Une brillante psychanalyse de Nicolas     Sarkozy par Gérard Miller (Vidéo)
 Regardez, et faites passer ! car après le 6 mai plus personne ne     vous entendra crier… 
 
Les journalistes tunisiens critiques     vis-à-vis de la presse nationale
 
 Au mois de mai de chaque année, à l’occasion de la Journée Mondiale     de la Liberté de la Presse, l’Association des Journalistes Tunisiens publie     son évaluation de la liberté des médias dans le pays. Cette année,     l’Association a dirigé ses critiques contre les médias publics et la “sur-sensationalisation”     des informations.      Par Jamel Arfaoui pour Magharebia à Tunis 
         L’Association des Journalistes Tunisiens (AJT) a publié son sixième rapport     annuel sur l’état de la liberté de la presse en Tunisie à l’occasion de la     Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, le 3 mai. Ce rapport souligne “l’importance     du flux des informations et d’une plus grande ouverture aux sources     d’informations”, met en garde contre les effets dangereux que la rétention     d’informations peut avoir sur la paix civile et fait valoir que l’expérience     “a montré que la rétention d’informations est plus préjudiable que leur     publication, car leur absence ouvre la voie aux rumeurs et aux     interprétations, et porte atteinte à la crédibilité”.
         Après avoir analysé la situation des journalistes tunisiens, qu’il décrit     comme “dégradée”, en particulier dans le secteur des médias privés, ce     rapport lance de violentes attaques contre de nombreux journaux tunisiens.     Il affirme qu’en dépit de signes encourageants dans certains journaux depuis     le début de cette année, “les performances restent en-deçà des attentes”. Le     rapport critique également la plupart des journaux pour une certaine     homogénéité dans les reportages, la diffusion de la rhétorique     gouvernementale, et la négligence générale envers les affaires nationales.     Il accuse la plupart des publications d’avoir plutôt choisi de s’intéresser     en premier lieu aux évènements internationaux, d’une manière qui “sensationalise”     la guerre et les autres tragédies humaines.
         Au cours des derniers mois, un certain nombre d’éditoriaux de journaux ont     mis en garde contre la couverture à sensation des évènements en Irak, notant     que l’appel à la tuerie avait un impact négatif sur les jeunes qui sont de     plus en plus accusés de charges liées au terrorisme.
         Pour la troisième année consécutive, le rapport s’en prend aux performances     des deux journaux gouvernementaux — La Presse et Assahafa — qui se fondent     en premier lieu “sur ce qui est publié par l’agence de presse officielle et     omettent des évènements importants sans raison apparente, bien qu’ils     apparaissent dans d’autres quotidiens”. L’AJT affirme que ces journaux ne     donnent pas “un exemple de médias intègres pouvant conduire à la renaissance     des médias que l’on souhaite voir”, ajoutant qu’ils seraient “capables de     proposer un produit journalistique différent répondant aux aspirations et     aux attentes des élites, si le champ… en était ouvert”.          Ziad El Heni, un membre du Comité des Libertés et du Conseil     d’Administration de l’AJT, a déclaré à Magharebia que “les journalistes     tunisiens sont prêts et ont le courage et la capacité d’offrir un     journalisme répondant aux aspirations des citoyens. Mais ils constituent le     maillon faible, si ce n’est totalement dénué de toute influence, dans les     décisions de la rédaction, qui reste entièrement aux mains du propriétaire     de l’établissement pour ce qui est des médias privés, et aux mains du [gouvernement]     pour ce qui concerne les médias publics”. M. El Heni ajoute: “Nous pensons     que ces responsables publics sont ceux qui devraient relayer les appels du     président de la nation à faire avancer notre secteur des médias, dont la     dégradation [est manifeste parmi] les Tunisiens de diverses horizons     socio-économiques.”     Mercredi, un rapport publié par Freedom House sur la liberté dans la presse     mondiale a fait part de son inquiétude au vu des restrictions imposées à la     presse en Tunisie et dans d’autres pays. Mercredi également, dans une lettre     adressée à l’ensemble de la profession à l’occasion de la Journée Mondiale     de la Liberté de la Presse, le Président Zine El Abidine Ben Ali a appelé à     “faire preuve de témérité, de courage, de confiance et de crédibilité dans     le cadre d’une activité médiatique libre, digne de confiance et consciente     de ses objectifs”. Il a renouvelé son engagement pour “un soutien sans     faille à nos médias nationaux et la mise à disposition de tout ce qui est     nécessaire à leur succès, afin que nous puissions offrir ce que nos     compatriotes cherchent en termes de véritable connaissance sur les     évolutions de notre société”.
