25 novembre 2009

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TUNISNEWS

9 Úme année, N° 3472 du 24.11.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Amnesty International: Tunisia: Authorities must release dissenting journalist COMMUNIQUÉ DE LA FAMILLE BEN BRIK CommuniquĂ© du ComitĂ© International pour la LibĂ©ration d’Ahmed ELEUCH : ProcĂšs en appel ce jeudi 26 novembre 2009 ATFD: POURQUOI CE BLOCUS SUR L’ATFD ? ComitĂ© de Soutien aux Militants de l’UGET: PĂ©tition internationale Reuters: Sept morts dans l’effondrement d’un bĂątiment en Tunisie AFP: Le correspondant de l’AFP en Somalie et trois autres journalistes (Parmi eux Mme Naziha RĂ©jiba – Oum Zied) distinguĂ©s Bakchich: TUNISIE: QUAND LA DICTATURE SE FAIT TERREUR Slim Bagga: Quand Abdelaziz Bouteflika Ă©vacue Ouarda El Jazairya de Tunis TOUNSI Hor: l’imposture  du « Devoir de memoire »  de l’ineffable  petit candidat faire-valoir Ahmed el Inn (oubli) –  Une polemique derisoire ATS: RĂ©fugiĂ© turc indemnisĂ©: Couac de l’Office fĂ©dĂ©ral de la justice Reuters: L’ex-Khmer rouge Douch exprime ses “remords douloureux”


AMNESTY INTERNATIONAL PRESS RELEASE 24 November 2009

Tunisia: Authorities must release dissenting journalist

The Tunisian authorities must immediately release a well known government critic, journalist Taoufik Ben Brik, Amnesty International said today, and drop trumped up charges that could lead to his being imprisoned for up to five years. “Taoufik Ben Brik is being prosecuted on politically-motivated charges and he has not received a fair trial,” said Malcolm Smart, Amnesty International’s Director for the Middle East and North Africa. “He is a prisoner of conscience. He must be released immediately and unconditionally.” Taoufik Ben Brik was put on trial on 19 November at the Court of First Instance in Tunis, on charges of committing violence, damaging property, harming public morality and defamation. He denies the charges and says they have been manufactured and brought against him by the Tunisian authorities because of his criticism of the government. The court is due to deliver its verdict on Thursday. During his trial, the court failed to allow his defence lawyers an opportunity to fully present their case or cross-examine prosecution witnesses, and it appears to have accepted as evidence a statement which the authorities allege was freely given by Taoufik Ben Brik in pre-trial detention but which he says is false and bears a forgery of his signature. The court hearing last week took place amid oppressive security conditions. There was a heavy presence of security officials both inside and around the court, who prevented journalists and others from attending the proceedings. Only three members of Taoufik Ben Brik’s family were permitted to attend. Taoufik Ben Brik, who suffers from diabetes and a rare hormonal disorder called Cushing’s Syndrome, for which he needs regular medication, appeared physically weak and was unable to stand throughout the proceedings. “Taoufik Ben Brik’s appears to have been prosecuted on account of his criticism of the government and opposition to the recent re-election, for a fifth term of office, of President Zine El Abidine Ben Ali,” said Malcolm Smart. “It follows a pattern in which those who exercise their right to free speech to criticize the government or allege corruption are targeted for expressing dissent, in gross breach of Tunisia’s obligations under international law.” Public Document **************************************** For more information please call Amnesty International’s press office in London, UK, on +44 20 7413 5566 or email: press@amnesty.org International Secretariat, Amnesty International, 1 Easton St., London WC1X 0DW, UK www.amnesty.org


COMMUNIQUE DE LA FAMILLE BEN BRIK

Aujourd’hui 25 novembre, nous la famille de Taoufik Ben Brik, sa femme Azza Zarrad, sa sƓur Saida Zoghlami, ses frĂšres Jalel et Fathi Zoghlami, nous nous sommes prĂ©sentĂ©s Ă  la visite hebdomadaire  de Ben Brik  et avons Ă©tĂ© surpris, aprĂšs une attente de prĂšs de deux heures, par l’attitude de  l’administration pĂ©nitentiaire nous interdisant de le voir prĂ©textant que ce dernier refusait toute visite.  Ce prĂ©texte ne nous convainc pas ; sachant que Taoufik Ben Brik tient beaucoup Ă  cette visite hebdomadaire ainsi qu’à celle de tous ses avocats, qui, eux aussi se sont vu empĂȘcher de le voir, malgrĂ© l’autorisation signĂ©e par le procureur gĂ©nĂ©ral lui mĂȘme. Depuis le jour du procĂšs,  le 19 novembre, personne n’a pu voir Taoufik Ben Brik et nous nous inquiĂ©tons, Ă  juste titre pour sa santĂ© dĂ©jĂ  prĂ©caire. Nous avons peur pour son intĂ©gritĂ© physique et nous suspectons que quelque chose lui soit arrivĂ© pour le cacher du regard da sa famille et d’autrui. Nous implorons la communautĂ© internationale pour mettre fin  à  la criminalisation de la dissidence. POUR LA FAMILLE DETAOUFIK BEN BRIK AZZA ZARRAD


