25 février 2010

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TUNISNEWS
9 ème année, N° 3565 du 25.02.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Le Congrès pour la République: Une nouvelle étape dans la déchéance de la justice en Tunisie.

Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie

Nouvelobs: La famille de Taoufik Ben Brik inquiète pour sa santé

Reuters: Détenus de Guantanamo transférés en Albanie, en Espagne

AP: Tunis veut lutter contre le piratage et le pillage archéologique

Le Temps Suisse: Le très discret retour de Rachid Hamdani

Abdel Wahab Hani: M. Youssefi Directeur du Cabinet du Premier Ministre et M. Zidi à la tête de l’ATCE

Reuters: Le chef de la Sûreté algérienne tué par balle – ministère

Reuters: Algerian national police chief shot dead – ministry

Reuters: La Turquie résoudra ses problèmes dans le droit, dit Gül

AFP: Turquie: les dirigeants veulent régler la crise dans la Constitution

AP: Turkish PM dismisses call for early elections

Reuters: Turkey to resolve crisis within the law – Gul

Esther Benbassa: Réactions du CRIF à l’article critique paru dans Libération le 17 février 2010


 

 

Le Congrès pour la République
 
المؤتمر من أجل الجمهورية حتى تتحقق السيادة للشعب والشرعية للدولة والكرامة للمواطن http://www.cprtunisie.net/ 24-2-2010

Une nouvelle étape dans la déchéance de la justice en Tunisie.


Par le procès du 30 Janvier de l’affaire 2083 concernant le vol en France de trois yachts par Imed et Moez Trabelsi (neveux par alliance du Général Ben Ali), la justice tunisienne a connu une nouvelle étape de sa déchéance tant morale que professionnelle. Les irrégularités qui ont accompagné cette affaire sont sans précédent. Le juge Lassad Chammkhi a en effet prononcé  la relaxe de Imed Trabelsi, condamné à un an de prison avec sursis son frère Moez et à deux ans avec sursis le comparse Nawfal Ben Abdelhafidh. La nouveauté  est que le juge a donné l’ordre au greffier d’indiquer que les accusés étaient présents alors qu’ils ne sont pas donné  la peine de comparaître, se rendant ainsi coupable d’un crime puni par la loi tunisienne par l’emprisonnement à perpétuité. Tout cela dans le cadre d’un procès tenu à huis clos, un samedi après midi, hors du temps de travail réglementaire alors  que le palais de  justice était vide. Tout cela prouve la volonté de maintenir le secret autour de l’affaire.      Ainsi la privatisation de la justice ne s’arrête plus aux procès politiques au service d’un régime basé sur la corruption, la répression et la violence mais s’étend maintenant à la protection de criminels pourvu qu’ils aient une relation de parenté avec Leila Trabelsi, épouse du général Ben Ali.   La nouvelle affaire est un épisode de plus dans la dégradation d’une justice que le pouvoir a toujours empêchée d’être une institution, la voulant un appareil complémentaire de celui de la police et n’ayant pour mission que de jeter un voile de légalité sur les injustices les plus criantes. Malheureusement la justice, la police, les douanes ou le fisc  sont devenus aujourd’hui en Tunisie les otages des bandes maffieuses qui se sont emparées du pouvoir en Tunisie. Il n’empêche que la dégradation de la justice nous touche plus, puisque comme le dit Ibn Khaldoun, elle est le pilier de toute civilisation. Cette magistrature indigne qui juge à huis clos et falsifie est aujourd’hui l’une des causes de la destruction de notre pays.    Le Congrès pour la République (CPR) en appelle aux juges silencieux. Leur silence ne les absout pas de leurs responsabilités morales, professionnelles voire légales, le jour où le peuple recouvrera sa souveraineté, L ‘Etat sa légitimité et le citoyen sa dignité. C’est le droit des Tunisiens d’exiger qu’ils condamnent tous les juges corrompus dont Lassad Chammakhi  et tous les ministres de tutelle qui ont asservi la justice à la dictature  dont lazhar Boouni ; qu’ils s’engagent dans la défense de la dignité, de l’indépendance et de la fonction de l’institution judicaire qui est de garantir l’autorité de la loi sans discrimination et la défense des droits et libertés.   Le CPR s’adresse aussi à l’ordre des avocats pour lui demander d’enquêter sur le comportement des deux avocats qui ont participé à un tel procès en contradiction totale avec les règles de la profession. Mais le CPR s’adresse surtout à toutes les forces vives du pays pour leur rappeler l’urgence de retourner au combat politique afin  de mettre fin au  régime de la répression, de la falsification et de la corruption et de reconstruire les institutions détruites par la dictature dont une institution judicaire punissant et non protégeant le crime. Pour Le CPR Dr Moncef Marzouki

 


 
Liberté pour le Docteur Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits humains indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 24 février 2010

Nouvelles des libertés en Tunisie

 


[…] Des dizaines de prisonniers d’opinion poursuivent leur grève de la faim à la prison de Mornaguia Des dizaines de prisonniers d’opinion poursuivent leur grève de la faim à la prison de Mornaguia pour le treizième jour d’affilée pour protester contre les mauvais traitements dont ils sont victimes et leurs déplorables conditions d’incarcération […] Le prisonnier d’opinion Mohammed Lafi entre le marteau de la violence et l’enclume de l’attente d’une audience Le prisonnier d’opinion Mohammed Lafi, incarcéré actuellement à la prison de Mornaguia attend toujours que soit fixée son audience au tribunal alors qu’il est en prison depuis plus de quatre mois. Et la direction de la prison met à profit cette attente pour le soumettre aux coups et aux mauvais traitements, visites interrompues, agressions d’une violence extrême, mise au cachot individuel, menace de représailles au cas où il informerait sa famille des agressions dont il est victime. Sa famille a remarqué lors de la visite de lundi des bleus et des enflures sur son visage et sur son cou. La famille du prisonnier d’opinion Mohammed Lafi a pris contact mardi 23 février avec le siège de la Croix Rouge à Tunis pour en informer les responsables de la situation dégradée du prisonnier et pour leur demander de lui rendre visite.  [ …] Pour le Bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT) 

 


 

Fédération de la Haute-Garonne | 1 Allée Marc Saint-Saëns – 31000 TOULOUSE – T. 05.61.31.61.31 – F. 05.61.76.11.60

Solidarité internationale ! Où va la Tunisie ? Les droits de l’homme en question au pays de Ben Ali La position du gouvernement français A l’initiative des responsables, militants et élus du Parti Communiste Français Jeudi 4 mars, 18h Réunion avec

Mouhieddine Cherbib Membre du Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie CRLDHT au Forum de la Librairie de la Renaissance 1, allée Marc Saint-Saëns – Toulouse Basso-Cambo (Métro Basso-Cambo, Face à la caisse Régionale d’Assurance Maladie) Contact : 05 61 31 61 31 Courriel : fede.pcf31@orange.fr

 