 (Source : le site « Magharebia » (Financé par     le pentagone), le 4 mai 2007)     Lien : http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2007/05/04/feature-01  
 Tunisie Télécom       
Vers l’annulation de la grève ?
 
             La grève du personnel de Tunisie Télécom, prévue pour le 10 mai,       sera-t-elle ou non annulée ? Les syndicalistes ont en effet appelé à une       grève et ce après une rencontre avec le ministre des Technologies de la       Communication.              Durant cette rencontre, les syndicalistes ont trouvé plusieurs points       d’accord avec le ministre, mais il semble qu’il y ait blocage sur d’autres       points, d’où l’appel à la grève.     
             Le sujet principal a tourné autour de la question de la cession des 16% du       capital de l’opérateur appartenant à l’Etat. Des rumeurs persistantes       courent actuellement sur la volonté des Emiratis de Tecom pour le rachat       de ces parts, bien qu’il n’y ait rien d’officiel pour étayer ces propos.       C’est ce que justement demandent les syndicalistes qui veulent une nette       et précise réponse à ce propos : y aura-t-il oui ou non cession de ces       parts de l’Etat à des privés ? Une réunion est prévue lundi 7 mai pour       essayer de trouver une solution et des positions communes et ce au niveau       de la centrale syndicale.    
 
Qatar petroleum s’intéresse au projet de la       raffinerie de la Skhira
       La compagnie pétrolière nationale qatarie Qatar Petroleum examine la       possibilité de construire une raffinerie de pétrole à Skhira, en Tunisie       après que son offre fut retenue par les autorités tunisiennes.       La compagnie qatarie a souligné que le projet est en phase préliminaire et       qu’elle a besoin de finaliser ses schémas avant de lancer le processus       d’exécution. QP a été présélectionnée en même temps que la compagnie       britannique Petrofac pour investir dans la construction de la raffinerie       qui développe une capacité de 130.000 barils/jour.              
Forum Atuge 2007
        La 16ème  édition du Forum ATUGE 2007 se déroulera cette année en deux       éditions sous le même thème : « La dimension maghrébine : Nouvel espace       d’opportunités ! pour les entreprises et pour les investisseurs ». La       première aura lieu le 9 juin 2007 à Paris et la seconde à Tunis le 19       juillet 2007. Une journée à Paris et une journée à Tunis. Selon ses       organisateurs , ce forum représente « un important  gisement       d’opportunités et un événement unique en son genre par la qualité et la       diversité des visiteurs, exposants et intervenants qu’il attire tout au       long de ses deux moments forts ».
 
 
L’arbitrage: une perspective internationale
        L’UTICA, en collaboration avec le centre de conciliation et d’arbitrage       de Tunis et la Cour internationale d’arbitrage de la chambre de commerce       internationale, organise une conférence sous le thème : L’arbitrage dans       le monde arabe : une perspective internationale.       Cette conférence offrira aux participants l’opportunité de rencontrer des       experts internationaux qui analyseront les tendances récentes de       l’arbitrage commercial international, ce qui permettra une meilleure       compréhension des spécificités et pratiques de l’arbitrage dans cette       région du monde. Cette manifestation se déroulera les 17 et 18 mai 2007 à       Tunis.
 
 
Hommes d’affaires saoudiens bientôt en       Tunisie
        Une importante délégation d’hommes d’affaires saoudiens est attendue en       Tunisie les 22 et 23 Mai prochain. Cette mission est organisée à       l’occasion de la tenue, à Tunis, durant la même période , de la réunion du       Conseil d’affaires tuniso-saoudien, organisme chargé de promouvoir les       contacts de partenariat entre les opérateurs du secteur privé dans les       deux pays.              
