21 septembre 2007

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TUNISNEWS
8 Úme année, N° 2677 du 21.09.2007

 archives : www.tunisnews.net

Tunisie Verte: CommuniquĂ© de presse :GrĂšve de la faim de deux dirigeants du PDP FĂ©dĂ©ration des Tunisien-nes :Pour une CitoyennetĂ© des deux Rives: Point de situation sur l’affaire des “Sept d’Agrigente” ASGI – FTCR- RAS: Continua la mobilitazione in solidarietĂ  ai 7 pescatori tunisini Kalima: Me Hocine Zehouane : « Je revendique un espace judiciaire maghrĂ©bin »

Belga: L’ONU dĂ©signe les premier pays oĂč sera vĂ©rifiĂ© le respect des DDH

Parti du Travail Patriotique et Démocratique :Extraits du bulletin N°25 du Parti du Travail (PTPD)-TUNISIE

LeMonde.fr: Al-Qaida au Maghreb revendique l’attaque contre deux Français en AlgĂ©rie


Tunisie Verte
Communiqué de presse :

GrĂšve de la faim de deux dirigeants du PDP

 

Nous avons appris que Madame Maya Jribi, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du Parti dĂ©mocrate Progressiste et MaĂźtre Nejib Chebbi, ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et directeur du journal « El Mawkef », ont entamĂ© une grĂšve de la faim Ă  compter du 20 Septembre pour protester contre une Ă©ventuelle dĂ©cision du tribunal cantonal de Tunis pour l’annulation du contrat de location du siĂšge du PDP et du journal hebdomadaire « El Mawkef ».   Nous exprimons notre profonde solidaritĂ© avec les deux dirigeants du PDP et nous demandons au gouvernement l’ouverture d’un vĂ©ritable dialogue constructif avec l’opposition capable d’assainir cette situation et l’instauration d’une vĂ©ritable dĂ©mocratie.    Tunis le 21/08/2007 Abdelkader Zitouni Coordinateur National du parti « Tunisie Verte » membre du Parti Vert EuropĂ©en, membre de la fĂ©dĂ©ration des verts africains, membre de “Global Green”. E- mail : tunisie.verte@gmail.com Tel : 00.216.98.510.596 Fax : 00.216.71.750.907


Fédération des Tunisien-nes Pour une Citoyenneté des deux Rives Association nationale loi 1901 3 rue de Nantes 75019 Paris Tél. : 00 33 (0)1 46 07 54 04 Fax : 00 33 (0)1 40 34 18 15  

Point de situation sur l’affaire des “Sept d’Agrigente”

