23 juin 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3683 du 23.06.2010
 archives : www.tunisnews.net 


AP: Tunisie: décès de l’ancien Premier ministre Mohamed Mzali

Business News: Tunisie – Décès de Mohamed Mzali FEMDH: Publication du rapport annuel 2009 EMHRF: Launching of the Annual Report 2009 L´Economiste: OPV Ennakl: L’opération vue de Tunis Maghreb Intelligence: Bourses de Casablanca et de Tunis : vers la fusion AP: Les dockers suédois boycottent les navires israéliens Le Monde: En Belgique, une plainte déposée à l’encontre de 14 dirigeants israéliens


Tunisie: décès de l’ancien Premier ministre Mohamed Mzali


AP Mercredi 23 juin, 21h38 Figure marquante de la scène politique tunisienne, l’ancien premier ministre tunisien Mohamed Mzali est décédé mercredi à l’âge de 85 ans dans un hôpital parisien où il a été transféré d’urgence fin mai dernier à la suite de la détérioration de son état de santé, a annoncé l’agence officielle TAP. Dans un message de condoléances à sa famille, le président Zine El Abidine Ben Ali a exprimé sa “profonde tristesse et sa grande affliction” pour la disparition de l’homme dont il a loué “les qualités et le riche parcours militant ainsi que les contributions éminentes dans les domaines éducatif, culturel et sportif”. Outre sa carrière politique, M. Mzali était connu pour être un homme de culture et de sport, ce qui lui a valu d’être membre à vie du Comité international olympique (CIO). Durant près de 20 ans, il a occupé plusieurs postes ministériels importants dans le cabinet du premier président tunisien Habib Bourguiba, dont l’éducation nationale, la santé, la défense et l’intérieur avant d’être promu Premier ministre de 1980 à 1986. Fragilisé par les “émeutes du pain” qui ont fait plusieurs morts en 1984, il a été limogé de ses fonctions et a fui clandestinement le pays vers la France, via les frontières terrestres algériennes. Un an après, il était condamné par contumace à une lourde peine de prison pour “abus de biens sociaux et enrichissement illégal”. L’annulation de sa condamnation en 2002 devait lui permettre de rentrer en Tunisie après un exil de près de 15 ans. Promu de la faculté des lettres de la Sorbonne, il fut l’un des promoteurs de la célèbre revue “Al Fikr” (La pensée) et auteurs de plusieurs ouvrages dont “La démocratie” en 1955, “Tunisie. Quel avenir?” en 1991 et “Un premier ministre de Bourguiba témoigne” en 2004. Sa dépouille doit être rapatriée jeudi et son enterrement est prévu vendredi, selon des sources proches de sa famille. AP  