Partenariat tuniso-indonésien dans       l’artisanat
        La Tunisie et l’Indonésie ont signé un mémorandum de compréhension pour       développer leur coopération au titre des foires commerciales, et       encourager les hommes d’affaires des deux pays à y participer. De même,       les deux parties ont décidé d’échanger les informations et les expériences       concernant le secteur de l’Artisanat.
 
  (Source : « Le Temps » (Quotidien –Tunis),       le 5 mai 2007)  
 Travail et globalisation :       
Comment préserver le consensus       social ?
 
 Par : Ridha KEFI              En ces temps de mondialisation, de libéralisation et de       trans-nationalisation, alors que le mot d’ordre est au renouveau de       l’autonomie individuelle et au retrait des tutelles, à commencer par       celles de l’Etat ou des syndicats, le concept de «consensus social»       alimente de nouveau la réflexion, comme le vecteur de toute stratégie de       développement économique et social.               «Cette dernière décennie, les pays de la région ont fourni de gros efforts       pour moderniser leur économie, et ce par des privatisations, des réformes       dans le secteur bancaire, un programme d’adaptation de structures ainsi       que la modernisation du secteur de la formation et de l’enseignement. Ceci       n’a pas été sans conséquences aussi bien sur les employeurs que sur les        employés», note Dr Hardy Ostry, représentant régional de la       Konrad-Adenauer-Stiftung, dans l’introduction à l’ouvrage collectif       co-édité récemment par son organisation et l’Arforghe, «Consensus social:       discours et pratiques», qui réunit les actes d’un colloque sur le même       thème organisé à Tunis, les 5 et 6 mai 2006, avec la participation de       responsables politiques et syndicaux, de chercheurs et d’experts de       Tunisie, d’Allemagne, de France, de Mauritanie, d’Algérie et du Maroc.              Flexibilité du travail et précarité de l’emploi               Les bouleversements, induits par le processus d’ouverture économique, le       développement des nouvelles technologies de l’information et l’apparition       de nouveaux facteurs de compétitivité et de nouvelles formes       d’organisation de l’entreprise, ont donné lieu à de nouvelles formes de       travail et «engendré un fractionnement des statuts du personnel de       l’entreprise: salariés, travailleurs intérimaires, sous-traitants,       travailleurs à temps partiels, consultants, etc.», explique M. Ridha Ben       Mosbah, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, de l’Energie       et des PME.              M. Ali Ben Romdhane, secrétaire général adjoint de l’UGTT évoque, de son       côté, les entreprises qui «ont recours de plus en plus à la main d’œuvre       de manière sélective et diversifiée: contrat de travail à durée limitée,       décentralisation des activités au bénéfice du sous-traitant, recours à des       agences de travail temporaire», autant de formules qui assurent une       certaine flexibilité du travail au profit des entreprises, mais privent       souvent les travailleurs de la sécurité du travail et de la protection       sociale.              «Ces changements exigent une adaptation aussi bien de l’entreprise que de       ses travailleurs avec de nouveaux compromis économiquement et socialement       acceptables», ajoute M. Mosbah. Dr Hardy Ostry plaide, à ce propos, pour «un       vrai partenariat social», dans le cadre de ce qu’il a appelé une «économie       sociale de marché», une conception chère au CDU (actuellement au pouvoir à       Bonn au sein d’une coalition formée avec le CSU et le SPD). «Ainsi,       explique-t-il, les employeurs et salariés peuvent discuter du règlement       des points sociaux importants voire trouver une solution aux conflits       d’intérêts qui se posent naturellement dans ces circonstances. D’où le       fondement du partenariat social que ceux qui sont directement concernés       soient les mieux placés pour trouver une solution à leurs problèmes».              D’où l’urgence du «dialogue social», condition du «consensus social», qui       doit constituer «le fondement d’une économie performante, dynamique et       moderne», selon les termes de M. Ben Mosbah. Ce dernier cite, à l’appui de       son analyse, un récent rapport de la Banque mondiale qui prouve, à partir       d’études de cas, que «l’existence d’un consensus social peut contribuer à       la réduction des inégalités de revenus, l’abaissement du chômage et de       l’inflation, l’accroissement de la productivité et l’adaptation plus       rapide aux chocs».              