FTCR et ATF :       Communiqué sur les événements en Tunisie
       TAP: 12 éléments du groupe de criminels tués et 15 arrêtés par les forces       de l’ordre       
Reuters: La Tunisie dit avoir tué 12 personnes       depuis la fusillade du 23 décembre.
       Reuters: Tunisie – Des “criminels dangereux” tués par la police       
AP: Tunisie: 12 morts, 15 arrestations au terme de       la traque d’un “groupe de criminels”
       Libération: Fusillades à répétition dans la Tunisie tranquille de Ben Ali       
Le Monde: Seconde fusillade en dix jours aux abords       de Tunis
       Le Figaro: Mystère autour d’une opération anti-criminalité       
L’Express: Incertitudes sur une fusillade en Tunisie
       Miloud le connecté: Vive le telephone arabe       
Reuters:  Tunisia says 12 killed in a rare shoot out
       Reuters:  Tunisia forces kill gang members in shootout-agency (Adds denial       of 25 dead)       
AP: Manifestations pro-Saddam Hussein à Tunis
       Houcine Bardi: Et l’humiliation continue… !       
Taoufik Ben Brik: La corde du pendu
       Mizaanoun: C’était tout simplement un odieux assassinat Biblique, les       nouveaux romains ont-ils commis leur crime final?
   
  
          Communiqué FTCR et ATF sur les événements en Tunisie          COMMUNIQUE          
LA GRAVITE DE LA SITUATION EN         TUNISIE EXIGE PLUS DE TRANSPARENCE
 
         
                 Des événements graves ont et continuent à secouer la Tunisie depuis le         déclenchement de la première fusillade le 23 décembre 2006 à Hammam-lif,         une banlieue sud de Tunis faisant deux morts et deux blessés.                   Des accrochages meurtriers entre les forces de sécurité et des inconnus         armés (criminels ou jihadistes islamistes dangereux etc.) se sont         poursuivis dans différents lieux et à plusieurs reprises.                   Le bilan des accrochages est lourd. Plusieurs personnes sont mortes (12         morts selon un communiqué du 03.01.07 de l’agence officielle TAP).         L’identité des morts reste inconnue ; les pouvoirs publics récusent ce         chiffre et ne donne aucune information concordante.                   Ainsi, les forces de sécurité, épaulées par des unités de l’armée         nationale, à la recherche des assaillants, ont érigé des barrages dans         plusieurs endroits et axes routiers entraînant un contrôle systématique         des véhicules et la fouille des passagers.                   Un climat délétère s’est instauré, se caractérisant par un malaise         profond de la population, qui subit, malgré la gravité de la situation,         un mutisme total de la part des pouvoirs publics.                   La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives et         l’association des Tunisiens en France dénoncent :                   – L’opacité de l’information  et exigent la transparence                   – L’attitude méprisante du pouvoir envers les Tunisiennes et Tunisiens         et l’infantilisation du peuple tunisien                   – Rappellent que le peuple tunisien a le droit à la liberté de         l’information et d’expression                             FTCR et ATF                   Paris, le 04 janvier 2007 
  
  Des bourses         pour les étudiants, oui, mais lesquels ?
  
 Moi,         Belgacem M’saddak, originaire du Sud tunisien (Bechri-Kebili), réfugié         tunisien en France, affirme que mes filles Yasmine M’saddak, étudiante         en première année de l’institut des Beaux-Arts à Tunis, et Mariam         M’saddak, étudiante en première année à l’institut supérieur des         sciences et techniques des eaux à Gabès, ont déposé leur demande de         bourse pour l’année 2006-2007 et ne l’ont pas obtenue, car leur père est         un opposant. 
  
 Sachant         que les bourses sont offertes par l’UNESCO, les responsables tunisiens         considèrent que ces étudiants, enfants d’opposants, doivent subir les         conséquences des activités de leurs parents. Et ce qui est arrivé à mes         filles relève de la routine : il s’agit là d’une pratique courante.
          
         Question : où est passé l’argent qui aurait dû être attribué aux enfants         des opposants ?
          
          Belgacem M’saddak, le 4 janvier 2007
 
   
  
 
12         éléments du groupe de criminels tués et 15 arrêtés par les forces de         l’ordre
   
                 TUNIS, 03 jan 2007 (TAP) – Une source autorisée du ministère de         l’intérieur et du développement local annonce que la traque des éléments         du groupe criminel a pris fin cet après-midi.                   La traque a permis aux forces de l’ordre d’abattre douze éléments (12)         du groupe et d’arrêter les quinze (15) restants.                   Rappelons que la traque avait commencé à la suite de l’échange de coups         de feu survenu dans la nuit du 23 décembre dernier, entre les forces de         l’ordre et un groupe de dangereux criminels.                   (Source : le site de l’agence de presse         Tunisienne (TAP) officielle, le 3 janvier 2007)
 
 
  
La       Tunisie dit avoir tué 12 personnes depuis la fusillade du 23 décembre.
                 Reuters, le 4 janvier 2007 à 11h42         TUNIS, 4 janvier (Reuters) – Les forces de sécurité tunisiennes ont         abattu 12 “criminels” et en ont arrêté 15 autres à la suite d’un         accrochage survenu près de Tunis, a-t-on appris jeudi de source         gouvernementale.         “La traque des membres d’un groupe criminel a pris fin mercredi         après-midi, les forces de sécurité ayant abattu 12 membres d’un groupe         criminel et en ayant arrêté 15 autres”, a-t-on précisé jeudi.         Les autorités ont affirmé que l’accrochage de mercredi dans une banlieue         du sud de Tunis s’inscrivait dans le cadre de la traque d’une bande         criminelle qui avait affronté la police le 23 décembre.         Ce jour-là, deux membres de cette bande avaient péri et deux policiers         avaient été blessés, selon le bilan officiel. Les médias avaient lié ce         gang au trafic de drogue.         Les habitants ont fait état ces deux dernières semaines d’un net         renforcement des dispositifs de sécurité à proximité de la capitale         tunisienne.                   REUTERS  
 