CommuniquĂ© du ComitĂ© International pour la LibĂ©ration d’Ahmed ELEUCH 

ProcĂšs en appel du psychiatre franco-tunisien Ahmed ELEUCH ce jeudi 26 novembre 2009

                 Le C.I.L.A.E (ComitĂ© International pour la LibĂ©ration d’Ahmed ELEUCH) tient Ă  informer l’opinion publique que le Docteur ELEUCH se prĂ©sentera Ă  nouveau ce jeudi 26 novembre 2009 devant la Cour d’appel de Tunis pour assister Ă  son procĂšs.                    LibĂ©rĂ© Ă  titre provisoire le mercredi 16 septembre aprĂšs 7 semaines d’emprisonnement, Ahmed ELEUCH Ă©tait rentrĂ© en France le 26 septembre 2009. Son procĂšs en appel a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© reportĂ© Ă  deux reprises, les 5 et 15 octobre 2009.                    Nous prĂ©cisons que le Docteur ELEUCH a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© provisoirement sur dĂ©cision judiciaire, et qu’il reste condamnĂ© Ă  une peine de quatre ans d’emprisonnement. C’est de cette condamnation, prononcĂ©e en premiĂšre instance, qu’il a fait appel.                    En dĂ©pit du risque encouru, le psychiatre franco-tunisien fera pour la troisiĂšme fois, en deux mois, le voyage de Paris Ă  Tunis. Ses collĂšgues, amis et sympathisants nombreux du C.I.LA.E. saluent cette dĂ©cision courageuse et tiennent Ă  faire part de leur soutien inconditionnel Ă  Ahmed ELEUCH.                    Nous formons le vƓu, en cette veille de l’AĂŻd el Adha, principale fĂȘte sacrĂ©e pour les musulmans, qu’Ahmed ELEUCH soit dĂ©finitivement acquittĂ© et puisse, aprĂšs cinq mois d’épreuves douloureuses, retrouver son honneur et sa dignitĂ©.                    Docteur Patrick CHALTIEL, Psychiatre des HĂŽpitaux,                  Chef de Service Ă  l’E.P.S. de Ville-Evrard,                  PrĂ©sident du ComitĂ© International pour la LibĂ©ration d’Ahmed ELEUCH (C.I.L.A.E.)                                   Site internet : http://www.liberez-ahmed-eleuch.net                    Contact : liberez.ahmed.eleuch@gmail.com

Association Tunisienne des femmes democrates 112, Avenue de la Liberté 1002 Tunis.  Tél: (216)71 890 011 Fax: (216) 71 890 032  P (216) 22 953 782 Email : femmes_feministes@yahoo.fr Tunis, le 15 novembre 2009

COMMUNIQUE POURQUOI CE BLOCUS SUR L’ATFD ?

Sur l’ATFD l’étau se resserre ! Depuis le mois d’octobre, un impressionnant dispositif sĂ©curitaire est mis Ă  nos portes. PostĂ©s lĂ  en permanence et soumis Ă  la loi du silence, des agents font rĂ©gner leur ordre discrĂ©tionnaire, filtrant l’accĂšs aux locaux de l’association et refoulant avec force les jeunes et les « indĂ©sirables » parmi les adhĂ©rentes ou les partenaires. Ce blocus qui vise Ă  nous couper de tout lien avec notre environnement, frappe de plein fouet nos activitĂ©s de formation organisĂ©es dans le cadre de l’UniversitĂ© FĂ©ministe Ilhem Marzouki. L’Université  FĂ©ministe Ilhem Marzouki est, Ă  l’instar du Centre d’écoute et d’orientation des femmes victimes de violence de l’ATFD, une activitĂ© interne de sensibilisation et de formation Ă  la culture fĂ©ministe de l’égalitĂ©. Formation non diplĂŽmante et bĂ©nĂ©vole, elle vise la diffusion auprĂšs d’une jeunesse menacĂ©e par les conservatismes, les archaĂŻsmes et l’exil, les valeurs d’égalitĂ© des sexes, des droits humains, de la citoyennetĂ© et de la dĂ©mocratie. Cette activitĂ©, inhĂ©rente aux objectifs de l’ATFD pour les droits des femmes, a requis l’amĂ©nagement d’un espace abritant ses sessions et ses modules de formation. A cet effet, l’association a entrepris toutes les dĂ©marches administratives nĂ©cessaires exigĂ©es par les textes, notamment par la loi sur les associations. DĂ©claration prĂ©alable en a Ă©tĂ© faite. Aucun acte de rejet n’a  Ă©tĂ© en retour signifiĂ© Ă  l’association. Face au siĂšge qui se poursuit, l’ATFD a tentĂ© en vain des mĂ©diations. A ce jour aucune dĂ©marche n’a abouti Ă  une quelconque entrevue, ou RDV d’entrevue ou mĂȘme Ă  l’amorce d’un dialogue. L’ATFD n’a en effet pour vis-Ă -vis que la police politique dont le seul leitmotiv est d’exĂ©cuter les ordres
 de qui ? Nous femmes dĂ©mocrates, rĂ©unies en urgence : ·      dĂ©plorons cet Ă©tat de fait que nous considĂ©rons abusif et attentatoire Ă  la libertĂ© d’association et au droit Ă©lĂ©mentaire de poursuivre en toute quiĂ©tude les activitĂ©s inhĂ©rentes Ă  notre engagement pour les droits des femmes, l’égalitĂ© et la citoyennetĂ©. ·      Nous nous Ă©levons contre cette politique de cantonnement des associations autonomes de la sociĂ©tĂ© civile, du silence auquel nous nous heurtons et de la gestion policiĂšre de nos affaires. ·      Nous mettons les autoritĂ©s face Ă  leur responsabilitĂ© envers la jeunesse du pays et les risques qu’elle encourt  du fait de la rĂ©pression et de l’absence de libertĂ©s. ·      Nous demandons que le siĂšge soit levĂ© sur notre association et que l’on ouvre dans la transparence, avec qui de droit, les questions «litigieuses ». Pour l’ATFD La PrĂ©sidente 