 
  Aujourd’hui, mercredi 19 septembre 2007, Le sous-secrĂ©taire d’Etat au MinistĂšre des droits et de l’égalitĂ© des chances italienne Donatella Linguiti a rencontrĂ© diffĂ©rents acteurs impliquĂ©s dans les Ă©vĂšnements en rapport avec l’affaire dite des 7 pĂȘcheurs d’Agrigente. En visite en Sicile, elle s’est rĂ©unie dans un premier temps avec les services de gardes cĂŽtes et de douanes, suite Ă  quoi elle a rencontrĂ© diverses associations engagĂ©es dans la dĂ©fense des pĂȘcheurs en question et plus gĂ©nĂ©ralement dans la dĂ©fense des droits des migrants et rĂ©fugiĂ©s.  Cela a Ă©tĂ© l’occasion de lui remettre un mĂ©moire commun signĂ© par le RAS (RĂ©seau Antiraciste Sicilien), l’ASGI (Association des Etudes Juridiques sur l’Immigration) et la FTCR (FĂ©dĂ©ration des Tunisiens pour une CitoyennetĂ© des deux Rives)[1].   Le mĂ©moire en question, rĂ©affirmant la mobilisation autour du procĂšs d’Agrigente et faisant le point sur la situation des prĂ©venus, s’attache Ă  rappeler le contexte de rĂ©pression de l’immigration vers le territoire europĂ©en et de nĂ©gation de facto de l’accĂšs aux droits fondamentaux frappant les migrants et rĂ©fugiĂ©s consĂ©quemment aux politiques de contrĂŽle des frontiĂšres actuellement mises en oeuvre. Il Ă©nonce des demandes qui constituent les revendications minimales de nature Ă  rĂ©tablir le droit comme norme applicable et bĂ©nĂ©ficiant Ă  chacun, prĂ©alablement mĂȘme Ă  la dĂ©finition d’une quelconque orientation en matiĂšre de politique migratoire ou « de sĂ©curitĂ© ».   – La suspension immĂ©diate des mesures prĂ©ventives Ă  l’encontre des deux commandants des embarcations tunisiennes (Abdel-Basset Jenzari et Kamel Ben Khlifa) qui se trouvent depuis le 10 septembre en assignation Ă  rĂ©sidence Ă  Licata (Sicile, province d’Agrigente) pour avoir avec leurs Ă©quipages sauvĂ© la vie de 44 migrants dĂ©rivant au large de la Sicile le 8 aoĂ»t dernier. -La levĂ©e immĂ©diate du sĂ©questre frappant les embarcations de pĂȘche tunisiennes pour que les pĂȘcheurs accĂšdent Ă  nouveau aux instruments de travail qui leur permettent de survivre -Le respect des conventions internationales qui rĂ©gulent le sauvetage en mer des naufragĂ©s et la dĂ©finition de normes claires et non Ă©quivoque sur la primautĂ© du devoir de secours en mer et de dĂ©barquement en lieu sĂ»r – Le renforcement des interventions de secours des migrants en fuite vers l’Europe et la pleine reconnaissance du droit d’asile -La reconversion des missions Frontex jusqu’aujourd’hui instrument politique de rĂ©pression et de mort pour des milliers de migrants, de maniĂšre Ă  rĂ©tablir l’absolue prioritĂ© de la sauvegarde de la vie humaine – L’abolition des normes introduites par la loi « Bossi-Fini », base de violations des droits humains et civils et cause de basculement dans la clandestinitĂ© et l’irrĂ©gularitĂ© de migrants, ainsi que l’abolition du dĂ©cret interministĂ©riel qui lui est relatif du 14 juillet 2003 –  La fermeture des centres de rĂ©tentions (CPT) et de tous autres centres de dĂ©tention ethnique, lieux de non-droit et de clandestinisation -La rĂ©vocation des accords de rĂ©admission entre l’Italie et des pays tiers, afin de bloquer la politique d’externalisation des frontiĂšres et d’empĂȘcher tous types d’abus Ă  l’encontre des migrants qui sont refoulĂ©s ou expulsĂ©s vers des pays par lesquels ils ont transitĂ©   Mme Linguiti a affirmĂ© ĂȘtre troublĂ©e par la situation dĂ©crite par les acteurs prĂ©sents, elle a pris note des demandes formulĂ©es et s’est engagĂ©e Ă  en rĂ©fĂ©rer Ă  son gouvernement. Elle a insistĂ© sur toute l’importance qu’elle accorde Ă  la nĂ©cessitĂ© d’une rĂ©forme rapide du Texte Unique sur l’Immigration dans le sens de l’abolition des dispositions de la loi Bossi-Fini et du dĂ©cret ministĂ©riel fondant les violations des droits des migrants telles que celles constatĂ©es lors des drames du canal de Sicile.   Elle a par la suite rendu visite Ă  Abdel-Basset Jenzari et Kamel ben Khlifa dans leur lieu d’assignation Ă  rĂ©sidence Ă  Licata et a eu une longue conversation avec eux. Elle a dĂ©clarĂ© ĂȘtre consciente de la gravitĂ© des consĂ©quences de leur dĂ©tention sur leur propre situation et celle de leurs familles mais Ă©galement de l’impact catastrophique sur les conditions de sauvetage en mer de naufragĂ©s. Elle s’est engagĂ©e  Ă  en faire l’objet de dĂ©bats rapides aux niveaux parlementaire et gouvernemental.   Par ailleurs, la mobilisation est maintenue et renforcĂ©e en vue de la reprise des audiences du procĂšs demain jeudi 20 septembre. Les dĂ©bats sur le fond de l’affaire devraient y porter Ă  nouveau sur la qualification des chefs d’inculpation. Vendredi 21 septembre le tribunal des libertĂ©s se prononcera sur le recours en appel introduit Ă  l’encontre de la dĂ©cision de rejet de la premiĂšre demande de libĂ©ration provisoire. Nous en attendons la levĂ©e de l’assignation Ă  rĂ©sidence imposĂ©e Ă  Abdel-Basset Jenzari et Kamel ben Khlifa.   Enfin, le 26 octobre se tiendra au Parlement EuropĂ©en de Strasbourg un dĂ©bat sur les lois sur l’immigration. La question du sauvetage en mer de naufragĂ©s sera l’un des points abordĂ©s ainsi que le cas spĂ©cifique de “l’affaire des Sept d’Agrigente”. Ce dĂ©bat devra ĂȘtre un moment de renforcement de la mobilisation en faveur de la construction d’une large rĂ©sistance aux lois et dispositifs de guerre aux migrants et de dĂ©ni d’accĂšs aux droits fondamentaux.   FĂ©dĂ©ration des Tunisiens pour une CitoyennetĂ© des deux Rives (FTCR) Mercredi 19 septembre 2007 Le prĂ©sident, Mouhieddine Cherbib   Pour tout contact concernant ce dossier : Omeyya Seddik 00 33 (0)6 87 75 74 84 zonegrise@yahoo.fr ftcr.etudes@no-log.org Texte remis Ă  Agrigente au Sous-secrĂ©taire d’Etat au MinistĂšre des droits et de l’égalitĂ© des chances le 19 septembre 2007

