25 septembre 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3777 du 25.09.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Petition – Fahem Boukadous doit etre relache immediatement AISPP: Non à la politique de représailles – Non au châtiment collectif Liberté et Equité:  A quand la séparation entre prisonniers de droit commun et prisonniers d’opinion victimes de la loi non constitutionnelle sur le « terrorisme » Comité National de Soutien aux Populations du Bassin Minier: Sami Ben Ahmed Amaïdi a été remis en liberté Kalima: Khaled Ben Said condamné à 12 ans de prison par la justice francaise Kalima: Le directeur du journal Mawkif entame une grève de la faim Kalima: Report de l’audience d’appel pour les étudiants de Mahdia Moudhafer Labidi: De Kebili à Mornaguia (première partie) Monsters and Critics: Nepotism claims over Tunisian president’s daughter’s radio station Prof. Taoufik BACHROUCH: Démocratie et Ijtihad 1 Le Temps: Plus de 5000 documents précieux, relatifs à notre histoire, rapportés d’Espagne, cet été


FAHEM BOUKADOUS DOIT ETRE RELACHE IMMEDIATEMENT


 

Nous Tunisiennes et Tunisiens résidents à l’étranger, exprimons notre indéfectible solidarité avec le journaliste Fahem Boukadous qui purge actuellement à la prison de Gafsa, une peine inique de 4 ans prononcée à son encontre pour avoir assuré la couverture médiatique de la révolte du Bassin minier.

Nous faisons porter aux autorités tunisiennes l’entière responsabilité dans la dégradation de l’état de santé de Fahem Boukadous. En l’incarcérant, celles-ci ne pouvaient ignorer le fait que ce dernier souffre de crises d’asthme chroniques, violentes qui nécessitent une prise en charge médicale quasiment permanente.

Nous exigeons des autorités tunisiennes qu’elles relâchent immédiatement Fahem Boukadous ainsi que tous les détenus du Bassin minier et qu’elles mettent un point final à ce dossier. Ceci impliquerait la satisfaction de toutes les revendications des habitants du Bassin minier, la réintégration de tous les licenciés à leur poste, l’indemnisation des familles des victimes par l’Etat et l’inculpation des responsables impliqués dans la répression lors des ces événement douloureux.

SIGNATURES

1) Abdelatif  Ben Salem

2)Mohieddine Cherbib

3) Ali Bouraoui

4) Ommaya Seddik

5) Fatma Bouamaeid Ksila

6) Khemais Ksila

7) Fathia Chaari

8) Tahar Labidi

9) Houcine Jaziri

10) Tarek Ben Hiba

11)Ali Habib

12) Sami Ben Gharbia

13)Raja Chamekh

14) Kamel Ghali

15)Kamel Labidi

16) Bechir Abid

17)Amel Khalifa

18) Ghassen Ben Khelifa

19)Loumamba Mohsni

20) Adel Thabet

21) Lassad Zitouni

22)Lotfi Hammami

23) Houcem Boulaabi

24)Monia Chaabane

25)Hédi Yehmed

26)Moncef Gharbi

27)Rabeh Arfaoui

28)Ezdine Ezdine

29)Abdennacer Nait-Liman

30)Chokri Yakoub

31) Jalel Bouraoui

32) Abdelwahab Hammami

33) Samir Hammouda

34) Anouar Kanzari

35) Nourddine Khatrouchi

36) Slim Ben Hmidane

37) Imed Daimi

38)Mounir Dhif

39) Jlani Abdilli

40)Ali Ben Arfa

41) Rania Majdoub

42) Souhaila Kammoun

43) Aida Amroussia

44) Adnane Ben Youssef

45) Bahri Bedoui

46) Abdelatif  Mohamed Montasar

47) Habib Abdelhak

48)Hichem Abdessamad

49)Donia Kabli

50) Néjib Baccouchi

51)Bahri Bedoui

52)Ezdine Boughanmi

53)Khaled Ben Mbarek

54)Abdou Maalaoui

55) Bilel Héni

56) Assia Héni

57)Mohamed Lakhdar Ellala

58) Moncef Haddad

59) Mohamed Bhar

60) Aziz Chebbi

61)Tounis Jredi

62)Naoufel Ettounsi

63) Bassam Bounneni

64) Noureddine Baaboura

65) Raja Ben Slama

66) Kamel Bouajila

67) Maheur Douss

68) Imen Derouich

69) Kamel Jendoubi                

70) Samy Garbaa

71) Hassen Jouini

72) Ali Rachdi

73) Anis Mansouri

74) Nidhal Hedhili

Prière d’envoyer vos signatures à l’adresse électronique suivante :

fahemboukadous@yahoo.fr

Cette pétition étant exclusivement destinée aux Tunisiens et Tunisiennes résidents à l’étranger, nous tenions à nous excuser auprès de toute autre personne ou association qui aurait voulu signer cet appel.


Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis Aispp.free@gmail.com Tunis, le 24 septembre 2010

Non à la politique de représailles Non au châtiment collectif


[…] 1)   La situation du prisonnier Mohammed Mahmoudi Il est écroué actuellement à la prison de Messaadine à Sousse où il effectue une peine de 9 ans, -il avait été transféré d’El Haouareb à Messadine il y a environ deux ans après subi une fracture du bassin-, sa famille avait été informée par l’administration de la prison que la fracture résultait d’une chute d’un lit ! Et que son état avait nécessité son transfert à la prison de Messaadine en raison de la proximité de centres hospitaliers dans la région de Sousse, mais l’administration de la prison de Messaadine ne l’a toujours pas fait hospitaliser à ce jour et s’est contentée de lui donner des calmants pour les douleurs. Il a été atteint d’un coup de feu lors de son arrestation en 2006 et n’a pas reçu les soins nécessaires. Ses douleurs ont redoublé et son état de santé a empiré. […] Sa famille affirme que l’administration de la prison l’a mis dernièrement avec des prisonniers de droit  commun qui l’ont agressé violemment. Sa mère et son frère lui ont rendu visite le 13 septembre dernier à l’occasion de l’Aîd El Fitr et ils ont eu un choc au vu de son état de santé. En sus de ses blessures et maladies, il avait une lésion à la tête et les agents de la prison ont dit qu’il s’était fait cela en se tapant la tête contre le mur car il voulait se suicider. Sa famille a aussi dit que les lettres -qui sont leur seul moyen de communiquer avec leur fils et de recevoir des nouvelles vu la distance entre la prison et leur domicile à Ben Guerdane- qu’elle lui envoie ou qu’il leur envoie sont jetées par l’administration de la prison et qu’il y a plus d’un an qu’elles n’arrivent pas à leur destinataires. 2)   La situation du jeune Anis Bajouia Le jeune Mohammed Anis Bajouia est l’une des premières victimes de la loi antiterroriste de sinistre réputation. Il effectue une peine de vingt ans pour…. avoir réfléchi à rejoindre la résistance irakienne. Lors du mois de ramadan en 2009, il a été transféré de la prison de Nadhor à celle de Kasserine pour avoir voulu faire la prière de la veillée. Sa famille affirme qu’il subit de mauvais traitements dans la prison. Elle n’a pas pu le voir pendant huit mois en raison de la distance entre la prison de Kasserine et leur domicile dans la capitale, Tunis. Leur fils leur avait recommandé de ne plus venir le voir pour éviter à ses parents la fatigue du voyage pendant de longues heures et des dépenses impossibles pour eux pour une visite qui ne dépasse pas … dix minutes !! dans des circonstances pénibles. De plus, l’épouse du jeune Mohammed Anis Bajouia, qui avait été arrêté en pleines festivités de son mariage, est en butte à un harcèlement sécuritaire grave. Elle a été contrainte par la police à ne quitter sa région sous aucun prétexte sans l’avoir avertie au préalable, ce qui signifie qu’elle est soumise à un contrôle administratif extra judiciaire. 3)   La situation du prisonnier Taoufik Salhi Le prisonnier Taoufik Salhi est condamné à l’emprisonnement à perpétuité dans le cadre de l’affaire dite de Slimane. Il est actuellement écroué à la prison de Sfax. Le jeune Taoufik Salhi a été atteint par balles lors des événements de Slimane et il est dans un état de santé critique mais l’administration de la prison refuse de lui faire prodiguer les soins prescrits par le médecin de la prison. L’administration de la prison de Sfax lui a interdit la visite directe de sa famille, au contraire des autres prisonniers, le prive des mandats que lui envoient ses proches et se contente de lui donner quelques dinars qui ne lui suffisent pas. […] Pour l’Association Le secrétaire général Maître Samir Ben Amor (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


Liberté pour le docteur Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation indépendante de droits humains 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com

Tunis, le 22 septembre 2010

1)   A quand la séparation entre prisonniers de droit commun et prisonniers d’opinion victimes de la loi non constitutionnelle sur le « terrorisme » :

Le prisonnier d’opinion Karim Ayari est encore en butte au harcèlement et aux mauvais traitements à la prison de Messaadine. Et l’administration de cette prison continue de l’entourer de prisonniers de droit commun dans une cellule surpeuplée ne correspondant pas aux standards minima d’une vie digne. Il souffre de plusieurs pathologies et voit sa santé se dégrader en raison de la fumée, des immondices dans la cellule sans parler des propos obscènes et des blasphèmes, etc, … La famille du jeune Karim Ayari, qui a rendu visite à ce dernier récemment et l’a trouvé dans un état critique, demande son transfert dans une autre cellule adaptée à sa santé, dans l’attente de sa libération. […] Organisation Liberté et Equité (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Comité National de Soutien aux Populations du Bassin Minier 25 septembre 2010  Information