ComitĂ© de Soutien aux Militants de l’UGET uget.solidarite@gmail.com PĂ©tition internationale

Nous, signataires de cette pĂ©tition, nous exprimons notre solidaritĂ© avec les militants de la Centrale syndicale tunisienne (UGET) et nous appelons Ă  :  – La libĂ©ration de tous les militants emprisonnĂ©s. – L’arrĂȘt de toutes les poursuites judiciaires engagĂ©es contre les militants de l’UGET. – La rĂ©intĂ©gration dans leurs universitĂ©s de tous les Ă©tudiants exclus. – La satisfaction des revendications syndicales et pĂ©dagogiques des Ă©tudiants. – L’arrĂȘt de toute forme de rĂ©pression contre l’UGET et lui permettre de tenir son congrĂšs en toute libertĂ© et de fonctionner en toute indĂ©pendance. Signez et faite signer cette pĂ©tition en envoyant vos signatures Ă  uget.petition@gmail.com


Sept morts dans l’effondrement d’un bĂątiment en Tunisie

Reuters, le 25 novembre 2009 Ă  13h55 TUNIS, 25 novembre (Reuters) – L’effondrement d’un bĂątiment en construction dans une cimenterie du nord-ouest de la Tunisie a fait sept morts, mercredi, rapporte la radio publique. Un juge d’instruction s’est rendu Ă  la cimenterie Oum Kelil de Kef et a ordonnĂ© le placement sous contrĂŽle judiciaire de plusieurs chefs de chantier. Neuf personnes avaient trouvĂ© la mort dans les mĂȘmes circonstances, le mois dernier, dans une usine de meubles, mais de tels accidents sont rares en Tunisie.  

Le correspondant de l’AFP en Somalie et trois autres journalistes (Parmi eux Mme Naziha RĂ©jiba – Oum Zied) distinguĂ©s

