Info urgente
     
              Au terme de près de deux semaines de grève de la faim menée pour pouvoir     rejoindre sa famille qui avait quitté son domicile de Jendouba pour     s’installer à Hammam-Lif, Monsieur Hamadi Labidi, après avoir envoyé     plusieurs courriers aux services de sécurité, a reçu aujourd’hui     l’autorisation de rejoindre sa famille à Hammam-Lif tout en continuant     d’émarger quotidiennement auprès de la Sûreté d’Hammam-Lif.          Considérant que le droit à la circulation et au travail sont garantis par la     Constitution, nous demandons aux autorités tunisiennes de mettre un terme     aux injustices et au calvaire infligés aux prisonniers libérés.          Noureddine Khemiri Le 27 mars 2007          (Traduction ni revue ni corrigée par l’auteur de la     version en arabe, LT)  
 
 
Echec du tout-sécuritaire en Tunisie
     
 Claude Corbaz          GENEVE-ONU, 26.03.07 (InfoSud) Pour lutter contre le terrorisme, la Tunisie     s’est dotée d’une loi qualifiée par le Comité National pour les Libertés en     Tunisie de “monument de non-droit”. Elle permettrait d’inculper les     terroristes présumés, non sur la base de faits objectifs, mais d’aveux     extorqués sous la torture. Loin de réduire efficacement le terrorisme,     l’approche tout-sécuritaire ferait le lit de l’intégrisme.           Fin décembre 2006, la banlieue sud de Tunis était le théâtre d’affrontements     armés entre les forces de l’ordre et un groupe terroriste salafiste. Selon     le Comité National pour les Libertés en Tunisie (CNLT), bien que les     autorités gardent sur ces affrontements le plus grand secret, ils ont été     l’occasion de grandes rafles portant à l’arrestation de plus d’un millier de     jeunes musulmans.          Pourtant, dès le 15 octobre 1992, cinq ans après sa prise du pouvoir, le     président Ben Ali affirmait que le pays avait définitivement tourné la page     du terrorisme. Des centaines de cadres du mouvement islamiste modéré Ennadha     venaient d’être condamnés à de lourdes peines de prison, mais pour Sihem     Bensedrime, présidente du CNLT, “la répression n’a jamais cessé.”          Selon Raouf Ayadi, avocat au CNLT, la “Loi relative au soutien des efforts     internationaux de lutte contre le terrorisme et à la répression du     blanchiment d’argent”, adoptée le 10 décembre 2003, “n’est censée appuyer,     comme son nom l’indique, que les efforts internationaux en la matière.     Officiellement, il n’y a plus de terrorisme en Tunisie.”          En effet, à l’exception notable de l’attentat à la mosquée de Djerba – qui     avait fait 19 morts en avril 2002 – la Tunisie semblait globalement épargnée     par le terrorisme jusqu’à ces affrontements de fin 2006. Par quelle recette     miracle, dans un contexte régional des plus troublés ? Selon un avocat à la     Cour de Cassation de Tunis, proche du gouvernement, “Grâce à une approche     globale et à une lutte pour la sécurité visant à mater les présumés     terroristes. Et aussi en s’attaquant à l’exclusion sociale.”          
Le tout-sécuritaire en échec          Or, pour le CNLT et les ONG de défense des droits de l’homme, cette approche     du tout sécuritaire est en train de montrer son inefficacité et, surtout,     ses effets pervers. Entre juillet 2005 et mars 2007, les avocats du Comité     ont suivi les procès instruits sur la base d’une législation qui oscille     entre “l’instrumentalisation politique et la justice préventive”. Ils sont     venus à Genève, à l’invitation de l’Organisation mondiale contre la torture     (OMCT), présenter leur rapport en marge du Conseil des droits de l’homme.          Selon Sihem Bensedrine, présidente du CNLT, “le gouvernement tunisien a     utilisé des préoccupations de sécurité comme prétexte pour réprimer la     dissidence politique et les critiques contre le gouvernement. La politique     du tout sécuritaire du président Ben Ali a fini par aboutir à ce que les     défenseurs des droits humains craignaient par-dessus tout : la montée d’un     radicalisme violent qui apparaît comme la seule alternative offerte aux     jeunes qui ont vu avec quelle violence la contestation pacifique (islamiste     ou non) a été réprimée depuis vingt ans.”          Eric Sottas, directeur de l’OMCT, renchérit et dénonce “une situation qui se     détériore, notamment en termes d’indépendance de l’appareil judiciaire par     rapport au pouvoir.” Selon lui, “qu’il s’agisse de lutter contre le     terrorisme ou de juger un assassin de droit commun, le cadre légal doit être     respecté. Et celui-ci est connu. Le Pacte international sur les droits     civils et politiques (PIDCP) détaille les conditions d’un procès équitable :     droit à être jugé par un tribunal indépendant, compétent et impartial ;     respect de la présomption d’innocence ; interrogation, aux mêmes conditions,     des témoins à charge et à décharge ; interdiction de forcer le présumé à     s’avouer coupable ; droit de recours à une juridiction supérieure. De plus,     l’interdiction absolue de la torture ou de tout autre traitement inhumain ou     dégradant doit être respectée.”          
