5 mars 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3208 du 05.03.2009

 archives : www.tunisnews.net  

ACAT-France:  État de santé des prisonniers du mouvement de protestation de Gafsa – Lettre au Ministère de la Justice et des Droits de l’homme ACAT-France:  Situation d’Abdallah Zouari – Lettre au Ministère de la Justice et des Droits de l’homme

AP: La BAD octroie 500 millions de dollars à la Tunisie

AFP: Fespaco: une réalisatrice tunisienne aborde l’inégalité des femmes dans l’héritage Luiza Toscane: Bosnie : phase expulsions Le blog de Sami Ben Abdallah: Semaine de boycott de la presse tunisienne sur facebook? Hatem Krichen: Internet 2 AFP: Mort de Bruno Etienne, pionnier de la recherche sur le phénomène religieux Reuters: La Libye recueille 300 migrants partis en bateau pour l’Italie AFP: Moussa Koussa, un fidèle serviteur de Kadhafi en charge des gros dossiers AFP: Crise: des pays musulmans appellent à développer la finance islamique AFP: La cybercriminalité, un “crime organisé” qui rapporte des milliards


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


l’ACAT-France  
Monsieur  Béchir Tekkari Ministère de la Justice et des Droits de l’homme 57 Bd Bab Benat 1006 Tunis Tunisie Fax : 00 216  71 568 106 00 216  71 561 440   Monsieur le Ministre,   Alerté(e) par l’ACAT-France, je suis très préoccupé(e) par l’état de santé de la trentaine de prisonniers incarcérés dans l’affaire dite de l’ « entente » du mouvement de protestation de Gafsa.   En dépit des déclarations des prévenus et des questions des avocats insistant sur les tortures subies et sur les irrégularités du dossier, tant sur la forme que sur le fond, les prévenus ont été condamnés en appel le 4 février à des peines allant de peines d’emprisonnement avec sursis à huit ans ferme, sans que le Procureur n’ait fait de réquisitoire.   Les conditions dans lesquelles sont détenus la plupart des prisonniers de cette affaire sont déplorables et l’état de santé de plusieurs d’entre eux s’est dégradé à cause de l’absence de soins. Certains dorment à même le sol dans des cellules surpeuplées. De nombreux prisonniers souffrent de douleurs du fait des tortures subies pendant leur garde à vue. Certains ont entamé une grève de la faim afin de protester contre leurs conditions de détention. Conformément à vos engagements internationaux en matière de droits de l’Homme, je vous demande instamment de :   garantir l’intégrité physique et psychologique de ces personnes ; ·         mener une enquête sur les allégations de tortures subies ; ·         les libérer immédiatement dans la mesure où ces personnes n’ont fait qu’exercer leur liberté d’expression et d’association.   Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération distinguée.

 

l’ACAT-France  
Monsieur  Béchir Tekkari Ministère de la Justice et des Droits de l’homme 57 Bd Bab Benat 1006 Tunis Tunisie Fax : 00 216  71 568 106 00 216  71 561 440 Monsieur le Ministre, Alerté(e) par l’ACAT-France, je suis très préoccupé(e) par la situation d’Abdallah Zouari, journaliste à l’hebdomadaire Al Fajr. En exil forcé depuis septembre 2004 dans la ville de Zarzis et éloigné de sa famille demeurant à Tunis, son domicile est aujourd’hui placé sous surveillance. Ce journaliste d’Al Fajr, a purgé onze ans de prison pour “appartenance à une organisation illégale”. Depuis sa sortie de prison en 2002, il a été condamné une première fois à 8 mois d’emprisonnement, et une seconde fois à treize mois. Depuis 2002, il est placé sous surveillance administrative, laquelle doit se terminer dans quelques mois.  L’exil forcé et la surveillance à laquelle est soumis Monsieur Abdallah Zouari s’apparentent à une peine supplémentaire.    Je vous demande instamment  de respecter les obligations de la Tunisie en matière de droits de l’Homme en levant les restrictions imposées arbitrairement aux anciens prisonniers politiques. Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération distinguée.   


