Aymen REZGUI, jeune journaliste tunisien de la chaîne de télévision       satellitaire privée Al-Hiwar Attounsi, a été victime le vendredi 24 août       dernier d’une lâche agression policière au centre ville de Tunis, en plein       jour.        Joint par téléphone, la victime s’est dit consterné par cette violente        agression qui n’est pas la première alors qu’il ne faisait que son travail       de journaliste indépendant.       Vers 12h, il venait de quitter le siège du Parti démocrate progressiste       (PDP) après avoir assisté à une conférence de presse organisée par ce       parti d’opposition qui s’est vu privé de tout espace public pour       accueillir son université d’été pour jeunes. Un groupe d’une dizaine de       policiers en civil l’a attaqué, l’a blessé à la main et lui a confisqué sa       caméra et son matériel d’enregistrement.        Le directeur de cette même chaîne, Al-Hiwar Attounsi (Le dialogue       tunisien), M.Tahar Ben Hassine ne cache pas ses craintes quant à une       éventuelle agression. Les 15 et 16 août 2007, des policiers s’étaient       rendus à son domicile et avaient interrogé sa femme de ménage.        Quelques jours auparavant, en plein été, pendant  la fermeture estivale       des tribunaux, un procès est intenté  contre M. Omar MESTIRI, directeur de       la rédaction du journal en ligne Kalima ; convoqué par le tribunal       correctionnel de première instance de Tunis il doit répondre d’une plainte       pour diffamation, alors que son journal est interdit depuis la Tunisie et       ce dès sa parution  en l’an 2000.       Rappelons aussi que Maître ABBOU, qui a purgé une peine de 30 mois pour       avoir publié un article sur Internet,  continue de payer très lourd sa       liberté d’expression puisqu’il vient d’être interdit ce vendredi 24 août       quitter le pays et de se rendre à Londres pour une émission sur la chaîne       d’ElJazeera sur la liberté d’expression.        Le CRLDHT considère que cette nouvelle  agression contre M. Aymen REZGUI       s’insère dans une politique générale  de chasse à l’homme à l’encontre des       journalistes indépendants, criminalisés pour leur engagement pour une       presse libre.         Il s’élève avec fermeté contre cette politique de persécution des       journalistes autonomes, victimes au quotidien aux violences et aux       provocations de tout genre.         Exprime son soutien inconditionnel à Ms. Aymen REZGUI ainsi qu’à la chaîne       Al-Hiwar Attounsi et à son directeur M.Tahar Ben Hassine, pour le combat       qu’ils mènent pour une information juste et crédible.       Rappelle que l’association  Reporters sans frontières a classifié le       régime tunisien parmi les 34 prédateurs de la liberté de la presse dans le       monde et que sa politique envers la circulation de l’information sur       Internet est l’une de plus liberticides de la planète.        Paris, le 26 août 22007
 Association Tunisienne des Femmes Démocrates Cinquante ans après la proclamation de la République : Où         en sommes-nous, les Tunisiennes, de ses promesses ?  
 
 
         
 mardi 21 août 2007,  par Yasmine Cinquante ans après la proclamation de la         République, le temps est venu pour nous, femmes démocrates, de souligner         les « dénis » de la République dans la voie de l’égalité des sexes, de         la liberté et de la solidarité. Il ne s’agit, en ce jour anniversaire,         ni de minimiser les acquis juridiques, ni de nier les conquêtes sociales         remportées au cours de ces cinquante ans de République dans les domaines         de la famille, de l’éducation, de la santé, du travail, mais bien de         faire la lumière sur « les déficiences » du système au regard des         promesses républicaines ; celles de faire des affaires publiques la         chose de tous, – citoyennes et citoyens égaux en droits et en devoirs ;         celle de bâtir les rapports sociaux sur le respect de la dignité, le         sens du partage et de la solidarité.         C’est justement l’espoir de vivre ensemble, libres et égaux que         symbolisa l’avènement de la République le 25 juillet 1957 moins d’une         année après la promulgation du nouveau Code du statut personnel         tunisien, le 13 août 1956. Cette succession n’est pas simple         coïncidence. C’est par cet acte inaugural, nouvelle charte sociale du         pays, que la République naissante – édifiée pourtant dans l’exclusion         des Tunisiennes du vote de l’Assemblée Constituante qui l’a instituée –         trouve sens. Applicable sans considération à tous les Tunisiens, le CSP         propulse par ses dispositions nouvelles la famille tunisienne dans une         modernité en devenir où femmes et hommes se voyaient en marche vers la         liberté, l’égalité, la citoyenneté, la démocratie  
 Qu’en est-il cinquante ans après ?