La même étude montre, en revanche, que la productivité, la compétitivité       et la croissance économique peuvent être considérablement affectées par       l’exacerbation de conflits sociaux. Des exemples cités montrent l’ampleur       des pertes que l’échec du dialogue social peut provoquer dans l’entreprise       voire dans la société. Ainsi, la grève de la Régie des transports de       Marseille (RTM), qui a affecté le trafic des bus et du métro pendant 46       jours, s’est traduite pour plusieurs entreprises par des dépôts de bilan,       des reports d’investissements voire des délocalisations de la production.       Un autre conflit social à la Société Nationale Corse-Méditerranée (SNCM) a       empêché 30 000 touristes en croisières de débarquer, affecté l’activité de       plusieurs entreprises de construction navale et coûté à l’entreprise de       transport maritime française  la bagatelle de 3 millions d’euros.              Vers un «Etat des solidarités»               M. Michael Hennrich, député allemand, cite, de son côté, un troisième       exemple: «la vague de protestations, parfois assez violentes, qu’avaient       suscité, en France, le projet de loi modifiant la protection contre les       licenciements abusifs pour les jeunes travailleurs», le fameux Contrat de       première embauche (CPE) et qui a montré «ce qui peut arriver lorsque les       travailleurs ne sont pas représentés de manière adéquate».                Pour garantir les intérêts des entreprises et des employés et préserver       ainsi la stabilité sociale, rien ne vaut donc une bonne communication       interne, l’échange d’information entre la direction et le personnel et       l’établissement de relations de confiance entre ces partenaires sociaux.              Quel est le rôle de l’Etat et quels sont ses devoirs dans cette nouvelle       approche ? Réponse de M. Hennrich : «Dans une économie de marché, le rôle       de l’Etat est de fixer le cadre qui détermine l’ordre économique, d’en       garantir le respect et de veiller à une concurrence équitable». En       d’autres termes: «L’Etat doit garantir l’égalité devant la loi, la       sécurité et – selon le principe de subsidiarité – la protection sociale       pour ceux qui en ont vraiment besoin».  Traduire: «Un Etat, dont le rôle       ne se limite pas à déterminer les règles du jeu, mais qui veut aussi       participer au jeu et en être l’arbitre, ne respecte plus la répartition       des tâches».              En Tunisie, qui est reconnue, parmi les pays en développement et/ou       émergents, comme un pays modèle en matière de dialogue et de consensus       sociaux, l’Etat poursuit une politique très volontariste, souvent       d’ailleurs interventionniste, en faveur d’une législation sociale       respectueuse des intérêts des partenaires sociaux. Dans sa recherche de       solutions négociées traduisant un équilibre entre les intérêts des       travailleurs et ceux de l’entreprise, il n’hésite pas à peser de tout son       poids pour arbitrer et infléchir les attitudes des différents partenaires.       Expliquant la démarche tunisienne en matière de dialogue social, M. Hatem       Kotrane, professeur à la Faculté des Sciences juridiques, politiques et       sociale de Tunis note que celle-ci «procède d’une vision méthodologique       différente en partant de l’idée qu’il n’existe pas de lien automatique       entre la croissance économique et la solution des problèmes sociaux et       qu’il est nécessaire, dès lors, de mettre en œuvre des politiques sociales       cohérentes et concertées, seules capables de redistribuer les fruits de la       croissance et de substituer ainsi, à la logique dominante de l’exclusion,       une logique de protection et de cohésion sociale».               Cet «Etat des solidarités», qui a succédé à l’Etat-providence, est donc       plus que jamais «engagé dans la vie économique et sociale». Son       désengagement n’étant pas encore à l’ordre du jour, il s’agit aujourd’hui       de mieux redéfinir les modalités de son intervention pour davantage de       solidarité et de démocratie. Il s’agit aussi de renforcer le rôle des       acteurs sociaux dans la définition du consensus social et de permettre       ainsi à la société de se prendre progressivement en charge. Les acteurs       sociaux doivent, de leur côté, renouveler leurs techniques et méthodes de       négociation, en tenant compte des nouvelles réalités du monde du travail.