AFP, le 24 novembre 2009 à 02h11  
NEW YORK, 24 nov 2009 (AFP) – Quatre journalistes, dont le correspondant de l’AFP en Somalie Mustafa Haji Abdinur, ont reçu mardi Ă  New York le prix international de la libertĂ© de la presse 2009, dĂ©cernĂ© par le ComitĂ© pour la protection des journalistes (CPJ), organisme de dĂ©fense des journalistes. Les journalistes rĂ©compensĂ©s, outre Mustafa Haji Abdinur, sont la Tunisienne Naziha RĂ©jiba, l’AzerbaĂŻdjanais Eynulla Fatullayev et le Sri Lankais J.S. Tissainayagam. Mustafa Haji Abdinur, 27 ans, est depuis trois ans le correspondant de l’Agence France-Presse en Somalie, un pays livrĂ© au chaos et Ă  la guerre depuis 1981. Il a fondĂ© en 2007 une radio indĂ©pendante, Radio Simba, dont il est le rĂ©dacteur en chef. “En m’attribuant ce prix, ils reconnaissent le courage de tous les journalistes qui travaillent en Somalie”, a dĂ©clarĂ© Mustafa Haji Abdinur. “Ils rendent hommage Ă  tous ces reporters qui ont fait des sacrifices Ă©normes pour leur profession”, a-t-il poursuivi. “Jamais au cours de ma vie –j’ai 27 ans– la Somalie n’a eu de gouvernement central”, a-t-il expliquĂ©. “C’est pour cela qu’il est si dangereux d’ĂȘtre reporter: il n’y a ni police, ni armĂ©e, ni systĂšme judiciaire pour nous protĂ©ger quand il y a un problĂšme”. Mustafa Haji Abdinour “a vu six de ses confrĂšres tuĂ©s cette annĂ©e dans des Ă©changes de tirs dans les rues de Mogadiscio, ou abattus dans l’exercice de leur mĂ©tier. Il figure parmi les trĂšs rares journalistes qui ont le courage de travailler Ă  Mogadiscio en dĂ©pit de la violence et d’une Ă©conomie en ruines”, avait relevĂ© le CPJ au moment de l’annonce des laurĂ©ats. Naziha RĂ©jiba, “une des journalistes les plus critiques de Tunisie”, selon le CPJ, dirige un site d’information indĂ©pendant, Kalima, qui a dĂ» fermer en octobre 2008 Ă  la suite d’une attaque informatique dont elle accuse le gouvernement. Elle a cofondĂ© l’Observatoire de la libertĂ© de la presse, de l’Ă©dition et de la crĂ©ation. “Je ne suis ni une hĂ©roĂŻne, ni une victime, juste une journaliste qui voudrait travailler dans des conditions normales”, a-t-elle dit. Les autres laurĂ©ats, emprisonnĂ©s dans leurs pays respectifs, n’Ă©taient pas prĂ©sents Ă  la remise des prix dans un grand hĂŽtel de Manhattan. Le journaliste azerbaĂŻdjanais Eynulla Fatullayev a Ă©tĂ© condamnĂ© fin 2007 Ă  8 ans de prison pour “terrorisme” Ă  la suite d’un article sur les relations entre son pays et l’Iran. Le journaliste sri-lankais d’origine tamoule J.S. Tissainayagam est dĂ©tenu depuis mars 2008, et a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  20 ans de prison en septembre dernier pour des articles jugĂ©s contraires Ă  “l’harmonie de la communautĂ©”. Il a reçu cette annĂ©e le premier prix Peter Mackler du “journalisme Ă©thique et courageux”, un prix créé Ă  la mĂ©moire de l’ancien rĂ©dacteur en chef de l’Agence France-Presse pour l’AmĂ©rique du Nord, dĂ©cĂ©dĂ© en 2008. Un reporter chinois rĂ©compensĂ© en 2001 et qui Ă©tait dĂ©tenu depuis 2000 pour avoir exercĂ© son mĂ©tier, Jiang Weiping, ancien journaliste du quotidien Wen Hui Bao et de l’agence Xinhua, est sorti de prison et a pu recevoir son prix Ă  New York mardi. Au cours de la cĂ©rĂ©monie, l’Ă©ditorialiste du New York Times Anthony Lewis a aussi reçu le prix Benjamin Burton pour toute sa carriĂšre dans le cĂ©lĂšbre quotidien. AFP  

COUP DE BOULE TUNISIE: QUAND LA DICTATURE SE FAIT TERREUR

Catherine Graciet Vieux et malade, le GĂ©nĂ©ral-PrĂ©sident Ben Ali perd aussi la boule. A peine réélu lors d’un scrutin massivement boudĂ© par les Tunisiens, le voilĂ  qui rĂ©prime Ă  tour de bras tout ce que le pays compte d’opposants Ă  son pouvoir. Le journaliste Taoufik Ben Brik? JetĂ© en prison. Une “mascarade de procĂšs”, pour reprendre les termes de son avocat William Bourdon, s’est tenue le 19 novembre Ă  Tunis. Le verdict a Ă©tĂ© repoussĂ© au 26 novembre. Sihem Bensedrine? AssignĂ©e en rĂ©sidence surveillĂ©e. Le journaliste Slim Boukhdhir? PassĂ© Ă  tabac. Tout comme Hamma Hammami, le mari de l’avocate Radhia Nasraoui. Le journaliste Slim Bagga? MenacĂ© de mort par une feuille de chou Ă  la solde de Ben Ali qui appelle aussi au meurtre du militant pour les libertĂ©s Kamel Jendoubi. La liste est longue et montre Ă  quel point le tyranneau de Carthage fait dorĂ©navant rĂ©gner la terreur dans son pays. D’ailleurs, nombreux sont les dissidents qui craignent pour leur vie. Sentant son rĂ©gime vaciller, le GĂ©nĂ©ral Ben Ali s’en prend mĂȘme Ă  l’ami français. Le sĂ©millant Bernard Kouchner ose-t-il mollement critiquer la dictature qu’aussitĂŽt son homologue tunisien orchestre une cabale mĂ©diatique contre lui. Traitement semblable pour le maire de Paris, Bertrand DelanoĂ« qui s’est prudemment Ă©mu de la situation des journalistes tunisiens. MĂȘme l’Ă©ditorialiste Jean Daniel, grand ami de la Tunisie devant l’Ă©ternel, en a pris pour son grade aprĂšs avoir voulu “arracher la clĂ©mence du Prince” dans l’affaire Ben Brik. Il est dĂ©cidĂ©ment grand temps que Nicolas Sarkozy, qui se pique de faire rĂ©gner la dĂ©mocratie dans le bassin mĂ©diterranĂ©en et clamait l’an passĂ© que “l’espace des libertĂ©s progressait” en Tunisie, cesse de cirer les babouches du GĂ©nĂ©ral Ben Ali. (Source : “Bakchich” (Satirique – France), N° 10, le 25 novembre 2009, page 16)