Tunisie – Décès de Mohamed Mzali


      Nous apprenons, de source familiale, le décès de l’ancien Premier ministre tunisien Mohamed Mzali à l’âge de 85 ans. Il serait mort à 16h12, croit-on savoir, et ce après une maladie qui a longtemps duré. Il était hospitalisé à Paris lors de son décès. La dépouille du défunt devrait être rapatriée demain, jeudi 24 juin. L’enterrement aurait lieu vendredi 25 juin dans sa ville natale. Né le 23 décembre 1925 à Monastir, Mohamed Mzali a suivi ses études secondaires au Collège Sadiki à Tunis avant de rejoindre plus tard la faculté des lettres de la Sorbonne à Paris où il décrocha une licence en philosophie, puis un diplôme d’études supérieures en lettres. Il occupe un poste de professeur avant d’être nommé directeur général de la Jeunesse et des Sports en 1959, poste qu’il quittera en 1964 pour devenir directeur de la Radiodiffusion-télévision tunisienne. Toujours en poste en 1968, il est promu à plusieurs postes ministériels : la Défense du 12 avril 1968 au 7 novembre 1969, la Jeunesse et les Sports du 7 novembre 1969 au 12 juin 1970, l’Éducation nationale du 27 décembre 1969 au 12 juin 1970, du 29 octobre 1971 au 17 mars 1973 et du 31 mai 1976 au 25 avril 1980, la Santé publique du 17 mars 1973 au 31 mai 1976 et l’Intérieur du 7 janvier 1984 au 28 avril 1986. À l’Éducation nationale, il œuvre particulièrement pour l’arabisation partielle de l’enseignement, rapprochant davantage la Tunisie des partenaires arabes, plus particulièrement ceux du Golfe. Le 23 avril 1980, il est nommé au poste de Premier ministre pour succéder à Hédi Nouira. Il a été, toutefois, fragilisé par les « émeutes du pain » qui font plusieurs morts au début de l’année 1984. C’est alors qu’il cherche à se rallier les islamistes et gagner leur appui dans la course pour la succession du président Bourguiba. Proche de l’Arabie Saoudite et des pays du Golfe, il annule une circulaire interdisant le port du hijab dans les écoles publiques et parvient à obtenir du Président Bourguiba l’amnistie des leaders du Mouvement de la tendance islamique (futur Ennahdha) alors qu’ils étaient condamnés à de lourdes peines en 1981. Le 8 juillet 1986, Mohamed Mzali est limogé de ses fonctions de Premier ministre et de secrétaire général du Parti socialiste destourien et remplacé par Rachid Sfar. Il parvient toutefois à quitter clandestinement le pays, pour la France via les frontières terrestres avec l’Algérie, déguisé dans un sefsari. Il est condamné par contumace par la Cour criminelle de Tunis, le 20 avril 1987, à une peine de prison ferme pour abus de biens sociaux et enrichissement illégal. En exil, il ne cesse de récuser sa condamnation et garde donc des relations tendues avec le régime tunisien. Finalement, l’avocat général auprès de la Cour de cassation a introduit un pourvoi en cassation ; la cassation et l’annulation de la condamnation par contumace est annoncée par un arrêt du 5 août 2002, permettant ainsi le retour de Mzali en Tunisie dès le lendemain. Depuis, il a mené un train de vie assez discret jusqu’à son récent départ pour la France. En effet, le Président Zine El Abidine Ben Ali a ordonné son transfert à Paris il y a quelques semaines pour y être traité et soigné aux frais de l’Etat. Parallèlement à ses fonctions d’homme d’Etat, il a occupé des postes sportifs en devenant président du Comité national olympique tunisien (1962-1986), président de la Fédération tunisienne de football (1962-1963), vice-président (1963-1967) puis président (1979-1987) du Comité international des Jeux méditerranéens et président du comité d’organisation des Jeux méditerranéens 1967. Il intègre également le Comité international olympique en 1965 où il occupe les postes de membre de la commission exécutive entre 1973 et 1980 et de vice-président du CIO de 1976 à 1980. Il en était membre à vie. Il participe également à la vie culturelle et littéraire, particulièrement grâce à la revue El-Fikr (La Pensée) qu’il créé en 1955 et codirige avec le ministre des Affaires culturelles, à l’époque, Béchir Ben Slama mais qui s’arrêtera après son limogeage. Son objectif est d’y mettre l’accent sur l’« arabité » de l’identité tunisienne. Il est à souligner, par ailleurs, que Mohamed Mzali avait des relations privilégiées et étroites avec certains patrons de médias, indépendants dont notamment feux Habib Cheikhrouhou fondateur de Dar Assabah et Slaheddine El Amri, fondateur de Dar Al Anwar. Son épouse Fethia Mzali, avec laquelle il a eu six enfants, a poursuivi les mêmes études supérieures que lui à la Sorbonne. Elle est nommée ministre de la Famille et de la promotion de la femme dans son gouvernement (1983-1986) après avoir été, pendant plusieurs années, présidente de la puissante Union nationale de la Femme Tunisienne. A la suite du décès de Mohamed Mzali, le Président Zine El Abidine Ben Ali a adressé à sa veuve Fathia Mzali, et aux membres de la famille du défunt un message de condoléances et de compassion dont voici le texte: “J’ai appris avec une profonde tristesse et une grande affliction la disparition de Mohamed Mzali, ancien Premier ministre. Tout en louant, en cette douloureuse circonstance, les qualités du défunt et son riche parcours militant au sein du gouvernement et du parti ainsi que ses contributions éminentes dans les domaines éducatif, culturel et sportif, nous vous exprimons nos vives condoléances et nos sincères sentiments de compassion et de sympathie, priant Dieu le tout puissant d’accueillir le défunt dans son infinie miséricorde et de vous accorder ainsi qu’à tous les membres de sa famille et à ses proches patience et réconfort.” Noureddine Hlaoui (Source: Business News le 23 juin 2010)