  
                 Cinquante ans après, les renoncements sont multiples, menaçant le         projet républicain et l’avenir commun des Tunisiennes et des Tunisiens.         Aussi notre objectif est-il de relever les manquements à l’égalité et à         la citoyenneté en adressant cet appel à toutes et à tous – acteurs de la         société politique et de la société civile – dans l’espoir de provoquer         le débat social sur les choix fondamentaux du pays et de nous poser tous         ensemble en acteurs de notre devenir commun politique, économique,         social et culturel.         Au plan politique         Au plan politique, des obstacles se dressent encore devant la         consécration pleine et entière de l’égalité des droits et des chances et         de la citoyenneté. Nous nous heurtons tous les jours à ce triple         paradoxe entre un Etat-parti autoritaire prenant en charge la question         féminine non sans la dévoyer en l’instrumentalisant à des fins         tutélaires et des partis et groupes de l’opposition tant progressiste         qu’islamiste, qui, les uns agissant en priorité pour la promotion des         libertés publiques et de la démocratie politiques, font passer au second         plan les revendications de genre ; les autres, focalisés sur la question         identitaire, tournent le dos à l’universel au titre des spécificités         culturelles. Pour nous, l’articulation entre sphère publique et sphère         privée, droits des femmes et droits de l’Homme, égalité juridique et         démocratie politique est absolue. Souvent considérés comme opposés et         souffrant les uns de l’ajournement au nom de la priorité accordée aux         autres, ces couples ne vont pas à nos yeux les uns sans les autres. Pour         nous, l’égalité des sexes est indivisible de la promotion de la         démocratie.         De même, des entraves constitutionnelles s’opposent toujours à la         plénitude de la citoyenneté dans notre pays, menacent les acquis         juridiques des Tunisiennes et bloquent l’évolution dans la voie de         l’égalité et de la démocratie.         Le premier de ces obstacles est le dualisme de l’ordre constitutionnel         dont la structure générale est bâtie sur deux pôles : L’Etat et l’Islam.         Instaurant un jeu de renvoi entre la régulation juridique qu’impose la         vie en société et les préceptes religieux proclamés intangibles, elle a         pour conséquence d’entretenir l’ambivalence législative et         jurisprudentielle entre esprit de tradition et esprit d’innovation et ne         manque pas à l’occasion de remettre en cause l’effectivité du principe         de l’égalité des citoyens en droits et en devoirs ». C’est de cette         construction que participent les réserves tunisiennes à la convention de         Copenhague contre toutes formes de discrimination à l’égard des femmes         ainsi qu’à la Convention sur les droits des enfants, le maintien des         inégalités des parts successorales, la disparité de culte comme cas         d’empêchement à succession, l’interdiction du mariage de la Tunisienne         musulmane avec un non musulman.         Le deuxième obstacle est le décalage entre discours et réalité, entre un         univers conceptuel et référentiel de facture libérale et démocratique         appuyé sur les idées de constitutionnalité, de pluralisme, de suffrage         universel, de citoyenneté, d’égalité et la réalité du fonctionnement         autoritaire du pouvoir et de la représentation politique. Ainsi sous         représentées dans les instances de décisions politiques en dépit du         discours officiel sur la place des femmes en politiques, les femmes         continuent de n’être que des citoyennes à part inégale.         Le troisième obstacle est la confiscation politique de la question         féminine. Celle-ci est réservée à la seule action tutélaire d’un         parti-Etat prenant les Tunisiennes en otage du politique et brouillant         le discours sur les droits et l’égalité. La politique féminine de l’Etat         s’est posée en vaste entreprise de consolidation du régime et de         renforcement du pouvoir en place, inscrivant par cela même la cause des         femmes dans un insupportable duel droits des femmes contre libertés         publiques, droits des femmes contre droits de l’Homme. Débitrice du         politique sous le régime bourguibien et boucliers contre l’islamisme         politique sous le régime actuel, les Tunisiennes sont tenues d’autorité         soit au silence (censure médiatique), soit au conformisme politique,         soit enfin, à n’exprimer leur point de vue que dans les espaces à         l’intérieur desquelles elles sont de force confinées et surveillées.         Le droit de la famille et ambiguïté du discours politique         C’est de cette ambiguïté que participe le droit de la famille         tunisienne. Le féminisme officiel impose des limites au traitement au         fond de la question de l’égalité. Brouillant le discours sur les femmes,         l’égalité et les droits fondamentaux, l’État avance à reculons,         remettant « la femme » au centre des valeurs archaïques sacralisant «         l’honneur de la famille », la circulation des alliances matrimoniales,         de la terre, du nom et du sang, enjeu de tradition.         