De retour de Tunisie
Procès de Taoufik Ben Brik : une véritable mascarade
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Procès du journaliste en ligne Zouhaïer Makhlouf
Publié le 23 novembre 2009
Demain, 24 novembre, se tiendra la deuxième audience du procès de Zouhaïer Makhlouf. Ce journaliste en ligne et militant des droits de l’homme est accusé d’avoir violé l’article 86 du Code des télécommunications pour “nuisance à un tiers à travers les réseaux publics de communications”. Il risque deux ans de prison et une amende. Le 3 novembre, le tribunal de première instance de Grombalia, dans la région de Nabeul, à l’issue d’une audience de huit minutes seulement, avait décidé du report du procès. La demande de libération conditionnelle, durant cet intervalle, avait été rejetée.
“Nous demandons l’abandon des poursuites à l’encontre de Zouhaïer Makhlouf. Ce procès n’a pas de sens. Tout comme pour Taoufik Ben Brik dont le verdict tombera le 26 novembre, il s’agit d’une affaire montée de toutes pièces. Les charges qui pèsent contre lui sont tout aussi absurdes qu’incohérentes”, a déclaré Reporters sans frontières.
Zouhaïer Makhlouf avait réalisé et mis en ligne un reportage dans la zone industrielle de Nabeul pour alerter sur des problèmes environnementaux, économiques et sociaux qui affectent la zone. Il avait filmé la zone industrielle et interviewé, notamment, Mourad Ladhib, potier local, qui avait consenti à figurer dans ce reportage.
Dans un premier temps, la police avait accusé Zouahïer Makhlouf “d’usurpation du titre de journaliste et de couverture médiatique sans autorisation” dans la zone industrielle de Nabeul, alors que le journaliste avait reçu l’accord des personnes qu’il filmait. Ne prenant pas d’images de zones militaires, il n’avait pas non plus besoin d’autorisation officielle pour filmer.
Au cours de la première audience du 3 novembre, à huis clos sur décision des autorités, les forces de l’ordre ont bloqué l’accès au tribunal, notamment aux journalistes.
Malgré l’insistance de l’accusé de revenir sur les véritables raisons de ce procès, à savoir la volonté politique d’étouffer les voix de l’opposition, le président de séance lui a déclaré ne vouloir se limiter “qu’à la teneur de l’affaire” et que celle-ci ne portait que sur l’autorisation ou non de filmer la zone, et sur la plainte de Mourad Ladhib, potier de la zone de Nabeul, qui prétend avoir été diffamé et filmé contre sa volonté. Pourtant, la vidéo litigieuse, raison même de l’accusation de “nuisance” selon l’accusation, n’est même pas une pièce au procès, et son contenu n’est pas pris en compte dans l’affaire.
Par ailleurs, Reporters sans frontières s’étonne de la rapidité avec laquelle cette plainte a été traitée quand des centaines d’autres prennent un temps considérable avant d’être jugées. “Cela renforce l’impression d’une instrumentalisation politique”, a ajouté l’organisation.
Il convient de souligner que l’accusé Zouhaïer Makhlouf a été contacté à plusieurs reprises par le plaignant, qui l’a menacé de mort. Le journaliste a déposé une plainte contre lui. Les avocats peuvent difficilement rendre visite à leur client. Le 21 novembre, Maître Najet Labidi s’est vu refuser une visite, en application de “directives” reçues par l’administration pénitentiaire.
Zouhaïer Makhlouf a heureusement interrompu le 10 novembre une grève de la faim, entamée le 21 octobre pour protester contre son arrestation. Son état de santé s’est beaucoup déterioré durant cette période en raison de son diabète et du refus de soins des autorités de la prison de Mornaguia. L’épouse du journaliste avait également fait une grève de la faim pour dénoncer le siège de son domicile par les forces de l’ordre.
Voir la lettre de Zouahïer Makhlouf écrite depuis la prison : http://www.rsf.org/spip.php?page=article&id_article=34836
Par ailleurs, le gouvernement tunisien a décidé, le 26 octobre, de bloquer le site web Al Jazeera.net en Tunisie. Un reportage avait été publié concernant la multiplication d’arrestations des opposants durant les élections présidentielle et législatives.
Enfin, le 28 octobre, des inconnus ont tenté à plusieurs reprises de pénétrer par effraction au domicile de Moudi Zouabi, correspondant du journal panarabe Al-Quds Al-Arabi, basé à Londres, et du site Internet de la chaîne TV satellitaire Al-Arabiya.
TUNISIA Jailed online journalist’s trial resumes tomorrow
Appel aux organisations de protection de l’environnement pour la libération de Zouhaïer Makhlouf, un ami de l’environnement
1ere mise à jour
Comité de Soutien aux Militants de L’UGET
uget.solidarite@gmail.com
APPEL
Pour une campagne internationale de solidarité
avec les militants de l’UGET
Paris le 18 novembre 2009
La répression des autorités tunisiennes à l’égard de la Centrale syndicale estudiantine (UGET) ne cesse de s’intensifier. Les militants de l’UGET sont quotidiennement victimes de harcèlement, d’intimidations et de violations de toutes formes.
