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Le Matin: Libye : Tunis reconnaît le CNT et les rebelles avancent vers Tripoli
Tunisie Haut Debit: Tunisie – Ramadan: La Télé Nationale, grande perdante du départ de Sami El Fehri ?
Le Post: Tunisie : La Constituante, Rien que la Constituante !
Investir en Tunisie: Tunisie : un meilleur usage de Facebook
Business News: La STB dépose une plainte en référé contre Orange Tunisie
Aljazeera.net: Tunisia: Women’s rights hang in the balance
Libye : Tunis reconnaît le CNT et les rebelles avancent vers Tripoli
Depuis samedi soir, des combats se font entendre à Tripoli entre rebelles et forces loyales à Mouammar Kadhafi. Important : la Tunisie est le premier pays voisin à reconnaître le CNT. Elle vient de le faire savoir.
La Tunisie a décidé de reconnaître le Conseil national de transition libyen (CNT, rébellion) comme représentant légitime du peuple libyen, alors que les heures du régime Kadhafi sont comptées, selon la rébellion. « La décision politique a été prise », a confirmé dimanche une source gouvernementale, alors que la rébellion a annoncé une opération en cours à Tripoli pour isoler le colonel Kadhafi et que des affrontements se déroulent dans la capitale.
Sur le terrain des affrontements
Selon Ahmed Jibril, porte-parole du Conseil national de transition, il s’agit là des prémices d’une offensive visant à faire chuter le colonel Kadhafi, après six mois de guerre dans le pays. « L' »Opération sirène » se déroule en coordination entre le CNT et les combattants rebelles dans et autour de Tripoli. L’OTAN est également impliquée dans l’opération », a précisé M. Jibril. « Nous estimons que [cette opération] devrait durer encore plusieurs jours jusqu’à ce que Kadhafi soit assiégé », a-t-il expliqué. « Nous prévoyons deux scénarios : qu’il se rende, ou qu’il s’échappe de la ville.Au cas où il exprime son souhait de quitter la Libye, nous accueillerons positivement cette proposition et nous l’accepterons », a enfin indiqué le porte-parole des rebelles.« L’heure H a sonné. Les rebelles se sont soulevés à Tripoli », a pour sa part déclaré Abdelhafidh Ghoga, vice-président du CNT, tandis que Moustapha Abdeldjalil, le président du CNT, affirmait dès samedi que la fin du colonel Kadhafi était « très proche ».
Signe que l’étau semble se resserrer sur le colonel Kadhafi, des ressortissants britanniques et d’autres nationalités devaient être évacués de Tripoli vers Malte dans la journée. Mais le navire maltais qui devait évacuer ces ressortissants n’est pas entré dans le port à cause des tirs qu’il a essuyés, a déclaré une porte-parole du ministère polonais des affaires étrangères. « Des discussions se poursuivent avec les rebelles pour permettre au navire d’entrer dans le port et évacuer les étrangers en toute sécurité », a-t-elle ajouté. Une Polonaise, accompagnée de ses trois enfants, devait quitter Tripoli à bord de ce bateau, selon Mme Kapuscinska.
Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre puissantes explosions ont secoué la capitale libyenne. Les détonations ont été entendues peu après 4 heures, alors que la ville était survolée par des avions de l’OTAN. Auparavant plusieurs explosions et des échanges de tirs nourris ont également été entendus. Des témoins ont fait état de manifestations hostiles à Kadhafi, samedi à Tripoli, puis d’« affrontements » impliquant des rebelles dans certains quartiers de la capitale. Selon la chaîne Al-Jazira, ces combats ont fait 31 morts parmi les soldats loyaux au colonel Kadhafi et 42 autres soldats auraient été capturés.
Sur le terrain, les rebelles du front ouest étaient dimanche après-midi à une vingtaine de kilomètres de Tripoli où des explosions et des échanges de tirs nourris se poursuivaient selon des témoins, qui ont également fait état d’« affrontements ». A leur approche, de nombreux quartiers de la capitale étaient en ébullition dimanche matin et des affrontements opposaient pro-Kadhafi et insurgés, selon des témoins. Les tirs se sont calmés pendant une grande partie de la matinée dimanche avant de reprendre de manière sporadique dans le centre ville et à Tajoura (banlieue), toujours selon des témoins.
