AFP: 12 ans de réclusion criminelle pour l’ancien vice-consul de Tunisie Reuters: Douze ans de réclusion pour un ex-diplomate tunisien Reporters Sans Frontières: Une grève de la faim illimitée pour dénoncer les blocages réitérés subis par Al-Maouqif AP: Tunisie: une collision ferroviaire fait un mort et 57 blessés AFP: Tunisie: un mort au moins et des blessés dans un accident de train Slim Bagga: Leila fait commerce du cancer Le Temps: M. Skander Khelil «Moussamih Karim, c’est mon idée et je demande juste une reconnaissance morale» – Kapitalis: L’université de Tunisie 1ère en Afrique et dans le monde arabe Leaders: Ihsen Ketata nommée directrice du Centre d’Affaires internationales de la Georgia University, à Atlanta Tunivision: Moncef Souissi avoue son infidélité envers son épouse sur Hannibal TV AFP: Nouvelle fête au Tatarstan: le jour de la conversion à l’islam
12 ans de réclusion criminelle pour l’ancien vice-consul de Tunisie
AFP: 24.09.2010, 19h27 L’ancien vice-consul de Tunisie à Strasbourg, Khaled Ben Saïd, a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle pour torture, vendredi soir, par la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle, alors que l’avocat général avait requis l’acquittement. Absent à l’audience car en fuite depuis 2002, Khaled Ben Saïd avait écopé, déjà par défaut, d’une peine de 8 ans d’emprisonnement lors de son procès en première instance, à Strasbourg, en décembre 2008. La plaignante, Zoulaikha Gharbi, une Tunisienne mère de cinq enfants aujourd’hui âgée de 46 ans, avait désigné M. Ben Saïd, alors commissaire à Jendouba (nord-ouest de la Tunisie) comme le chef des hommes qui l’auraient torturée, insultée et humiliée en octobre 1996 dans un poste de police surnommé le “commissariat de la torture” afin de lui extorquer des renseignements sur son mari, suspecté d’activités hostiles au président Zine El Abidine Ben Ali. “Dans la mesure où je ne suis pas en mesure d’établir avec certitude la culpabilité de l’accusé, je ne suis pas plus en mesure de vous demander d’entrer en voie de condamnation”, a expliqué l’avocat général, Monique Sonrel, au terme de son réquisitoire. Jeudi et vendredi, plusieurs experts avaient défilé à la barre pour, faute de témoigner sur les faits qu’auraient subis Mme Gharbi, expliquer une “systématisation” de la torture” en Tunisie. “La Tunisie fonctionne à la violence, c’est un des éléments centraux du régime” qui utilise la torture comme une “pratique d’Etat” pour “tenir la société”, a notamment dit Vincent Geisser, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Mme Gharbi a affirmé avoir été partiellement dévêtue, suspendue à une barre métallique, insultée, pincée et griffée par son bourreau. C’est en 2001, lorsqu’elle a appris que ce dernier était en poste à Strasbourg, qu’elle a engagé une action contre lui, en vertu d’une Convention des Nations unies de 1984 ratifiée par la France, qui permet de juger un résident français du crime de torture, même lorsque les faits se sont déroulés à l’étranger. Son avocat, Me Plouvier, a dénoncé lors de l’audience le peu d’empressement des autorités françaises à arrêter M. Ben Saïd, qui n’a jamais répondu aux convocations de la justice. Un mandat d’arrêt international a été lancé, mais “la commission rogatoire internationale n’a jamais été mise à exécution”, a dénoncé l’avocat, qui a rappelé que le parquet avait interjeté appel de la condamnation en 2008 “sur ordre de la Chancellerie française”.
