Remaniement, dites-vous?
(Texte Reçu par mail)
– Le dernier remaniement partiel, certes, mais stérile auquel a procédé le Président Ben Ali est synonyme d’immobilisme politique et de refus total de changer de cap dans cette conjoncture que je juge personnellement comme la plus dangereuse dans l’histoire de la Tunisie. Le malaise est palpable dans la rue, sur les visages des gens, dans les actualités (à force de nous bombarder de “bonnes” nouvelles, les propagandistes ne se rendent pas compte que leurs méthodes ne marchent plus).
– Le Ministre de l’Intérieur raconte, devant un parterre de RCDistes que les terroristes avaient des plans d’Ambassades et des noms de diplomates: c’est ridicule…il voulait encore faire croire que la cible du Groupe salafiste n’était pas la Tunisie mais d’autres pays.
– Qui aurait prédit que les Tunisiens allaient se retrouver, un jour, se retrouver dans une situation ou leurs avis seraient partagés entre un régime dictatorial et un mouvement islamiste fragmenté dont certaines mouvances ne jurent que par le terrorisme sauvage et le sang. On est aujourd’hui “l’Algérie des années 90” lorsque le peuple algérien avait choisi le FIS, pas pour “ses beaux yeux” mais pour sanctionner le régime. Bientôt, on sera l’Irak. Eh oui, il ne faut pas avoir un QI de 250 pour deviner que l’on s’achemine vers un précipice.
– Certains journaux tunisiens se sont laissés aller à quelques critiques sur la façon avec laquelle les autorités ont géré l’affaire du Groupe salafiste. J’espère que cette tendance continuera car il faut profiter de ces brèches pour forcer la main au régime et le mettre devant le fait accompli. Imaginons que tous les Présidents des journaux se réunissent et se mettent d’accord pour entamer un mouvement de “vérité” sur ce qui se passe en Tunisie. Devant la rigidité stupide du régime et son incapacité à comprendre qu’une presse libre lui serait largement bénéfique (les gens se sentiront mieux en voyant leurs soucis étalés dans les journaux), il est indispensable que les professionnels de la presse se soulèvent contre leurs bourreaux (entre autres l’Agence Tunisienne de Communication Extérieure avec à sa tête Oussama Romdhani).
Ou va- t- on comme ca? il est difficile de savoir car pour le moment, tout le monde a ce scénario en tête: effondrement de l’Etat (il existe déjà un blocage total dans les administrations et le secteur privé stagne), émeutes dans toute la Tunisie, fuite du dictateur et de “ses” familles…
En ramenant mon fils chaque jour à l’école, je ne peux pas m’empêcher de me poser la même question: quel est l’avenir de ces petits et qu’ont-ils fait pour se retrouver dans cette situation?
26 janvier 2007
Adresse à l’opposition tunisienne Message politique
par tsar boris
Introduction philosophique (à la sauce chinoise) : Séquence méditation. Imaginez la goutte d’eau (qui fait déborder le vase).
L’année 2007 est sans contexte l’année Ben Ali : 7 ans de malheurs ! Vingt dieux, voilà 20 ans que cela dure et toujours pas de Changement à l’horizon ! Dans le calendrier chinois, 2007 est l’année du cochon.
En Tunisie, c’est le règne de l’arbitraire. Les policiers tunisiens torturent dans les commissariats. Les gardiens, les médecins et les directeurs de prisons font ou laissent mourir toutes les personnes qu’on leur envoie. La corruption a atteint des niveaux inégalés. De son côté, la politique de l’Etat tunisien privilégie une soi-disant « sécurité » aux libertés. D’où une extrême distance entre les aspirations du peuple tunisien qui revendique le droit à disposer de lui-même, et les dirigeants du pays. L’élite tunisienne, que ce soient des voyous de flicards tortionnaires ayant réalisé leur promotion par le vide, ou des fils de bonne famille tunissoises diplômés de Harward, y trouvent leur intérêts personnels.