Les Conseils de disciplines, n’hésitant pas à exclure des Universités tout étudiant désirant jouir de la liberté de l’action syndicale, sont d’ores et déjà des structures répressives ayant pour but de dissuader les étudiants de toute activité syndicale et revendicative.
Les étudiants militants de l’UGET sont souvent déférés devant la justice. Les procès montés de toutes pièces sont une des réponses que les autorités formulent face aux revendications légitimes des étudiants. Les prisons tunisiennes n’ont jamais désempli d’étudiants enfermés à cause de leurs opinions et de leurs activités politiques ou syndicales.
A maintes reprises, des militants de l’UGET étaient obligés d’observer, au péril de leurs vies, des grèves de la faim si longue et si interminables, juste pour pouvoir réintégrer leurs universités et poursuivre leurs études.
L’Union Générale des Etudiants de Tunisie est toujours empêchée de tenir son congrès. La dernière tentative de le tenir a été mise en échec par une forte vague de violence policière.
Plusieurs militants de l’UGET purgent des peines dans les prisons tunisiennes. D’autres, y compris le Secrétaire Général, ont des procès en cours. Les gardes à vues, les arrestations arbitraires et même les kidnappings sont fréquents.
– Le 22 octobre, Mohamed Soudani, étudiant exclu à cause de ses activités et ayant déjà observé une grève de la faim de 58 jours pour sa réintégration, est kidnappé pour avoir eu l’intention d’accorder une interview à 2 journalistes françaises. Durant presque deux semaines, les autorités tunisiennes ont nié son arrestation pour ne la reconnaître qu’une semaine après avoir été jugé à 4 mois de prison ferme sans avoir eu son légitime droit de désigner un avocat.
– Le 01 novembre, Anis Ben Fraj, Dhamir ben Alaya, Rfaik Zghidi, Sahbi Brahim, Abdelwaheb Arfaoui, Abdelkader Hechmi, Ridha ben Mansour, Nabil Balti, Achref Mbarki, Mondher Toumi, Nazih Kahri, Mohsen Bannani et Omar Ilahi en tout 13 étudiants, sont arrêtés pour avoir organisé et participé à un set-tin pour réclamer le droit au logement des étudiants.
– Le 04 novembre le tribunal de Tunis a ajourné la sentence qu’il devait prononcer à l’encontre du Secrétaire général de l’UGET et un ancien membre du bureau exécutif.
– Issam Sallami, Rabii Ouarghi et Zouhayr Zouidi croupissent encore en prison pour délit d’opinion.
La liste des militants de l’UGET réprimés par la police tunisienne et la justice aux ordres est encore longue.
Cette répression n’est que l’un des moyens pour restreindre l’indépendance de la centrale syndicale et de l’asservir au pouvoir afin de l’empêcher d’accomplir son rôle.
L’UGET, tout comme l’ensemble des organisations libres et démocratiques en Tunisie, ne cesse de subir les foudres des autorités tunisiennes pour délit d’indépendance. Il est urgent d’entamer une campagne internationale de solidarité avec les militants de l’UGET pour
– La libération de tous les militants emprisonnés.
– L’arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre les militants de l’UGET.
– La réintégration dans leurs universités de tous les étudiants exclus.
– La satisfaction des revendications syndicales et pédagogiques des étudiants.
– L’arrêt de toute forme de répression contre l’UGET et lui permettre de tenir son congrès en toute liberté et de fonctionner en toute indépendance.
Interpellés par la gravité de cette situation nous, signataires de cet appel, nous décidons de nous organiser en Comité de Soutien aux Militants de l’UGET et
nous appelons, sur la base des revendications mentionnées, tous les démocrates et les esprits avides de liberté à rejoindre cette initiative en envoyant vos signatures à uget.solidarite@gmail.com
nous appelons toutes les organisations estudiantines, démocratiques, nationales et internationales, à créer un Collectif international de Solidarité avec les Militants de l’UGET.
