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TUNISNEWS
6 ème année, N° 2079 du 30.01.2006
SOS d’une mère meurtrie Amnistie internationale: Tunisie : Raouf Hannachi: un citoyen canadien emprisonné en Tunisie depuis plus de 2 ans et 4 mois. CAN 2006: Incidents lors de Tunisie-Guinée l’Association Ez-Zeitouna: Atteinte au prophète Mohamed (SBDSL) par le journal danois Jyllands-Posten TIZ: Le Hamas est-il un partenaire sur la scène politique au Proche-Orient ? Réalités online: TERRITOIRES PALESTINIENS : Le Hamas au seuil du pouvoir Réalités: Les nouvelles mesures fiscales :plusieurs points forts et certaines faiblesses
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Au nom de Dieu le tout puissant le très miséricordieux
Objet : plainte relative aux conditions dans lesquelles vit mon fils, le prisonnier politique Mahmoud Balti
Je suis la soussignée, Hadhba Bent Mohammed Bent Lakhdhar Touati, détentrice de la carte d’identité nationale numéro 02426561, demeurant à Henchir Bou Aouane, (Bousalem), dans le gouvernorat de Jendouba, mère du prisonnier d’opinion Mahmoud Ben Jilani Ben Hamida Balti, appartenant au parti de la Nahdha,
Mon fils est né en 1954 à Bou Aouane. Il a obtenu des diplômes de mathématiques en France et il a enseigné comme professeur de mathématiques dans les lycées de Bousalem. Il a été arrêté du temps de Bourguiba en mai 1987 et il a été libéré le 7 novembre de la même année.
Il est marié. Son fils qu’il a laissé à l’âge d’un an et demi a maintenant seize ans.
Il a été arrêté le 20 décembre 1990 et a été condamné à dix-neuf ans et quelques mois d’emprisonnement pour l’unique motif de son appartenance à une organisation à une organisation non autorisée. Il a subi toutes sortes de torture lors de son arrestation dans les cachots qui se trouvent dans le sous-sol du ministère de l’Intérieur et il en porte encore les séquelles physiques.
Sa famille et celle de sa femme ont été en butte à plusieurs sortes de persécutions, dont les descentes de police nocturnes à répétition, la pression sur son épouse pour qu’elle demande le divorce ou qu’elle ne travaille plus. Pour les harceler encore d’avantage, il a été transféré de prison en prison depuis le début de son incarcération :
Du 10/1/91 au 28/10/91, prison de Bulla Regia (Jendouba)
Du 28/10/91 au 7/10/91 *, prison du 9 avril (Tunis)
Du 7/10/91 au 3/12/91, prison de Bulla Regia
Du début 92 à mars 92, prison du Kef
De mars 92 au 7/12/92, prison du 9 avril à Tunis, c’est alors qu’a eu lieu son procès devant le tribunal militaire de Bab Saadoune.
Du 7/12/92 au 20/3/93, Nadhor à Bizerte
A partir de mars 93, prison civile de Mehdia
Du 6/6/93 au 5/7/93, prison d’El Haouareb à Kairouan
Du 5/7/93 au 1/10/93, prison du 9 avril à Tunis
Du 1/10/93 au 30/12/93, prison de Monastir
Du 1/1/94 au 10/2/94, prison du 9 avril à Tunis
Du 10/2/94 au 14/5/94, Monastir
Du 14/5/94 au 13/11/95, Tunis
Du 13/11/95 à octobre 96, prison de Grombalia
D’octobre 96 à décembre 96, Nadhor
De décembre 96 à mars 97, lieu inconnu
De mars 97 à mai 97, Grombalia
Il a mené une grève de la faim entre mai 97 et la fin de l’année 97 à la prison de Messaadine pour protester contre les pressions exercées sur lui en permanence. Il a été puni et privé de son droit à recevoir les visites de sa famille.
En 98, 99,2000, 2001 et jusqu’en 2004, il était à Borj Er Roumi à Bizerte et il est actuellement à la prison civile de Béja. Il a été condamné quelques mois après son arrestation dans :
– l’affaire n°28288/41346, Le Kef, audience du 29/1/92 : Quatre ans
– L’affaire n°28287/39574, Le Kef, audience u 29/192 : trois ans (pour une marche de soutien à l’Irak, alors que Mahmoud Balti était en prison)
– L’affaire n°28339/41168, Le Kef, audience du 25/3/92 : trois ans
– L’affaire n°2296/6568/3344, Le Kef, audience du 30/3/92 : cinq ans
– L’affaire n°65119/28152/76111, Le Kef, audience du 29/8/92, la dernière audience a eu lieu au tribunal militaire de Tunis. Il n’a pas été possible d’obtenir la jonction entre ces affaires et les avocats n’ont pu obtenir copie des jugements. Le pire reste son état de santé. Il a contracté de nombreuses maladies, dont l’allergie, les douleurs dorsales (dues à l’humidité extrême en prison). Ces maladies ont évolué vers une insuffisance respiratoire. Et il est extrêmement affaibli, il souffre d’insuffisances visuelle et auditive. Ses cheveux sont tombés. Cela s’ajoute à tout ce que moi et les reste des membres de sa famille avons enduré au niveau matérielle et physique.
