Journée de Soutien aux Matroudine AFP: Tunisie: l’ex-président d’Ennahdha se dit victime d’un procès d’opinion AP: Tunisie: en grève de la faim depuis 46 jours, cinq étudiants dans “un état grave”, selon un médecin AFP: Tunisie : approbation d’un accord préférentiel de commerce avec l’Algérie Xinhua: Le président tunisien participe au sommet arabe de Doha Slim Bagga: Traitre, et je le revendique Dr.Sahbi Amri: A Kouchner : Ce médecin – vraiment – sans frontières morales…
Mizaanoun: Une vérité dite par un imposteur…
Journée de Soutien aux Matroudine
du 28 mars 2009 47ème Jour de grève de la faim des 6 Etudiants de l’ UGETTunisie: l’ex-président d’Ennahdha se dit victime d’un procès d’opinion
TUNIS (AFP) — L’ancien président du mouvement islamiste tunisien interdit Ennahdha (Renaissance), Sadok Chourou, jugé en appel samedi pour “association illégale”, a affirmé être poursuivi pour “ses opinions” dans un “procès politique” visant à le réduire au silence.
Coiffé d’une chéchia rouge, l’opposant s’est longuement défendu devant la Cour d’appel de Tunis pour contester sa condamnation en première instance à un an de prison le 13 décembre 2008 pour “maintien d’une association illégale”, en l’occurrence Ennahdha.
Sadok Chourou, 61 ans, est poursuivi pour avoir “repris des activités, renoué le contact avec ses partisans et parlé au nom du mouvement interdit” peu de temps après sa libération conditionnelle, qui avait mis fin à 18 années de réclusion.
Ces accusations reposent sur des déclarations diffusées par le site “islamonline” et la télévision Al-Hiwar (Le Dialogue, Londres), auprès desquels M. Chourou s’était exprimé sur la situation politique et s’était plaint de torture durant sa détention.
Samedi, il a indiqué avoir été interdit par la police d’organiser une réception à son domicile pour fêter sa sortie de prison, en novembre 2008.
La création de partis sur des bases religieuses est interdite par la loi tunisienne.
M. Chourou a revendiqué son adhésion idéologique au parti Ennahdha dissous, et a défendu son droit d’expression. Il a démenti avoir entrepris la restructuration de son parti mais confirmé souhaiter le voir un jour participer “légalement” à la vie politique.
Une cinquantaine d’avocats de la défense ont plaidé l’acquittement, dénoncé un “procès politique” et estimé que leur client était jugé pour des motifs “sans fondement” et pour “ses opinions”.
La cour doit rendre son verdict le 4 avril.
Physicien universitaire, Sadok Chourou a dirigé Ennahdha après l’exil volontaire de son chef Rached Ghannouchi en 1988, avant d’être condamné à la réclusion à perpétuité en 1991 lors des procès ayant suivi le démantèlement du mouvement islamiste.
Il fait partie des derniers opposants libérés parmi les partisans d’Ennahdha, parti accusé de complot contre le pouvoir et qualifié d'”organisation extrémiste interdite qui prône l’atteinte aux biens et aux personnes pour réaliser ses objectifs”.
Tunisie: en grève de la faim depuis 46 jours, cinq étudiants dans “un état grave”, selon un médecin
Tunisie : approbation d’un accord préférentiel de commerce avec l’Algérie
Le président tunisien participe au sommet arabe de Doha
2009-03-29 07:08:12 TUNIS, 28 mars (Xinhua) — Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali participera au sommet arabe, prévu lundi, a annoncé samedi le porte-parole officiel de la présidence tunisienne. Dans une déclaration rapportée par l’agence de presse officielle tunisien TAP, le porte-parole officiel de la présidence tunisienne a souligné que le président Ben Ali se rendra au Qatar pour participer aux travaux de la 21ème session du sommet arabe et au deuxième sommet des pays arabes et des pays d’Amérique latine, qui se tiennent à Doha. Le 21e sommet de la Ligue arabe sera convoqué lundi prochain à Doha et s’achèvera mardi dans l’après-midi. Samedi, les ministres arabes des Affaires étrangères se sont réunis à Doha pour mettre la touche finale au programme du 21e sommet arabe.
TRAITRE, ET JE LE REVENDIQUE
A Kouchner : Ce médecin – vraiment – sans frontières morales…
Une vérité dite par un imposteur…
Par Mizaanoun
Au début de ce printemps, en cette fin du mois de mars (le 24 et le 25) on a assisté un bref « rifirrafe », une petite bagarre verbale, entre un « légionnaire » français et les sinistres «mercenaires» de Tunis. Une rixe sans réellement aucune transcendance particulière sur le « temps printanier », qui dure depuis belle lurette entre le régime « solidement ancré » à Tunis et l’Élysée, et ce, indépendamment de la couleur de son locataire du moment.
