27 août 2010

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TUNISNEWS
10 ème année,N° 3748 du 27.08.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Khaled Bettahar Laroussi Moulay Ali a disparu – Il serait détenu au secret Liberté et Equité: Arrestation de Lotfi Tounsi, réfugié politique, par Interpol en Jordanie Déclaration de « l’Alliance pour la Citoyenneté et l’Egalité » Abdel Wahab Hani: Âïd / Retornado Lotfi Tounsi arrêté à Amman en exécution d’un vieux mandat Interpol Maghreb Confidentiel: Tunisie – Peugeot, une dot pour deux gendres Kalima: Nouvelles sanctions financières contre les magistrats du bureau légitime Kalima: Nouvelles sanctions financières contre les magistrats du bureau légitime Une délégation en visite au collègue Moez Jemaï retenue sur la route par la police Kamel Labidi: Régression des droits des femmes en Tunisie

Jeuneafrique: Tunisie – Ramadan : la méthode Lechantre


Khaled Bettahar Laroussi Moulay Ali a disparu Il serait détenu au secret


La famille de l’ex prisonnier d’opinion Khaled Bettahar Laroussi Moulay Ali, né en 1981, a dit qu’il a disparu depuis le 23 août 2010, après avoir fait enregistrer sa présence dans le cadre du contrôle administratif au poste de police de la cité Ghazala à l’Ariana. Khaled Moulay Ali a été arrêté en septembre 2006 et libéré en septembre 2008 après avoir effectué deux années d’emprisonnement en vertu de la loi dite « antiterroriste ». Après sa sortie de prison, il a émargé régulièrement dans le cadre du contrôle administratif au poste de police de Gammarth. Il y a deux mois, il  avait acheté un logement à l’Ariana et a déménagé. Il a alors été pris en charge par le poste de police de la cité Ghazala.

En collaboration avec Saïed Mabrouk, militant des droits humains, Tunisie 27-08-2010 (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe , LT)


 
 Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax : 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 26 août 2010 Nouvelles des libertés en Tunisie

1)   Arrestation de Lotfi Tounsi, réfugié politique, par Interpol en Jordanie

Les autorités jordaniennes ont arrêté dans la soirée du 26 août 2010 Monsieur Lotfi Tounsi, réfugié politique en France, qui transitait par la Jordanie pour s’acquitter de la Omra, et ce en vertu d’un mandat d’arrêt délivré par Interpol. […] 2)   Une délégation d’opposants politiques se voit interdire de rendre visite à Moazz Jemaï, militants des droits humains et journaliste. Après de l’accident de voiture dont a été victime Moazz Jemaï, militant des droits humains et journaliste, membre de Liberté et Equité et du PDP, le 25 août, la police politique a bloqué une délégation de membres du PDP de Chebba (Nizar Belhassen, membre de Liberté et Equité, Rached Chouchène, Mohammed Farah (membre du comité central du parti) et Mohammed Bakkar)  et ont saisi les papiers du véhicule de Mohammed Bakkar. Ils les ont accusé d’avoir fui une patrouille, et leur ont enjoint de les accompagner au poste de la police de la circulation de Sfax. Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Déclaration de « l’Alliance pour la Citoyenneté et l’Egalité »


Tunis, le 17 aout 2010Certaines parties au sein du parti au pouvoir, ainsi que  des milieux qui lui sont acquis, s’activent ces derniers temps pour tenter de ramener la solution des différents problèmes du pays à un appel au président Zine El Abidine Ben Ali afin qu’il  présente sa candidature aux prochaines élections de 2014, pour un sixième mandat, et adoptent, pour ce faire, un discours politique qui parle au nom des Tunisiennes et des Tunisiens, sans qu’aucune procuration démocratique ne leur ait été donnée pour cela. L’Alliance pour la citoyenneté et l’égalité -qui s’est fondée sur des valeurs communes, au premier rang desquelles figurent « le régime républicain démocratique et ses principes, l’alternance pacifique au pouvoir par le biais d’élections libres et honnêtes … la consécration de l’inviolabilité et de la primauté de la constitution et son évolution de manière à garantir la limitation de l’autorité des gouvernants et leur redevabilité », et qui a défini parmi ses objectifs « la promotion de son action en tant qu’opposition sérieuse et indépendante au regard des échéances politiques attendues »- tient à apporter à l’opinion publique les clarifications suivantes: 1- Réduire l’agenda politique à cet appel, outre la personnalisation que cela recèle, constitue une tentative d’éviter d’aborder la question des besoins de réforme politiques essentielles et des exigences de changement démocratique dans notre pays. Les défis économiques, sociaux et politiques auxquels est confronté notre pays s’aggravent et se compliquent, dans un contexte marqué par une décision politique monopolisée et  imposée par la contrainte. La légitimité du pouvoir, la stabilité du pays et l’affrontement des problèmes de développement dépendent de la participation des citoyens à la gestion de leurs affaires. 2- La réforme politique, qui vise à développer les capacités de la société, à promouvoir le système de participation, à activer les institutions républicaines et à garantir des mécanismes d’alternance et de redevabilité, demeurent à la tête des préoccupations nationales, pour des élections libres et honnêtes en 2014 qui fondent une légitimité politique pour la période à venir. La poursuite de la fermeture politique et le rétrécissement des libertés menacent les acquis du pays et sa stabilité. 3- Le mandat actuel du Président Ben Ali est, en vertu de la Constitution, le dernier, ce qui place le pays dans une situation transitoire. La priorité, aujourd’hui, à plus de quatre ans de la prochaine échéance politique, ne réside ni dans l’appel à la prolongation du mandat de l’actuel président, ni dans la prise à la légère d’un amendement sur mesure de la Constitution afin de consacrer l’immobilisme, et encore moins dans l’enfermement de la scène politique dans la fausse alternative de la prolongation ou son refus, mais plutôt dans l’appel des Tunisiennes et des Tunisiens à la réflexion sur l’avenir de leur pays, dans le cadre d’un débat national sans exclusive, autour des grandes questions nationales, garantissant des traitements constitutionnels aux problèmes, y compris ceux relatifs aux mécanismes et au contenu de la transition, afin que les élections générales de 2014 constituent une avancée qualitative et crédible qui concrétise le véritable pluralisme politique, rassure les citoyens quant à leur vécu quotidien et à leur avenir, garantisse la stabilité de notre pays et lui ouvre des horizons prometteurs, renforçant ainsi ses chances de connaître un développement global et durable.  « l’Alliance pour la Citoyenneté et l’Egalité » (Traduit de l’arabe)   