Une “parodie de justice pour l’étranger”          Or, selon le CNLT, c’est précisément ce que la Tunisie ne fait pas. Raouf     Ayadi dénonce les défaillances endogènes de la loi. “L’article 11 définit     comme coupable d’infraction terroriste celui qui s’est concerté pour la     commettre. Or dans un Etat de droit, on peut être jugé pour avoir consommé     un crime ou pour avoir essayé de le faire. Mais on ne peut pas punir une     personne pour ses idées ou ses opinions religieuses ! J’ai défendu plusieurs     dizaines de prévenus et dans leurs dossiers je n’ai trouvé aucune preuve.     Seulement des aveux. Extorqués sous la torture.”          Et de dénoncer “une parodie de justice pour l’étranger, dans le but de     présenter la Tunisie comme un Etat de droit. La justice est instrumentalisée     pour avoir le soutien des Etats occidentaux.”          Justement, que fait la communauté internationale ? Le Rapporteur spécial sur     les droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme, Martin Scheinin, a     demandé à la Tunisie de pouvoir y effectuer une mission. Il attend toujours     une réponse.          
(Source : « Infosud » (Agence de presse     indépendante – Suisse), le 26 mars 2007) Lien :        http://www.infosud.org/imprimable.php?article=1026 
  
     
  Ancien cadre de la sécurité militaire, Abdelkader     Tigha demande l’asile à Paris… qui ne veut pas se mettre Alger à dos.      
Moines de Tibéhirine: un témoin bien encombrant
 
     
 Par GARÇON José                L’histoire pourrait n’être qu’une cavale de huit ans entre Alger, Damas,     Bangkok, Amman, Amsterdam et Paris, où elle risque de s’achever le 20 mars,     date à laquelle il sera fixé sur son sort en France. La personnalité du     fugitif, Abdelkader Tigha, lui confère pourtant une autre dimension : celle     de trois raisons d’Etat qui, en France, au Vatican et en Algérie, se     conjuguent pour occulter toutes les interrogations suscitées par     l’assassinat des sept moines français de Tibéhirine en 1996. Leur exécution     fut à la mesure des violences qui ont ensanglanté l’Algérie pendant la     décennie 90 : seules leurs têtes furent retrouvées et on ignore tout des     circonstances de leur mort, que l’Algérie attribue aux GIA (Groupes     islamistes armés).          Fin 1999, trois ans après leur exécution, l’irruption d’Abdelkader Tigha     dans cette affaire a cependant permis aux services secrets français d’en     savoir plus. Venant de déserter l’Algérie, ce cadre du DRS (Département du     renseignement et de la sécurité, l’ex-Sécurité militaire algérienne)     commence sa cavale. Il passe en Tunisie, puis en Libye avant de débarquer à     Damas, où il contacte l’ambassade de France et se dit «prêt à aider contre     le terrorisme en échange d’un asile politique en Europe». Il est envoyé à     Bangkok, car il est «risqué pour les agents français de l’interroger en     Syrie». C’est là que, en janvier 2000, trois agents de la DGSE le débriefent.     Les réseaux du DRS et des GIA en Europe les intéressent. Les moines de     Tibéhirine aussi. Un dossier sur lequel Tigha a beaucoup à dire : de 1993 à     1997, années les plus dures de la «sale guerre» contre les islamistes, il     était chef de brigade au Centre territorial de recherche et d’investigation     (CTRI) de Blida, haut lieu des opérations d’infiltration des maquis     islamistes par l’armée. C’est là que, au matin du 27 mars 1996, il voit     arriver à son grand étonnement les moines qui viennent d’être enlevés. Selon     Tigha, les otages seront remis à Djamel Zitouni, le chef des GIA de l’époque,     dont il est de notoriété qu’il était déjà «retourné» par les services     algériens.          