Quand s’achèvera notre supplice ? Quand pourrons-nous vivre en paix à l’instar du reste de l’humanité ? Je rappelle que je suis une femme âgée et que mon mari a près de 80 ans *. Pouvons-nous espérer revoir notre fils ?
J’exhorte les défenseurs des droits de l’homme à intervenir pour mettre un terme à cette tragédie et à nous aider pour obtenir la libération de notre fils. Qu’il retrouve sa famille, notamment son fils à qui il manque beaucoup à cet âge.
Mon fils n’est-il pas un être humain qui mérite de vivre auprès des siens, de respirer un air pur et de manger dans une vaisselle normale ?
Depuis 15 ans, il mange dans des assiettes en plastique. Imaginez les séquelles sur sa santé. (Nous n’avons pas le droit de lui en apporter d’une autre sorte)
Mon fils traverse les étapes qui mènent à la mort lente. Aussi, je vous appelle, vous qui êtes libres de par le monde, à libérer mon fils, à sauver sa vie pour laquelle nous sommes inquiets, du fait des mauvaises conditions d’emprisonnement.
Pour finir, je vous adresse mes salutations et l’_expression de mon respect. Puissiez-vous faire triompher le droit et la justice. Hadhba Bent Mohammed Ben Lakhdhar Touati
- Le père de Mahmoud Balti est mort il y a une semaine. Que Dieu l’accueille dans sa grande miséricorde.
- (sic),LT
(Source : Tunisnews du 28/1/06)
(Traduction ni revue ni corrigée par l’auteure de la version en arabe, LT)
Tunisie : Raouf Hannachi
: un citoyen canadien emprisonné en Tunisie depuis plus de 2 ans et 4 mois.
(01/06) Aucune enquête n’a été faite sur les allégations de torture Raouf Hannachi, né en Tunisie en 1963 est devenu citoyen canadien en 1986. Il réside avec sa femme à Montréal au Québec. Le 9 octobre 2003 il est arrêté et détenu en Tunisie et le 16 juin 2004 le tribunal militaire de Tunis le condamne à 6 années d’emprisonnement pour appartenance à une organisation terroriste agissant à l’étranger. La cour de cassation de Tunis a confirmé le verdict le 5 janvier 2005. La condamnation repose principalement sur des aveux de l’accusé, qui, aux dires de celui-ci, ont été arrachés sous la torture. Aucune enquête sur ces allégations de torture n’a été faite. Les avocats de la défense clament qu’aucune autre preuve recevable n’a été apportée devant la cour. L’honorable juge retraité Gaston Labrèche qui s’est rendu à Tunis le 18 octobre 2004, confirme les faits cités plus haut dans un rapport remis à l’Association des droits de la personne au Maghreb basé à Ottawa. De plus il est important de préciser que M. Hannachi, un civil, a comparu devant un tribunal militaire.
À ce propos Amnistie internationale déclare que « de 1992 à 1999, les affaires présentant un caractère politique ont rarement été déférées devant des tribunaux militaires. Mais, depuis 1999, cette pratique a repris ; de très nombreux civils ont été jugés par des tribunaux militaires siégeant dans des locaux appartenant à l’armée et condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement à l’issue de procès iniques. Ces civils sont souvent condamnés pour «terrorisme», un chef d’accusation que la loi tunisienne définit en des termes vagues et imprécis. De nombreux prévenus sont jugés par défaut et courent le risque d’être arrêtés à leur retour en Tunisie, volontaire ou forcé, alors qu’ils devraient bénéficier d’un nouveau procès. Les autorités tunisiennes se sont plaintes d’un manque de coopération de la part des pays qui accueillent des ressortissants tunisiens, dont des personnes protégées par le statut de réfugié, et ont demandé leur extradition pour appartenance à une organisation «terroriste». En décembre 2001, ces autorités se sont exprimées en ces termes auprès du Comité de l’ONU contre le terrorisme : «Il convient de noter que la Tunisie a déjà adressé des demandes d’extradition à un certain nombre de pays pour qu’ils lui livrent des Tunisiens impliqués dans des affaires terroristes et que ces demandes sont restées lettre morte. Il s’est avéré qu’un certain nombre des personnes en question bénéficiaient, d’une façon ou d’une autre, du statut de réfugié dans ces pays et qu’elles étaient impliquées dans des activités terroristes, notamment avec Al-Qaida(33).» Amnesty International s’inquiète du fait que d’autres civils tunisiens résidant à l’étranger risquent d’être arrêtés, torturés et de faire l’objet de procès iniques devant des tribunaux militaires à leur retour, volontaire ou forcé, en Tunisie. Amnistie internationale, « Le cycle de l’injustice » (Index AI : MDE 30/001/2003) ——————————————————————————- Après l’étude du dossier, nous demandons au gouvernement canadien de faire pression sur les autorités tunisiennes pour que: Raouf Hannachi, citoyen canadien emprisonné en Tunisie depuis 2003, soit rejugé devant un tribunal civil indépendant et impartial respectant toutes les normes du droit national tunisien et international relatif à un procès juste et équitable. Une enquête indépendante et impartiale soit menée sur les allégations de torture qui ont été formulées. Les conditions de détention de M. Hannachi soient décentes et que sa famille en Tunisie et au Canada soit protégée contre toute forme d’intimidation ou de harcèlement. Écrire à : Cabinet du Premier ministre du Canada, 80, rue Wellington, Ottawa, K1A 0A2 Télécopieur : 613-941-6900 Courrier électronique : pm@pm.gc.ca Envoyer copie à : Ambassade du Canada en Tunisie 3 rue du Sénégal C.P. 31 1002 Tunis-Belvédère Tunisie Courrier électronique: tunis@dfait-maeci.gc.ca Télécopieur : (216) 71 104 190