 La famille de Taoufik Ben Brik inquiète pour sa santé


NOUVELOBS.COM | 25.02.2010 | 11:33  8 réactions La famille du journaliste tunisien, condamné à 6 mois de prison ferme, dénonce « la volonté des autorités tunisiennes de pousser Taoufik jusqu’à la mort ». La famille de Taoufik Ben Brik fait part jeudi 25 février, une nouvelle fois, de son inquiétude pour la santé du journaliste tunisien condamné à six mois de prison ferme mais qui se dit victime d’un procès politique en raison de ses écrits critiques vis-à-vis du régime de Ben Ali, le président tunisien. Auteur d’écrits satiriques ciblant le chef d’Etat tunisien dans les médias français, Taoufik Ben Brik, 49 ans, avait été arrêté le 29 octobre. Accusé d’avoir agressé une automobiliste, il nie les faits et se dit victime d’une machination. Il a été condamné le 28 novembre 2009 pour « faits de violence, outrage public aux bonnes mœurs et dégradation volontaire des biens d’autrui » à six mois de prison ferme, une condamnation confirmée le 30 janvier en appel. « réellement en danger » Dans un communiqué sa famille explique que Taoufik Ben Brik est « réellement en danger » car son taux de cholestérol est monté jusqu’à 3,2 g et celui des triglycérides à 3,5. En effet, l’excès de mauvais cholestérol dans le sang est un facteur de risques majeur des maladies cardio-vasculaires, lié à une hypertriglycéridémie, les risques sont encore plus importants. Ses soutiens précisent que l’état de sante de Taoufik Ben Brik nécessite le réajustement du dosage de ses médicaments. La famille du journaliste accuse: cela « démontre la volonté des autorités tunisiennes de pousser Taoufik jusqu’à la mort ». Déjà en décembre, sa femme et ses frères et sœurs étaient extrêmement inquiets des conditions de détention du journaliste. Ils avaient déjà alerté l’opinion concernant ce qu’ils désignaient alors comme des « conditions lamentables » de détention. Sa famille déclare « aujourd’hui, plus que jamais, il s’agit d’une question de vie ou de mort » et appelle à la mobilisation. Le 5 février, l’avocat français de Taoufik Ben Brik, a été reçu à l’Elysée par un conseiller de Nicolas Sarkozy qui l’a assuré que le dossier était suivi de près. L’épouse de Taoufik Ben Brik, Azza Zarrad, a également été reçue au Quai d’Orsay et au Parlement européen à Strasbourg. (Nouvelobs.com)

 


Détenus de Guantanamo transférés en Albanie, en Espagne

Reuters, le 24 février 2010 à 00h11

WASHINGTON, 24 février (Reuters) – Quatre détenus de la  prison militaire américaine de Guantanamo ont été transférés en Albanie et en Espagne, a annoncé mercredi le département de la Justice.

Trois détenus, Saleh Bin Hadi Asasi, originaire de Tunisie,Sharif Fati Ali al Mishad, un Egyptien, et Abdul Rauf Omar Mohammad Abu al Qusin, un Libyen, ont été envoyés en Albanie.

Le quatrième homme, transféré en Espagne, n’a pas été indentifié, si ce n’est qu’il est originaire des territoires palestiniens occupés.

L’Espagne s’est dit prête à accueillir jusqu’à cinq anciens détenus de Guantanamo.

Le département de la Justice a dit qu’il travaillait avec les gouvernements albanais et espagnol pour « faire en sorte que   les transferts se fassent dans le cadre de mesures de sécurité et de consultations appropriées« .

Il reste 188 prisonniers au centre de détention de Guantanamo que le président Barack Obama a promis de fermer.

Par ailleurs, un juge de Washington a rejeté les demandes de remise en liberté de deux Yéménites, Suleiman Awadh Bin Agil al-Nahdi et Fahmi Salem Al-Assani, détenus à Guantanamo. Les attendus ont été maintenus secrets.

Trente-deux 32 détenus ont obtenu leur libération de la  prison de Guantanamo en invoquant l’habeas corpus devant des tribunaux américains, mais 11 ont vu leur requête rejetée.

Le Palestinien accueilli en Espagne a obtenu un permis de séjour et sera autorisé à travailler, a déclaré le ministre de l’Intérieur Alfredo Rubalcaba.

 


Tunis veut lutter contre le piratage et le pillage archéologique


AP | 25.02.2010 | 21:03 Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a appelé jeudi les responsables concernés de son gouvernement à « prendre toutes les mesures réglementaires adéquates pour lutter contre le piratage et la reproduction illicite », un phénomène qui prend des proportions croissantes en Tunisie. Les artistes tunisiens, chanteurs et producteurs de cinéma, se plaignent régulièrement du piratage de leurs oeuvres sur le marché parallèle, réduisant leurs droits d’auteurs à leur plus simple expression. Les boutiques qui vendent à de bas prix les CD gravés de films et d’albums de chanteurs de tunisiens et étrangers pullulent à Tunis et dans d’autres villes de l’intérieur du pays. Selon le secrétaire général du syndicat tunisien des producteurs de films Néjib Ayed, il existe en Tunisie plus de 70.000 magasins spécialisés dans les gravures des CD qui procurent quelque 150.000 postes d’emploi. Du fait de ce commerce florissant, le nombre de salles de cinéma s’est réduit comme une peau de chagrin au grand dam de leurs propriétaires. Les accords de l’organisation mondiale du commerce (OMC) et d’association avec l’Union européenne (UE) signés par la Tunisie prévoient parmi leurs dispositions la lutte contre la contrefaçon. Le chef de l’Etat tunisien qui présidait la journée de la culture, a en outre recommandé de mettre au point « sans tarder » un plan national visant à assurer la protection des musées et des sites archéologiques contre le pillage, le vol et la contrebande. Cette recommandation intervient à la suite du récent démantèlement d’un réseau international de trafic d’objets archéologiques dont un « nombre important de pièces rares » ont été saisies. Selon une source officielle, le trafic impliquant 21 Tunisiens et étrangers, portait notamment sur des statues et des céramiques antiques. AP

 

 