Continua la mobilitazione in solidarietĂ  ai 7 pescatori tunisini

 
LunedĂŹ 10 settembre 2007 sono stati finalmente scarcerati cinque dei sette pescatori tunisini che dallo scorso 8 agosto si trovavano nel carcere di Agrigento per avere salvato  la vita a 44 naufraghi, nelle acque del Mediterraneo. Restano agli arresti domiciliari i due comandanti, Abdel-Basset Jenzari e Kamel Ben Khlifa, dei motopescherecci Mohamed El Hedi e  Morthada, mentre sembra che l’impianto accusatorio si vada trasferendo sul piano dei reati della navigazione. L’emozione di avere visto cinque uomini liberi di tornare nella loro terra, alle loro famiglie, ci riempie di gioia, anche per la solidarietĂ  che in questi giorni ha unito le due sponde del Mediterraneo. I due comandanti, visibilmente provati dall’esperienza del carcere, continuano a ripetere di non pentirsi di quello che hanno fatto e che, ritrovandosi davanti a persone in pericolo di vita in mare, rifarebbero esattamente quello che hanno fatto, da diligenti ed onesti marinai, ottemperando a tutte le norme delle convenzioni internazionali sul diritto del mare. La scarcerazione dei 7 pescatori tunisini, nonostante sia apparsa un  atto dovuto alla luce delle risultanze dell’istruttoria dibattimentale, Ăš stato un risultato dell’impegno del collegio della difesa e della vasta mobilitazione che si Ăš registrata, anche a livello internazionale, attorno a questa vicenda, dopo che nelle prime udienze si era persino negata la possibilitĂ  di ascoltare la maggior parte dei testimoni proposti dalla difesa.   Nel riaffermare il valore costituzionale dell’indipendenza della magistratura,  richiamiamo i principi fondamentali della presunzione di innocenza e del giusto processo,  e per questa ragione, in attesa che il procedimento abbia il suo corso, se sarĂ  necessario nei diversi gradi di giudizio, crediamo che anche i due comandanti vadano rimessi al piĂč presto in libertĂ , nelle condizioni di rientrare a casa e riabbracciare i propri cari! Ci chiediamo chi debba pagare per la ingiusta carcerazione preventiva e per le sofferenze materiali e morali che questi uomini, da molti in Italia ed all’estero definiti “eroi”, continuano a patire, in  Tunisia senza strumenti per guadagnarsi da vivere, dal momento che i loro pescherecci sono ancora fermi a Lampedusa sotto sequestro, e in Italia ancora sottoposti a una misura cautelare che impedisce loro la prosecuzione dell’attivitĂ  lavorativa!   Poniamo, inoltre, un altro interrogativo ai rappresentanti di governo: come mai il divieto di ingresso nelle acque territoriali Ăš arrivato dal Ministero dell’interno mentre l’evento SAR era ancora in corso, prima ancora di accertare le reali condizioni di salute dei naufraghi e cosa sarebbe potuto accadere se l’intervento della Marina Militare Italiana fosse consistito nel trasbordo in alto mare dei 44 migranti sulle proprie imbarcazioni  e si fosse provveduto agli accertamenti dell’identitĂ  dei pescatori tunisini in mare o a Lampedusa?  Da questa vicenda Ăš giĂ  derivato un effetto dissuasivo risvolto a tutte le unitĂ  civili che incontrano imbarcazioni cariche di migranti in difficoltĂ , un effetto che potrĂ  costare in futuro centinaia di morti. Occorre un gesto politico che restituisca serenitĂ  a chi spende la propria vita lavorando sul mare. Occorre ribadire al piĂč presto la non punibilitĂ  degli interventi di soccorso in favore dei migranti, ovunque avvengano, senza distinguere a seconda della loro nazionalitĂ  o status, esattamente come impongono le convenzioni internazionali. E’ possibile continuare a mettere a repentaglio la vita di migliaia di migranti e il destino dei pescatori che lavorano duramente a mare in nome della sicurezza delle frontiere marittime? Quale sicurezza poteva essere violata dai 44 naufraghi salvati dai pescatori tunisini nel Canale di Sicilia?   