AP: Tunisie: décès de l’ancien Premier ministre Mohamed Mzali
Tunisie: décès de l’ancien Premier ministre Mohamed Mzali
Tunisie – Décès de Mohamed Mzali
Le Bureau National de l’Association des Tunisiens en France (ATF) a le plaisir de vous inviter à participer à la conférence – débat au tour du thème: “Liberté artistique et de création, liberté d’expression et droit à la critique des systèmes religieux: Cas de la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discriminations raciales (CIEDR)” Intervenant : Monsieur Khémaïs CHAMARI, ancien vice-Président de la Ligue tunisienne de Défense des droits de l’Homme et ancien Vice-Président de la FIDH. Le 24 juin 2010 à partir 19h00 A l’Espace Farabi 3, rue Louis Blanc, 75010 Paris, M° Colonel Fabien
Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme (FEMDH)
COMMUNIQUÉ
Publication du rapport annuel 2009
Copenhague, 22 juin 2010. La Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme (FEMDH) qui a pour objectif de soutenir les défenseurs dans les pays du sud de la méditerranée publie aujourd’hui son rapport annuel 2009. Le rapport met l’accent sur les actions entreprises par la FEMDH au cours de l’année 2009.
Plus de soixante ans après la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, et en dépit des acquis enregistrés par les vagues successives de réformes démocratiques dans le monde, des gouvernements de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord continuent d’utiliser la menace du terrorisme et de mouvements politico-religieux extrémistes comme prétexte pour réprimer toute dissidence pacifique et renforcer un arsenal législatif – déjà répressif dans la plupart des cas – par des lois ordinaires et d’exception visant à restreindre l’exercice effectif des droits et des libertés fondamentales.
Driss El Yazami, Président de la FEMDH, a ainsi indiqué que « l’année 2009 s’est caractérisée soit par des opportunités et des occasions manquées en matière de réforme, soit par une détérioration de la situation des droits humains dans la région sud-méditerranéenne ».
Au sommet de la liste – et en l’absence d’éléments substantiels sur la situation à tout égard intolérable en Libye – figurent les pratiques des systèmes judiciaire et sécuritaire en Syrie et en Tunisie, qui laminent discrétionnairement et continuellement toute liberté d’expression, d’information, de circulation, d’association et de réunion des défenseurs des droits de l’Homme en toute impunité.
Au vu de ce contexte régional, où la défense des droits humains devient plus périlleuse, il était non seulement nécessaire d’apporter un soutien politique aux défenseurs mais également des appuis financiers, dans des conditions adéquates de délais, de flexibilité et de discrétion afin de leur permettre de surmonter leurs difficultés et d’envisager des perspectives de poursuite de leurs actions en faveur du respect de tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.
Le rapport est disponible en français, en anglais et en arabe.
Le rapport est disponible sur le site de la FEMDH: http://www.emhrf.org/usr/00000003/00000171.pdf
Euro-Mediterranean Foundation of Support to Human Rights Defenders (EMHRF)
RELEASE
Launching of the Annual Report 2009
Copenhagen, June 22, 2010. The Euro-Mediterranean Foundation of Support to Human Rights Defenders (EMHRF) which aims at supporting defenders in the South-Mediterranean countries is publishing today its 2009 Annual Report. The report focuses on the actions undertaken by the EMHRF during the year 2009.
More than six decades after the proclamation of the Universal Declaration of Human Rights and despite the progress accomplished after successive democratic reforms around the world, governments in the Middle East and North Africa region continue to use the threat of terrorism and extremist political-religious movements as a pretext to suppress peaceful dissent and add to their legal arsenal, which is already repressive in most cases, new regular laws and emergency decrees aimed at restricting the effective exercise of basic rights and freedoms.
Driss El Yazami, President of the EMHRF, then said “The year 2009 was marked either by missed opportunities for more open societies or by a worsening of the human rights situation in the southern Mediterranean”.
At the top of the list – in the absence of hard evidence on the totally intolerable situation that prevails in Libya – are the practices of the judicial and security systems in Syria and Tunisia, which are continuously slicing away the rights to freedom of expression, information, movement, association and assembly of human rights defenders in totally arbitrary fashion and with impunity.