Le très discret retour de Rachid Hamdani


Valérie de Graffenried et Cynthia Gani Le DFAE a confirmé ce mercredi que l’otage était bien rentré en Suisse. Son épouse demande aux médias de respecter leur intimité. Mais la discrétion du retour de l’homme d’affaires s’explique surtout par la volonté de ne pas nuire à Max Göldi, toujours en prison Mais où se cache donc Rachid Hamdani ? Alors que cette question hantait les rédactions tout l’après-midi et que les rumeurs les plus folles circulaient, Rachid Hamdani a fini par atterrir à Zurich mardi soir. Parti de Tripoli lundi à 23h en voiture diplomatique, il a accordé une interview à la TSR quelques heures plus tard, une fois arrivé sur l’île tunisienne de Djerba. Ensuite? Il a disparu des écrans radars. Selon nos informations, il s’est rendu à Tunis et il était sérieusement envisagé qu’il s’envole ensuite pour Marseille. Mais c’est finalement du côté de Zurich qu’il a réapparu. Dans la discrétion la plus totale. A part confirmer que Rachid Hamdani a bien quitté la Libye, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) s’est muré dans le silence le plus total durant toute la journée de mardi. Pourquoi une telle discrétion? Pour préserver la sphère privée de Rachid Hamdani. Après être resté bloqué durant 19 mois à Tripoli, le Suisso-Tunisien n’aspire qu’à retrouver sa famille, loin des regards indiscrets. Mais surtout, le DFAE ne veut rien orchestrer qui puisse nuire à l’autre otage, Max Göldi, désormais derrière les barreaux d’une prison libyenne. Sa libération reste une priorité absolue. Pour ne pas vexer inutilement Tripoli, qui a toujours refusé de lier l’arrestation d’Hannibal Kadhafi à la détention des deux Suisses, Berne a donc renoncé à envoyer l’avion du Conseil fédéral et à accueillir Rachid Hamdani comme un héros. Le Conseil d’Etat genevois s’est de son côté timidement réjoui, dans un communiqué diffusé vers 14h40, de la libération «d’un des deux ressortissants suisses retenus depuis plusieurs mois en Libye». Et a surtout précisé, sous la pression de l’Aéroport international de Genève assailli par les médias, qu’«en accord avec la Confédération, il n’y aura pas d’accueil officiel à l’arrivée de M. Hamdani». C’est Salah Zahaf, l’avocat libyen de Rachid Hamdani, qui a contribué à semer la confusion. Il est le premier à avoir déclaré que son client atterrirait à Genève. Tôt le matin déjà, des médias faisaient ainsi le pied de grue à l’AIG. En fin d’après-midi, une vingtaine de journalistes espéraient encore apercevoir Rachid Hamdani. Mais dans les coulisses de l’AIG, on précisait que l’arrivée de l’ex-otage à Genève paraissait improbable puisque c’est le lieu où toute l’affaire a débuté. Nouvel épisode dans la soirée, alors que l’atterrissage, à Zurich, d’un avion en provenance de Tunis était annoncé. Bruna Hamdani diffuse un communiqué, vraisemblablement rédigé avec le DFAE. «Mon mari, Rachid Hamdani, va retourner sous peu en Suisse», dit-elle en s’adressant aux journalistes. «Vous comprendrez certainement que nous avons maintenant besoin de paix et de tranquillité afin de retrouver notre quotidien. Je vous prie par conséquent instamment de tenir compte de ce désir et de respecter notre intimité. Le moment venu, nous vous recontacterons pour vous parler à l’occasion d’un point de presse.» Durant cette folle journée, la maison des Hamdani, à Crans-près-Céligny, près de Genève, était aussi prise d’assaut par les médias. Bruna Hamdani a quitté son domicile vers 15h. Peu après, elle a coupé son téléphone portable. Pour ne réapparaître que via ce communiqué adressé aux agences de presse. Selon toute vraisemblance, le couple ne regagnera pas son domicile tout de suite. Et tentera de rester quelque temps à l’abri des micros et des caméras. De grosses zones d’ombre subsistent encore sur le dernier jour de Rachid Hamdani à Tripoli. Qu’a-t-il exactement fait lundi, entre sa sortie le matin de l’ambassade de Suisse et 23h? Plusieurs rendez-vous aux ministères libyens de l’Intérieur et des Affaires étrangères ont apparemment été orchestrés. Pour d’ultimes «négociations» quant à sa libération. Les Libyens, après avoir déployé des forces de l’ordre devant l’ambassade de Suisse dès dimanche soir, ont fait en sorte que Max Göldi soit photographié en sortant de la mission, menotté. En revanche, le départ de l’ambassade de Rachid Hamdani s’est fait discrètement. L’homme n’est réapparu que plusieurs heures après, devant des médias libyens. C’est à ce moment-là qu’il a tenu des propos étonnamment musclés contre la Suisse. Il aurait déclaré: «Par mon séjour à l’ambassade helvétique, le gouvernement suisse m’a mené à une impasse, ce qui a compliqué encore les problèmes.» Et démenti qu’il ait été «détenu». Voilà qui ressemble à une mise en scène de Tripoli. Une pression a pu être exercée sur l’otage, déjà affaibli psychologiquement, comme dernière «mission» à remplir avant d’être autorisé à quitter le pays. Heba Morayef, collaboratrice de Human Rights Watch, basée au Caire, ne l’exclut pas: «Souvenez-vous de ce qui s’est passé avec les infirmières bulgares. Elles aussi ont tenu des propos favorables à la Libye juste avant leur libération…» Une fois les dernières modalités réglées, Rachid Hamdani, son visa de sortie en poche, a enfin pu quitter Tripoli, vers 23h, avec une voiture aux plaques diplomatiques. Des diplomates suisses, mais aussi européens, l’ont accompagné jusqu’à la frontière libyo-tunisienne. Sur sol tunisien, il a ensuite été pris en charge par d’autres diplomates suisses. A Djerba, Rachid Hamdani, éprouvé et fatigué, a tenu des propos qui ont tranché avec ceux exprimés quelques heures plus tôt à Tripoli. Mais il est resté prudent. Car Max Göldi est dans une situation très délicate. Se retrouver en prison a constitué le moment le plus dur de sa vie, a avoué le Tuniso-Suisse à la TSR. Il a indiqué «ne pas être assez détendu» pour évoquer davantage ses conditions de détention. «Je ne suis pas dans mon état normal», a-t-il dit. Rachid Hamdani a également fait savoir qu’il avait été traité «très convenablement» lors de son kidnapping en septembre, avec Max Göldi. Tous deux avaient été détenus dans un lieu secret durant 52 jours. C’est cet acte illégal qui a poussé la Suisse à durcir sa pratique en matière d’octroi de visas Schengen à l’égard de certains Libyens. Et qui a déclenché un ballet diplomatique sans précédent. (Source: « Le Temps » (Quotidien – Suisse) le 24 fevrier 2010) Lien: http://www.letemps.ch/Page/Uuid/c46be1ce-20c3-11df-9851-25008fcabfe2/Le_tr%C3%A8s_discret_retour_de_Rachid_Hamdani


M. Youssefi Directeur du Cabinet du Premier Ministre et M. Zidi à la tête de l’ATCE

  

La saison des nominations se poursuit.. Nomination de Messieurs Taïeb Youssefi, Directeur du Cabinet de Monsieur le Premier Ministre, et de Monsieur Mongi Zidi, Directeur général de l’Agence tunisienne de Communication extérieure ATCE.  

Réflexions sur le fonctionnement du Ministère de la Communication, de l’ATCE et de la Communication de l’équipe gouvernementale.  

 Publication de la Hani Diplomatic List sur un site tunisien à Tunis.  

Par Abdel Wahab


 

M. Taïeb Youssefi nommé Directeur du Cabinet du Premier Ministre

par Décret n° 2010-310 du 22 février 2010, paru au Journal officiel de la République tunisienne JORT n° 16 de la 153e, du 23 février 2010, « Monsieur Taïeb Youssefi, chargé de mission, est nommé directeur du cabinet du Premier ministre »

 

بمقتضى أمر عدد 310 لسنة 2010 مؤرخ في 22 فيفري 2010. سمّي السيد الطيب اليوسفي، المكلف بمأمورية، مديرا لديوان الوزيرالأول

 

M. TaïebYoussefi remplace à ce poste hautement sensible M. Mustapha Bahia, nommé tout récemment Ambassadeur de Tunisie auprès de l’Etat du Qatar.