Cinquante après la promulgation du CSP, le dispositif juridique est         toujours traversé de deux logiques concurrentes inscrivant la condition         juridique des femmes entre avancées et reculs. Entre droit positif et         conformisme religieux, entre ordre patriarcal et référence aux standards         universels, c’est ici la condition juridique des femmes qui est en jeu.         L’ensemble des lois promulguées depuis 1956, ont d’une part ouvert         progressivement des brèches dans le système traditionnel de la         ségrégation sexuelle et d’autre part elles ont reproduit les schèmes         traditionnels de l’ordre patriarcal et ont reconduit les rapports         inégaux de sexe en commençant par le CSP ; la reconnaissance des droits         politiques des femmes en 1957 ; l’adoption et la généralisation de         l’enseignement en 1958 ; le lancement du planning familial en 1960 ; le         droit à l’avortement en 1973 ; la tutelle des mères sur leurs enfants         mineurs en cas de décès du père en 1981 ; l’abolition du devoir         d’obéissance dans les relations entre époux, l’attribution de la tutelle         automatique aux mères divorcées gardiennes de leurs enfants mineurs en         1993 ; la communauté des biens entre époux en 1998 et plusieurs autres         lois.         Ainsi des campagnes de préservation des « bonnes mœurs » ont été lancées         dans les espaces publics qui ont ciblé d’abord et avant tout les femmes,         des mesures juridiques reconduisant les privilèges masculins au niveau         des relations familiales en matière successorale avec la reconduction de         la règle du double au profit des hommes placés pourtant à même degré de         parenté que les femmes ; en matière de relations conjugales avec un mari         chef de famille et tuteur exclusif et par principe de ses enfants         mineurs sauf cas exceptionnels de décès ou de divorce des conjoints ; le         maintien même symbolique de la dot comme expression de la «         marchandisation » du corps des femmes objet de transactions et de         stratégies matrimoniales, l’importance accordée aux us et coutumes dans         la définition des relations conjugales, l’attribution de la nationalité         tunisienne de la mère conditionnée par l’accord du père étranger sauf         pour quelques exceptions, les réserves à la Convention de Copenhague en         ce qui concerne les mêmes droits et devoirs des époux, les réserves à la         convention sur le droit des enfants en ce qui concerne en particulier         les petites filles, le silence sur les inégalités dans l’ordre des         successeurs et des ayant droit, les reculs sur la question du partage         des biens entre époux, la question de l’attribution du domicile conjugal         ; l’occultation ou la minimisation du phénomène de la violence à         l’encontre des femmes, véritable fléau social touchant toutes les         catégories de la société, ce phénomène – dont l’ampleur est de plus en         plus grande et menaçante-, attend le lancement effectif d’un plan         national de lutte contre les violences.         Ainsi le droit familial et patrimonial enregistre plusieurs décalages :         décalage entre le modèle patriarcal de la famille musulmane et la         structure actuelle de la famille conjugale tunisienne ; décalage entre         les règles traditionnelles de circulation des biens et les nouveaux         circuits d’échanges économiques et d’appropriation patrimoniale ;         décalage entre les privilèges masculins et religieux et les valeurs         d’égalité devenues le « standard » de tout Etat de droit et le seuil         minimum de toute citoyenneté.         Fragilisation des conditions des femmes au travail         Ce sont ces mêmes fragilisations que l’on observe au niveau         professionnel. Malgré les acquis et en dépit de la nouvelle réalité         sociale caractérisée par l’accès massif des femmes au travail, force est         de constater que l’égalité des chances est loin d’être une réalité. Les         menaces pèsent lourdement sur l’emploi des femmes. Emplois féminins à         temps partiel au trois quart du salaire, emplois à durée déterminée,         emplois flexibles constituent autant de « solutions » supportées d’abord         par les femmes dans le cadre de la nouvelle économie du marché mondial         et du désengagement de l’Etat du secteur économique et social entrainant         la réduction des droits sociaux et de l’action syndicale. Les         licenciements frappent lourdement les jeunes tunisiennes, les poussent         vers le secteur informel ou vers des emplois peu qualifiés dans les         industries manufacturières et de textile et ou dans la sous-traitance,         forme nouvelle d’exploitation. Vulnérables socialement et         économiquement, les Tunisiennes ne sont pas à l’abri de la         paupérisation. La féminisation de la pauvreté est une réalité         universelle. Elle rend compte de la conjonction de deux facteurs         cumulatifs, d’une part, la pauvreté économique, d’autre part, les         rapports inégaux de sexe mais aussi de leurs effets multiplicateurs sur         la condition socio-économique des femmes.         