Douze ans de réclusion pour un ex-diplomate tunisien
REUTERS 24.09.2010 NANCY, Meurthe-et-Moselle (Reuters) – La cour d’assises de Meurthe-et-Moselle a condamné vendredi à douze ans de réclusion criminelle un ancien diplomate tunisien, Khaled ben Saïd, jugé en appel et en son absence pour des actes de torture commis dans son pays. La cour n’a pas suivi l’avocat général, qui avait requis l’acquittement, dans ce dossier qui suscite l’embarras à Paris et Tunis et a occasionné un imbroglio diplomatique. Un mandat d’arrêt a été décerné contre l’accusé, actuel haut fonctionnaire du régime de Tunis. La cour acquitte l’accusé des accusations de torture mais le déclare coupable de complicité de ces faits par instructions. En première instance en décembre 2008, à Strasbourg, Khaled ben Saïd avait déjà été condamné à huit ans de prison, malgré de premières réquisitions d’acquittement de l’accusation. Le parquet général avait fait appel, une démarche que les plaignants voient comme dictée par le gouvernement. L’avocat général a évoqué dans son réquisitoire à Nancy un manque de preuves. “Dans la mesure où je ne suis pas en mesure d’établir avec certitude la culpabilité de l’accusé, je ne suis pas plus en mesure de vous demander d’entrer en voie de condamnation”, a déclaré l’avocat général, Monique Sonrel, dans son réquisitoire. C’est la seconde fois qu’une juridiction française se prononce sur des faits impliquant un étranger pour des faits commis à l’étranger, en vertu de la règle dite de “compétence universelle” qui prévaut pour les faits de torture, en vertu d’une convention de l’Onu. LE DERNIER DOSSIER DE CE TYPE ? Actuellement fonctionnaire au ministère de l’intérieur en Tunisie, Khaled ben Saïd est jugé par une cour formée de trois magistrats professionnels. Cet homme de 47 ans est accusé d’avoir ordonné à des policiers de torturer la femme d’un opposant tunisien le 11 octobre 1996 alors qu’il dirigeait le commissariat de Jendouba. Zoulaikha Gharbi a ensuite rejoint la France où son époux, membre d’un mouvement islamiste interdit en Tunisie, El Nahdha, bénéficie du statut de réfugié politique. Elle porté plainte en mai 2001 contre son tortionnaire en apprenant que celui-ci était vice-consul de Tunisie à Strasbourg. Le diplomate avait quitté la France précipitamment quelques mois plus tard. Dans leurs plaidoiries, les avocats de la plaignante ont souligné la crédibilité de ses accusations et mis en cause le caractère “systématique” de la torture au pays du président Zine el Abidine ben Ali, chef de l’Etat depuis 1987. Me Clémence Bectarte, avocate de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) qui s’est portée partie civile, s’est aussi interrogée sur les raisons de l’appel du parquet. “La France ne veut pas de ce dossier. Il s’agit de préserver les relations ‘amicales’ entre la France et la Tunisie”, a-t-elle affirmé. Selon la FIDH, Une quinzaine de procédures sont actuellement ouvertes en France pour des faits relevant de la compétence universelle, introduite dans le droit français en 1994. Elles pourraient être les dernières, estime la FIDH, car la loi d’adaptation du droit français à l’institution de la Cour pénale internationale, promulguée le 9 août 2010, les restreint. Elle stipule que les poursuites, pour des faits commis à l’étranger par un ressortissant étranger, sont désormais du seul ressort du ministère public, et ne peuvent plus être déclenchées par des plaintes. (Gilbert Reilhac)
Reporters Sans Frontières Une grève de la faimillimitéepourdénoncerlesblocagesréitéréssubisparAl-Maouqif
Publié le 24 septembre 2010
Pour « protester contre la menace qui pèse sur l’existence du journal de son parti », etdénoncerlesblocages répétés de laparution de l’hebdomadaire Al-Maouqif, Me Ahmed Néjib Chebbi a entamé, le 23 septembre 2010, « unegrève de lafaimillimitée ».