 


Dernière Minute: Suite au décès de l’ancien Premier ministre Mohamed Mzali, ceux qui souhaitent lui rendre hommage, peuvent le faire demain jeudi 24 juin 2010 entre 10h30 et 11h30 à la Chambre Mortuaire de l’Hôpital Tenon à Paris, angle de la rue Bellegrand et Rue Pelleport, Métro Porte de Bagnolet. Paix à l’âme du disparu.
Mondher Sfar


Invitation

Le Bureau National de l’Association des Tunisiens en France (ATF) a le plaisir de vous inviter à participer à la conférence – débat  au tour du thème: “Liberté artistique et de création, liberté d’expression et droit à la critique des systèmes religieux: Cas de la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discriminations raciales (CIEDR)”   Intervenant : Monsieur Khémaïs CHAMARI, ancien vice-Président de la Ligue tunisienne de Défense des droits de l’Homme et ancien Vice-Président de la FIDH.    Le 24 juin 2010 à partir 19h00 A l’Espace Farabi 3, rue Louis Blanc, 75010 Paris, M° Colonel Fabien


 

Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme (FEMDH)

COMMUNIQUÉ

Publication du rapport annuel 2009

 


 

Copenhague, 22 juin 2010. La Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme (FEMDH) qui a pour objectif de soutenir les défenseurs dans les pays du sud de la méditerranée publie aujourd’hui son rapport annuel 2009. Le rapport met l’accent sur les actions entreprises par la FEMDH au cours de l’année 2009. 

Plus de soixante ans après la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, et en dépit des acquis enregistrés par les vagues successives de réformes démocratiques dans le monde, des gouvernements de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord continuent d’utiliser la menace du terrorisme et de mouvements politico-religieux extrémistes comme prétexte pour réprimer toute dissidence pacifique et renforcer un arsenal législatif – déjà répressif dans la plupart des cas – par des lois ordinaires et d’exception visant à restreindre l’exercice effectif des droits et des libertés fondamentales.

Driss El Yazami, Président de la FEMDH, a ainsi indiqué que « l’année 2009 s’est caractérisée soit par des opportunités et des occasions manquées en matière de réforme, soit par une détérioration de la situation des droits humains dans la région sud-méditerranéenne ».

Au sommet de la liste – et en l’absence d’éléments substantiels sur la situation à tout égard intolérable en Libye – figurent les pratiques des systèmes judiciaire et sécuritaire en Syrie et en Tunisie, qui laminent discrétionnairement et continuellement toute liberté d’expression, d’information, de circulation, d’association et de réunion des défenseurs des droits de l’Homme en toute impunité.

Au vu de ce contexte régional, où la défense des droits humains devient plus périlleuse, il était non seulement nécessaire d’apporter un soutien politique aux défenseurs mais également des appuis financiers, dans des conditions adéquates de délais, de flexibilité et de discrétion afin de leur permettre de surmonter leurs difficultés et d’envisager des perspectives de poursuite de leurs actions en faveur du respect de tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.

