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   TUNISNEWS                    7 ème année, N° 2260 du 30.07.2006     
 
    
 Luiza Toscane: Mohammed Akrout arrête sa grève de la                   faim                   SOS Tunisien: Presseerklärung                   Parti Tunisie Verte: Communiqué de Presse                   AP: Liban: la Tunisie “profondément                   choquée” par le bombardement de Cana                   AP: Deuil de trois jours en Tunisie après le bombardement de                   Cana                    AFP: Israël condamné après le drame de                   Cana, nombreux appels à une trêve                   AP: Grèves de la faim en série dans les prisons tunisiennes,                   selon une association                    AP: Le gouvernement tunisien dénonce les                   “prétendues grèves de la faim” dans les prisons                    L´Expression: La Tunisie première pour les TIC                    Le site “Ville de Tunis”:Tunisie : le                   retard du média Internet                   Mizaanon: Qana,sud du Liban – Les portes de l’enfer       | 
 
  
         Cliquez         ici pour accéder au reportage exceptionnel de         l’AISPP sur la catastrophe humanitaire         des prisonniers politiques Tunisiens     
 
 
 
 
     
  
 PERDU DE VUE
 
 
 
 
 AHMED LARADJI
     
 Vous l’avez peut-être rencontré dans     un poste de police ou une prison, vous l’avez peut-être croisé sur la voie     publique.     Vous avez entendu parler de lui.
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 Ahmed Laradji
,     algérien, né en 1966, a quitté l’Algérie en 1990. La dernière fois que ses     proches ont eu de ses nouvelles, c’était en 1995. Il leur a téléphoné de     Tunisie.
 
     
 Depuis, sa famille le cherche.     Aidez-la
     
 Térésa Chopin
 Luiza Toscane
 
Mohammed Akrout arrête sa grève de la faim
    
       
 Samedi 29 juilllet, la famille de Mohamed El Akrout       a pu être rassurée sur le sort de ce dernier : il avait arrêté sa grève de       la faim la veille, après avoir reçu des promesses du directeur de la       prison en ce qui concerne certaines de ses revendications : le temps de       visite serait augmenté, il aurait droit à recevoir des livres et à       consulter un médecin.       Pour rappel, Mohammed Akrout, 54 ans, était en grève de la faim depuis le       7 juin dernier à la prison de Tunis, pour exiger l’amélioration de ses       conditions d’incarcération et une libération conditionnelle,       revendications anciennes et jamais satisfaites en dépit de nombreux       mouvements de grève de la faim menés dans le passé. Les samedis 15 et 22       juillet, sa famille n’avait pu le voir à la prison.       Mohammed Akrout, arrêté en 1991, purge une peine de longue durée pour       appartenance au mouvement En Nahdha dont il fut un des dirigeants. Luiza Toscane
 