 
 
Tunisie: 12 morts, 15         arrestations au terme de la traque d’un “groupe de criminels”
 
                 Associated Press, le 4 janvier 2007 à 00h24         TUNIS (AP) — La traque menée depuis dix jours par les forces de         sécurité tunisiennes contre un “groupe de dangereux criminels         recherchés” a pris fin mercredi dans l’après-midi, a-t-on appris dans la         soirée auprès du ministère de l’Intérieur.                  Le bilan définitif de l’opération qui a nécessité un déploiement         sécuritaire impressionnant, mettant à contribution des unités de         l’armée, s’est soldé par la mort de 12 membres de ce groupe et         l’arrestation de 15 autres, selon la même source.                  Lors du premier accrochage survenu le 23 décembre dernier dans la         localité d’Hammam-lif, une proche banlieue du sud de Tunis, deux         éléments du groupe avaient été abattus et deux autres arrêtés, tandis         que deux agents de sécurité étaient blessés, dont l’un grièvement         atteint.                  Mercredi, un nouvel échange de tirs nourris a opposé pendant toute la         journée les forces de l’ordre au reste du groupe en fuite.                  Selon des témoins oculaires contactés par l’Associated Press, cet         accrochage s’est déroulé dans la ville de Soliman, à moins de 40km de la         capitale. Les forces de l’ordre intervenues en grand nombre ont dû faire         usage d’armes lourdes pour déloger les fugitifs qui s’étaient réfugiés         dans une habitation inoccupée.                  Les autorités ne donnent aucune indication sur la nature des         “criminels”. La presse locale avance deux versions différentes: des         “trafiquants de drogue liés à un réseau international” pour les journaux         “Achourouk” et “Le Quotidien”, des “terroristes” apparentés à des         salafistes, selon le journal “Assarih”.                  Associated Press  
 
Tunisie – Des “criminels         dangereux” tués par la police
 
                 Reuters, le 3 janvier 2007 à 21h01         TUNIS, 3 janvier (Reuters) – Les forces de sécurité tunisiennes ont         abattu plusieurs membres d’une bande criminelle dans le cadre d’une         opération contre un gang impliqué dans un accrochage avec la police le         23 décembre dernier, rapporte mercredi l’agence TAP, qui cite une         “source officielle au ministère de l’Intérieur”.                  On ignore le nombre exact de tués. Mais les autorités tunisiennes ont         démenti mercredi des informations selon lesquelles les forces de         sécurité auraient abattu 25 personnes dans les environs de Tunis.                  De source proche des services de sécurité, on avait déclaré un peu plus         tôt que 25 “criminels dangereux” avaient péri au cours d’une fusillade à         Slimane, à 30 km au sud de Tunis.                  Deux policiers avaient été blessés et deux “criminels” tués dans         l’incident du 23 décembre, selon les chiffres annoncés alors. La presse         avait affirmé que le gang en question était impliqué dans un trafic de         drogue.                  “Les forces de sécurité ont poursuivi, mercredi matin, dans la banlieue         sud de Tunis, la traque des éléments restants de ce groupe, ce qui a         entraîné un échange de coups de feu”, rapporte TAP. “Au cours de la         fusillade, les éléments de ce groupe ont été abattus.”                  Des habitants affirment que la sécurité a été renforcée à Tunis à la         suite des accrochages du 23 décembre.                  REUTERS  
 
Tunisia forces kill gang members         in shootout-agency (Adds denial of 25 dead)
 
                 Reuters, le 3 janvier 2007 à 19h32         TUNIS, Jan 3 (Reuters) – Tunisian security forces shot dead members of a         criminal gang on Wednesday, authorities said, describing a rare serious         breach of security in the north African country.                  An interior ministry source cited by the official TAP news agency did         not say how many people were killed but said it resulted from a hunt for         a gang of “dangerous criminals” who clashed with police in Tunis on Dec.         23.                  A government source denied a Reuters report, attributed to a security         source, that 25 people had been killed in the incident in the southern         outskirts of Tunis.                  In last month’s clash, two gang members were killed and two policemen         wounded, the authorities said at the time. Newspapers at the time         reported that the gang was trafficking in drugs.                  “The security forces on Wednesday tracked down the remaining elements of         the group which led to an exchange of fire. In the course of this clash         the elements of the group were killed,” the statement said.                  Residents said security had been sharply stepped up in Tunis and other         towns in the days following the Dec. 23 clash, with police increasing         the number of checkpoints and searching vehicles with unusual rigour.                  REUTERS 
 Fusillades à répétition dans la Tunisie         tranquille de Ben Ali         
Depuis le 23 décembre, des         échanges de tirs auraient fait plusieurs morts.
   