Quand Abdelaziz Bouteflika évacue Ouarda El Jazairya de Tunis

 
Slim Bagga J’avais oubliĂ© l’Ă©tĂ© dernier de mentionner que le grand ami de Ben Ali, Abdelaziz Bouteflika, qui s’inspire souvent du thĂ©oricien tunisien es-plĂ©biscites et autres mĂ©thodes de gouvernement contestables, avait piquĂ© une colĂšre contre Zinochette et son clan. Mais une rĂ©action tout Ă  fait rĂ©cente de la Diva Ouarda El Jazairia sur “El Watan d’Alger” vient de me le rappeler. Et c’est tant mieux. La cĂ©lĂšbre cantatrice algĂ©rienne vient, en effet, de prendre fait et cause pour Taoufik Ben Brik sur la presse de son pays. On ne peut imaginer que de sinistres larbins, auteurs de panĂ©gyriques Ă  Ben Ali, en fassent autant sur une presse aux ordres en Tunisie. Mais, c’est une autre histoire. Donc, courant l’Ă©tĂ© LeĂŻla avait Ă©mis le voeu que Ouarda chante Ă  titre privĂ© au cours d’une fĂȘte de l’une de ses niĂšces. Elle fit juste passer ce souhait. Elle ne tĂ©lĂ©phona pas Ă  l’intĂ©ressĂ©e, ne la sollicita pas. Que non! LeĂŻla s’abaisser Ă  demander une faveur Ă  Ouarda? Quelle idĂ©e!!! Celle qui a osĂ© en 1999 laisser l’avion d’Hillary Clinton poireauter dans le ciel de Tunis pendant trois quarts d’heure (“Et alors, qui est-elle? Qu’elle attende que je sois prĂȘte pour l’accueillir”, vitupĂ©rait-elle) ne quĂ©mande pas ce qui tient lieu d’ordre. Bref, n’Ă©tant pas saisie officiellement par Leila zinochette Ben Ali, Ouarda fit la sourde oreille. Et lors de sa prestation Ă  Carthage, elle fut tout bonnement sabotĂ©e par des voyous venus en mission commandĂ©e semer la pagaille. C’est en rentrant Ă  son hĂŽtel que la Diva prit rĂ©ellement peur pour la suite de son sĂ©jour. Elle tĂ©lĂ©phona alors Ă  une heure tardive Ă  Boutef pour lui raconter sa frayeur et son dĂ©sarroi. A 7 heures du matin, un avion officiel algĂ©rien Ă©tait Ă  Tunis pour rapatrier la chanteuse. Bravo qui?  