  
 SOS TUNESIEN  PRESSEERKLÄRUNG
  
23.07.2006               Der politische Gefangene
 Hechmi Mekki       ist am 15. Juli an Lungenkrebs gestorben. Er wurde 1995 wegen       Mitgliedschaft in einer verbotenen Vereinigung zu 37 Jahren Haft       verurteilt, er erkrankte im Gefängnis an Lungenkrebs; er wurde nicht       medizinisch behandelt.    
        Auf Druck von Menschenrechtsorganisationen wurde er am 14.3.06 entlassen.       Die Haftanstalt ignorierte seinen Gesundheitszustand. Die tunesische       Regierung trägt die Schuld an seinem Tod. Wir drücken seiner Familie unser       Mitgefühl aus.
        In großer Sorge sind wir auch über den Gesundheitszustand des politischen       Gefangenen  Mohamed Akrout.       Er befindet sich seit dem 7. Juni 2006 im Hungerstreik, um gegen seine       Haftbedingungen und gegen die Verweigerung einer medizinischen Versorgung       durch die Behörden im Gefängnis „9 avril“ zu protestieren. Aufgrund des       Hungerstreiks ist Mohamed Akrout inzwischen sehr geschwächt. Seine Familie       erhält keine Besucherlaubnis. Seit dem 8. Juli 2006 weigert sich Mohamed       Akrout gezuckertes Wasser zu sich zu nehmen. Er ist inzwischen so       geschwächt, dass er nicht mehr aufrecht stehen kann. Sein Leben ist in       großer Gefahr. Das Gefängnis ist vom Wohnort seiner Familie 400 km       entfernt. Die Gefängnisbehörde verweigerte ohne Nennung eines Grundes den       Zugang. Auch der Postwechsel mit seiner Familie wird verzögert oder die       Briefe werden konfisziert. Seit Juni 2006 hat seine Familie keine Post       erhalten. Auch Bücher und Zeitungen erhält er nicht.
        Mohamed Akrout war Mitglied der islamistischen Organisation Ennahda. 1991       wurde er festgenommen und zu lebenslanger Haft verurteilt; die Haftstrafe       wurde später auf 30 Jahre reduziert. Es erfolgte eine weitere Reduzierung       des Strafmaßes; er muss jetzt noch rund sechs Jahre in Haft bleiben.
        Die Haftbedingungen in tunesischen Gefängnissen werden nicht einmal den       Mindeststandards gerecht. Im Mai 2001 wurde ein Justizvollzugsgesetz       verabschiedet. Dieses Gesetz garantiert Häftlingen Grundrechte wie das       Recht auf kostenlose medizinische Versorgung. Es liegt im Ermessen des       Gefängnisarztes, ob die Behandlung im Gefängnis oder in einem Krankenhaus       erfolgt. Es gibt Sonderurlaub bei schwerer Krankheit oder dem Tod eines       Angehörigen. Es gibt das Recht auf Briefkontakt und Familienbesuche, den       Zugang zu Zeitungen und Büchern. Dieses Gesetz wird weitgehend missachtet.             Wir fordern die tunesischen Behörden auf, die Menschenrechte und die       Gesetze zu achten. Wir fordern Rechtstaatlichkeit.
 SOS TUNESIEN       Der Vorstand
  
 
  
  
     PARTI TUNISIE VERTE 
   
     Communiqué de Presse
  
 Tunis le 30     Juillet 2006
  
  
 Non au     massacre du peuple libanais ;
 Non au     massacre des enfants de Kana ;
 Non à la     complicité des grandes puissances ;
 Non au     silence complice des gouvernements arabes qui entretiennent des relations     officielles ou discrètes avec Israël.
  
 Depuis 3     semaines, l’armée d’occupation israélienne et ses généraux du gouvernement     Olmert continuent le pilonnage des villes et villages du Liban, laissant     derrière eux des cortèges de tristesse et de malheurs et plus de 450     victimes surtout des femmes et des enfants (le nombre actuel de réfugiés     dépasse les 750.000).
 Toute     l’infrastructure du Liban est visée et détruite provoquant une marée noire     qui a frappé le littoral libanais sur 130 km en provenance des dépôts     d’usines et centrales électriques détruites.
  
 Avec le massacre     de Kana, dont sont victimes 55 morts (dont 27 enfants) l’armée israélienne     renoue aussi avec le premier massacre de 1996 dont sont victimes 105     réfugiés, femmes et enfants, assassinés dans les locaux de l’ONU.  
 Nous les     militants de Tunisie Verte, dénonçons les crimes et massacres de l’armée     israélienne, de ses généraux et de son gouvernement.
 Nous demandons     l’arrêt immédiat de ces agressions contre le peuple libanais.
 
  
 Le coordinateur     national de « TUNISIE VERTE »
  Abdelkader Zitouni
 
 
 