Le constat est que la précarité (prise dans un sens restrictif ou         extensif) touche plus durement les femmes et menace les plus vulnérables         d’entre elles de sombrer dans la pauvreté absolue. A ces fragilisations         économiques et sociales, répondent les replis identitaires, dont le         voile est une des manifestations. Tout nous oppose au voile. Mais qu’on         s’entende, s’opposer n’est pas réprimer, ni du reste légitimer la         répression, ni encore procéder par caricature et réduction. Qu’on nous         entende. S’opposer au voile, n’est pas rejeter les femmes qui le portent         mais refuser le voile pour horizon pour l’égalité et pour la libération         des femmes.         La citoyenneté pour laquelle nous militons dans notre pays est celle         qui, justement, a cette capacité de nous soustraire de nos conditions         économiques, culturelles et sociales pour nous comprendre dans un statut         politique un et indivisible. Citoyens et citoyennes, nous sommes unis,         égales et égaux, sans voile ni autre identité que d’être acteurs et         actrices de nos vies.         C’est pourquoi et en ce cinquantième anniversaire de la République, nous         estimons le temps venu de prendre toutes les mesures et actions         juridiques, politiques, économiques, sociales et culturelles en vue que         se réalisent pleinement et sans réserve l’égalité entre les sexes , la         citoyenneté des Tunisiennes.         Pour l’Association Tunisienne des Femmes         Démocrates         La Présidente Khadija Chérif         Tunis le 13 Août 2007                  (Source:         http://yasmine.naros.info/spip.php?article75)
  
Athlétisme: Ghoula offre sa         première médaille à la Tunisie dans des Mondiaux
         
 OSAKA (AFP) – Le Tunisien Hatem Ghoula,         médaillé de bronze du 20 km marche dimanche à Osaka, a offert la         première médaille à son pays dans des Championnats du monde         d’athlétisme, dans une discipline qui connaît, grâce à lui, un grand         essor.         Né à Paris de parents émigrés, Hatem a découvert l’athlétisme un peu par         hasard en rentrant au pays à 15 ans.          Un oncle l’avait emmené sur le stade de Gabès (sud), pensant en faire un         spécialiste des haies ou du sprint long eu égard au gabarit de l’élève.                 Par des détours, c’est le virus de la marche qu’allait s’inoculer le         gamin qui avait passé son enfance à Saint-Denis, aux portes de la         capitale française.          Détenteur de multiples records et titres nationaux et continentaux,         Ghoula, 34 ans, avait montré son envergure internationale aux         Mondiaux-2005 à Helsinki, en se classant cinquième.          Dans la chaleur d’Osaka, il a même pensé pouvoir gagner “quand je suis         revenu seul sur l’Italien (Ivano Brugnetti)” peu avant le 15e kilomètre.                 Battu sur la ligne pour la 2e place par l’Espagnol Francisco Javier         Fernandez -une faute d’inattention-, Hatem était d’abord inconsolable.         La nouvelle de la disqualification du champion d’Europe lui avait rendu         le sourire.          Brièvement puisque quelques heures plus tard, Fernandez était         requalifié.          “C’est évidemment la consécration de ma carrière. Mais il y a encore les         JO de Pékin. J’avais vraiment bien dormi la nuit dernière. Pendant la         course, je n’ai pensé à rien, qu’à écouter profondément ma respiration,         mon rythme cardiaque”, a expliqué le Maghrébin.          Désormais, au panthéon de l’athlétisme tunisien, Ghoula a rejoint le         grand Mohamed Gamoudi, champion olympique du 5000 mètres en 1968 à         Mexico et quadruple médaillé en trois éditions des JO.          Ce monument n’a pas eu d’héritier. Ghoula, 34 ans, est assuré que sa         médaille fera naître des vocations.      
          
  Entre fantassins de        paix et         «fantasmeurs» de         guerre
          Nasreddine Ben Hadid
           nasrbenhadid@yahoo.fr
  
 Le tout         Tunis s’est mis dessus-dessous pour «une si simple histoire», certains         peuvent dire et ne manqueront guère de souligner que ce concours ne peut         constituer qu’un «prélude à une normalisation» qui se fait sur un autel         où ont été sacrifiés des milliers de palestiniens !!!
 Peut-on         réduire «l’histoire» en une si simple confrontation ???
  
 Il serait         réducteur et même dégradant de prétendre à une réponse claire et nette.         Certains mettraient la question à un niveau purement moral, tandis         qu’autres avanceraient et nous avanceraient plutôt une conception         machiavélique, tant que les slogans nous ont porté et nous portent         encore vers la perdition.