Sami Ben Ahmed Amaïdi a été remis en liberté cet après midi après avoir été arrêté ce matin et soumis à des investigations au district de la garde de Metlaoui, au sujet d’une affaire en relation avec les événements du bassin minier de 2008. […] Comité national de soutien aux populations du bassin minier (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Khaled Ben Said condamné à 12 ans de prison par la justice francaise


Proposé par redaction le Vendredi 24 septembre 2010 La Cour d’appel de la ville de Nancy a examiné jeudi 23 et vendredi 24 septembre l’affaire de Khaled Ben Said, ancien vice consul tunisien et ancien préfet de police accusé de crimes de torture; en l’absence de l’accusé. Le verdict, douze années de réclusion criminelle, est tombé en fin d’après midi du vendredi 24, plus sévère que le premier.  Kahled Ben Said a été condamné par contumace à 8 années de prison ferme en première instance par la Cour d’Assises de Strasbourg le 15 décembre 2008 pour complicité de torture et actes de barbarie.  Cette confirmation de la peine porte un grand coup au régime tunisien qui cherche par tous les moyens à se refaire une légitimité internationale et qui aggrave ainsi son discrédit en étant épinglé par une cour de justice pour l’usage systématique de la torture par ses services.  La plaignante Zoulaikha el Gharbi qui avait demandé à l’audience et à la justice française de lui rendre justice à elle et à toutes les victimes de la torture en Tunisie a déclaré à radio Kalima sa satisfaction d’une justice que les institutions de son pays sont incapables de lui rendre à l’heure actuelle, souhaitant qu’un jour tous les tortionnaires seraient jugés en Tunisie.  Le jeudi 23, de nombreux défenseurs de droits de l’homme et de victimes de tortures étaient rassemblés devant le palais de justice de Nancy, brandissant des pancartes condamnant la torture en Tunisie et demandant son arrêt immédiat. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 25 septembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-247.html


Le directeur du journal Mawkif entame une grève de la faim


Proposé par redaction le Vendredi 24 septembre 2010 Ahmed Najib chebbi , le directeur responsable du journal Mawkif a entamé le jeudi 23 septembre une grève de la faim. Selon un communiqué de presse publié par son parti, le Parti démocratique progressiste dont l’hebdomadaire est l’organe, le directeur entend ainsi protester contre le refus de l’imprimeur d’imprimer le numéro 561 du journal, arguant des problèmes techniques que le directeur considère infondés et inacceptables.  Puisque un problème technique peuvent être résolus et n’invitent pas à un courrier officiel de la direction de l’imprimerie. Rappelons qu’aucune imprimerie de la place n’a accepté d’imprimer le journal selon le PDP et que cela équivaudrait à une mise à mort de l’hebdomadaire.  Selon le communiqué, les raisons qui se cachent derrière ce refus reviennent au fait que cette édition du journal comprend un rapport sur un journaliste connu.  La Secrétaire général du PDP, considère que ces obstructions répétitives à l’encontre du journal, sont à inclure dans le cadre d’une campagne continue contre la liberté de presse et d’expression qui est allée jusqu’à l’emprisonnement des journalistes comme ce fut le cas pour Zouhair Mahklouf, Taoufik Ben Brick et Fahem Boukadous .  Et elle voit dans ces pratiques une volonté d’atteinte au parti et à ses militants tout en soulignant le caractère politique de cette censure. M.Ahmed Najib Chebi a déclaré sa grève de la faim au cours d une conférence de presse qu’il a tenue le jeudi 23 septembre dans les locaux du parti.  Pour sa part, le syndicat général des enseignants du secondaire et la section de Jendouba de la ligue tunisienne des droits de l homme ont déclaré leur soutien au journal el Mawkif et à son directeur dans sa grève de la faim et pour le défense des libertés de médias en Tunisie et le droit du journal Mawkif à être édité.  Il faut rappeler que la rédaction d ‘el Mawkif a déjà eu recours à la grève de la faim pour protester contre les poursuites judiciaires dont elle avait été victime.  Par ailleurs, tous le journaux d opposition ainsi que les medias indépendants se plaignent régulièrement de censure et de saisies que cela soit d’une manière ouverte ou insidieuse comme ce fut le cas pour Eltariq el Jadid et Mouwatinoun ou de brutale comme pour radio 6 ou radio kalima.  Mis à part la persécution de leurs journalistes et les poursuites sécuritaires et judiciaires auxquels ceux ci sont constamment confrontés. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 25 septembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-246.html