La BAD octroie 500 millions de dollars à la Tunisie
 

Associated Pres, le 5 mars 2009 à 22h40  TUNIS (AP) — La Banque africaine de développement (BAD) va allouer à la Tunisie 500 millions de dollars supplémentaires (400 millions d’euros) pour ses projets publics programmés en 2009, a annoncé mardi son président Donald Kaberuka à l’issue d’une entrevue avec le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi. Selon la TAP, la rencontre a porté sur la crise économique mondiale, son impact sur les économies des pays émergents et les mesures à prendre pour faire face à cette conjoncture difficile. Le président de la BAD Donald Kaberuka a précisé que ces nouveaux financements s’ajoutaient à ceux déjà accordés aux projets privés, tel le nouvel aéroport d’Enfidha, à quelque 80km de Tunis. En 2009, le gouvernement tunisien prévoit de lancer de grands chantiers de construction de routes et d’autoroutes dans plusieurs régions du pays. Il projette également d’entamer les travaux d’un réseau ferré rapide (RFR) dont le coût est évalué à plus de 2,5 milliards d’euros. AP Associated Press


Fespaco: une réalisatrice tunisienne aborde l’inégalité des femmes dans l’héritage

AFP, le 5 mars 2009 à 20H15
La femme doit-elle avoir la même part que l’homme lors de l’héritage? La réalisatrice tunisienne Kalthoum Bornaz a provoqué un débat dans son pays avec son film “Shtar M’Haba” (L’autre moitié du ciel) lié à l’héritage pour les femmes dans ce pays du Maghreb. “C’est la première fois qu’on parle de ce sujet d’héritage de femme dans une fiction en Tunisie”, a déclaré Mme Bornaz, dont le film est en compétition pour le grand prix long métrage au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), l’Etalon de Yennenga. Selon la loi tunisienne, l’homme hérite deux fois plus que la femme. “Comme la loi émane directement du Coran, aborder ce sujet est délicat, c’est même un sujet tabou”, explique la réalisatrice, 63 ans. Le film raconte l’histoire de jumeaux, Selim le garçon et Selima, la fille, âgés de 20 ans. Orphelin de mère, décédée lors de l’accouchement, ils vivent avec leur père Ali, avocat au barreau de Tunis qui les accuse d’avoir été à l’origine de la mort de son épouse. Selima apprend un jour que, selon la loi tunisienne, les filles n’héritent que de la moitié des parts de leur frère. Peu après, le père meurt. Selim applique la loi sur l’héritage à la lettre et part vivre à l’étranger jetant sa soeur dans la rue. Bornaz explique que c’est un problème typique auxquelles sont confrontées beaucoup de femmes tunisiennes. Quand les parents disparaissent, les garçons vendent les maisons laissant une petite partie de l’héritage aux filles. “L’autre moitié du ciel” a suscité des réactions mitigées lors de sa sortie en Tunisie, a indiqué la réalisatrice. Dans la presse, certains ont salué le courage de l’auteur, mais d’autres l’ont condamnée. Pour Bornaz, c’est déjà un succès que les gens évoquent désormais publiquement ce sujet considéré comme tabou. Lors de sa projection au Fespaco, le public a réservé un accueil chaleureux au film.