RĂ©fugiĂ© turc indemnisĂ©: Couac de l’Office fĂ©dĂ©ral de la justice

ATS, le 25 novembre 2009 Ă  12h02 Lausanne (ats) La Suisse devra indemniser un rĂ©fugiĂ© turc pour ne pas l’avoir informĂ© du mandat d’arrĂȘt lancĂ© contre lui par les autoritĂ©s d’Ankara. L’homme avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  par les autoritĂ©s allemandes Ă  Lörrach (D), oĂč il Ă©tait allĂ© faire des achats. Il Ă©tait ensuite restĂ© pendant 261 jours en dĂ©tention dans une prison allemande. Un tribunal de Karlsruhe avait finalement refusĂ© la demande d’extradition turque. ConfĂ©dĂ©ration responsable Avant d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©, le rĂ©fugiĂ© ignorait tout de l’existence du mandat d’arrĂȘt. Estimant que l’Office fĂ©dĂ©ral de la justice Ă©tait responsable de son incarcĂ©ration, faute de l’avoir informĂ©, il avait demandĂ© des dommages et intĂ©rĂȘts Ă  la ConfĂ©dĂ©ration. DĂ©boutĂ© par le DĂ©partement fĂ©dĂ©ral des finances, il avait recouru au Tribunal administratif fĂ©dĂ©ral (TAF), qui lui a donnĂ© gain de cause. Le dossier devra retourner devant le dĂ©partement de Hans-Rudolf Merz, afin de fixer le montant de la rĂ©paration. PrĂ©cĂ©dents Selon les juges fĂ©dĂ©raux, il est certain que l’homme ne se serait pas rendu en Allemagne s’il avait su qu’il Ă©tait recherchĂ©. Le fait qu’il y avait eu des prĂ©cĂ©dents, puisque deux autres cas semblables s’Ă©taient dĂ©jĂ  produits, ne plaide pas en sa dĂ©faveur. L’intĂ©ressĂ© pouvait lĂ©gitimement penser que l’Office fĂ©dĂ©ral de la justice avait tenu compte des couacs qui s’Ă©taient produits dans le passĂ© et dĂ©cidĂ© entre-temps d’informer les personnes concernĂ©es des mandats d’arrĂȘts dĂ©posĂ©s par la Turquie. Dans sa jurisprudence, le TF a relevĂ© que les autoritĂ©s ont une obligation d’aviser les intĂ©ressĂ©s. L’un des prĂ©cĂ©dents concernait le cas d’un Kurde qui avait subi 112 jours de dĂ©tention extraditionnelle en Allemagne. Il avait reçu 60’000 francs d’indemnitĂ© de la Suisse. (Source : www.rsr.ch (Suisse), le 25 novembre 2009)

 

A la suite de l’évolution prudente mais notable de la position française concernant les reprĂ©sailles post « électorale » en Tunisie –et en dĂ©pit de l’attitude pour le moins frileuse de l’ambassade de France en Tunisie ; les autoritĂ©s de l’Etat-RCD ont dĂ©clenchĂ© les grandes orgues de leur propagande au style Nord CorĂ©en de plus en plus marquĂ©. On a donc assistĂ© au crescendo des dĂ©clarations officielles vĂ©hĂ©mentes, outragĂ©es, disproportionnĂ©es et affichant une indignation puĂ©rile et de circonstances peu convaincante parce que, Ă  l’évidence, simulĂ©e.

ParallĂšlement la presse de la dĂ©sinformation, de l’intox et de caniveau s’est dĂ©chainĂ©e contre la France, Bertrand DelanoĂ« ( la prime de l’abjection revenant cette fois-ci au « journal « Les Annonces » qui y est allĂ©, explicitement, de sa tirade homophobe prĂ©visible !). Et ,bien sĂ»r il y a eu, du cĂŽtĂ© de « l’opposition administrative et du dĂ©cor, le chƓur des pleureuses arrogantes et apparemment effarouchĂ©es.

Outre le vieux camĂ©lĂ©on Med.Moadda du MDS ( devenu Mouvement Sans DignitĂ©), la palme de la bouffonnerie est revenu Ă  A. El Innoubli candidat faire-valoir aux Ă©lections prĂ©sidentielles et secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Union DĂ©mocratique et Unioniste (UDU) dans une interview Ă  Ach-Chourouk du 09 novembre rĂ©clamant des excuses de la France et demandant rĂ©paration Ă  la France pour son passĂ© colonial au nom du devoir de repentance. S’en prenant Ă  l’opposition vĂ©ritable, cet opposant d’opĂ©rette a traitĂ© les animateurs et les animatrices de la contestation et de la dissidence dĂ©mocratique de « Harkis » !!

MouchĂ© par KhĂ©maĂŻs  Chammari, le lendemain lors de la confĂ©rence de presse des trois hebdomadaires de l’opposition vĂ©ritable qui ont dĂ©cidĂ© une grĂšve d’une semaine en riposte Ă  leur asphyxie programmĂ©e par le pouvoir, A. El Innoubli a rĂ©cidivĂ© toujours dans Ach-Chourouk en s’en prenant avec virulence Ă  son contradicteur qui n’obtiendra bien entendu jamais de droit de rĂ©ponse. Ce dernier est dĂ©signĂ© ainsi que Moncef Marzouki . Kamel Jendoubi, Hamma Hammami, Radhia Nasraoui, Sihem Ben SĂ©drine et Taoufik  Ben Brick comme les Ă©minences grises du « Parti de la France en Tunisie » vouĂ©s aux anathĂšmes et aux gĂ©monies. 

 

 L’IMPOSTURE  DU « DEVOIR DE MEMOIRE »  DE L’INEFFABLE  PETIT CANDIDAT FAIRE-VALOIR Ahmed El INN (OUBLI)

                           SecrĂ©taire  de l’(UBU)-UDU :

 

               UNE POLEMIQUE DERISOIRE

 

S’appuyant      sur la presse  aux ordres mise Ă  sa disposition par le pouvoir, le « candidat- faire valoir » A. El Innoubli s’en va t-en guerre contre la France, Ă  la demande pressante de ses suzerains. Il demande Ă  celle-ci des excuses pour le crime de lĂšse-majestĂ© qu’elle aurait commis en faisant part de ses « prĂ©occupations » et de ses « inquiĂ©tudes » concernant la multiplication des atteintes aux droits de l’homme dans notre pays ! Et il la rappelle, dans la mĂȘme interview du quotidien « Ach-Chourouk », au devoir de repentance en proposant l’ouverture d’un dĂ©bat national sur la question des « rĂ©parations »  Ă  rĂ©clamer Ă  l’ancienne puissance coloniale en Tunisie.