En Tunisie, on raisonne encore en termes de familles, de clans, de tribus, etc. Ces groupes peuvent êtres alliés ou ennemis. Il est temps de développer en Tunisie des pratiques fondées sur des nouvelles valeurs comme la solidarité, l’assistance aux nombreuses victimes du régime. L’indépendance de la Tunisie a été un échec en termes de développement. Sont coupables d’irresponsabilité politique, de négligence et de non-assistance à peuple en danger toute la génération des grands-parents et parents des jeunes d’aujourd’hui, qui représentent 80% de toute la population. Avant d’écrire la lettre du 1er juillet 2001, le juge Yahooyaoui était un membre de la Justice tunisienne aux ordres de la dictature. Il existe toute une brochette d’opposants classiques (Moncef Marzouki, – est-ce que dois les citer tous ? On peut les compter sur les doigts de la main ! Ksila, Ben Jaafar, … regardez dans le journal L’Audace où ils ont monopolisé le discours de l’opposition pendant de longues années) au discours convenu, prévisible et redondant, qui ne dérangent pas du tout le régime dans la mesure où il a pu aisément infiltrer des espions ou « mouches de police » dans leur entourage et ainsi les manipuler, minimiser les problèmes réels du pays et faire en sortes que leurs influence à l’étranger soit négligeable.
Tout a changé à partir de 2001. Les tunisiens (je parle de l’homme de la rue) ont enfin pu prendre librement la parole confisquée, et cela pour la toute première fois dans l’histoire de la Tunisie (sortir des enclos de l’Université ou des cercles très fermés des salons parisiens), et dire absolument tout ce qu’ils ont envie de dire. Et cela, le régime tunisien, dans le cadre de la bonne gouvernance, devrait en tenir compte s’il veut que sa légitimité politique soit basée sur le consensus et non pas uniquement sur la violence. Une politique dangereuse dans la mesure où le cercle de la violence s’élargit sans cesse. Il n’est pas exclu qu’en Tunisie certains membres des familles ou clans mafieux proches du régime en soient victimes : on a tiré des coups de feu en 2001 sur un proche parent du président de la république tunisienne. Ce n’était pas un hasard ou un « accident de voiture » comme la propagande du régime qualifie comme d’habitude tous les assassinats politiques.
Les « opposants nouvelle génération » de la Tunisie sont des amis de la vérité. Ce sont des citoyens du monde tout à fait normaux, bien intégrés dans la société, qui souhaitent que la Tunisie se développe économiquement dans le cadre du capitalisme libéral et prendre en charge tous les besoins que l’Etat tunisiens ne satisfait pas. A ce titre, la liberté d’expression doit être privatisée. Il est absolument illusoire d’attendre que l’Etat tunisien, c’est-à-dire l’autocrate Ben Ami, nous donne quoi que ce soit. Il est même inutile de le lui demander car on connaît la réponse à l’avance. Les opposants tunisiens classiques se sont échinés pendant des années à négocier avec le pouvoir pour un résultat nul : dans le meilleur des cas on leur téléphone pour se servir d’eux dans des rôles purement figuratifs ou utilitaristes pro dictature. Et on leur donne des avantages matériels : un fauteuil de ministre pour l’arrogant Charfi qui est devenu tellement puant qu’après une courte durée même la dictature n’en voulait plus ! Une chaire de professeur à l’Université pour Mezri Haddad, la chaire Mohamed Ali (comme le boxeur : les peuplades indigènes admirent la force physique). Etc. Etc. Etc
Les nouveaux opposants veulent la liberté et ils vont la prendre : un droit, cela se conquiert. Je propose deux axes majeurs d’action pour toute l’opposition politique tunisienne :