  
    Liban: la Tunisie “profondément choquée” par le bombardement de Cana 
 AP | 30.07.06 | 15:58
 TUNIS (AP) — La     Tunisie s’est déclarée dimanche “profondément choquée et consternée” par le     raid israélien meurtrier sur le village de Cana dans le sud du Liban.      “En bombardant délibérément des civils innocents, en majorité des enfants,     des femmes et des personnes âgées sans défense”, l’Etat hébreu “viole ainsi     ouvertement les principes humanitaires, les chartes et la légalité     internationales”, explique-t-on de source officielle citée par l’agence de     presse TAP.      Les autorités tunisiennes, ajoute-t-on de même source, condamnent “énergiquement”     cette “lâche agression criminelle” et cet “horrible massacre”.      Tunis fait assumer aux “parties internationales” la responsabilité d’imposer     un cessez-le-feu immédiat, en allusion aux grandes puissances et à l’ONU.         Elle réitère sa “solidarité active” avec le Liban et appelle la communauté     internationale à dépêcher une force de maintien de la paix dans la région     sous l’égide des Nations Unies.      Par ailleurs, le ministère tunisien de la santé publique a annoncé     l’organisation à partir d’une “campagne exceptionnelle de don du sang” dans     les centres de transfusion sanguine de Tunis et des principales villes du     pays. Ces dons sont destinés aux victimes des “agressions israéliennes     continues contre le Liban et du massacre de Cana”.  
         La Croix-Rouge libanaise a fait état d’au moins 56 morts, dont au moins 34     enfants à Cana. Des responsables de la sécurité libanaise parlaient eux de     57 morts, expliquant que le bilan s’était alourdi après la découverte des     corps de 18 personnes appartenant à deux familles dans l’une des pièces de     l’immeuble frappé, où des dizaines de personnes s’étaient réfugiées. AP  
Deuil de trois jours en Tunisie       après le bombardement de Cana
             TUNIS (AP) – La Tunisie a décrété dimanche un deuil de trois jours “en       hommage aux victimes du massacre perpétré par Israël dans le village de       Cana au sud Liban” qui a fait 57 morts dont 34 enfants, a annoncé la       télévision tunisienne.       La Chaîne publique Canal 7 a aussitôt interrompu ses émissions pour       diffuser des versets de Coran en continu, tandis que les drapeaux étaient       mis en berne sur les bâtiments officiels.       Selon l’agence de presse officielle TAP, Tunis déplore “l’absence d’action       rapide et efficace de la communauté internationale pour mettre un terme       aux agressions contre le Liban”.       De son côté, le ministère tunisien de la Culture et de la préservation du       patrimoine a annoncé la suspension des festivals et de les manifestations       culturelles et artistiques dans tout le pays durant la période de deuil.       Par ailleurs, le ministère de la Santé publique a annoncé l’organisation à       partir d’une “campagne exceptionnelle de don du sang”” dans les centres de       transfusion sanguine de Tunis et des principales villes du pays. Ces dons       sont destinés aux victimes “agressions israéliennes continues contre le       Liban et du massacre de Cana”.       La Tunisie s’est déclarée dimanche “profondément choquée et consternée”       par le raid israélien meurtrier sur le village de Cana dans le sud du       Liban.       “En bombardant délibérément des civils innocents, en majorité des enfants,       des femmes et des personnes âgées sans défense”, l’Etat hébreu “viole       ainsi ouvertement les principes humanitaires, les chartes et la légalité       internationales”, explique-t-on de source officielle citée par l’agence de       presse TAP.       Les autorités tunisiennes, ajoute-t-on de même source, condamnent “énergiquement”       cette “lâche agression criminelle” et cet “horrible massacre”.       Tunis fait assumer aux “parties internationales” la responsabilité       d’imposer un cessez-le-feu immédiat, en allusion aux grandes puissances et       à l’ONU. Elle réitère sa “solidarité active” avec le Liban et appelle la       communauté internationale à dépêcher une force de maintien de la paix dans       la région sous l’égide des Nations Unies.       La Croix-Rouge libanaise a fait état d’au moins 56 morts, dont au moins 34       enfants à Cana. Des responsables de la sécurité libanaise parlaient eux de       57 morts, expliquant que le bilan s’était alourdi après la découverte des       corps de 18 personnes appartenant à deux familles dans l’une des pièces de       l’immeuble frappé, où des dizaines de personnes s’étaient réfugiées. AP
 