Comme chacun le sait, la presse est libre dans notre pays   . Les journaux, les dĂ©putĂ©s et les partis enchainĂ©s aussi. On aurait tout de mĂȘme aimĂ© que les donneurs d’ordre Ă  El Innoubli et Ă  ses semblables, au sein de l’Etat-RCD, se prononcent, Ă  visage dĂ©couvert, sur une question de fond-et non de fonds- trop importante pour ĂȘtre confiĂ©e Ă  un saltimbanque de l’opposition-dĂ©cor.

Chiche !

Mais au-delĂ  de cette irrĂ©sistible bouffonnerie surrĂ©aliste interprĂ©tĂ©e par le bien-nommĂ© El Inn(oubli) – ce qui est pour le moins saugrenu pour un hĂ©raut du devoir de mĂ©moire- ; relevons sans trop de commentaires les trois remarques suivantes :

 

  1. KhĂ©maĂŻs Chammari , vilainement pris Ă  partie, a simplement rappelĂ© , le 10 novembre ,lors de la confĂ©rence de presse des trois hebdomadaires de l’opposition vĂ©ritable le contenu ,qu’il a justement qualifiĂ© d’indigne, de l’interview donnĂ©e, la veille, par A .El Innoubli Ă  « Ach- Chourouk »concernant l’injure faite par ce dernier, Ă  l’ensemble de l’opposition vĂ©ritable dĂ©signĂ©e comme Ă©tant le camp des « harkis » ( par rĂ©fĂ©rence aux « harkis » de la guerre d’AlgĂ©rie) ;les surenchĂšres de El Innoubli sur les « rĂ©parations » exigĂ©es de la France n’étant citĂ©es que pour
mĂ©moire.
  2. Contrairement aux allĂ©gations mensongĂšres de la feuille de caniveau « Al-Hadath » cette remarque pertinente n’a choquĂ© personne parmi l’assistance, bien au contraire, et elle n’a suscitĂ© aucune manifestation de dĂ©sapprobation.
  3. Il est quand mĂȘme Ă©poustouflant de lire, dans « Ach-Chourouk » , la façon grotesque et dĂ©risoire avec laquelle El Innoubli, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’UBU- pardon de l’UDU, rĂ©cuse dans le mĂȘme quotidien (qui a Ă©rigĂ© la perfidie el les outrances xĂ©nophobes en ligne Ă©ditoriale), la qualitĂ© de dĂ©fenseur des droits de l’homme de KhĂ©maĂŻs Chammari. L’ itinĂ©raire de ce dernier, laurĂ©at du prix de la CNCDH française et du prix international de la ville allemande de Nuremberg, n’a sĂ»rement pas Ă©tĂ© un long fleuve tranquille et linĂ©aire mais il est considĂ©rĂ©- et El Innoubli et consorts n’y pourront rien- comme une des figures respectĂ©es parmi les dĂ©fenseurs des droits humain au terme d’un itinĂ©raire militant de 43 ans (1966-2009) jalonnĂ© par la rĂ©pression. En revanche, Ă  commencer par son passage en qualitĂ© d’officier au 2ieme Bureau militaire, le pedigree professionnel et politique de A. El Innoubli est ,de ce point de vue, tout Ă  fait problĂ©matique ; KhĂ©maĂŻs Chammari ayant eu raison de conclure son interpellation, au cours de la confĂ©rence de presse du 10 novembre, par le rappel, entre autres constats  troublants de l’attitude de A. El Innoubli , crĂ©ature et vassal inconditionnel de Abderahmane Tlili fondateur de l’UDU aprĂšs avoir quittĂ© le comitĂ© central du RCD  , embastillĂ© depuis de longues annĂ©es en dĂ©pit de la dĂ©gradation de son Ă©tat de santĂ© et pour lequel A ; El Innoubli n’a pas eu, sur le plan humanitaire, le moindre geste de reconnaissance ou de compassion.

 

Mais Judas a-t-il jamais été tenté par la repentance ?