Abdel Wahab Hani: Âïd / Retornado Lotfi Tounsi  (العائد لطفي التونسي)arrêté à Amman en exécution d’un vieux mandat Interpol

Par Abdel Wahab Han

Notre ami Âïd / Retonado Lotfi Tounsi (العائد لطفي التونسي) vient d’être arrêté, hier jeudi 26 août 2010 en milieu d’après midi, à Amman en Jordanie, sur sa route pour le Petit pèlerinage (Omra) du mois de Ramadan, en exécution d’un vieux mandat d’arrestation Interpol, lancé en 1992 par les autorités tunisiennes. Il a été transféré dans la soirée dans un centre de détention de la capitale jordanienne où il a passé la nuit.

Réfugié statutaire en France, Âïd / Retorndao Lotfi bénéficie de la double nationalité tuniso-française, ayant obtenu la seconde il y a quelques années.

Il a engagé les démarches d’obtention de son passeport national tunisien, depuis plus d’un an, auprès des autorités consulaires de notre Consulat à Pantin, en banlieue parisienne.

Rappel de la procédure d’extradition :

Son arrestation en exécution d’un mandat international Interpol exige des autorités jordaniennes l’enclenchement d’une procédure judiciaire d’extradition, avec constitution d’un magistrat et demande d’informations complémentaires motivant et étayant la demande originelle auprès des autorités émettrices du mandat, donc la Tunisie, sous délai précis inscris dans les textes internationaux régissant les accords d’extradition.

Le contrôle judiciaire de la procédure d’extradition et les garanties universelles:

Le contrôle judiciaire de la procédure d’extradition permet des garanties universelles, comme la constitution d’un avocat, le droit à la protection consulaire du pays protecteur (nationalité) et le droit à un procès équitable, selon les règles minima reconnues internationalement.

Rappelant que les textes en vigueur dans les pays démocratiques et la jurisprudence établie ne reconnaissent que le motif, les griefs et le jugement liés au mandat initial. Les autorités du ‘pays demandeur’ ne peuvent en aucun ca ‘alourdir’ le mandat. Elles doivent en émettre un autre dans le cas d’un nouveau jugement.

En tout cas, c’est la justice du ‘pays d’arrestation’ qui décide et fonction de son système judicaire. Et les principes internationaux régissant l’extradition n’autorisent pas le renvoie en cas de prescription ou dans les cas où ‘même si les faits incriminés s’avèrent établis, leur peine maximale est prescrite dans la législation du pays d’arrestation’.

S’ajoute à cela deux garanties fondamentales, l’une liée au principe de non refoulement des Réfugiés, découlant de la Convention de Genève de 1951 régissant le ‘Statut des Réfugiés’, et la seconde à la non extradition vers un pays où existe un risque de torture, découlant de la Convention de 1984 ‘Contre la Torture et autres Peines ou Traitements Cruels, Inhumains ou Dégradants’. La Jordanie comme la Tunisie sont parties aux deux Conventions et se doivent de les respecter.

Une jurisprudence de relaxe et de renvoie vers le pays de résidence ou protection :

Se basant sur ce qui précède, les Avocats et les défenseurs des droits humains ont pu obtenir la relaxe de nos compatriotes tunisiens exilés en butte aux arrestations exécutoires des mandats d’Interpol. La Justice des pays européens, mais aussi arabes et asiatiques, a toujours opté, depuis près de deux décennies maintenant, pour la relaxe et le renvoi vers le ‘pays de protection’, pour les Réfugiés encore statutaires ou vers le pays de la seconde nationalité pour les naturalisés.

Le droit à l’assistance consulaire :

Ayant été franco-tunisien, Âïd / Retornado Lotfi Tounsi doit bénéficier de la protection consulaire et de la France et de la Tunisie, vu qu’il a entamé les démarches pour l’obtention de son passeport tunisien et qu’il n’est plus placé sous la protection du  Statut de réfugié depuis l’acquisition de sa nationalité française.