Le rapport est disponible en français, en anglais et en arabe.

Le rapport est disponible sur le site de la FEMDH: http://www.emhrf.org/usr/00000003/00000171.pdf


 

Euro-Mediterranean Foundation of Support to Human Rights Defenders (EMHRF)

RELEASE

 Launching of the Annual Report 2009


 

Copenhagen, June 22, 2010. The Euro-Mediterranean Foundation of Support to Human Rights Defenders (EMHRF) which aims at supporting defenders in the South-Mediterranean countries is publishing today its 2009 Annual Report. The report focuses on the actions undertaken by the EMHRF during the year 2009.

More than six decades after the proclamation of the Universal Declaration of Human Rights and despite the progress accomplished after successive democratic reforms around the world, governments in the Middle East and North Africa region continue to use the threat of terrorism and extremist political-religious movements as a pretext to suppress peaceful dissent and add to their legal arsenal, which is already repressive in most cases, new regular laws and emergency decrees aimed at restricting the effective exercise of basic rights and freedoms.

Driss El Yazami, President of the EMHRF, then said “The year 2009 was marked either by missed opportunities for more open societies or by a worsening of the human rights situation in the southern Mediterranean”.

At the top of the list – in the absence of hard evidence on the totally intolerable situation that prevails in Libya – are the practices of the judicial and security systems in Syria and Tunisia, which are continuously slicing away the rights to freedom of expression, information, movement, association and assembly of human rights defenders in totally arbitrary fashion and with impunity.

Against this regional backdrop, in which human rights work becomes increasingly dangerous, defenders needed not only political support but also financial support provided in a timely, flexible and discreet fashion to enable them to overcome their difficulties and to develop plans to pursue their activities in promoting respect for all civil, political, economic, social and cultural rights and freedoms.

This report is published in French, in English and in Arabic.

This report is available on the EMHRF website:http://www.emhrf.org/usr/00000003/00000170.pdf

 


OPV Ennakl: L’opération vue de Tunis


 · Dans la capitale, la société crée l’événement · Un signal fort en matière de coopération financière maghrébine Une première entre les deux places financières tunisienne et marocaine. La double cotation de la société Ennakl (du jeune homme d’affaires, patron de Princesse Holding, Mohamed Sakher El Materi, gendre du président Ben Ali) ravit la vedette. A Tunis, l’opération, surmédiatisée et très suivie, a tout simplement créé l’événement. C’est la première fois qu’une entreprise tunisienne opère une double cotation (il y a quelques années, l’opérateur historique Tunisie Telecom avait annoncé une opération semblable à Tunis et à Paris mais l’option a été vite écartée). D’autant plus que la double cotation se fait dans une place maghrébine. Même les préparatifs de l’introduction ont été achevés en un temps record: procédures de cotation, approbations, démarches administratives,…La double cotation à la Bourse de Tunis et à la Bourse de Casablanca se fait via une ouverture du capital à hauteur de 40%, par la cession de 12 millions d’actions, au prix unitaire de 10,700 dinars tunisiens l’action. Une tranche de 30% du capital social est placée à Tunis et une tranche de 10% du capital à Casablanca. Concrètement, l’opération se fera par la cession de 9.000.000 d’actions au prix unitaire de 10,700 dinars l’action pour la Tunisie (équivalent de 59 dirhams marocains) et de 3.000.000 d’actions à 64,22 dirhams au Maroc. L’OPF (Offre à prix ferme) a lieu du 23 juin au 2 juillet 2010 avec possibilité de clôture anticipée. La cotation sur les deux places se fera d’une manière «indépendante». Pour l’heure, elle ne permettra aucun arbitrage entre les titres cotés sur les deux places. Et ce, en raison de la non-possibilité de transfert de titres entre les Bourses de Tunis et de Casablanca. La réglementation tunisienne ne permettant pas encore ce type d’opérations. Cette double cotation est un signal fort à la coopération entrepreneuriale et boursière maghrébine, comme l’a souligné d’emblée El Materi. «Notre objectif ne se situe pas dans les 20 millions d’euros, mais dans l’expérience que la place de Tunis peut gagner à travers cette démarche et en nouant des relations avec la Bourse marocaine». L’introduction de la société répond à un double objectif, souligne El Materi: faire partager la réussite et faire participer les petits porteurs, mais aussi répondre aux besoins d’investissements de Princesse Holding. L’évaluation de la société a été réalisée de concert par Ernst & Young et Attijari Finances (filiale Bourse d’Attijari Bank Tunisie). Aujourd’hui, la société présente une bonne santé financière. Baromètre de l’activité commerciale, son chiffre d’affaires a bondi de 276 millions de dinars en 2008 à 326 millions en 2009 (1 dinar tunisien équivaut à 5,9 DH). Il devrait passer à 377 millions de dinars à la fin de cette année, à 400 millions en 2011 et à 506 millions en 2014. Le résultat net est passé, lui, de 20,7 millions de dinars en 2008 à 21,98 millions en 2009. Il devrait grimper à 27,5 millions de dinars fin 2010 et à 41,9 millions en 2014. Composants automobiles Leader du secteur de la distribution automobile en Tunisie (9.617 véhicules vendus en 2009, soit une part de marché de 21,4%), la société représente plusieurs marques (Volkswagen, Audi, Porsche, Seat) et bientôt Skoda. Depuis sa privatisation, du chemin a été parcouru. La société s’est ainsi engagée dans une politique de diversification. Outre la commercialisation de voitures, elle s’est spécialisée, grâce à des partenariats avec les constructeurs, dans la fabrication et l’utilisation des composants automobiles. De notre correspondante permanente, Yousra MAHFOUD (Source: “L´Economiste” (quotidien – Maroc) le 23 juin 2010)