    Israël condamné après le drame de Cana, nombreux appels à une trêve  
     
  dimanche 30 juillet 2006, 16h55  
 PARIS (AFP) –     Israël a été largement condamné après la mort dimanche d’au moins 51 civils     dont 25 enfants dans le bombardement du village de Cana, dans le sud du     Liban, qui a entraîné l’annulation d’une visite de Condoleezza Rice à     Beyrouth et une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu.     Les appels se sont multipliés en faveur d’une cessation des hostilités au     Liban, entrées dans leur 19è jour et qui ont fait 750 morts au total selon     Beyrouth.      L’UE, par la voix de son Haut représentant pour la politique étrangère,     Javier Solana, a exprimé sa “consternation”, soulignant que “rien ne peut     justifier” de telles pertes civiles. La présidence finlandaise de l’Union     européenne s’est dite “choquée” et a appelé à “une cessation immédiate des     hostilités”.     Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a dénoncé une “agression     barbare” et a demandé “l’ouverture d’une enquête internationale sur cette     tuerie et sur les autres crimes de guerre commis par Israël au Liban”.     L’Organisation de la conférence islamique a condamné un “crime de guerre”.         Le bombardement de Cana a contraint Washington, principal allié d’Israël qui     s’était refusé jusqu’à présent à réclamer un cessez-le-feu immédiat, à en     admettre la nécessité.     “Je pense que ce qu’il est temps de faire, c’est de parvenir à un     cessez-le-feu”, a déclaré, en visite à Jérusalem, la secrétaire d’Etat     Condoleezza Rice, se disant “profondément attristée”.      Un porte-parole de la Maison Blanche, Blaine Rethmeier, a cependant souligné     que la position des Etats-Unis n’avait pas changé et s’est borné à observer     que l’administration américaine “continue de demander à Israël de faire     preuve de retenue”.     Israël a exprimé ses “regrets”, ordonné une enquête et a promis de permettre     l’acheminement d’une aide humanitaire à Cana, mais a fait montre d’une     détermination inchangée.      “En dépit de cet incident pénible, je ne demanderai pas aux forces de     défense de stopper le feu ou de modifier leurs opérations. Nous continuerons     à agir sans hésitation contre le Hezbollah. Nous ne cesserons pas cette     opération”, a averti le Premier ministre israélien, Ehud Olmert.     Le carnage a entraîné l’annulation d’une visite au Liban de Mme Rice, qui     devait mettre fin à sa visite au Proche-Orient et rentrer lundi à     Washington. “Il n’y a pas de place pour des discussions en cette triste     journée”, a déclaré le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, exigeant “un     cessez-le-feu immédiat et inconditionnel avant toute chose”.      Le bureau de M. Siniora a indiqué que celui-ci avait réclamé “la convocation     d’une réunion urgente du Conseil de sécurité”. Le secrétaire général de     l’Onu Kofi Annan a exprimé au président libanais “sa condamnation de     l’horrible massacre” lors d’un entretien téléphonique, selon Beyrouth.     Le représentant personnel de M. Annan au Liban, Geir Pedersen, a appelé à “un     cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture d’une enquête”.      Le Conseil de sécurité de l’Onu devait se réunir d’urgence dimanche à 11H00     locales à New York (15H00 GMT).      La France, dont le président Jacques Chirac a condamné une “action     injustifiable”, a indiqué avoir diffusé au Conseil de sécurité un projet de     résolution demandant la cessation immédiate des hostilités et détaillant les     modalités d’une force internationale.      A Beyrouth, où des milliers de personnes ont manifesté pour dénoncer le     massacre de Cana, le siège local de l’ONU a été saccagé.      Le Hezbollah a promis que “cet horrible massacre, comme d’autres, ne restera     pas impuni”, promettant y compris “des réactions contre le monde, muet et     complice, qui doit assumer ses responsabilités”.      A Gaza, second front du conflit, le Hamas qui dirige le gouvernement     palestinien a affirmé que “toutes les options étaient ouvertes pour les     résistances palestiniennes et libanaises” après Cana.      Le Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, groupe armé issu du Fatah du président     palestinien Mahmoud Abbas, ont annoncé considérer désormais comme cible “les     Etats-Unis et certains pays occidentaux”.      Le président Abbas a accusé Israël d’avoir perpétré un “crime” et a appelé     l’Onu à instaurer un cessez-le-feu immédiat.      Dans la région et dans le monde, les condamnations se sont multipliées.      La ministre britannique des Affaires étrangères Margaret Beckett a qualifié     le bombardement israélien d'”effroyable”, soulignant qu’il fallait “reprendre     le travail” en vue d’un cessez-le-feu durable.      Le gouvernement espagnol a exprimé “sa plus profonde consternation” et     appelé à un cessez-le-feu, tout comme le chef de la diplomatie allemande,     Frank Walter Steinmeier.      Le pape Benoît XVI a demandé un cessez-le-feu “immédiat” afin de construire     “à travers le dialogue une cohabitation stable et durable” au Proche-Orient.         Le Premier ministre irlandais Berthie Ahern s’est dit “choqué et consterné”,     et le ministre suédois des Affaires étrangères, Jan Eliasson, a estimé qu’il     était “temps de mettre un terme à cette folie”.      L’Egypte a condamné une “attaque irresponsable” et exigé un “effort     international (…) pour arrêter les attaques militaires immédiatement”. Le     roi Abdallah II de Jordanie a dénoncé “l’agression criminelle” d’Israël et     les Emirat arabes unis un “horrible massacre” constituant une “nouvelle     preuve de la politique systématique d’Israël”.      Des protestations auxquelles se sont joints le Maroc, la Tunisie et     l’Algérie, ce dernier pays appelant à “un éveil des consciences et à un     sursaut collectif de la communauté internationale”.      Le président Syrien Bachar al-Assad, dans sa première réaction depuis le     début de l’offensive israélienne le 12 juillet, a dénoncé un “horrible     carnage” relevant d’un “terrorisme d’Etat”.      Quant à l’Iran, il a vu dans le “massacre” de Cana “le résultat de la visite     de Condoleezza Rice dans la région”. 
 