 

TOUNSI HOR

    

Paris le 12 novembre 2009                                            

 


L’ex-Khmer rouge Douch exprime ses “remords douloureux”

Reuters, le 25 novembre 2009 Ă  11h33 par Ek Madra PHNOM PENH, 25 novembre (Reuters) – Douch, qui dirigeait le centre de torture S-21 sous le rĂ©gime khmer rouge, a exprimĂ© mercredi ses “remords extrĂȘmement douloureux” pour la mort de plus de 14.000 personnes dans cet ancien lycĂ©e de Phnom Penh. De son vrai nom Kaing Guek Eav, il est le premier cadre de haut rang du rĂ©gime de Pol Pot au pouvoir de 1975 Ă  1979 jugĂ© pour crimes contre l’humanitĂ© par le tribunal mixte cambodgien et onusien. Devant ses juges, il s’est dit entiĂšrement responsable des meurtres mais a ajoutĂ© qu’il avait servi une “organisation criminelle”. “J’ai dĂ©couvert que j’avais fini par servir une organisation criminelle qui a dĂ©truit son propre peuple d’une maniĂšre monstrueuse. Je n’ai pas pu m’en Ă©loigner”, a dit cet ancien professeur de mathĂ©matiques aujourd’hui ĂągĂ© de 67 ans. “J’Ă©tais, a-t-il ajoutĂ©, comme un rouage de la machine qu’on ne peut pas retirer.” “Mon voeu Ă©ternel est de prĂ©senter des excuses les plus respectueuses et les plus humbles pour ces dĂ©cĂšs”, a-t-il dit Ă  la barre de la salle d’audience, oĂč plus de 600 personnes avaient pris place pour l’Ă©couter. “Je suis psychologiquement comptable devant la population cambodgienne tout entiĂšre des Ăąmes de ceux qui ont pĂ©ri”, a poursuivi Douch. “Puis-je vous implorer de m’autoriser Ă  partager avec vous mon immense et tenace affliction et d’exprimer des remords extrĂȘmement douloureux.” VERDICT EN MARS 2010 Douch est accusĂ© de “crimes contre l’humanitĂ©, asservissement, torture, abus sexuels et autres actes inhumains” commis dans le camp S-21, un ancien lycĂ©e reconverti en centre d’interrogatoire et de torture oĂč pĂ©rirent 14.000 “ennemis” des Khmers rouges. Seuls sept dĂ©tenus ont survĂ©cu. L’accusĂ© a ajoutĂ© qu’il Ă©tait alors convaincu de combattre pour libĂ©rer le Cambodge de l’impĂ©rialisme des Etats-Unis. Il nie aussi avoir tuĂ© ou torturĂ© lui-mĂȘme des dĂ©tenus et a rĂ©pĂ©tĂ© Ă  de multiples reprises qu’il ne faisait qu’obĂ©ir aux ordres de peur de perdre sa vie. Un argument que Karim Khan, qui reprĂ©sente des parties civiles, rejette. L’avocat a demandĂ© cette semaine aux cinq juges qui devront dĂ©cider du sort de Douch de ne pas retenir cette thĂšse. L’accusĂ©, a-t-il dit, Ă©tait “idĂ©ologiquement dans le mĂȘme Ă©tat d’esprit” que les dirigeants du rĂ©gime khmer rouge. Douch, dont le procĂšs a dĂ©butĂ© en fĂ©vrier, est passible de la rĂ©clusion Ă  perpĂ©tuitĂ©. La peine capitale n’existe pas au Cambodge. Jeudi, un procureur a rĂ©clamĂ© au moins 40 ans de prison. L’accusation estime que l’accusĂ© disposait d’une large autonomie dans ses fonctions de directeur du centre S-21 et qu’il n’a rien fait pour freiner ses gardiens. Au cours des 72 jours de tĂ©moignages, les juges ont entendu le rĂ©cit de ces tortures, coups portĂ©s par des tuyaux mĂ©talliques, Ă©lectrocution, viols avec violence, sous-alimentation. Le verdict est attendu en mars 2010. Au total, on estime Ă  1,7 million le nombre de Cambodgiens exĂ©cutĂ©s, dĂ©cĂ©dĂ©s sous la torture ou morts de faim, de maladie ou d’Ă©puisement sous le gouvernement khmer rouge dirigĂ© par Pol Pot, au pouvoir entre 1975 et 1979. Quatre autres ex-responsables du rĂ©gime sont actuellement en dĂ©tention, dans l’attente de leur jugement: le “frĂšre numĂ©ro deux” du rĂ©gime de Pol Pot, Nuon Chea, l’ancien prĂ©sident Khieu Samphan, l’ancien ministre des Affaires Ă©trangĂšres Ien Sary et l’Ă©pouse de celui-ci. Pol Pot, le “frĂšre numĂ©ro un” du rĂ©gime, est mort en 1998 prĂšs de la frontiĂšre thaĂŻlandaise, sans jamais avoir eu Ă  rĂ©pondre du gĂ©nocide dont il a Ă©tĂ© le cerveau. Version française Jean-StĂ©phane Brosse et Henri-Pierre AndrĂ© REUTERS

 

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