 Par GARÇON José                  Que se passe-t-il depuis une dizaine de jours en Tunisie ? Dans ce pays         étroitement quadrillé par la police et qui se flatte d’être le plus         «tranquille» de la région, les fusillades ne sont pas monnaie courante,         c’est le moins qu’on puisse dire.                   Un échange de tirs très intense a pourtant eu lieu hier entre 4 et 7         heures du matin à Slimane, une petite ville de 15 000 à 20 000 habitants         située dans une zone agricole prospère à une trentaine de kilomètres de         Tunis. Dans un premier temps, une source proche du ministère tunisien de         l’Intérieur, citée par l’agence Reuters, affirmait que les forces de         l’ordre avaient abattu à cette occasion 25 «criminels dangereux».                   Un chiffre démenti peu après par une «source gouvernementale» qui s’est         toutefois gardée de préciser le nombre de victimes de la fusillade de         Slimane.                   Peu avant, la très officielle agence Tap avait rapporté que les forces         de sécurité avaient retrouvé et liquidé les derniers membres d’une         «bande criminelle» qui avait affronté la police le 23 décembre à Tunis.         Deux «criminels»  dont la nature, politique ou délinquante, n’a jamais         été précisée  avaient été tués et deux policiers blessés dans ce         premier incident. D’autres coups de feu ont par ailleurs été entendus le         matin du 31 décembre à Bab Sadoun, près du tribunal de Tunis.                  On n’en savait guère plus hier soir sur la fusillade de Slimane. Mais         des sources proches du pouvoir admettent en privé, que le premier         affrontement, impliquait bien des islamistes tunisiens, ainsi que des         Algériens et des Mauritaniens, apparemment venus d’Algérie (plusieurs         centaines de jihadistes tunisiens sont passés dans ce pays depuis         l’invasion américaine en Irak). Lourdement armé, ce groupe salafiste         aurait été découvert et pourchassé par les forces de l’ordre tunisiennes         le 23 décembre. Au cours des derniers jours, l’encerclement de la         montagne proche de Grombalia, à 30 km de Tunis, viserait à retrouver ses         deux chefs en fuite.                  Les affrontements d’hier ont-ils abouti à l’élimination de ce groupe ?         Pour plusieurs opposants en tout cas, cette évolution des choses ne         constitue pas une réelle surprise. «Dans une société où le contrôle         policier est tel qu’il faudra bientôt une paille pour respirer, la         persécution des islamistes depuis vingt ans et la campagne actuelle         contre le hidjab (voile) ont généré une véritable haine», estime l’un         d’entre eux. Une chose est sûre : dans ce pays où Zine Ben Ali et son         entourage ont tout verrouillé et ont institutionnalisé passe-droits et         corruption, le ras le bol commence à s’exprimer un peu partout.                   Signe des temps ? Fin décembre, la voiture d’un frère du président était         brûlée à Souss. On y a retrouvé un petit mot : «Cette fois c’est la         voiture, la prochaine fois, ce sera toi.»                   
(Source : « Libération” (France), le 4         janvier 2007)         Lien :        
        http://www.liberation.fr/actualite/monde/2…FR.php?rss=true 
 
  
Seconde fusillade en dix jours           aux abords de Tunis
 
 Florence Beaugé                                            Dix jours après une première fusillade qui avait opposé les forces de           sécurité tunisiennes à un groupe d’individus qualifiés de “dangereux           criminels recherchés”, un nouvel échange de tirs s’est produit,           mercredi 3 janvier, dans la localité de Solimane, près de Nabeul, à           une quarantaine de kilomètres au sud de Tunis. Plusieurs personnes ont           été tuées lors de cet accrochage qui “fait suite”, admet l’agence           officielle Tap, à celui du 23 décembre, à l’issue duquel on avait           relevé deux morts (parmi le groupe armé) et deux blessés (parmi les           policiers).                       Sur cette seconde fusillade, les autorités tunisiennes se montrent peu           prolixes. Elles indiquent qu’il y a eu “des morts” au sein du groupe           traqué. Pas d’indication sur la nature de ces “criminels” (droit           commun ou islamistes). Mercredi soir, l’agence Reuters avançait le           nombre de 25 “criminels” abattus. Information démentie par le           gouvernement.                       Quoi qu’il en soit, le dispositif exceptionnel mis en place par           l’armée et la garde nationale il y a dix jours a encore été renforcé.           Des barrages de police ont été dressés aux entrées des grandes villes.           Les véhicules sont contrôlés et les passagers fouillés. Selon           l’opposition tunisienne, plusieurs commissariats de police et casernes           de gendarmerie auraient été la cible d’attaques, ces derniers jours,           dans la région de Kairouan, l’objectif des assaillants étant de           récupérer des armes.                       Si les journaux tunisiens ont présenté l’incident du 23 décembre comme           une affaire de drogue ou de trafic d’armes, l’un d’eux, le quotidien           privé Assabah, a évoqué l’hypothèse terroriste. Cette version est           également soutenue par des membres de l’opposition, selon lesquels des           islamistes algériens auraient rejoint leurs “frères” tunisiens, et           vice-versa.                       Récemment, l’Algérie a annoncé l’arrestation, sur son territoire, de           ressortissants tunisiens soupçonnés d’être liés au dernier groupe armé           actif en Algérie, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat           (GSPC).                       (Source : Article paru dans l’édition du           journal « Le Monde » (France) du 5 janvier 2007)
 
Mystère autour d’une opération           anti-criminalité
 
 lefigaro.fr (avec AFP et AP).                       Douze personnes décrites comme de «dangereux criminels» ont été           abattues par les forces de sécurité et quinze arrêtées, à la suite           d’un accrochage au sud de Tunis. Aucune information n’a été divulguée           sur la nature des faits reprochés à ce groupe traqué depuis plusieurs           jours.                       Garde nationale, armée et forces de sécurité : ces derniers jours, la           Tunisie a été le théâtre d’un impressionnant dispositif, dans le cadre           d’une mystérieuse traque lancée contre un «groupe de dangereux           criminels recherchés». Mercredi, des échanges de tirs nourris à l’arme           lourde ont opposé ces forces de l’ordre à une partie du groupe en           fuite, près de la localité de Soliman, une petite ville de 15.000 à           20.000 habitants, à 45 km au sud de Tunis. Bilan définitif : douze           morts et quinze arrestations, selon le ministère tunisien de           l’Intérieur.                        Spéculations autour de leur identité                       Malgré son ampleur, très peu d’informations ont été dévoilées sur la           nature réelle de l’opération. Elle fait suite aux des échanges de           coups de feu survenus dans la nuit du 23 décembre dernier entre les           forces de l’ordre et ce groupe de «dangereux criminels». Deux           policiers avaient alors été blessés et deux «criminels» arrêtés, selon           l’agence de presse officielle.                        Les autorités restent muettes sur la nature des crimes et l’identité           des personnes poursuivies ou arrêtées. La presse locale avance deux           versions différentes: des «trafiquants de drogue liés à un réseau           international» pour les journaux «Achourouk» et «Le Quotidien».                        Des «terroristes» apparentés à des salafistes, selon le journal           «Assarih». Le quotidien panarabe «al-Hayat» va plus loin et affirme           que ces hommes armés se seraient infiltrés dans le pays à partir de           l’Algérie.                        Dans la nuit du 28 au 29 décembre, deux Tunisiens «appartenant à un           réseau terroriste international» avaient été arrêtés par une           patrouille militaire, près d’Alger.                       (Source : lefigaro.fr , le 04 janvier           2007 à 18h31)
 