 Un constat         de l’histoire s’impose et se pose en unique sentier de la vérité. Les         moralistes d’une paix «candide» considèrent l’affaire comme un si simple         différent !!! Il suffit alors de partager la pomme [la Palestine] en         deux et faire que l’un et l’autre se sentent [partiellement] satisfaits,         tant que la géographie restreinte ne peut épouser une histoire si large         et profonde !!!!
 Les         souhaits, ambitions et autres espoirs et espérances ne peuvent faire [ou         refaire] l’histoire, qui se conçoit par la force des choses et la         logique des armes. Les pauvres et mesquins historiens se chargeront par         la suite d’arrondir le cercle et parfaire sa quadrature.
 Nous devons         constater que la soi-disant «légitimité internationale» est venue tel un         sirocco en plein désert, investir toutes les législations et faire que         tout «écart» peut être assimilé à un acte «terroriste» ou une attention         ou souhait, tant que l’inquisition bat son plein et l’interprétation         l’emporte sur le réel.
 Nous devons         – nous «démocrates et amoureux de lois» – revenir à la fameuse         reconnaissance du soi-disant État d’Israël pour conclure que cette         «légitimité internationale» a assorti cette reconnaissance de trois         conditions. En premier lieu, un retour des réfugiés Palestiniens.         Certains peuvent émettre un «bof» si fort et si grand à faire fondre la         «calotte polaire». Remonter l’histoire ne peut qu’entraver cette         recherche «sincère» d’une paix pour tous !!!
 Une paix,         aussi chère et aussi nécessaire, nécessite une lecture «pleine» de         l’histoire, et ne peut se prendre ou se comprendre par «une rencontre à         mi-chemin». Il faut avoir le courage, l’intégrité morale et surtout la         force d’avouer si haut qu’une paix est pratiquement impossible et         impensable, tant que la mort d’un juif met le monde dessus-dessus et le         massacre d’une bonne demi-douzaine de Palestiniens passe – dans les         meilleurs des cas – dans «les faits divers».
 La paix se         base sur le constat et ne peut se faire de souhaits. La victime         palestinienne a besoin surtout de retrouver «SA» terre, où un         juif d’Ukraine est venu y accrocher ses racines.
 Au-delà         des aspirations des uns et des vraies-fausses intentions des autres, il         se fait certains que les Arabes «de la paix» ne font que tourner dans un         manège qu’ils ne maitrisent nullement et surtout ne peuvent avoir accès         aux «freins ».
 Les         «Israéliens» s’arment, élargissent leurs implantations et opèrent une         judaïsation méthodique et programmée de la ville sainte, tandis que nos         «Arabes» avancent une intention «pure et dure» comme l’eau de roche !!!         Le Hamas et le Hezbollah, doivent ranger ou plutôt livrer leurs armes et         se convertir en «partis politiques». «La légalité internationale», la         promesse du Président Bush et autres «résolutions des N.U.» doivent         suffire. Personne – et je dis bien personne – du «Clan arabe de la paix»         ne peut nous dire ou plutôt prédire le comportement à suive du moment où         Israël n’assume pas ses engagements. Certains nous avanceraient cette         «fameuse légalité internationale». Si seulement Israël pouvait elle         aussi cesser d’emmagasiner des armes et faire elle aussi confiance à         cette «fameuse légalité internationale»…
 Israël joue         les temps perdus et agit sur une «marge» qui se rétrécie d’un jour         l’autre. Une partie grandissante d’un jour à l’autre de Palestiniens, de         Libanais et autres Arabes et Musulmans, considèrent que le combat doit         finir au K.O. et non aux points. 
 Peres serait         le premier à savoir – lui, vieux loup et éternel routier – que quelques         dessins (desseins) pour quelques gosses (perdus dans les plaines du Rif         ou les bidonvilles du Caire) ne peuvent changer la mise ou encore faire         basculer les Palestiniens/Arabe/Musulmans du camp du Hezbollah/Hamas         vers une paix incertaine du moment où la guerre – pour une fois encore,         tel le loto – peut rapporter gros !!!
 «Ce concours         de dessin», aussi fortes ou même sincères que peuvent être les         intentions des uns et des autres, parait d’une naïveté exemplaire et         surtout d’aucune utilité, du moment où les chants du Hezbollah chauffe         notre progéniture plus qu’une colombe aussi chère qu’elle soit.