Silence. A Bangkok, la DGSE veut des détails sur les moines ; Tigha, des     garanties sur son asile. Impossible en France, car «cela créerait des     problèmes avec Alger», lâchent les agents français. Tigha se fâche. Fin de     l’épisode DGSE. Trois mois plus tard, son visa expire et il est arrêté et     emprisonné au centre de détention de l’immigration de Bangkok pendant deux     ans. Sans feu vert du Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR),     les détenus ne peuvent partir, une fois leur peine accomplie, que pour une     seule destination : leur pays d’origine. Ce que Tigha refuse évidemment.     Entre-temps, il a rendu public ce qu’il sait sur les moines et son histoire     avec la DGSE ( Libération du 23 décembre 2002).          En dépit de ces révélations  qui recoupent des interrogations présentes au     sommet de l’Etat quant au rôle des services algériens , le silence officiel     français est assourdissant. Mais, en 2004, la famille de Christophe     Lebreton, l’un des moines, porte plainte contre X auprès du tribunal de     Paris «car trop de questions sont restées sans réponse».           Auditions. Tigha échoue, lui, à Amman. Mais les Jordaniens l’avertissent     qu’ils ne «pourront pas faire longtemps la sourde oreille aux demandes     d’extradition de l’Algérie». L’ex-agent se retrouve alors en Hollande, où     l’asile lui est refusé, le CICR craignant qu’il se soit rendu coupable de     violation des droits de l’homme au CTRI de Blida. Mis en demeure de quitter     les Pays-Bas début février, il débarque à Lille, puis à Paris. Assisté de Me     Dominique Noguère, vice-présidente de la Ligue des droits de l’homme, Tigha     tente d’obtenir le document lui permettant de demander l’asile politique. En     vain. Convoqué ce 20 mars à la préfecture de police, il sera fixé.          En charge de l’instruction sur l’assassinat des sept moines , le juge     Bruguière a procédé à quelques auditions, parmi lesquelles celles de     Philippe Rondot et du patron de la DGSE de l’époque. Mais il n’a entendu     aucun des ex-militaires algériens qui témoignent de l’infiltration des GIA     par les services algériens. Alors que Tigha était aux Pays-Bas, le juge     affirmait ne pas obtenir de commission rogatoire internationale pour l’y     interroger. Mais aujourd’hui il est à Paris. «Il n’y a donc en principe plus     de problème pour l’entendre», estime Patrick Baudouin, président d’honneur     de la Fédération internationale des droits de l’homme. Sauf à penser que la     justice française, à l’instar de Paris, ne veut rien savoir sur l’assassinat     des moines. Et préfère tabler sur l’expulsion d’un homme qui affirme avoir     vu ces derniers dans une caserne de Blida après leur rapt.          (Source : « Libération » (Quotidien – France)     du 17 mars 2007)
 
Arabs shouldn’t normalise with     Israel-Muslim cleric
 
     
 ALGIERS, March 28 (Reuters) – Arab countries     should not take any step towards normalising ties with Israel until a     Palestinian state is created and the Jewish state withdraws from     their territories, a prominent Muslim cleric said on Wednesday.          Egyptian scholar Youssef al-Qaradawi was speaking on the sidelines of a     meeting attended by Muslim and Christian figures shortly after Arab leaders     started a two-day summit in Saudi Arabia to revive an Palestinian-Israeli     peace plan.          “Some people (Arab nations) have normalised with Israel, some of them reject     the idea. We will not normalise and we don’t accept normalisation as long as     the occupation is still there,” Qaradawi told a news conference when asked     whether he had any message for the summit.          “We don’t accept normalisation with Israel unless a Palestinian state is     created. When a Palestinian state is created, then we can consider     normalising.”          On a visit to Algeria from his base in Qatar, Qaradawi was chairing a     conference of the al-Quds Foundation, a body which seeks to preserve the     Arab identity of Jerusalem.          Few Arab countries have formal ties with Israel. Egypt and Jordan signed     peace treaties with the Jewish state and have diplomatic relations.          