Dernier épisode en date : la société en charge d’imprimer cet organe duParti démocratique progressiste, Méga Pub, a prétexté, le 23 septembre, un problème technique pour refuser d’imprimer le numéro 561 d’Al-Maouqif. Or, d’après un communiqué publié par le journal, le matériel est intact. Cette manœuvre serait le résultat des pressions exercées par le ministère de l’Intérieur sur la société en charge d’imprimer le journal, du fait de la présence d’un article de son correspondant àParis, Iyed Dahmani, relatif aux exactions commises par des agents tunisiens sur le sol français.
En effet, en août dernier, le célèbre journaliste de la chaîne qatarie Al-Jazeera, Ahmed Mansour, était à Parispour interviewer un ancien secrétaire d’Etat tunisien au ministère de l’Intérieur, dans le cadre de son émission « Témoins de l’époque ». Des agents de la police politique tunisienne auraient essayé de lui volerles enregistrements de l’interview. Le journaliste a porté plainte auprès des services de police français, qui a ouvert une enquête, et sont parvenus à identifier deux des trois personnes impliquées dans cette tentative de vol.
C’est la troisièmegrève de lafaim que ce militant politique de 66 ans entame, après celles observées en 2005 et 2007.
Les tracasseries quotidiennes subiespar l’hebdomadaire d’opposition s’inscrivent dans un cadre plus général et systématique de répression à l’encontre des journalistes et défenseurs des droits de l’homme en Tunisie parles autorités. L’organisation réitère sa demande de libération du journaliste Fahem Boukadous, incarcéré à la prison de Gafsa depuis le 15 juillet dernier. Il purge une peine de quatre ans de prison ferme.
Tunisie: une collision ferroviaire fait un mort et 57 blessés
Tunisie: un mort au moins et des blessés dans un accident de train
LEILA FAIT COMMERCE DU CANCER
M. Skander Khelil, initiateur du Karaoké et des Guignols
M. Skander Khelil : Il est vrai que je suis installé en France depuis une bonne trentaine d’années et que le gros lot de mon travail se réalise dans mon pays de résidence, n’empêche, je n’ai jamais rompu avec ma patrie et j’ai toujours cherché à la faire bénéficier des nouveautés en matière d’émissions télévisées. C’est ainsi que le concept des « kalabess » a animé les soirées ramadanesques tunisiennes, depuis 1996 jusqu’en 2000. C’est la version arabe des guignols présentant des images caricaturales de personnages politiques, artistiques et sportifs connus, tout en privilégiant l’humour et l’imitation des voix. J’ai aussi introduit en Tunisie le karaoké arabo-oriental dans les émissions du regretté Néjib Khattab. C’était un cadeau de ma part à la télévision tunisienne qui était la première dans le monde arabe à avoir diffusé ce jeu. Et depuis, le concept a connu un grand succès en Tunisie et ailleurs. Il y a aussi d’autres manifestations auxquelles j’ai contribué comme le Festival de la chanson dont j’ai parrainé la 9ème session en 1996. Il était alors présidé par le Mæstro Ahmed Achour.
On croit savoir que vous avez un différend avec les producteurs de l’émission télévisée « Moussamih Karim ».
Oui, en effet ! Et c’est avec amertume que je le dis. L’idée de Moussamih karim avait germé dans mon esprit depuis 1998. Je l’avais alors soumise à la télévision tunisienne dirigée à l’époque par M. Fathi Houidi. Il y a même des écrits en ce sens. Je me rappelle très bien que M. Houidi m’avait même proposé d’opter plutôt pour le titre « Moutassamih karim ». Je lui avais alors répliqué que le projet avait été déjà déposé sous le nom de « El Moussamih Karim ». J’ai repris les mêmes propos dans une interview sur le journal « El Moussawir » en date du 2 octobre 2000. J’ai expressément dit que j’étais en préparation d’une émission appelée « El Moussamih Karim » qui pourrait réconcilier deux proches ayant eu des différends (père et fils, deux époux, deux amis, etc.). J’avais alors dit rêver d’instaurer une journée nationale de réconciliation. L’idée ne s’était pas réalisée pendant cette période et je l’avais soumise, vers la fin de l’année 2006, à M. Larbi Nasra alors qu’il était de passage à Paris. Sa chaîne venait d’être lancée et avait besoin de sang neuf dans la programmation pour percer. Nous avions convenu, moi et lui, de lancer l’émission et de nous retrouver au bout d’une année pour l’évaluation de son parcours et l’établissement de règles commerciales de gérance commune de l’émission.
