prisonniers politiques Tunisiens
Voir également les documents vidéo:
Le Cri De Détresse De La Famille Du Prisonnier Politique Fathi Issaoui
Nouveau témoignage vidéo de l’AISPP sur les multiples condamnations pour les mêmes faits en Tunisie.
(Source : www.nawaat.org )
Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel : 71 340 860 Fax : 71 354 984 04/11/2006 Communiqué
De nombreux agents de la police politique encerclent depuis longtemps le cabinet de Maître Saïda Akrami, avocate à la Cour de Cassation et Secrétaire Générale de l’AISPP. Ils la suivent partout où elle se rend, et suivent de la même façon ses client(e)s, qui sont interrogé(e)s sur les motifs de leur visite à son cabinet. De la filature, la police est passée à l’agression violente. C’est ainsi que le matin du 25 octobre 2006 vers dix heures,
l’agent en civil dénommé Zerga
, qui est le seul à surveiller le bureau en permanence,
a suivi une cliente de Maître Saïda Akremi,
madame Samah Bent Rached Jendoubi, accompagnée de son fils Loqman, âgé de trois ans, au moment où elle quittait le cabinet. Alors qu’elle arrivait à la station de bus de Barcelone, il a attrapé ses habits par surprise et lui a demandé sa carte d’identité en la questionnant sur sa qualité. Puis il a enlevé son fils, qu’elle portait dans ses bras et s’est enfui avec l’enfant vers la rue Ferhat Hached, traversant les rails du métro. Epouvantée, terrorisée, la cliente s’est mise à crier et à demander du secours aux passants. Il a alors été contraint de lui rendre l’enfant et à voulu l’obliger à se diriger vers une rue déserte. Elle s’est mise à hurler. Il l’a prise en chasse jusqu’à la station où il l’a laissée dans un état psychique tel que, celle-ci étant enceinte de deux mois, face à son état,
son médecin le docteur Najet Sghaïer qui consulte à El Mourouj a dû pratiquer un avortement. (…)
L’AISPP dénonce ces pratiques illégales, exige que soit mis un terme à ces dépassements (…) et que l’agent responsable de ce crime doive rendre des comptes (…) Le président de l’Association Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)
Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel : 71 340 860 Fax : 71 354 984 04/11/2006 Communiqué
Nous avons reçu un appel de familles de prisonniers politiques victimes de la loi sur le terrorisme, appelant à la solidarité pour défendre leurs enfants déférés devant les tribunaux pour y être jugés en vertu de la loi sur le terrorisme. L’AISPP a appris que les familles des prisonniers dont la liste suit avaient observé une journée de jeûne le 3 novembre pour exiger la libération de leurs enfants, la fin de l’injustice qui les frappe et pour protester contre les mauvais traitements dont sont victimes leurs enfants dans les prisons tunisiennes. Il s’agit des familles de :
Mahjoub Zayani, Anis Krifi, Tarek Hammami, Khaled Arfaoui, Mahfoudh Ayari, Ramzi Ben Saïd, Radhouane Fez’i, Aymen Dridi, Ghaith Ghazouani, Brahim et Ali Herzi, Maher Beziouche, Chaker Jendoubi, Tarek Ouergli, Hichem Abdallah, Hassem Habib, Aymen Limam, Hazem Draouil, Mohammed Touhami Yaacoub, Farouk, Nader Ferchichi, Boubaker Charradi, Hichem Manaï, Ghaith Mekki, Khaled Laayouni, Seïf Ben Kahla, Nizar Boulaabi, Hassen Naceri, Hassan Naceri, Okba Naceri. Le Président de l’Association Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Commentaires sur les derniers évènements
(AFP) L’ancien président Saddam Hussein a été “condamné à mort par pendaison” dimanche par le Haut tribunal pénal irakien, pour sa responsabilité dans l’exécution de 148 habitants chiites du village de Doujaïl dans les années 1980, en représailles à un attentat contre son convoi. N’est ce pas un Jour de fête pour le peuple de Tunisie Nous, tunisiens, damnés de la dictature, nous devrions être réconfortés par ce verdict. Peu importe le formalisme judiciaire que l’on va nous faire gaver, certains roquets nationalistes, eux qui n’ont jamais dénoncés les procès organisés par ben ali condamnant nos jeunes à 20, 30 ans d’emprisonnement pour plaire à Bush et à sa prétendue compagne de lutte contre le terrorisme. Nous devrions, surtout nous mobiliser pour faire condamner ben ali, les trabelsi, le ganzoui, le kallel et les autres pour leurs crimes : tortures, vol, corruption, emprisonnement, banditisme, détournement de fonds etc…. TUNIS (AP) – Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a accordé samedi une grâce à un “certain nombre” de détenus, tandis que d’autres ont bénéficié d’une liberté conditionnelle, à l’occasion