Report de l’audience d’appel pour les étudiants de Mahdia


Proposé par redaction le Vendredi 24 septembre 2010 La cour d’appel de Monastir a décidé le jeudi 23 septembre le report de l’audience concernant l’affaire des étudiants de Mahdia au 7 octobre prochain à la demande de la défense qui a souhaité prendre connaissance du dossier. Il faut savoir que le tribunal de première instance de Mahdia a émis le mercredi 10 février 2010 un jugement d’emprisonnement d’une durée d un an et 8 mois à l’encontre des étudiants Mohammed Soudani, Aymen el Ja3biri, Jawhar Chena, Ramzi Sliman, et Hassan Samari, Ces étudiants ont comparu devant la justice pour les accusations d’agressions à l’encontre d’un fonctionnaire et obstruction à la liberté de travail; ces accusations sont considérées par ces mêmes étudiants comme infondées et se rapportent à leur activité syndicale au sein de l’Union générale des étudiants de la tunisie ( UGET).  Rappelons que les faits relatifs à cette affaire remontent à l’année 2007 où ces mêmes étudiants avaient organisé une réunion générale au sein de la faculté de gestion de Mahdia en préparation aux élections du congrès de l UGET. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 25 septembre 2010) Lien:http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-245.html


De Kebili à Mornaguia (première partie)


Par Moudhafer Labidi Le 14 mai 2010 Bazma est un coin désertique à Kebili où a été édifiée la prison. Je fais partie des prisonniers qui l’ont inaugurée fin juillet 2009 car les capacités de l’Etat étaient insuffisantes et il fallut construire des prisons pour le peuple. Un peu avant le mois de Ramadan j’ai eu de vives discussions avec l’administration de la prison pour être transféré à la prison de Mornaguia, pour des raisons familiales. La première de ces raisons c’est que mon père était emprisonné à Mornaguia et la seconde, que ma mère résidait dans la capitale et que la loi sur les prisons le permettait de façon inconditionnelle. Et pourtant on m’a opposé un refus total, jusqu’à ce que ma famille me rende visite le premier jour du mois de Ramadan. Je n’en pouvais plus d’attendre. J’avais eu une altercation, verbale, avec l’administration de la prison qui s’était soldée par une raclée comme à l’accoutumée et dix jours de cachot, le siloun ; alors j’avais commencé une grève de la faim à cause de la dureté des traitements et de l’injustice qui n’est pas étonnante venant des animaux sauvages des prisons de la chère Tunisie. Ma sanction, comme ma grève, ont duré 6 jours. Le directeur m’a rendu visite au cachot et m’a informé qu’il avait compati à ma situation et qu’il allait me sortir de là. En réalité ma santé s’était dégradée et l’infirmier qui venait me voir l’informait quotidiennement. De plus ma famille allait venir et le directeur n’aurait pas eu de motif pour refuser de m’extraire pour la visite. Lors de mon retour dans la cellule où les prisonniers étaient impatients de me voir car ils avaient suivi les péripéties de la discussion et des violences qui s’en étaient suivies, perpétrées par les gardiens, tous m’ont demandé comment j’allais, et m’ont dit que j’étais un homme… Le jour suivant, un samedi, j’attendais le parloir avec impatience quand un agent m’a informé que ma famille était arrivée. Je suis sorti rapidement pour me rendre au « balouar » comme l’appellent les prisonniers, accompagné par un gardien. J’ai trouvé mon frère, mon oncle et une tante qui m’attendaient. Nous nous sourions à travers la vitre j’ai pris l’interphone et j’ai informé mon oncle avec maints détails de l’incident et il a remarqué que mon œil était enflé et bleu. Je lui ai dit qu’une visite des avocats était nécessaire et qu’il fallait porter plainte contre les tortionnaires. La communication a été coupée sur le champ. L’un d’eux s’est approché et m’a dit de ne pas aborder ce sujet car ils écoutaient notre conversation et que ma visite serait terminée si je continuais, mais j’ai poursuivi mon information. De retour dans la cellule, à la tombée de la nuit, j’étais plongé dans une réflexion sur un dépôt de plainte auprès de l’administration générale et dans bien des questions : est-ce que justice me serait rendue, est-ce que je me berçais d’illusions ? Il était quasiment cinq heures du matin et c’est alors qu’un agent est entré et m’a dit de faire mes bagages car j’allais être transféré dans une autre prison, mais où cette fois-ci ? J’ai rassemblé mes affaires en me demandant où j’allais être transféré, l’essentiel étant de quitter ce lieu et ces bêtes humaines. Après les formalités, j’ai été mis à bord d’un maudit fourgon pénitentiaire avec des prisonniers de droit commun, menotté. Après quelques secondes, le moteur du fourgon maudit a tourné et il est parti pour sa destination. (traduction ni revue ni corrigée par l’auteur de la version en arabe, LT)

 

Nepotism claims over Tunisian president’s daughter’s radio station

Tunis – The daughter of the Tunisian president is to launch another radio station, officials said Saturday, in what critics claim amounts to nepotism.