Comité de Soutien aux Militants de l’UGET :
– Samir Hammouda, France, ancien président de l’UGET
– Anis Mansouri, France, Ex Secrétaire Général et membre fondateur de l’UGET-France
– Lotfi Hammami, France, Ex Secrétaire Général de l’UGET-France
– Rania Majdoub, France, Miltante
– Raja Chamekh, France, Militante
– Anouar Kanzari, Ex-Président de l’UGET-france
– Bachir Abid, France, ancien membre du Bureau exécutif de l’UGET
– Jrad habib, Paris
– Ayadi Mohamed, Tunisie, Observatoire tunisien des droits et libertes syndicaux (OTDLS )
– Jalel Matri, Genève
– Ridha Chtioui, Congressiste au 18eme congrès extraordinaire
– Saied Mabrouk, Tunisie, Liberté et équité
– Moncef Haddad, Québec, Enseignant
– Secrétariat international de la CNT-F (confédération nationale de Travail- France)
– Francis Lagacé, Québec, écrivain, militant et enseignement à l’université de Montréal
– Djamaledine Benchenouf, Algérie, Journaliste
– Noureddine Ouertatani, Tunisie, Démocratie syndicale et politique
– Alexandre Maupin, France, FSE (Fédération syndicale étudiante)
– Khaoula Klai, Tunisie, militante syndicale et politique
Verdict de l’affaire des 7 d’Agrigente
Les sept pêcheurs tunisiens
Le Tribunal d’Agrigente (Sicile, Italie) a prononcé le mercredi 18 novembre 2009 la relaxe des hommes d’équipage des navires tunisiens Mortadha et Mohammed-el-Hedi de l’accusation d’ “aide à l’immigration clandestine”. Les sept pêcheurs tunisiens étaient poursuivis pour avoir secouru 44 migrants sur le point de chavirer en pleine mer dans le canal de Sicile et de les avoir débarqué au port le plus proche, sur l’île de Lampedusa.
Le Tribunal qui a reconnu que l’action des pêcheurs relevait de l’acte humanitaire et du secours en mer d’une embarcation en détresse. Il donc dû en reconnaître la légalité et a décidé de rendre les deux navires à leurs propriétaires et de les indemniser ainsi que les pêcheurs pour les dégâts causés par la saisie qui a duré deux ans.
En revanche, et en opérant un retournement très grave, le Tribunal a prononcé une peine de deux ans et demi de prison à l’encontre de Abdelkarim Bayoudh et Abdelbaset El Jenzri, capitaines des navires Mortadha et Mohammed-el-Hedi pour des délits invoqués par l’accusation en milieu de procédure, après que tous les témoignages et expertises aient infirmé l’accusation initiale. Ces délits apparaissent par ailleurs comme étant ridicules pour qui sait ce que sont les deux embarcations de pêche concernées et qui sait que qu’aucun des marins impliqués ne maîtrise la langue italienne : Non obtempération aux ordres des gardes cotes italiens ; résistance à officiers de la sécurité publique et menaces de violences à l’encontre d’un bâtiment militaire.
La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) a dés le début de l’affaire alerté sur la situation de ces pêcheurs et organisé(1) avec ses partenaires (La Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, Le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme-REMDH, le réseau Migreurop, l’ASGI et Rete antirazzista Siciliana entre autres) une large mobilisation pour dénoncer l’injustice dont il font l’objet, pour obtenir leur libération et leur indemnisation. Il s’agissait alors et toujours de s’opposer à la véritable “guerre aux migrants en Méditerranée” dont ce procès est une des manifestations(2):
Aujourd’hui la FTCR :
– Se félicite et félicite les pécheurs relaxés et leur familles pour l’établissement de leur innocence des accusations infamantes dont ils ont été l’objet en premier lieu et de la reconnaissance de l’acte héroïque de sauvetage de vie humaines dont il se sont acquitté.
– Est scandalisée par le caractère contradictoire du verdict d’Agrigente qui reconnaît l’action des pecheurs comme acte humaintaire d’une part, et condamne les deux capitaines d’autre part sur des bases plus que douteuses. La FTCR demande leur relaxe et les assure de son soutien jusqu’à ce qu’ils aient gain de cause.
– Elle s’inquiète des conséquences d’ores et déjà observées de ce type de procès et de cette condamnation : La dissuasion des pêcheurs et marins civils de secourir des personnes en détresse en mer qui a déjà eu pour effets directs, qualifiables de criminels, la morts de naufragés à plus d’une reprise, faute de secours qu’ils auraient pu obtenir.
– Rappelle que les ressortissants des pays du sud ne sont pas exceptés des lois et conventions garantissant les droits fondamentaux des personnes, et que l’accès de toutes et tous à ces droits prime toute doctrine et toute loi sécuritaires ou de « gestion des flux », qu’elles soient nationales ou communautaires.
(1) Une délégation internationale composée d’élues et de représentants d’associations et d’organisations du nord et du sud de la Méditerranée s’est rendu en Sicile, à l’initiative de la FTCR, afin de participer à la mobilisation sicilienne de soutien aux 7 pêcheurs (Vendredi 7 septembre 2007), afin de rencontrer des parlementaires et responsables en Italie et afin d’interpeller les autorités italiennes et européennes sur ce procès et sur la tragédie qui en constitue le contexte.