CAN 2006: Incidents lors de Tunisie-Guinée
Des incidents ont eu lieu lundi entre supporteurs égyptiens de la Guinée et supporteurs de la Tunisie lors des premières minutes du match entre les deux équipes comptant pour la 3e journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des nations de football.
Après le premier but du match marqué par la Guinée (15e), les Egyptiens se sont mis à fortement encourager les Guinéens, déclenchant l’ire des supporteurs tunisiens placés dans une tribune spéciale du stade Border Guard (Al-Max) d’Alexandrie. Les deux clans se sont alors lancés des projectiles divers avant que la police n’intervienne en créant un périmètre de sécurité entre les deux groupes. Il n’y a pas eu de blessés, d’après les premières constations. La Tunisie et la Guinée sont déja qualifiés pour les quarts de finale (groupe C), l’enjeu de la rencontre étant la première place du groupe.
J’invite tous les musulmans et musulmanes qui ont un minimum d’amour au prophète Mohamed (SBDSL) d’envoyer des lettres de contestation aux responsables danois dans leurs pays de domicile.
Atteinte au prophète Mohamed (SBDSL) par le journal danois Jyllands-Posten
« Dis : Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions qu’Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne nous prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d’Allah… » Saint Coran, Chapitre Al-Imran – Verset 64 Monsieur l’Ambassadeur du Royaume du Danemark en Suisse, Après avoir passé en revue ce que l’agence de presse danoise Jyllands-Posten avait édité le 30 septembre 2005 concernant le prophète de l’Islam Mohamed (SBDSL) sous forme de caricatures et de bandes dessinées se moquant de lui et le montrant comme un terroriste en lui faisant porter sur la tête un turban donnant l’apparence d’une bombe !!!, après avoir vu cette publication faussaire, décevante, agressive et irresponsable, je ne vais pas vous dire que je suis extrêmement attristé et indigné par ces manières car ça va de soit, mais je vous dis que je suis, ainsi que tous les membres de l’association Ez-Zeitouna, plus qu’extrêmement RÉVOLTÉS et FRUSTRÉ contre ces publications qui ne font que semer la haine et les querelles entre les peuples et ébranler la paix sociale et préparer le terreau favorable pour la poussée de l’extrémisme et de la violence qui risquent de tout ravager. C’est dans l’intérêt de qui que le royaume du Danemark permet ce scandale sur ses médias ? La liberté d’_expression n’est pas une excuse pour indigner, ridiculiser et agresser les autres. C’est un faux prétexte qui cache beaucoup de haine et d’hypocrisie qui ne tarderont d’avoir des conséquences très néfastes. Ces publications ont touché au vif et ont franchit toutes les limites. On ne peut plus parler de tolérance ni de pardon car ces valeurs ne vont pas avec agression et indignation. Nous exigeons du RESPECT à l’égard de l’Islam et de ses symboles et responsables. Je ne suis pas menaçant, je ne suis qu’un simple citoyen PACIFIQUE mais il va de soit que celui « qui sème le vent récolte la tempête ». Monsieur l’ambassadeur, Tous les membres de l’Association Ez-Zeitouna condamnent avec les termes les plus coléreux les publications du Jyllands-Posten et vous exigent d’agir auprès de votre gouvernement pour : 1 Présenter des excuses officielles concernant cette atteinte très grave à notre prophète et à notre religion. 2 Assumer sa responsabilité et faire le nécessaire contre le Jyllands-Posten qui a fait ce scandale faussaire, horrifiant et honteux. 3 Ne plus permettre de pareilles atteintes à l’Islam, à ses symboles et à ses responsables. Faute de répondre aux exigences ci-dessus mentionnées les musulmans ne cesseront de détester, de manquer de respect et de voir d’un très mauvais œil le Danemark et les danois et de boycotter tous leurs produits et d’user de tous les moyens pacifiques pour que justice soit faite. Veuillez, Monsieur l’ambassadeur, recevoir mon profond respect ainsi que mes salutations distinguées. Neuchâtel, le 30 janvier 2006. Pour l’Association Ez-Zeitouna, Son président Larbi Guesmi
Le Hamas est-il un partenaire sur la scène politique au Proche-Orient ?