 (Source : « Le Temps » (Quotidien –Tunis),       le 5 mai 2007)  
 
DU MAUVAIS COMPORTEMENT DES ARABES       DE GENEVE
 
             Genève est la ville helvétique la plus multiculturelle, internationale et       tolérante. Les étrangers installés dans la ville de Calvin dépassent même       la moitié de l’ensemble de la population. Avec un peu plus de 25.000       personnes, y inclus les sans- papiers, les Arabes représentent une       minorité par rapport aux Portugais, aux Espagnols, aux Turcs et aux       immigrés de l’ ancienne Yougoslavie ( Kosovars, Serbes,etc…). La       majorité des Arabes du canton de Genève proviennent du Maghreb mais le       reste des 22 pays où règnent la culture musulmane est aussi représenté.       Les Irakiens ont multiplié leur présence suite aux événements qui secouent       leur pays depuis l’invasion américaine et plusieurs Palestiniens       bénéficient de l’asile politique.               Au sein des organisations internationales, des représentations       diplomatiques, des consulats et de l’ONU de Genève, des centaines d’Arabes       y travaillent en tant que diplomates et simples employés. Durant plusieurs       années, des diplomates arabes se sont illustrés par des scandales       concernant les conditions moyenâgeuses dans lesquelles travaillent des       bonnes recrutées des pays arabes mais notamment asiatiques. Les mas médias       suisses ont longtemps relaté, et en première page, l’exploitation       inhumaine de ces femmes à tout faire, travaillant depuis 6 h du matin       jusqu’au delà de minuit pour un salaire de misère ne dépassant guère les       500 francs suisses ( le salaire minimum avoisine les 3500 francs ).       Souvent ces femmes de ménage sont tabassées par leurs employés,       spécifiquement du Golfe, et leur passeports leur sont confisqués. Des       syndicats de gauche les ont défendues depuis des années, le gouvernement       suisse est intervenu et le phénomène prend aujourd’hui beaucoup d’ampleur,       mais le mal est déjà largement fait, car, les Suisses sont confortés dans       leur idée que l’Arabe est un être rétrograde, phallocrate, dominateur et       arriéré.              A Genève, il ne se passe guère un jour sans que la presse ne narre les       méfaits d’Arabes qui agressent, volent, violent et sèment la violence au       sein de leur propres familles ou chez des citoyens paisibles. La palme       revient aux Algériens et aux Tunisiens, mais des Palestiniens et des       Irakiens se trouvent aussi souvent mêlés à ces agressions. Aujourd’hui       même, 5 mai 2007, la Tribune de Genève relate, page 9, deux meurtres et       deux blessures graves au couteau, commis par un Algérien de 40 ans : ” Un       Algérien de 40 ans a tué avec un couteau deux hommes dans un bar à       prostituées à Erstfeld ( canton d’Uri ) vendredi matin tôt, après une       dispute. Il a blessé deux autres hommes dont un grièvement. Les meurtres       ont eu lieu vers 03h 30 du matin dans la Taverne, un bar où les       prostituées offrent leurs services. Le tueur présumé, un requérant d’asile       algérien habitant Erstfeld, se serait précipité sans avertissement sur ses       victimes et aurait fait preuve d’une grande violence, a indiqué vendredi       la police uranaise devant les médias “.              Le jeudi 3 mai 2007, au centre de Genève, deux Marocain et un Palestinien       ont volé le porte- monnaie d’un touriste : ” La police a arrêté jeudi deux       Marocains et un Palestinien qui venaient de dérober en pleine rue le       porte-monnaie d’un touriste aux Pâquis en usant de la technique de vol à       l’astuce appelée ” vol à la Zizou “. Un gendarme en civil a assisté à la       scène et le trio a été interpelé ” (Tribune de Genève du 5 et 6 mai 2007,       page 23 ).       