(2)Voir Communiqué de la FTCR du 1 Septembre 2007
La FTCR
Tunisie: le président Ben Ali souffrant
Cinq jours de repos pour le président Ben Ali, malade – TAP
Visite du roi d’Espagne en Tunisie annulée en raison d’une “indisposition” de Ben Ali
Tunisian president takes rest due to illness – TAP
Allahou Akbar
Saïd Gmobra n’est plus, il rejoint Mjahed Dhibi et Saïd Bouziri…
Nous sommes tous mortels…
Abdel Wahab Hani
L’un des piliers historiques du parti au pouvoir, dans la diaspora en France, s’est éteint le vendredi 20 novembre 2009 à l’Hôpital Bichat à Paris. Sa dépouille a été évacuée le jour même à bord d’un avion de la compagnie nationale Tunis Air vers Djerba, d’où il a été transféré à son Ghomrassen natal, dans le sud tunisien, pour y être enterré.
Membre n° 66 du Comité central du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), Saïd Gombra fut, au sein de la diaspora, une figure du Parti Libéral Destourien (Le Neo Destour), puis du Parti Socialiste Destourien (PSD) puis du (RCD), toujours au pouvoir.
La légende veut même que ce ghamrassenien autodidacte eut le privilège de fonder la première cellule du Destour en France après l’Indépendance, au début des années 1960.
Nous l’avions combattu durant son règne, en adversaire politique et non en ennemi. Nous lui avons mené la vie dure, au Botzaris, ancien foyer parisien des jeunes filles étudiantes tunisiennes sous Sa Majesté le Bey et sous feu le Zaïm Habib Bourguiba, transformé depuis en siège du parti, sous la couverture très peu légale du Rassemblement des tunisiens en France (RTF).
Seul parmi ses collègues, Saïd avait la possibilité de mobiliser des dizaines d’adhérents de son parti en un quart d’heure. Il usait souvent de son propre carnet d’adresses et faisait appel à ses connaissances, pour défendre son parti. Il n’a pas hésité à utiliser tous les moyens de mobilisation, d’infiltration et d’intimidation même, à l’égard des opposants, mais jamais, de mémoire de militant, un acte de violence. Ce qui fut malgré tout une des ses qualités.
Cette qualité était appréciable, dans le Paris du début et du milieu des années 1990 où les militants de la poignée de la première heure marchaient la peur au ventre, changeant de café et ne donnant jamais leur itinéraire, même lors d’un déplacement banal. Les précautions d’usage étaient de mise surtout après l’agression criminelle, en pleine rue, des vaillants militants Sid Ahmed Manaï et Si Mondher Sfar.
Saïd Gombra était de toutes les manifestations, de tous les rassemblements et de toutes les actions entreprises par la diaspora pour la défense des libertés en Tunisie, mais toujours de l’autre bord, pour défendre son parti, toujours loyalement, aveuglement parfois.
Lors de l’annonce de la visite du criminel de guerre Ariel Sharon, en marge du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI), accueilli par notre pays, en novembre 2005, ses troupes étaient clairsemées et la mobilisation était au plus faible. Gombra trouva le moyen de mettre ses troupes en file indienne, pour en gonfler l’apparence, l’obscurité de la nuit tombée aidant. Il disait à certains militants, très mal à l’aise, une fois notre Rassemblement de protestation dispersé (Place Saint François Xavier, proche de notre Ambassade de Tunisie à Paris) : « Je ne peux accepter la visite d’un criminel de guerre israélien et je vais protester auprès de Tunis, mais il faut défendre le pays à tous prix ». La défense de la patrie était pour lui la défense du régime en place. On l’entendit dire, avec fermeté, qu’il allait protester, à sa manière, auprès de ses supérieurs à Tunis.
Cette attitude n’a pas du plaire à certaines personnes influentes et son nom n’a pas été proposé au renouvellement du Comité central du parti en août 2008. Ses proches affirment qu’il a dû menacer, personnellement, le Ministre d’Etat, Abdelaziz Ben Dhia. La rumeur qui court dans la Paris tunisien veut qu’il ait dit à son interlocuteur: « Je me suiciderais, je me jetterais du haut de la maison du parti ». Son nom a finalement été coopté dans le quota “présidentiel” réservé au Président du parti.
Ses amis lui reconnaissent une capacité de mobilisation de ses troupes. Et sa présence, reconnaissons-le aussi, a permis de calmer des militants zélés et excités du RCD, évitant ainsi les dérapages irréparables.
Lors d’une manifestation générale parisienne, manifestation réelle s’entend et pas virtuelle, nous étions nombreux à distribuer des tracts, à l’initiative des vaillants militants du Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), notamment Si Moueiddine Cherbib, Si Tarek Belhiba et Si Khémaïs Ksila. Et certaines militantes excitées du parti au pouvoir faisaient du racolage vulgaire auprès des passants et accusèrent, déjà, les militants de « Harkisme » et de collision avec l’étranger. Ce qui nous mis dans un état de colère extrême, contre ces ‘patriotes’ de la dernière heure qui dénigrent des militants qui ont tout sacrifié pour défendre la veuve et l’orphelin.