Tout le monde a observé avec grande surprise les résultats des dernières élections palestiniennes. Certains ont laissé éclater leur joie, d’autres se sont émus de cette radicalisation de la société palestinienne. Mais tous ont été surpris par l’ampleur du score du Hamas. On peut être pour ou contre la Hamas mais les faits sont là : il y a eu des élections libres et le Hamas les a emportées.
On ne peut que se réjouir de ce bel exemple de démocratie dans le monde arabe mais ce ne sont pas les premières élections libres comme on veut bien le faire croire. Il y a eu déjà un précèdent en Algérie. D’ailleurs il serait intéressant de voir l’attitude du Fatah dans les prochains jours sous la pression de ses militants, descendus dans la rue pour dénoncer la faillite de ces dirigeants et la corruption qui gangrène leur mouvement. Oui, il se serait intéressant de voir s’ils vont laisser l’alternance se faire ou bien vont-ils réagir comme le FLN l’a fait en Algérie en mauvais perdant, et avec l’aide des militaires, en reprenant le pourvoir par la force et en plongeant le pays dans une guerre civile qui n’en finit pas.
Faut il pour autant donner un blanc seing au Hamas ? Certainement pas. Chacun peut apprécier l’idéologie de ce parti comme il veut mais on ne doit pas occulter de notre esprit que toute analyse sur la question doit s’accompagner par une vision globale qui concerne tout le peuple palestinien, avec toutes ses composantes, voire même toute la région Proche-Orient. Car il ne s’agit plus de savoir qui a raison, qui a tord. Mais bien de garantir un avenir pour toute une population martyrisée depuis des décennies.
On comprend aisément tous les arguments des pro-Hamas et de leur doctrine idéologique mais faut il occulter certaines réalités pour autant ? Oui c’est vrai que le pouvoir sortant était corrompu. Oui le pouvoir sortant n’a pas su apporter des réponses aux attentes des simples citoyens palestiniens s’occupant plus de leur confort personnel que du bien être de leur peuple. Mais la solution est-elle dans le discours résolument militaire et violent ? Etre sceptique devant les revendications du Hamas ne fait pas des gens qui ont exprimés leurs inquiétudes après les résultats du scrutin des sionistes. Sinon, comment qualifier le mécontentement des militants du Fatah descendus dans la rue pour crier leur réprobation de l’accès du Hamas au pouvoir. Sont-ils eux aussi des sionistes ? Dans un système démocratique libre, il y a toujours des vainqueurs et des vaincus. Comme les vainqueurs ont le doit de jubiler, les vaincus ont le droit aussi de manifester leur déception. C’est humain mais c’est surtout démocratique. Aussi, pour les non palestiniens qui commentent à tout va ce qui se passe au Proche-Orient, on est droit d’être satisfait de ce séisme comme on peut trouver des sources d’inquiétude quand a l’avenir des pourparlers de paix. Le tout est que chacun puisse s’exprimer sans déverser dans la haine et les clichés réducteurs. On ne doit pas taxer ceux qui défendent aujourd’hui le Hamas d’obscurantisme, car quoiqu’on dise, le Hamas est engagé sur le terrain social pour apporter toute l’aide requise aux populations démunies. Comme on ne doit pas traiter de sioniste chaque intervention qui critique le Hamas. Il est plus judicieux d’engager une discussion sérieuse, un argumentaire réfléchi et une analyse exempte de toute émotion ou personnalisation des debats.
Car qu’on le veuille ou pas le Hamas est aujourd’hui devant un dilemme : comment gérer la nouvelle situation et comment réussir dans le gouvernement. Parce que il ne s’agit plus de faire uniquement la propagande idéologique ou d’occuper le terrain social. Le Hamas est appelé maintenant à investir le terrain politique dont il n’a aucune expérience. Deux choix se présentent donc devant le Hamas.
Continuer dans sa vision volontairement militariste et refuser le reconnaissance d’Israël. Il s’expose ainsi à l’isolement de la communauté internationale. Il ne faut oublier que les territoires occupes vivent essentiellement grâce aux deniers de l’aide américaine et européenne. Il ne faut pas compter non sur les wahhabites ni les pays du Golfe pour venir au secours du Hamas. S’il persiste dans cette voie, leur position au gouvernement sera très difficile à tenir car les conditions économiques vont se détériorer rapidement (déjà qu’elles ne sont pas florissantes), en tous cas Israël et l’Occident feront tout pour rajouter ces pressions.
