22 janvier 2007

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2436 du 22.01.2007

 archives : www.tunisnews.net


Liberté: Après les opérations menées contre les réseaux du GSPC – Révélations sur l’infiltration salafiste en Tunisie

El-Khabar: Algérie : Le chef des réseaux du GSPC en Europe se rend aux autorités

Ben Comixa: A propos de Abderrahmane Bel Hadj Ali et les hauts responsables de la sécurité en Tunisie

Houcine Ghali: Donner un sens a son existence


 

Après les opérations menées contre les réseaux du GSPC Révélations sur l’infiltration salafiste en Tunisie

 

Par : Yacine S. Alors qu’il affirmait que “les informations en notre possession n’écartent pas une possible liaison entre le groupe terroriste tunisien et le GSPC”, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni, voulait surtout signifier l’excellente coopération qui existe entre les deux pays sur le plan sécuritaire. Il n’avait pas d’ailleurs à le reconnaître en précisant que “les services de sécurité des deux pays travaillent en étroite collaboration depuis plusieurs années”. C’était il y a quelques jours. C’était le 13 janvier en marge de la cérémonie d’ouverture officielle de la manifestation “Alger, capitale de la culture arabe 2007”. Si l’apparition de la violence terroriste en Algérie au début des années 1990 a été un facteur important dans la naissance d’une coopération entre Alger et Tunis sur le volet de la sécurité, les attentats du 11 septembre 2001 ont considérablement renforcé cet axe, d’autant que l’échange d’informations et d’expériences est devenu presque une obligation entre les États engagés dans la lutte contre le terrorisme international. Cette coopération s’est concrétisée dans plusieurs opérations antiterroristes menées aussi bien en Algérie qu’en Tunisie. Des dizaines de terroristes de nationalité tunisienne ont été arrêtés à Annaba et Skikda et même à El-Oued où le GSPC recrute des jeunes pour les envoyer mourir en Irak. Et l’opération menée par les services de sécurité tunisiens contre un important groupe terroriste, vers la fin du mois de décembre dernier et au début de cette année à Hammam-Lif et Soliman et dans la région de Grombalia (40 km au sud de Tunis), est également le fruit de cette collaboration. Quand des Tunisiens voulaient rejoindre les maquis de Meftah Deux Tunisiens appartenant à un réseau terroriste international, qui s’apprêtaient à rejoindre le maquis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), avaient été interpellés, dans la nuit du 28 au 29 décembre, par une patrouille militaire, au lieu dit Djebabra, dans la région de Meftah. Les dénommés C. L. et L. S., auditionnés par la Police judiciaire, ont reconnu appartenir à un réseau terroriste international et qu’ils s’apprêtaient à rejoindre le maquis du GSPC de Djebabra. Les investigations entreprises par les services de sécurité ont révélé que les deux terroristes venaient de Libye. Et l’audition des deux personnes interpellées a, en tout cas, permis de remonter la filière islamiste jusqu’en Tunisie. à la différence des anciens réseaux démantelés dans le pays, l’arrestation opérée par les services de sécurité dans la banlieue d’Alger, une région où le GIA était fortement implanté jusqu’au début des années 2000 et son anéantissement en 2004, a, au-delà du fait qu’elle a renseigné sur les tentatives d’implantation du terrorisme international dans les localités qualifiées jusqu’à un passé récent de fiefs islamistes, prouvé l’existence de relations et de liens extrêmement forts entre les groupes islamistes activant en Algérie et dans le reste des pays du Maghreb, notamment la Tunisie, le Maroc et la Libye. 