Le légionnaire qui n’est autre que le célèbre « French Doctor » exerçant en l’actualité, et, à la fin de sa carrière politique, comme ministre des affaires étrangères de « l’American Sarkozy », a lancé des petites flèches orales, sans risque de faire un mal quelconque, en interpellant le régime de Tunis. Ainsi tel que le rapporte un hebdomadaire français, non moins célèbre pour son opportunisme et son mercantilisme pervers, et repris par les différents sites sur Internet comme « tunisnews », en ces termes : « Ils y a des atteintes de droits de l’homme, des journalistes tracassés, parfois emprisonnés, et une politique générale de fermeté. Je ne peux pas être d’accord avec ce qui contrevient à la liberté d’expression et d’association. Et je serai très heureux si les élections se déroulaient dans un climat de transparence et de compétition.»
La réaction de Tunis ne s’était pas fait attendre. Elle est toute une rhétorique calquée sur tant d’autres que le régime de Tunis brandit à chaque fois qu’il fasse l’objet de critique venant de la part d’un politicien, d’un journaliste ou d’un organisme occidental quelconque. Mais quand ça vient d’un autre côté autre qu’occidental ou bien, par mépris, il ne réagit même pas, ou alors il emploie des munitions de gros calibres. Surtout quand ça vient du côté d’une organisation arabe. Mais quand il s’agit d’un intellectuel musulman ou d’une organisation à caractère islamique, le régime emploie immédiatement les munitions les plus mortifères, les mêmes que celles employées par George W. Bush, Sarkozy. Et dans ce terrain là, c’est-à-dire l’essentiel, il n’y a aucun différent entre le régime, Kouchner et la revue française qui leur sert de tribune de «confrontation» d’idées.
Quand le régime tunisien dit : « En effet, ses déclarations, à la revue française, sont malheureusement pour lui, bien loin d’être crédibles». Là on est absolument d’accord avec cette appréciation. Mais pas pour le même motif, bien sûr. Le régime nie tout en bloc comme à l’accoutumé et prétend que tout ce qu’a déclaré Kouchner n’a aucun fondement. Il pousse le ridicule, comme d’habitude aussi, pour finalement lui lancer le défi de citer un seul cas de journaliste emprisonné (sic) et d’ajouter : « Quand on parle de journalistes « tracassés » ou encore «emprisonnés» (Les guillemets sont dans le texte du régime) en Tunisie et quand on le fait sous lambris (Les « nègres » du régime s’adonnent volontiers aux exercices pseudo-intellectuels et intercalent toujours des termes raffinés de la langue française. Ils font de même quand le texte est rédigé en arabe. Ainsi ils pensent mieux dissimuler leur propre sinistre nature et celle du régime) de la république française, on doit commencer par vérifier ses allégations pour éviter de se tromper de pays et d’époque…»
Bref, pour le régime il n’y a pas de journalistes, ni tracassés ni, encore moins, emprisonnés. Comme il n’y en a eu jamais eu de prisonniers politiques d’aucune nature. Les milliers de prisonniers qui moisissent impitoyablement dans la multitude de prisons répandues dans toutes régions du territoire, dont plusieurs centaines y sont morts et d’autres s’y trouvent depuis des longues années. Des années au nombre de vies entières. Pour le régime toutes ses victimes sont des prisonniers de droit commun. Pis encore des criminels dont la liberté met en danger « la paisible société qui n’aspire qu’à la tranquillité, à la stabilité, au progrès et à la prospérité».
Plus loin, dans sa rhétorique, le régime ajoute : « Il faut dire que M Kouchner n’en est pas à une contradiction près. On peut, certes, comprendre sa nostalgie des discours … enflammés, comprendre la crise existentielle qui doit le déchirer de temps en temps ».
En effet M. Kouchner a certainement un curriculum vitae qui donne du vertige, tellement il est plein de contradictions sur tous les plans. Le plan personnel, le plan politique, le plan moral, le plans philosophique etc. En résumant, et, sur le plan politique seulement, il est passé de l’extrême gauche au début de sa carrière à l’extrême droite à la fin de celle-ci. Point besoin de chercher trop à quelle catégorie « d’homme de principe » appartient le personnage. Avec certitude à la même catégorie d’un légionnaire, mais avec des armes « soft » : Il est prêt pour toute besogne pourvu que ça paye.