Questa vicenda rischia di trasformarsi in uno squallido teatrino fatto di testimoni immigrati che dopo l’ordine di espulsione “scompaiono” attraverso trasferimenti repentini da un CPT all’altro, di testimonianze contraddittorie in tribunale da parte delle forze dell’ordine, di pseudo-giornalisti che alla vigilia della liberazione degli imputati gridano alla loro colpevolezza  con particolari processuali che sembrano suggeriti ad arte! Il messaggio politico di chi ha montato questa messa in scena Ăš stato fin dal principio chiaro: i pescatori sono stati “minacciati” di gravi ritorsioni in caso di soccorso dei migranti in mare
. Quanto accaduto in queste settimane nel Canale di Sicilia Ăš conseguenza diretta della impostazione meramente repressiva con la quale la legge Bossi Fini ha modificato l’art. 12 del T.U. sull’immigrazione, con la successiva emanazione del Decreto interministeriale 14 luglio del 2003, che ha ulteriormente confuso le responsabilitĂ  di salvataggio nella zona cd. contigua ai limiti delle acque territoriali. CHIEDIAMO:     ‱ L’IMMEDIATA CESSAZIONE DELLE MISURE CAUTELARI NEI CONFRONTI DEI DUE COMANDANTI  delle imbarcazioni tunisine che dal 10 settembre 2007 si trovano agli arresti domiciliari presso un centro comboniano a Licata (Agrigento), per aver, insieme al loro equipaggio, salvato la vita a 44 migranti alla deriva 30 miglia al largo di Lampedusa lo scorso 8 agosto   ‱ L’IMMEDIATO DISSEQUESTRO DELLE IMBARCAZIONI TUNISINE ANCORA BLOCCATE NEL PORTO DI LAMPEDUSA perchĂ© i pescatori possano riottenere gli strumenti di lavoro che servono loro per sopravvivere   ‱ IL RISPETTO DELLE CONVENZIONI INTERNAZIONALI CHE REGOLANO IL SALVATAGGIO IN MARE DEI NAUFRAGHI e L’EMANAZIONE DI NORME chiare e in equivoche SUL PRIMATO DEL DOVERE DI SOCCORSO E DI SBARCO IN “LUOGO SICURO”   ‱ IL POTENZIAMENTO DEGLI INTERVENTI DI SOCCORSO dei migranti in fuga verso l’Europa ed il PIENO RICONOSCIMENTO DEL DIRITTO DI ASILO   ‱ LA RICONVERSIONE DELLE MISSIONI FRONTEX finora strumento politico di repressione e morte per migliaia di migranti, in modo da ristabilire la assoluta prioritĂ  dei doveri di salvaguardia della vita umana .   ‱ L’ABOLIZIONE DELLE NORME INTRODOTTE DALLA  LEGGE BOSSI-FINI  basata sulla violazione dei diritti umani e civili e causa della clandestinitĂ  ed irregolaritĂ  dei migranti e del correlato Decreto interministeriale 14 luglio 2003     ‱ LA CHIUSURA DEI CPT E DI OGNI ALTRO CENTRO DI DETENZIONE ETNICA in quanto luoghi di non diritto e di clandestinizzazione   ‱ LA REVOCA DEGLI ACCORDI DI RIAMMISSIONE tra l’Italia e i paesi terzi per bloccare la politica della esternalizzazione delle frontiere e per impedire abusi di ogni genere sugli immigrati che vengono respinti o espulsi verso i paesi di transito   ASGI – Associazione Studi Giuridici sull’ Immigrazione FTCR – Federazione Tunisina per una Cittadinanza delle due Rive RAS   –  Rete Antirazzista Siciliana   INFO E CONTATTI Enrico Montalbano 3381892059   enrico.montalbano@libero.it Fulvio Vassallo Paleologo              fulvassa@tin.it Germana Graceffo 3312048044    ger.gra@libero.it Omeyya Seddik                               zonegrise@yahoo.fr

L’ONU dĂ©signe les premier pays oĂč sera vĂ©rifiĂ© le respect des DDH

 
(Belga) Bahrein, l’Equateur et la Tunisie sont les premiers pays dĂ©signĂ©s, selon une nouvelle procĂ©dure mise sur pied vendredi, pour ĂȘtre soumis Ă  un processus de vĂ©rification du respect des droits de l’Homme Ă©tabli par les Nations unies.