Le souhait de normalisation de ses relations avec la Tunisie, exprimé par Âïd / retornado Lotfi Tounsi, par le fait de ses démarches officielles pour l’obtention de son passeport, devrait être reconnue par les autorités tunisiennes comme une reprise de la protection nationale et ouvrir le droit à la Protection consulaire, si l’intéressé le souhaite.

C’est une obligation et l’un des attributs de la citoyenneté que de se faire protéger par son propre pays. Certes l’Exil met cette protection entre guillemets, mais la fin de l’Exil devrait réactiver la protection, s’agissant d’un principe fondamentale de la Nationalité.

Pourrais-je effleurer l’espoir de voir nos autorités diplomatiques rendre visite à Âïd / Retornado Lotfi et lui remettre son passeport national tunisien. La Tunisie en sortira grandie devant les Nations et nous forcerons le respect du monde entier.

La caducité des mandats Interpol :

Nous avons appelé à plusieurs reprises à lever cette Epée de Damoclès qui menace les Réfugiés tunisiens, s’agissant de mandats émis dans des conditions pour le moins discutables et dans un contexte de vives tensions sécuritaires et quasi-insurrectionnelles et de procès entachés d’irrégularités.

S’ajoute à cela que la reconnaissance même de la qualité de réfugié rend caduque la procédure. L’éloignement des faits dans le temps la rend obsolète et renforce sa caducité.

Nous en appelons aujourd’hui à Messieurs Rafik Haj Kacem et Lazhar Bououni, respectivement Ministres de l’Intérieur et de la Justice et des Droits de l’Homme, ainsi qu’à Monsieur Tahar Fellous Rifai, Directeur général de la Coopération internationale et des Relations Extérieurs au Ministère de l ?intérieur et du Développement local, afin d’engager les démarches institutionnelles auprès d’Interpol en vu de la suppression des mandats d’arrestation émises, notamment au début des années 1990, contre nos concitoyens exilés.

A défaut de le faire, les intéressés eux-mêmes s’en chargeront avec leurs avocats. Et nous avons eu l’occasion de couvrir ces différentes procédures ayant abouti à la caducité des mandats.

A défaut de le faire, d’autres Nations qui accueillent nos compatriotes peuvent caresser l’idée d’engager la procédure. Ce qui est à la fois nuisible pour l’image de notre paye et extrêmement dangereux pour nos compatriotes exilés qui deviennent alors à la merci d’autres gouvernements, pour servir on ne sait quels desseins  Ma Thamma Hatta Qattous Yastad Ila Rabbi ما ثمّا حتّى قطّوس يصطاد لربّي!!!

Souhait de dénouement rapide et digne de cette épreuve :

Etant confiant dans la caducité de la procédure et dans l’indispensable courage de tourner les pages du passé, nous formulons l’espoir d’un dénouement rapide, digne et irréversible de cette épreuve endurés par notre ami et compatriote Âïd / Retornado Si Lotfi Tounsi et ses proches et amis, en Tunisie, en France, En Palestine, à la Mecque, à Médine, aux Emirats et partout où des dizaines prient pour sa libération, en ces heures précédents l’Iftar.

Cette petite épreuve Al-Soghra (المعاناة الصغرى) ne peut en cacher la grande Al-Kobra (المعاناة الكبرى), celle de la privation du pays deux décennies durant en ce 20e Ramadhan jeuné et Exil, loin de sa Famille et de sa Patrie.

Puisses ce Ramadhan 2010, 1431 de l’hégire, être le dernier de l’Exil et de l’Errance…

Puisses le Ramadhan 2011, 1432 de l’hégire, être celui de la première rencontre des ÂÏDOUN / RETORNADOS à Tunis pour fêter la fin de cette terrible souffrance…

Puisses notre célèbre Ibn Khaldoun nous réunir à Tunis, au 7e centenaire de sa naissance le 1er Ramdhan 1432, à Tunis, où il était né un certain 1er Ramadhan 732 à Tunis près de la Zeitouna

 

Innahou Sami’oun Moujib  إنّه سميعٌ مجيب

 

PS1 : Vendredi étant jour de repos en Jordanie, Âïd / retornado Lotfi sera présenté à un juge Samedi

PS2 : Le premier vol direct Amman-Tunis le lundi 30.08.2010,Royal Jordanian Airlines

Vive la Tunisie,

Vive la République,

Genève, le 27 août 2010,

Âïd / Retonado Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun

Abdel Wahab Hani

7138 jours : soit 19 ans, 6 mois et 17 jours, d’Exil et de Privation du Pays ;

404 jours : soit 1 an, 1 mois et 8 jours, d’Attente du Passeport national tunisien;

 3645 jours : soit 9 ans, 11 mois et 24 jours, de Privation des voix via Tunisie Telecom ;

 

 

تَحْيَى تُونِس

تَحْيَى الجُمْهُورِيَّة

   