Le pire évité en Tunisie L’attentat perpétré à Djerba le 11 avril 2002, causant la mort de 21 personnes, dont 14 touristes allemands est encore vivace dans les esprits. Les autorités tunisiennes ont depuis pris des mesures importantes en matière de sécurisation des sites touristiques et des stations balnéaires. En plus du renforcement de la sécurité aux frontières, les Tunisiens n’ont pas hésité à mener une importante campagne contre le port du voile, un phénomène qui a pris de larges proportions au sein de la société tunisienne devenue sensible au discours salafiste ces dernières années. Le président Ben Ali est même intervenu personnellement afin d’expliquer que le hidjab n’avait rien à voir avec la culture tunisienne. Mais l’influence salafiste n’a pas pu s’incruster au sein de la société. Car si l’opération menée au sud de Tunis, au cours de laquelle ont été mobilisés des milliers d’hommes, a été rendue possible à l’échange d’informations obtenues après l’arrestation de terroristes tunisiens en Algérie, il n’en reste pas moins que la vigilance des citoyens y a considérablement contribué. Les habitants de la localité où résidaient les terroristes n’ont pas hésité à signaler aux services de sécurité un mouvement suspect de certains habitants qui achetaient de grosses quantités en produis alimentaires alors qu’ils n’étaient pas nombreux. Le ministre tunisien de l’Intérieur a lui-même reconnu que “leurs noms, leur appartenance salafiste terroriste étaient connus de nos  services de sécurité qui les ont laissés en liberté pour connaître leurs projets et leurs contacts en Tunisie”. L’issue de l’opération, qui a mobilisé des moyens lourds de l’armée, a révélé l’importance de l’implantation de ce groupe composé de plus d’une quarantaine de terroristes. 12 terroristes avaient été abattus et 15 autres ont été arrêtés. Au-delà des plans d’attentats terroristes qui visaient des ambassades, des stations balnéaires ainsi que des noms de diplomates étrangers accrédités à Tunis, les observateurs considèrent que la concentration de l’activité salafiste en Algérie servirait à en faire une base arrière en vue de perpétrer des attentats spectaculaires dans les pays voisins. Dans ce cas, la Tunisie se présente comme le pays idéal. Le moindre attentat porterait sérieusement atteinte au secteur du tourisme surtout à l’approche de la saison de printemps. Le pire aura donc été évité même si les salafistes ont adopté un nouveau comportement de façon à se confondre dans la foule et à ne pas attirer le regard suspect.
 
(Source: Liberté (Algerie) du 23 janvier 2007)
 


Algérie : Le chef des réseaux du GSPC en Europe se rend aux autorités

 

 
En Algérie, Adel Mechat, le chef des réseaux du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, GSPC, en Europe, s’est rendu aux autorités il y a quelques jours, après avoir passé 6 ans dans une prison Française pour avoir « commanditer des explosions » durant la coupe du monde de football en 1998. Il se trouve actuellement parmi ses proches à Kouba à Alger en attendant de régler sa situation vis-à-vis de la Justice. Des sources bien informées ont indiqué que Adel Mechat est entré volontairement en Algérie venant d’Allemagne, où résident sa femme et ses enfants alors qu’il les avaient rejoint le 15 Janvier après avoir purgé sa peine de prison en France. Ces mêmes sources ont souligné les efforts fournit par sa famille avec la représentation diplomatique Algérienne à Berlin afin de faciliter son retour conformément à sa volonté. Il a fait des démarches administratives pour bénéficier des dispositions de la charte pour la réconciliation, ce qui ouvre la porte au règlement de sa situation vis-à-vis de la Justice qui l’a jugé par contumace, car le ministère public a lancé à son encontre, en 1994, un mandat d’arrêt et l’a transmis aux autorités Allemandes et Françaises. Il a été condamné à vingt ans de réclusions criminelles pour avoir former un groupe terroriste pour porter atteinte à l’intégrité territoriale. Il a côtoyé le terroriste Vénézuelien Carlos, qui a déclaré que Adel Mechat avait pris part en 2001 avec d’autres prisonniers aux préparatifs d’une tentative d’évasion. Carlos l’a cité en tant que représentant du GSPC en Europe.
 
Hamid Yes — El-Khabar-20-01-07


 

A propos de Abderrahmane Bel Hadj Ali et les hauts responsables de la sécurité en Tunisie

Par: Ben Comixa Tous le monde sait que les services de sécurité sont les vrais maîtres de la Tunisie. Le Tunisien moyen  a le droit à être informer sur les hauts responsables de la sécurité (Police, Gendarme, Services de renseignements, sécurité présidentielle…). Suite à la publication de mon message sur M. Bel Hadj Ali, J’ai eu droit à une réponse de Hamdi Mansouri, se présentant comme un prof à l’Université de Tunis, et prenant la défense que M. Bel Hadj Ali. A vrai dire, je m’attendais à cette réponse, car ces hauts responsables ont toujours dans la botte un docteur ou un professeur pour les défendre.. Je vous réponds M. Mansouri que je n’ai pas l’honneur de prendre du thé ni avec toi ni avec n’importe quel responsable de la sécurité en Tunisie. Je ne prendrais du thé qu’avec les responsables qui auront le courage de renverser le dictateur et mettre à nu sa femme qui est le véritable maitre de la Tunisie, puisqu’elle est capable de limoger n’importe quel responsable uniquement parce qu’il s’est fâché avec ses voyous ou parce qu’il n’a pas informé son maître d’une tentative de coup d’état comploté par sa femme.. La liste est longue de ses responsables qui se disent patriote et honnête mais qui ne peuvent pas se révolter sur une coiffeuse de niveau primaire qui est capable de les arracher de leurs postes comme des vieilles chaussettes… Si vous avez peur de mes messages alors préparez votre vie après la chute du dictateur… Dans de prochain j’essayerai de récolter d’autres informations sur les autres responsables (photo et détails privés communiqué par diverses sources) et la liste est la suivante : Abdessatar Bennour Maaloul Ali Sériati Taoufik Dimassi Jalel Boudrigua Khemaies Abdelgaffar Salah Laouani Ezzedine Jnayeh Nabil Abid et bien d’autres… Remarque : Ci-joint la photo de Abderrahmane Bel Hadj Ali communiqué par un lecteur de Tunisnews:
 