Cyrine Ben Ali will launch the station, Shams FM, on Monday and it is expected to add revenue to her existing one milliondollar-plus broadcasting company.

But critics argue that licenses to launch radio stations in the country are only given to family members of the president or those close to him.

Tunisian President Zine el Abidine Ben Ali has five daughters. The Tunisian government has been widely criticized for its selection of broadcast licenses and its measures against journalists.

Earlier this year journalist Taoufik Ben Brik was sentenced to a a six-month jail after being found guilty of assaulting a young woman.

He claimed he was the victim of a government conspiracy and that his signature on government documents had been forged. He was arrested shortly after presidential elections and after he wrote several articles critical of the president.

In a 612-page report released this year about press freedoms around the world by the US-based Human Rights Watch, the rights group said that ‘Tunisia’s intolerance for human rights dissent makes it a prime example of a worldwide trend among repressive countries to cover up abuses by trying to silence the messenger.’

The report claimed that Tunisian print and broadcast media do not provide critical coverage of government policies and attributed this to the targeting of the press who speak out against Bin Ali, who has been in power since 1987. (Source: « Monsters and Critics » le 25 septembre 2010) Lien: http://www.monstersandcritics.com/news/africa/news/article_1586973.php/Nepotism-claims-over-Tunisian-president-s-daughter-s-radio-station  


