21 août 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2282 du 21.08.2006

 archives : www.tunisnews.net


C.R.L.D.H. Tunisie: Pour que triomphent les valeurs d’une egalite effective entre les sexes

C.R.L.D.H. Tunisie: Quand le système fiscal en Tunisie  devient une arme de répression  entre les mains de la dictature

Webmanagercenter: Vins de Tunisie: Exploiter au mieux notre grande expérience

AFP: Des milliers de personnes acclament Cheb Khaled à Tabarka

AFP: Nancy – Gîte fermé à deux femmes voilées: plainte déposée contre les propriétaires

Sami Aldeeb: Pas de soldats suisses au Liban

 
 

Cliquez ici pour accéder au reportage exceptionnel de l’AISPP sur la catastrophe humanitaire des prisonniers politiques Tunisiens 


C.R.L.D.H. Tunisie Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme 21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org

POUR QUE TRIOMPHENT LES VALEURS D’UNE EGALITE EFFECTIVE ENTRE LES SEXES

Le peuple tunisien vient de fêter le 13 août dernier le cinquantenaire de la promulgation du Code du Statut Personnel (SCP), un texte législatif qui a garanti à la femme tunisienne ses droits  fondamentaux à l’éducation, au travail, au vote…Il a aussi aboli la polygamie et supprimé la répudiation qui a été remplacée par le divorce judiciaire. Ce CSP est, sans l’ombre d’un doute un acquis considérable pour tout le peuple tunisien, Hommes et Femmes, en raison des changements et progrès réalisés au sein de la famille et de toute la société grâce à la nouvelle place et le nouveau rôle que la femme tunisienne y occupe. C’est dans ce sens que le CRLDHT, comme l’ensemble des associations autonomes de défense des droits humains, se donne pour tâche fondamentale la sauvegarde, la préservation et la protection du Code du Statut Personnel. De même, conscient de ce que la modernisation demeure inachevée, il appelle à la levée des réserves émises par le gouvernement tunisien sur la Convention internationale de Copenhague de 1979 contre  toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ratifiée par la Tunisie. Dans sa constante revendication pour une égalité totale et effective entre hommes et femmes, le CRLDHT adhère totalement à l’appel lancé par les ONG nationales pour une égalité successorale entre les sexes et affirme son soutien à l’association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) dans son combat pour la défense des droits des femmes et pour une société réellement égalitaire. Par ailleurs, et à cette même occasion, le CRLDHT attire l’attention de la société civile sur les discriminations dont se trouvent être victimes des milliers de tunisiennes.  Il s’agit d’un vrai cauchemar vécu tous les jours par toutes ces  filles et  femmes tant sur leurs lieux d’étude que de travail. Elles sont quasiment privées de leurs droits les plus fondamentaux à l’éducation, au travail, à la circulation, et notamment à la sécurité. Ce sont des graves atteintes aux libertés individuelles pour des tunisiennes qui ont connu les arrestations, la torture et pour certaines d’entre elles l’emprisonnement pour avoir exercé leurs convictions religieuses et opté pour des choix vestimentaires différents.         Dans sa quête pour une  égalité effective et une citoyenneté réelle, le CRLDHT s’inscrit, sans ambiguïté, en droite ligne de la défense de tous les droits pour toutes les femmes tunisiennes sans distinction eu égard à leurs convictions politiques, religieuses ou compte tenu de leurs choix vestimentaires.                                                                                                      Paris le : 20/08/2006                                                                                                            Le CRLDHT


C.R.L.D.H. Tunisie Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme 21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org

Quand le système fiscal en Tunisie  devient une arme de répression  entre les mains de la dictature

En Tunisie, le pouvoir policier de Ben ALI entreprend de nouvelles mesures de répression à l’encontre des opposants politiques et des défenseurs des Droits humains. Une politique d’étouffement économique visant à punir ses adversaires en raison de leurs engagements en faveur des droits et des libertés. Cette politique de répression fiscale s’est amplifiée ces derniers mois pour infliger à plusieurs militants des droits humains une punition autant arbitraire que discriminatoire tendant à leur anéantissement économique total. C’est le cas notamment de plusieurs avocats dont maîtres Saida Akremi, Mohamed ENNOURI, Noureddine Bhiri, Hédi Manai et  Said Mechichi qui ont subi un redressement fiscal de plusieurs dizaines de milliers de dinars. Le sort réservé à Maître Ayachi HAMMAMI et Maître Raouf AYADI, membres dirigeants du Collectif 18 octobre pour les Droits et les Libertés est identique. Pour Maître HAMMAMI, Il a dû payer la somme de 21 milles dinars faute de quoi le mobilier de son bureau serait  mis aux enchères publiques le 31 juillet dernier. Cette punition, parmi d’autres, lui a été infligée pour avoir mis  son cabinet pendant plus d’un mois à la disposition des huit grévistes de la faim en octobre 2005. Quant à Maître AYADI, qui subit un harcèlement policier permanent depuis l’an 2000, a fait récemment l’objet d’une procédure d’expulsion de ses locaux professionnels situés à Bab Bnet à proximité du tribunal de première instance de Tunis. Il a été contraint  à abandonner  son bureau après quatorze années d’occupation suite à un contrôle fiscal arbitraire et punitif ! Il faut savoir que les cabinets de tous ces avocats (et bien d’autres encore) sont assiégés en permanence  par un grand nombre  de policiers en civil dont le rôle est de créer le vide autour des différents locaux en terrorisant  les clients et en assurant leurs désistements. Le but recherché à travers cette stratégie d’acharnement « fiscal » est rien moins que l’étranglement économique des adversaires politiques du régime. En effet, les avocats dont s’agit se retrouvent désormais dans l’impossibilité d’exercer leur profession et, partant, de supporter leurs charges familiales, sociales et professionnelles ; une  mesure de répression qui touche depuis de longues années  les différents défenseurs des droits politiques ou humains et prend différentes allures – il suffit de se rappeler ce qu’endurent les ex prisonniers politiques à leurs sorties de prison –     * Le CRLDHT dénonce vigoureusement cet acharnement pernicieux autant discriminatoire qu’injustifié, qui sert essentiellement de cache-sexe à la corruption généralisée qui gangrène la tête de l’Etat ainsi que l’appropriation, par « les familles dirigeantes », des deniers publics. ;  *  Il soutient de manière inconditionnelle les avocats qui en sont victimes dans la défense légitime de leur honneur, intégrité, probité et dignité ;  * Il exige des autorités tunisiennes l’arrêt immédiat des dites procédures et d’enquêter plutôt sur la corruption généralisée dont il est le seul responsable  * Alerte les ONG internationales quant à cette situation alarmante qui ne cesse de se dégrader et de s’amplifier.                                                                                                               Le : 11/08/2006                                                                                                                 Le CRLDHT  