La tension était à son extrême et la police française sur les nerfs, déjà que la manifestation risquait de dégénérer. Saïd était alors intervenu, en personne, pour extraire les zélées de son bord, en les mettant hors d’état de nuire et en criant à leur face: « Arrêtez d’accuser à outrance les opposants. Ils sont opposants, certes, mais pas des harkis ou des collabos. Arrêter ce spectacle minable devant les étrangers. Ce sont des opposants mais pas nos ennemis. Nous sommes tous des tunisiens… ». Puis, il est venu s’excuser personnellement pour ce dérapage. Il me fit transmettre, par la suite, par l’entremise de Si Mohamed Hédi Jerbi, ancien du légendaire Parti de l’Unité Populaire (PUP) de Sid Ahmed Ben Saleh, ses « regrets les plus sincères pour les agissements de ‘ces gens’ qui ne connaissent pas les familles militantes qui ont payé cher le combat de la dignité des tunisiens pour l’Indépendance et pour l’Edification de l’Etat moderne ».
Plus tard, au stand Tunisie au Salon international du livre à Paris, il s’efforça de me glisser, sans aucune animosité: “Chacun fait de son mieux pour le pays. L’essentiel c’est de servir les tunisiens et la patrie, chacun à sa manière”
En ces temps où la machine du parti s’emballe et où Mohamed Ghariani, le jeune Secrétaire général qui garde la ‘maison’ de l’Avenue Mohamed V, concentre la quasi intégralité de ses discours à l’attaque, tous azimuts, contre les opposants, le parti au pouvoir doit se rappeler ses mots de Saïd Gombra, prononcés en pleine situation conflictuelle, mais dans la dignité du combat loyal, que se livrent des hommes dignes et loyaux envers la patrie: “Nous sommes tous des tunisiens…”
Au delà de l’appréciation que l’on pourrait avoir du personnage, sa famille, son épouse et ses trois enfants, ont droit à la compassion aujourd’hui. La mort est ce qu’il y a de plus commun entre les humains. La mort efface et éteint les rancunes et les règlements de compte de notre vie ici-bas.
La disparition de Saïd Gombra réveille en nous, quelques réflexions profondes sur notre condition de tunisiens de la diaspora, avec nos divergences et conflits éternels, ainsi qu’à notre condition de Nation en conflits latents et non-dits:
i- En quelques mois, chacune des familles politiques, qui représentent la richesse de la patrie, a fait le deuil d’un de ses militants de la diaspora: Saïd Gombra aujourd’hui pour le parti destourien, Mjahed Dh’hibi, militant islamiste exilé en Suisse hier, Saïd Bouziri, militant associatif de gauche avant hier. Leurs amis respectifs leur ont rendu un dernier hommage ici-bas. Mais ils n’ont pas eu le même traitement.
Pendant que le corps de Saïd reposait en paix, dans son Ghomrasen natal, à peine 24 h après son décès, Mjahed a dû attendre, dans la douleur, les lourdeurs administratives avant le rapatriement de sa dépouille. Pourtant, ils sont tous enfants de cette Tunisie qui nous unit. Ils ont tous égaux devant les lois de la République, morts ou vivants.
Mjahed et tous ceux qui l’ont précédé ; Aref Aloui, décédé en Libye ; Mohamed Chaniour, décédé au Soudan ; Jamila Balti, décédée en Suisse ; pour ne citer que quelques uns de nos exilés qui sont tombés dans le champ d’une bataille inutile, qui n’a que trop duré et qui n’est pas bataille, mais errance et malheur… ont droit au même traitement morts, après en avoir été privés d’Equité vivants. Prions Allah le tout puissant qu’ils seront les derniers que la Tunisie perd dans l’errance de exil.
ii- La 2ième remarque qui s’impose et ce n’est nullement de la surenchère politicienne, ce n’est pas dans notre culture. Les quotidiens du parti au pouvoir Al Hurria (anciennement Al-Amal,) et Le Renouveau (anciennement L’Action de Tunisie), tous deux fondés par feu le Zaïm Habib Bourguiba et ses compagnons de la Libération, n’ont sifflé mot sur la disparition d’un membre du Comité central du parti et l’un des piliers du parti au pouvoir en France, où la diaspora représente près de 10% de la population nationale.
En d’autres temps, Al-Hurria présentait les condoléances de Mohamed Ghariani, Secrétaire général du parti au pouvoir, à la famille Trabelsi après la disparition de leur fils Tarek, pourtant inconnu par les militants du parti et ses cadres et sans aucun apport connu à la Nation, à la République et même au ‘Changement’, hormis son appartenance à la belle famille présidentielle. La Presse de Tunisie, (organe officiel du gouvernement de la République, fondé par feu Si Henri Smadja, fondateur de Combat avec Camus, ayant titré sa dernière livraison : « Adieu, on coule.. », avant sa nationalisation dans les années 1960) en fera pareille nécrologie officielle.