Incertitudes sur une fusillade           en Tunisie
  
                     Une fusillade aurait, selon les services de sécurité tunisiens, causé           la mort de 25 “dangereux criminels” à 30 km de Tunis. Une version           aussitôt démentie par le gouvernement                       Les autorités tunisiennes ont démenti mercredi des informations selon           lesquelles les forces de sécurité ont tué 25 membres d’une bande de           criminels dans les environs de Tunis.                       “Il s’agit d’un chiffre absolument faux”, a-t-on dit à Reuters de           source gouvernementale, sans préciser combien de personnes, selon           elle, avaient trouvé la mort dans les incidents.                       Bandits ou terroristes?                       De source proche des services de sécurité, on avait déclaré un peu           plus tôt que 25 “criminels dangereux” avaient péri au cours d’une           fusillade à Slimane, à 30 km au sud de Tunis.                       L’agence de presse officielle TAP avait rapporté, de même source, que           les forces de sécurité avaient retrouvé et liquidé les derniers           membres de cette bande criminelle qui avait affronté la police le 23           décembre à Tunis. Deux policiers avaient été blessés et deux           “criminels” tués dans ce premier incident.                       On ignore encore si les adversaires des policiers étaient des           criminels de droit commun ou agissaient pour des mobiles politiques ou           religieux.                       LEXPRESS.fr avec Reuters                       (Source : le site du magazine français «           L’Express », le 4 janvier 2007)           Lien: http://www.lexpress.fr
 Miloud le connecté                       Les tunisiens, comme leurs compatriotes de l’étranger, sont excédés           par la manière cavalière  avec laquelle les autorités ont pris           l’habitude de traiter les informations qui concernent leur pays.                       Encore une fois , les zélotes d’un pouvoir moyenâgeux se surpassent           pour afficher le mépris qu’ils portent aux citoyens et à la notion de           citoyenneté.                       Ainsi, c’est par les chaînes satellitaires  que les tunisiens de           Tunisie et d’ailleurs ont appris qu’un échange nourri de coups de feu           a eu lieu dans la nuit du 23 au 24 décembre entre «la police et une           bande criminels dangereux recherchés dont deux furent tués et deux           blessés».                       Mais les tunisiens, devenus maîtres dans l’interprétation des           communiqués laconiques et méprisants, comprirent très vite que le           déploiement des forces policières et militaires dès le lendemain ne           l’était pas pour traquer une bande de criminels fussent-ils importés           de chez nos voisins siciliens.                       Et le téléphone arabe prit le relais où des chalands rencontrés autour           des mandarines tunisiennes sur le marché de Belleville parlaient d’un           coup d’état et de quatre généraux morts, etc.,,,,,                       Et c’est toujours par le canal de ces chaînes étrangères que nous           apprîmes le déroulement d’une deuxième bataille faisant pour celle-ci           :12,15 ou 25 morts parmi les fuyards de la première escarmouche ? Ah           bon , mais ils étaient combien alors ?!!!                       Et les coups de feu entendus à Bab Saadoun , et à Bab Benat, c’était           vrai aussi ????                       Bref, en une semaine, on a dénombré plus de morts qu’à Gaza en un           mois, et nos communiqués officiels affichent toujours la même langue           de bois et le même mépris.                       Mépris que les tunisiens  leur rendent depuis toujours, il faut           reconnaître, puisqu’ils n’ont jamais accordé une once de crédit à           aucun des organes d’information.                       Je dis une boutade ,c’est en effet sans le sourire que les tunisiens           affirment aujourd’hui unanimement que la seule information crédible           dans l’ensemble des quotidiens nationaux est…la page nécrologique!!                       Pour toute autre information sur leur pays , y compris la météo ,les           tunisiens ont pris l’habitude d’aller voir ailleurs .                         Et tant que le pouvoir persiste dans ce fonctionnement répressif           moyenâgeux, les tunisiens  continueront à faire confiance au seul           organe de presse moyenâgeux mais fiable :le téléphone arabe !            
 
         
 
Tunisia says 12 killed in a rare         shoot out
 
                 04 Jan 2007 09:26:42 GMT                  TUNIS, Jan 4 (Reuters) – Security forces shot dead 12 criminals and         arrested 15 near Tunis after a rare gunbattle in the usually peaceful         North African country, a government source said on Thursday.          “The tracking of members of a criminal group ended on Wednesday         afternoon with security forces killing 12 members of a criminal group         and arrested 15 others,” the source said.          The authorities have said Wednesday’s clash in a southern Tunis suburb,         a rare serious breach of security in the country of 10 million, resulted         from a hunt for a gang of criminals who clashed with police in Tunis on         Dec. 23.          In last month’s incident, two gang members were killed and two policemen         wounded, the authorities said at the time. Newspapers at the time         reported that the gang was trafficking in drugs.          The government deployed hundreds of paramilitary police and to guard         crossroads and search orange groves outside Tunis over the past 13 days,         residents said.  
 