Grèves de la faim en série dans les     prisons tunisiennes, selon une association
  
              AP | 27.07.06 | 19:54               TUNIS (AP) — Plusieurs détenus, dont un opposant et un islamiste, observent     depuis des semaines une grève de la faim pour protester contre leurs     conditions de détention, selon un communiqué diffusé jeudi par l’Association     tunisienne de lutte contre la torture (ATLT, non reconnue).      Se référant aux témoignages des familles des prisonniers, l’association cite     le cas de l’opposant et ex-PDG de l’Office de l’aviation civile et des     aéroports, Abderrahmane Tlili.      Diabétique, cet ancien candidat à l’élection présidentielle de 1999 est en     grève depuis le 6 juillet “en protestation contre la privation de soins     médicaux”, selon le communiqué qui fait état de “l’aggravation” de son état     de santé.      Les autorités tunisiennes assurent cependant que M. Tlili “bénéficie durant     son séjour en prison des soins et des médicaments nécessaires prescrits par     les médecins de l’unité pénitentiaire et ses médecins privés”.      Agé de 64 ans, M. Tlili a été condamné en juin 2004 à neuf ans de prison     pour “abus de pouvoir, profit illicite et non déclaration de biens acquis à     l’étranger”.      L’association qualifie par ailleurs de “très grave” l’état d’un autre détenu     Mohamed Akrout (54 ans) qui purge depuis 1992 une condamnation     d’emprisonnement à perpétuité, commuée à 18 ans d’incarcération, pour des     délits liés à son appartenance au mouvement islamiste interdit “Ennahdha”.         Selon sa famille, il a cessé de se nourrir depuis le 6 juin dernier pour     protester contre “le refus de l’administration pénitentiaire de lui assurer     des soins sérieux”. Outre des douleurs à la poitrine, il souffre de     cholestérol et de problèmes dentaires qui lui occasionnent des saignements     continus, d’après ses proches.      L’ATLT, que préside l’avocate Radhia Nasraoui, énumère d’autres cas de     détenus en grève de la faim suite notamment à des “agressions physiques”     dont ils se disent avoir été victimes de la part d’agents pénitentiaires.         Elle cite deux jeunes condamnés pour des “délits à caractère terroriste”,     Ziad Fakraoui et Ali Ramzi Bettibi, ainsi que l’islamiste Abdellatif     Bouhajila “privé de visite familiale depuis trois semaines”. AP    
 
Le gouvernement tunisien dénonce les     “prétendues grèves de la faim” dans les prisons
  