Bosnie : phase expulsions

C’est au lendemain de la très médiatisée visite en Algérie du ministre des Affaires Etrangères Bosniaque, Sven Alkalaj, les 8 et 9 février dernier (1), qu’Omar Frendi, de nationalité algérienne, a été arrêté et placé au centre de rétention de Lukavica en Bosnie, dans l’attente de son renvoi en Algérie. En voilà une fâcheuse coïncidence. Officiellement, les échanges entre Sven Alkalaj et son homologue algérien n’étaient qu’un « échange d’informations » (2) sur les Algériens de Guantanamo, dont trois ont pu rentrer en Bosnie. Rien d’autre n’a filtré. Alors, simple facétie du calendrier ? Quoiqu’il en soit, le sort d’Omar Frendi n’est pas tranché et ne peut s’expliquer uniquement par cette visite. Il ressort plus largement de la politique de la Bosnie vis-à-vis des volontaires étrangers venus dans ce pays dans les années quatre vingt dix. Ancien citoyen bosniaque, Omar Frendi, qui vit depuis plus de dix ans en Bosnie, qui est marié avec une ressortissante bosniaque, Nirsada Nadzic, et qui a deux enfants bosniaques, s’est vu retirer sa nationalité en vertu de la loi de révision des nationalités acquises entre 1992 et 2006, une loi taillée sur mesure pour priver de leur nationalité tous les Bosniaques d’origine arabe ou musulmane venus prêter main forte aux Bosniaques pendant la guerre, soit par leur participation militaire au conflit, soit par leur contribution à des associations humanitaires. Comme des centaines d’autres (3), il a perdu sa nationalité et son droit au séjour. Et c’est un renvoi vers l’Algérie, où il pourrait être soumis à de mauvais traitements, qui l’attend, en contravention de l’article 3 de la Convention Européenne ratifiée par l’Etat bosniaque (4). Il ne s’agit pas d’hypothèses. La commission a travaillé plusieurs années. Les victimes de la loi ont tenté de se protéger d’un renvoi et ont demandé l’asile et ne l’ont pas obtenu, d’autres ont sollicité le droit au séjour et se le sont vus refuser, d’obscurs considérants sur la « sécurité du pays » étant soudain invoqués alors que les personnes concernées vivent dans le pays depuis plus de dix ans et pour certains plus de vingt ans. Les autorités invoquent les facilités pour les Bosniaques à l’avenir à obtenir des visas pour l’Europe lorsque « la Bosnie ne sera plus l’otage d’un petit groupe de personnes dont la présence entache l’image du pays » (5)… Mimoun Attou, un Algérien qui avait eu la nationalité bosniaque en 1994, a été déchu de cette dernière et a été renvoyé en Algérie le 9 décembre 2007 (6). Imad El Houssine, Syrien déchu de sa nationalité bosniaque, est au centre de rétention de Lukavica depuis le 6 octobre 2008, dans l’attente de son renvoi en Syrie, autant dire à la torture (7). C’est le même sort qui attend Omar Frendi. Et dans leur empressement à renvoyer ces ex-Bosniaques, les forces de sécurité feignent d’ignorer les décisions de justice. C’est ainsi que Jillali Raffak, un ex Bosniaque redevenu marocain, a bien failli être conduit en rétention il y a quelques jours, au mépris d’une décision de la Cour de Bosnie ajournant son expulsant pour un réexamen de sa situation (8), décision pourtant antérieure à la descente de police. Les tempêtes qui secouent la Bosnie depuis quelques mois, vacance à la tête de la tutelle internationale sur le pays, arrestation en Croatie du vice ministre de la Sûreté bosniaque et président de la commission de révision des nationalités, Vjekoslav Vukovic (9), n’ont en rien altéré le cours de la répression à l’égard de ces ex-Bosniaques. Luiza Toscane   1)http://www.lexpressiondz.com/article/2/2009-02-10/60518.html 2) http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5115391&archive_date=2009-02-10 3) Officiellement, 500 personnes avaient été déchues de leur nationalité dès 2007 (se reporter à www.rtlinfo.be/rtl/archive/article/29046/&archiveYear=2007 ) 4) L’expulsion du demandeur d’asile tunisien Badreddine Ferchichi en août 2006 vers la Tunisie en constitue un précédent inquiétant. Il est jusqu’à aujourd’hui incarcéré à la prison de Mornaguia en Tunisie. 5) Vjekoslav Vukovic in « 500 islamistes déchus de la nationalité bosniaque » : www.rtlinfo.be/rtl/archive/article/29046/&archiveYear=2007 ) 6) http://www.unhcr.org/refworld/country,,,,BIH,4562d8b62,49705fab8,0.html 7) http://www.amnesty.org/fr/for-media/press-releases/bosnia-and-herzegovina-halt-effort-deport-syrian-risk-torture-20081017 8)SUD BOSNE I HERCEGOVINE, SARAJEVO, Broj : U-839/08. 02.02.2009.godine. 9)  http://balkans.courriers.info/forum_messages.php3?id_article=12076 http://www.rtvfbih.ba/loc/template.wbsp?wbf_id=37&ID=22125

 
 

Semaine de boycott de la presse tunisienne sur facebook?