1) Je pense qu’il est temps d’attaquer Zine El Abidine Ben Ali de front et ne plus le laisser faire tout ce qu’il veut. Le temps de l’autocratie est fini en Tunisie : le pays ne veut plus être un laboratoire social. L’un des principaux arguments que l’on a, c’est que 100% des tunisiens souhaitent le départ de Ben Ali parce qu’ils pensent qu’il est mauvais à ses fonctions de tortionnaire numéro un de la République, et qu’il a perdu tout confiance au niveau du peuple. Même si on ne peut pas le dire en Tunisie sous peine d’être menacé ou agressé, les tunisiens dans leur énorme majorité le pensent. Il faut faire en sortes que Ben Ali n’ait plus aucun pouvoir même s’il reste sur le trône. Les droits de l’homme doivent être respectés sans condition sinon cela remet en cause l’ensemble du pacte social. Tous les tunisiens ont légitimement le droit de la désobéissance civile, de la résistance active et même de la violence contre le pouvoir d’un seul qui menace leur existence et celle de leurs proches. Si Ben Ali ne respecte pas les droits de l’homme, chacun a le droit de le renverser. Il ne s’agit pas de discuter pour savoir ce que l’on entends par ces droits, et ainsi de noyer le poisson comme on l’a toujours fait, mais d’exiger le règlement immédiat et définitif du dossier des droits de l’homme comme on l’a fait déjà au Maroc et un peu partout ailleurs dans le monde. La torture doit être abolie en Tunisie, la Justice indépendante et la liberté d’expression rétablie. Sinon le peuple va reprendre ses droits. Sans discussion. Ben Ali doit partir : c’est la condition sine qua non du Changement.
2) Rendre la Tunisie absolument invivable pour les touristes.
a. La Tunisie n’est pas un pays calme Il y a régulièrement des fusillades, des flics partout. On risque énormément en Tunisie : la torture ou la mort. Les touristes ne sont pas à l’abris des maux dont souffre le peuple tunisien. Un mot de trop et c’est l’arrestation et le renvoi dans le premier avion : regardez ce qui est arrivé à Sophie Elwarda ! La Tunisie ne peut pas gagner beaucoup d’argent avec des produits de vacances pas chères, tous ces vols pas chers, ces hôtels à des prix ridicules. Les tunisiens doivent vivre nom de nom ! Les beaufs peuvent aller tirer leur coup ailleurs : et tous ceux qui ont des problèmes chez eux on n’en veux pas chez nous car on a nous-mêmes assez de problèmes comme cela. Je pense à cette famille bourgeoise qui recherchait son fils qui a disparu : il a pris des drogues et s’est noyé en tentant de rejoindre une île à la nage, d’après la police locale. Il ne vaut mieux pas demander quel traitement la police réserve aux jeunes dans les commissariats pour que les jeunes agissent ainsi. « Votre enfant est mort en Tunisie, on est vraiment désolés ». Vous auriez vu la tête de l’ambassadeur : cette vraie nouvelle lui a coupé l’appétit ! b. Les touristes doivent s’intéresser plus aux populations locales et à l’environnement. Cela dérange pas mal les flics tunisiens d’être tout le temps photographiés comme des animaux. Je n’accepte pas que les plus beaux sites de Tunisie soient détruits pour que le tourisme beauf puisse s’épanouir à peux de frais Il y a assez d’endroits pour se saouler en Europe : allez donc dans la colonie alsacienne de Majorque, sur la Côte d’Azur ou en Turquie ! Ah oui, Monsieur est fauché ? Oui bien on a les moyens de se payer des vraies bonnes vacances et on voyage en première classe, ou bien on reste chez soi ! Cela te fait plaisir d’aller dans les pays à problèmes et voir des pauvres pour les narguer ? Les tunisiens sont gentils et c’est la mafia qui en profite : que les tunisiens aillent en vacances en Europe et commencent à entrer dans toutes les propriétés privées pour photographier tout ce qui bouge et vous verrez ce que c’est ! Il est moralement inacceptable de se comporter comme des porcs à l’étranger.
c. Tous ceux qui vont en Tunisie uniquement pour l’amour à tout âge ou les psychotropes seront punis. Vous partez pour faire des bonnes vacances pas chères et vous allez vous retrouver chez vous en prison ! La Tunisie est un pays dangereux. On ne le répétera jamais assez.