du 19ème anniversaire de son accession au pouvoir, a rapporté l’agence officielle de presse TAP. Et Me Abbou et les autres prisonniers d’opinion. C’est pour quand ? Ce que vous devriez savoir c’est que ben ali et ses mafieux accordent la grâce, uniquement pour les voyous, les bandits, en contrepartie de l’acquittement par leurs proches de certaines sommes d’argent et sous conditions de rouler , une fois libérés, pour les trabelsi et les ben ali… TUNIS (AP) – Le président du Conseil italien Romano Prodi a effectué lundi une visite officielle d’une journée à Tunis, au cours de laquelle il a jugé que la Tunisie, par l’interdépendance de ses échanges cultures avec l’Europe, était devenue “un pays irréversiblement laïc et moderne”. Berlusconi, craxi et prodi tous unis pour soutenir leur protégé mafieu en la personne de ben ali et garant de leur base arrière. N’est il pas vrai que prodi était dans le gouvernement de Bettino craxi lors du complot de 1987. N’est-il pas vrai que le gouvernement actuel de prodi est en coalition avec le fils de craxi. Pourquoi les responsables politiques italiens de gauche comme de droite font toujours des visites éclaires à ben ali et que ces visites ne sont jamais couvertes médiatiquement en Italie sauf par les torchons locaux tunisiens. Un bon conseil ; lire la suite I’m not surprised that Berlusconi and Presdient ben Ali had/have good relations. They have a friend in common: former Italian Prime Minister Bettino Craxi. Craxi supported Berlusconi, as he was building his television empire by stalling the antitrust legal process in telecommunications throughout the 1980’s. They knew each other well and exchanged a number of favors. Craxi, meanwhile, had a villa in Hammamet for many years and knew Ben Ali very well, so much so that Craxi took exile in Tunisia – where he died – after the ‘Mani Pulite’ (clean hands) scandal that culminated in 1992. Interestingly, Craxi’s daughter ran in the recent elections in a party allied with Berlusconi’s Casa delle Libertà, while Bobo Craxi (very well known in Hammamet) ran for the Ulivo coalition led by Prodi. Fulvio Martini confirme que Rome “a choisi Ben Ali” pour remplacer Bourguiba ROME, 11 oct (AFP) – L’ancien chef des services secrets militaires italiens, l’amiral Fulvio Martini, a confirmé lundi que l’arrivée au pouvoir en Tunisie du président Zine El Abidine Ben Ali était un choix de l’Italie et raconté “la longue opération de politique étrangère et des services secrets italiens” qui y avait abouti en 1987. “
C’est vrai, l’Italie a remplacé Bourguiba par Ben Ali”, a déclaré M. Martini à La Repubblica, journal qui avait fait état dimanche de l’intervention de Rome dans l’accession de M. Ben Ali à la présidence en citant un rapport du chef des services secrets militaires (de 1984 à 1991) devant un commission parlementaire italienne le 6 octobre dernier. “Tout a commencé avec la visite en 1984 en Algérie du président du Conseil italien Bettino Craxi”, explique M. Martini. “Les Algériens, inquiets de la déstabilisation croissante en Tunisie, étaient alors prêts à intervenir” dans ce pays. “En 1985, M. Craxi m’a demandé de me rendre en Algérie pour y rencontrer les services secrets (…) l’objectif était d’éviter un coup de tête” algérien, poursuit-il. “A partir de ce moment a commencé une longue opération de politique étrangère dans laquelle les services secrets ont eu un rôle extrêmement important. A la fin, nous avons estimé que le général Ben Ali était l’homme capable de garantir, mieux que Bourguiba, la stabilité en Tunisie”, ajoute Martini. “Nous avons proposé cette solution aux Algériens, qui en ont parlé aux Libyens. Je suis allé en parler aux Français (…) Le chef des services secrets de l’époque, le général René Imbot, m’a traité avec arrogance, me disant que les Italiens n’avaient pas à se mêler de la Tunisie”. Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1987, M. Bourguiba, qu’un certificat médical proclamait “dans l’incapacité psychophysique” d’exercer ses pouvoirs, a été destitué et remplacé par son Premier ministre M. Ben Ali. L’ancien président du Conseil italien Bettino Craxi a démenti dimanche une participation des services secrets italiens à l’accession au pouvoir de M. Ben Ali. “Il n’y a aucune manoeuvre, ni interférence italienne dans les événements qui ont porté le président Ben Ali au pouvoir en 1987”, a affirmé M. Craxi au bureau de l’AFP à Tunis. M. Craxi, 65 ans, s’est réfugié il y a plusieurs années en Tunisie, la justice de son pays le poursuivant dans diverses affaires politico-financières et l’ayant condamné à plus de 25 ans de prison. TUNIS (AP) – Les autorités tunisiennes se sont démarquées samedi des propos attribués au représentant de l’Union européenne à Tunis, Marc Pierini, lors d’un point de presse tenu la veille à l’occasion de la fin de sa mission en Tunisie. Il avait déploré la lenteur des réformes politiques convenues entre les deux parties, qui, selon lui, ne vont pas de pair avec les progrès accomplis dans les… Marc Pierini doit avant tout déplorer sa complicité passive dans la détérioration de la situation économique, sociale de la Tunisie et surtout son incapacité en tant que représentant de l’UE à défendre les vrais intérêts des citoyens européens et non celle de son gourou Chirac qui l’avait pistonné pour ce poste. Maintenant qu’il fait ses valises, il veut faire soulager sa petite conscience longtemps mise en quarantaine pendant son séjour royal chez son hôte ben ali. A sa place et au regard de son mauvais bilan, je me tais pour éviter les critiques de ses hôtes qui l’ont bien choyés et récompensés pour sa non dénonciation durant son long séjour et surtout pour avoir bien alimenté et entretenu la dictature et ses courtisans avec l’argent des contribuables européens. TUNIS (AP) – Etabli en France depuis cinq ans, l’opposant tunisien Moncef Marzouki, 61 ans, est rentré sans encombre samedi après-midi à Tunis, en dépit d’une convocation devant le juge d’instruction pour répondre de l’accusation d'”incitation de la population à la désobéissance civile”. Parodies des élections ; parodie de justice : même combat : LE BOYCOTT Marzouki a raison, en utilisant le boycott de la justice comme arme passive de résistance à la dictature, il sait très bien que les procès qui se succèdent ne sont que des parodies de justice, destinées à conférer un semblant de légitimité à des détentions arbitraires : les dossiers sont vides, les avocats de la défense privés des droits les plus élémentaires, l’équité et la justice bafouées. Le drame que nous vivons actuellement en Tunisie est la mainmise totale du pouvoir sur l’appareil judiciaire. Il est rare de trouver aujourd’hui un magistrat capable de résister aux pressions et aux terrorismes de l’exécutif qui sont très fréquentes et plus vicieuses l’une que l’autre. Par contre nombreux les magistrats tunisiens qui sont prédisposés à s’aplatir devant le pouvoir de la manière aussi dégoûtante que le monde entier a eu à le constater à l’occasion des procès de Me Abbou , de Hamma Hammami et les autres. Il faut dire que la formation dispensée ces dernières décennies à l’institut supérieur de la magistrature est tout sauf une formation qui fait que le juge devrait être placé dans une situation où il n’a rien à perdre à se comporter en bon juge et peu à gagner en se comportant en mauvais juge. L’école nationale d’administration (ENA) ne fait pas mieux, la seule chose que les futurs cadres des administrations publiques doivent apprendre, et garder comme essentiel c’est savoir gérer uniquement leur carrière administrative et se servir de la manne publique que le régime corrupteur met à leur disposition (voiture, bon de carburant, passe droit, enveloppe de sous table, missions et voyages à l’étranger, etc ) en échange ils doivent colporter son discours politicien et démagogique, exécuter ses circulaires répressifs et les prétendus « projets présidentiels » . Un seul mot d’ordre prévaut aujourd’hui le BOYCOTT : le boycott de tout ce que proposera le régime de ben ali et ses courtisans. Un seul mot d’ordre prévaut aujourd’hui la RESISTANCE PACIFIQUE mais aussi revendiquer notre droit à la LEGITIME DEFENSE contre les agressions physiques, verbales, policières, contre les slogans et les propagandes du régime et de sa racaille. T.T
Des musulmanes repensent la place des femmes dans l’islam