The Arab League summit will discuss a peace plan with Israel endorsed in     2002, offering the Jewish state normal ties with all Arab countries if it     fully withdraws from land it occupied in 1967, accepts a Palestinian state     and agrees to a “just solution” for Palestinian refugees.          Israel captured Jerusalem’s Old City along with the rest of Arab East     Jerusalem in the 1967 Middle East war and later annexed the area as its     capital in a move not recognized internationally.          Palestinians want East Jerusalem to be the capital of a state they hope to     establish in the West Bank and Gaza Strip.          REUTERS
 
Im Würgegriff des     tunesischen Machthabers     Die Oppositionsparteien zwischen Illegalität und legaler Wirkungslosigkeit
 
     
              Der Handlungsspielraum der tunesischen Oppositionsparteien, sofern überhaupt     zugelassen, ist stark eingeschränkt. Entsprechend wenig Resonanz lösen sie     aus. Ein Versuch oppositioneller Kräfte, die gemässigten Islamisten in eine     Allianz einzubinden, scheint wenig zu bringen.          In einer kleinen Seitenstrasse beim Platz der Republik in Tunis befindet     sich das Redaktionsbüro der Zeitung «At-Tarik al-jadid» (Der Neue Weg). Es     ist die Zeitung der Partei at-Tajdid (die Reform), die 1993 von ehemaligen     Kommunisten und anderen linken Gruppierungen gegründet wurde. Seine Partei     vertrete linke, demokratisch- fortschrittliche Positionen, habe aber mit dem     marxistisch-leninistischen Weltbild gebrochen, erklärt Hatem Chaabouni, der     Chefredaktor des kleinen Monatsblatts und ein Mitglied der Parteileitung von     at-Tajdid.          Symbolische Präsenz im Parlament          Der Tajdid gehört zu den wenigen Oppositionsparteien in Tunesien, die diesen     Namen verdienen und sich durch eine gewisse Unabhängigkeit gegenüber der     fast allmächtigen Staatspartei Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD)     auszeichnen. Er hat nur wenige tausend Mitglieder. Zahlen will Chaabouni     keine nennen. Im Parlament stellt die Partei nur drei Abgeordnete. At-Tajdid     erhält, wie alle anerkannten Parteien, staatliche Subventionen, unter     anderem auch für die Herausgabe einer eigenen Zeitung.          Die Redaktionsräume von «At-Tarik al-jadid» wirken sehr bescheiden, und die     Zeitung hat den Umfang und die Ausstrahlung einer Flugschrift. Im Vergleich     zur prunkvollen Dar al-hizb, dem Sitz des RCD, in dem sich auch die     Redaktionsräume des Parteiorgans befinden, wirken die Büros des «Tarik»     geradezu spartanisch. Für Chaabouni steht ausser Zweifel, dass es in     Tunesien nur drei echte Oppositionsparteien gibt: seine eigene, den Parti     démocratique progressiste (PDP) und das Forum démocratique pour le travail     et les libertés (FDTL). PDP und FDTL sind aber nicht im tunesischen     Parlament vertreten; das Forum hatte die Wahlen boykottiert, und der PDP     errang keinen Sitz.          Eine echte Zusammenarbeit zwischen den drei Oppositionsparteien ist bis     anhin nicht zustande gekommen. Bei den Kommunalwahlen, erklärt Chaabouni,     sei eine gemeinsame Liste von der Regierung verhindert worden. Die Wahlen     für das nationale Parlament wiederum seien vom Forum boykottiert worden,     während der PDP sich entschieden habe, eine eigene Liste aufzustellen.     At-Tajdid habe daraufhin ebenfalls eine eigene Liste aufgestellt, auf der     neben den eigenen Bewerbern ein paar Unabhängige kandidiert hätten. Die     Konkurrenz zwischen den drei Oppositionsparteien bezeichnet Chaabouni als     bedauerlich. Bei der Wahl des Staatschefs wiederum hatte aufgrund der sehr     restriktiven Bedingungen von den drei erwähnten Parteien einzig der Tajdid     das Recht, einen eigenen Kandidaten aufzustellen. Mohammed Ali Halouani sei     der einzige echte Gegenkandidat zu Präsident Ben Ali gewesen.          