 


Bourses de Casablanca et de Tunis : vers la fusion


Mercredi, 23 Juin 2010 08:43 Plusieurs spécialistes se sont interrogés sur la finalité de la double cotation de la société tunisienne Ennakl aux bourses de Casablanca et de Tunis. La réponse est toute simple et elle vient de Sakher El Materi, gendre du président Ben Ali et patron de la société qui détient les cartes d’importation de Volkswagen, d’Audi et de Porsche. La sollicitation de la place casablancaise par les Tunisiens serait à un ballon d’essai. D’après El Materi, il faut tester la solidité financière de la bourse de Casablanca pour passer ensuite à la vitesse supérieure : celle de la fusion entre les places de Tunis et de Casablanca. Les Tunisiens, impressionnés par les performances marocaines, aimeraient bien voir les deux bourses se fondre en une seule entité. Ils aimeraient conserver à Tunis les cotations technologiques et laisser le reste à la métropole marocaine. Il faut dire que la capitalisation de la bourse de Casablanca avoisine les 72 milliards de dollars contre seulement 10 milliards de capitalisation pour celle de Tunis. Si les autorités tunisiennes envisagent sérieusement d’arrimer Tunis à Casablanca, c’est que les performances de la bourse tunisienne, en deçà des espérances, ont fini par convaincre les responsables du pays du jasmin de regarder vers le Maroc. A ce propos, Casablanca qui s’impose de plus en plus comme un «hub» régional a indéniablement marqué des points et a aujourd’hui plusieurs longueurs d’avance sur les autres métropoles du Maghreb.
 