Gang members gunned down in         Tunisia
 
  
  
                 January 04 2007 at 12:41AM                   Tunis – Tunisian security forces shot dead members of a criminal gang on         Wednesday, authorities said, describing a rare serious breach of         security in the North African country.         An interior ministry source cited by the official TAP news agency did         not say how many people were killed but said it resulted from a hunt for         a gang of “dangerous criminals” who clashed with police in Tunis on         December 23.         A government source denied a Reuters report, attributed to a security         source, that 25 people had been killed in the incident in the southern         outskirts of Tunis.         In last month’s clash, two gang members were killed and two policemen         wounded, the authorities said at the time. Newspapers at the time         reported that the gang was trafficking in drugs.                  (Source: l’agence Reuters, le 4 janvier         2007)
  
 
Manifestations pro-Saddam Hussein         à Tunis
 
                 Associated Press, le 3 janvier 2007 à 22h21         TUNIS (AP) — Plusieurs manifestations hostiles à l’exécution de         l’ancien président irakien Saddam Hussein ont eu lieu mardi et mercredi         à Tunis, à l’initiative de syndicats, du barreau et de partis         d’opposition.                  Mercredi, le conseil de l’ordre des avocats tunisiens a dénoncé “un         procès inique” entaché de “violations flagrantes des conventions         internationales”.                  Selon l’un des avocats de Saddam Hussein, Me Ahmed Seddik, “les règles         juridiques les plus élémentaires n’ont pas été respectées” dans le         procès du président déchu.                  Déplorant les conditions et les pressions exercées, selon lui, sur mles         avocats de la défense, il a qualifié le tribunal qui a jugé l’ancien         Raïs comme étant “dénué de toute légitimité”, en se référant au         témoignage de l’organisation américaine des droits de l’Homme, Human         Rights Watch.                  Il a, par ailleurs, fait état de “traces d’agressions” relevées sur le         visage de l’ex-président après sa pendaison.                  Mercredi soir, un rassemblement a eu lieu au siège du Parti démocratique         progressiste (PDP), une formation de l’opposition légale.                  La veille, plusieurs centaines de personnes avaient manifesté devant le         siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour protester         contre l’exécution de l’ancien président irakien.                  Brandissant de portraits de Saddam Hussein, les manifestants scandaient         des slogans anti-américains.                  Dans un communiqué, la centrale syndicale prédit que cet “assassinat         politique ne fera qu’exacerber la violence” en Irak.                  Associated Press 
         
 
ET L’HUMILIATION CONTINUE… !
 
                                L ’exécution sommaire de Saddam Hussein le jour de l’Aïd saint des           musulmans est le message on ne peut plus haineux et méprisant que les           américains et leurs alliés shiites d’Irak ont voulu adresser aux           sunnites et à tous les arabes. Ainsi donc les américains présentent           leurs vœux à leurs « souffre-douleur » et administrent la preuve de           leur « démocratie » promise aux peuples d’Orient…                      La part irréductible d’humanitude inhérente à toute personne se trouve           de la sorte sacrifiée sur l’autel de la vindicte la plus bestiale et           la plus sordide…                      Inutile de rappeler que le soi-disant tribunal d’exception érigé pour           juger les crimes monstrueux commis par le dictateur déchu n’est qu’une           caricature de juridiction téléguidée par l’occupant yankee assoiffé de           vengeance (de qui ? de quoi ? pour quoi ?) ; que les plus élémentaires           conditions du procès équitable ont brillé par leur totale absence dans           cette mascarade judiciaire ; que certains avocats de l’accusé ont été           lâchement assassinés ; que le seul et unique chef d’accusation retenu           (parmi tant d’autres) par le soi-disant tribunal l’a été sur une base           exclusivement clanique (le clan Chalabi : l’affaire des 148 shiites           exécutés en juillet 1982 suite à leur attentat manqué contre le convoi           du Président)…                      Quid alors de la réconciliation entre irakiens ? de la concorde           nationale ? de la démocratie ? de la reconstruction de l’Irak ? de la           paix dans la région ? autant de questions ignorées sciemment par           l’occupant américain et ses valets locaux embourbés dans une logique           passéiste de règlement de compte. Ils encourent le risque           quasi-certain d’en payer le prix très cher dans les mois et années à           venir…                      L’obscénité de cette mise en scène vindicative nous choque et nous           interpelle très violemment. Elle suscite en nous des sentiments de           dégoût et d’écoeurement mélangés à de la compassion vis-à-vis de           l’homme Saddam. Ne pouvait-on nous épargner d’éprouver ce sentiment           irrépressible de pitié et de miséricorde (qu’on ne soupçonnait guère           avoir) à l’égard d’un homme sanguinaire qui méritait, sans le moindre           doute, d’être jugé (au plein sens du mot) pour les crimes abominables           qu’il a commis ? le Mal peut-il être réparé par l’injustice ? Une           justice digne du nom qu’elle incarne ; c’est-à-dire instituée et           souveraine, respectueuse des conditions du procès équitable, des           droits de la défense, et qui juge selon un Droit juste et une           procédure contradictoire, se devait —notamment dans les conditions           tragiques de l’Irak actuel— d’être tournée vers l’avenir. Autrement           dit, elle devait se défaire préalablement à tout, de l’esprit de           vengeance, voire même s’efforcer d’avoir une inspiration plus ou moins           clémente pour tenter de réconcilier les irakiens entre eux et           favoriser ainsi l’arrêt de la sanglante guerre de religion (shiites /           sunnites) qui risque, désormais, d’enflammer toute la région…                      A travers l’assassinat politique du citoyen Saddam, les américains et           leurs alliés shiites d’Irak tentent pitoyablement de compenser leur           échec cuisant à mater la résistance (3000 soldats américains ont déjà           trouvé la mort en terre d’Irak à ce jour), en lynchant celui qui           devint, paradoxalement et de par leur fait, le symbole du patriotisme           irakien et le leader post mortem attitré du panarabisme et de           l’anticolonialisme  !            C’est une logique guerrière meurtrière et « jusqu’auboutiste » qui           s’imagine vainement pouvoir briser l’aspiration légitime à la           liberté/indépendance en recourant toujours davantage aux armes, à           l’assassinat et l’humiliation de tous ceux, parmi les irakiens, qui           opposent une résistance farouche à l’occupation, à l’émiettement           ethnique de leur territoire national et à l’attelage définitif de           l’Irak au Char américain…                      Le message est clair. Il est d’une absurdité affligeante. Car ce n’est           pas le dictateur sanguinaire qui fût « jugé » et exécuté de manière           expéditive samedi 30 décembre 2006, mais l’opposant à l’envahisseur,           le résistant à l’occupant, qui refuse de courber l’échine devant           l’arrogante hyper puissance américaine et les fidèles exécutants           locaux de son entreprise de « destruction massive ». N’a-t-on pas           détruit méthodiquement un pays dont les indicateurs économiques,           scientifiques, culturels, en un mot civilisationnels, étaient des plus           élevés dans la région  ? N’a-t-on pas pillé les richesses historiques           et le patrimoine archéologiques de ce pays réduit à néant ? N’a-t-on           pas fait exploser l’unité nationale de cet état, quoi qu’on puisse           dire, moderne et substitué à l’ordre (certes draconien) qui le           caractérisait, le désordre colonialiste, l’anarchie, les divisions           ethniques et la guerre de religion… comme si les arabes ne pouvaient           prétendre à un destin autre que celui de tomber de charybde en scylla           !                      Il ne s’agit pas pour nous de nous élever seulement contre la peine de           mort (pour l’inviolabilité absolue de la vie humaine), mais de           dénoncer l’ersatz de justice clanique qui s’en trouve à l’origine…           dans un contexte, qui plus est, d’occupation militaire doublée d’une           guerre civile confessionnelle. La justice est un des principaux           attributs de la souveraineté. Lorsque cette dernière fait défaut,           point de justice. Quand elle se trouve instrumentalisée avec autant           d’ignominies pour assouvir l’hideuse vengeance des commettants comme           de leurs préposés, elle sème à tout vent la discorde déjà à l’oeuvre           et enracine plus que jamais la haine au plus profond de l’âme la plus           humaine qui puisse être.                       Nous avons désormais avec cette mise en scène d’une indécence inouïe,           cette machinerie judiciaire infâme, la preuve irréfutable de la           représentation américaine de ce que doit être l’avenir arabe. Un           avenir fait de guerre, de divisions, de haine interreligieuse ou/et           interethnique… Bref, un non-avenir certain. Ce à quoi le poète           tunisien A’Châbbi rétorque d’outre tombe :        
 « Quand le peuple décide un jour de           choisir la Vie ;            « Le destin n’a d’autre choix que de répondre par oui » !                      Houcine BARDI 03/01/2007
 