     
              vendredi 28 juillet 2006, 23h59      TUNIS (AP) – Les autorités tunisiennes ont qualifié vendredi de “mise en     scène médiatique” les informations selon lesquelles plusieurs détenus     observent depuis des semaines une grève de la faim pour protester contre     leur condition de détention et le manque de soins médicaux.           Dans un communiqué transmis à l’Associated Press, une source officielle     dénonce ce qu’elle considère comme étant “des allégations fantaisistes     totalement infondées” qui, selon les autorités, “relèvent de la     désinformation et de la manipulation de l’opinion”.           Selon la même source, les détenus en question “s’alimentent régulièrement au     moyen de repas apportés par leurs familles ou par des familles de co-détenus”.              “Tous bénéficient de suivis médicaux réguliers et des traitements prescrits     par leurs médecins”, assure la même source.           L’Association tunisienne de lutte contre la torture (ATLT, non reconnue)     avait fait état de “grèves de la faim en série” de plusieurs prisonniers     dont les islamistes Mohamed Akrout -dont l’état a été jugé “très grave”- et     Abdellatif Bouhajila, ainsi que deux autres jeunes Ziad Fakraoui et Ali     Ramzi Bettibi.           Selon la source officielle, “les derniers examens effectués n’ont décelé     chez eux aucune aggravation nécessitant le transfert vers un établissement     hospitalier”.           Leur déniant le statut de “prisonniers politiques”, elle rappelle qu’ils ont     été condamnés pour des délits de droit commun à caractère “criminel” ou     “terroriste”. AP      
     
 
La     Tunisie première pour les TIC
 
  
 Selon une étude basée sur des données fournies par   le Forum économique mondial, l’Institut européen d’administration des affaires   (Insead) et des indicateurs relatifs aux TIC employés par la Banque mondiale,   la Tunisie a été classée première en Afrique, rapporte la presse tunisienne.   La Tunisie est suivie par l’Afrique du Sud, de l’île Maurice, le Botswana et   le Ghana. L’Egypte est classée 6e suivie par le Maroc, la Namibie, l’Ouganda   et la Tanzanie. Le palmarès tient compte de plusieurs variables comme le   nombre de lignes téléphoniques pour 1000 personnes, le nombre d’abonnés à la   téléphonie mobile et le nombre d’abonnés à Internet. Le classement prend en   compte également le nombre d’abonnés à l’Adsl, les prix des téléphones   portables et des connections à Internet et le nombre d’écoles reliées à   l’Internet.
 (Source: Le journal algerien “L´Expression” le 30   juillet 2006) 
 
Tunisie :     le retard du média Internet
 
 
 
 vendredi 28 juillet 2006.  
 Villedetunis.com –     984 millions d’euros d’investissements publicitaires bruts au     premier semestre 2006 ! Près d’un milliards d’euros ! C’est le budget     consacré en France par les annonceurs aux médias Internet au premier     semestre 2006 ! Soit environ 9 % des investissements publicitaires (Etude     menée par l’association professionnelle Internet Advertising Bureau (IAB) et     TNS Média Intelligence), soit encore une hausse de 57 %, sur la même période     en 2005, à périmètre constant.
 En Tunisie, la situation est     toute autre. Compte tenu de la marginalité de l’investissement en média     Internet, aucun chiffre significatif dans la part globale des     investissements publicitaires ne peut être avancé.     Le Web n’est pas considéré, aujourd’hui en Tunisie, comme un média sérieux     par les annonceurs comme par les agences de pub… Point de vue qui n’est     apparemment pas au goût du jour de l’autre coté de la Méditerranée.
 En France, même si Internet     reste encore loin derrière la presse écrite (avec 33,7 %), la télévision     (avec 29,3 %) ou la radio (avec 15,1 %), il s’approche à grand pas (fort de     ses 9% des investissements publicitaires) de l’affichage traditionnel, qui     atteint à peine les 12 % !     Les causes d’un tel décalage ? La frilosité des annonceurs d’une part, face     à un secteur ou rien n’est trop réglementé, mais aussi un monopole     indéniable de Web Agency ayant tendance à faire la pluie et     le beau temps dans un espace “com” restreint, où les grands annonceurs se     comptent sur les doigts des deux mains…     Le nombre limité et la qualité des supports sont également à prendre en     considération, où peu prennent encore la peine de certifier leur audience,     ne rassurant ainsi pas les éventuels investisseurs. Quelques supports tirent     toutefois leur épingle du jeu, au prix d’un long travail de labeur, tant au     niveau qualitatif que commercial.     Alors que le potentiel est là : le secteur du tourisme en Tunisie par     exemple, qui représente une part non négligeable de l’économie, devrait     suivre l’exemple du secteur touristique en France qui représente, à lui seul,     29,6 % des investissements média Internet, dépassant celui des télécoms     (avec 18,6 %)…     Une prise de conscience s’impose donc, avant que d’autres annonceurs,     notamment étrangers, viennent s’installer et peut-être devenir l’élément     déclencheur…
 (Source: Le site “Ville de Tunis” le 28 juillet     2006)  www.villedetunis.com
 