Für die anderen sieben Parteien, die neben seiner eigenen und dem RCD     offiziell zugelassen sind und zum Teil auch Abgeordnete stellen, hat     Chaabouni nur harte Worte übrig. Es seien fiktive Oppositionsparteien, die     von der Regierung «ferngesteuert» würden und deren einzige Funktion darin     bestehe, ein Mehrparteiensystem vorzugaukeln, vor allem gegenüber Europa.     Eine Zusammenarbeit mit Islamisten kommt für Chaabouni nicht in Frage. «Wir     sind kategorisch dagegen, dass man die Religion instrumentalisiert», sagt     Chaabouni. Eine Partei auf religiöser Basis habe im politischen System     Tunesiens keinen Platz. Aus diesem Grund beteiligt sich at-Tajdid auch nicht     an der Alliance du 18 octobre, einem Versuch oppositioneller Kreise, die     offiziell verbotene Partei an-Nahda (die Erneuerung) in eine gemeinsame     Oppositionsfront einzubinden. Chaabouni stellt allerdings klar, dass seine     Partei sich für die Befreiung aller politischen Gefangenen einsetzt, auch     für diejenigen islamistischer Ausrichtung.          Obwohl at-Tajdid nur gerade 3 von 189 Abgeordneten stelle, habe die Partei     in der politischen Landschaft Tunesiens eine Art Scharnierfunktion, meint     Chaabouni; sie stelle gewissermassen die Verbindung zu den beiden anderen     echten Oppositionsparteien dar, die nicht im Parlament vertreten seien. Als     einzige Partei habe der Tajdid auch gegen das Budget 2007 gestimmt.          Doch sind das mehr als nur Nadelstiche? Und ist eine Opposition, die weniger     als zwei Prozent aller Sitze auf sich vereinigt, nicht eine Quantité     négligeable? Alle Oppositionsparteien seien schwach, entgegnet Chaabouni.     Die fiktiven Oppositionsparteien seien noch viel schwächer, weil sie über     eine äusserst geringe Glaubwürdigkeit verfügten. Die relative Schwäche und     die mangelnde Ausstrahlung seiner Partei, die er durchaus einräumt, führt     Chaabouni auf das Monopol der Informationsvermittlung in den Händen der     tunesischen Regierung, auf behördliche Schikanen und auf die allgemeine     Entpolitisierung zurück. Unter den gegebenen Umständen seien die Tunesier     überhaupt nicht ermutigt, sich politisch zu bestätigen.          Ein Staat im Staat          Regimekritiker wie der in Paris lebende Arzt Moncef Marzouki werfen der     Partei at-Tajdid vor, durch ihr Mitwirken im Parlament letztlich die     undemokratischen Verhältnisse in Tunesien zu stützen. Marzouki hat im     katarischen Fernsehsender al-Jazira zum zivilen Ungehorsam gegenüber dem     Regime Ben Ali aufgerufen. Tunesien rief daraufhin seinen Botschafter in     Katar zurück.          Nach wie vor gibt es in Tunesien keine unabhängige Justiz, die enorme Macht     Ben Alis ist keiner demokratischen Kontrolle unterworfen. Es ist wohl kein     Zufall, dass das Regime mit äusserster Härte gegen Richter und Rechtsanwälte     vorgeht, welche diese Missstände denunzieren, so etwa gegen den Rechtsanwalt     Mohammed Abbou, der es unter anderem gewagt hatte, die im Umfeld der     Präsidentenfamilie an den Tag gelegte Bereicherungssucht anzuprangern. Die     Einschätzung des Rechtsanwalts Mokhtar Yahiaoui, es handle sich dabei um     einen diktatorischen Apparat, der allen Kriterien eines absolutistischen     Systems entspreche, ist keineswegs aus der Luft gegriffen.          Ein wichtiges Instrument im Dienst des Regimes ist das RCD. Es verfügt über     fast unerschöpfliche finanzielle Mittel und ist eng mit der staatlichen     Verwaltung verflochten. «Wir stehen einem Staat im Staat gegenüber und nicht     einer Partei, die an der Macht ist», meint Mustapha Ben Jaafar, der     Präsident des FDTL. Allein schon an diesem gewaltigen Apparat, der seinen     Anhängern materielle Vorteile verschafft, sind bis anhin sämtliche Versuche,     auf legalem Weg eine politische Änderung zu erwirken, gescheitert. Dazu     kommt eine unzimperliche Repression gegen alle Kräfte, die sich gegen das     System auflehnen. Für die Nichtregierungsorganisationen sei die Lage in     letzter Zeit tendenziell eher noch schwieriger geworden, meint etwa der     Anwalt Mohktar Trifi, der die tunesische Menschenrechtsliga präsidiert. Die     tunesischen Behörden blockierten systematisch alle Aktivitäten seiner     Organisation, und es sei nicht einmal mehr möglich, eine Generalversammlung     einzuberufen.          