 

M. Youssefi est un ancien du Premier Ministère. Journaliste et Politologue, il a été Conseiller Presse du Premier Ministre depuis plus d’une quinzaine d’années. Espérons que sa nomination permettra d’améliorer les relations entre les Ministères et les Médias et de permettre ainsi aux journalistes d’avoir accès aux informations et aux sources d’information pour accomplir leur noble mission auprès du public.

 

Cette nomination prend de l’importance après le recadrage de l’action gouvernementale, rappelant la place de Monsieur le Premier Ministre dans la gestion des affaires de l’Etat et la coordination entre les différents départements ministériels.

 

 

M. Mongi Zidi nommé Directeur général de l’ATCE :

 

Dans un communiqué daté d’avant hier, mardi 23 février 2010, et non encore confirmé au Journal officiel de la République tunisienne, le Ministère de la Communication annonce la nomination de M. Mongi Zidi au poste de Directeur général de l’Agence Tunisienne de Communication extérieure (ATCE).

 

Agé de 48 ans (et non de 58 comme le prétend le quotidien londonien Al-Sharq Al-Awsat), originaire de Gafsa, M. Zidi est sociologue de formation. Il est spécialiste de la ‘Sociologie de la Culture et Sociologie de la Jeunesse’ et a fait le gros de sa carrière au ‘Cabinet du Ministre de la Culture’, avant de diriger le journal‘Al-Hourria’, organe du parti RCD au pouvoir. Poste où il avait succédé, en 2007, au transfuge Moncef Gouja, aujourd’hui Chargé d’AffairesReprésentant e la Tunisie à Abuja, après avoir fait un court séjour de Consul général à Paris.

 

Issu des rangs de l’extrême gauche, Moncef Gouja, proche de Monsieur l’ancien ministre Abdallah, a souffert d’une très mauvaise réputation et d’une farouche résistance destourienne et cybernétique. Les premiers l’accusèrent, avec force détails, de parachutage, de corruption, de clientélisme et de népotisme, les seconds lui donnèrent le qualificatif machine à propagande et le sobriquet de ‘Goujat’.

 

A Paris, il avait brillé par sa totale absence de contact et son mépris total d’une communauté tunisienne forte de plus de 600.000 âmes officiellement et de près d’un million officieusement.

 

Son départ du journal ‘Al-Hurria’ puis du ‘Consulat général à Paris’ avait été salué en son temps.

 

Quant à M. Zidi, le nouveau patron de l’ATCE, il passe pour être un proche de l’actuel Secrétaire général du parti RCD au pouvoir, M.Mohamed Gharinai, comme le confirme d’ailleurs Al-Sharq Al-Awsat.

 

Cette nomination intervient après plus de six semaines du dernier remaniement ministériel ayant vu la confirmation de M. Oussama Romdhani à la tête du Département de la Communication, après lui avoir ôté les Relations avec les Chambres des Députés et des Conseillers, après en avoir été l’intérimaire pendant près de 3 mois.

 

Cette nomination tardive à la tête de l’ATCE marque la victoire de M. Gharinai et de la stratégie du parti RCD au pouvoir voulant contrôler les différents organes de l’Etat. Mais la très longue phase de 3 mois de cumul de M. Romdhabi, ancien patron de l’ATCE et ancien minsitre-intérimaire, et de 6 semaines de non-décision, depuis sa confirmation ministérielle, renseigne sur les luttes intenses que se livrent différents centres de pouvoir qui se défendent des intérêts divergents. Elle confirme enfin la perte de puissance de monsieur l’ancien ministre Abdallah qui régnait sur le secteur de l’Information et l’entrée en jeu de monsieur Ghariani qui défend les couleurs et les intérêts de son parti.

 

Les rumeurs évoquaient, d’ailleurs, de trois prétendants, avant l’arrivée de l’outsider M.Zidi , ainsi que la prévalence d’une intense lutte entre les journalistes (de carrière si l’on peut se permettre l’usage) et les chargés de propagande portes-paroles officieux et clandestins du pouvoir en place.

Puisse M. Zidi rompre avec la culture propagandiste et recentrer le travail de l’ATCE sur le cœur de son métier, en favorisant la démarche journalistique sur la démarche propagandiste.

 

 

Réflexions sur le Ministère de la Communication, l’ATCE et leur travail:

 

Cette nomination nous offre l’occasion de formuler quelques remarques critiques et observations constructives sur le fonctionnement de l’ATCE.

 

1-Le retour du Ministère de l’Information/Communication :

 

Le récent remaniement ministériel a confirmé le retour du ‘Ministère de l’Information’, sous l’appellation ‘Ministère de la Communication’, mais il s’agit exactement des mêmes prérogatives de l’ancien Ministère, tant décrié par ceux là même qui en ont la charge aujourd’hui. Ce qui nécessite soit d’engager une réflexion nationale afin de son abolition graduelle, soit de revoir le discours étatique et RCDiste qui présente la suppression du Ministère de l’Information comme une des mesures phares de ce que les médias appellent l’ère du ‘Changement’ marquant l’arrivée au pouvoir de M. Ben Ali, l’actuel Chef de l’Etat. Il y va de la crédibilité du discours politique.

 

2-La nécessaire limitation de l’ATCE au cœur de son métier

L’ATCE devrait se limiter à ses seules activités de Communication extérieure, en concentrant son travail sur le cœur de son métier, défini par les textes réglementaires, à savoir : Une meilleure connaissance de la Tunisie à l’Etranger ; Faire connaître les opportunités d’investissement en Tunisie ; Aider les Investisseurs tunisiens à prospecter les marchés extérieurs. Cela s’est passé tout récemment à l’occasion d’un séminaire sur les possibilités d’investissements en Afrique, co-organisé par l’ATCE, et c’est une bonne chose.

 

3-Cesser l’orientation vers des personnages officieux :

 

L’ATCE doit Faciliter le travail des Journalistes étrangers en les orientant vers les structures et les responsables publics et privés et non l’inverse. Elle doit cesser de fonctionner par des portes paroles officieux interposés : Une amie journaliste occidentale m’avait expliqué que la Tunisie était le seul pays du monde qu’elle a visité et où la structure OFFICIELLE chargée d’assister les journalistes étrangers (l’ATCE) lui conseille de contacter des personnes OFFICIEUSES, inscrites sur une liste OFFICIELLE, mais connaissent mieux que les ministres et les hauts responsables de l’Etat. Cela s’est produit en marge des douloureux affrontements de Soliman entre les forces armées et le jeunes armés du groupe de Lassaad Sassi. Au delà de l’aspect ‘plaisanterie de mauvais goût’ que cela produit alors que le pays est sus le choc et que les médias du pays et du monde entier cherchaient des informations précises auprès des autorités et pas auprès de tel poulain ou d’un tel neveu d’un tel ministre, ce type de comportement d’une institution républicaine jette le discrédit sur l’ensemble des institutions de la République.