Evoquant l’offensive rebelle, le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim affirme pour sa part que les volontaires et les forces libyennes sont venus à bout des insurgés qui s’étaient« inflitrés » dans la capitale. « Tripoli est toujours défendu. Nous avons des milliers de soldats professionnels et des milliers de volontaires qui protègent la ville », a indiqué ce porte-parole, lors d’une conférence de presse.
Mouammar Kadhafi est également intervenu dans un message sonore diffusé à la télévision pour se féliciter de l’échec de l’attaque des insurgés.« Ces rats (…) ont été attaqués par la population cette nuit et nous les avons éliminés », a-t-il déclaré. Quant aux frappes aériennes opérées par l’OTAN, le dirigeant libyen en a minimisé la portée : « le bruit des feux d’artifice est plus fort que celui des bombes lancées par l’aviation ».
Le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam, est également intervenu dimanche à la télévision officielle pour répéter que le régime de Tripoli « n’abandonnerait pas la bataille » : « Nous sommes sur notre terre et dans notre pays. Nous résisterons six mois, un an, deux ans,… Et nous gagnerons ». « Ce n’est pas une décision de Saïf al-Islam ou de Kadhafi, c’est la décision du peuple libyen », a-t-il ajouté.
Source: “Le MatinDZ” Le 21-08-2011
Justice — Réseau de corruption en Tunisie
Imed Trabelsi menace de tout révéler
La défense du neveu de l’épouse du président déchu, Imed Trabelsi, a reporté au samedi 27 août la conférence de presse qu’elle devait tenir, hier matin, à Tunis, n’ayant pas obtenu une autorisation du ministère de l’Intérieur pour l’organisation de cette conférence. Me Wissem Saïdi, avocat de Imed Trabelsi, a indiqué, à cette occasion, dans une déclaration à la presse, que son client « adressera un message au peuple tunisien » dans lequel il « fera la lumière sur le réseau de la corruption en Tunisie ». Il a ajouté que son client refuse de se présenter à nouveau devant la justice, au niveau de l’enquête ou des procès, en raison des « dépassementsjudiciaires… et d’un procès injuste qui en fait un bouc émissaire » selon lui. Il a précisé que le refus de son client de comparaître devant la justice jusqu’à la tenue des élections de l’Assemblée nationale constituante ne stoppera pas les poursuites à son encontre dans les différentes affaires le concernant. (Source: “La Presse” (Quotidien – Tunisie) le 21 aout 2011)
Lien: http://www.lapresse.tn/21082011/35318/imed-trabelsi-menace-de-tout-reveler.html
Tunisie – Ramadan: La Télé Nationale, grande perdante du départ de Sami El Fehri ?
D’après l’agence d’audiométrie Mediascan, personne ne regarde la Wataneya 2. Sa grande sœur Wataneya 1 ne fait pas mieux. La première chaine nationale arrive à peine à capter l’attention des téléspectateurs face aux deux chaines privées Hannibal et Nessma. Peut-on alors dire que la Télé Nationale était la grande perdante du départ de Sami El Fehri et de sa boite de production Cactus ?
Les résultats de l’audiométrie délivrés par Mediascan Tunisie ont accordé à NessmaTV le plus grand taux d’audience pour la première moitié du mois saint de Ramadan. La chaine des Karouis à été boostée par l’audience de son feuilleton vedette Nsibti Laaziza saison 2, qui, malgré des critiques assez sévères, a réussi à s’accaparer jusqu’à 55% de parts de marché.
Mais ces résultats reflètent-ils vraiment le niveau de travail de NessmaTV ? Pas si sûr ! Surtout dans un paysage médiatique où le nivellement par le bas est le maitre mot. Pour ce mois de Ramadan du moins.
Hannibal TV qui avait tous les atouts pour rafler la 1ère place, était en deçà des attentes. Surtout avec le 3ème saison de Njoum Ellil, qui, avouons-le, a perdu de son verve au fil du temps. Paradoxalement, on croyait qu’en l ‘absence des feuilletons/émissions à succès de Sami Fehri, Njoum Ellil 3 allait être en roue libre cette année. Mais finalement cette série s’est faite écraser par Nsibti Laaziza 2 durant la première quinzaine.