3) Les tortionnaires seront punis. Leurs complices aussi.
On va remonter et redescendre toute la chaîne des responsabilités. Il est possible que certains étrangers soient soi-disant “amis de la Tunisie” soient mis sur la sellette. Les tortionnaires seront jugés, mais également leurs complices. Les délateurs seront punis. Je m’adresse plus particulièrement aux femmes de bénalistes tunisiens : vous n’avez aucun intérêt à défendre l’indéfendable. On a remarqué en Tunisie que beaucoup de femmes de bénalistes ont tendance à protéger les agissements de leurs maris. Si vos maris ont commis des fautes, ne les défendez plus. Vous seriez punies vous aussi pour complicité active à leurs crimes. Est-ce que Leila Trabelsi défend Ben Ali ? Bien au contraire ! Il faut être bien bête pour couvrir des agissements criminels. La vérité finit toujours par triompher.
Les femme de bénalistes connaîtront la honte et l’opprobre. Je les vois d’ici tous ces flicards tunisiens : au prochain changement de régime ils vont tous venir jurer fidélité au nouveau président et mendier pour avoir un nouveau job. Ils doivent comprendre que leur pouvoir au service de la dictature, c’est fini ! Ou bien ils deviennent de bon flics, dans la mesure où un flic peut être bon, ou bien ils doivent disparaître ces maudites créatures nuisibles ! Si Ben Ali s’est maintenu aussi longtemps au pouvoir, c’est en grande partie à cause des flics.
4) Le discours politique en Tunisie doit être fait par des tunisiens
Moi je suis complètement estomaqué de voir qu’à chaque fois qu’il se passe quelque chose de sérieux ou d’important en Tunisie on va chercher des soi-disant « spécialistes » à l’étranger pour donner faire la lecon aux tunisiens. Les tunisiens font trop confiances à tous ces chercheurs (qui cherchent mais ne trouvent pas de solutions aux problèmes de la Tunisie : on est payés pour manger, pas pour trouver. Ils conseillent la dictature) et autres individus plus ou moins douteux tous sortis du même moule. Il est incroyable d’entendre un V. Geisser (Vincenzo ! Vincent-time ! Végé) donner depuis la France un avis autorisé sur les événement de Tunis : la Tunisie vue depuis les âpres collines d’Aix-en-Provence (faut faire attention de ne pas tomber dans la piscine du Centre de recherche) ! De même, les gens du CERI essaient de trouver une logique à l’irrationalité apparente de l’économie politique tunisienne : ils sont loin de tous savoir ces braves gens, avec des théories en quit et des idées qui ne sont pas les leurs, des concepts qu’ils ne comprennent pas. Au lieu de dire « je ne comprends vraiment pas ce pays de fous », il prétendent qu’ils savent tout sur tout. Et ils trouvent des liens avec le réseau Al Kalaouida, que Ben Ali appartient à la famille du prophète et autres insanités. La liberté avant la sécurité. La répression engendre la violence. Et si les tunisiens réécrivaient l’histoire de France ? On va inviter à Tunis un ou deux « intellectuels » français pour se marrer !
(Source : www.reveiltunisien.org, le 25 janvier 2007) Lien : http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2446
Une opposition factice ne dure pas devant la réalité de la Tunisie.
Texte posté sur les forums internes de Reveiltunisien.org
Tout le monde sait qu’en Tunisie il n’y a pas d’opposition. Il ya par contre beaucoup d’opposants à l’intérieur du pays et à l’extérieur, les opposants tunisiens à l’étranger sont plus percutants que ceux qui sont en Tunisie par le fait qu’ils sont plus libres.