 

4-Nécessaire synergie avec les services du Premier Ministre

 

Le nouveau patron de l’ATCE devrait travailler avec plus de synergie avec les services du Premier Ministre et ceux du Ministres des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Economie et de l’Agriculture notamment.

 

5-Devenir de l’ATCE auprès du Premier Ministre ou du Chef de la Diplomatie :

 

A notre sens et dans la perspective de la suppression du Ministère de l’Information/Communication, nous pensons que l’ATCE devrait être attachée soit au Premier Ministère, soit au Ministère des Affaires étrangères (comme en France où le ‘Centre d’Accueil de la Presse étrangère’ CAPE est placé sous la tutelle de la Diplomatie).

 

6-Ne plus s’occuper de la distribution du marché publicitaire national :

 

L’ATCE devrait se délester de la dimension la plus problématique de son rôle, à savoir la distribution de la publicité des entreprises nationales. Cette fonction devrait être des prérogatives de chaque entreprise. S’il fallait la centraliser, les services du Premier Ministre seraient les mieux placés pour y assurer une gestion équitable.

 

7-La TRANSPARENCE des Dépenses :

 

L’ATCE devrait rendre plus transparentes ses dépenses, notamment en matière de compagne de communication à l’étranger. Certains récits anonymes révèlent un usage peu conforme à l’éthique et aux normes de gestion comptable des deniers publics. Le nouveau DG devrait en faire sa priorité, la TRANSPARENCE.

 

8-L’indispensable politique de communication OFFICIELLE gouvernementale :

 

Le nécessaire développement d’une politique de Communication gouvernementale, la Tunisie étant un des rares pays au monde ne disposant pas de Porte parole officiel du Gouvernement. Les Ministres, notamment les départements régaliens ne disposent pas non plus d Porte-paroles mais de Conseillers ou Attaché de presse, qui ne remplacent point un Porte-Parole dûment investi par la Loi de communiquer au nom du Gouvernement ou du Département. Cette situation ouvre la porte au développement d’une classe de faux Portes-paroles officieux auto-proclamés qui ne rapportent devant personne et ne sont responsables devant personne. Cette situation n’honore en rien la Patrie et il faut y remédier le plus tôt que possible.

 

9-Espoir après la nomination du nouveau DirCab de M. le Premier Ministre :

 

Puisse la nomination d’un connaisseur de ces dossiers de Communication gouvernementale, en la personne de M. Taïeb Youssefi, aux fonctions de Directeur du Cabinet de Monsieur le Premier Ministre remédier à cette anomalie. Fort de son expérience, de sa légitimité, du soutien et de la confiance de Monsieur le Premier Ministre et du récent discours de recadrage de l’action gouvernementale, M. Youssefi aura certainement des atouts pour moderniser la Communication gouvernementale.  

Est-il permis de rêver de voir un jour un Vrai Porte-parole officiel du Gouvernement prendre sa place légitime, à la place de la myriade de faux portes-paroles officieux, clientélistes et auto-proclamés ? Il y va de la crédibilité de l’action gouvernementale. Il y va du sérieux du discours officiel, qui ne peut être présenté et défendu pas des officieux, pour qu’il soit discuté et pris au sérieux en tant qu’Officiel et non en tant qu’Officuex. Il y va de l’intérêt national.

 

Il est permis d’espérer.. Wa Inna Ghadan Li-Nadhirhi La-Qarib..

 

 

PS :

Soulignant au passage, avant de clore ce papier, la publication-reprise par le portailhttp://www.Leaders.com.tn de la Liste diplomatique, quelques jours après notre démarche citoyenne de collecte d’informations et de publication de la Hani Diplomatic List. Nous déplorons toutefois que ledit site, qui fait par ailleurs un travail excellent, s’en attribue l’exclusivité. Mais formulons l’espoir que le portail officiel de la Diplomatie tunisienne se réveille des années de somnolence et  publie enfin cette liste. La publication continue des nominations est une exigence de TRANSPARENCE, appelé par tous les vœux.

 

 

Paris, le 25 février 2010

 

Aïd / Retornado, Bi Idhini Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun

 

Abdel Wahab Hani

 

Awhani@yahoo.fr


Le chef de la Sûreté algérienne tué par balle – ministère

Reuters, le 25 février 2010 à 17h41

par Christian Lowe

ALGER, 25 février (Reuters) – Le directeur général de la Sûreté algérienne, Ali Tounsi, a été abattu dans ses locaux jeudi par un autre responsable pris d’un accès de folie apparent, a annoncé le ministère de l’Intérieur.

Rien n’indique un lien quelconque entre ce meurtre et les insurgés de la branche maghrébine d’Al Qaïda qui attaquent périodiquement des intérêts gouvernementaux en Algérie.

Selon un communiqué du ministère cité par la radio d’Etat, les faits ont eu lieu au siège de la Sûreté « lors d’une séance de travail au cours de laquelle un cadre de police, apparemment pris d’une crise de démence, a utilisé son arme et blessé mortellement le colonel Ali Tounsi« .

Le responsable a ensuite « retourné l’arme contre lui, se blessant gravement, et a été transféré à l’hôpital« , précise le ministère.

« Une enquête judiciaire est ouverte pour déterminer les circonstances de ce douloureux événement« , ajoute le communiqué.

De source proche de la sécurité, on avait auparavant déclaré à Reuters que Tounsi, chef de la Sûreté depuis plus de dix ans et ancien combattant de la guerre d’indépendance, avait été tué dans son bureau par un haut fonctionnaire de police auquel l’opposait une querelle.

« Le type n’était pas content, il a sorti son pistolet et il a tiré« , ajoutait cette source. « Des policiers qui se trouvaient à côté ont riposté.« 

Le ministère ne confirme pas que des policiers présents sur place aient répliqué.

Les unités placées sous le commandement d’Ali Tounsi jouent un rôle important dans les opérations menées par le gouvernement pour éliminer les insurgés islamistes.

Un responsable qui a requis l’anonymat a jugé improbable que la mort de Tounsi freine la lutte contre-insurrectionnelle, qui a permis de réduire la rébellion à un noyau de quelques centaines d’activistes.

« La mort de Tounsi est une grande perte, mais elle n’aura pas d’impact sur la lutte contre le terrorisme« , a dit ce responsable à Reuters. « La lutte contre le terrorisme n’est pas menée par une personne, mais par toutes les institutions algériennes.« 

REUTERS

 


Algerian national police chief shot dead – ministry

Reuters, le 25 février 2010 à 17h27

* Police chief’s attacker was a fellow officer – statement

* Shooter was « gripped by an attack of madness »

* No indication Islamist militants were involved

* Official says death won’t disrupt anti-Qaeda campaign

By Christian Lowe

ALGIERS, Feb 25 (Reuters) – The chief of Algeria’s national police was shot dead during a meeting at his headquarters on Thursday when a fellow officer fired his pistol in a fit of insanity, the Interior Ministry said.

There was no indication of any link between the killing of veteran police chief Ali Tounsi and al Qaeda insurgents who periodically attack government targets in Algeria, a major oil and gas exporter.