En plaçant son parti au service et à l’écoute des malheurs de la seule belle-famille présidentielle et en négligeant les adhérents, Ghariani met à mal les militants de son propre parti, qui ont sacrifié leur vie durant pour sa défense. Ghariani risque de s’éloigner ainsi de sa base historique au profit d’une nouvelle culture plus proche de l’oligarchie que de la ‘famille destourienne militante’.
iii- Nous sommes tous, pour finir, égaux devant la mort. Ces moments de deuil de Gombra, Mjahed et Bouziri et qui sait demain… doivent nous inciter à revoir les rapports de haine, dite parfois sacrée (quelle connerie.. révolutionnaire de surcroît..) et d’animosité extrême qui ont souvent structuré les relations entre les différents partenaires de la vie politique et intellectuelle tunisienne. Nous ne sommes pas des adversaires, pas des ennemis, fallait-il le répéter et le répéter jusqu’à l’ancrer dans les langues, les gestes pratiques et les esprits, et surtout dans les âmes, comme nous le demande notre noble religion.
Que les familles Mjahed, Gombra et Bouziri trouvent ici la compassion qu’ils nous doivent en ces moments douloureux.
Enfants de la patrie reconnaissante, soldats Saïd Gombra, Mjhahed Dhibi, Saïd Bouziri, reposez en paix.
Kollo Nafsin Dha’iqatou Al Mawt (Toute personne humaine goûtera à la mort)
Le Saint Coran
Abdel Wahab Hani
Nogent sur Marne
22 novembre 2009
Facebook: Abdel Wahab Hani; AIDOUN ILA TOUNES (Retornados en Tunisie)
Jawhar Fékih n’est plus
L’INTERVIEW
Le jeune joueur suisse d’origine tunisienne Nassim Ben Khalifa :
«Je me sens profondément suisse»
Attaquant emblématique des champions du monde M17, Nassim ben Khalifa sait qu’il a encore du chemin à parcourir. Il évoque son statut et la pluriculturalité de l’équipe.
– Nassim ben Khalifa, votre statut de champion du monde fait-il de vous une star?
Non et non, je ne suis pas une star. On a gagné un titre important, c’est super, mais d’ici une à deux semaines, l’euphorie va retomber. Ma vie va reprendre son cours normal. Cela étant, il est évident que je savoure cet instant. Etre champion du monde de football, c’est tout de même quelque chose que peu d’entre nous arriveront à célébrer une nouvelle fois.
£ Etiez-vous préparé à toutes les sollicitations médiatiques qui ont accompagné votre épopée au Nigeria?
Pas du tout. D’ailleurs, depuis là-bas, on ne se rendait pas compte de l’intérêt qu’on suscitait au pays. Ce n’est qu’à notre retour qu’on s’en est aperçus, notamment au travers des articles de journaux.
£ Dès votre victoire contre le Brésil, les journalistes se sont mis à vous téléphoner au Nigeria. Etait-ce difficile à gérer?
Non, c’est allé. Notre entraîneur n’était pas très chaud, mais on a décidé qu’une heure par jour à disposition des médias, c’était quelque chose d’absorbable pour nous.
£ Votre famille a également été sollicitée…
Oui, et il est arrivé le moment où l’on a dû dire non. Pour se préserver, d’une part, mais aussi pour ne pas tout confondre. On ne voulait pas en arriver à parler de l’initiative contre les minarets, par exemple. Il ne faut pas tout mélanger. On voulait que cela reste du domaine sportif.
£ Qu’avez-vous fait depuis votre retour?
Je me suis reposé, beaucoup, et j’ai aussi retrouvé toute ma famille. Je m’entretiens en allant une fois par jour au fitness, puisque mon club, Grasshopper, m’a donné congé jusqu’à lundi.
£ Vous reconnaît-on dans la rue?
Oui, j’ai plein des messages d’amitié(ndlr: à cet instant, une cliente du tea-room de Prangins vient lui serrer la main!). J’ai reçu quelques dizaines de lettres de félicitations aussi, dont l’une de la Municipalité de Moudon, avec laquelle je n’ai jamais eu le moindre contact! Je sens beaucoup de gentillesse de la part de tout le monde. En tous les cas, j’arrive à continuer à vivre normalement.
£ Vous n’avez donc pas, ou plus, la tête dans les étoiles?
On ne l’a jamais eue! Là-bas, on prenait les choses comme elles venaient, match après match. On sait où cela nous a amenés. Maintenant, on doit tous être conscients que ce titre ne va pas nous aider à progresser. Au contraire: tout le pays nous connaît maintenant, l’attente des spectateurs n’en sera que plus grande. A nous de travailler et de réussir notre retour aux réalités quotidiennes.
• Alexander Frei a dit que ce titre ne représentait pas la garantie que vos coéquipiers et vous réussissiez une carrière professionnelle. Votre avis à ce sujet?