Les partis d’opposition existent en Tunisie depuis même l’ère de la colonisation française ; comme le parti communiste tunisien, le parti des travailleurs, le parti des démocrates. Tous les partis ont été assassinés par Bourguiba et par le psd devenu rcd ; dont le but d’avoir le terrain libre au trafic de tout genre,surtout pas d’élections, pas de transparence, donc le profit à fond la forme et pour cela c’est simple : se cacher sous l’ombrelle du parti pouvoir pour profiter de la manne de l’état providence et écraser les récalcitrants.
Actuellement, c’est encore plus grave, le régime a fabriqué une opposition sur mesure bien taillée fidèle, choisie et soumise au pouvoir et au parti. Juste un rappel le leader de l’opposition mr Moada du parti mds, sincère, sérieux et combatif, a voulu s’imposer en tant que seul opposant vrai devant les faux, il fut jeté en prison durant 5 années pour rien et à son age pas de pitié de la part d’un régime monolithe !! Les quatre partis factices en carton, une façade aux yeux de l’opinion internationale sont le pup avec à sa tête le charançon des fèves, le fameux mr Mohamed Bouchiha malheureux candidat à la présidentielle de 2004 où il appelle à voter ben ali. Il obtient 0.4% et c’est arrangé à l’avance, juste pour montrer cette pseudo liberté d’avoir des candidats qui se présentent au poste suprême de l’état.
Ce monsieur est récompensé par une somme d’argent, une baraque, un véhicule, un parti bien subventionné, la cote avec le régime. Il est invité partout, au premier rang, consulté malgré son niveau de figurant de l’opposition tunisienne. Il est même mandaté par la haute sphère pour réunir l’opposition décor des 4 partis de la poudre au yeux. Ne vous en faites pas le peuple est au courant de vos manigances, rien ne se cache, et la tache du mec maintenant est la prise en charge de la jeunesse tunisienne pour leur apprendre comment magouiller pour arriver !!!
Je n’ai jamais vu encore à travers le monde même au Bangladesh un président d’un parti d’opposition qui met en valeur et cite en exemple un président d’un autre parti et se soumettre comme un poussin !!! Les autres partis factices et baratin sur baratin : udu, le parti vert de mr Khamassi et le rsp son ancien président mr beji, ancien candidat décor des présidentielles de 2004 va subir bientôt le même sort que notre ami tlili candidat de 1999, il est en prison , après la carte blanche il est nommé pdg de l’opat. Il vide les caisses soit disant protégé par la main de fatma et la par pression des employés ; arrêtés la main dans le sac, bouchiha suivra le même chemin inchallah !!
Le régime tunisien ne veut pas gober et après 50 années d’indépendance qu’il faut une opposition forte dans le pays, c’est nécessaire pour l’équilibre social, et la stabilité. Il faut leur expliquer que l’opposition est une certitude dans le monde entier et les opposants sont des citoyens patriotiques et qui ont d’autres idées, qui surveillent l’abus du gouvernement, dénoncent les fautes graves, font intervenir l’assemblée pour interpeller le gouvernement, apportent des idées nouvelles, pour l’alternance de la gouvernance, pour surveiller la bonne gestion de l’argent public, pour une vie politique active et variée de faire disparaître la haine chez le peuple opprimé et mis à l’écart des affaires du pays, de dénoncer les mauvaises pratiques des responsables délinquants, de mettre fin aux dépenses illégales et énormes de l’état, d’éviter l’enrichissement des hommes politiques, de bien choisir les cadres qu’il faut pour l’administration et éviter les interventions. L’opposition peut voter une motion de censure contre le gouvernement en cas de faille et le pousse à démissionner, demande des comptes et des explications au gouvernement. Dans presque tous les pays qui pratiquent la démocratie, il y a deux grands partis qui font une politique d’équilibre et de choix pour le peuple et c’est un bon système avec lequel il y a une grande liberté d’expression, comme le cas en France entre le ps et l’ump. En Amérique, les républicains et démocrates, en Angleterre les travaillistes et les conservateurs, en Espagne, en Allemagne, à malte , en Israël, au Sénégal, en Afrique du Sud etc.