Démocratie et Ijtihad 1


Prof. Taoufik BACHROUCH      La notion d’Ijtihad est aussi vielle que l’Islam. Elle lui est consubstantielle. C’est que la Loi et le Dogme n’ont pas de réponse toutes faites à des questions nouvelles ou inédites. Il est invoqué comme une méthode d’approche qui a ses règles. Il sert à justifier des réajustements de nature à solutionner des questions restées en suspens, s’agissant des statuts légaux, et qui appellent des solutions juridiques selon l’esprit de la Sharia et de ses Usûl, face à un vide juridique jugé inacceptable. Il est reconnu par les Docteurs de la Loi comme légitime, pourvu que la lettre et l’esprit de l’Islam soient saufs, et qu’il ne serve pas de prétexte à des innovations blâmables qui le dénaturent. Réinterpréter les textes fondateurs certes, mais sans tomber dans l’hérésie, telle est la gageure et elle n’est pas toujours facile à tenir. Or l’Islam libéral porte en lui un vice congénital, en ce sens que ses promoteurs l’ont intégré par transposition dans des problématiques théologiques puisées en dehors de l’Islam, et qui suscitent des résistances en raison des soupçons d’hérésie qui l’entachent. En se prévalant du droit de déconstruire l’Islam en tant que patrimoine, les libéraux musulmans ont ouvert une boîte de Pandore, dont les effets sont aujourd’hui dramatiques. Faut-il changer vraiment l’Islam pour atteindre le progrès ? L’Islam chiite a l’air d’administrer la preuve du contraire.      Tous ceux qui succombèrent à la tentation de prendre leurs aises à l’endroit de cette nécessaire fidélité aux sources primordiales, s’exposèrent aux foudres des gardiens du Temple. La notion même de fidélité en est arrivée à diviser.  Il y avait toutefois une ligne rouge qu’il ne fallait jamais franchir : ne jamais toucher aux fondements, sinon les réactions se font vives, par crainte que l’Islam ne soit défiguré. D’où le drame qui secoue aujourd’hui le monde musulman. A l’ijtihad des coups de boutoir préconisé par les islamologues s’oppose celui des conservateurs acculés à l’illustration et à la défense. Le postulat pour les uns est que l’Islam ne saurait faire amende honorable sans subir la greffe de la philosophie et sans se plier aux exigences d’une modernité postulée comme incontournable. La tradition révélée doit donc s’effacer devant la raison humaine ; elle est même sommée à se plier à ses exigences. Et lorsque des pans de la philosophie se révèlent incompatibles avec le message divin, et quand le libre examen des philosophes devient antinomique avec le libre examen bien encadré des Oulémas, c’est le blocage et le bras de fer. Le problème est que c’est en raison de l’argumentaire philosophique que certains ont cédé à tentation de battre la loi religieuse en brèche. Cependant si la confrontation avec la philosophie a échoué autrefois ; elle est dans l’impasse aujourd’hui, en raison des épreuves de force tentées ici et là pour faire sauter les verrous.        Des fanatiques laids, sales et méchants en sont rendus coupables, en raison de l’obscurantisme qu’on leur prête : leur crime est de rejeter la subversion que certains se proposent d’imposer à l’Islam par la force. Alors que des éclairés beaux, purs et bons par définition s’acharnent à vouloir régénérer l’Islam, du fait de leur prétention à le régenter. Lorsque Bourguiba a fait publiquement état de sa position sur le Jeûne, il a ouvert une voie royale pour certains qui l’acclamèrent, mais il a radicalisé du coup bien d’autres qui l’accablèrent. L’Etat a failli à sa neutralité en matière religieuse. Toucher aux piliers du sacré n’est jamais une mince affaire. N’a-t-il pas radicalisé une partie de l’opinion à son encontre. L’intégrisme en est arrivé à être un avatar d’une certaine islamologie libérale qui en choquant les consciences et en les secouant, déstabilise les opinions et suscite des réactions primaires. Si au moins les modernistes arabes qui se sont prévalus d’un aggiornamento douteux, avaient tenu leurs promesses d’un monde bien meilleur, et avaient assuré la prospérité de tous, en répondant au moins à ses conditions : à savoir un développement scientifique, technologique et intellectuel qui force les élites d’avant-garde à pousser continûment les limites de leurs horizons et qui en s’imposant par la force de l’exemple, y puisent leur légitimité. Or le rendement de nos    scientifiques et économiques laisse beaucoup à désirer. Elles ne furent même pas retenues pour figurer sur la liste des cent premières Universités d’Afrique. L’état intellectuel du monde arabo musulman n’est pas réjouissant ; il témoigne de la carence morale et matérielle de ses élites, comparativement à d’autres. Qui oserait soutenir que la question islamique n’est pas au coeur d’une conspiration à laquelle certaines élites, à tendance normalisatrice, ont été conviées à prendre part à bon ou mauvais escient ? Mohammed Talbi que j’affectionne est dans le vrai lorsqu’il appelle à un sursaut de dignité.            A défaut d’un effort d’acclimatation d’une modernité vraie, hautement technologique, à l’iranienne par exemple, on effarouche quasi gratuitement les croyants chez qui le tabou coranique ne souffre pas de discussion. Le succès technologique de Iraniens fait le malheur des Arabes ; retrousser les manches, les Arabes en sont foncièrement incapables dans l’état actuel des choses. Lorsque l’ouvrage de Kohlberg et Amir Moezzi (2008) intitulé « Revelation and Falsification » relance la question relative aux circonstances présentées comme douteuses de la formation du texte coranique, ses auteurs semblent prendre un malin plaisir à s’attaquer à un tabou, en défendant la thèse selon laquelle un soupçon pèse sur la mouture actuelle du Coran, présentée comme n’étant pas conforme à sa mouture originale, telle que l’ange Gabriel l’aurait formulée en ses propres termes. Le Coran serait un erroné.        Oui et alors ! Même faux, il me comble d’aise et me sublime. Un tel débat, pour scientifique qu’il soit, fait-il avancer la question religieuse, ou ne fait-il que jeter de l’huile sur le feu ? Est-ce une manière raisonnable d’accabler la conscience malheureuse des âmes pieuses ?  