26 novembre 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2744 du 26.11.2007

 archives : www.tunisnews.net
 

 

 


Fatma Ghodhbane: Lettre ouverte à Monsieur Zine El Abidine Ben Ali, Président de la République Tunisienne Familles des victimes de la loi antiterroriste: Solidarité et Protestations AISPP: La police politique kidnappe l’étudiant Zoubaïr Kaouache Daoud Kaouach: SOS – Mon fils à été kidnappé par la police civile Reporters sans frontières: Le journaliste Slim Boukhdir arrêté une nouvelle fois Lotfi Hajji: Arrestation du confrère Slim Boukhdhir – Appel urgent Le Temps du Lundi: Me Ahmed Inoubli , secrétaire général de l’ (UDU) “Nous voulons un partenariat politique entre toutes les composantes de la socièté civile” AFP: Onze membres de la famille d’un journaliste irakien assassinés à Bagdad AFP: Oxford: la polémique enfle après l’invitation d’un négationniste

 


Bousalem, le 27 novembre 2007

Lettre ouverte à Monsieur Zine El Abidine Ben Ali, Président de la République Tunisienne

Monsieur le Président C’est à titre tout à fait exceptionnel que je vous adresse ces quelques lignes. Je suis Fatma Ghodhbane, mère du prisonnier politique Kamel Ghodhbane. Je suis âgée de 90 ans et souhaite par ces quelques mots obtenir de vous la libération de mon fils, ce fils qui a passé une partie de sa jeunesse loin de moi en France et qui a été arrêté quelques mois après son retour en 1994. Ce fils que je n’ai jamais eu le bonheur de voir vivre auprès de moi, que l’émigration puis la prison m’ont ravi. Monsieur le Président, mon seul espoir est de revoir mon fils une seule fois dans ma vie. Je suis si âgée, fatiguée et malade, que je ne peux me rendre en prison comme par le passé pour lui rendre visite. Et quand bien même irais-je que ma vue basse et ma surdité m’empêcheraient de converser avec lui tant les visites sont courtes. Mon fils a été condamné à trente cinq ans de prison, dont il a déjà effectué treize, et il a bénéficié de remises de peine qui me font espérer une libération prochaine. Monsieur le Président, ayez à cœur de précipiter ce jour, pour que j’aie, ne serait-ce qu’une seule fois dans ce qui me reste de temps à vivre, la joie de le serrer dans mes bras. Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de ma considération et celle de mon espoir que mes vœux seront bientôt exaucés. Fatma Ghodhbane


A écouter sur « Radio Libertaire », (89.4) ce samedi 1er décembre 2007

 

Chroniques rebelles

(13 h 30) Débats, dossiers, rencontres…

Tunisie : 20 ans de régime dictatorial. Avec Luiza Toscane.

 

Lien: http://rl.federation-anarchiste.org/breve.php3?id_breve=2068

 


 

Solidarité et Protestations

Tunis, le 26 novembre 2007 Nous, familles des victimes de la loi antiterroriste, suivons depuis une bonne périodes les agressions et brimades dont est victime Maître Abderraouf Ayadi, notamment l’agression de sa vie privée, et les obstacles mis à son exercice de la défense lors des procès, sa filature par la police politique lors de tous ses déplacements, l’interdiction qui lui est faite de contacter ses confrères et ses clients, le dernier obstacle ayant consisté en une interdiction de rendre visite à nos enfants en prison; Nous dénonçons cette charge sauvage contre maître Abderraouf Ayadi, qui vise à l’éloigner des dossier de nos enfants. Nous saluons le valeureux avocat Abderraouf Ayadi et nous lui réitérons notre confiance, nous savons qu’il va user du droit pour faire valoir celui des opprimés face à l’injustice. Le comité des familles des victimes de la loi anti terroriste : Houda Ben Khaled, Tunis Zeïneb Chebli, Menzel Bourguiba Ftima Bouraoui, Kelibia Hodhba Jlassi, Mohammedia Fatima Hammami, Menzel Bourguiba Sliha Hammami, Menzel Bourguiba Jamila Ayed, Ariana Baya Hammami, Menzel Bourguiba La mère d’Aroua, Bizerte Noureddine Ben Cheikh, Bizerte Fatma Zayani Ben Boubaker, Menzel Bourguiba Naïma Foudhaïli, Menzel Bourguiba Mariem Zghibi, Menzel Bourguiba Mabrouk Ben Alia, Menzel Bourguiba Zohra Darmoul, Ariana Fouzia Ben Maatoug, Ariana Yamina Ayari, Menzel Bourguiba Hady Fez’i, Menzel Bourguiba Berkana Ouni Fez’i, Ariana Fethia Yaacoub, Kebilli Kelthoum Habib, Elalia Mouna Limam, Elalia Esma Ben Mohammed, Bizerte Ahmed Ghazouani, Ariana Habiba Ferchichi, Bizerte Raja Abbachi, Menzel Bourguiba Saida Boukdida, Sousse Soumaya Horchani, Sidi Bouzid Mabrouka Ayari, Sousse Faten Abdessamad, Kebilli Néjiba Marzouki, Salambô Chedlia Charradi, Zarzouna Fatma Rbi’i, Tunis Jennet Kalaï, Tunis Kelthoum Oun, Tunis Hana Mokni, Bizerte Najet Mejri, Menzel Bourguiba Rabah Chotbouri, Sousse Mahbouba Bakkari, Sidi Bouzid Mounia Balloumi, Ariana Monjia Jendoubi, Tunis (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 rue Eldjazira, Tunis Email : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 24 novembre 2007