Nous voulons la même chose en Tunisie deux grands partis et tout autour d’autres partis avec la garantie de la transparence, de la liberté d’autrui à la parole, de la confiance mutuelle envers la patrie. Il n’y a que cette solution pour s’en sortir si non ça va se compliquer par les réclamations de tout bord pour changer la situation. Il est temps de se mettre autour d’une table et vider tout ce qu’on a sur le coeur, en vue de trouver une solution pour tous, tous les tunisiens qui veulent participer à la vie politique et d’autres compétents qui veulent aussi obtenir des poste de hauts cadres dans l’état et ils ont raison car il y a des milliers d’incompétents qui sont à la place des compétents. Il y a aussi des tunisiens qui veulent travailler et produire tranquillement en Tunisie. Ils souhaitent rentrer au bercail à condition de prendre la place des parasites et nocifs au sein des collectivités, des institutions, des hôpitaux, de la recherche etc.
Il faut le dire tous les tunisiens de haut niveau ont foutu le camp ces dernières années par incompréhensions et du tort qu’ils ont reçu de la part de l’administration, du pouvoir des citoyens rcdistes, …
(Source : www.reveiltunisien.org, le 25 janvier 2007) Lien : http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2445
Des milliers attendent de rentrer à conditions que les choses changent au vrai sens du terme. AFRIQUE DU NORD. Crainte d’un déferlement fondamentaliste. Depuis l’Algérie, la mouvance salafiste essaimerait dans toute la région.
Peur sur le Maghreb
Un «tsunami» fondamentaliste. A en croire certaines mises en garde, un déferlement islamiste dans le Maghreb est à craindre dans un avenir proche. Ce message alarmiste, c’est l’agence d’analyse stratégique américaine Stratfor qui l’a récemment lancé, en se faisant l’écho de services de renseignement du Maghreb. Tunisie, fin décembre-début janvier: une série d’affrontements sanglants oppose un groupe terroriste aux forces de sécurité. Dans un pays où l’opposition est muselée et les vieux démons du fondamentalisme religieux théoriquement enterrés, la mouvance salafiste djihadiste (lire ci-contre) se réveille. Car les rebelles, neutralisés par les autorités tunisiennes, ont des liens avec le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), l’un des derniers-nés de l’islam radical algérien.
Regain d’activités
Si la terre du fondamentalisme s’apprête à trembler en Afrique du Nord, c’est bien l’Algérie qui pourrait être l’épicentre de la secousse. Du Sahara à la Libye en passant par le Maroc et la Tunisie[100], toute la région serait en pleine poussée de fièvre fondamentaliste. Et le GSPC algérien serait à l’origine des remous en essaimant dans les pays voisins (voir la carte).
En septembre dernier, le groupe terroriste a fait officiellement allégeance à Al-Qaida. A cette date, le GSPC aurait été chargé de fédérer le salafisme djihadiste dans le Maghreb et de viser les intérêts occidentaux. Dans un message vidéo célébrant les liens entre les deux organisations, Ayman al-Zawahiri, le numéro deux du réseau d’Oussama ben Laden, demandait au GSPC de devenir «un os dans la gorge des croisés américains et français». C’est donc la nébuleuse terroriste internationale qui tenterait de ranimer les braises du fanatisme dans la région.