Demokratiedefizit bei der Opposition          Die schwierige Lage der regimekritischen Kräfte ist allerdings zumindest zum     Teil selbstverschuldet. Es gibt allzu viele Selbstdarsteller, die in erster     Linie sich selber und nicht das Wohl des Landes im Auge haben und sich aus     diesem Grund vom Regime auch leicht auseinanderdividieren lassen.     Augenfällig ist auch das interne Demokratiedefizit der meisten     Oppositionsparteien. Dabei würde Tunesien mehrere Voraussetzungen für eine     echte Demokratisierung erfüllen. Es hat eine republikanische Verfassung,     gebildete Eliten sowie eine funktionierende Wirtschaft.          Gelingt es der Alliance du 18 octobre, endlich alle oppositionellen Kräfte     auf eine gemeinsame Plattform zu verpflichten? Einige Regimekritiker haben     Hoffnung geschöpft; andere zeigen sich skeptisch. Diese Allianz habe kein     glaubwürdiges politisches Programm, und zudem sei sie vom Regime schon     längst infiltriert worden, meint ein Beobachter, der nicht namentlich     genannt sein will. Zudem sei es alles andere als sicher, dass an-Nahda sich     einbinden lassen wolle. Wahrscheinlicher sei, dass an-Nahda eine andere     Strategie verfolge und das Ende der vierten Amtszeit von Ben Ali abwarte, um     sich dann als Retter in einer verfahrenen Situation zu präsentieren.          (Source: « Neue Zürcher Zeitung » (Quotidien –     Suisse), le 12 mars 2007)
Feu vert pour la circoncision dans la     prévention du sida
     
 Par Brigitte CASTELNAU PARIS, 28 mars 2007 (AFP) – La circoncision,     qui permet de réduire la transmission sexuelle du virus du sida (VIH) de la     femme à l’homme, doit désormais faire partie des stratégies de prévention,     selon les recommandations d’experts rendues publiques mercredi par     l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Onusida.          Selon l’OMS et l’agence spécialisée pour le sida des Nations unies, des     millions de vies pourraient être sauvées, en particulier en Afrique     orientale et australe à condition que les hommes circoncis n’adoptent pas     des comportements à risque en se croyant à tort protégés à 100%.          “La circoncision doit être reconnue comme un moyen supplémentaire de     réduction de l’infection au VIH acquise par des hommes pendant des rapports     hétérosexuels, mais elle ne peut remplacer les autres stratégies de     prévention”, a déclaré le Dr Kevin De Cock, Directeur du département du VIH/SIDA     à l’OMS au cours d’une conférence de presse à Paris.          “Porteuse d’espoirs formidables”, cette recommandation doit s’accompagner de     messages de prévention, tels que “je suis circoncis et j’utilise le     préservatif”, a ajouté le Dr Catherine Hankins de l’Onusida.          Tout homme nouvellement circoncis doit attendre six semaines, c’est-à-dire     la cicatrisation complète, avant d’avoir à nouveau des relations sexuelles,     faute de quoi le risque de transmission du VIH risquerait d’augmenter.          La circoncision doit être faite dans de bonnes conditions d’hygiène et ne     doit pas être imposée.          Selon trois études au Kenya, en Ouganda et en Afrique du Sud, la     circoncision réduit de 55% à 60% les risques d’infection par le virus du     sida.  L’analyse de leurs résultats par des experts au cours d’une     consultation internationale organisée du 6 au 8 mars en Suisse a abouti aux     recommandations formulées mercredi.          