Against this regional backdrop, in which human rights work becomes increasingly dangerous, defenders needed not only political support but also financial support provided in a timely, flexible and discreet fashion to enable them to overcome their difficulties and to develop plans to pursue their activities in promoting respect for all civil, political, economic, social and cultural rights and freedoms.
This report is published in French, in English and in Arabic.
This report is available on the EMHRF website:http://www.emhrf.org/usr/00000003/00000170.pdf
OPV Ennakl: L’opération vue de Tunis
· Dans la capitale, la société crée l’événement · Un signal fort en matière de coopération financière maghrébine Une première entre les deux places financières tunisienne et marocaine. La double cotation de la société Ennakl (du jeune homme d’affaires, patron de Princesse Holding, Mohamed Sakher El Materi, gendre du président Ben Ali) ravit la vedette. A Tunis, l’opération, surmédiatisée et très suivie, a tout simplement créé l’événement. C’est la première fois qu’une entreprise tunisienne opère une double cotation (il y a quelques années, l’opérateur historique Tunisie Telecom avait annoncé une opération semblable à Tunis et à Paris mais l’option a été vite écartée). D’autant plus que la double cotation se fait dans une place maghrébine. Même les préparatifs de l’introduction ont été achevés en un temps record: procédures de cotation, approbations, démarches administratives,…La double cotation à la Bourse de Tunis et à la Bourse de Casablanca se fait via une ouverture du capital à hauteur de 40%, par la cession de 12 millions d’actions, au prix unitaire de 10,700 dinars tunisiens l’action. Une tranche de 30% du capital social est placée à Tunis et une tranche de 10% du capital à Casablanca. Concrètement, l’opération se fera par la cession de 9.000.000 d’actions au prix unitaire de 10,700 dinars l’action pour la Tunisie (équivalent de 59 dirhams marocains) et de 3.000.000 d’actions à 64,22 dirhams au Maroc. L’OPF (Offre à prix ferme) a lieu du 23 juin au 2 juillet 2010 avec possibilité de clôture anticipée. La cotation sur les deux places se fera d’une manière «indépendante». Pour l’heure, elle ne permettra aucun arbitrage entre les titres cotés sur les deux places. Et ce, en raison de la non-possibilité de transfert de titres entre les Bourses de Tunis et de Casablanca. La réglementation tunisienne ne permettant pas encore ce type d’opérations. Cette double cotation est un signal fort à la coopération entrepreneuriale et boursière maghrébine, comme l’a souligné d’emblée El Materi. «Notre objectif ne se situe pas dans les 20 millions d’euros, mais dans l’expérience que la place de Tunis peut gagner à travers cette démarche et en nouant des relations avec la Bourse marocaine». L’introduction de la société répond à un double objectif, souligne El Materi: faire partager la réussite et faire participer les petits porteurs, mais aussi répondre aux besoins d’investissements de Princesse Holding. L’évaluation de la société a été réalisée de concert par Ernst & Young et Attijari Finances (filiale Bourse d’Attijari Bank Tunisie). Aujourd’hui, la société présente une bonne santé financière. Baromètre de l’activité commerciale, son chiffre d’affaires a bondi de 276 millions de dinars en 2008 à 326 millions en 2009 (1 dinar tunisien équivaut à 5,9 DH). Il devrait passer à 377 millions de dinars à la fin de cette année, à 400 millions en 2011 et à 506 millions en 2014. Le résultat net est passé, lui, de 20,7 millions de dinars en 2008 à 21,98 millions en 2009. Il devrait grimper à 27,5 millions de dinars fin 2010 et à 41,9 millions en 2014. Composants automobiles Leader du secteur de la distribution automobile en Tunisie (9.617 véhicules vendus en 2009, soit une part de marché de 21,4%), la société représente plusieurs marques (Volkswagen, Audi, Porsche, Seat) et bientôt Skoda. Depuis sa privatisation, du chemin a été parcouru. La société s’est ainsi engagée dans une politique de diversification. Outre la commercialisation de voitures, elle s’est spécialisée, grâce à des partenariats avec les constructeurs, dans la fabrication et l’utilisation des composants automobiles. De notre correspondante permanente, Yousra MAHFOUD (Source: “L´Economiste” (quotidien – Maroc) le 23 juin 2010)