La police politique kidnappe l’étudiant Zoubaïr Kaouache

 

L’association a appris que nombre d’agents de la police politique avait enlevé, le vendredi 23 novembre 2007 à Ras Jbel, le jeune Zoubaïr Kaouache et l’avait emmené vers une destination inconnue. Le jeune Zoubaïr Kaouache est étudiant à la faculté de sciences de Bizerte; il est le fils de l’ex prisonnier politique Daoud Kaouache. L’AISPP […] Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’association Maître Semir Dilou Traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 

Ras-Djebel Bizerte  le 26/11/2007

SOS – Mon fils à été kidnappé par la police civile

Le 23/11/2007 vers 10h du matin, une voiture s’est arrêtée devant la bibliothèque  publique de Ras   jbel, deux hommes en civile en sont descendu et sont entrés dans la bibliothèque et ont emmené mon fils Zoubeir  Kaouach et depuis je n’en ai aucune nouvelle, malgré que j’ai fais le tour des postes de police de la ville de Bizerte et la réponse en est « il n’est pas ici ». Cela fait 4 jours qu’il est entre leurs mains. J’ai peur pour la santé de mon fils. J’en appelle à tous les défenseurs   de libertés et des droits de l’homme d’intervenir en faveur de mon fils à fin que je sache s’il est encore en vie. Daoud Kaouach Ancien prisonnier politique. Tel : 99851290    ou 72447969

 
Reporters sans frontières Communiqué de presse 26 novembre 2007 TUNISIE

Le journaliste Slim Boukhdir arrêté une nouvelle fois

 

Reporters sans frontières dénonce l’arrestation, le 26 novembre 2007, du journaliste Slim Boukhdir. Selon les dernières informations recueillies par l’organisation, il serait détenu au poste de police de Sakiet Ezzit dans la banlieue de Sfax (231 km au sud de Tunis). “Nous demandons aux autorités tunisiennes de mettre fin au harcèlement dont est victime depuis de nombreuses années Slim Boukhdir. Pressions financières et administratives, agressions physiques et aujourd’hui interpellation : nous nous interrogeons sur les motifs réels de son arrestation alors que les autorités devaient ce jour-même lui délivrer un passeport, dont il est privé depuis trois ans”, a déclaré l’organisation. Slim Boukhdir a été arrêté dans la matinée du 26 novembre 2007 lors d’un contrôle d’identité des passagers d’un taxi collectif reliant Sfax à Tunis. Contacté par Reporters sans frontières, Mohammed Abbou, avocat du journaliste, a expliqué qu’il avait reçu à 4 heures du matin un appel de Slim Boukhdir l’informant de son arrestation suite à une altercation avec des agents de  la garde nationale qui le suivaient depuis la veille. Il a été transféré au commissariat de Sakiet Ezzit, dans la banlieue de Sfax. Selon Me Abbou, les policiers n’ont pas respecté la procédure légale. Son arrestation n’a pas, par exemple, été notifiée dans la journée à ses avocats ni au parquet. Il devrait être déféré, le 27 novembre, devant le tribunal cantonal de Sfax. Les charges retenues contre lui n’ont pas été officiellement formulées. Un policier aurait révélé à l’épouse de Slim Boukhdir qu’il serait poursuivi pour “outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions”. Il encourt un an de prison.  Slim Boukhdir devait se présenter le jour de son arrestation au service compétent pour récupérer son passeport, dont il est privé depuis 2004. Le 14 novembre 2007, il avait mis un terme à une grève de faim de deux semaines après avoir reçu des garanties des autorités sur la délivrance de son document de voyage. Slim Boukhdir, 39 ans, est le correspondant du journal panarabe basé à Londres Al Quds Al Arabi et du site Internet de la chaîne de télévision satellitaire Al-Arabiya. Par ailleurs, il publie des articles sur plusieurs sites Internet et notamment Tunisnews et Kantara. Reporters sans frontières rappelle que le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali est l’un des 34 prédateurs de la liberté de la presse dans le monde.