Un tel discours peut avoir l’oreille de l’opinion occidentale. Il fait de ses tenants de preux chevaliers de la modernité anti islamique, surtout qu’ils ont choisi de vivre en Europe, et de pourfendre l’Islam à partir de leurs positions lointaines. Le libéralisme théologique inauguré par Al-Afghani a échoué. Le réarmement moral auquel il a invité n’a pas conduit au développement. Un simple retour aux sources ne saurait être de nature à nous permettre de monter sur la lune, sauf en songe. L’Islam progressiste qui revendique une libre interprétation du texte coranique est aujourd’hui dans l’impasse, du fait du fanatisme à rebours de ses promoteurs. Son intolérance ne le prédispose pas à reconnaître à autrui le droit de pratiquer une lecture textuelle et littérale du texte révélé. L’Islam libéral ne peut convaincre que s’il milite pour l’émergence d’une société plurielle au sein de laquelle chaque composante organise sa vie religieuse selon sa propre lecture du Coran. Sinon, il ne demeurera pas moins sectaire que l’Islam rigoriste, aussi longtemps que le pluralisme sociétal lui répugnera.       Une conception saine de la liberté religieuse ne peut être que plurielle. L’Islam sécularisé qui s’attache à des sujets sociaux et sociétaux (libération de la femme, séparation de l’Etat et de la Religion, refus du Jihad et des peines corporelles, le problème du voile…) est en butte à une sourde hostilité là où il a cru imposer sa loi. Son péché originel est de ne pas avoir réalisé une saine conception de la séparation de la religion et de l’Etat. Pire, il a mis à profit sa position de force pour placer la religion sous sa tutelle. Il a cru faire le bonheur des pratiquants malgré eux, il organise leur culte et l’encadre, alors que la qualité religieuse des Imams desservants est en chute libre : leur mémorisation du Coran laisse à désirer. Le cul-de-sac démocratique qui nous handicape procède des distorsions que l’Islam libéral suscite, en s’acoquinant avec des pouvoirs soucieux de soigner leur image de marque surtout à l’étranger. Le rôle de l’Etat doit avoir pour clé de voûte de gérer le pluralisme, en vertu d’un rapport dialectique honnête au religieux, dans une forme de neutralité bienveillante et d’arbitrage bien compris, disons d’autonomisation des instances. Reconnaissons quand même que les faux dévots, et ils légions, sont bien plus dangereux que les laïcs opportunistes.        Je ne suis pas un musulman modèle, loin s’en faut, mais je n’ai aucun problème, pour être honnête, avec le fait religion quel qu’il soit. Je peux être condescendant, voire réservé et distant, compréhensif au besoin, en empathie parfois, mais jamais censeur. L’Islam n’a eu de cesse d’être en butte à l’hostilité religieuse des autres et de certain des siens. Son tord est de ne pas avoir l’échine souple. Aussi longtemps qu’il avait donné la mesure de sa puissance, il sut se protéger. Mais voila qu’il fallait désamorcer le système de résistance islamique et annihiler son système immunitaire, non pas sur le plan militaire uniquement, mais surtout en profondeur, sur le plan idéologique pour plus d’efficacité. Les jeux en étaient faits à ses dépens depuis le XVIIe siècle.  On commençait à admettre, sous la pression des faits et à l’usure, l’idée selon laquelle la domination chrétienne pouvait ne pas être contre nature et que l’on pouvait s’en accommoder faute de mieux, pourvu que les apparences fussent sauves. Des avis furent même émis par moments pour rendre licite la soumission d’un musulman à un chrétien, quelle qu’en soit la forme. Un certain Ijtihad moderne, pseudo libéral et réformateur, abonda dans ce sens quant au fond, sous prétexte qu’il était inconvenant d’aller à contre courant de l’Histoire, non pas celle qu’ils faisaient, mais celle qui les charriait. Ses ténors finirent par se mettre à la solde, d’une manière ou d’une autre, de commanditaires occultes qui, en agissant dans l’ombre, faisaient office de tireurs de ficelles, tout en faisant accroire qu’ils agissaient par  eux-mêmes, au nom d’une civilisation présentée comme incontournable. Alors la gloire personnelle était assurée dans l’aliénation et le remorquage. Un libéral est bon et supérieur par définition, tant qu’il reste réceptif à la bonne parole émise par les successeurs de Las Casas.        Cela procède de la domination sur les esprits. L’idée d’occuper les pays arabes germait depuis plusieurs siècles. De nombreux projets furent esquissés à cette fin.  Les croisades montrèrent leur fragilité ; leur issue prouva qu’ils étaient capables de sursauts ultimes. Ce faisant les relations commerciales (le « doux commerce» d’antan) mirent en évidence la suprématie du capitalisme commercial d’alors, dans le cadre d’un système matérialisé par les échelles du Levant, au profit des Occidentaux avec Venise en tête. La diplomatie ne manqua pas de se mettre au service des intérêts mercantiles de ses nationaux. Elle sut imposer, en vertu des traités conclus, et de manière très inégale, la présence des Chrétiens d’Occident au Moyen Orient principalement, alors que les marchands musulmans ne furent pas payés de retour, loin s’en fallait ; ils se résignèrent à leur irrésistible relégation. Les Etats musulmans ne furent pas à même de s’imposer sur les marchés européens directement et par eux-mêmes. L’Etat ottoman fut certes une puissance militaire, mais il négligea de développer sa puissance économique et maritime au même titre, selon les termes de la mondialisation d’alors, tant la concurrence chrétienne était rude et paralysante. Déjà cette forme de modernité le dépassait. La route fut barrée à ses ressortissants. La pénétration économique européenne sur ses territoires réserva le gros de la plus value issue de échanges à ses ennemis historiques, par delà l’imposition locale. Le commerce méditerranéen passa grosso modo sous contrôle occidental, sur le plan des capitaux en circulations, des flottes commerciales placées sous commandement européen, et des accords diplomatiques qui prirent l’appellation, d’une certaine manière humiliante, de Capitulations (par de delà leur sens étymologique) et qui conférèrent des droits devenus historiques à l’avantage des opérateurs juifs et surtout chrétiens, en terre ottomane, sans que la clause de réciprocité, quoique reconnue parfois dans son principe, ait été entérinée dans les faits, ni celle de la nation la plus favorisée. (suite au prochain numéro)   (Source: « Mouwatinoun » organe du FDTL nr 136 septembre 2010)

