AISPP: Procès des accusés d’avoir réactivé le Mouvement En Nahdha – Rejet des demandes de mises en liberté, et plaidoiries le 29 novembre AISPP: Clôture des plaidoiries dans l’affaire du journaliste Mouldi Zouabi Communiqué intersyndical: Soutien des syndicats français à la grève des enseignants de Gafsa PCOT: Le camarade Hamma Hammami sort de la clandestinité Kalima: Jugement éclair contre la Caisse de prévoyance des avocats Kalima: Un jeune s’immole par le feu à Metlaoui Kalima: Refus d’agrément pour une association locale à La Chebba
Procès des accusés d’avoir réactivé le Mouvement En Nahdha Rejet des demandes de mises en liberté, et plaidoiries le 29 novembre 2010
La sixième chambre correctionnelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Faouzi Jebali, a décidé hier soir, le 22 novembre 2010, de rejeter la demande de mise en liberté des accusés Ali Lahrabi et Ali Ferhat, déférés en état d’arrestation dans l’affaire n°19635, dans laquelle sont déférés, en liberté Ali Ben Aoun et Saïfeddine Mahjoub et, en fuite, Mohammed Hechmi Ben Taleb, Aymen Ben Messaoud et Mohammed Hédi Ben Abdallah […]. L’audience du 29 novembre 2010 sera consacrée aux plaidoiries de la défense. Pour l’Association Le Président Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Clôture des plaidoiries dans l’affaire du journaliste Mouldi Zouabi
Aujourd’hui les plaidoiries ont pris fin dans l’affaire n°3960, dans laquelle est déféré le journaliste Mouldi Zouabi devant la chambre correctionnelle du Tribunal de Première Instance de Jendouba (152 km au nord ouest de Tunis) pour agression violente ayant entraîné une incapacité de 20% et diffamation publique sur les fondements des articles 218, 245 et 247 du Code Pénal suite à la plainte n°5877 déposée par un membre du parti au pouvoir, le Rassemblement Constitutionnel Démocratique, dénommé Khelil Maaroufi le 2 avril 2010. […] Après les plaidoiries de ses avocats, Maîtres Rabeh Kharaïfi, Ahmed Néjib Chebbi, Mondher Cherni, Najet Laabidi, Nabil Libassi, Lotfi Ayadi, Mohammed Néji Gharsalli, Hédi Manaï, Saïd Mechichi, Khaled Krichi, Choukri Belaïd, Mondher Dhib et Tarek Labidi, ainsi que l’avocat algérien Ksila Zerguine, le tribunal a décidé de reporter l’affaire au 8 décembre 2010 pour le prononcé du jugement. […] Pour la commission des jugements équitables Khaled Krichi (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Communiqué intersyndical
CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA
Bassin minier de Redeyef en Tunisie
Soutien des syndicats français à la grève des enseignants de Gafsa
Les syndicalistes de l’enseignement primaire de la région de Gafsa dans le sud de la Tunisie appellent le 25 novembre à une grève des établissements scolaires en solidarité avec les militants ex-prisonniers du Bassin minier de Redeyef.
Près de quatre ans après le début du mouvement social pacifique de Redeyef, une région d’exploitation des phosphates près de Gafsa :
– des prisonniers sont encore détenus,
–
les salariés condamnés, dont de nombreux enseignants, n’ont pas été réintégrés dans leurs fonctions après leur libération conditionnelle en novembre 2009 obtenue grâce aux mobilisations en Tunisie et au niveau international.
– la région n’a pas reçu le moindre projet de développement.
En 2008 une répression violente d’un mouvement de protestation né du refus de la pauvreté, du chômage et de la corruption avait entraîné la mort de trois personnes. Se sont ajoutés un déchaînement judiciaire et des condamnations de plusieurs dizaines de personnes à des peines allant jusqu’à plusieurs années de prison. D’autres militants solidaires du mouvement dont le journaliste Fahem Boukadous qui avait uniquement rapporté les faits – et actuellement détenu avec le militant Hassen Ben Abdalah – ont été condamnés à quatre ans de prison.