Adoucir sa stratégie pour reconnaître Israël et s’asseoir ainsi autour de la table des négociations pour discuter de l’avenir de tout un peuple et non uniquement au nom de leurs partisans. Ils s’exposent ainsi au mécontentement de leur base.
Ont-ils vraiment le choix ? Pas si sur. Le Hamas s’est fait piégé par une stratégie voulue par l’Etat sioniste, sinon comment expliquer le revirement de Ehud Olmert dans les derniers qui précèdent les élections pour mettre la participation du Hamas même à Jérusalem-Est. La volonté est clairement de mettre le Hamas devant le fait accompli en l’obligeant a négocier et s’isoler.
Mais les Israéliens ne peuvent pas jouer longtemps la carte de la violence du Hamas. Car le Hamas n’est pas le seul à vouloir la destruction de l’autre camp. Israël aussi a ses adeptes de la violence et de l’extrémisme. Au sein même du gouvernement et des hautes sphères dirigeantes il y a nombreux kabbalistes qui n’ont pour objectif que la construction du Grand Israël au détriment même des populations arabes.
Or la Kabbale, tradition juive donnant une interprétation mystique de l’Ancien Testament (l’équivalent du soufisme chez nous) renferme en son sein des branches extrémistes qui vont au-delà du sionisme et appellent tout simplement à la destruction du monde arabe.
Le premier connu est rabbi Yehuda Ashlag, qui a longtemps prêché pour expliquer la supériorité de l’être Juif. Pour lui « l’humanité est construite selon le principe des pyramides. Au sommet se trouve le peuple juif, au-dessous, les autres nations ».
Son disciple rav Michaël Laitman continue dans la même lancée [1] : « Tout est organisé selon une hiérarchie, un système de construction précis, et l’homme doit connaître tout cela, doit savoir maîtriser tout cela. La nature l’obligera à le faire. Nous avons l’obligation de construire le 3ème Temple en nous et à l’endroit d’El Aksa, dès que nous commencerons, le monde entier nous aidera, car c’est le pupitre de commande de l’humanité ».
Ce rav (ou grave c’est selon), va plus loin dans son analyse mystique pour prétendre que leur « ennemi à l’heure actuelle, c’est la Syrie. Elle excite la population arabe de notre pays contre le peuple juif, organise des entraînements dans des camps, arme cette population, la finance. L’Egypte est notre ennemi idéologique. » [2]
Voila la messe est dite. On ne peut plus être clair. Pas la peine d’aller chercher plus loin où Bush et ses amis néocons trouvent leur inspiration. Ce fin analyste de la géostratégie donne même la tactique militaire pour éradiquer le mal dans la région [2] : « La Syrie dirige le Liban, les groupes de terroristes au Liban et ici, en Israël. Il nous faut déboulonner cette machine de guerre, les camps d’e entraînement de terroristes. Il ne faut pas toucher à la population civile ; mais tout le restant doit être détruit. C’est ce qui permettra de détruire la source des problèmes au Liban et à l’intérieur de notre pays ». Affligeant !
Un autre maître à penser des kabbalistes est le rabbin Yitzhak Kadouri, qui vient de décéder [3]. Il était d’un soutien énorme au député Moshe Katsav pour gagner les élections présidentielles israéliennes face à Shimon Peres en 2000. Il a aussi servi d’effigie au parti ultra-orthodoxe du Shas lors de nombreuses campagnes électorales. Comment dans ce cas reprocher au Hamas ce qu’on cultive au plus haut niveau de l’autorité israélienne ? Deux poids, deux mesures ?
Plus que jamais on ne doit pas s’enflammer trop rapidement dans un sens comme dans l’autre. On doit d’abord féliciter le Peuple palestinien pour cette leçon de Démocratie. Ensuite, laisser du temps au temps pour, espérons le, voir des solutions équitables pour tous ressurgissent enfin. Ils serait surtout plus souhaitable de laisser le peuple palestinien être son propre arbitre et de decider de sa destinée, loin des nos brillantes analyses et hautement intellectuelles qui, finalement, ne les aident pas beaucoup sur le terrain.