العائِد بإذن الله تعالى، أحبَّ المُحِبُّون وكَرِهَ الكارِهون

عبد الوهَّاب الهاني

awhani@yahoo.fr

+00 33 6 17 96 37

+33 6 17 96 00 37 begin_of_the_skype_highlighting              +33 6 17 96 00 37      end_of_the_skype_highlighting (toujours injoignable depuis toutes les lignes fixes ; mobiles, publiphones, rifi, publiques et privées, de l’opérateur étatique Tunisie Telecom ; Demande de passeport bloquée depuis le 19 juillet 2009, par décisions arbitraires d’un ‘ir-respensable’ zélé qui continue à se pourrir la vie à 70 ans tapante, des peurs d’une démocratisation, pourtant inéluctable, de notre système politique, Rabbi Yehdi Ma Khlaq, mais l’Histoire jugera Koll al-Khalq, sans rancune aucune de notre part)

 

Nous reproduisons ci-après le papier que nous avions consacré à la souffrance des Tounsi en juillet dernier :

 

L’impatience du Âïd / Retornado Lotfi Tounsi (العائد لطفي التونسي), acteur indépendant de la communauté musulmane en France

Par Abdel Wahab Hani

Notre ami Âïd / Retonado Lotfi Tounsi (العائد لطفي التونسي) s’impatiente depuis qu’il a engagé les démarches d’obtention de son passeport national tunisien auprès des autorités consulaires de notre Consulat à Pantin, aux portes de Paris, compétent pour une bonne partie de la banlieue parisienne.

Figure active des Communautés musulmanes en France :

Âïd / Retornado Lotfi est une figure indépendante incontournable de la communauté musulmane en France, notamment dans le département 93, appelé souvent le 9-3, de la Seine Saint Denis, composant la couronne de la banlieue Nord déshérité de la capitale Paris et l’un des départements français les plus peuplés de musulmans et où les pouvoirs publics et les autorités locales ont cherché et cherchent continuellement des interlocuteurs crédibles au sein de nos communautés musulmanes, dont notre Âïd / Retornado Lotfi.

Ancien responsable administratif des cours religieux pour le public à la glorieuse Mosquée Zeitouna, ré-introduits, après une longue absence, par l’actuel Chef de l’Etat Mr Zine El Abidine Ben Ali, tout juste après son ascension  au pouvoir en 1987, comme une mesure d’apaisement des tensions avec le courant religieux. Cette activité a duré jusqu’au début de l’année 1990.

Cette culture d’activisme religieux et prédicateur n’a cessé d’accompagner Âïd / Retornado Lotfi. Et elle est sa préoccupation première. Mais son militantisme ne sombre pas dans le communautarisme et le sectarisme primaires.

A Paris et en banlieue parisienne, il œuvre, en compagnie de son ami Âïd / Retornado Hassan Farsadou, pour le dépassement des doctrines bloquantes de la Confrérie et des réseaux des Frères musulmans.

Il se consacre ainsi à s’ouvrir sur les figures culturelles et sociales des communautés musellements en France. Et c’est à ce titre qu’il invite notre très chère regrettée Kalthoum Cathy Sarraï, la Star Super Nany des émissions pour enfants de la chaîne française M6. Les communautés musulmanes lui doivent aussi de connaître les grandes figures de la lutte palestinienne contre l’occupation coloniale et raciale pratiquée à une échelle inouïe dans l’histoire de l’Humanité par le sionisme, tel leCheikh Tayssir Tamimi, Grand-Mufti et Qadhi-Qoudhat Le Juge suprême de la ville sainte d’Al-Quds.

Sa sociabilité et sa facilité de contact lui ont permis d’approcher le cercle restreint des Ulémas musulmans qui l’invitent tous les ans à leur tente à chaque pèlerinage àMaccah Al-Moukarramah. C’est à ce titre qu’il a su convaincre Cheikh Salman Al-Awdah et d’autres éminents Ulémas de relativiser les critiques sombres à l’endroit de la Tunisie, en matière de Libertés religieuses islamiques.

Au sein de la communauté musulmane en Europe et au-delà, il est connu aussi pour être le père de l’aventure Macca Cola, boisson communautaire qui a introduit le concept marketing de « Consommer Engagés », avant de se faire rouler par un associé ayant mené le projet à la faillite.

De l’adhésion au MTI à la démission du mouvement Ennahdha :

Formé très jeune à l’école de la vie, Âïd / Retornado Lotfi a adhéré , comme beaucoup de jeunes gens de sa génération au mouvement politico-religieux du Mouvement de la Tendance Islamique (MTI, devenu Ennahdha sous la pression d’une conformité purement formaliste et toute superficielle avec la Loi électorale de 1989), avant de prendre ses distances progressivement et de devenir totalement autonome et indépendant de toute attache partisane en 2003. Date à laquelle il a mesuré l’incapacité de la direction de son ex-mouvement à chercher uns sortie de crise honorable qui mette fin aux souffrances de milliers de concitoyens et qui permette à la Nation de tourner une page douloureuse de son histoire.