«On observe un regain des activités du GSPC ces derniers mois, note Hugh Roberts, un spécialiste de l’Afrique du Nord. Mais les liens avec Al-Qaida sont beaucoup plus anciens et il ne faut pas en surestimer la portée.» Né de l’éclatement du GIA (Groupe islamique armé) en 1998, le GSPC doit son existence à une volonté de limiter les carnages du djihad en Algérie. Contre un GIA qui frappe aveuglément tous les éléments d’une société jugée impie, civils désarmés y compris, le GSPC ne s’attaque qu’à l’Etat algérien, son objectif fondamental. Pour Hugh Roberts, l’allégeance du GSPC à Al-Qaida n’a pas renforcé sa capacité de nuire ni influé sur son projet limité au djihad contre le pouvoir algérien. «Il est vrai que le GSPC a étendu ses activités vers le sud à travers le Sahara. Mais il n’a jamais contribué de manière pratique au djihad global mené par Al-Qaida.» Pourtant, le GSPC aurait revendiqué l’attentat contre les salariés d’une filiale du géant de la construction américain Halliburton dans la banlieue d’Alger en décembre dernier. C’était la première fois depuis une dizaine d’années que des islamistes armés s’en prenaient aussi clairement aux intérêts occidentaux en Algérie.
La France menacée
Pour le chercheur, le salafisme djihadiste est sans doute plus dangereux au Maroc qu’en Algérie, «car les attentats au Maroc rentrent jusqu’à présent plus dans le cadre de la vision globale d’Al-Qaida que les actions armées en Algérie, des affaires beaucoup plus algéro-algériennes.» «En Tunisie[100], au Maroc et en Algérie, les régimes vivent pour des raisons distinctes des moments difficiles, poursuit Hugh Roberts. L’instabilité, la perte de confiance ou encore la pauvreté sont autant de facteurs qui peuvent alimenter le fondamentalisme. Tout comme la situation calamiteuse au Moyen-Orient, qui a des effets sur les esprits.» Mais le GSPC ne pourrait que difficilement fédérer dans le Maghreb: «Je doute des thèses selon lesquelles on assiste à un grand processus d’unification dans un seul combat. Les différents groupes sont certes en contact et se prêtent une assistance mutuelle. Mais leur stratégie d’alliance obéit à des fins secondaires liées au fonctionnement et non aux objectifs.» Les mutations du terrorisme algérien inquiètent en tout cas sérieusement la France, qui se sent directement menacée par le GSPC. Pour Alain Rodier, un ancien officier des services de renseignement, «la question de savoir s’il va y avoir un attentat en France ne se pose plus. L’important est de savoir quand, où, et avec quels moyens.» Le salafisme, retour à l’islam des origines Pierre Chambonnet
Dans la religion musulmane, le salafisme est un mouvement pacifiste qui prône un retour à l’islam des origines. L’étymologie de «salafisme» renvoie au mot salaf («prédécesseur»), en référence aux compagnons du prophète Mahomet, les penseurs des premiers siècles de l’islam. Le salafisme consiste à revenir à la religion traditionnelle telle qu’elle fut pratiquée par ces «pieux prédécesseurs». Pour y parvenir, les adeptes du mouvement – les salafistes cheikhistes, majoritaires – prônent une conduite vertueuse et exemplaire, et condamnent toute action violente. Mais les salafistes djihadistes, une branche minoritaire, revendiquent un retour aux sources de l’islam par le djihad, la guerre sainte. Développé notamment en Afghanistan contre les Soviétiques dans les années1980, ce courant salafiste radical prône la lutte armée contre tous ceux qui font obstacle à ce dessein. Comme Al-Qaida, le GSPC algérien se réclame de cette tendance, dont le principal front se situe à l’heure actuelle en Irak: les salafistes djihadistes s’y battent notamment contre les chiites, qu’ils considèrent comme des traîtres à l’islam.