Si en Afrique du Nord et de l’Ouest, quasiment tous les hommes sont     circoncis, les taux sont plus variables en Afrique de l’Est et australe,     selon les experts. C’est dans cette région où le taux d’infection est élevé     que la circoncision pourrait avoir l’impact le plus positif sur l’épidémie.          Selon l’OMS et l’Onusida, le bénéfice serait le plus élevé dans les zones où     l’infection touche plus de 15% de la population, avec une propagation du     virus principalement hétérosexuelle, et où plus de 80% des hommes ne sont     pas circoncis.          Les avantages seraient également considérables lorsque de 3% à 15% de la     population est infectée, avec relativement peu d’hommes circoncis.          “Si la protection individuelle est rapide après la cicatrisation, l’impact     au niveau de la population va prendre des années et des années”, a reconnu     le Dr De Cock, conseillant de commencer par les adolescents et jeunes hommes,     plus à même de contracter l’infection.          En Afrique sub-saharienne, qui concentre la grande majorité des personnes     touchées par le VIH dans le monde (24,7 millions sur un total de 39,5     millions), la circoncision permettrait d’éviter, sur vingt ans, six millions     de nouvelles infections et trois millions de morts, selon les projections.          Sur les continents où l’épidémie se répand surtout parmi des groupes à     risques (homosexuels, toxicomanes, rapports avec des prostituées), la     circoncision aurait, selon les experts, un effet protecteur individuel, mais     un impact global moins sensible.          Des études restent nécessaires pour évaluer si la circoncision réduit     directement la transmission du VIH de l’homme à la femme et si elle a un     rôle protecteur au cours de rapports anaux, homosexuels ou non. Dans l’état     actuel des connaissances scientifiques, la circoncision est recommandée aux     hommes non contaminés par le VIH et non aux hommes déjà séropositifs.          AFP
 Des réactions sur l’article: L’A.T. des Femmes     Démocrates n’est pas démocrate (Tunisnews 26/03/07)
Khayati Khemais <khemaiskhayati@yahoo.fr>     a écrit :
  Bonjour
 Ai assisté à la réunion et ce n’est pas ce que vous     écrivez… Chacun a le droit de discuter un phénomène ou une situation des     plus “inégalitaires” même si elle est énoncée par le Coran… Si vous pensez     que ce problème est “On vaut à rien et on sert à rien. Au lieu de s’occuper     de ce qui est plus utiles à notre progrès et développement, on débatte sur     un sujet débile qu’il n’est pas existant concrètement”… C’est votre     opinion. N’empêchez pas les autres de faire oeuvre de salubrité publique…     Merci et bonne chance     kh khayati          Bonjour Si Khayati,     Merci pour l’interêt que vous avez porté à mon intervention. Avant de     répondre à vos remarques, j’aime bien vous dire que j’ai beaucoup d’estimes     à votre personne. J’aime bien vos émissions à la télé bien que je ne regarde     que très très rarement TV7 car malheureusement il n’y a rien d’intéressent     qui se passe sur cette chaine. Même le foot ne m’intéresse désormais que peu     car j’en ai assez de regarder la haine s’instaurer entre les Tunisiens par     le biaisdu sport. Il n’ya que les misères, les trafics, les magouilles et la     violence dans ce domaine sans parler d’un régionalisme syphoquant. La     dernière émission que j’ai vue était celle que vous avez invité M. Sancho     pour parler des films de dessin animé. C’était sympa cette rencontre avec ce     monsieur mais laisse moi vous dire une chose. Je n’ai pas beaucoup apprécié     votre choix des questions qui montre un copier-coller des émissions de     Thierry Hardisson. Peut être ça vaut le coup de demander en France à     quelqu’un qu’est ce qu’il va dire à son Dieu quand il va le rencontrer, mais     cette question dans le contexte tunisien et avez M Sacho n’était pas du tout     dans sa place ainsi que plein d’autres questions. Mais, en tout, la qualité     de vos émissions est respectable et ça dévoile un grand engouement pour le     7è art.    