Ajoutons à cela le fiasco de quelques paris comme l’émission religieuse Sahha Chribetkom du Cheik et ex-fondateur d’Ennahdha, Abdelfatah Mourou. Une émission qui a eu du mal à dépasser la barre des 15%. Bref, d’après les rapports d’audience de Mediascan et durant la première 15aine de Ramadan, Hannibal TV n’a pas vraiment attiré les spectateurs. Malgré cela, Ba’eth El Kanet s’entête à répéter chaque jour, dans un message déroulant en bas de l’écran, que les taux d’audience dépassent les 80%.
Enfin, tous sont d’accord que les grands perdants de cette année sont les chaînes nationales. Libérés du «joug» de Cactus Production, les responsables de la Télévision Nationale n’ont pas arrêté de nous dires qu’ils produiront des émissions de qualité.
Mais le constat est clair : Le tunisien boude la Wataneya 1. D’une médiocrité sans précédent, ces chaînes ont raté leur rendez-vous majeur de l’année. Même la caméra cachée (ou transitoire) de Kouka, qui a reçu des critiques positives, n’a pas eu la cote auprès des spectateurs.Elle n’arrive pas à dépasser le cap des 18% de parts de marché. Faute d’une programmation à la sauvette faite à la dernière minute peut-être ? Et c’est encore pire pour la Wataneya 2. Son taux d’audience avoisine les 0%. On se demande donc à quoi sert cette chaîne, qui coûte au contribuable des millions de dinars et que personne ne regarde, à part transmettre des matchs de football de seconde zone ?
Source: “Tunisie Haut Debit” Le 21-08-2011
L’Association Tunisienne pour la Promotion de la Critique Cinématographique a le plaisir de vous inviter à la soirée de cinéma non stop de 21h à 5h.
Vous trouverez ci joint le programme de la soirée.
Cordialement,
Noura Borsali
INVITATION
« LA NUIT DU CINEMA »
L’Association tunisienne pour la promotion de la critique cinématographique (A.T.PC.C.) a le plaisir de vous inviter à « LA NUIT DU CINEMA » qu’elle organise, à la Maison de la Culture Ibn Khaldoun Tunis, le jeudi 25 août 2011 de 21 à 5h du matin non stop, autour du thème :
CINEMA / DICTATURE / REVOLUTION / TRANSITION DEMOCRATIQUE
Le Bureau directeur de l’ATPCC
N.B. Les projections débuteront à 21h15. Soyez, S.V.P., au rendez-vous.
PROGRAMME DE « LA NUIT DU CINEMA »
CINEMA / DICTATURE / REVOLUTION / TRANSITION DEMOCRATIQUE
21hAccueil des participants
21h 15Ouverture
1ère projection : LE CUIRASSE POTEMKINE, Long métrage, 1925, 70’
de Sergei Mikhailovich EIESNSTEIN, Grigori ALEKSANDROV
Présentation et analyse filmique par Tahar Chikhaoui
22h 452ème projection : DANTON, Long métrage franco-polonais, 1983, 136’
De Andrzej WajdaWAJDA
Présentation et analyse filmique par Ikbel Zalila
1h 15PAUSE/ /RAFRAICHISSEMENT
1h303ème et dernière projection : NOSOTROS DEL BAUEN, film documentaire, 2010, 96’ de Didier Zyserman avec la collaboration de Jérémie Reicheinbach
Présentation et analyse filmique par Noura Borsali
3h SHOUR : Masfouf aux raisins secs, Mhalbia, Zlabia et Mkhareq
5hClôture de « LA NUIT DU CINEMA »
Tunisie. Les « falsificateurs » des élections 2004 et 2009 aux bancs des accusés
C’est le site Attounissia.com qui a rendu publique une liste de 32 personnes accusées d’avoir contribué à la « falsification » des résultats des élections de 2004 et de 2009. Parmi ces personnes (toujours selon la même source), deux anciens secrétaires généraux du Rcd dissous: Hédi Mhenni et Mohamed Ghariani… Autres personnes citées: Me Abdelwaheb El Béhi, qui a présidé l’Observatoire national des élections, où ont siégé des avocats, des journalistes et des acteurs de la société publique, ainsi que d’autres anciens responsables comme Abdeljalil Saddam, Moncef Haddad, Mohamed Habib Brahem, Salem Jeribi, El Aïd Kaddoussi, Mohamed Khalifa Jebeniani, Ibrahim Briki, Nouri Ben Saïd, Kamel Ben Ali, Mohamed Chayeb, Yassine Barbouche, Mohamed Faouzi Ben Arab, Tayeb El Aloui, Habib Barkallah, Nejib Barkallah, Abderrahmane Imam, Jomaâ Chaouch, Mondher Friji, Kamel Labbassi, Mohamed Amine El Abed, Jamal Eddine Bouslimi, Mohamed Ben Salem, Hassine Lejri, Mohamed Essaghayer Maâli, Slah Romdhani, Mourd Ben Jalloul, Tayeb Raqoubi, Mekdad Missaoui, Fathi Abdennadher et Mahmoud Mhiri. En 2009: 89, 62% de votes favorables pour l’ancien président. En 2004, Ben Ali a gagné les élections avec 94,48% des voix. En 1994, le score a atteint les 99,91% ; et en 1989, il a été réélu avec 99,27%.