« The death of Ali Tounsi … took place during a working session, in the course of which a police official, apparently

gripped by an attack of madness, used his weapon and fatally wounded Colonel Tounsi, » state radio quoted a ministry statement as saying.

« A judicial enquiry has been opened to determine the circumstances of this distressing event, » the statement said.

The police force commanded by Tounsi has played an important role in the Algerian government’s effort to stamp out the long-running insurgency by Islamist militants.

Earlier, a security source told Reuters that Tounsi, national police chief for more than a decade and a veteran of Algeria’s war of independence from France in the 1950s and 1960s, was shot inside his office by a senior police official with whom he was having an argument.

« This guy was unhappy, he took out his pistol and he fired it, » the source said. « Police officers nearby fired back. »

Another security source said the attacker had earlier been dismissed from his job by Tounsi, and was remonstrating with the police chief about the decision when he fired his weapon.

The Interior Ministry statement said that after shooting the police chief, the attacker shot himself and was now in serious condition in hospital. It made no mention of police firing back.

COUNTER-INSURGENCY FIGHT

An official, who did not want to be identified, said it was unlikely Tounsi’s killing would be a set-back for the government’s counter-insurgency, which has been successful in reducing the rebellion to a hardcore of a few hundred fighters.

The police share responsibility for combating the insurgents with the gendarmerie, or paramilitary police, and the intelligence services and army.

« Tounsi’s death is a big loss but it won’t have any impact on the fight against terrorism, » the official, who is familiar with security issues, told Reuters.

« The fight against terror is not conducted by one person but by all of Algeria’s institutions. »

 


La Turquie résoudra ses problèmes dans le droit, dit Gül


Reuters, le 25 février 2010 à 16h19

par Zerin Elci

ISTANBUL, 25 février (Reuters) – Les problèmes de la Turquie doivent être résolus dans le cadre constitutionnel, a souligné jeudi le président Abdullah Gül dans un communiqué publié après une réunion entre dirigeants politiques et chefs militaires.

L’enquête de la justice turque sur un complot contre le gouvernement, où plusieurs officiers de haut rang sont impliqués, a accru les tensions entre le gouvernement du parti islamo-conservateur AKP et les militaires, qui par tradition défendent la laïcité de la Turquie moderne.

Abdullah Gül et le Premier ministre Tayyip Erdogan se sont entretenus trois heures durant avec le général Ilker Basbug, chef d’état-major des forces armées, dans le but d’apaiser ces tensions.

« Nous avons souligné que les citoyens peuvent être sûrs que les problèmes actuels seront résolus dans le cadre de la constitution et de la loi au cours de ce processus », affirme Gül dans son communiqué.

« Chacun doit agir de façon responsable afin d’éviter tout dommage à nos institutions », ajoute-t-il.

De son côté, Erdogan a estimé que les discussions s’étaient « très bien » déroulées, rapporte la télévision turque.

La réunion s’est tenue alors que la justice turque entamait l’interrogatoire d’anciens chefs de la marine et de l’armée de l’air, ainsi que d’un chef d’état-major adjoint, dans un

tribunal d’Istanbul.

ÉLÉCTIONS ANTICIPÉES ?

Leur inculpation risquerait de relancer les tensions et alimenterait les rumeurs d’élections anticipées, si la plus haute instance juridique turque décidait de tenter d’interdire  le parti AKP, comme elle l’a déjà fait en 2008.

Erdogan a toutefois assuré jeudi après-midi qu’il n’était pas dans les intentions de son gouvernement d’organiser des élections anticipées.

Douze officiers, dont des amiraux, ont d’ores et déjà été inculpés et placés en détention pour avoir projeté, en 2003, de  renverser le gouvernement. Au total, 50 officiers ont été incarcérés.

Les commandants de l’armée ont d’ores et déjà fait état d’une « situation grave » à l’issue d’une réunion extraordinaire qu’ils ont tenue pour discuter de l’enquête.

Le risque d’une crise majeure est lié au passé de la Turquie moderne, où l’armée a renversé ou provoqué la chute de quatre gouvernements en un demi-siècle. Les militaires assurent toutefois que ces putschs appartiennent à une époque révolue.

Selon des organes de presse turcs, le complot incriminé aurait été planifié en 2003 et avait pour nom de code « Masse ».

Il aurait notamment consisté à semer le chaos dans les rues d’Istanbul en posant des bombes dans des mosquées et des musées, le but étant de démontrer l’incapacité de l’AKP à protéger la population turque et de justifier un éventuel coup d’Etat.

L’armée a toujours assuré que les documents mis en cause faisaient partie d’une procédure d’entraînement et n’étaient en aucun cas destinés à destabiliser le gouvernement.

D’autres officiers en retraite ont été accusés d’appartenance au réseau d’extrême droite clandestin Ergenekon, dont le procès de quelque 200 membres présumés est en cours.

 


Turquie: les dirigeants veulent régler la crise dans la Constitution


AFP, le 25 février 2010 à 16h11 Par Burak AKINCI ANKARA, 25 fév 2010 (AFP) -Les dirigeants civils et militaires turcs se sont engagés jeudi à régler dans le cadre des lois et de la Constitution la crise née de l’arrestation d’une cinquantaine de militaires soupçonnés d’avoir voulu comploter en 2003 contre le gouvernement islamo-conservateur. En début de soirée, l’agence Anatolie annonçait que deux ex-responsables de haut rang de l’armée figurant parmi les personnes arrêtées, les anciens chefs de la marine et de l’aviation, Ozden Ornek et Ibrahim Firtina, avaient été libérés le même jour sur ordre du parquet, après avoir été interrogés. « Les citoyens doivent être convaincus que les questions d’actualité seront réglées dans un cadre constitutionnel et en vertu des lois », indique un communiqué de la présidence turque publié au terme d’une réunion d’urgence jeudi entre le président Abdullah Gül, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le chef de l’état-major de l’armée, le général Ilker Basbug. Les parties présentes ont souligné « la nécessité pour tous d’agir avec responsabilité afin de ne pas affaiblir les institutions (civiles et militaires) au cours de ce processus », selon le texte. A l’issue de la rencontre, M. Erdogan n’a pas caché sa satisfaction, disant que l’entretien s’était « très bien passé ». Le rôle de l’armée en question Néanmoins, certains observateurs estimaient que les termes vagues employés dans le communiqué laissaient penser que les tensions entre la hiérarchie militaire, l’un des piliers du régime laïc, et le gouvernement ne semblaient pas pour l’heure surmontées même s’il y a une volonté d’apaisement. « La crise a été surmontée pour l’instant, mais comme il s’agit d’un problème systémique, une nouvelle crise pourrait surgir pour une autre raison », a commenté Soli Özel, de l’université Bilgi d’Istanbul. Selon cet universitaire, « le rôle de l’armée est en train d’être redéfini ». Des procureurs d’Istanbul instruisant plusieurs dossiers de conspiration visant à renverser le gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste), qui dirige le pays depuis 2002, ont procédé lundi à un coup de filet inédit contre l’élite militaire. Cette rafle a visé 49 officiers suspectés d’avoir imaginé une opération de déstabilisation de l’AKP. Depuis, dans le cadre de cette procédure entamée après qu’un journal eut révélé en janvier le plan présumé de conspiration, un tribunal d’Istanbul a inculpé et ordonné l’incarcération de vingt officiers supérieurs d’active et à la retraite. Quatorze autres suspects ont été relâchés. L’état-major avait réagi mardi en qualifiant la situation de « sérieuse ». Le général Basbug a récemment affirmé que le temps des coups d’Etat était révolu en Turquie. Le complot incriminé visait selon la justice à semer le chaos en Turquie en provoquant des attentats spectaculaires, l’objectif final étant une prise du pouvoir par les militaires. L’armée a nié, dénonçant une campagne de dénigrement bâtie à partir d’un scénario de stratégie militaire interprété faussement comme étant les préparatifs d’un complot. Les généraux, qui ont démis quatre gouvernements depuis 1960, ont vu leur crédibilité souffrir d’une succession d’enquêtes sur de présumés complots impliquant des militaires. Pour les détracteurs de l’AKP, ces opérations sont orchestrées par ce parti afin d’affaiblir les principes de laïcité et d’islamiser la Turquie. Sous la pression de l’Union européenne, l’AKP a réduit le pouvoir de l’armée et renforcé celui des autorités civiles.AFP