 
Deux questions au fondateur du groupe: Sur Facebook, tu viens de lancer un groupe qui appelle au boycott de la presse tunisienne. Pourquoi ce groupe? Ce n’est pas un groupe que j’ai créé, mais un événement : une semaine de boycott de la presse nationale renouvelable. Pourquoi? Je suis un jeune tunisien, niveau universitaire, quand j’ouvre un journal, qu’est ce que j’ y trouve? la moitié consacrée a l’opium du peuple : le foot, l’autre moitié ? si c’est pas les starlettes libanaises, ce sont des annonces de mariage ou des astuces pour enlever les tâches noirs Ce n’est  pas une presse, c’est une mascarade. Ah, quand on parle de politique, de liberté, c’est pour dire que tout va bien dans le meilleur des mondes, et que celui qui ose critiquer, ne pas être d accord, est un con, vendeur de patrie, …etc. La Tunisie mérite une presse, une vraie! En général, l’argument avancé par des journalistes est le suivant : ils ont peur! peur du chômage, peur de ne plus travailler … Un journaliste qui a peur? Je voulais dire stop! Arrêtez de vous moquer de nous! Une semaine de boycott, aucun journal acheté,ainsi ils auront vraiment peur pour “leur pain” et s’ils n ont pas assez de courage pour être journalistes, pour assurer leur rôle dans une société civique, et bien ben qu’ils changent de métier.  J’insiste que ce n’est pas une action politique (je ne suis pas membre d’aucun parti, c’est une action civile et citoyenne. Pourquoi juste une semaine : le but n’est pas de détruire la presse, sans elle, pas de société civile, mais de dire, que c’est aux Tunisiens que vous avez des comptes a rendre, et uniquement au Tunisiens! Combien de personnes ont rejoint ce groupe jusque-là? et peux-tu résumé les réactions des personnes qui ont adhéré à cette idée?  Pour l’instant il y a plus de 250 personnes, mais les messages de soutien que je reçois, sont plus nombreux, beaucoup plus, mais pour des raisons de peur et d’autocensure, de paranoïa, une grande partie de ces messages sont anonymes… (Source : le blog de Sami Ben Abdallah, le 5 mars 2009) Lien:http://samibenabdallah.rsfblog.org/archive/2009/03/05/semaine-de-boycot-de-la-presse-tunisienne-sur-facebook.html

Internet 2 

 

Hatem Krichen

La Tunisie, contrairement à beaucoup d’autres pays d’Afrique bénéficie d’un climat politique très stable. On est même très loin de ce qu’on peut voir dans d’autres pays du même niveau économique. Les tunisiens profitent d’une situation démocratique similaire aux pays modernes. Ce n’est certainement pas une nouveauté, les premiers signes d’ouvertures sont apparus très vite, des 1988, mais certains iindividus ont profite de cette ouverture pour pratiquer le terrorisme et essayer de destabiliser le pays. Aujourd’hui encore, les partis démocratiques profitent d’une grande ouverture, du respect des droits de l’homme et d’une grande liberté d’action. L’initiative récente de libérer les prisonniers politiques est un signe fort d’ouverture envers les autres partis démocratiques. Les positions de notre pays sur le niveau mondial est très honorable et surtout respecté par tous les  pays modernes. En effet, la France n’a-t-elle d’ailleurs pas présenté la Tunisie comme un pays modèle sachant allier démocratie et efficacité à lutter contre le terrorisme religieux. Aucun autre pays du bassin méditerranéen ne peut s’enorgueillir d’une telle réussite : développement économique éclair, liberté de pensée, protection de la population.

Malgré tout ces éléments, certains partis d’opposition continuent à essayer de salir l’image de ce pays en essayant de prouver le contraire et de masquer les réalités, mais arrivent-t-ils seulement à convaincre? Ça laisse sceptique. En effet, c’est bien là le principe de toute opposition dans toutes les démocraties : essayer de faire passer le parti au pouvoir pour vil et mauvais tout en s’appuyant sur des valeurs populaires. C’est toujours le même mécanisme, et les valeurs populaires sont souvent les mêmes d’un pays à l’autre mais quelques  tendances nationales se dessinent : par exemple ; l’acquis social en France, la religion en Tunisie, la langue en Belgique…

Mais soyons sérieux, même en s’appuyant sur des affirmations religieuses, les tunisiens n’en croient pas un mot ; la maturité intellectuelle tunisienne permet de bien identifier les vrais références religieuses des discours démagogiques qu’on peut entendre de la part d’opposants bien identifiés. Un coup d’état en 1987, l’affaire de Bab Souika provoquant mort d’homme,… Est ce que ce sont là des valeurs de liberté, de démocratie ou des valeurs musulmanes ? Aujourd’hui encore, des dizaines de familles sont déchirées suite à ces événements. Qui a paye pour ces souffrances? Ce sont essentiellement des gens simples qui n’ont que faire de querelles politiques stériles. Ou encore, comment mieux représenter l’adage « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais ! »

Tout cela est, comme très souvent, à ne pas mettre sur le dos de la défense d’une valeur à laquelle on est attachée plus que tout mais plutôt à une volonté assoiffée de pouvoir en n’hésitant pas à sacrifier une Nation et des êtres humains au passage.