        ‘
Une tribune de Taoufik Ben Brik         
L’EXECUTION DE         SADDAM HUSSEIN
 
 
 Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik nous a fait parvenir le         texte ci-dessous, consacré à l’exécution de Saddam Hussein, et que nous         publions volontiers sous forme de Tribune. Ce texte, bien entendu,         n’engage pas le perm@nent nouvelobs.com                   La corde du pendu           “Id El Idha. La fête du sacrifice. L’Aïd El Kebir. La FETE. 30 décembre         2006. Il est 6 heures, le matin. Saddam Hussein est pendu. Tous les         instruments se turent soudain. Mon fils Ali, 10 ans, qui n’a pas un cœur         de pierre, mais qui n’est pas poltron, heureusement, me toise : “Ils         m’ont fait du mal. N’égorge pas l’antenais. Le méchoui…”. Il sanglote :         “Est-ce que je vais mourir comme lui.” Je le console et je me console.         C’est chez Nâzim Hikmat que je déniche de quoi l’apaiser : ”                   L’ennemi est barbare, fourbe et sans pitié. Ceux qui viennent dans leurs         chars adorent la mort. Pour eux, l’homme naît pêcheur. Ils tuent la         raison en l’homme, et ils ont brûlé les livres…Leurs fronts sont de         pierre. Dans leur souffle, l’odeur de l’eau qui dort, de l’herbe         pourrie, de la charogne (…) Mort aux hommes qui apportent la mort.”                   Dans un millénaire on parlera encore de cette fête pendue. On ne sait         jamais ce que le passé nous réserve, mais l’avenir n’en reviendra pas.         Et dans cet Aïd, cette pendaison fera date. CRUELLE. Nous en sortons         exténués, inhibés, esquintés, la queue entre les jambes… David Rousset         l’avait prévu : “Les gens ordinaires ne savent pas que tout est         possible”. Nous voulons demander pourquoi. Nous voulons comprendre ce         “rien à comprendre”. Comment comprendre ? Comment faire comprendre ? Il         n’y pas de questions à poser. C’est l’époque. On le sait, l’horreur         n’apprend rien. Mais pire encore, je tombe sur cette phrase terrible :         “On peut se demander si toute pédagogie de l’horreur ne semble pas         pousser à en reproduire la jouissance”. Il se pourrait bien que l’une         des formes du mal soit de s’adresser à un noyau très enfoui, très         profondément enfoui en nous, où les frontières n’existent plus. Un noyau         infracassable de jouissance. La leçon de cette pendaison bestiale est         qu’il n’y a pas que la cruauté d’un anthropophage sans conscience. Il y         a aussi celui, plus pervers, plus mondain, plus refoulé, plus         inconscient, d’hommes dont j’apprécie le souci qu’ils apportent à         choisir leurs cravates. John Donne dans ses “Dévotions” nous apostrophe         : “Quel besoin ai-je d’examiner une tête de mort sur une bague – alors         que j’en vois une en regardant mon visage ?” William Blake dans une         image Divine l’avoue : “La Cruauté possède un Cœur Humain”. Et Guillaume         Apollinaire le déclame :                   Il faut que je reçoive ô mon Lou la mesure                   Exacte de ton doigt                   Car je veux te sculpter une bague très pure                   Dans un métal d’effroi                   II y a des jours où l’on est sûr que le pire n’est pas sûr. Il         y a des jours qui frémiraient de se lever. Comment se boucher les         oreilles et le nez quand on séjourne encore sur cette planète. Comment         fermer les yeux encore. L’horreur n’est pas seulement la volupté         qu’éprouvent les hommes à détruire passionnément, c’est aussi le         consentement, le choix de l’impuissance, le pire, qui devient possible         puisqu’on s’y est résigné.                   Quentin Tarantino, le réalisateur de Reservoir Dogs plaide: “Quand on         met de la violence dans un film, il y a des tas de gens qui ne vont pas         aimer ça. C’est comme une montagne qu’ils ne peuvent escalader. Et ce ne         sont pas des cons pour autant. Ils n’aiment pas ça, c’est tout. Et, ils         ne sont pas obligés d’aimer ça. Il y a d’autres choses qu’ils peuvent         aller voir. Mais pour ceux qui aiment la montagne, alors là je fais de         vrais sommets”.         Je suis montagnard. Je ne suis pas alpiniste. Les sommets du froid et de         l’effroi me glacent. Brrr…”                   Taoufik Ben Brik                   (Source : le site nouvelobs.com, le jeudi 4 janvier 2007)  
 