Ces trois pays sont les premiers, sur une liste de 16 pays rendue publique vendredi par l’ONU, Ă  faire l’objet de cette vĂ©rification au cours d’une session du Conseil des Nations unies pour les droits de l’Homme prĂ©vue en fĂ©vrier 2008. La sĂ©lection en vue de cette “VĂ©rification universelle pĂ©riodique” est le rĂ©sultat d’un tirage au sort fait vendredi et fait partie d’un calendrier prĂ©voyant une vĂ©rification systĂ©matique de la situation dans les 192 pays membres avant la fin de 2011. Trois groupes de 16 pays chacun doivent ĂȘtre soumis chaque annĂ©e Ă  ce processus de vĂ©rification. Les autres pays qui seront soumis Ă  vĂ©rification au cours de la session de deux semaines du Conseil qui se tiendra en fĂ©vrier sont le Maroc, l’IndonĂ©sie, la Finlande, le Royaume Uni, l’Inde, le BrĂ©sil, les Philippines, l’AlgĂ©rie, la Pologne, les Pays-Bas, l’Afrique du Sud, la RĂ©publique tchĂšque et l’Argentine. (VAD)


 

Me Hocine Zehouane : « Je revendique un espace judiciaire maghrébin »

Sihem Bensedrine  

MaĂźtre Hocine Zehouane est le prĂ©sident de la Ligue algĂ©rienne de dĂ©fense des droits de l’homme. A l’occasion de sa visite en Tunisie le 28 aoĂ»t 2007, oĂč il Ă©tait venu comme observateur au procĂšs de Omar Mestiri; Kalima lui a posĂ© quelques questions Vous avez Ă©voquĂ© avec certains de vos confrĂšres tunisiens l’idĂ©e d’un espace judiciaire maghrĂ©bin, de quoi s’agit-il ? Il s’agit d’instituer Ă  l’échelle du Maghreb une tradition qui fasse en sorte que la revendication du mouvement des droits de l’homme puisse faire Ă©chec aux lois locales scĂ©lĂ©rates, en revendiquant un standard minimum maghrĂ©bin, qui se rĂ©fĂšre aux standards universels, mais qui tienne compte de nos originalitĂ©s. Ce qui se passe au Maroc, en AlgĂ©rie ou en Tunisie intĂ©resse l’ensemble des maghrĂ©bins. Les procĂšs iniques, les dĂ©nis de justice auront un tout autre impact s’ils ont un retentissement dans tout le Maghreb. Nous voulons opposer Ă  tout cela, une vision, une culture maghrĂ©bine de la justice et des droits humains. On peut Ă©galement rĂȘver d’une Cour de justice maghrĂ©bine pour l’ensemble du Maghreb. Pourquoi les autres ensembles rĂ©gionaux ont rĂ©ussi Ă  intĂ©grer leurs espaces jusqu’à instituer des juridictions de contrĂŽle pour s’opposer aux volontĂ©s locales souvent arbitraires. Pourquoi nous n’élĂšverons pas la voix au niveau du Maghreb pour imposer un espace similaire. Est ce que les systĂšmes judiciaires sont suffisamment indĂ©pendants pour supporter une telle Ă©volution? Bien Ă©videmment je ne me fais aucune illusion sur la capacitĂ© des systĂšmes judiciaires maghrĂ©bins Ă  Ă©voluer dans ce sens; Dans l’état actuel des choses ils ne sont pas indĂ©pendants du tout. La Cour de justice maghrĂ©bine doit ĂȘtre le fruit du combat du mouvement associatif et des peuples maghrĂ©bins; ça sera un aboutissement politique d’une revendication portĂ©e par ce mouvement; C’est une utopie qui doit ĂȘtre incrustĂ©e dans l’imaginaire collectif de nos sociĂ©tĂ©s, Etes vous satisfait en tant que prĂ©sident de la LADDH du niveau de coordination de la communautĂ© des droits de l’homme au Maghreb? La communication entre nos organisations laisse beaucoup Ă  dĂ©sirer; nos systĂšmes sont cloisonnĂ©s; Le niveau des initiatives rĂ©gionales est faible et quand bien mĂȘme elles existeraient, nous avons du mal Ă  les mettre en pratique faute de moyens parfois; pour nous rencontrer nous sommes obligĂ©s d’aller parfois dans des pays europĂ©ens. Ca c’est le constat; cela doit nous inciter Ă  dĂ©velopper le mouvement de coopĂ©ration Ă  l’échelle du Maghreb. C’est un impĂ©ratif; L’Internet est un outil puissant qui peut aider Ă  faciliter cette coopĂ©ration et parvenir Ă  ce que chaque Ă©vĂ©nement qui se produit au Maghreb, puisse concerner l‘ensemble des pays; ce qui se passe en Tunisie doit concerner les AlgĂ©riens et les Marocains et doit devenir une affaire maghrĂ©bine; Il y a deux ans une coordination a Ă©tĂ© créée, est-ce qu’elle a aidĂ© Ă  sortir les initiatives locales de leur isolement ? Nous avons tous donnĂ© notre adhĂ©sion Ă  cette coordination maghrĂ©bine des ONG de droits humains, mais il n’y a pas eu de feuille de route; cela a entraĂźnĂ© un enlisement; Il faudra rebondir et rĂ©activer ce cadre L’un des pays maghrĂ©bins, la Mauritanie vient de connaĂźtre une issue Ă©lectorale heureuse; il s’agit des premiĂšres Ă©lections sincĂšres dans la rĂ©gion; comment vivez vous cette exception mauritanienne? C’est une expĂ©rience heureuse qui a surpris tout le monde; nous souhaitons d’abord qu’elle se consolide et qu‘elle ne connaisse pas de revers ; elle survient dans un pays qui a des moyens modestes et traĂźne certains handicaps; En ce sens, elle n’est pas en mesure d’aider le mouvement dĂ©mocratique de la rĂ©gion; il faudrait l’encourager et la soutenir et surtout souhaitons qu’elle fasse Ă©cole.