Quand les rumeurs avaient couru dans les milieux politiques français, au moment où « l’American Sarkozy », était en train de former son premier gouvernement, en été 2007, au sujet des différents candidats ministrables, une information avait paru sur plusieurs journaux et a retenu particulièrement l’attention. Bernard Kouchner qui était encore membre du parti socialiste dont la candidate, Ségolène Royal, venait de perdre les élections, serait pressenti pour être le ministre des affaires étrangères l’un des quotidiens français avait écrit un court commentaire, mais d’une véracité prodigieuse : « Mais que voulez-vous, Bernard (né le 30 novembre 1939) est à l’âge de la retraite et s’il doit attendre les prochaines élections présidentielles de 2012, en supposant que le parti socialiste l’emporterait, ça sera bien trop tard pour lui. Par conséquent il est de son intérêt d’accepter l’offre de Sarcomes, quitte à n’avoir dans le domaine des affaires étrangères, que de s’occuper des « petites courses », enfin, du superflu. Car pour le sérieux, comme d’habitude, s’occupera le Patron en personne. Et Sarkozy s’en occupe « beaucoup plus » que tous ses prédécesseurs. Donc tout compte fait [même dans ces conditions], Bernard finira avec une retraite bien confortable avec les immenses privilèges dont jouit toujours, et, surtout en France, un ex-haut fonctionnaire de l’État. Et c’est ce qui compte le plus».
Donc et sans aller trop loin encore, les contradictions dont parle la réplique de Tunis, ne font aucun doute. C’est une vérité méridienne.
Mais quand Kouchner interpelle le régime de Tunis, il le fait pour quelle raison ? – Le fait-il par principe ? Le fait-il par exigence de la politique française au nom de son Patron ? Ou le fait-il uniquement pour faire plaisir à l’opposition ?
Dans le premier cas il serait très difficile de le croire venant de la part d’un homme dont l’action est régie par le strict gain personnel loin de principe quelconque ou de considérations morales.
Dans le deuxième cas, il aussi très difficile de le croire, car on ne voit aucun signe précurseur dans la politique française qui pourrait laisser croire à un désir de «changement souhaitable» à Tunis. En ce moment, la politique française, et, particulièrement le Patron Sarkozy a, à la pointe de mire, la tête d’un autre dirigeant arabe et en même temps africain. La cible imminente dans le viseur occidental en général et la France en particulier s’appelle Omar Hassan Al Bachir. Le Soudan d’Al Bachir entouré du Niger, du Tchad, de la République Centrafricaine et d’Égypte, toutes des zones d’influence française avec des intérêts considérables. Toutes courent le risque d’être déstabilisées à cause du Soudan. Enfin les détails sont loin du sujet qui nous occupe. Mais c’est juste pour écarter la seconde hypothèse.
La troisième hypothèse, qui est la plus probable, est celle qui consiste à satisfaire la sollicitude de certains opposants. Connaissant comme tout le monde le nom de plusieurs figures de l’opposition, on ne pense pas que le docteur Marzouki par exemple aurait souhaité le soutien du « French Doctor ». Beaucoup moins d’autres figures de la tendance islamique. Restent donc tous ceux qui croient aux « valeurs démocratiques » occidentales et ne cessent « d’apitoyer » sur leur sort les cœurs des politiciens de l’espèce de Kouchner.
Bernard Kouchner qui parle de son bonheur de voir des élections se dérouler dans un climat de transparence, pourquoi objecte-t-il avec une véhémence inouïe contre le gouvernement de la République Islamique d’Iran, un gouvernement élu démocratiquement ? Pourquoi est-il si enragé que son Patron contre ce pays ? Et au fond pourquoi fussent-ils le résultat des élections palestiniennes ? – Ou est-ce que toutes élections qui se déroulent dans le monde arabe et musulman, si jamais réellement, tel est le souhait du « French Doctor » et acolytes, doit obligatoirement faire vainqueur le candidat de leur choix, sinon elles ne sont pas valables ?
Donc Kouchner prend les peuples non blancs pour des peuples naïfs et particulièrement les peuples arabes et musulmans. Il dit encore « Je ne peux pas être d’accord avec ce qui contrevient à la liberté d’expression et d’association ». On ne sait vraiment plus s’il le dit en tant que politicien ou en tant qu’humaniste. En tant qu’humaniste, il a été expulsé de toutes les organisations humanitaires et rien plus n’accrédite ses compétences morales de ce côté. S’il le dit en tant que politicien il n’a aucune autorité morale non plus pour le faire. Car la politique de son pays et aujourd’hui, avec à sa tête l’actuel président, n’a jamais fait autre chose que le contraire.
Ni lui ni aucun des politiciens français n’a jamais apporté le moindre soutien moral aux milliers de personnes qui se trouvent dans les prisons des régimes de Tunis, d’Alger ou de Rabat, pour ne parler que de cette région du monde arabe, africain et musulman. Qui veut-il duper monsieur Kouchner ?
Donc, par sa déclaration, monsieur Kouchner a soulevé en effet un problème réel, mais ça ne concerne que le peuple arabe et ça ne relève, en aucun cas de ses compétences, d’autant plus que ses penchants sionistes, plutôt son sionisme viscéral ne favorise en rien ses interventions dans des questions qui concernent les arabes et les musulmans où qu’ils soient. Et pour terminer la vérité dite par un imposteur dissimule inévitablement un grand mensonge et beaucoup d’hypocrisie