C’était tout simplement un odieux         assassinat Biblique, les nouveaux romains ont-ils commis leur crime         final?
 
 Mizaanoun                  C’était tout simplement un odieux assassinat biblique.                   Ma réaction est celle de toutes les consciences vives dans le monde         arabe et musulman qui ne peut être autrement que de révolte et de         répugnance. C’est le moins qu’on puisse faire et écrire sur le crime         monstrueux et probablement unique dans l’histoire du monde, si on         excepte les crimes bibliques et particulièrement celui des Romains qui         avait livré le propre Christ aux chiens enragés, aussi assoiffés de sang         et de vengeance que ces bourreaux cagoulés qui dansaient autour d’un         homme sans la moindre défense et qui venait de leur être livré par les         romains de notre époque, les usaméricains. Il est très difficile de         faire porter un tel crime sur le seul Bush.                            Tout le monde savait pertinemment que depuis que les américains avaient         envahi cette terre arabe, leur but suprême était le « Christ », même si         cette fois-ci le Christ s’appelle Saddam Hussein. Une fois Saddam         Hussein éliminé, il n’y aura plus d’obstacle, toute la région, son         peuple, ses richesses, son histoire, tout sera aux pieds, aux sales         pieds et entre les mains pleines de sang des usaméricains.                   Pour le trouver et l’arrêter, ils ont tout détruit. Ils ont disloqué la         société. Le travail sur le terrain est l’œuvre de ces mêmes tueurs que         la « légalité internationale » appelle les forces armées usaméricaines         ou les « forces de la coalition internationale » entérinées par la suite         par une autre « Institution internationale » dite l’ONU, en tant que         forces d’occupation, purement et simplement. Comme si l’occupation de         tout un pays ainsi béni par l’ONU devenait une bénéfique présence         touristique !                  Et comme par hasard cet homme se trouvait encore une fois à l’opposé des         intérêts des mêmes qui se sont occupés de régler le compte au Christ. De         toute manière avant Georges Walker Bush, toute l’histoire de         l’Administration américaine n’avait jamais été autrement que jalonnée de         dévastations d’innombrables régions du monde, de massacres de peuples         partout, en longueur et en largeur de la planète et de crimes les plus         odieux, les plus barbares, les plus inhumains, les plus atroces.                   En tout état de cause Georges W Bush n’est pas le produit de son âge ou         de son époque, il est le point exact auquel est arrivée la barbarie de         la nouvelle Rome depuis le débarquement sur cette terre par les premiers         criminels anglais il y a de ça quelques cinq siècles. Aucune         administration américaine n’est exempte de telles atrocités, aucune n’a         jamais reconnu ses crimes et encore moins n’a jamais payé le prix. Dans         un aucun manuel de l’histoire, ni dans la conscience collective de la         société usaméricaine, il n’y a trace de ses horribles et répétitifs         crimes contre l’humanité. Si jamais il va y avoir un nouveau Bush         arrive, l’humanité doit s’attendre au pire.                   Les grands frères des usaméricains, de ce côté est de l’Atlantique, non         plus semblent ne rien avoir sur leur conscience et continuent à leur         prêter main forte, non seulement par leur silence complice, mais aussi         par tous les moyens imaginables et surtout les moyens financiers. Avec         tant de militaires dispersés pratiquement sur toute la planète, ces         bâtiments de guerre qui sillonnent toutes les mers, toutes ces flottes         d’avions militaires et tous ces porte-avions, les experts prétendent que         toutes ces dépenses militaires ne représentent à peine que le 4% du PIB         américain.                   Tout le monde sait que les forces usaméricaines représentent         pratiquement les 80% de toutes les armées du monde. Un seul de leur         simple militaire, ou plus exactement tueur, actuellement en Irak revient         au plus bas à plus de 500 dollars par jour. À multiplier cette somme par         plus de 160.000, ça fait 80.000.000 millions de dollars par jour, et ce,         sans compter les frais des généraux et des hauts officiers et toutes les         armes et munitions, bref des quantités considérables qui sont d’ailleurs         mis en relief jour par jour, heure par heure et minute par minute, sur         plusieurs sites d’internet. Le déficit américain n’est plus un secret         pour personne. Ils leur faut coûte que coûte quotidiennement un emprunt         de plus de 3.000.000.000 $ afin d’éviter l’effondrement total de         l’économie usaméricaine et delà toute le système financier mondial.                   En réalité la monnaie usaméricaine avait depuis longtemps cessé de         valoir ce qu’on veuille imposer au monde. Comme l’écrivait le «         Financial Times » de Londres déjà depuis plusieurs années le dollar est         un chèque sans provision. Mais qui ose réclamer ? – Et à quelle instance         ? – La Banque Mondiale qui scrute toutes les économies du monde ne le         fait pas pour ce qui est de l’économie usaméricaine, Et comme le dit         Eduardo Galeano on peut être barbare, mais pas sadique. Il n’est pas un         hasard que cette « Belle Institution Internationale » soit dirigée         toujours par un américain de la même trempe que celui qui la dirige en         ce moment, l’ingénieur à l’origine de l’invasion de l’Irak, Paul         Wolfowitz. Par-dessus le marché, cet individu qui est un des plus durs         néoconservateurs, est un sioniste notoire. En tout cas un autre à sa         place ne révèlerait pas non plus le secret. Donc tous les créanciers ne         sont pas pressés de demander le règlement de tous ces « chèques sans         provision.»                   A part les européens et les japonais pour des raisons évidentes qui         n’oseraient jamais réclamer un assainissement de l’économie américaine,         car cela équivaut à une déclaration de guerre, les familles des Saouds,         de Sabah, de Zayed ben Sultan et toutes les autres du Golf, non         seulement, elles financent une grande partie des guerres usaméricaines         dans le monde et particulièrement dans le monde arabe et musulman, mais         par-dessus le marché ne soufflent pas un mot « des chèques sans         provision » qu’elles détiennent. Bref, les usaméricains sont condamnés à         maintenir les guerres contre les peuples, car telle comme sont         articulées leur économie et leur forme exorbitante de vie autour de         l’industrie militaire touts azimuts, le coup du 11-S n’était en fin de         compte que le son de glas du compte à rebours. Il n’y a plus rien à         faire toutes les guerres que veulent entreprendre, les usaméricains sous         n’importe quel prétexte ne font que reculer une échéance fatale pour         quelque temps, mais en tout cas pas pour très longtemps encore.                   Pour le moment presque tous les frais – qui se comptent par billions –         de guerres et des crimes que commettent les usaméricains dans le monde         sont payés par une grande partie de la production mondiale, c’est         endossés par les peuples de toute la planète, d’où les misères, les         famines et toutes les autres épidémies en augmentation continuelle.         L’économie mondiale supporte – par la terreur usaméricaine –         pratiquement la presque totalité des dépenses militaires. Mis à part         l’hémisphère occidental où le contrôle de la situation se fait avec des         apparences démocratiques, dans le reste du monde et particulièrement         dans le monde arabe, les usaméricains ne peuvent – pour l’essence même         de leur esprit prédateur et dévastateur – que traiter avec des         dictateurs. Il n’est pas une surprise que devant un crime aussi odieux         aucun de ces dictateurs n’a osé dire un seul mot.                   L’enjeu dans le monde arabe est immense et ni les usaméricains, ni leurs         associés occidentaux sont prêts à y renoncer, ça va de la continuité de         leur domination, de leur prospérité et de ce qu’ils considèrent         l’héritage qu’ils veulent laisser pour leurs petits enfants. La         dislocation, le morcellement, le cloisonnement des régions arabes aux         détriments des populations, l’incitation à l’animosité et même à la         guerre des uns contre les autres, chose qui a lieu au moment où le         pillage systématique se déroule sans arrêt, tout cela ne peut se faire         qu’avec la collaboration d’une certaine élite autochtone installée en         tant qu’État, par conséquent des authentiques dictateurs et tyrans.                   Pour en finir avec cette brève réflexion, Saddam Hussein, le « Christ »         arabe de notre époque a été assassiné pour avoir dit tout haut que les         richesses arabes appartiennent aux arabes et que l’union des arabes est         une exigence urgente et encore le comble, le blasphème, que la Palestine         est arabe. Non seulement mais il a agit toute sa vie en concordance         fidèle avec toutes ces idées et pensées qui sont celles de tous les         arabes et les musulmans mis à part cette sinistre élite qui a été élevée         à l’ombre de tout envahisseur. Tous les autres « dirigeants » dit arabes         sont des dictateurs, la seule exception était Saddam. Car s’il était         réellement dictateur il n’aurait jamais ni pensé ni agit ainsi durant         toute sa vie.                   Et s’il était aussi impitoyable que certains moribonds veuillent le         décrire, il n’aurait jamais laissé en vie ni ces bourreaux qui l’ont         assassiné à l’aube du 30 décembre 2006 ni tous les membres de ces partis         politiques qui ne sont en réalité que des collaborateurs des forces         d’occupation dont la fin est plus proche qu’ils ne le pensent. Aucun         collaborateur des envahisseurs n’a jamais échappé au sort qu’il mérite         en toute justice.                   (Source: Forum « Taht Essour » de         nawaat.org, le 3 janvier 2007 à 11h46 PM)         Lien: http://www.nawaat.org/forums/index.php?showtopic=13222
 