Tous ces discours faciles par tous ces gens qui n’ont aucune idée de l’exercice parfois si délicat du pouvoir sont plus des joutes oratoires que de réelles propositions et sont seulement source d’autosatisfaction.   

Encore plus que la politique, la religion est personnelle et ne devrait jamais pouvoir servir de marchandise ou d’excuse pour justifier des comportements inadmissibles. Il est clair que les Tunisiens refusent la pratique de la politique en se cachant derrière la religion et ce, malgré les pressions d’autres pays, c’est tout à leur honneur!   

D’ailleurs, en se référant a l’histoire, Ennahda est un mouvement islamiste qui a commencé ses activités dans le début des années 80 en prononçant des discours religieux. En 1987, Ennahda est à l’origine d’une tentative de coup d’état militaire qui s’annonçait très violent et meurtrier; on ne saura jamais ce qui aurait pu se produire!

La suite confirmera la composante violente et intolérante de ce mouvement se cachant derrière la religion pour acquérir le pouvoir.

En 1988 le Président de la république annonce la fameuse réconciliation nationale et l’état de grâce règne dans le pays, mais malheureusement pas pour longtemps. La découvertes d’armes chez certains activistes n’a pas arrangé les choses et a provoqué une prise de conscience dans la population tunisienne des risques alors encourus par le pays. La direction de Ennahda a pris la fuite et s’est refugiée rapidement a l’étranger ou elle continue à essayer à donner une l’image sombre de la Tunisie et a tenir des discours religieux pour justifier ses propos politiques. N’ayant jamais réussie à se positionner comme vrai parti démocratique, Ennahda est resté avec une étiquette anti-démocratique aux yeux des tunisiens.

 

A titre personnel, je n’ai jamais fait partie de ce mouvement, et ne partage absolument pas ses opinions, je ne peux que condamner toute action qui a pour but de salir l’image de mon pays.

 


Mort de Bruno Etienne, pionnier de la recherche sur le phénomène religieux

 

 
AFP, le 5 mars 2009 à 13h20     AIX-EN-PROVENCE (France), 5 mars 2009 (AFP) – Le chercheur français Bruno Etienne, pionnier de la recherche sur le phénomène religieux, est décédé mercredi soir à l’âge de 71 ans, a-t-on appris jeudi auprès de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence (sud-est).     Le politologue est mort “au terme d’un combat courageux contre la maladie”, a-t-on précisé.     Bruno Etienne qui est mort chez lui à Aix-en-Provence, “demeurera pour le monde universitaire un pionnier de la recherche pluridisciplinaire sur le phénomène religieux et plus particulièrement sur la dimension politique dans l’espace euro-méditerranéen”, souligne l’IEP dans un communiqué.       Bruno Etienne avait fondé en 1992 l’Observatoire du religieux au sein de cet institut où il était professeur, pour fédérer les recherches en sciences politiques, en sociologie et en anthropologie sur le phénomène religieux.     Né le 6 novembre 1937, Bruno Etienne était diplômé de l’IEP d’Aix-en-Provence, diplômé d’arabe de l’Institut Bourguiba des langues (Tunis) et avait obtenu son agrégation en sciences politiques en 1975. Sa thèse en 1965 était intitulée “Les Européens et l’indépendance de l’Algérie”.     Il a été enseignant en Tunisie, en Egypte, en Turquie, en Syrie, en Israël/Palestine, aux Etats-Unis et au Japon.  

La Libye recueille 300 migrants partis en bateau pour l’Italie

 

 
Reuters, le 4 mars 2009 à 22h02     TRIPOLI, 4 mars (Reuters) – Les garde-côtes libyens ont secouru 300 migrants en route pour l’Italie, dont un grand nombre de femmes et d’enfants, leur frêle embarcation étant tombée en panne au large de la ville côtière de Tadjoura, proche de Tripoli, annonce mercredi le ministère de l’Intérieur. La Libye, où beaucoup d’Africains s’embarquent avec l’espoir d’atteindre l’Europe, a signé en février avec l’Italie un nouvel accord prévoyant un renforcement de leurs efforts pour enrayer l’afflux de travailleurs clandestins en Europe du Sud.     Garde-côtes et services de secours se sont portés mardi auprès des migrants, dont le bateau délabré avait envoyé des signaux de détresse aux autorités maritimes, selon un communiqué du ministère cité par l’agence officielle Jana.     Les autorités ont fourni une assistance humanitaire aux centaines de personnes secourues, mais elles n’ont donné de précisions ni sur leur état de santé, ni sur leur sort immédiat.     Des centaines de milliers d’immigrés en situation irrégulière vivent en Libye, où ils exercent de petits emplois jusqu’à ce qu’ils puissent payer des passeurs qui leur trouvent une place sur un bateau en partance pour l’Italie. REUTERS  