Source : « Kapitalis » Le 21-08-2011
Tunisie : La Constituante, Rien que la Constituante !
Qui dit « Assemblée Constituante » dit : ’’ Du passé faisons table rase’’ et laissons les Constituants, Elus du Peuple, qui vont sortir des Urnes, travailler librement, sans aucune contrainte, pré-ou-post-électorale, afin d’imaginer et de concevoir, en leur âme et conscience, ce qu’il y a de mieux pour le Pays. Tout le Reste (Référendum, Durée de Vie et Prérogatives de la Constituante, sort de l’Exécutif actuel,…) constitue une Manœuvre (ce n’est pas la première et ce ne sera pas la dernière) des Collabos du Régime Zinochet : il représente, pour moi, un des critères pour les débusquer!
Une fois l’Assemblée Constituante élue, le 23 octobre 2011, elle sera l’Unique Instance représentant, réellement et sans aucune ambiguïté, la Volonté Populaire. Son élection plie, définitivement, légalement, la page de l’ère Zinochet. Aussi, c’est à elle, et uniquement à elle, qu’il revient d’arrêter l’Inventaire et le Calendrier de ses Travaux. N’oublions pas que L’Assemblée Constituante fut, et reste, la plus importante revendication Révolutionnaire du Peuple Tunisien, après la chute du Régime Zinochet et les premières tergiversations du Pouvoir Transitoire, Revendication Populaire qui a été soutenue par le Conseil National de la Protection de la Révolution, par tous les Partis Politiques non Collabos, par l’Union Générale Tunisienne du Travail et par toutes les Organisations, réellement Démocratiques, de la Société civile.
Une Constituante , disposant d’un Pouvoir réel, émanant, par la Volonté du Peuple, du Suffrage Universel, sans partage, ni avec les anesthésiés d’avant le 14 janvier, ni avec les révolutionnaires du 15 janvier, ni avec les Rabat-Joie mal intentionnés, est la seule alternative, démocratique et constructive, capable de mettre en déroute, sans option violente, toutes ces forces antirévolutionnaires, de plus en plus nombreuses, qui essayent d’entretenir , par des faux débats, doublés de coups médiatiques récurrents, le désespoir et le découragement de nombreux citoyens de tous bords.
Ce ne fut-il pas le cas, en France en 1789, 1848 et 1946 ? Ce pays qui a inventé ce modèle de gouvernance transitoire, imposé par les Moments-clés de l’Histoire, en fondant, le 9 juillet 1789, la première Assemblée Constituante , Assemblée qui a mis plus de deux années pour élaborer la Première Constitution Française . Ce Modèle de Gouvernance exceptionnel, marquant les périodes-charnières des Nations, a été adopté, par la suite, par plusieurs pays, à divers Régimes Politiques, parmi lesquels on peut citer : l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Inde, l’Indonésie, le Népal, le Québec, Le Royaume-Uni, la Russie et la Suisse. Et, à chaque fois, ces Assemblées ont œuvré sans contraintes, ni de Durée de Vie, ni de Prérogatives !