 Ces         dessins passeront inaperçus et surtout ne peuvent convaincre un enfant         de Gaza ou un autre du Sud-Liban que la «Colombe de Picasso» doit         remplacer l’arme qu’il rêve d’avoir et de porter. Une seule vérité         parait irréfutable, les Israéliens cherchent à s’auto-convaincre qu’ils         ont pu convaincre les Arabes. Ils commenceraient par «grignoter» un         garçon par ici ou une fille par là. Le Hamas et le Hezbollah se chargent         sans fatigue de convertir en bloc une jeunesse en mal d’inspiration et         surtout en manque «d’idole», tant «Star Académie» ne peut satisfaire un         besoin pressant et un vide que l’idéologie officielle ne peut combler…
 Ce «ballet         de normalisation» dénote bien un mal atroce qui range l’entité sioniste,         jamais une «conversion» n’a paru si chère, tant qu’elle peut convaincre         et surtout apaiser une peur ancestrale que les fusées du Hezbollah ont         réveillée…
 La question         ne relève guère d’une morale, mais se réfère à la logique de la chose et         la manière de concevoir le monde et soi-même. Un héritage sanguinaire         d’un demi-siècle et surtout un massacre méthodique des Palestiniens, ne         peuvent en rien pousser le Palestiniens à cesser de hurler, dans le but         de «ne pas faire peur» à l’agresseur.
 Il se fait         temps pour tous les Juifs vivant en terre de Palestine de se résigner à         la vérité telle qu’elle est. Non seulement les armes ne peuvent les         défendre, mais le Hezbollah est bien là pour leur rappeler – par les         armes s’il le faut – que le temps des «promenades militaires» est bien         révolu. Les Juifs de Palestine doivent se résigner à leur triste         constat. Ils ne peuvent avoir la paix et l’argent de la paix… Leur         défaite face au Hezbollah prouve bien qu’ils ne peuvent être les «élus         du Dieu», ils sont à l’image des autres peuples, obligés de céder… Comme         il est bien douloureux et surtout difficile de se débarrasser du poids         de l’histoire.
 Certains         peuvent penser et certainement seront pris par le désir de me répondre.         Il faut bien leur demander, du moment où Israël s’arme pour la paix, de         quoi doivent s’armer le Hezbollah et le Hamas ???? 
  
 Autant les         candides de la paix peuvent aller loin dans leur rêves, autant les         dépositaires de la «révolution» peuvent prétendre à défendre leur «fond         de commerce». Il se fait certain qu’une partie non négligeable de ceux         qui ont voulu faire la guerre à l’annonce du quotidien «Essabah», n’ont         fait que chasser une image qui dérange leur champ parfait. 
 Combattre         Israël ne peut se faire d’une manière aussi passive et à la manière         d’attendre le gibier. Les sionistes portent bien un projet, assument un         acte et surtout affichent une ambition. Les «fantasmeurs» de guerre ne         font que défendre leurs «frontières» et surtout s’insurger en unique         dépositaire la vérité.
 Je considère         personnellement qu’ils sont dix millions de fois plus dangereux que tous         les sionistes confondus, nos «fantasmeurs» ont réduit le combat du         Hezbollah et autres Hamas en un folklore qu’ils vendent bien dans les         bazars de la surenchère médiatique. Comment penser un jour ou même un         seconde qu’un «Ec-chourok» ou autre «Es-sarrih» peuvent être d’un         quelconque apport à une «culture de la résistance». Si l’une et autre         conçoivent le rôle d’un journaliste comme celui qui préparent les         «casse-croutes», un zeste de Hezbollah, un brin de chanteurs à deux         sous, une rondelle de scandales de tribunaux…. Sans oublier d’arroser le         tout par un peu de résistance irakienne, à la manière de         «copier-coller»… Il ne manquerait que partager les «sites», à la manière         de cette mafia qui s’organise bien. Chacun «vole» sur son terrain et nul         besoin de voler dans les sites des autres !!!!
  
 Tout ce         «souk», a bien démontré comme il est incertain de parler d’une élite qui         ne conçoit son rôle qu’à travers les combines mesquines et les réflexes         d’arrière-boutique !!!!  