 


Turkish PM dismisses call for early elections


Associated Press, le 25 février 2010 à 17h43

By SELCAN HACAOGLU, Associated Press Writer

ANKARA, Turkey – A Turkish court has released the former chiefs of the navy and air force without charging them with involvement in an alleged coup plot.

Twenty current and former senior officers have been formally charged of plotting to topple the Islamic-rooted government, and ordered held in jail.

On Thursday night, a court in Istanbul released former navy chief Adm. Ozden Ornek and formerair force chief Gen. Ibrahim Firtina. The two were released hours after the country’s military chief, the president and the prime minister met to defuse tensions over the probe into an alleged military coup plot in 2003.

THIS IS A BREAKING NEWS UPDATE. Check back soon for further information. AP’s earlier story is below.

ANKARA, Turkey (AP) — A confident Turkish prime minister dismissed opposition calls for early elections Thursday and met with the country’s military chief to defuse tensions over the government’s probe into an alleged military coup plot.

Prime Minister Recep Tayyip Erdogan‘s Islamic-leaning government has detained over 50 high-ranking military officers this week for allegedly plotted to overthrow his government in 2003, a year after his party came to power. So far, 20 have been charged in the government’s largest-ever crackdown on the military.

The tensions between Turkey’s two main political forces — the Islamic-based government and the fiercely secular military — have worried businesses and investors, shaking the markets. Opposition parties have urged early elections to end the turmoil.

Erdogan and President Abdullah Gul held a rare, three-hour meeting Thursday with Gen. Ilker Basbug, chief of the military, and afterward all three issued a joint statement.

« The public must be assured that matters will be handled in line with the law and everyone should act responsibly not to damage institutions, » the statement said.

Television channels quoted Erdogan as saying that « it was a pleasant meeting. » But in pictures and video distributed by the palace, the military chief looked anxious and uneasy. Both Basbug and Erdogan carried briefcases — something unusual — and sat around a small round table.

Later, Erdogan sounded even more confident.

« Keep watching us, » Erdogan said on CNN-Turk television. « Early elections is certainly not on our party’s agenda, everyone should know this. »

Opposition leaders claim the coup probe is tinged by politics, a charge the government rejects. It says it is trying to put the military, which has ousted four civilian governments since 1960, under civilian rule, just like it is done in western democracies.

An analyst said the seeming consensus Thursday might be cosmetic.

« The summit meeting was aimed at easing tensions, » said Tufan Turenc, a political analyst for the daily Hurriyet newspaper. « But unfortunately, the institutions are in a position not to trust each other anymore. »

A Turkish court on Thursday formally charged eight more military officers of plotting to topple the government, increasing the number of officers who have been charged and jailed to 20 — including five admirals and three generals.

Police also escorted several other officers — including former chiefs of the navy and air force and the ex-deputy chief of the military — to the courthouse for questioning on Thursday.

Wiretap evidence and the discovery of alleged plans for a military coup drafted in 2003 — a year after the current Islamic-based government was elected — led to the detention of about 50 military commanders by police on Monday.

The court must decide whether to formally charge, arrest and jail them. Some are accused of plotting to blow up mosques and kill some non-Muslim figures to foment chaos and trigger a military takeover.

Turkey’s top court has warned that no one was immune from prosecution if they violate the law.

It is widely believed that Gen. Hilmi Ozkok, then head of the military, did not back his subordinates. He has not been implicated in the alleged plot.

Sedat Laciner, head of the Ankara-based think tank USAK, said the military was particularly uneasy over the fact that it failed to punish its own, and that left those officers to the mercy of civilians.

« Today soldiers are on trial in civilian courts, which did not happen before, » he noted.

Associated Press


Turkey to resolve crisis within the law – Gul


Reuters, le 25 février 2010 à 15h18

 

* President, prime minister, army chief met for 3 hours

* Erdogan says meeting went « very well »

* Former air force, navy commanders in court to testify

* Shares dip, lira, bonds flat after statement

By Zerin Elci

ANKARA, Feb 25 (Reuters) – Turkey’s problems will be solved within the constitution, the president said on Thursday after holding crisis talks with the prime minister and army chief to defuse tensions between the military and the government.

Strains between the secular armed forces and the Islamist-rooted AK Party government over a coup plot investigation have fuelled speculation of an early election and rattled investor faith in the EU-candidate country.

« It was stressed that citizens can be sure that the problems on the agenda will be solved within the framework of the constitution and our laws and during this process, » President Abdullah Gul said in a statement at the end of three-hour talks

with Prime Minister Tayyip Erdogan and General Ilker Basbug.

« Everyone must act responsibly to prevent harm to our institutions, » the statement said.

Erdogan later said the meeting had gone « very well », broadcasters reported.

The meeting took place as prosecutors began questioning former chiefs of the air force and navy, along with a deputy head of the armed forces at an Istanbul courthourse. If they are charged, it would aggravate the showdown between the ruling AK Party and military.

MARKET JITTERS

The tensions have taken a toll on Turkey’s financial markets and fed speculation Turkey’s chief prosecutor could launch another attempt to ban the AK Party, as he did in 2008, which could prompt the government to call an early election.

After the presidential statement was issued, shares dipped more than one percent. The lira and bonds were trading flat.

Some 50 senior officers were detained on Monday. The scale of the arrests, and the rank of those held, were unprecedented.

Twenty of them, including several admirals, have already been charged with plotting in 2003 to overthrow the government, which hardline secularists believe harbours a hidden Islamist agenda. The AK Party denies such charges.

Commanders of the military, whose role as guardian of Turkey’s secular system has been eroded by European Union-backed reforms, have warned of a « serious situation ».

The military has ousted four governments since 1960, but has said the days of coups are now over. Nevertheless, General Basbug is believed to be under intense pressure from within the armed forces to uphold the prestige of the services.