Après des mois de prison où les condamnés ont subi mauvais traitements et tortures, la situation reste inacceptable. Les condamnations courent toujours, y compris par contumace, et les anciens détenus peuvent retourner en prison à tout moment. Les ex-prisonniers font l’objet ainsi que leurs familles d’une surveillance constante et de harcèlements quotidiens.
Les syndicats français (CFDT et sa fédération Sgen de l’enseignement, CGT, Unsa, FSU, Solidaires) qui ont entamé une démarche collective depuis 2008 aux côtés de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) se déclarent solidaires du mouvement de grève des enseignants de la région de Gafsa et soutiennent leur action pour :
– la réintégration des militants syndicaux ex-prisonniers dans leurs fonctions ;
– la libération de tous les prisonniers actuellement détenus suite au mouvement social du bassin minier ;
– revendiquer le droit des habitants de cette région au développement et à l’emploi décent.
Contacts des membres du collectif syndical
CFDT : Philippe Réau preau@cfdt.fr + 33 6 48 36 03 93
SGEN-CFDT : Michel Debon mdebon@free.fr + 33 6 85 91 83 75
CGT : Jean-François Courbe jf.courbe@cgt.fr + 33 6 76 49 00 17
FSU : Corinne Vialle corinne.vialle@snuipp.fr + 33 6 09 80 46 04
Solidaires : Alain Baron contact@solidaires.org + 33 (0) 1 58 39 30 20
UNSA : Saïd Darwane darwane@unsa.org + 33 6 71 85 16 65
Le camarade Hamma Hammami sort de la clandestinité
Le Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie (PCOT) informe l’opinion publique nationale et internationale de la décision du camarade Hamma Hammami, porte-parole du parti, de sortir de la clandestinité à laquelle il a été contraint depuis plus d’un an. Le PCOT rappelle que le 12 octobre 2009, la police politique a tenté d’investir le domicile de Hamma Hammami en vue de l’arrêter. Cet acte intervient suite aux interviews qu’il a accordées, en France, aux chaînes Al Jazeera et France24 ( en arabe ) où il a dénoncé le climat de répression et de corruption qui règne dans le pays et appelé le peuple tunisien à boycotter la mascarade électorale organisée par le régime de Ben Ali. De retour en Tunisie, le 29 septembre 2009, le porte-parole de notre parti a été sauvagement agressé à l’aéroport de Carthage par un grand nombre d’agents en civil. Son épouse, Maître Radhia Nasraoui, avocate et présidente de l’Association de Lutte contre la Torture en Tunisie, qui l’attendait à l’arrivée, n’a pas été épargnée. Le 9 octobre 2009, les deux époux on porté plainte au Parquet de Tunis contre leurs agresseurs en mettant en cause le chef de l’Etat et le Ministre de l’Intérieur, légalement responsables des forces de l’ordre. Leur requête a été refusée et le jour même ils ont été tous les deux convoqués à la brigade criminelle de Tunis, en vue de leur fabriquer un procès de droit commun. Le 10 octobre Hamma Hammami a été interdit de partir en France pour participer à un colloque sur les élections en Tunisie. Le 12 octobre, des membres de la police politique se sont présentés à son domicile terrorisant sa petite fille, âgée alors de 10 ans, qui était seule à la maison. La fabrication de procès de droit commun à l’encontre des militantes et militants est devenue une pratique courante en Tunisie afin de leur imposer le silence. Rappelons dans ce cadre les cas des journalistes Taoufik Ben Brik, Zouhair Makhlouf, Slim Boukhdir, Fahem Bou Kaddous, du militant du bassin minier Hassen Ben Abdallah et des militants de l’UGET (Union Générale des Etudiants de Tunisie) dont certains croupissent encore dans les geôles du régime. Le Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie appelle toutes les forces démocratiques à s’unir contre les violations systématiques des libertés et des droits humains en Tunisie et à exiger que la liberté de Hamma Hammami soit garantie et que son intégrité physique soit respectée. Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie Tunis, le 24 novembre 2010
C.R.L.D.H.Tunisie
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
Membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme
21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34 / Presse : 00 33 6 83 44 77 71 crldht@gmail.com / www.crldht.org
Rencontre avec Sana Ben Achour, présidente de l’ATFD
(Association Tunisienne des Femmes Démocrates)
Inscription obligatoire
Cher (e)s ami(e)s,
Nous avons le plaisir de vous inviter à
Une rencontre avec Sana Ben Achour,
Présidente de l’ATFD (association tunisienne des femmes démocrates)
le jeudi 2 décembre 2010 de 19h à 22h
au siège de l’association, 21 ter rue Voltaire 75011 Paris
Sana ben Achour traitera de la situation des droits humains et des libertés démocratiques, de la question du genre et du féminisme en Tunisie, des résultats de la 47ème session du Comité des Nations Unies pour l’élimination des discriminations à l’égard des femmes ….