 

(Source : Kalima, le 17 septembre 2007)

Lien : http://www.kalimatunisie.com/article.php?id=609


Parti du Travail Patriotique et DĂ©mocratique Liberté   Justice   ProgrĂšs   EgalitĂ© Bulletin d’informations alternatives – 20/09/2007

Extraits du bulletin N°25 du Parti du Travail (PTPD)-TUNISIE (traduction de l’arabe)

 
C’est arrivĂ© en septembre 1970 : L’armĂ©e jordanienne a tuĂ© 35000 palestiniens (septembre noir). 11 septembre 1973 : Coup d’état militaire sanglant au CHILI : Un nombre toujours inconnu de morts, de disparus et de prisonniers. Du 16 au 18/09/1982 : Massacre de rĂ©fugiĂ©s palestiniens dans les camps de Sabra et Chatila. « Les forces Libanaises » des Phalangistes ont tuĂ© 3500 rĂ©fugiĂ©s sous les conseils et la surveillance israĂ©liennes, et « la neutralitĂ© » des forces internationales. Tunisie : Suite aux protestations des syndicalistes de l’enseignement primaire et secondaire, le 12 et 13 septembre (occupation des locaux du ministĂšre et des directions rĂ©gionales), le chef de l’Etat a reçu le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de L’UGTT (centrale Syndicale) le 14/09/07. Le ministĂšre de l’enseignement a appelĂ© les deux syndicats Ă  nĂ©gocier les questions en suspens. A l’origine du mouvement : Le non respect des accords de la part du ministĂšre, suite aux grĂšves d’avril et mai 2007. Notre camarade Mohsen KHALFAOUI , membre fondateur du Parti du Travail (PTPD) a Ă©tĂ© Ă©lu au bureau du syndicat national de la mĂ©tallurgie et de l’électronique, lors du congrĂšs extraordinaire du 11/09/07. Le syndicat compte 18500 adhĂ©rents. Tunisie-USA : Madame Elisabeth L. Dable, sous secrĂ©taire d’Etat (Affaires EtrangĂšres) a conduit une dĂ©lĂ©gation politico-Ă©conomique, en visite en Tunisie du 9 au 12 septembre. AprĂšs avoir rencontrĂ© plusieurs membres du gouvernement (dont le 1er ministre), elle a dĂ©clarĂ© lors d’une confĂ©rence de presse que 60 sociĂ©tĂ©s amĂ©ricaines sont installĂ©es en Tunisie. Les Ă©changes Tunisie-USA n’excĂšdent pas 700 millions de dollars, mais elle a insistĂ© sur la position stratĂ©gique de la Tunisie. Tunis Afrique Presse (T.A.P.) 12/09/07 Le dĂ©ficit de la balance commerciale tunisienne est de 2994,2 millions de dinars pour les 8 premiers mois de 2007. 1 dollar=1,30 dinars Tunisie : Le juge d’instruction de Tunis signifiĂ© Ă  30 jeunes (arrĂȘtĂ©s aprĂšs les affrontements armĂ©s entre des intĂ©gristes et les forces de sĂ©curitĂ©) des accusations dont « soulĂšvement armĂ© visant le changement du rĂ©gime par la force, appartenance Ă  une organisation terroriste… » On Ă©value Ă  1000 le nombre des jeunes arrĂȘtĂ©s  suite Ă  ces Ă©vĂšnements, en vertu de la loi anti-terroriste de dĂ©cembre 2003.Source : Reuters 17/09/07 Tunisie Clin d’oeil ? Le chef de l’organisation islamiste intĂ©griste « Ennahdha » s’est fĂ©licitĂ© du lancement d’une radio privĂ©e qui diffuse Le Coran Ă  longueur de journĂ©e depuis le dĂ©but du mois de