Deux faits majeurs ont conduit à cette rupture, aujourd’hui consommée :

-La pétition des 876 en 2003:

Ayant l’esprit pratique, il s’était fait remarqué en 2003 par une remarquable pétition réunissant les signatures de près de 876 exilés appelant à une solution honorable et digne du problème des prisonniers politiques et des exilés, mais un travail de sape méthodique, pratiqué par les bénéficiaires de la crise, a fait échouer la tentative de sortie de crise. Cette pétition a eu un écho médiatique important, notamment sur la Chaîne Dubaï TV

-La rencontre fortuite avec F. Moubazzaa & T. Haddad en 2004:

Ouvert et sociable, il se trouve par le pure hasard de son travail, de transport public de personnes, en compagnie deSi Foued Mebazzaa et Si Tijani Haddad, alorsPrésident de la Chambre des Députés et Ministre du Tourisme, respectivement. Il eut alors l’idée de bon sens d’informer la direction de son ex-mouvement de sa disposition à transmettre un message de détente à l’adresse des autorités. En l’absence du Chef politico-spirituel, c’est son ‘Aide de camp’ faisant office de Chef de son ‘Secrétariat particulier’ qui réceptionne la demande de Âïd / Retornado Lotfi pour lui notifier une fin de non recevoir. La conversation fut immortalisée, par haut parleur, en présence du Âïd / Retornado Hassan Farsadou, pour ceux qui veulent re-visiter l’Histoire. Pire, c’est l’embrouille avec ledit Aide de camp, un « élément médiocre à l’esprit politique étroit et limité», pour reprendre le qualificatif combien juste utilisé tout récemment par notre ami, journaliste, écrivain, et Grand militant de la cause des Droits Humains Si Slaheddine Jourchi. Une grave campagne indigne de diffamation, de ragots et de mensonges s’en était suivie, accusant Âïd / Retornado Lotfi de « collision avec l’ennemi » ( !!!), de « flicage » et de « traîtrise » ( !!!) … rien que cela. Parce que pour « les éléments médiocres et à l’esprit étroit et limité», rencontrer un responsable du gouvernement de son pays ou le Maire de sa ville est un crime extrême nécessitant le pire des châtiments…

Ces deux incidents en disent long sur les relations tendues qu’entretient notre Âïd / Retornado avec l’establishment de son ancien mouvement, avec la rupture est consommée définitivement depuis 2003.

Mais, éduqué Metrobbi, fils de famille Oueld Âïlah Oueld Familiah, bien que Oueld Errbat, Âïd / Retornado Lotfi n’a jamais chercher le conflit avec ses anciens compagnons avec qui il a partagé l’eau et le sel, les laissant devant leurs contradictions, mais surtout au jugement de l’Histoire, avec un Grand H et non les petites histoires collectés et collectionnées par « les éléments médiocres et à l’esprit étroit et limité » qui pourrissent la vie de leurs propres mouvements et bloquent leur évolution, avant de pourrir l’espace public.

Des projets au service de la Communauté :

Un autre point force le respect chez notre Âïd / Retornado, sa capacité à rebondir, après toute épreuve, c’est ainsi qu’il se faisait une belle carrière de restaurateur, lauréat du Trophée et du titre du « Roi du Coquillage » en 1994-1995, à la cité touristique de Saint-Jean-De-Luz, fief de l’actuelle Garde des sceaux du gouvernement de la république française, Mme Michelle Alliot Marie (MAM), avec qui il s’est lié d’amitié, pendant sa traversée du désert, sans aucune pensée clientéliste. Cette relation amicale, et d’autres avec des politiciens de droite comme de gauche, a été d’une grande utilité pour normaliser les relations entre les Communautés musulmanes et la classe politique française.

Son dernier projet en date, en compagnie d’autres acteurs de la communauté tunisienne leaders des communautés musulmanes en Europe, organiser le Petit-Pèlerinage de la Omra au mois de Ramadan cette année, en incluant Al-Quds Al-Charif aux cotés des deux premiers liens saints de l’Islam, Makkah Al-Moukarramah et Al-Madinah Al-Mounawwarah. Et c’est une première permettant aux communautés musulmanes, vivant en Occident notamment, de marquer une solidarité active avec les Maqdisiens en particuliers et les palestiniens en général, face aux politiques sionistes d’épuration ethno-religieuse et de ‘judéïsation’ de la 3e ville sainte de l’Islam.

Un lourd tribu d’Exil et le souhait le plus cher d’embrasser une maman affaiblie par l’âge et par l’épreuve de l’éloignement de son fils ainé:

Notre Âïd / Retornado Lotfi Tounsi paye un lourd tribu d’exil et d’errance depuis sa condamnation dans les procès du mouvement Ennahdha, bien qu’il s’en soit progressivement éloigné. Il souffre de l’inscription de son nom sur les fiches de signalisation publique par les autorités tunisiennes auprès d’Interpol, alors que les principaux dirigeants dudit mouvement ont eu leurs noms dé-listés desdites fiches.

Confiant dans l’avenir, Âïd / Retornado Lotfi Tounsi attend, avec grande impatience, la délivrance de son passeport national tunisien.

Comme tout enfant de famille et bon musulman, il souhaite revoir sa maman, aujourd’hui presque octogénaire, et lui remplacer les deux décennies lourdement payées des plus belles années de sa vie.

Nos souhaits les plus sincères pour un prompt établissement de son passeport tunisien, ainsi qu’à tous les Âïdoun / Retornados qui en ont fait la demande auprès de l’Administration dans nos Ambassades et Consulats à travers le monde, tout comme tous nos concitoyens de l’intérieur du pays qui ont en fait la demande, en accédant à notre Appel pour le Retour des Exilés tunisiens et en application des déclarations du Gouvernement, en conformité avec les dispositions de la Constitution et des Lois de la République, garantissant le droit d’entrée et de sortie du territoire national à tout citoyen tunisien.