 
 


Exclusif- Une grande première aux Archives Nationales de Tunisie

Plus de 5000 documents précieux, relatifs à notre histoire, rapportés d’Espagne, cet été


D’autres collectes se poursuivent en Europe et dans le monde arabe- Contrairement à un préjugé déplorable répandu parmi un grand nombre de nos concitoyens, l’administration des Archives Nationales de Tunisie, imposant bâtiment sis au boulevard du 9 Avril, ne saurait se réduire à un vaste magasin de paperasse vieillotte; ce n’est pas non plus un ghetto bureaucratique qui se contente de stocker les documents d’un autre temps. Il s’agit d’une institution de grande envergure, ouverte, dynamique, interactive, productive et qui évolue avec son temps. Créées en 1988, Les Archives Nationales de Tunisie conservent et préservent un riche patrimoine documentaire national, mais en même temps, elles rendent au quotidien des services pratiques à tous les citoyens qu’animent une soif de connaissance et un souci identitaire individuel ou collectif. Elles ont pour mission d’œuvrer à la sauvegarde du patrimoine archivistique national, de veiller à la constitution, à la conservation, à l’organisation de tous les fonds d’archives des services relevant de l’Etat, des collectivités locales, des établissements et des entreprises publics, des organismes privés chargés de la gestion d’un service public et des officiers publics, de collecter, conserver et communiquer les sources archivistiques se rapportant à la Tunisie et se trouvant à l’étranger. C’est dans le cadre de cette dernière prérogative, justement, que s’inscrit la dernière grande opération de l’institution, une première dans son genre en fait : cet été, les Archives Nationales ont collecté en Espagne un fonds de 5023 pièces se rapportant à des époques diverses comprises entre 1360 et 1976. Récupération d’un patrimoine précieux Dans le détail, ces fonds numérisés qui sont déjà à la disposition des chercheurs (en Intranet) et très bientôt consultables sur le site Web de l’institution, sont constitués de documents sur les relations diplomatiques et commerciales entre rois d’Espagne, d’Allemagne, de France, de Tunisie etc. durant la période allant de 1360 à 1733 ; de correspondances consulaires échangées entre 1785 et 1820 ; de documents relatifs à la sûreté et à la politique militaire de 1791 à 1801 ; de pièces similaires sur la politique militaire entre 1932 et 1952 ; d’autres documents concernant la santé en Tunisie de 1925 à 1934 ; sur l’enseignement à la Zitouna en 1933. Le fonds comporte des cartes du Port de Tabarka en 1771, des photos sur la capitale et quelques autres villes tunisiennes ainsi que des clichés sur les événements de Sakiet Sidi Youssef. Dans leur majorité, ces documents sont en langue espagnole. D’autres missions de collecte sont déjà lancées ou prévues pour rapporter de Turquie, du Portugal, d’Italie, d’Espagne, de France, de Syrie et d’Egypte des sources archivistiques tout aussi précieuses. Cela dit, les Archives Nationales de Tunisie ambitionnent de réaliser de nouvelles grandes avancées notamment sur le plan de l’archivage des documents audiovisuels et des photos du service public et également dans la numérisation des documents d’archives. Pour ce qui est de la collecte des archives privées, elle progresse lentement certes mais sûrement, dans la mesure où de plus en plus de particuliers (surtout parmi les artistes et les hommes de lettres) préfèrent confier leurs archives privées à cette institution spécialisée plutôt qu’à d’autres services beaucoup moins performants dans le domaine de l’archivage. Il faudrait néanmoins remarquer que certains particuliers disposant de documents d’intérêt national réel proposent leur patrimoine à des prix relativement élevés par rapport au budget des Archives Nationales, encore modeste à ce niveau. Badreddine BEN HENDA   Quelques données chiffrées sur les Archives Nationales de Tunisie *Cette institution gère un fonds de 8000 mètres linéaires de documents (80.000 boîtes d’archives). Ce qui équivaut à quelque 3 millions de pièces. *Les Archives Nationales de Tunisie abritent 48 magasins dont la capacité de stockage est de 52 kilomètres linéaires (l’équivalent de la distance séparant Tunis de Zaghouan). *Le site Web de l’institution a enregistré, depuis sa création en 2002, 700.000 visites. 80 % des consultants sont des étrangers. *Les Archives Nationales emploient actuellement près de 850 archivistes répartis sur tout le territoire et sur tous les ministères. Ils seront bientôt 1012 après les prochains recrutements. *Un nouvel espace pour l’archivage intermédiaire est en cours de construction à la Soukra. Son coût global est estimé à 5 millions de dinars.

 
(Source: « Le Temps » (Quotidien – Tunisie) le 25 septembre 2010)

 
 

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