Mais pourquoi n’avez-vous pas signé de contrat pour garantir vos droits ?
Je ne l’ai pas fait concernant l’émission pour la bonne raison que c’était pour moi un geste pour mon pays. Je voulais contribuer à l’enrichissement du paysage médiatique en aidant la chaîne Hannibal à se tenir sur ses pieds. Pour ce qui est de l’idée, j’ai plein de documents attestant ma propriété du concept. Je me suis même adressé une lettre recommandée avec l’idée du projet pour authentifier ma propriété. Mais, au-delà de tout ça, je vous assure que la question matérielle est un détail infinitésimal pour moi. Ce qui a plutôt de l’importance à mes yeux et m’a frappé de plein fouet, c’est l’ingratitude. Les producteurs de « Moussamih Karim » n’ont fait aucune référence à Skander Khelil dans le générique. C’est vraiment désolant. Pourtant, ils ne peuvent pas nier que l’idée est la mienne et il n’y a pas de délais de préemption pour les créations artistiques.
Au fait, que dit la loi concernant des litiges de ce genre ?
Les textes tunisiens et français ne sont certes pas similaires. Cela n’empêche, je suis serein quant à l’issue d’un procès. En France, l’antériorité d’un projet culturel suffit pour rendre justice. J’aurais donc gain de cause « sans peine ». En Tunisie, la loi N° 2009-33 du 23 juin 2009, modifiant et complétant la loi n° 94-36 du 24 février 1994, relative à la propriété littéraire et artistique, dit clairement dans son article 8 que : « Les droits moraux sont imprescriptibles, ne peuvent faire l’objet de renonciation et sont inaliénables. Ils sont toutefois transmissibles par voie de succession ou par testament.…. Sauf exceptions légales, nul n’a le droit de communiquer au public ou reproduire une oeuvre appartenant à un tiers sous une forme ou dans des circonstances qui ne tiennent pas compte des droits moraux et patrimoniaux de l’auteur ». Les autres articles de la loi fournissent toutes les précisions.
Donc, je suis confiant. Par ailleurs, le Président de la République, en personne, n’a cessé de rappeler dans ses allocutions et ses discours à l’occasion des évènements culturels la nécessité de veiller à la protection des droits d’auteur. La justice tunisienne a déjà fait ses preuves dans plusieurs affaires, notamment, les plus récentes. Aussi, n’oublions pas que la Tunisie est un pays de culture et signataire de la convention de Berne, ce qui me permet d’être plus confiant quant à la conformité de nos lois avec les normes de la justice internationale.
Et vous, qu’est-ce que vous comptez faire ?
J’ai essayé d’entrer en contact avec M. Larbi Nasra à maintes reprises et ce depuis déjà deux ans. Je me suis même déplacé l’année dernière de Paris pour un rendez-vous avec lui dans ses bureaux à Tunis. Mais il a annulé cette rencontre au dernier moment.
Je n’ai pas lâché prise et, sachant qu’il était à Paris le 15 Septembre dernier, j’ai réussi à l’avoir au téléphone pour lui demander une rencontre afin de discuter de « Moussamih Karim ». Je lui ai expliqué que mon but était de lui proposer un arrangement à l’amiable concernant mon concept qui est exploité par sa chaîne télévisée Hannibal TV. Je lui ai même proposé une éventuelle collaboration concernant d’autres concepts tels que l’émission de Nagui « N’oubliez pas les paroles » diffusée quotidiennement à 19h sur France 2 et qui est, également, mon concept. Mais M. Nasra a refusé tout compromis et n’a pas jugé utile de saisir cette occasion afin d’éviter le recours à la justice. Je me suis ainsi retrouvé dans l’obligation d’intenter un procès pour violation de propriété intellectuelle et que justice soit faite. Mes avocats sauront faire le nécessaire.