Bourses de Casablanca et de Tunis : vers la fusion
Les dockers suédois boycottent les navires israéliens
AP Mercredi 23 juin, 12h31 Les dockers suédois boycottent les navires israéliens pour protester contre le raid du 31 mai dernier contre une flottille d’aide humanitaire destinée à la Bande de Gaza. Lire la suite l’article Le syndicat des dockers suédois a précisé qu’il soutenait le convoi d’aide internationale et a demandé à Israël de lever son blocus sur le territoire palestinien. Environ 1.500 membres du syndicat prennent part au boycott d’une semaine, qui a débuté mercredi. Le porte-parole du syndicat, Björn Borg, a précisé que les manutentionnaires du port de Göteborg avaient refusé de s’occuper d’une dizaine de containers destinés ou provenant d’Israël. Plusieurs militants suédois se trouvaient sur la flottille au moment du raid qui a fait neuf morts. AP
LE MONDE pour Le Monde.fr | 23.06.10 | 10h16 • Mis à jour le 23.06.10 | 10h43
Bruxelles, correspondant
Deux avocats belges, Me Georges-Henri Beauthier et Alexis Deswaef, ont annoncé, mercredi 23 juin, à Bruxelles, le dépôt d’une plainte pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre à l’encontre de 14 dirigeants politiques et militaires israéliens. Elle vise des actes commis à la fin 2008 et au début 2009 à Gaza, lors de l’opération militaire “Plomb durci”. La plainte cite, entre autres, Ehoud Olmert, Tzipi Livni et Ehoud Barak, respectivement premier ministre, ministre des affaires étrangères et ministre de la défense à l’époque des faits. Le vice-ministre de la défense et ancien général de Tsahal, Matan Vilnaï, est également cité, ainsi que divers hauts responsables de l’armée et des services de renseignement.
Agissant notamment pour le compte d’un médecin belge d’origine palestinienne, Anouar Rashid Saïd El-Okka et ses deux frères, dont les champs de fruits et d’oliviers ont été intentionnellement détruits et brûlés au phosphore, les deux avocats s’appuient sur les dispositions de loi belge en matière de compétence universelle.
Leur plainte vise aussi le bombardement de la mosquée Al-Maqadmah, à proximité du camp de réfugiés de Jabaliya. Seize civils, dont des enfants, avaient été tués lors d’une attaque censée viser des militants du Hamas. Les avocats belges représentent 13 victimes, blessées ou qui ont perdu un proche.
CRITÈRE DE “RATTACHEMENT”
Me Beauthier et Deswaef déposent au parquet fédéral belge un document très fouillé de 70 pages, reprenant, entre autres, les conclusions d’un rapport des Nations unies (la “mission Goldstone”) sur les violences commises à Gaza. Il invite la justice belge à se saisir de leur plainte étant donné que “la Palestine n’étant pas reconnue comme Etat, son appareil judiciaire ne permet pas de telles poursuites”.
Quant aux juridictions israéliennes, “elles ne présentent pas les qualités d’indépendance, d’impartialité et d’équité, telles qu’exigées par le droit international des droits de l’homme”, note le texte.
Ce n’est pas la première fois que la justice belge est confrontée à une plainte concernant Israël. En 2001, des Palestiniens et des Libanais avaient tenté de faire juger l’ancien premier ministre Ariel Sharon pour les massacres des camps de Sabra et Chatila, en 1982. L’affaire avait tourné à l’incident diplomatique et la Belgique avait, dans la foulée, décidé de restreindre la portée de sa loi de compétence universelle. Celle-ci prévoit désormais un critère de “rattachement”, à savoir l’implication directe d’un citoyen belge. Ce critère est rempli dans le cas présent, le docteur El-Okka possédant la nationalité belge.
Les biens que ce dernier possédait avec ses deux frères ont été entièrement dévastés, et son puits d’eau rendu inutilisable, alors que les cultures visées constituaient les seules ressources de sa famille, dans la région d’El-Zeytoun au sud-est de Gaza. Selon ses avocats, la région ne comportait aucun combattant palestinien et aucune arme n’y était stockée.
Jean-Pierre Stroobants
(Source: Lemonde.fr le 23 juin 2010)
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