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Suisse), le 26 janvier 2007)
RADIOS ET TV SUR LE NET
L’exemple tunisien de Radio Forza-CA et CA TV
L’arrivée d’Internet a ouvert de nombreux et multiples horizons. En Tunisie, la révolution du net s’est faite progressivement mais lentement. Mais l’Internet est quasiment devenu indispensable dans la vie quotidienne au point que c’est aujourd’hui un formidable outil de propagande. En attendant l’instauration d’un cadre juridique qui règlementera le secteur, les sites web d’information, les forums, les radios et même les télévisions foisonnent désormais sur le net. En Tunisie le phénomène est encore nouveau et les candidats ne se bousculent pas au portillon. Mais l’exemple du Club Africain illustre cet engouement. En effet, au cours de ces quatre dernières années, pas moins de sept forums ont vu le jour et ont été créés autour de tout ce qui concerne le Club Africain et son actualité. Pourtant, le CA possède son propre site officiel, mais la ferveur de ses supporters est telle que ces forums ne se sont pas limités à l’actualité. Ils proposent aussi une multitude de sujets qui tentent de répondre aux attentes des Clubistes en particulier, et des sportifs, d’un point de vue plus général.
C’est le cas de Forza-CA (www.forza-ca.com) qui a décidé, dès 2005, de prendre le pari de lancer la première radio sportive en Tunisie sur le web faisant du Club Africain, la première association sportive à avoir sa propre radio.
Radio FCA a techniquement vu le jour le 7 juin 2005. Elle a été conçue par plusieurs bloggueurs tunisiens, supporters du Club Africain, en majorité des étudiants installés à l’étranger. L’initiative de ces internautes fait figure de première étant donné son caractère « privé ». en effet, RFCA est à l’image de Mosaïque FM. Elle propose de la musique et les dernières nouvelles sportives. A la différence que RFCA n’est diffusée que sur le web, en attendant le lancement prochain de la radio officielle du club et qui aura vraisemblablement à la fois une diffusion hertzienne et sur le net.
CA TV : une réalité sur le net
Mais les supporters du Club Africain ne se sont pas limités à la radio. Certains ont fait des essais audiovisuels qui ont donné des résultats, semble-t-il, satisfaisants. En effet, ils ont réussi à créer un réseau de télévision sur le web. La web TV n’est pas quelque chose de nouveau sur internet mais quand on parle de CA TV cela devient bien sûr beaucoup plus attirant et spectaculaire aux yeux des novices.
Pour visionner CA TV, il faut télécharger “sopcast 1.0.1” et choisir la chaîne 16848. Les modalités techniques font que cette web TV fonctionne en Peer to Peer. A partir de là, plus il y a de personnes connectées, plus la qualité de l’image est améliorée dans la mesure où chacune des personnes connectées constitue elle-même un serveur de relais aux autres. De plus, elle nécessite aussi un haut débit ce qui peut paraître logique. Les informations sur CA TV ont été collectées sur le forum où il est question de cette web TV. Et d’après les nombreux commentaires de personnes qui ont tenté l’expérience, CA TV semble fonctionner.
En l’absence de moyens techniques considérables, CA TV n’est pas une chaîne de télévision classique. C’est plutôt un serveur disponible chez un internaute et qui diffuse, dans ce cas précis, d’anciens matches et reportages concernant le Club Africain. Le lancement de RFCA tout comme celui de CA TV, et leur fonctionnement ont été le fruit d’initiatives personnelles regroupées autour d’une même passion. Techniquement RFCA n’est pas Mosaïque FM et CA TV n’est pas TV7. Mais le résultat peut être jugé satisfaisant au vu de ce qui a été accompli jusqu’ici. Toutefois, RFCA et CA TV remettent sur le tapis la question du cadre juridique concernant ces radios libres sur le net. La question est de savoir quel statut doit-on donner à ces outils étant donné le vide juridique qui régit ce secteur ?
M.C (Source: Tunis Hebdo (Hebdomadaire – Tunis), le 22 janvier 2007) Lien : http://www.tunishebdo.com.tn/article.php?rid=6&id=27013