La vie serait trop étroite s’il n’y avait l’espace de l’espoir مَا أَضْيَقَ العَيْشَ لَوْلاَ فُسْحَةُ الأَمَلِ :

Pourrais-je effleurer l’espoir d’un 25 juillet, consacrant les valeurs de la République Une et Unie, accélérateur du retour de tous les Âïdoun / Retornados qui le souhaitent, Illa Man Abaa, Waman Abaa Fala Hojata Lah (إلاَّ من أبى، ومَن أبى فلا حُجَّة له)..

Pourrais-je effleurer l’espoir de voir tous les Âïdoun / Retornados embarquant les premiers vols et les premières traversées de l’aube.. Wama Dhalika Âla Allahi Bi’âziz (وما ذلك على الله بعزيز

Pourrais-je effleurer l’espoir de voir tous les enfants de la Tunisie embarqués dans leur Loyauté, leur Dévouement et leur Amour au Service de la Patrie..

Paris, le 17 juillet 2010

Âïd / Retornado, Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun

Abdel Wahab Hani

العائِد بإذن الله تعالى، أحبَّ المُحِبُّون وكَرِهَ الكارِهون

عبد الوهَّاب الهاني

awhani@yahoo.fr

+33 617 96 00 37 begin_of_the_skype_highlighting              +33 617 96 00 37      end_of_the_skype_highlighting (toujours injoignable depuis les postes Tunisie Telecom)

 


TUNISIE : Peugeot, une dot pour deux gendres


Mehdi Ben Gaied vient de faire une entrée fracassante dans le petit monde des hommes d’affaires proches du Palais de Carthage. Début août, le jeune homme de 23 ans a pris la direction de la Stafim, concessionnaire de Peugeot en Tunisie, en remplacement du PDG, Moncef Jerraya. Le voilà paré pour convoler dans les meilleures conditions avec sa fiancée Halima, fille cadette du président Ben Ali et de son épouse Leïla. Ce décollage à la verticale a été rendu possible grâce au coup de main d’un autre gendre présidentiel : Sakher El Materi. C’est en effet la holding Azur, officiellement gérée par Ben Gaied mais propriété d’El Materi, qui a avancé les fonds nécessaires au rachat des deux tiers des parts de la Stafim. Tous les actionnaires tunisiens ont cédé leurs actions : la Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT, propriété des frères Mabrouk, un temps présentés comme possibles repreneurs de la Stafim) et la Société tunisienne de banque (STB, publique), Moncef Jerraya, etc. Peugeot conserve environ 35 % des parts de la Stafim. Le représentant de la marque au lion, Pascal Morel, reste à bord, mais a toutefois été rétrogradé au poste de DG adjoint. Le jeune PDG sera aussi « encadré » par un autre DG adjoint, Zied Ammar… l’un des principaux lieutenants d’El Materi.  
Maghreb Confidentiel N° 936 du 26 août 2010
 
(Source: « Tunisia Watch » le 27 aout 2010)


Nouvelles sanctions financières contre les magistrats du bureau légitime


Proposé par Rédaction le Jeudi 26 août 2010 De lourdes sanctions financières ont touché plusieurs membres du bureau légitime de l’Association des Magistrats Tunisiens qui ont vu leurs salaires sévèrement amputés, indique dans un communiqué l’observatoire tunisien des droits et libertés syndicales et politiques. Le salaire d’août de Mr Ahmed Rahmouni, président de l’AMT, a été amputé de 1200 Dinars, sans aucun préavis. Son salaire de juillet avait déjà été diminué de 800 Dinars sur la base d’un rapport de l’inspecteur général du ministère de la justice ; il avait été soumis à un questionnaire au ministère, à la suite d’un rapport établi par le président du tribunal. Il ne lui a pas été permis de prendre connaissance de la teneur de ces rapports. Il est à noter que les sanctions professionelles arbitraires touchent également son épouse, la juge Leila Abid sans qu’elle ne soit active au sein de l’AMT. Un autre dirigeant de l’AMT, Mr Hamadi Rahmani, a vu son salaire du mois d’aout 2010 diminué de 1100 Dinars, sans préavis ni notification. Mme Leila Bahria, membre de l’association a également subi une amputation de salaire. Ces sanctions font suite à la mise au point des dirigeants de l’association, publiée le 20 août, contestant les commentaires du président du bureau imposé sur la dernière rotation des magistrats. Ils y avaient rappelé les mutations disciplinaires, déni de promotion, sanctions salariales et autres mesures arbitraires que subissent, depuis plusieurs années, les animateurs des structures légitimes de l’AMT.
(Source: le site de « Radio Kalima » le 26 aout 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-205.html


Une délégation en visite au collègue Moez Jemaï retenue sur la route par la police