Le vendredi 20  avril 2007, ” deux hommes de 38 ans, originaires d’Algérie       et d’Irak, ont tenté de voler un client dans un café du Petit-Lancy (Banlieue       de Genève). Pendant que l’un faisait le guet, l’autre lui faisait les       poches. Leur manège a été repéré par un policier. D’où leur interpellation       ” (Tribune de Genève du23 avril 2007).       Le lundi 16 avril 2007, après avoir bu une grande quantité d’alcool, fumé       du hachich, un Tunisien de 20 ans s’est bagarré avec un de ses       compatriotes dans l’ appartement duquel il se trouvait et festoyait. En       quittant les lieux, il rencontre un vielle dame du même immeuble. ” Il l’a       sauvagement agressée dans les mêmes étages supérieurs. Née en 1925, donc       âgée de 82 ans, elle est grièvement blessée. Son état nécessite       l’intervention des pompiers qui hissent la grande échelle pour aller       chercher , avec un médecin, la malheureuse.. Trois autres personnes, dont       l’agresseur, sont acheminées à l’hôpital ” ( Tribune de Genève du 17 avril       2007 ).              Je pourrais vous aligner encore des centaines de ces exemples quotidiens       d’agressions commises par des Arabes habitant le canton de Genève. Il ne       s’ agit pas là seulement de faits divers graves, mais de comportement       émanant de gens qui trainent beaucoup de problèmes d’ordre psychique,       économique et existentiel. Les Arabes sont très mal vus en Occident       surtout après les événements de septembre 2001 et des actes terroristes       commis par les fous d’Al Qaida. Les agressions arabes touchant des       habitants et citoyens suisses ne font qu’exacerber le mépris, la méfiance       et le rejet que les Européens manifestent à l’égard des 320 millions de ce       que les Français appellent ” bougnouls “.       Les gouvernements arabes sont responsables de cette situation parce qu’ils       n’ont pu ni fournir de l’emploi à leur compatriotes pour demeurent chez       eux ni les encadrer à l’étranger là où ils ont immigré pour faciliter leur       intégration et leur inculquer le respect d’autrui.              Houcine Ghali, Genève
 
 Confluences Méditerranée     publie chez l’Harmattan son 61ème numéro :     (Printemps 2007)          
« La montée des périls »
 sous la direction de Robert Bistolfi 
         Revue trimestrielle crée en 1991 et publiée aux éditions L’Harmattan,     Confluences Méditerranée a pour vocation de traiter des grandes questions     politiques, culturelles et identitaires qui traversent les peuples et les     sociétés du bassin méditerranéen. Sans parti pris idéologique, chaque numéro     de la revue, consacré dans sa majeure partie à un problème d’actualité du     monde méditerranéen traité dans un dossier thématique, privilégie le débat     de fond entre acteurs, témoins et décideurs, aussi différents soient-ils.          Confluences Méditerranée annonce la     création de son nouveau site internet. Interactif, celui-ci aura pour     ambition de compléter la version papier de la revue. En attendant sa     prochaine mise en ligne, le site www.confluences-mediterranee.com est     régulièrement actualisé.          Des articles publiés depuis le premier numéro seront progressivement mis en     ligne dans leur version intégrale. Ils seront accessibles gratuitement.          Depuis une quinzaine d’années, le monde hésite dans un entre-deux     opaque : la fin de la bipolarité URSS-USA a laissé libre cours à     l’hyperpuissance étatsunienne, cependant que les géants de demain – la     Chine, l’Inde, le Brésil, l’Union européenne peut-être… – ne sont pas encore     en mesure d’imposer un nouveau partage des pouvoirs. L’angle de l’exercice     sera ici celui de la restauration, entre l’Union européenne et son étranger     proche, d’une relation de confiance que le suivisme à l’égard de la     politique américaine et l’incapacité d’affirmer un projet régional propre     ont fortement altérée.  