 

DONNER UN SENS A SON EXISTENCE

Travailler, dormir, manger, entretenir sa famille, éduquer ses enfants, construire une maison, acheter une voiture, faire l’amour, voir des matchs de foot, passer ses soirées devant la télévision, faire ses prières, croire en Dieu et attendre la mort, tout cela ne constitue que les ingrédients d’une vie banale, presque animale et sans intérêt, d-un comportement égoïste et d’une absence totale de réflexion. Effectivement, se suffire de consommer, dans le sens le plus large de ce concept, dans l’attente de crever, c-est exactement ce que fait le chameau, l’âne ou tout autre animal sans penser ou vouloir participer à l’élaboration d’une vie meilleure pour soi et pour les autres , que cela soit à l’échelle de son propre pays ou a celle de la planète. Or, ce qui différencie l-homme de l-animal, c,est justement la pensee, la reflexion, l-intellgence pour viser l-ideal, un monde meilleur, quitte a ne realiser que le minimum vital d-une vie digne des etres humains. C,est dans ce cadre que donner un sens a son existence s,avere essentiel pour ne pas mourir idiot, sans avoir rien realiser de rien fondamental durant sa vie. L,etre humain est un roseau pensant, a ecrit Pascal. Il est aussi fragile qu,un roseau secoue par le vent, mais pensant, c,est a dire capablede transformer le monde,. de creer, d,ameliorer son existence et celle des autre pour vivre mieux. Chacun, de la place ou il se trouve, de la cloasse a laquelle il appartient, des connaissances aussi minimes qu,il possede, peut participer a cet effort d,immancipation humaine. Les citozens tunisiens ne sont obliges de militer tous dans des patis ou autres organisations politiques et szndicales. Mais il est du devoir de chacun d-avoir une conscience permettant la participation a la construction du bien commun et a l,emegence d,une societe fraternelle, libre et egalitaire. L,engagement par exemple dans le social, le culturel et le sport pour aider ceux qui se trouvent demunis, seuls et sans moyens, procure pot la pewrsonne benevole satisfaction et fierte et pour l-etre aide reconnaissance et joie de vidre. Les etudiants et autres ensseigants pourraient, chacun dans le quartier ou il se trouve, donner des cours de langues et de lecture pour entrayer l,analphabetisme et permettre a une bonne frange du peuple l,acces a la culture et a la connaissance. Des jeunes et des cadres en retraite, a travers la republique pourraient s,organiser pour rendre visitre  a des malades, des vieux vivant seuls, des veuves, s,enquerir de leurs problemes, les aider pour de menuis services. D,autres pensertaient a aller  entrainer des enfants dans le domaine du sport qu,ils pratiquent, leur apprendre a nager, les aider a faire leurs devooirs, pour ceux nombreux dont les parents ne peuvent le faire suite au manque de connaissance, a l,alcoolisme et autre vissisitudes de la vi8e. La prise de conscience ne peut pas avoiur lieu chey l,ensemble  de la populationb lorsque ses intellecftuels ne lissent pas de lienss avec elle et l,ignore superbement. Il est nullement question ici de demander aux gens, et surtout a l,elite, aux intellectuels et autres opposants de tous poils, de ne plus s,amuser, de ne plus consommer, de ne plus voir de matchs de foot, de ne plus taper le careton dans les cafes, de ne plus boire de biere,etc…mais de faire remarquer que s,ils ne font que cela et rien d,autre du domaine spirituel qui leur permet de participer a l,amelioration des conditions d,existence de l,humanite et au moins du pays ou ils vivvent, alos la, veritablement leur vie n,aurait eu aucun sens. Houcine Ghali, Geneve

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