 
Problèmes hydrauliques sur un         avion de White Airways
         
 Lisbonne (Portugal) – Un avion de la         compagnie aérienne charter portugaise White Airways a été contraint de         faire demi-tour et de se reposer en urgence sur l’aéroport international         de Lisbonne (Portugal) suite à des problèmes hydrauliques apparus en         plein vol.                   L’avion, un Airbus A310-300, immatriculé CS-TKI, vol WHT874, qui devait         effectuer la liaison entre l’aéroport international Portela de Lisbonne         et l’aéroport international Carthage de Tunis (Tunisie) avec 227         passagers et 7 membres d’équipage à bord, avait décollé vers 7h25, heure         locale, lorsque moins d’une heure plus tard, les pilotes ont été alertés         d’un incident sur le système hydraulique de l’appareil, les contraignant         à faire demi-tour et à revenir à Lisbonne.                   L’avion s’est reposé sans autre incident vers 9h15 et il n’y a pas eu de         blessé. Les passagers ont été débarqués dans le calme et ont du         patienter jusqu’à 15h00, que les techniciens aient fini les réparations         nécessaires à la reprise du vol. Celui-ci est arrivé finalement à bon         port sans autre incident.                           lien:http/www.crash-aerien.com/www/news/article.php=3fid=3d6145&check=3d0
Tunis le Samedi 25         Août 2007         Les syndicalistes démocrates et militants dans le point de mire d’une         alliance contre nature entre la bureaucratie syndicale et le pouvoir         politique
 
         
  Par : Syndicaliste du secteur de l’enseignement         supérieur                  Comme on le disait au cours des derniers jours, dans la communauté des         syndicalistes et sur le site de contre_tajrid, les mesures hostiles         prises contre  les syndicalistes militants ( destitution des         syndicalistes de leurs responsabilités syndicales, retrait des mises en         disponibilité, traduction devant le conseil de discipline de         l’UGTT….)  s’avèrent être des mesures préparatoires qui s’intègrent         dans un projet plus malicieux et plus diabolique consistant à retirer         d’une manière systématique toute couverture aux syndicalistes qui ont         montré de l’intransigeance au cours des actions de l’année dernière puis         de les livrer aux Ministères de tutelle qui auraient ainsi toute         latitude pour monter contre eux  des dossiers de toute pièce et pour les         traduire devant les conseils de discipline avant de les sanctionner         lourdement . En effet, après le cas du camarade Slim Ghrisi, qui après         sa traduction devant le conseil de discipline de l’UGTT s’est vu         convoquer devant le conseil de discipline du Ministère de l’Education et         de l’Enseignement (pour le 5/09/2007), nous venons d’apprendre que le         camarade Abdelhak Labidi, secrétaire général adjoint du syndicat de base         de la santé de Béja, lui même destitué de sa responsabilité syndicale         avec l’accord de Abdessalem Jrad après sa traduction devant le conseil         de discipline régional de l’UGTT, vient de recevoir une convocation pour         passer devant le conseil de discipline du Ministère de la santé et ce         pour des raisons qui sont fabriquées de toute pièce.          Ainsi, il n’y aurait plus de doute sur les intentions du secrétaire         général adjoint de l’UGTT chargé du département des affaires internes ou         conseil de discipline et sur celle de Abdessalem Jrad et les autres         membres de leur clan. Il semble, bel et bien,  qu’un complot visant à «         nettoyer les lieux !!» et clôturer tous les dossiers des revendications         de tous les secteurs  avant le début de l’année scolaire et         universitaire a été fomenté et ce en coopération étroite avec les plus         hautes sphères du pouvoir. Les récalcitrants doivent s’attendre à faire         face à toute sorte de magouilles de la part des deux parties d’autant         plus qu’ils peuvent (les alliés contre nature du moment) compter sur         l’appui direct et actif d’une armée de réserve de corrompus et         d’opportunistes entretenus généreusement depuis longtemps, et sur         l’appui involontaire des masses des syndicalistes indifférents qui         rechignent à intervenir dans les affaires d’une bureaucratie qui a perdu         toute crédibilité depuis longtemps mais qui continue à faire peur.         Dans tous les cas, l’année 2007/2008 s’annonce comme une année difficile         pour les deux camps (l’alliance ci avant décrite et les syndicalistes         démocrates et militants). C’est à celui qui se montrera le plus combatif         et le plus inventif en termes de formes de luttes que s’offrira la         victoire. Les enjeux sont énormes pour la gauche démocratique et         progressiste. En effet, ayant été expulsée du champ politique et         associatif (en tout cas le pouvoir ne lui laisse aucune marge de         manœuvre)  c’est son dernier bastion (l’UGTT) qu’elle devra défendre.         Va-t-elle s’unir et réunir les conditions de la victoire ou va-t-elle         succomber, encore une fois de trop,  au sectarisme, la maladie infantile         de la gauche, et mener sa bataille en ordre dispersée au risque de se         voir « balayer de la scéne » et au risque d’offrir le pays sur un         plateau d’argent aux théocrates et à l’obscurantisme qui sont en affût ?         La bataille s’annonce rude quoiqu’on peut être optimiste en vue des         manifestations de solidarités qui commencent à voir le jour dans les         secteurs de l’enseignement (Supérieur, Secondaire et de Base), de la         santé de la poste des banques…, et qui laissent entrevoir le champ de la         bataille qui va s’engager.                             Syndicaliste du secteur de l’enseignement         supérieur  