         Dans cet entre-deux libéré de la peur nucléaire, on aurait pu s’attendre à     ce que la politique retrouve tous ses droits. Sous la houlette de     Washington, des compromis politiques raisonnables auraient pu permettre,     semble-t-il, d’éteindre ou de réduire les principaux foyers de tension.     Paradoxalement, c’est au contraire à une renonciation apparente aux outils     de la politique que l’on a assisté : les deux analyses opposées de Francis     Fukuyama sur la fin de l’Histoire, et de Samuel Huntington sur le clash des     civilisations, avaient illustré en le théorisant ce retrait. D’un côté, le     marché devait unifier les comportements et le système démocratique     triomphant voir des citoyens sacrifier pacifiquement aux délices de la     société de consommation. Un glissement s’opérait déjà du politique au     culturel, mais il était soft (la réalité reprenant vite ses droits, Fukuyama     a ensuite dû corriger son optimisme initial).
         De l’autre côté, la dimension dramatique de l’histoire, loin d’être écartée,     était pleinement assumée : le mur de Berlin n’était pas tombé qu’Huntington     substituait l’affrontement des civilisations à la concurrence entre systèmes     sociaux et proclamait que les guerres à venir auraient un moteur culturel.     Le 11 septembre 2001 a semblé lui donner définitivement raison en désignant     l’adversaire premier: le terrorisme islamiste avec, derrière, l’alimentant,     un monde islamique perçu comme globalement fanatique.
         Ce glissement du terrain politique au champ culturel ne doit cependant pas     faire illusion : derrière le théâtre d’ombres de la croisade bushienne     contre le « fascisme vert », la bonne vieille realpolitik continue à opérer.     Dans la région qui nous occupe – la Méditerranée, le Proche et le     Moyen-Orient – les priorités de Washington demeurent les mêmes : sécuriser     l’approvisionnement pétrolier et mieux ancrer le contrôle militaire. Dans ce     schéma, perçu comme seul partenaire fiable dans la région, Israël reçoit un     appui sans faille. L’Union européenne, quant à elle, voit sa déjà hésitante     politique méditerranéenne concurrencée par le projet de « Grand Moyen-Orient».          Sommaire de l’ouvrage  Dossier    &nb     sp;                                                               Introduction : Rouvrir le champ du politique     Robert Bistolfi                                                  p.9               Jean-Paul Chagnollaud     Liban : la Résolution 1701 de l’ONU en sursis                                                                                                             p.21               Emilie Sueur     Les chiites du Liban : comment ils se perçoivent                                                                                                                      p.35            
     
    Entretien avec 
Amal Saad Ghorayeb     Hezbollah : résistance, idéologie et politique                                                                                                                           p.41                                                                                                                                                                  Entretien avec 
Ahmad Salamatian      L’Iran, centre de gravité de plusieurs conflits                                                                                                                           p.49               
Didier Billion et Zülâl Muslu      Une Turquie en recherche de repères                                                                                                                                          p.63          
Uri Avnery      Israël : vers quelle guerre     ?                                                                                                                                                           p.81          
Mohammed El Oifi      Discours médiatique saoudien et médias panarabes                                                                                                             p.87          
Burhan Ghalioun      L’arabisme par-delà nationalisme et arabisme                                                                                                                     p.101       
     Omar Mestiri et Siham Bensedrine   Partenariat UE-Tunisie : l’échec du modèle                                                                                                                             p.119  
 Christophe Chiclet      Les Balkans dans l’impasse                                                                                                                                                        p.133     
Pascal Boniface     Proche-Orient et élection présidentielle     2007                                                                                                                       p.141                          
                            Documents Oded Yinon      Israël : une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe                                                                                  p.149     
                                                                   Actuel Christophe Chiclet      Les infirmières bulgares dans les griffes de Khadafi                                                                                                            p.167               
Culture                      Littérature                      Giuseppe Norcia                 Le fils          p.173                           Notes de lecture      p.183               
Reprise          Judith Ezekiel     Magritte rencontre Maghreb : ceci n’est pas un voile. La Hijab     story                     p.189                            La Revue Confluences est publiée avec le concours     du Centre national du Livre (CNL)               
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