Moussa Koussa, un fidèle serviteur de Kadhafi en charge des gros dossiers

 

 
AFP, le 4 mars 2009 à 21h58          TRIPOLI, 4 mars 2009 (AFP) – Fidèle serviteur du numéro un  libyen Mouammar Kadhafi, le nouveau chef de la diplomatie libyenne, Moussa Koussa, a été ces dernières années au centre des négociations et revirements qui ont permis le retour de la Libye dans le concert des nations fréquentables.     Chef des services de renseignements depuis 1994, Moussa Koussa, 59 ans, est l’homme fort des comités révolutionnaires, colonne dorsale du régime libyen, et l’un des hommes de confiance de Mouammar Kadhafi.     Il a été chargé des gros dossiers de la Libye, notamment l’Afrique et ses relations avec l’Occident.     Il fut ainsi un négociateur clé dans l’affaire des cinq infirmières et du médecin bulgares libérés en juillet 2007 après huit ans de prison en Libye. Il a également joué un rôle important dans le démantèlement en 2003 du programme nucléaire libyen qui a ouvert la voie à la levée de l’embargo commercial décrété par les Etats-Unis contre ce pays en 1986.     Il est surtout connu pour son rôle dans l’indemnisation des familles des victimes des attentats de Lockerbie (1988, 270 morts) et du DC-10 d’UTA (1989, 170 morts), levant les derniers obstacles à la normalisation des relations de Tripoli avec l’Occident.     Après avoir, deux décennies durant, incarné la face sombre du régime Kadhafi, ce Tripolitain symbolise aujourd’hui l’ouverture.     Issu d’une famille modeste, boursier et titulaire d’un masters de l’université américaine du Michigan (1978), il commence sa carrière dans les services spéciaux comme responsable de la sécurité des ambassades libyennes en Europe du Nord.     En 1980, Koussa est nommé ambassadeur de la Libye à Londres avant d’être expulsé la même année par les Britanniques après avoir affirmé sa détermination à liquider les “ennemis de la révolution” sur le sol britannique.     En 1984, il rejoint le Mathaba, une Fondation chargé de coordonner les mouvements de libération à travers le monde, particulièrement en Afrique et en Amérique latine.     Vice-ministre des Affaires étrangères de 1992 à 1994, il a été nommé ensuite à la tête des services de renseignements, poste qu’il occupait jusqu’à ce jour.  

Crise: des pays musulmans appellent à développer la finance islamique

 
AFP, le 4 mars 2009 à 08h43 JAKARTA, 4 mars 2009 (AFP) -La finance et la banque islamiques doivent être développées comme une alternative au modèle financier de Wall Street, discrédité par la crise mondiale, ont estimé les participants du Forum économique islamique mondial (WIEF) qui s’est terminé mercredi à Jakarta. Dans une déclaration finale, le Forum a appelé à “la promotion de la finance islamique en tant qu’alternative viable au système financier conventionnel”. Il a notamment demandé “aux gouvernements et aux banques islamiques de développer les micro-crédits conformes à la charia”, la loi islamique, pour en faire bénéficier les entreprises des pays en voie de déloppement. “La déclaration contient une série de propositions qui, si elles sont largement appliquées, entraîneront des changements importants pour le monde musulman comme non-musulman”, a déclaré le président de la Fondation du WIEF, Tun Musa Hitam. La 5è édition du Forum a réuni depuis lundi quelque 1.500 représentants de 38 pays et des hommes d’affaires et investisseurs. Nombre d’entre eux ont mis en cause le système financier actuel, présenté symboliquement comme celui de “Wall Street”, dans la crise mondiale. Contre “l’avidité débridée” du marché, selon le Premier ministre malaisien Abdullah Ahmad Badawi, ils ont fait l’éloge des principes de la finance islamique qui interdit les transactions ayant recours à l’intérêt et à la spéculation. La Banque islamique de développement (IDB) a été appelée à jouer un rôle moteur pour sa promotion alors que les encours de la finance islamique sont estimés entre 700 millions et un milliard de dollars. Le Forum a également appelé, dans sa déclaration, à maintenir l’élan pour l’ouverture des marchés face à la tentation du protectionnisme. “Tout le monde serait perdant dans une guerre commerciale”, a averti le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono. Le 6è WIEF se déroulera du 18 au 20 mai 2010 à Kuala Lumpur. AFP  