Oui Saddam fut un tyran ! Oui son         exécution a été abjecte ! Mais …
 
 Astrubal                  Le procès de Saddam fut effectivement une mascarade puisque, et selon         ses avocats, les droits les plus élémentaires de la défense ont été         bafoués. Pire que cela, l’exécution de la sentence par l’Etat iraquien         fut d’une rare abjection. Nombreux parmi ceux qui ont vu la vidéo pirate         de cette exécution se sont sentis révoltés par l’horreur de sa mise à         mort.                  Le jour de l’Aïd, au milieu des cris vengeurs, Saddam se tenait encore         debout pour ses dernières secondes. Alors qu’il récitait des versets du         Coran, une main active un levier. Sous les pieds de Saddam, la trappe         s’ouvre. Le corps est happé définitivement par le vide. Arrivé au bout         de la corde, celle-ci le serre abominablement et, sous le poids de la         chute, les vertèbres cervicales sont rompues, la tête se désolidarisant         ainsi de la colonne vertébrale.                  image extraite par Centrist de la vidéo pirate au moment d’un flash                  Le monde entier va être témoin -à vomir- de cet acte barbare, exécuté         non point par un psychopathe sanguinaire et sadique, mais par un Etat         sous couvert d’une pseudo justice.                  Cela dit, cet ignoble acte que fut la pendaison de Saddam peut-il         absoudre les exactions de ce dictateur sanguinaire qui a martyrisé et         terrorisé son peuple durant des décennies ?
         
 (Source: Forum « Taht Essour » de         nawaat.org, le 3 janvier 2007)