Mme CHARFI          DEVRAIT FAIRE DE LA SOCIOLOGIE ISLAMIQUE
         
 BALHA BOUJADI                  J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt la polémique provoquée par une étude         scientifique de l’une de nos éminentes sociologues Mme Saloua Charfi.         Elle a recensé plusieurs questions postées par des internautes musulmans         aux sites réservés aux Fetouas, ce vilain mot qui est entré au lexique         universelle depuis la bourrade lancée par Khomeiny à l’encontre de         Salman Rushdie.                   Mme Charfi a trié et classé les questions par catégorie thématique en         évoquant le profil de chaque  internaute. Un travail scientifique bien         que comme tous les exposés, l’auteur a le droit d’intervenir pour donner         son point de vue personnel et pousser la réflexion en direction de son         clan idéologique, et Mme Charfi n’a jamais caché son appartenance         progressiste, libérale, laïque et démocratique. Ces principes ne         plaisent guère à Mr Addassi et autres islamistes qui n’ont jamais         apprécié ces principes qui tournent autour du progrès, de la science, de         la culture, de l’esprit libre…                   Mr Addassi, comme l’a dit notre ami « le Tunisien » (Tunisnews du 25/8),         n’a pas cherché à évaluer le travail de Mme Charfi au niveau de son         contenu scientifique, mais il a été gêné par la simple évocation de         quelques questions tabous, car, parait-il, elles sont subversives et         peuvent semer le doute et la confusion auprès de ces petits militants         disciplinés, bien rangés (physiquement et moralement) dans leurs idées         et leur « bonheur » intellectuel. Tout est résolu pour eux, depuis         quinze siècles, il ne faut plus jamais penser, et tout ceux qui, comme         Mme Charfi, osent présenter un autre discours et une conception         différente de la vie ils seront discrédités moralement, et exposés aux         armes de destruction massive dont ils sont experts : abjuration,         apostasie…                   Pour les islamistes, cette dame dérange trop, et Mr. Addassi, comme tout         prédicateur de métier, après les insultes prodiguées généreusement, il         change du ton pour lui montrer « la bonne voie »  et lui proposer de ne         plus fouiner dans les dessous de la société et s’intéresser seulement,         comme ils savent le faire tous les islamistes notoires, au visage         limpide et lumineux de l’Islam, c’est-à-dire qu’elle devrait faire de la         sociologie islamique.                  Mme Charfi a le choix entre plusieurs sujets intéressants : les         bienfaits du Hijab et de la Burka, les vertus de la polygamie et du         mariage de plaisir, la charité et la bienfaisance dans l’économie         musulmane, les écoles coraniques et l’éducation des filles musulmanes,         les inconvénients de la mixité (pas les avantages) dans les lieux         public, les bienfaits de la médication par le Coran et les talismans, la         symbolique de la barbe intégriste comme signe de virilité et d’autorité         masculine… Voilà quelques idées pour commencer et pouvoir donner         satisfaction et faire plaisir à Mr Addassi et ses frères.                  Rien à faire, aucune chance, on ne peut jamais établir un dialogue avec         des gens irrespectueux et insultants, bien installés dans leur vanité de         posseder tout le savoir et de mépriser toute nouveauté, orgueilleux et         fier de leur anachronisme par rapport au XXI siècle et au monde moderne,         confiants en leur force démographique pour faire face à n’importe quelle         intention réformiste… Ils sont là au pied de canon, disposés à asphyxier         n’importe quelle voix libre et n’importe quelle pensée « contaminée »         par la modernité « occidentale » qualifiée comme une « croisade sioniste         » contre les valeurs pures de la moralité authentique et ancestrale         islamique…                   Une chose est sûre, Mme Charfi n’est pas le genre de se laisser         intimider, elle est formée dans les écoles de la Tunisie de Bourguiba,         et elle sait défendre ses principes et ses idées avec tous les arguments         qu’elle possède et ce style formidable qu’elle domine avec beaucoup de         classe.          Quant à Mr Addassi et ses amis, on connaît la chanson. Cependant, ils         doivent savoir que la terre tourne et l’humanité avance à pas des géants         vers la liberté, l’égalité et la démocratie et ce malgré tous les         talibans, les mollahs, les ayatollahs, les partis de Dieux, les         kamikazes. Il vaut mieux se préparer et ne pas faire le ridicule, car         vous ne faites que ça tous les jours.                  Balha Boujadi, le 26 – 8 – 2007          balhaboujadi@yahoo.es