TERRITOIRES PALESTINIENS : Le Hamas au seuil du pouvoir
L’irrésistible ascension du Hamas, déjà constatée lors des récentes élections municipales palestiniennes – il a remporté des victoires à Naplouse et Jénine et s’est renforcé à Ramallah –, devrait être confirmée par les élections législatives du 25 janvier. Un dernier sondage, réalisé par le Jerusalem Media and Communication Center (JMCC), donne, en effet, à la liste du Hamas 30,2% des suffrages, contre 32,3% pour le Fatah. Une victoire (ou un très bon score) du mouvement islamiste palestinien bouleversera la donne politique palestinienne et régionale. Beaucoup redoutent cette perspective, notamment en Israël, mais d’autres y voient, paradoxalement, une chance pour la paix. Le Hamas tire sa popularité de ses œuvres caritatives et sociales, mais pas seulement. La discipline de ses dirigeants, leur intégrité et leur attachement à la lutte nationale tranchent, au regard des Palestiniens, avec l’incurie, la corruption et la compromission des membres du Fatah, mouvement du président palestinien Mahmoud Abbas, qui contrôle l’Autorité Palestinienne (AP) depuis une dizaine d’années. Haro sur la corruption de l’Autorité Palestinienne Vendredi dernier, à cinq jours du scrutin, des dizaines de milliers de partisans du Hamas sont descendus dans les rues de la bande de Gaza, où les colonies israéliennes ont été récemment démantelées. Alors que l’enclave surpeuplée est plongée dans le chaos depuis le retrait israélien en septembre, ces rassemblements n’ont connu aucun débordement. Au cours de cette démonstration de force, des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs camps de réfugiés et dans la ville même de Gaza, où les candidats en lice se sont adressés à une foule brandissant des drapeaux verts, aux couleurs du mouvement, et scandant Allahou Akbar (“Dieu est le plus grand”). Dans leurs discours, les candidats promettent de combattre l’anarchie, la corruption et la pauvreté, maux qui gangrènent l’Autorité Palestinienne. Ils ne se privent pas, au passage, d’exprimer des positions intransigeantes: “Nous vous disons aujourd’hui que le Hamas continuera jusqu’à ce que nous brandissions nos drapeaux sur le Dôme du Rocher”, a ainsi lancé Ismail Haniyah, l’un des chefs du mouvement, en allusion à un site de Jérusalem vénéré des Musulmans. Et d’ajouter : “Les Etats-Unis et Israël essayent de faire pression sur le Hamas pour qu’il abandonne la résistance et qu’il renonce aux armes. Ils essayent de faire pression sur le Hamas pour qu’il renonce à son choix stratégique en Palestine, dans toute la Palestine. Ils essayent de faire pression sur le Hamas pour qu’il reconnaisse une légitimité à l’occupation. Mais ils ont échoué. Toutes les tentatives, toutes les pressions et tous les chantages ont échoué. Nous affirmons que le Hamas ne changera pas ses principes immuables”. Baptisée “Changement et réforme”, la liste du Hamas aux législatives a mis au point un programme électoral abordant tous les aspects de la vie, allant de la politique interne aux transports en passant par les libertés publiques et le système juridique. “Notre programme s’appuie sur la séparation des pouvoirs, une justice indépendante et la mise en place de réformes dans les domaines économique, sécuritaire, social et culturel”, affirme l’un de ses porte-parole, Moushir al-Masri. Qui assure que l’entrée du Hamas au Conseil législatif palestinien (CLP), le Parlement palestinien, “signifiera la fin de l’époque de la corruption, de l’anarchie sécuritaire et du monopole de la prise de décision”. “L’anarchie sécuritaire est le fait d’éléments des services de sécurité. Il ne sera pas difficile d’y remédier en réorganisant ces services sur des bases saines”, affirme-t-il. En faisant ainsi de la corruption des dirigeants palestiniens, plutôt que de la lutte contre Israël, son principal thème de campagne, le Hamas cherche à frapper d’une pierre deux coups : capitaliser sur le mécontentement général des Palestiniens, dont les conditions de vie ne cessent de se détériorer à cause de la désorganisation chronique de l’AP, et éviter de braquer la communauté internationale en axant ses attaques sur Israël et le processus de paix. Les principaux bailleurs de fonds, Union Européenne en tête – qui a versé en 2005 plus de 340 millions de dollars à l’AP –, menacent d’arrêter leurs aides en cas d’entrée au gouvernement palestinien des membres du Hamas. Considérés comme des terroristes par Washington et Bruxelles, ces derniers affirment cependant être en mesure de stimuler le redressement économique “en comptant sur nous-mêmes et sur les pays arabes et islamiques”. Tout en mettant en avant leur programme politique et social et en se défendant officiellement de vouloir “islamiser” la société palestinienne, les membres du Hamas n’en préconisent pas moins, dans leur programme électoral “l’adoption de la chariâa (la loi islamique) comme principale source de loi en Palestine”, fidèles en cela à leur idéologie fondamentaliste. Sur le plan politique, le mouvement “restera fidèle au djihad, à la résistance, aux fusils, à la Palestine et à Jérusalem”, a affirmé son chef de liste, Ismaïl Haniyeh. Ne sont-ce là que des déclarations à caractère électoral ? Beaucoup le pensent, car le mouvement intégriste semble avoir mis beaucoup d’eau dans son… lait. Les islamistes à la croisée des chemins Apparu à la fin des années 1980 lors de la première Intifada, le Hamas présente pour la première fois de son histoire des candidats au CLP. En 1996, lors du précédent scrutin, ses