Appel urgent Arrestation du confrère Slim Boukhdhir

Notre confrère Slim Boukhdhir a été arrêté ce matin dans la ville de Sfax, à quatre heure du matin, alors qu’il rentrait à Tunis à bord d’un taxi (louage). Lors d’une opération de contrôle d’une unité de la Sûreté nationale, Slim Boukhdhir a été contraint, par la force, de descendre de la voiture. Après toute une journée de contacts, les avocats ont pu savoir que le confrère Boukhdhir va été déféré demain, mardi 27 novembre 2007, devant le Tribunal de première instance de Sfax avec les chefs d’accusation:1- d’agression verbale à l’encontre d’un agent de l’ordre, 2-d’atteinte aux bonnes moeurs et 3- de non présentation de la carte nationale d’identité. Affaire à suivre et à soutenir Lotfi Hajji +216 21 804 543 E-Mail: lotfihajji@yahoo.com  

Conseil national de l’Union Démocratique Unioniste (UDU) : Me Ahmed Inoubli , secrétaire général

Nous voulons un partenariat politique entre toutes les composantes de la socièté civile

 

Interview réalisée par Néjib SASSI

 

Le Conseil national de l’Union Démocratique Unioniste (UDU) s’est réuni les 17 et 18 novembre à Hammamet. A l’issue de cette réunion il a publié un communiqué dans lequel , entre  autres, il appelle toutes les composantes sociales à constituer un Conseil supérieur du dialogue, une sorte de partenariat pour traiter, examiner et proposer des solutions pour tout ce qui concerne les questions et les affaires d’ordre national. Pour en savoir plus, nous avons invité le secrétaire général du parti Me Ahmed Inoubli. Interview.

 

Le Temps: A l’issue des travaux du Conseil national l’UDU a publié un communiqué dans lequel il appelle tous les partis et les organisations à un dialogue sur les questions d’intérêt national expliquez-nous les dessous de cette initiative?

 

Me Ahmed Inoubli: L’objectif est de réaliser un véritable  partenariat politique. Nous avons appelé à la constitution d’un Conseil supérieur de dialogue où seront représentés tous les partis politiques et les organisations  nationales, c’est-à-dire toutes les composantes de la société civile. Ce conseil traitera  des questions d’ordre national.

 

• Par exemple?

-Les questions nationales concernant la politique, l’économie, le social , le culturel, le problème du chômage, les grands choix  politiques, les questions qui restent en suspense , la crise de la Ligue Tunisienne pour la Défense des droits de l’Homme et d’autres questions…

 

Comment s’établira ce dialogue?

-Les représentants de tous les partis y compris le RCD et des organisations examinent ensemble une affaire d’intérêt national et proposent des solutions . Après s’ils se mettent d’accord sur une solution , ils présentent un rapport sur la question aux autorités. S’ils ne se mettent pas d’accord ils continuent le dialogue.

 

•C’est un peu utopique non?

-Non ce n’est pas utopique parce que ce Conseil supérieur du dialogue va examiner les questions d’intérêt national et ne pas s’immiscer  dans les affaires internes des partis par exemple. Lorsqu’il  traite la question du chômage, il la  traite parce qu’elle relève de l’intérêt national et de l’avenir de la nation. Mais il y a des constantes sur lequel se base la constitution de ce conseil il traite toutes les questions d’intérêt national. Non à l’ingérence étrangère, et pour l’indépendance totale des décisions nationales.