     
  
Qana,sud du Liban        (Les portes de l’enfer)
                     La colère, toute la colère et même si elle pouvait être multipliée à       l’infini, n’exprime plus les sentiments de tristesse, d’impotence et de       répulsion devant le génocide en cours au Liban et en Palestine qu’       accomplissent les israéliens en leur propre nom d’abord, au nom des       américains et au nom de tous les gouvernements arabes et occidentaux en       suite. Les images dantesques qui nous arrivent de Qana montrant des corps       frêles, de petits enfants déchiquetés, mutilés et ensanglantés qu’on       retire des décombres de la maison où ils se sont innocemment concentrés       pour passer la nuit, pensant être à l’abri des bombes que déversent les       avions de la civilisation occidentale 24 heures sur 24 autour d’eux et sur       tout le Liban depuis presque trois interminables semaines, prouvent, si       besoin est, qu’on n’a plus à faire à de simples ennemis que personne       d’ailleurs n’avait invités comme voisins et qui sont arrivés imposés à la       région avec des bagages bourrés de morts et uniquement de morts, mais bien       en face d’une horde d’assassins décidés à mener à terme leur œuvre       d’extermination non seulement des peuples palestinien et libanais, mais de       tous les peuples dans un rayon sans horizons visibles sur toute l’étendu       de la planète.                Les avions F15, F16, les hélicoptères Chinook ou Apache, les bâtiments de       guerre en mer, des chars de toutes dimensions et de toute cuirasse, les       missiles, les bombes d’une tonne, de deux tonnes, de cinq tonnes, des       bombes au phosphore, les satellites et toutes les panoplies des armes et       des munitions les plus sophistiquées de leur arsenal propre, de celui       américain et certainement des arsenaux d’autres pays occidentaux mis à       leur disposition gratuitement. Un déluge de feu et de sang, un déluge de       fin de monde biblique, s’abat sur le Liban. Qui peut comprendre ce qui se       passe dans les esprits de tels diables et que veulent-ils faire de la vie,       non pas en Palestine ou au Liban, mais sur la terre entière ? –       Certainement ils ont ouvert les portes de l’enfer. Il se peut que ces       assassins s’échappent pour l’instant du feu, mais l’enfer, tout l’enfer       finira par se renfermer  plus tôt qu’ils ne le pensent sur eux-mêmes. Il       ne se l’imagine même pas. Et pourtant il est inexorablement en train de le       faire.                Tous les tyrans arabes et musulmans qui sont les premiers responsables de       tous les drames de nos peuples bien avant les israéliens et leurs       commanditaires ne sentent aucune colère. En effet ils sont insensibles       depuis longtemps. Depuis avant leur propre naissance. Ils sont       génétiquement dépourvus de  tout sentiment. À la place de sentiments, ils       ont des instincts, les mêmes instincts de mort des diables israéliens, ils       sont les parfaits complices, même s’ils tentent en ce moment désespérément       d’habiller leur trahison, leur lâcheté, par un prétendu réalisme qui       n’existe que dans leur morbide imagination.                Il faut bien que dans l’imagination populaire arabe et musulmane soit       gravé un jour pareil, un autre jour de Qana, le jour de la boucherie du 30       juillet 2006, le jour de fin de monde. C’est la facture qui est présentée       à partir d’aujourd’hui à tous les responsables qui ont permis, par leur       veulerie, leur lâcheté et leur complicité, la boucherie de Qana. Ils ont       gaspillé et ils continuent de le faire, des  montagnes de moyens pour       satisfaire leurs instincts de morbides sans jamais avoir pensé à la       protection des enfants de Qana, de Beyrouth, de Gaza, de Jenine et de       toutes villes et villages arabes ou musulmans. Pourquoi le Liban n’avait       pas des défenses aériennes pour abattre tout objet volant de l’ennemi qui       ose violer son ciel ? Pourquoi les forces armées libanaises n’avaient pas       des avions pour aller bombarder l’ennemi ? La même question se pose à tous       les autres. A ce tyran d’Égypte, Moubarak, est-ce qu’il a les moyens de       protéger les enfants du Caire, alors que les soldats égyptiens ne sont pas       enlevés par les israéliens, mais tout simplement abattus comme des canards       sauvages pour le plaisir de l’ennemi ?               