     A propos des femmes démocrates, oui vous avez raison que chacun doit penser     librement et je suis tout-à-fait d’accord avec cet avis. Chacun a donc le     droit de discuter librement de tout sujet ou phénomène. Mais, ce que je veux     dire c’est que l’association des femmes démocrates peut changer de     nomination et être les femmes laïques ou gauchistes ou libertines ou..ou..ou…     mais pas démocrates. Cette association depuis sa création répète toujours     les mêmes idées et discours. Puisqu’elle se veut démocrates a-t-on entedu un     jour qu’elle a pris la faveur des problèmes de la femme tunisienne. La     réponse est jamais, elle n’a qu’un seul discours. Qu’est ce qu’elle a fait     pour les femmes et les enfants qui souffrent de l’emprisonnement de leurs     époux et pères pour la liberté d’expression comme le veut la démocratie ( à     lire par exemple Tunisnews du 26 mars 2007 pour voir l’ampleur de ce fléau     dans notre pays; l’histoire de la fille de 11 ans n’est pas isolée). Qu’est     ce qu’elle a fait pour ces jeunes filles qui ont choisi d’être voilées, par     simple pratique de liberté ou de religion, et qui n’ont pas pu accéder à     l’enseignement et aux sciences. C’est tout à fait le contraire, elle a pris     le côté de l’oppression et a demander de faire mieux (le pire). Comment ces     femmes se permettent alors de dire qu’elles sont démocrates si elles ne fait     que défendre ses idéologies qu’elles ont la liberté de les adoptées mais pas     de les imposer et il y a une grande différence entre les deux. A part cela     je n’ai rien entendu (de bien) de ces femmes qui se disent démocrates. Le     pire qu’un parti politique de lopposition a pris leur côté et leur a fait un     séminaire dont vous avez assisté. C’est bien que l’opposition s’intérèsse à     ce genre de débat même si c’était d’un texte coranique comme vous le dite.     C’est bien, oui, et o attend qu’ils produisent des textes et des approches     de cela et que ça reste à débattre et non pas à imposer. Ceci est autre     chose, et personne ne peut le défendre. Personne n’a dit à Hichem Jaït     qu’est ce que tu fabriques de ta réinterpréation du coran et de la Sira. Il     a le droit de débattre et enrichir la production scientifique et il est     remercié pour cela. 
     Mais les partis de l’opposition ont mieux à s’occuper plus des problèmes     cruciaux de la société tunisienne. A lire par exemple, encore une fois,     Tunisnews du 26 mars, et vous verrez le grand problème de la jeunesse     tunisienne et comment les choses sont dégradés au point que de haïr les     études dans notre société??!! Où est la vision des partis de l’opposition     dans cela? Où sont leurs programmes de développement et de changement? Je ne     crois pas que des gens comme Bouchiha ou Boulehhia ou Marzouki ou autres     leaders politiques sont autant connus par les Tunisiens qu’un joueur de foot     ou un grand businessman. Qu’a fait les partis politiques pour la question de     la privatisation en Tunisie? Où sont passés les millards de la vente du     TTélécom? Chaque jour on entend que la Tunisie a pris un crédit de telle ou     tellle banque ou organisation? Je ne sais pas qu’est ce qu’on va vendre     bientôt? Quelles réactions pour les problèmes de Tunisair? Quelles solutions     pour l’emploi des cadres? Quelles solutions pour l’administration tunisienn?     (c’est d’ailleurs d’où j’ai tiré inspiration pour ouvrir mon compte émail)     Quelles et quelles…. et la liste des questions qui peuvent être soulevées     est très longue que malheureusement les leaders politiques et la société     civile négligent. Pour moi, ils débattent dans le vide et tous cherchent la     trône et la gloire et rien d’autres. Tous les hommes qui s’adonnent à la     politique sont comme tels, exception faite pour quelques uns, qui sont si     rares comme Néjib Chabbi qui est le premier à avoir laissé la tête de son     parti. Tous les autres ne cherchent donc qu’à profiter au maximum et     d’empocher et empocher que soit du dos du peuple ou des aides étrangères.     Bon, sans vouloir vous tracassez la tête encore plus, je m’arrête là. Merci     encore une fois pour votre aimable message et bonne continaution.
 Mich Houni (reviens.demain@yahoo.fr)