Il a raison. Le vrai foot, ce n’est pas une Coupe du monde des moins de 17 ans. Et la phase décisive pour une carrière se situe justement entre 17 et 20 ans. Moi qui joue en Super League, je le constate chaque week-end: tout est plus dur au niveau adulte. Je ne vais pas dire que je me suis amusé au Nigeria, mais j’ai en tout cas éprouvé nettement moins de peine aux Mondiaux M17 qu’en championnat avec GC.
£ Après les Blacks-Blancs-Beurs de la France 1998, peut-on parler des Blacks-Blancs-Beurs-Balkans de la Suisse M17 de 2009?
Je viens de Tunisie, il y avait aussi pas mal de Bosniaques, de Kosovars d’origine. Même si nous revendiquons tous notre citoyenneté helvétique, puisque nous sommes nés en Suisse, aucun de nous n’a oublié son pays d’origine. Le fait de regrouper ces mentalités différentes a incontestablement représenté un plus pour l’équipe.
£ Cette pluriculturalité est à la base de votre victoire?
Je crois que tout le monde y a gagné, pas seulement au sein de l’équipe. Les Suisses ont pris l’habitude de s’habituer à des peuples étrangers, et chacun profite de la culture de l’autre. Dans le cas d’une équipe de foot comme la nôtre, ce mélange a encore renforcé notre union. Certains joueurs typiquement suisses se sont même mis à parler serbe, c’est vous dire!
£ Avant de vous envoler pour le Nigeria, vous nous disiez que vous étiez le plus suisse des Tunisiens. Etes-vous aujourd’hui le plus… tunisien des Suisses?
La Tunisie est mon deuxième pays. J’y retourne deux fois par année. Mais je me sens profondément Suisse. Je suis né ici, j’y ai accompli mes études. C’est ça le plus important, pas la couleur du passeport.
• Qu’en est-il de votre pacte, où vous vous engagez à porter le maillot de l’équipe de Suisse A si vous deviez être sélectionné?
On a effectivement signé une charte en janvier dernier. C’est une sorte de code éthique que je ne vais pas détailler ici. Mais effectivement, et même si l’on ne peut jamais dire jamais, on s’engageait à toujours jouer pour notre pays, la Suisse.
• La Fédération tunisienne vous a-t-elle déjà approché?
Non.
£ Avez-vous été victime de racisme dans votre enfance?
Oui. On me racontait des blagues primaires qui n’étaient pas drôles du tout. J’ai réussi à passer par-dessus.
• Est-ce dans le fond une revanche pour vous d’avoir apporté un titre mondial à la Suisse?
Une revanche, non. Mais une grande fierté d’avoir représenté mon pays à l’étranger. Là-bas, la presse locale parlait de nous comme de binationaux pour expliquer nos succès. Ce n’était pas le cas: nous étions tout simplement des Suisses embarqués dans une fantastique aventure humaine et sportive.
(Source: « Le Matin», (Quotidien – Suisse), le 21 novembre 2009)
Algérie – Egypte: le match truqué des dictatures
Omar Benderra
Les attaques contre une société de téléphonie mobile à capitaux égyptiens et le sac de la représentation de la compagnie aérienne égyptienne, tout comme les agressions sur les personnes de cette nationalité ne sont nullement une surprise. Ils suivent les incidents du Caire, où des jeunes ont lapidé le bus transportant l’équipe de foot algérienne, et d’autres violences dont ont été victimes les supporters algériens à la sortie du Cairo International Stadium. Tout est fait pour entretenir, aussi bien en Egypte qu’en Algérie un climat malsain où la colère et la frustration des jeunes trouvent un exutoire facile, immédiatement identifiable et complètement mystificateur. Il est proprement extraordinaire qu’aucune voix ne se soit élevée pour appeler au calme et relativiser l’importance d’une rencontre de football, qualification au mondial ou non. Au contraire, les télévisions des deux pays, les sites internet plus où moins officieux, les journaux nourrissent une absurde dramatisation et écrivent au jour le jour un scénario de conflit où la bêtise le dispute à l’indignité. Est-il surprenant qu’aucun dirigeant ne soit intervenu pour appeler à la raison et ramener les choses à de plus justes proportions ?