Et à ces tyrans Saoudiens qui ont volé les richesses considérables de       toute la Nation pour les offrir aux ennemis ont-ils prévu de moyens de       protection des enfants de Riad, de Djedda ou de la Mecque ? – Que dis-je,       alors qu’ils ne cherchent qu’à les tuer. Et non seulement les enfants de       la Péninsule, mais tous les enfants arabes et musulmans où qu’ils soient.       Ils sont soutenus dans leur besogne par les mêmes ennemis. A côté de la       Mecque qu’ils ont aussi usurpée, ils ont construit une autre Mecque, LA       SEULE MECQUE DE LA CORRUPTION SUR TERRE. Toutes les autres formes de       corruption dans le monde sont à peine des kiosques minuscules.               Tout au long de plus de trois quarts de siècles ces tyrans saoudiens ont       financé sous forme de corruption toutes les industries des armes de       l’Occident, les mêmes armes utilisées hier soir en lançant deux missiles       pour transformer le village de Qana en fin de monde. Ce sont les mêmes       saoudiens qui fournissent le kérosène qui fait voler les engins de mort       qui dévastent les villes et les villages des arabes et des musulmans. Ce       sont les mêmes saoudiens qui investissent les milliards de dollars volés       dans l’industrie de guerre américaine qui a fournit les missiles qui ont       tué les enfants de Qana et qui tuent les enfants à Gaza et ailleurs en       Palestine. Hier seulement ils ont récompensé les américains avec un chèque       de plus de 4 milliards de dollars. Quelques jours avant, ils ont donné un       chèque à Jacques Chirac de cinq milliards de dollars. Ils sont en train de       préparer le terrain pour verser des quantités astronomiques en milliards       de dollars aussi à Tony Blair. Ils disent – comme dans le passé – que se       sont des contrats d’achat d’armes. Toutes les armes de ces criminels       n’avaient jamais servi à rien d’autre qu’à terroriser le pauvre peuple. Et       si ces armes peuvent avoir une utilité quelconque, elles ont été utilisées       pour participer dans la destruction de l’Irak en 1991 et pour tuer les       enfants de Bagdad. Ces saoudiens ont inondé les villes américaines,       anglaises et occidentales des milliards de dollars qu’ils ont volés et       qu’ils continuent de voler.. La même famille des Bush qui est considérée       la plus proche des saoudiens a encaissé et encaisse encore aujourd’hui des       quantités astronomiques à titre de pure et simple corruption. Et ce sans       parler de tous les personnages sinistres de l’administration de l’actuel       Bush et de Bush premier. Tous reçoivent sans cesse des pourboires       millionnaires de ces brigands saoudiens.                  A ces saoudiens qui enrichissent tous les ennemis des arabes et des       musulmans partout, il y a une facture beaucoup plus longue. Beaucoup plus       longue que celle du Shah d’Iran. Sans commune mesure. C’est une affaire       qui concerne tous les musulmans sur cette terre.                De quel droit se sont-ils appropriés de tout un continent qui est terre       des arabes et des musulmans pour la baptiser à leur infâme nom ? –Certainement       le même « droit » qu’avait eu l’autre brigand Cecil Rhodes pour tuer les       habitants de Zambie et Zimbabwe et s’approprier d’une terre des mêmes       dimensions de la Péninsule Arabe et avec autant de richesses ou plus qui       ont été volés et transférés en Angleterre pour financer la prospérité des       anglais et leurs industries de guerre. Londres, en l’honneur de ce       criminel, a impunément baptisé cette terre en Rhodésie nord et Rhodésie       sud jusqu’à il y a quelques années seulement. Ce même droit qui fait       aujourd’hui que parmi nous, sur notre terre se trouve la base de la       corruption mondiale. Jamais la corruption n’avait atteint les dimensions       des milliards continuels qu’utilisent tous les membres de cette famille       des Saouds pour corrompre le monde. Les traces de leur corruption sont       partout au niveau des pays, des compagnies, des organisations et des       individus. Ils n’ont, et, ils ne peuvent avoir aucun projet que celui-là.        Ils sont à la source de toutes les calamités qui tombent sur les peuples       arabes et musulmans.        A tous les autres corrompus arabes et musulmans d’abord des factures sont       sur table et doivent impérativement être liquidées.