Source: ”Le Post” Le 21-08-2011
Liste des juges supposés corrompus, circulant sur Internet : Ahmed Rahmouni, président de l’Association des Magistrats Tunisiens :
«Je n’en suis pas au courant, et puis la liste sera interne»
«Prouver la corruption ou la compromission prendra du temps» «A priori, les juges compromis comparaîtront devant le conseil de discipline. Il ne tient pas à l’AMT de dire s’ils doivent être traduits en justice» Elle court la rumeur, elle court et se répand comme une traînée de poudre sur le réseau social Facebook. Elle laisse entendre que l’Association des magistrats tunisiens (AMT) aurait publiée une liste de juges corrompus, lesquels ont déposé des plaintes pour diffamation. Ahmed Rahmouni, le président de l’AMT s’explique sur la question.
Le Temps : Que pensez-vous de la liste des juges corrompus qui circule sur le réseau social Facebook ? Ahmed Rahmouni : Je n’ai aucune idée sur cette liste qui circule sur Facebook, encore moins sur les plaintes déposées pour diffamation, d’autant plus que l’AMT ne fonctionnera pas de la sorte pour ce qui est de la question des juges corrompus. Il s’agit en fait d’une commission qui se charge de dresser une liste qui, je dis bien, sera interne. Les membres de cette commission sont choisis du bureau exécutif, de la commission administrative et des adhérents de l’association. Quels sont les critères adoptés pour dresser cette liste et quand sera-t-elle fin prête ? Il faut, tout d’abord, préciser qu’est-ce qu’on entend par corruption. Car il n’est pas question seulement de la corruption comme étant l’action de soudoyer des juges pour avoir leur concours. Il y a aussi la corruption passive, qui n’est autre que l’avilissement des magistrats ayant manqué à leur devoir à un moment donné en laissant la possibilité à l’Etat d’intervenir dans le fief de la magistrature. Ces derniers ont, en contre partie, tiré profit du système. Notre liste comportera de ce fait, en plus des magistrats corrompus d’autres impliqués dans des procès d’opinion et de libertés publiques. Cela dit on doit avoir des preuves et il nous faut du temps. Une fois la liste sera établie est-ce que les personnes impliquées dans des affaires de corruption seront poursuivies judiciairement ? Ce ne sont pas les prérogatives de l’AMT à qui il incombe uniquement de proposer la liste des magistrats corrompus. Les sanctions, se feront via un conseil de discipline ou à travers le mouvement des juges. Les magistrats qui ont servi l’ancienne dictature ne doivent en aucun continuer à avoir des promotions mais ils doivent être rétrogradés… Les procédures d’assainissement passent essentiellement par la réforme institutionnelle. Cela ne concerne pas uniquement le système judiciaire mais quasiment toutes les institutions étatiques ayant servi le ‘’souverain’’ ou ses subalternes influents. Puisqu’on y est, que pensez-vous du dernier mouvement des magistrats entrepris à la fin du mois écoulé ? L’AMT a contesté ce mouvement opéré le 30 juillet. Le Conseil supérieur de la magistrature qui a décidé de ces mutations a déjà commis des dépassements du temps de la dictature et la majorité des juges qui y exercent ont été nommés par Ben Ali lui-même. On est persuadé que ce mouvement des magistrats n’a fait qu’enfoncer le clou pour qu’on se retrouve avec le même système judiciaire de l’avant 14 janvier. Je peux invoquer le cas des juges ayant donné leur verdict dans l’affaire du bassin minier. Au lieu de les déclasser bon nombre d’entre eux ont obtenu des promotions. Les juges symboles de la dictature sont actuellement à la tête de plusieurs tribunaux. Actuellement on a enregistré le total de 150 requêtes contre ce mouvement des magistrats et l’affaire est portée devant le tribunal administratif. Bon nombre des ces juges ayant obtenu des promotions sont membres du syndicat des magistrats qui veut faire de l’ombre à l’AMT. Qu’en dites-vous ? Nos relations au syndicat ne sont pas au beau fixe et ce n’est pas par hasard que les personnes ayant été promues. Car ce syndicat est devenu le fief de plusieurs noms que l’ancienne dictature a mis sous son joug. Vous avez demandé le limogeage du ministre de la justice, êtes-vous déçu puisque Caïd Essebssi ne l’a pas annoncé dans son discours ? L’AMT a demandé le limogeage du ministre de la justice qui est lui-même entouré d’un collectif de juges corrompus. Il n’en était aucunement le cas. Mona BEN GAMRA (Source: “Le Temps” (Quotidien – Tunisie) le 21 aout 2011) |
Tunisie : un meilleur usage de Facebook
Tunisie : « L’investisseur privé a besoin de sécurité et de visibilité »