dirigeants avaient boycotté les urnes au nom du refus des accords intérimaires de paix négocié avec Israël. Le mouvement, dont le bras armé a revendiqué une soixantaine d’attentats-suicides depuis le déclenchement de la seconde Intifada, en septembre 2000, considère aujourd’hui que les accords d’Oslo sont morts. Converti au pragmatisme, le mouvement a respecté cependant scrupuleusement la trêve de facto obtenue, en mars dernier, par Mahmoud Abbas. Car il voulait éviter de compromettre sa participation à ces législatives. Quant à la destruction d’Israël, qui est toujours inscrite dans sa charte, elle ne figure pas dans la profession de foi de ses candidats. Va-t-il abandonner bientôt son statut de mouvement de résistance nationale et se transformer en un parti politique capable d’exercer le pouvoir ? Beaucoup de ses dirigeants le laissent entendre et des analystes sérieux n’hésitent pas à les prendre au mot. Car, une fois ses membres élus et admis au Parlement – et peut-être aussi au gouvernement –, le mouvement aura du mal à garder sa ligne radicale initiale. Il sera donc amené, tôt ou tard, à infléchir sa position hostile au processus d’Oslo et même à traiter avec Israël. Ce point de vue est aujourd’hui partagé par une majorité des analystes. Le Hamas a intérêt, également, à changer la perception de l’Occident qui le voit comme une organisation terroriste et à apparaître comme un mouvement politique capable de réaliser les aspirations du peuple palestinien. Le politologue Achraf al-Ajrami explique, à ce propos, que “le Hamas d’après les élections sera différent de celui d’aujourd’hui”, ajoutant qu’“il nouera des contacts avec la communauté internationale et aussi avec Israël”. A preuve : certains de ses dirigeants n’excluent plus de dialoguer un jour avec l’Etat hébreu. Un débat est d’ailleurs en cours au sein des instances du mouvement pour déterminer jusqu’où ce changement stratégique pourrait aller. Dans sa volonté de se démarquer des autres organisations islamistes armées, le Hamas multiplie aussi les appels du pied en direction des pays occidentaux. “Nous espérons et nous voulons construire des relations ouvertes avec l’Occident”, a notamment dit l’un de ses dirigeants, Abou Zouhri. D’autres laissent entendre qu’ils sont prêts au dialogue, voire à désarmer, conformément aux dispositions de la “feuille de route”, mais selon des conditions qui restent à définir. Le président palestinien, qui s’est toujours opposé au désarmement du mouvement par la force – afin d’éviter de provoquer des conflits inter-palestiniens –, espère, de son côté, que l’entrée du Hamas au CLP le persuadera de la nécessité de déposer les armes, car il ne saurait être à la fois une force politique et une faction armée. Certains analystes, comme le Palestinien Hani Habib, soutiennent cependant que le Hamas n’acceptera jamais de désarmer totalement. “Il va se transformer en parti politique sans abandonner la lutte armée ”, dit-il. Et d’expliquer : “La force ne sera plus utilisée comme moyen stratégique, mais comme moyen de pression.” Selon le cheikh Aziz Dweik, tête de liste du mouvement islamiste à Hébron, ce recentrage politique a été décidé par la “maison mère” des Frères Musulmans au Caire. Car les partis liés à la confrérie ont des députés en Jordanie, Egypte, Algérie, au Maroc… et sont présents dans certains gouvernements. Leur objectif : participer à la vie politique et se voir attribuer des ministères sociaux (Santé et surtout Education) où ils pourront gagner à leur cause les couches populaires. A terme, le pouvoir finira par tomber, par le vote, entre leurs mains. Le Hamas s’inscrit donc dans cette dynamique globale de prise de pouvoir par les urnes. A propos du processus de paix, le cheikh, cité par Le Point (19 janvier), se montre tout aussi conciliant : “Nous acceptons deux Etats, Israël et la Palestine, et il n’y aura plus de violence si les Israéliens se retirent sur les frontières de 1967 et rendent Jérusalem-Est.” Selon Mohammed Abou Teir, le numéro deux sur la liste nationale du Hamas et candidat à Jérusalem, cité par Le Figaro (14 janvier), il est trop tôt pour parler d’une reconnaissance de l’Etat d’Israël par le Hamas, accordée selon lui “prématurément par l’OLP” en 1993, peu avant les accords d’autonomie d’Oslo. “Nous reconnaissons le droit du peuple juif de vivre et souhaitons cohabiter un jour en paix avec lui dans cette région. Mais il est hors de question de déposer les armes tant que l’occupation israélienne se poursuivra. Nous avons le droit de résister”, explique-t-il. Le Hamas, qui revendique l’évacuation israélienne de la bande de Gaza comme une “victoire de la résistance”, estime certes que la lutte armée est le seul moyen de “libérer” la Cisjordanie et Jérusalem-Est de la présence israélienne. Mais le mouvement se dit prêt aussi à accepter une trêve de longue durée, laissant aux générations futures la responsabilité de reprendre ou non la lutte armée, en échange de la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Ryadh Fékih (Source: Réalités online le 26-01-2006)
LA LOI DE FINANCES 2006 EXAMINEE PAR LES EXPERTS- COMPTABLES TUNISIENS :
Les nouvelles mesures fiscales :plusieurs points forts et certaines faiblesses
La nouvelle Loi de Finances 2006 vient d’apporter plusieurs nouvelles dispositions fiscales avantageuses, visant à renforcer le financement de l’économie, sa capacité compétitive et de préserver les équilibres généraux du Budget. Néanmoins d’autres dispositions présentent certaines défaillances et requièrent une révision fiable.