 

•Un partenariat avec d’autres partis. Mais  certains vous qualifient d’allié du pouvoir, qu’en dites vous?

-Certains pour camoufler leur échec crient leur différence et accusent les autres qui ont réussi de trahison. La situation politique en Tunisie passe par une période de changement par étapes. Ces derniers ne l’ont pas compris.

Le changement exige le dialogue et les phases transitoires excluent les surenchères  et l’opposition aveugle qui jugent que le pouvoir a échoué sur toute la ligne. Nous considérons qu’il y a d’importants acquis qu’il faut considérer et continuer  à promouvoir  le processus des réformes. Cette position nous vaut d’être qualifiés par certains partis d’allié du pouvoir. Nous sommes un parti du centre qui a son programme et ses revendications. Est-ce qu’être allié, d’avoir revendiqué la subvention publique pour tous les partis reconnus y compris ceux qui nous traitent d’allié? Nous sommes pour le dialogue et non pour la confrontation.

 

•Des membres du Conseil national ont dénoncé l’alliance de l’UDU dans le cadre de la “Rencontre Démocratique” avec le Parti de l’Unité Populaire (PUP), le Parti Social Libéral (PSL) et le Parti des Verts pour le Progrès (PVP), des partis qui ne partagent pas la même idéologie ni les mêmes positions. Quelle est  l’utilité d’une telle alliance?

-Les partis de la “Rencontre Démocratique” qui n’est pas une alliance mais plutôt un forum de réflexion et de dialogue sur les questions importantes c’est un forum de propositions pour faire avancer le processus  démocratique par la concrétisation des réformes adéquates. Des membres du Conseil ont jugé que ce forum marque le pas. Le bureau politique du parti va examiner la question et prendre sa décision , c’est-à-dire  rester dans la “Rencontre Démocratique” ou se retirer . Ici je renouvelle mon appel en invitant tous les partis et les organisations à constituer le Conseil supérieur du dialogue pour discuter et examiner ensemble les questions d’ordre national.

 

(Source : « Le Temps du Lundi » (Hebdomadaire – Tunis), le 26 novembre 2007)

 

   

Onze membres de la famille d’un journaliste irakien assassinés à Bagdad

 

AFP, le 26 novembre 2007 à 13h39 

Par Ammar KARIM

 

BAGDAD, 26 nov 2007 (AFP) – Un journaliste politique irakien a annoncé lundi que des inconnus armés avaient assassiné à Bagdad onze membres de sa famille, dont sept enfants, un massacre qui illustre de nouveau les risques encourus par la presse en Irak. “Hier (dimanche) matin, quatre hommes armés ont attaqué la maison familiale à Bagdad”, a raconté Dia al-Kawwaz, interrogé au

téléphone à Amman depuis Bagdad. “Tous les occupants de la maison ont été tués: deux de mes

soeurs, leurs maris, et leur sept enfants, âgés de 5 à 10 ans”, a-t-il expliqué à l’AFP, en pleurs.

Vivant depuis une vingtaine d’années en Allemagne, M. Kawwaz est le rédacteur en chef de Shabeqat Akhbar al-Iraq (Réseau d’information sur l’Irak), un site d’information en ligne consacré à

l’actualité politique en Irak.

“Des hommes armés non identifiés sont arrivés à bord de plusieurs véhicules 4X4 dans le quartier d’al-Sahhab (nord-est) et ont attaqué le domicile de notre collègue Dia al-Kawwaz”, a précisé le site.

“Selon des témoins, les assaillants ont pénétré dans sa maison et ont ouvert le feu sur tous ses occupants”.

Le site montre une photo des quatre victimes adultes, enroulées dans des couvertures, sur le perron de la maison. Selon la même source, les assaillants ont pu prendre la fuite sans être inquiétés. “Des policiers sur un barrage routier voisin n’ont pas réagi”.

Le journal d’information en ligne, rédigé en arabe, est très critique envers le gouvernement du Premier ministre Nouri al-Maliki, dénonçant également l’occupation américaine.

M. Kawwaz a accusé la milice Badr, l’une des plus puissantes milices chiite du pays et le bras armé du Conseil suprême islamique irakien (CSII, pro-gouvernemental), d’avoir perpétré ces assassinats.