Ramadhan. Serait-ce le dĂ©but de la concorde avec « les ennemis » d’hier ? Maroc : Depuis le dĂ©but du mois de juillet, les mineurs de la sociĂ©tĂ© « Touissit » Ă  Jebel Aouam, sont en grĂšve avec occupation des lieux devant le siĂšge de la sociĂ©tĂ©. Ils rĂ©clament l’application du droit du travail (qui leur donne quelques droits). La gendarmerie les a attaquĂ©s le 11/09/07, tĂŽt le matin et a arrĂȘtĂ© 40 ouvriers qui sont jugĂ©s Ă  partir du 17/09/07 Egypte-grĂšves : En une seule journĂ©e, on peut lire les titres suivants, sur les colonnes de 2 des journaux Ă©gyptiens : GrĂšve (avec occupation de lieux) des infirmiĂšres de l’hopital « Abou Quir », grĂšve des ouvriers de la sociĂ©tĂ© nationale d’extraction d’huile vĂ©gĂ©tale (Alexandrie), grĂšve (avec occupation) des ouvriers de la sociĂ©tĂ© industrielle « Aipac » (Suez), grĂšve des ouvriers de la sociĂ©tĂ© « Infoco » (Alexandrie)… Les revendications sont : Paiement des salaires, primes et intĂ©ressements qui tardent Ă  ĂȘtre payĂ©s malgrĂ© des accords passĂ©s avec les employeurs. Egypte-libertĂ© de la presse : Fin de la petite marge de libertĂ© dont jouissait la presse : 4 rĂ©dacteurs en chef sont condamnĂ©s Ă  1 an de prison ferme et 2500 livres d’amende, pour avoir critiquĂ© la politique sociale et osĂ© Ă©voquer la (mauvaise) santĂ© du prĂ©sident. Mali : Un porte parole du « Pentagone » a reconnu qu’un avion de transport militaire C 130 a Ă©tĂ© touchĂ© par des rebelles Touareg au nord du Mali. L’avion ravitaillait l’armĂ©e malienne, aprĂšs sa participation aux manoeuvres militaires amĂ©ricaines « FLINTLOCK 2007 », visant l’installation d’une force militaire et des bases permanentes dans le cadre d « AFRICOM », commandement militaire amĂ©ricain unifiĂ© pour l’Afrique. A.F.P. 13/09/07 Malaisie : l’Islam politique « modĂ©rĂ© » au pouvoir : La rĂ©gion de « Keelantan » a chargĂ© 10 de ses responsables de surveiller (en tenue civile) les magasins d’alimentation durant le mois du Ramadhan. L’objectif affichĂ© est de surprendre les « mĂ©crĂ©ants » qui n’observeraient pas la loi religieuse. Les vendeurs paieraient une amende de 144 dollars et les clients « mĂ©crĂ©ants » 6 dollars. Reuters 17/09/07 USA-Israel : Entre 1949 et 1997, l’aide militaire et financiĂšre directe US  Ă  Israel atteint 131,132 milliards de dollars. Les produits made in Israel sont exemptĂ©s de taxes. « Washington report on middle east affairs » wrmea.com ProductivitĂ© des ouvriers : Aux USA le capital rĂ©alise 63885 dollars de plus value sur le dos de chaque ouvrier, c’est la productivitĂ© la plus importante dans le monde. Aux USA le nombre d’heures travaillĂ©es par an est supĂ©rieur qu’en Europe. La productivitĂ©/heure d’un ouvrier en NorvĂšge est de 38 dollars, aux USA, 35,63 $ et en France, 35,08 $. La productivitĂ© se calcule en incluant trois facteurs : le capital, le facteur humain (l’ouvrier) et la technologie (la machine). Site de l’O.I.T. 02/09/07