Le volume du budget de l’Etat 2006 s’élève à 13,255 millions de dinars contre 12,862 pour 2005, soit une hausse de 4,5%.
La Loi de Finances 2006,s’inscrivant dans l’objectif de renforcer les fondements de l’économie, a comporté un ensemble de mesures fiscales suscitant un débat fécond entre les responsables du ministère des Finances et les experts-comptables ayant participé à la rencontre-débat annuelle organisée par l’Ordre des Experts-comptables de Tunisie.
Plusieurs nouvelles mesures fiscales.
L’Ordre des Experts-comptables de Tunisie contribue de façon très active dans la transmission de l’information économique ainsi que dans la formation de ses adhérents par un ensemble de rencontres. La dernière rencontre a été l’occasion propice de présenter les principales dispositions de la Loi de Finances 2006 qui concernent notamment la maîtrise de l’énergie ,le développement social , la protection de l’environnement ,le financement de l’investissement, le renforcement de la compétitivité des entreprises ,la poursuite de la réforme fiscale…
La Loi de Finances 2006,comportant 62 articles ,énonce également la création d’un Fonds National de maîtrise de l’énergie ,l’extension du domaine d’intervention du Fonds de lutte contre la pollution et la création du fonds de protection des accidents de la circulation et l’élargissement du domaine d’intervention du Fonds de solidarité national.
Au volet de la réforme fiscale et de l’amélioration du rendement de l’impôt, la Loi de Finances met en place une baisse du taux d’imposition sur la valeur ajoutée sur les services de signature électronique de 18% à 10%, réajustement de certaines taxes fiscales sur les factures ,les traites commerciales ,le passeport et certains autres documents .Ainsi un nouveau timbre fiscal est entré en vigueur en 2006.
Les cartes de recharge et les factures de payement du G S M et du téléphone fixe sont assujetties à une taxe de 300 millimes .La Loi stipule par ailleurs la facilitation de l’accomplissement du devoir fiscal pour les personnes adhérentes au régime forfaitaire ,le paiement des dettes publiques et l’actualisation du Code de la comptabilité publique.
Dans ce même cadre la Loi met en vigueur une déduction de 2 millions de dinars des ressources du Fonds du protection du littoral et leur transfert au Fonds de développement de la compétitivité du secteur touristique.
Des bénéfices et des défauts
La Loi de Finances 2006 ,valorisée par certains experts-comptables, dispose comme toutes les précédentes des avantages et certaines défaillances.
Les points forts de cette loi sont étroitement associés aux mesures apportées concernant le renforcement de la capacité compétitive des entreprises ,la sauvegarde de l’environnement, notamment l’extension du domaine d’intervention du Fonds de lutte contre la pollution et la fixation du régime national de gestion des déchets.
De même que les dispositions apportées au niveau du Fonds d’amorçage, favorisant davantage la création des nouveaux projets.
Le caractère bénéfique de la Loi de Finances 2006 découle de même des prévisions réalistes sur lesquelles elle a été fondée; en effet la nouvelle loi est appelée à conserver les équilibres budgétaires de l’Etat en s’adaptant à une conjoncture mondiale marquée par la flambée des prix du pétrole .Ainsi, le taux de croissance des recettes fiscales de 6,6 % et celui de la pression fiscale aux alentours de 20,5 % demeure réaliste si l’on tient compte de la lourde facture de la hausse des prix du pétrole sur le budget de l’Etat qui a connu par conséquent un déficit nécessitant une maîtrise pertinente .
La faiblesse de la Loi de Finances 2006 consiste notamment dans l’insuffisance de la fiscalité pour le financement du budget. Une révision doit toucher par ailleurs les avantages fiscaux attribués aux sociétés cotées en Bourse ,qui ne représentent pas de vraies incitations à l’introduction en Bourse, comme l’exige la Loi de Finances 2006.
En dépit de certaines défaillances, la Loi de Finances 2006 s’avère apte à garantir l’essor de l’économie nationale pour cette année.
S.J
(Source : « Réalités » N° 1048 du 26 janvier 2006)
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