La STB dépose une plainte en référé contre Orange Tunisie
La Société tunisienne de Banque a déposé, la semaine dernière, une plainte en référé contre l’opérateur Orange Tunisie. Une chose assez rare quand on sait que ce type de plaintes est généralement déposé par le Contentieux de l’Etat puisque la STB est une banque publique et que 51% du capital d’Orange est actuellement gelé au profit de l’Etat. La STB cherche, à travers cette plainte, la désignation d’un administrateur judiciaire à la tête d’Orange. L’affaire sera tranchée le mercredi 24 août. On rappelle que sur un total de 2500 millions de dinars de crédits contractés par les proches de Ben Ali (156 personnes en totalité) auprès des banques tunisiennes, l’engagement de la STB s’élève à 509,1 millions, soit le 1/5 de la somme globale et est le plus élevé du paysage bancaire tunisien. La STB a accordé à Orange des crédits de l’ordre de 50 millions de dinars dont 16 millions ne sont pas encore débloqués, selon les propos de Hédi Zar, ancien PDG de la STB au cours d’une communication financière tenue le 16 février dernier.
Source: ”Business News” Le 21-08-2011
Qui se cache derrière la rébellion libyenne ?
Le Conseil national de transition libyen comprend une quarantaine de membres, dont 13 sont connus. Sur le papier, ses intentions sont impeccables, mais certains lui reprochent ses accointances avec Kadhafi.
Des divisions internes
Tunisia: Women’s rights hang in the balance
For 55 years, Tunisia celebrated Women’s Day every August 13, representing the push for gender equality that has been one of the hallmarks of the North African nation’s post-colonial era.
Women were active players in the uprising that ended the rule of Zine Abidine Ben Ali, and many hope that event will translate into a more visible role in the country’s soon-to-be democratic political life.
Yet some are worried that the rights women have enjoyed for the past five decades might soon be swept away by the tide of social conservatism that has emerged in the wake of the uprising.
« We know that the former regime took advantage of women’s rights, » says Faiza Skandrani, who founded an organisation called Equality and Parity shortly after the uprising.
Despite the legal rights, women suffered from the same climate of fear and oppression as men, she says.
Now that the old regime is out, activists are hoping that this will mean women will become politically empowered and active members of the new democracy.
Not everyone shares the same vision of what the new Tunisia should look like, and Skandrani says that women’s rights activists are facing a conservative backlash that is drowning out other perspectives in the media.
« It is very difficult for us to have our voices heard, whether on the TV or the radio, » she says. For women and men alike, everything hinges on the election of the constituent assembly on October 23.
‘Rights’ in the balance
That assembly will be tasked with writing a new constitution and choosing what form of political system the country will have in the future, rewriting the ground rules that have piloted political life in the years immediately after Tunisia won full independence from the French.
Al-Nahda, the Islamist party led by Rachid Ghannouchi that was outlawed under Zine El Abidine Ben Ali, is one of the most well-organised political movements. It enjoys strong support, particularly in rural areas.
Ghannouchi has long called for a moderate, pro-democratic brand of political Islam, and has given many interviews promising that fundamental humanism of the previous regime is not up for debate.
« I think some values which were values since independence are accepted by all parties … [including] Arab-Muslim identity [which] is accepted even by the Communists. And women’s rights are accepted by all sides, among them Islamists, » he told me in an interview in Doha, a few weeks after the revolution.
But some secularist critics say that Al-Nahda is sending mixed messages, playing to more conservative segments of the population even as the party seeks to win over more progressive voters.
Cherifa Abdelhafidh, a mother of three and a practicing Muslim who wears a hijab, says she is scared of how Al-Nahda, the country’s most influential Islamist party, might leverage its newly found political might.
The 41-year-old, who lives with her husband and daughters in the industrial coastal city of Sfax, does not agree with the conservative agenda that she believes Al-Nahda will pursue if they are given the chance.
« I think they are aggressive. Islam doesn’t say that a woman must stay at home, that she shouldn’t work, » she says.