“J’ai été menacé il y a un mois par la milice Badr”, a-t-il affirmé. “Ce qui arrive aujourd’hui en Irak est malheureusement connu.

Depuis le début de l’occupation (américaine), il existe des groupes

qui éliminent les officiers, les docteurs et maintenant les journalistes”, a ajouté M. Kawwaz.

“Nous sommes un groupe de journalistes qui avons fui l’Irak pour des raisons politiques. Sous le régime de Saddam Hussein, j’ai été accusé d’être pro-américain, j’ai fui en Allemagne, et aujourd’hui on m’accuse d’être prod-Saddam”, a-t-il ajouté.

“Si vous travaillez comme journaliste en Irak et ne suivez pas les ordres de l’occupant ou de ses complices, vous aurez ce destin et vous serez tué”, a conclu M. Kawwaz, lui-même de confession chiite.

Depuis l’invasion américaine en mars 2003, 206 professionnels des médias, journalistes et techniciens, ont perdu la vie en Irak, dont 46 durant la seule année 2007, selon l’organisation Reporters sans frontières (RSF) basée à Paris.

A la mi-octobre, un correspondant du Washington Post et un journaliste free-lance, tous deux Irakiens, ont été tués par balles, à Bagdad et Kirkouk (nord).

“Nous condamnons ce crime brutal contre la famille” de Dia al-Kawwaz, a réagi dans un communiqué l’Association irakienne de défense des droits des journalistes.

“Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et protéger les journalistes, qui sont les principales cibles des hommes armés” en Irak, selon ce communiqué.

“Ne pas enquêter sur ces crimes (contre les journalistes) revient à aider les meurtriers”, a ajouté l’association.

 

 


 

 

Oxford: la polémique enfle après l’invitation d’un négationniste

 

AFP, le 26 novembre 2007 à 17h11

 

 

LONDRES, 26 nov 2007 (AFP) – La polémique enflait lundi sur le campus de la prestigieuse université d’Oxford (centre-ouest) après l’invitation par son club d’étudiants d’un négationniste et d’un dirigeant d’extrême droite qu’ont promis d’accueillir des opposants lors d’une manifestation prévue dans la soirée.

Les organisateurs du débat ont refusé d’annuler la soirée, en dépit des nombreuses critiques. Julian Lewis, un député conservateur, a ainsi renoncé à son titre de membre à vie du club Oxford Union. Luke Tryl, président du club, a démenti avoir voulu organiser un coup publicitaire, soulignant que les membres du cercle estudiantin avaient clairement voté en faveur des invitations à l’historien

négationniste David Irving ainsi qu’au dirigeant du Parti national britannique Nick Griffin. “Ils ont convenu avec moi qu’il fallait combattre le fascisme de front, dans un débat”, a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision Sky News.

Mais Trevor Phillips, président de la Commission pour les égalités et les droits de l’Homme, a condamné la soirée. “En tant qu’ancien président du Syndicat national des étudiants, j’ai honte.

Il ne s’agit pas de liberté de parole mais d’une provocation juvénile”, a-t-il déclaré dimanche sur la BBC.

L’historien négationniste et le dirigeant d’extrême droite devaient débattre avec de nombreux invités, notamment le ministre britannique à la Défense Des Browne mais beaucoup, comme ce dernier,

ont annulé leur participation.

Aux abords de l’université, la sécurité a été renforcée dans l’attente d’une manifestation d’opposants annoncée pour la soirée.

David Irving, 69 ans, est l’auteur de nombreux livres sur la Seconde guerre mondiale, dont des biographies d’Adolf Hitler et de Hermann Göring, dans lesquelles il a tenté de disculper le IIIe

Reich allemand de la responsabilité de l’Holocauste. Ses positions négationnistes lui ont valu d’être interdit de séjour dans plusieurs pays et emprisonné en Autriche en 2006.

Nick Griffin, 48 ans, a pour sa part été inculpé au Royaume-Uni d’incitation à la haine raciale. Le club Oxford Union compte parmi ses anciens membres cinq anciens Premiers ministres britanniques. Il a été présidé en 1977 par l’ancien chef du gouvernement pakistanais Benazir Bhutto.

 

AFP

 


 

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