Les peuples algériens et égyptiens ne sont pas ennemis et ne le seront jamais. Ils ne peuvent l’être pour toutes les raisons du monde et d’autant moins qu’ils partagent le même sort. Les dictatures policières et les anti-élites de pouvoir – des voyous en col blanc comme le montre la gestion des événements – qui écrasent les Egyptiens et les Algériens appartiennent au même monde : celui des criminels. L’écrasement des libertés, l’oppression quotidienne, la misère et le désespoir sont le lot commun de la majorité des deux peuples. Présidence à vie, toute puissance des services de police politique, prédation à large échelle sont les caractéristiques que partagent deux régimes qui maintiennent tous deux leurs peuples sous état d’urgence depuis des décennies. Les régimes se ressemblent au point d’être l’un et l’autre incarnés par deux vieillards en mal de succession dynastique. Loin de ces cercles, les jeunes qui agitent avec passion leurs drapeaux et sont prêts à tuer leur voisin pour une misérable qualification à un tournoi de football sont les mêmes que ceux qui tentent de fuir désespérément leurs pays. Ce sont ces jeunes, en tout point semblables qui errent clandestinement dans les artères hostiles des métropoles occidentales. Les enfants des voleurs au pouvoir à Alger et au Caire, également en tout point semblables, eux, roulent en voitures de luxe dans les beaux quartiers des mêmes métropoles. Ceux-là sont en règle : ils n’ont aucun problème de résidence, avec l’argent volé aux millions d’exclus de leurs malheureux pays, ils bénéficient des meilleurs papiers d’identité. Est-il besoin d’ajouter que les deux peuples partagent les mêmes vrais ennemis extérieurs ?
Il est proprement désolant d’entendre et de lire les tombereaux d’invectives qui se déversent sans aucune censure – tiens donc ! – dans les médias des deux pays. Mais que ces injures doivent sonner délicieusement aux oreilles des despotes, de leurs obscènes clientèles et de leurs polices. La diversion est magistralement exécutée, le cycle des provocations a été parfaitement enclenché et quel que soit le résultat sur le terrain sportif, c’est d’ores et déjà tout bénéfice pour les régimes. La colère légitime des jeunes est détournée vers un improbable ennemi, les passions émeutières sont aiguillées vers des cibles illusoires. Pour grossière qu’elle soit, la manœuvre permet de calmer autant que faire se peut les tensions sociales et le mal-être général. La mystification semble fonctionner mais, cela ne fait guère de doute, la réalité finira par s’imposer.
Les véritables ennemis des peuples algérien et égyptien sont leurs propres dirigeants. .
(Source: « Algeria Watch », le 16 novembre 2009)
Lien: http://www.algeria-watch.org/fr/article/tribune/match_truque.htm
Arabie: le pèlerinage de La Mecque en chiffres
AFP, le 23 novembre 2009 à 10h24
LA MECQUE, 23 nov 2009 (AFP) – Le pèlerinage annuel à La Mecque, dont le temps fort est le rassemblement des fidèles jeudi sur le Mont Arafat, près de la Ville sainte, est le plus grand rassemblement mondial annuel:
— 2,5 millions de fidèles participent chaque année au hajj.
— Chaque pays musulman a droit à un quota de 1.000 pèlerins pour un million d’habitants.
— L’Indonésie a le plus grand contingent de pèlerin s avec 200.000 fidèles.
— La sécurité des Lieux saints où se rendent les fidèles durant leur pèlerinage est assurée par 100.000 agents.
— Le personnel médical affecté au hajj compte 20.000 personnes, en raison des craintes d’une propagation du virus H1N1.
— La défense civile mobilise 13.750 agents et 900 véhicules.
— 1.852 caméras de surveillance sont installées autour de la Grande mosquée à La Mecque et 600 caméras sur le site de la lapidation des stèles symbolisant Satan, le rite le plus dangereux en raison du risque de bousculades meurtrières.
— Sur les lieux saints, sont installés 30 postes de police et 13 tribunaux pour trancher les délits et plaintes pénales impliquant des pèlerins.
— 32.000 guides, hommes et femmes, dits “Moutawif”, organisent le séjour et le transport des pèlerins.
— L’esplanade de la Grande mosquée de La Mecque s’étend sur 368.000 m2. Sa capacité d’accueil, actuellement de plus d’un million de fidèles, est appelée à doubler dans le cadre d’un plan d’extension qui doit démarrer l’an prochain.
— 280 kg d’or pur décorent la porte de la Kaaba, un édifice cubique se trouvant au centre de la Grande Mosquée de La Mecque.
Dans son angle oriental est scellée la Pierre noire (donnée, selon la tradition, par l’ange Gabriel à Abraham), vers laquelle s’orientent les musulmans pour leurs prières.
— La Kiswa, une étoffe de soie ornée de versets coraniques, de couleur noire, recouvrant la Kaaba, est brodée de 150 kilos d’or et d’argent.
Les victimes de Douch, tortionnaire khmer rouge, repoussent ses aveux
AFP, le 23 novembre 2009 à 08h48
Par Patrick FALBY
PHNOM PENH, 23 nov 2009 (AFP) – Les avocats des victimes des Khmers rouges ont accusé lundi le tortionnaire de la prison de Tuol Sleng, à Phnom Penh, de falsifier l’Histoire et de mentir au tribunal, en minimisant son rôle dans la torture et l’exécution de quelque 15.000 personnes entre 1975 et 1979.
Iran: arrestation de douze couples échangistes
L’humoriste français controversé Dieudonné affirme avoir vu Ahmadinejad