She feels that politicians from Al-Nahda are not being clear about what they represent, and that they are using Islam for political aims.
« That’s why I’m uneasy. They are taking two [conflicting] stances, to build their popularity, » she says.
Abdelhafidh battled with conservatism in her own family. She married her husband when she was 16, and her father-in-law forced her to quit school.
He forbade her from working, and it was only after he passed away did she begin her job as an administrator at a local high school. Abdelhafidh’s husband, who has very different values from his father, has no problem with her working.
To the contrary, the couple struggled to make ends meet on a single income.
« It’s bad for women, and for men too, » she says. She supports religious freedoms, and thinks the state should allow polygamy.
But the Sfaxian says she plans to cast her vote for one of the country’s two most well-known centre-left, secular parties – either Ettajdid or the Progressive Democratic Party (PDP).
New freedoms?
Other women, meanwhile, see in Al-Nahda the potential to gain new freedoms they have never had before.
Manel Sekmani, a 24-year-old who is studying for a masters in genetics in Tunis, says the most significant barrier to entering the workforce is discrimination against devoted Muslims such as herself.
Al-Nahda is the party, she says, that will challenge the prejudices encouraged by previous governments and allow women more, rather than less, liberty.
« Al-Nahda will protect women’s rights, » she says. « I was derided during the time of Ben Ali and I don’t want another government like that. »
Like Abdelhafidh, the student rejects conservative interpretations of Islam. In her view, however, Al-Nahda is clear on its progressive values and is not calling for women to stay at home.
« Women who don’t wear headscarves already have freedoms, and those freedoms cannot be taken away from them. » Sekmani does not want to see strict Islamic law introduced, but rather a hybrid legal system that reflects the diversity of Tunisian society.
« We live in an Islamic country, but it is also a modern society, » she says.
The young woman’s desire to see a fusion of secular and Islamic law, leaving existing rights intact, is similar to what some of Al-Nahda’s most vocal critics are calling for.
She rejects the idea that voters like her are being misled about what Al-Nahda really stands for.
Indeed, many of Al-Nahda’s most active members are female, and, Farida Laabidi, a member of the party’s executive branch, says they have some clout within the movement.
« Many thousands of Al-Nahda activists were imprisoned [during the previous regime] and it was their wives who worked to support their families, » she says.
Laabidi denies that her party is encouraging women to quit their jobs.
« Women must participate in the economic, social and political life of the country, » she says.
Rights in jeopardy
The tension between those who want to keep politics and religion separate, and those who would like to see Islam become more integral to the Tunisian state is hardly new to the North African nation.
At the dawn of independence, even before President Habib Bourguiba abolished the monarchy and introduced the present constitution, the anti-colonial leader gave Tunisian women legal rights that he hoped would break the shackles of tradition.
Bourguiba introduced the « Personal Status Code » (CSP by its French acronym) in 1956.
Women were given the right to vote and to be elected to parliament, to earn equal wages to men and to divorce.
Polygamy was outlawed and a woman’s consent became a requirement for marriage.
Then came the legalisation of abortion in 1961, at time when it was still a taboo topic in many European countries, including France.
In a 1966 reportage on Tunisian women – marking the tenth anniversary of the CSP – the former president said: « Beneath men, who were victims of the colonial regime, were women, who were also victims of an appalling situation … which came from old habits, traditions, which have a sacred character, which meant that women themselves were resigned to their fate, » he said.
The video shows him lifting rural women’s veils, a characteristic act that represents emancipation for some, while showing a lack of respect for religious beliefs to others.
Until now, critics of the progressive stance on gender equality have been forced into silence.
Under Ben Ali in particular, most prominent Islamists had to chose between prison and exile.
The phenomenon that is stoking fears in some quarters is the increasingly conservative tone that, they say, is encroaching media, mosques and public discussions.
With freedom of speech, topics that have long been taboo in the public arena, such as polygamy and the argument that women should stay at home as a solution to unemployment, are suddenly arousing widespread debate.
And women are largely being excluded from the discussions.
« There are many political debates taking place, but few women are given the chance to participate, » says Ahlem Belhaj, president of Tunisian Association of Democratic Women (ATFD by its French acronym).
« There is a lack of any debates about women’s rights, certainly not in terms of how to take them forward, » she says.