Il y sera aussi question de dossiers brulants tels que ceux de l’égalité face à l’héritage et des violences faites aux femmes…
La rencontre se faisant sur invitation, il vous est demandé de vous inscrire et de vous munir de la présente pour pouvoir accéder à la salle.
Nous comptons vivement sur votre présence. Amitiés.
Kamel Jendoubi
Président
Pour vous inscrire, veuillez nous écrire à l’adresse émail crldht@gmail.com
ou appeler Mohieddinne au 0615577914
ou Iyed au 0626837826
Jugement éclair contre la Caisse de prévoyance des avocats
Un jeune s’immole par le feu à Metlaoui
Proposé par redaction le Lundi 22 novembre 2010 Le jeune Chemseddine El Hani s’est aspergé d’essence avant d’y mettre le feu, le 19 novembre, près de son domicile, à la cité Achabab de la délégation de Metlaoui, gouvernorat de Gafsa. Transféré à l’hôpital régional de El Moultaoui, puis à celui de Gafsa, il a succombé à ses brûlures tard dans la nuit. Ses proches ont déclaré à Kalima que des agents de police en civil avaient assisté à son enterrement qui a eu lieu le 20 novembre. Les mêmes sources ont indiqué que le jeune chômeur n’avait pas réussi à décrocher un poste de travail malgré ses demandes à la délégation de El Moultaoui. Il avait également tenté plusieurs fois, sans succès, d’immigrer clandestinement en Italie. Rappelons que les immolations par le feu de jeunes chômeurs se sont multipliées ces derniers temps de façon alarmante dans les régions défavorisées du pays, ce qui est à mettre en relation avec un taux de chômage qui a atteint 37 % de la population active. (Source: Le site de “Radio Kalima” le 22 novembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Un-jeune-s-immole-par-le-feu-a-Metlaoui–335.html
Refus d’agrément pour une association locale à La Chebba
Proposé par redaction le Lundi 22 novembre 2010 Les membres fondateurs de l’association « Les amis d’Echaba » ont reçu, le 19 novembre, la réponse du ministère de l’Intérieur, notifiant le refus d’agrément de leur association, sans motif. L’association, qui a entamé son activité sur Facebook, a déposé son dossier auprès des services du ministère de l’Intérieur il y a 3 mois, le délai réglementaire pour l’agrément des associations. Justement le refus a été notifié le 19 novembre, un jour avant l’expiration du délai légal. Cette réponse inattendue a placé les activités de l’association dans l’illégalité, acculant ses responsables à annuler l’ensemble de leur programme. Ce refus a soulevé l’incompréhension dans la ville, les fondateurs étant considérés comme des proches de responsables locaux. (Source: Le site de “Radio Kalima” le 22 novembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Refus-d-agrement-pour-une-association-locale-a-La-Chebba–334.html
La Tunisie renoue avec l’emprunt extérieur pour boucler le budget 2011
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