The sight of top military brass being escorted to court — unthinkable only a few years ago — has riveted Turkey.

« We were shocked to see that the generals are not as untouchable as they thought they were, » said Mehmet Sirdik, 20, on the way out from a recruitment office in Istanbul where he was registering for mandatory military service.

« These are pashas, the leaders of our country, » he said using an Ottoman term for the military officers. « But it’s a process I believe in and I’m sure the right thing will be done. »

REUTERS


Réactions du CRIF à l’article critique paru dans Libération le 17 février 2010

Chers amis, collègues et lecteurs,

La tribune sur le CRIF (Le CRIF, vrai lobby et faux pouvoir) que j’ai publiée le 17 février dernier dans Libération a suscité quelques remous.

Le CRIF a publié sur son site une lettre que mon ami Théo Klein m’avait adressée en réaction à cette tribune.

Vous trouverez ci-après: 1) le texte de cette lettre de Théo Klein; 2) ma réponse à Théo Klein.

J’ai demandé au CRIF la publication de ma réponse sur son site web ainsi que sa diffusion auprès des abonnés de sa newsletter. Le CRIF vient de me signifier son refus. Cette attitude ne fait hélas que confirmer mon diagnostic.

Vous souhaitant une bonne lecture, bien cordialement,

Esther Benbassa

La lettre de Théo Klein (19 février), telle que publiée sur le site du CRIF

Chère Esther Benbassa,

J’ai pris connaissance avec étonnement et regret des termes sulfureux de votre article sur le CRIF publié dans Libération, plus exactement sur son dîner annuel, dont d’ailleurs j’ai été l’initiateur en 1985.

Le déferlement de qualificatifs dérisoires et méprisants dont vous souhaitez balayer le dîner, l’institution et ses dirigeants n’apporte cependant – en dehors de la manifestation de votre colère et de votre mépris – aucune contribution, pas la moindre suggestion : votre balayage, vous le souhaitez total et définitif.

Vous parlez de communautarisme à ce groupe humain auquel vous avez longtemps appartenu et appartenez peut-être encore, dans la méconnaissance de l’esprit de la kehilah qui marque ce groupe sans doute depuis la Babylonie et certainement depuis la fin du deuxième Temple et de toute autorité juive sur la terre ancestrale.

Il y a bien longtemps que je déplore certains propos dans des discours de présidents du CRIF et que, d’ailleurs, je leur fais part de mes critiques.

Je n’assiste que rarement au dîner lui-même en manifestant cependant par ma présence au moment des discours de la permanence au sein de l’institution de femmes et d’hommes ouverts à d’autres idées que celles qui sont exprimées publiquement.

Nos juifs sont tels qu’ils sont et le problème est de savoir si nous restons avec eux pour les aider à sortir du ghetto dans lequel ils s’enferment au moindre vent mauvais ou si nous les abandonnons mais alors pour aller où ?

J’ai été inquiet et triste en vous lisant, car dans la voie où vous vous êtes lancée avec votre ardeur habituelle, vous risquez de vous retrouver bien seule et de ne plus être celle que vous étiez.

Bien cordialement vôtre.

Théo Klein

Ma réponse à Théo Klein (21 février)

Cher Théo Klein,

Dès réception de votre lettre, le 19 février, je vous ai appelé au téléphone pour, au nom de l’amitié et de l’estime que je vous porte, débattre directement avec vous. Ce que nous avons fait en toute cordialité. Vous m’avez annoncé que votre lettre serait publiée sur le site du CRIF. Maintenant qu’elle l’est, je me permets à mon tour de vous répondre publiquement.

Il me semble que vous avez focalisé votre attention sur le dîner dont vous avez été l’initiateur. Dois-je pourtant vous rappeler que lorsque vous étiez vous-même président du CRIF, ce dîner, porte ouverte aux échanges, avait une autre tonalité ?

De fait, le CRIF d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec le CRIF d’alors.

C’est un CRIF de repli, un CRIF dont les actes et les discours portent préjudice aux Juifs plutôt qu’ils ne les protègent, en entretenant le mythe d’une puissance juive omniprésente.

La droitisation de cet organisme est un fait patent. L’entrée de M. Gilles-William Goldnadel au sein de son comité directeur n’est pas due hasard. Je vous renvoie aux déclarations faites à ce sujet à la presse par M. Henri Hajdenberg, lui aussi ancien président du CRIF.

Dans ma tribune, c’est tout cela que je déplorais. Et si je l’ai écrit, c’est parce que je constate chaque jour un peu plus l’hostilité antijuive – certes blâmable – que le CRIF contribue à sa façon à nourrir, et ce plus encore depuis l’offensive israélienne contre Gaza et les déclarations faites alors par M. Richard Prasquier.

Dans votre missive, vous m’écrivez qu’il faut vivre avec les Juifs tels qu’ils sont. Je vous rappelle que, depuis 1790-1791, les Juifs français sont émancipés légalement et que rester membre de la « communauté » est désormais affaire de choix individuel. J’assume pour ma part pleinement ma judéité. C’est précisément pour cette raison que je critique le CRIF tel qu’il est.

Je m’octroie en outre le luxe de décider de vivre avec des Juifs qui sont pour l’existence d’Israël, mais sont aussi capables de le critiquer quand il le faut et ne rechignent pas à défendre la cause des Palestiniens. Bref, avec des Juifs dignes de l’humanisme et de l’universalisme auxquels, autrefois, on les identifiait. Le nombre ne fait pas la qualité, et si « isolée » je devais être, je préfère l’être avec ceux que j’ai choisis.

Je crois aux vertus du débat public, y compris s’agissant des questions « communautaires ». C’est précisément là ce que le CRIF rejette, ainsi qu’il l’a encore démontré en refusant à France Info, le 17 février, d’envoyer un de ses membres dialoguer publiquement avec moi sur les ondes, et en optant pour ce que j’appellerai la « guerre entre Juifs », comme dans le ghetto d’antan.

Vous me demandez quelle suggestion je puis faire.

Profitons de l’exemple nord-américain et de la naissance du mouvement J-Street qui, se distinguant des institutions juives existantes, cherche à promouvoir, concernant Israël, un autre discours juif, aussi bien auprès du Congrès que dans le pays.

Exigeons du CRIF qu’il devienne effectivement représentatif des Juifs de France, dans toute leur diversité, qu’il donne droit de cité en son sein à toutes les nuances de l’opinion juive (telles Une autre voix juive, l’Union juive française pour la paix, etc.), qu’il cesse de frapper d’illégitimité de principe telle ou telle d’entre elles, et de taxer de haine de soi ou de trahison les Juifs critiques de la politique israélienne.

C’est en rompant avec sa politique endogamique actuelle que le CRIF aura quelque chance de faire entendre une voix juive équilibrée et donc crédible.

Avec toute mon amitié.

Esther Benbassa

 (Source: Esther.Benbassa.net le 25 fevrier 2010)

Lien:http://www.estherbenbassa.net/reactions-du-crif-a-larticle-critique-paru-dans-liberation-le-17-fevrier-2010.html

 

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