« Partly, it’s a reaction to the way the former regime used women’s rights, and partly it’s a concession to the Islamists. »
There have also been a series of murky violent incidents linked to fringe Salafist activists, including attacks on a cinema screening a film about secularism in June and on a police station in the town of Menzel Bourghiba in July.
Al-Nahda was not involved in these events but neither did the party side squarely with secular groups who have come under attack from the ultra-conservatives.
« Attacks on our liberty have already begun, » Belhaj says.
« Every time [there is an incident] Al-Nahda says it isn’t them, but exactly who it is, I don’t know. »
Laabidi says that Al-Nahda is a party based on dialogue and does not condone violence.
She stops short of supporting the showing of films like the one that the activists deemed an offence to Islam, however, saying it is not the time to raise such divisive questions.
« Freedom of expression has its limits, » she says.
Activists say the trend is linked to the emergence of a long-suppressed sector of Tunisian society that wants to cast off the perceived Western influences in favour of a stronger Arab-Islamic identity, looking east to the conservative Gulf countries, rather than north.
This viewpoint is founded on a total rejection of Bourguiba’s vision, and is about taking society in a very different direction.
Since the late 1980s, Ghannouchi has declared himself in favour of maintaining the CSP, given its integral place in contemporary Tunisian society.
Whether the confusion among many Tunisians about Al-Nahda’s programme is the result of misinformation against the party, its own deliberate political strategy or simply fear born of a lack of information depends on who you ask.
« There are no contradictions. I believe we are clear about our position on women, » Laabidi says, arguing that much of the fear is based on groundless speculation. « It is too early to judge us on our intentions. »
For Skandrani, however, there is a deliberate doublespeak.
« They have a double discourse, » she says.
In one example of the type of statement that can be interpreted in a number of ways, a video posted to his party’sFacebook page shows Ghannouchi explaining how, in his view, the institution of marriage has been denigrated since independence.
« The problem in Tunisia is that a young man is unable to marry even a single woman, let alone many wives, » he says in response to a question about polygamy.
« The regimes under Bourguiba and Ben Ali have destroyed our society, and now you don’t find many children in our schools, » he continues – arguing that many schools have been forced to close because of « a drop in reproduction caused by misguided social polices ».
Samir Dilou, Al-Nahda’s spokesperson, called polygamy a « fundamental principle » of his party’s political programme in an interview with Investir en Tunisiepublished on June 1.
« We are determined to add this right to the Tunisian Constitution, » he told the website.
In response to the controversy that followed, Dilou released a statement arguing he had been misquoted and that the party had no intention of legalising polygamy.
The outsider has no way to judge whether it is Dilou or the journalist who is being dishonest – another example of the type of incident that is leading to confusion over Al-Nahda’s position.
As Laabidi argues, it is impossible to judge Al-Nahda without the party having any track record in power.
And whether political parties are the driving force behind the groundswell of religious conservatism is another question again.
Framing the debate
In Sidi Bouzid back in January, a crowd of desperate young men explained their anger over their economic, social and political marginalisation under both Ben Ali and Bourguiba’s governments.
« In Tunis, they are libertines, they have no values, » one young man said emphatically, asking not to be named at a time when it was too early to take freedom of speech for granted.
We were among the first journalists to reach the town where the revolution began and his words were raw, well before the media or opposition parties had kicked in to gear.
Whoever they vote for, the real test of women’s engagement in the political process will be how many of them vote, and their ability to stand alongside men on the campaign trail.
Those who support gender equality obtained a considerable victory in April, when the National Council for the Protection of the Revolution, a body created to help oversee the transition process, announced that gender parity was an obligation for electoral lists.
Come October, 50 per cent of candidates fielded by every party must be female. Moreover, the lists must alternate between genders (man-woman-man or woman-man-woman), putting Tunisia ahead of not only the Arab world, but also most other countries.
The Tunisian Higher Election Authority (ISIE by its French acronym) announced on Tuesday that, of the 3.8 million Tunisians who have voluntarily registered to vote, some 45 per cent were women.
The figure given to Al Jazeera by the ISIE a week earlier was 37 per cent, suggesting a high number of women enrolled in the last week of inscriptions.
More than half of the 1.7 million women who signed up are between the ages of 21 and 30.
So while older Tunisian women are lagging well behind men of their age group, younger women are ensuring