La cybercriminalité, un “crime organisé” qui rapporte des milliards

 
AFP, le 5 mars 2009 à 10h16 Par Aurelia END HANOVRE (Allemagne), 5 mars 2009 (AFP) – Avec des dégâts se chiffrant en milliards d’euros, la cybercriminalité est bel et bien passée de l’âge du piratage amateur à celui du crime organisé, constatent les professionnels réunis au salon des hautes technologies Cebit. L’Office allemand pour la sécurité informatique (BSI) a profité de la grande foire de Hanovre (nord de l’Allemagne) cette semaine pour présenter le rapport qu’il établit tous les deux ans sur le sujet. La conclusion est sans appel: “La situation est encore plus catastrophique que nous le redoutions”, assène Hartmut Isselhorst, l’un de ses dirigeants, qui parle de “crime organisé.” Le BSI estime à “des milliards d’euros” les gains réalisés via la cybercriminalité. Le Russe Eugene Kaspersky, formé au cryptage d’écritures par le KGB et aujourd’hui l’un des grands spécialistes internationaux des programmes anti-virus, avance un montant de 100 milliards d’euros par an. Difficile de chiffrer le dégât “parce qu’aucune entreprise n’aime reconnaître publiquement qu’elle a été victime”, explique à l’AFP Sebastian Schreiber, fondateur de la société Syss, spécialiste du piratage “légal”. Ses salariés simulent des attaques contre les réseaux informatiques de grandes entreprises à la demande de ces dernières, pour en détecter les failles. Pendant longtemps “les +hackers+ ont bénéficié d’une certaine sympathie dans l’opinion et les médias”, qui les assimilaient à des idéalistes attaquant des sites institutionnels pour la gloire, mais désormais il s’agit de “faire de l’argent”, rappelle ce fils de magistrat. “Le temps du pirate isolé est fini. C’est aujourd’hui une vraie chaîne de professionnels. Au départ il y a des spécialistes en informatique qui décèlent des failles, puis vendent leurs découvertes pour des milliers d’euros à des criminels qui les exploitent” avant que d’autres ne s’occupent de blanchir l’argent, raconte à l’AFP Magnus Kalkuhl, analyste de virus pour la société Kaspersky Lab. “Le plus rentable, c’est envoyer des spams ou faire du chantage, en bloquant par exemple un site de commerce en ligne et en exigeant une rançon pour le libérer”, poursuit-il. Autres “débouchés”: le vol de fichiers d’entreprises confidentiels ou les sites de sociabilité comme Facebook et MySpace, riches en données privées. Une autre technique répandue des escrocs d’internet est l’hameçonnage: le pirate, en se faisant passer pour une administration ou une banque, amène l’internaute crédule à lui dévoiler ses coordonnées bancaires ou ses mots de passe. “Le grand problème, c’est qu’il est quasiment impossible d’attraper (ces criminels). La peur d’être pris ne joue pas”, fait valoir Sebastian Schreiber, en jugeant “impossible” de réguler le monde virtuel alors que l’accès à un réseau internet puissant et peu cher ne cesse de se répandre. “Là où il y a cinq ans nous recensions 2.000 attaques par virus par jour, nous en sommes aujourd’hui à 20.000”, assure Magnus Kalkuhl. A en croire certaines estimations, une page internet sur 300 voire une sur 50 serait “infectée.” En plus de s’équiper de systèmes de protection, il faut “être toujours méfiant. Dès que l’ordinateur se met à avoir un comportement bizarre, à faire des fautes de frappe, à ralentir, il faut immédiatement arrêter toute transaction,” conseille M. Schreiber. “La prise de conscience n’est pas suffisante”, déplore M. Kalkuhl, même si selon un récent sondage, un internaute sur quatre en Allemagne a déjà renoncé à tout achat en ligne pour des raisons de sécurité. Pour le spécialiste des virus, la solution serait “un cours de sécurité informatique dès l’école” parce que le piratage “n’est plus un jeu.” AFP

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