 Jeudi 26 août 2010Une délégation de militants des villes de Jbenyana et Echebba se rendant à Gabès a été retenue sur la route à un barrage de police à l’entrée de la ville de Mahrès. La retenue a duré près de 2 h, de 20 à 22 h, heure à laquelle les militants ont été obligés de rebrousser chemin vers Sfax, flanqués d’une voiture de police. Arrivés à Sfax, ils ont été confiés au poste de sûreté routière, rue 18 Janvier.La délégation qui était accompagnée de Nizar Ben Hassen, correspondant de la radio Kelma, comptait rendre visite au collègue Moez Jemaï, suite à l’accident de circulation qu’il a eu le soir du mercredi 25 août 2005, à Gabès. Mais arrivée à Mahrès (sud de Sfax) la police de sûreté routière renforcée par des agents en civil et une troupe d’Intervention Rapide (Brigade de l’Ordre Public) a barré le chemin à leur voiture. Leurs papiers et ceux de la voiture ont été confisqués et ils ont été amenés au poste de sûreté local où ils ont été maintenus sous haute surveillance sans qu’aucune raison ne leur soit donnée pour justifier cet agissement.Il convient de rappeler que les domiciles du militant Abderrazag Al-Mkachar, propriétaire de la voiture confisquée et Jemaï, ainsi que le local du PDP (Parti Démocratique Progressiste) à Gabès ont été placés à leur tour sous haute surveillance.

 Source:Bulletin d’infos Radio Kalima-tunisie du 27 août 2010
 
(Message envoyé à TUNISNEWS par Mr MOEZ JEMAIle 27 aout 2010)

Régression des droits des femmes en Tunisie


L’engagement historique de la Tunisie pour les droits des femmes est utilisé par Ben Ali comme un écran de fumée pour la persécution qu’elles souffrent maintenant

Par : Kamel Labidi

L’adoption de la Tunisie – il ya 54 ans ce mois-ci – de la législation la plus de protective des droits des femmes dans le monde arabe est de plus en plus utilisé par le Président Zine El Abidine Ben Ali comme un voile pour cacher sa meconnaissance des droits humains.

La femme tunisienne a bénéficié sans aucun doute d’un code du statut personnel d’avant-garde, qui a aboli la polygamie, institué le divorce judiciaire et exigé que le mariage soit fondé sur le consentement mutuel des futurs époux. Leur participation enrichissante à la vie économique et sociale du pays est rendue possible par d’autres réformes aussi révolutionnaires, lancé par le regretté Président Habib Bourguiba au lendemain de l’indépendance de la France en 1956.

Aujourd’hui, cependant, les femmes tunisiennes ne sont pas épargnés par l’impitoyable et longue guerre contre la liberté d’expression et d’association, d’une nature sans précedent même sous le protectorat français et qui ne peut plus être camouflé par le code du statut personnel ni par les « réalisations » de Ben Ali ou par les bureaux de relations publiques etrangers.

Le lancement de cette sale guerre dans le début des années 1990 a coïncidé avec de nouveaux amendements au Code du statut personnel et plus de la rhétorique claironné au sujet de engagement de Ben Ali à l’droits des femmes, largement considéré comme une « tentative de projeter une image de modernité et de démocratie » tout en cachant une autre image de la Tunisie. La guerre qui fait rage à cette époque en  Algérie voisine (entre le dos du gouvernement militaire et les groupes armés furieux de l’annulation en 1992 des résultats des élections législatives que les islamistes étaient sur le point de gagner) a conduit un grand nombre de négliger la répression impitoyable en Tunisie.

Les premières victimes chez les femmes étaient des dizaines de partisans présumés de deux partis politiques d’opposition interdits. Elles ont été emprisonnées ou détenues pour interrogatoire, intimidés et menacés de poursuites et de viol dans les postes de police et le ministère de l’Intérieur, selon les groupes locaux et internationaux. La plupart d’entre elle étaient proches ou liée à des militants du mouvement islamiste Nahda– en prison ou en exil. Quelques autres ont été accusés de soutenir le parti communiste ouvriers de Tunisie. Aucun des milliers de prisonniers n’ont utilisé la violence ni préconisé l’utilisation de la force pour atteindre leurs objectifs politiques.

La guerre à la liberté d’expression et d’association, qui a vu près de 40 prisonniers politiques morts sous la torture ou pour manque de soins médicaux, ne s’est jamais atténuée. Les femmes de différents milieux de vie, y compris des universitaires, des journalistes, des avocates, des médecins et des étudiantes, sont régulièrement harcelées ou agressées par des agents de la police en civil omniprésente pour activités apparemment inoffensives telles que la signature d’une pétition, ou même pour participation à des réunions dans les bureaux de groupes ou aux organismes autorisée ou pour s’etre adressé à des services gouvernementaux pour l’’enregistrement d’une ONG ou la demande de permis d’établir un journal ou d’une station de radio.

Le droit de créer des médias semble être devenu un privilège uniquement accordé aux proches de Ali Ben et ses supporters. Le dernier à bénéficier d’un tel privilège est l’une des filles de Ben Ali, le propriétaire d’un groupe d’affaires, qui a reçu une licence pour démarrer la diffusion de ses nouvelle station de radio, Shems FM, le mois prochain.

Les tentatives répétées de mettre en place une station de radio ou un journal privé par de nombreux journalistes, y comprisNaziha Rejiba (lauréat du Committee to Protect Journalists International Award liberté de la presse) et Sihem Bensedrine, rédactrice en chef de la radio et du magazine Kalima interdit, ont été ignorées au cours ces dernières années.