(Source: “Maghreb Intelligence” le 23 juin 2010)

Les dockers suédois boycottent les navires israéliens


AP Mercredi 23 juin, 12h31 Les dockers suédois boycottent les navires israéliens pour protester contre le raid du 31 mai dernier contre une flottille d’aide humanitaire destinée à la Bande de Gaza. Lire la suite l’article Le syndicat des dockers suédois a précisé qu’il soutenait le convoi d’aide internationale et a demandé à Israël de lever son blocus sur le territoire palestinien. Environ 1.500 membres du syndicat prennent part au boycott d’une semaine, qui a débuté mercredi. Le porte-parole du syndicat, Björn Borg, a précisé que les manutentionnaires du port de Göteborg avaient refusé de s’occuper d’une dizaine de containers destinés ou provenant d’Israël. Plusieurs militants suédois se trouvaient sur la flottille au moment du raid qui a fait neuf morts. AP


En Belgique, une plainte déposée à l’encontre de 14 dirigeants israéliens

LE MONDE pour Le Monde.fr | 23.06.10 | 10h16  •  Mis à jour le 23.06.10 | 10h43

Bruxelles, correspondant

Deux avocats belges, Me Georges-Henri Beauthier et Alexis Deswaef, ont annoncé, mercredi 23 juin, à Bruxelles, le dépôt d’une plainte pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre à l’encontre de 14 dirigeants politiques et militaires israéliens. Elle vise des actes commis à la fin 2008 et au début 2009 à Gaza, lors de l’opération militaire “Plomb durci”. La plainte cite, entre autres, Ehoud Olmert, Tzipi Livni et Ehoud Barak, respectivement premier ministre, ministre des affaires étrangères et ministre de la défense à l’époque des faits. Le vice-ministre de la défense et ancien général de Tsahal, Matan Vilnaï, est également cité, ainsi que divers hauts responsables de l’armée et des services de renseignement.

 

Agissant notamment pour le compte d’un médecin belge d’origine palestinienne, Anouar Rashid Saïd El-Okka et ses deux frères, dont les champs de fruits et d’oliviers ont été intentionnellement détruits et brûlés au phosphore, les deux avocats s’appuient sur les dispositions de loi belge en matière de compétence universelle.

Leur plainte vise aussi le bombardement de la mosquée Al-Maqadmah, à proximité du camp de réfugiés de Jabaliya. Seize civils, dont des enfants, avaient été tués lors d’une attaque censée viser des militants du Hamas. Les avocats belges représentent 13 victimes, blessées ou qui ont perdu un proche.

CRITÈRE DE “RATTACHEMENT”

Me Beauthier et Deswaef déposent au parquet fédéral belge un document très fouillé de 70 pages, reprenant, entre autres, les conclusions d’un rapport des Nations unies (la “mission Goldstone”) sur les violences commises à Gaza. Il invite la justice belge à se saisir de leur plainte étant donné que “la Palestine n’étant pas reconnue comme Etat, son appareil judiciaire ne permet pas de telles poursuites”.

Quant aux juridictions israéliennes, “elles ne présentent pas les qualités d’indépendance, d’impartialité et d’équité, telles qu’exigées par le droit international des droits de l’homme”, note le texte.

Ce n’est pas la première fois que la justice belge est confrontée à une plainte concernant Israël. En 2001, des Palestiniens et des Libanais avaient tenté de faire juger l’ancien premier ministre Ariel Sharon pour les massacres des camps de Sabra et Chatila, en 1982. L’affaire avait tourné à l’incident diplomatique et la Belgique avait, dans la foulée, décidé de restreindre la portée de sa loi de compétence universelle. Celle-ci prévoit désormais un critère de “rattachement”, à savoir l’implication directe d’un citoyen belge. Ce critère est rempli dans le cas présent, le docteur El-Okka possédant la nationalité belge.

Les biens que ce dernier possédait avec ses deux frères ont été entièrement dévastés, et son puits d’eau rendu inutilisable, alors que les cultures visées constituaient les seules ressources de sa famille, dans la région d’El-Zeytoun au sud-est de Gaza. Selon ses avocats, la région ne comportait aucun combattant palestinien et aucune arme n’y était stockée.

Jean-Pierre Stroobants

 (Source: Lemonde.fr le 23 juin 2010)

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