Al-Qaida au Maghreb revendique l’attaque contre deux Français en AlgĂ©rie

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 21.09.07 | 15h03  ‱  Mis à jour le 21.09.07 | 18h41
Deux Français, un Italien et six AlgĂ©riens ont Ă©tĂ© blessĂ©s dans un attentat revendiquĂ© par la branche d’Al-Qaida pour l’Afrique du Nord, vendredi 21 septembre prĂšs de Lakhdaria, Ă  l’est d’Alger. Les trois Ă©trangers, qui travaillent pour des sociĂ©tĂ©s Ɠuvrant en AlgĂ©rie, Ă©taient escortĂ©s par les gendarmes, lorsqu’une voiture piĂ©gĂ©e conduite par un kamikaze a heurtĂ© leur convoi. Cinq des six blessĂ©s algĂ©riens sont des gendarmes, le dernier Ă©tant le chauffeur du vĂ©hicule transportant les trois Ă©trangers. Dans une cassette audio diffusĂ©e par la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision Al-Arabiya, un porte-parole de l’organisation Al-Qaida au Maghreb islamique revendique l’attaque-suicide. “Le martyr Othman Abou-Jaffar a lancĂ© un vĂ©hicule Mazda chargĂ© de plus de 250 kg d’explosifs sur les croisĂ©s français”, a-t-il dĂ©clarĂ©. “Les neuf personnes blessĂ©es sont hors de danger”, rapporte l’agence de presse algĂ©rienne APS. A Paris, l’entreprise française de BTP Razel a confirmĂ© qu’un de ses vĂ©hicules 4 × 4 avait Ă©tĂ© pris pour cible en dĂ©but de matinĂ©e. Cet attentat intervient au lendemain de l’appel du numĂ©ro deux d’Al-Qaida, Ayman Al-Zawahiri, Ă  soutenir la branche nord-africaine du rĂ©seau terroriste d’Oussama Ben Laden et Ă  “dĂ©barrasser” le Maghreb des Français et des Espagnols installĂ©s dans les anciennes colonies d’Afrique du Nord. MENACES D’ENLÈVEMENT À L’ENCONTRE DE DEUX EMPLOYÉS FRANÇAIS Selon des services de renseignement français Ă  Paris, deux Français, qui travaillaient Ă  Alger pour la sociĂ©tĂ© AĂ©roports de Paris (ADP), ont Ă©tĂ© rapatriĂ©s en urgence mardi Ă  Paris Ă  la suite de menaces d’enlĂšvement d’un “groupe terroriste de la mouvance d’Al-Qaida”. Les services français avaient Ă©tĂ© alertĂ©s par leurs homologues algĂ©riens “il y a une dizaine de jours” sur des “menaces prĂ©cises d’enlĂšvement” visant ces deux employĂ©s d’ADP. Le 17 septembre, le dĂ©partement d’Etat amĂ©ricain avait mis en ligne une alerte avertissant ses ressortissants rĂ©sidant en AlgĂ©rie ou dĂ©sirant s’y rendre qu’ils doivent “Ă©valuer attentivement les risques posĂ©s Ă  leur sĂ©curitĂ© personnelle”. Dans les annĂ©es 1990, une trentaine de Français ont Ă©tĂ© assassinĂ©s en AlgĂ©rie par les groupes armĂ©s islamistes qui avaient ordonnĂ© Ă  tous les Ă©trangers de quitter le pays sous peine de mort. (Source : « LeMonde.fr » (site du Quotidien – France), le 21 septembre 2007)

 


 

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