Les femmes ont joué un rôle actif dans la lutte pour l’indépendance et un meilleur statut, sous Bourguiba et fait campagne contre le régime autocratique et la discrimination et pour mettre la législation tunisienne en conformité avec les normes internationales des droits des femmes. Mais elles n’ont jamais fait l’objet de la forme de persécution de type soviétique typique de la « nouvelle ère« de Ben Ali.

Beaucoup de ceux qui se réunissaient chaque samedi au club Tahar Haddad à Tunis il ya près de trois décennies pour discuter des moyens afin de mieux protéger les droits des femmes ou de contribuer à la défunte revue féministe aujourd’hui, Nissa’a, ont été contraints de se retirer progressivement de la vie publique. Haddad, qui, été l’auteur en 1930 d’un livre, « Notre femme dans la charia et la société », inspire encore les défenseurs droits des des femmes.

La répression et l’élargissement des campagnes de diffamation ne sont pas seulement reservés aux femmes défenseurs des droits et des journalistes critiques et de leurs familles, mais aussi des femmes dont les enfants, les maris et les frères ont été emprisonnés pour les dissidents politiques ou des manifestations pacifiques contre le chômage et la corruption ou tout simplement pourcouvrir ces manifestations pour une média.

Même les femmes inclinée pour des raisons professionnelles à se tenir à l’écart de la vie publique, comme Kalthoum Kennou, secrétaire général du conseil de l’ Association des magistrats tunisiens (AMT)  démocratiquement élu, qui a été renversé par le gouvernement en 2005, ont dû faire face ainsi que leurs familles à différentes formes de persécution pour avoir discrètement appellé les autorités tunisiennes afin de protéger l’indépendance de la magistrature. Kennou, qui a été agressé en 2009 pendant l’exercice de son emploi à la cour de Kairouan, et d’autres figures de proue de l’AMT, y compris Wassila Kaabi, Raoudha Karafi et Leila Bahria, ont étéarbitrairement contraintes au cours des cinq dernières années à travailler des centaines de kilomètresloin de leur familles.

« Si une telle peine est infligée à des magistrats honnêtes dont le seul crime est de défendre l’indépendance de la magistrature, qui est une des pierres angulaires du régime républicain, que feraient-ils à des gens ordinaires impuissants? »  Kaabi s’est demandé plus tôt cette année lors d’une réunion assiégés et harcelés à la Association Tunisienne des Femmes Démocrates. Kamel Labidi- guardian.co.uk, Mercredi 25 août 2010 (Traduction non revue par l’auteur – Voir le texte original en Anglais)

(Source: « Tunisia Watch » le 27 aout 2010)


Ramadan : la méthode Lechantre


 27/08/2010 à 15h:28 Par Alexis Billebault Pierre Lechantre a tranché. L’entraîneur du Sfax (Club sportif sfaxien, CSS, 1e division tunisienne) ne compte que sur les joueurs qui ne respectent pas le jeûne du ramadan. Les autres ont été mis au repos. « Je m’attendais à des réactions un peu plus sévères. Mais finalement, mon initiative a plutôt bien été perçue… » Le jeûne qu’impose le ramadan s’accommode mal avec la pratique du sport de haut niveau. À Sfax, le club qu’il dirige depuis le mois de juin dernier, tous les joueurs sont croyants. Et certains (Rouid, Ben Salah et le Sénégalais Touré) n’imaginent pas déroger au jeûne, l’un des cinq piliers de l’islam. « Ils ont décidé de ne pas s’alimenter normalement même le jour d’un match. Je respecte leur volonté, mais je ne veux pas non plus pénaliser mon équipe car ils sont forcément diminués physiquement. J’ai donc pris la décision de ne pas les faire jouer. Et personne ne s’est vraiment offusqué. » « Le jeu va à 2 à l’heure » Les trois joueurs ont suivi la victoire obtenue le week-end dernier face à CA Bizerte (1-0) depuis les tribunes. Et pour s’assurer que les autres joueurs s’alimenteraient normalement avant cette rencontre, Lechantre avait organisé un stage bloqué. « Le président du club a demandé aux joueurs de reporter les journées de  jeûne après le ramadan, comme le Coran l’autorise. La plupart le font. Et j’organise mes entraînements vers 22h30. Mais jouer en plein après-midi par 40° au soleil avec des joueurs qui s’alimentent à des horaires particuliers, c’est compliqué. Au moins, quand nous sommes en déplacement, c’est plus facile, car le Coran permet de s’alimenter normalement. » Cinq buts ont été inscrits lors de la dernière journée du championnat tunisien. « Ce n’est pas un hasard. Le jeu va à 2 à l’heure. On se croirait revenu aux années cinquante », s’amuse l’entraîneur français. Dernière bouderie : « La fin du ramadan (9 septembre) va coïncider avec un déplacement en Zambie pour la Coupe de la CAF (Confédération africaine de football). Les joueurs font un peu la gueule, car c’est un moment qu’ils aiment partager avec famille et amis. Je comprends leur déception, mais c’est le calendrier sportif qui décide… »

 
(Source: Jeuneafrique.com le 27 aout 2010)

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