Des fidèles de nombreux pays musulmans ont débattu durant trois jours des lois discriminatoires envers les femmes. Ce courant féministe, qui compte aussi des hommes, reste minoritaire En Occident, on connaît le féminisme, on ignorait encore qu’il puisse exister un féminisme islamique. Et pourtant, c’est la deuxième année que des femmes de plusieurs pays musulmans se réunissent en Espagne pour un congrès international sur ce thème, à l’initiative de l’Association islamique de Catalogne. Des participants, femmes et hommes venus d’Iran, du Pakistan, du Soudan, de Malaisie, d’Algérie, de Tunisie, du Sénégal et d’Afrique du Sud se sont retrouvés à Barcelone pour partager leur expérience et débattre de la charia et des lois discriminatoires envers les femmes. « Le mouvement féministe islamique est né d’un mouvement intellectuel à l’intérieur de l’islam, critique à la fois de la modernité occidentale et de la tradition issue des textes, explique Abdennur Prado, espagnol, converti à l’islam et l’un des principaux organisateurs de cette rencontre. Ces dernières années des collectifs de femmes musulmanes se sont organisés pour lutter contre la discrimination et revendiquer leurs droits dans le cadre de l’islam dans des pays aussi différents que la Malaisie, le Nigeria ou le Pakistan. Tous ces mouvements avaient en commun le “féminisme islamique” qui peut se définir comme la revendication des droits de la femme musulmane dans le cadre de l’islam », poursuit Abdennur Prado. “Aider à balayer les vieilles pratiques” Certes, ce mouvement est encore minoritaire dans le monde musulman. Les figures du mouvement sont toutes des intellectuelles, militantes, écrivains, enseignantes vivant à l’étranger ou ayant eu l’expérience de la vie dans un pays occidental. Margot Bardan, américaine, spécialiste du féminisme et de l’Égypte, insiste sur le fait que ce mouvement est un phénomène global, sans frontières, né dans des États nations. « C’est un nouveau mode de pensée qui doit aider à balayer les vieilles pratiques. » Ces femmes, dit-elle, revendiquent « une transformation de l’islam, une nouvelle façon de le penser ». Si les féministes islamiques admettent que la situation des femmes musulmanes est différente selon les pays, tout comme l’interprétation du Coran peut elle aussi varier selon les pays d’origine, toutes ont en commun de revendiquer la compatibilité de l’islam avec l’égalité des sexes et le respect des droits de l’homme. À condition que l’on cesse d’imposer une lecture machiste du Coran. « Il faut une nouvelle lecture des textes car ils n’ont pas été modernisés, explique Ndeye Andujar, espagnole convertie à l’islam. La solution est une lecture analytique du Coran qui montre que l’islam n’est pas une société patriarcale qui doit soumettre la femme à l’autorité de l’homme. C’est pourquoi nous dénonçons la lecture patriarcale qui en est faite et la manipulation d’un texte » qui, selon elle, porte en lui les fondements de l’égalité homme-femme. “Tuer au nom de l’honneur n’a rien d’islamique” « Il faut rendre l’islam à l’islam », ajoute Margot Badran. C’est ce que tente de faire Shaheen Sardar Ali, juriste pakistanaise, seule femme musulmane professeur de droit islamique en Grande-Bretagne. Après un long travail de recherche en tant que juriste, elle a dénoncé les lois Houdid, toujours en vigueur au Pakistan. Celles-ci exigent qu’une femme victime d’un viol produise les témoignages de quatre hommes qui corroborent les faits, donc doivent avoir été témoins. À l’opposé, une femme peut être accusée d’adultère, et même être condamnée, pour avoir dénoncé un viol qu’elle ne peut pas prouver ! Ces lois n’ont, dit-elle, rien à voir avec l’islam, mais elles sont maintenues car présentées par les islamistes les plus fondamentalistes comme islamiques et, à ce titre, elles ne peuvent pas être changées. Dans ce cas, Shaheen Sardar Ali estime que l’islam est utilisé au Pakistan comme « un instrument de vengeance personnelle, une dynamique de pouvoir ». « De même, ajoute-t-elle, tuer au nom de l’honneur n’a rien d’islamique. » Pour avoir contesté ces lois, alors qu’elle faisait partie du premier gouvernement du président Pervez Moucharraf, elle a été menacée, accusée d’apostat. « Si je n’avais pas mené mon argumentation dans le cadre de l’islam, je n’aurais jamais été capable de défendre mon point de vue, mon argumentation n’aurait pas été considérée comme légitime. » D’où la nécessité pour les femmes musulmanes de connaître le Coran. « Le comprendre nous place dans la position de pouvoir contre- attaquer », poursuit Shaheen Sardar Ali. Ce que les femmes iraniennes en Iran ont compris et qui leur a permis de contester des dispositions légales qu’elles jugent non conformes aux textes du Coran mais provenant d’une interprétation machiste et erronée de celui-ci. Reste aux féministes islamiques à convaincre leurs coreligionnaires. Un combat de longue haleine quand dans de nombreux pays musulmans les femmes sont confrontées à des difficultés économiques et sociales qui relèguent au second plan la lutte des féministes islamiques. Agnès ROTIVEL, à Barcelone (Source: La Croix le 05-11-2006)