Le proverbe dit : « un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès ». Qu’en dites-vous ?
Je suis d’accord avec ce proverbe qui relève de la sagesse. J’ai voulu en faire ma base de discussion avec Hannibal TV mais M. Nasra en a voulu autrement. Il a rejeté en bloc mon offre de mauvais arrangement et préféré le recours à la justice. Toutefois, et dans tous les cas, qu’il s’agisse de mauvais arrangement ou de bon procès, j’ai tout à gagner. Au final et étant imbibé jusqu’à la mœlle de l’esprit de l’émission « Moussamih Karim », je réitère mon appel pour un arrangement à l’amiable avec M. Nasra. Je suis certes convaincu de la justesse de ma cause mais j’évite les tribunaux. Je leur préfère le pardon. Je demande juste une reconnaissance morale de mon idée.
Mona BEN GAMRA
(Source: “Le Temps” (Quotidien – Tunisie) le 21 septembre 2010)
L’université de Tunisie 1ère en Afrique et dans le monde arabe
Ihsen Ketata nommée directrice du Centre d’Affaires internationales de la Georgia University, à Atlanta
Titulaire d’un doctorat en gestion stratégique (Université de Montpellier1), après un DEA en sciences économiques et un diplôme en comptabilité de l’ESC, Sfax, elle a enseigné en France avant de rejoindre le CIBER de Georgia Tech University en tant que chercheur et enseignante post-doctorante. Ihsen a multiplié les recherches et publications, participant activement aux colloques de la prestigieuse Academy of Management (AOM), l’Association Internationale de Management Stratégique (AIMS), et ce de l’Economie Méditerranée du Monde Arabe (EMMA). Nombre de ses articles sont publiés dans des revues scientifiques de référence telles que La Revue Française de Gestion et The Business Review, Cambridge.
L’ouverture du CIBER, avec à sa tête Ihsen, a été célébrée la semaine dernière au centre d’Atlanta en présence du président de l’Université, du doyen du Robinson College ainsi que d’un grand nombre de personnalités parmi les enseignants et les anciens étudiants. Créé grâce à un fonds de 1.52 million de dollars et un appui du gouvernement fédéral, le CIBER doit servir de centre régional pour les Etats du Sud et d’unité de ressources et d’appui pour l’ensemble du réseau des CIBER fondé par le Congrès en 1988.
Au sein de la Georgia State University , le J. Mack Robinson College of Business, qui chapeaute le CIBER, constitue l’une des plus grandes institutions d’enseignement universitaire et de recherche du Sud des Etats-Unis, et regroupe 200 départements, 8000 étudiants et compte 70 000 anciens étudiants, venant de plus de 160 pays. Ses MBA sont classés parmi les meilleures au monde par BusinessWeek, U.S. News & World Report et The Financial Times.
Studieuse dès son jeune âge, très concentrée sur ses études et recherches et douée en management, Ihsen a toujours excellé. Depuis son école primaire de la route Teniour et son Lycée Majida Boulila à Sfax, que de chemin parcouru par notre brillante compatriote, célébrée aujourd’hui aux Etats-Unis et hissée à un poste académique si élevé. Ses parents, Tijani et Mounira, son mari, Molham et sa mignonne fillette Nadia doivent en être fiers. Tous les Tunisiens aussi.
Moncef Souissi avoue son infidélité envers son épouse sur Hannibal TV
L’homme de théâtre défie les tabous
Nouvelle fête au Tatarstan: le jour de la conversion à l’islam
Home – Accueil – الرئيسية