Vins de Tunisie

Exploiter au mieux notre grande expérience

Pour une superficie exploitable de 38.000 hectares, la Tunisie produit en moyenne entre 300.000 et 350.000 hectolitres de vin par an. Le tiers de cette production est destiné à l’exportation. Au vu de ces chiffres et quand on sait que les premières plantations de vignes en Tunisie remontent à la période punique et que les Carthaginois furent les premiers à faire des études scientifiques sur la viticulture et l’oenologie trois siècles avant J.C, il y a lieu de s’interroger si l’on n’est pas en train de sous-exploiter notre richesse nationale.
A titre comparatif, le Maroc n’a que 11.000 hectares de superficie exploitable et produit pourtant 400.000 hectolitres par an. Bien que le marché international se caractérise actuellement par un excédent de l’ordre de 50 millions d’hectolitres, il est permis de dire que cela ne doit pas nous freiner vu que la qualité de notre vin est mondialement reconnue. D’ailleurs, nos vins ont décroché en février dernier quatre médailles (dont deux en or) lors des 12ème Vinalies internationales tenues à Paris. Plus de 66% des bouteilles de vin proviennent de l’UCCV (Union centrale des coopératives viticoles) qui regroupe 1500 viticulteurs.
Pour booster ce secteur, l’UCCV a investi quelque 20 millions de dinars pour améliorer le processus de production et de conditionnement, selon les propos de son DG, M. Belgacem Dekhili, dans une interview accordée à notre confrère L’Économiste Maghrébin. Et comme l’indique le directeur général, dans cette même interview, nous avons en Tunisie la tradition, le terroir et le savoir-faire, et notre pays a le potentiel énorme en matière d’élaboration des produits de grande qualité.
Ce qui témoigne encore davantage de cette grande qualité, ce sont les sept appellations d’origine contrôlée que nous avons et qui représentent 70% des produits commercialisés dont 20% bénéficient d’une mention 1er prix. Il faut donc profiter de ce potentiel, augmenter notre production et exporter nos produits, ce qui générera des emplois et des devises.
Pour le moment, et selon les données de l’UCCV, les exportations annuelles en vrac ou en bouteille se font essentiellement vers l’Allemagne et la France. Si on exporte également quelques quantités vers d’autres pays (Suisse, Belgique, Etats-Unis, Canada et certains pays de l’Europe de l’Est), il est impératif de prospecter d’autres contrées. «Face à une concurrence internationale de plus en plus accrue, il n’y a plus d’autre choix que de fourbir les armes pour imprégner sa marque sur le marché et ce via un perfectionnement de l’offre auquel s’ajoutent des actions de promotion et de communication ciblées», indique M. Dekhili dans cette interview.
En ce qui concerne le perfectionnement, il semble que les vins tunisiens soient sur la meilleure voie.
En ce qui concerne la communication, il est évident qu’il existe quelques problèmes vu que la législation tunisienne interdit toute publicité de produits alcoolisés. Or, comment peut-on faire valoir un produit à l’étranger s’il est méconnu dans son propre pays ? En France, on fait tout un tapage autour des différents Bordeaux et Beaujolais nouveau. Cela va des différents journaux télévisés (13 heures et 20 heures) aux grands restaurants en passant par les articles de presse, les insertions publicitaires et les actions promotionnelles dans les gargotes et restos d’hôtels.
Afin de pouvoir promouvoir notre production de vins, il nous semble impératif que l’UCCV communique sur ses produits en Tunisie et à l’étranger et que le législateur offre cette possibilité puisqu’il y va de l’intérêt national et d’une tradition trois fois millénaire. L’Histoire en témoigne.
R.B.H.
 
(Source: webmanager center le 21 aout 2006) http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=17771

Des milliers de personnes acclament Cheb Khaled à Tabarka

TUNISIE – 20 août 2006 – AFP Environ 5.000 personnes dont de nombreux Algériens ont acclamé samedi soir à Tabarka le chanteur du Raï algérien Cheb Khaled, dont le concert clôturait le « World Music Festival » de la cité balnéaire du Nord-Ouest de la Tunisie.
Dans une atmosphère chaleureuse et bon enfant en dépit d’un très important dispositif de sécurité, les spectateurs ont repris en choeur les principaux morceaux du chanteur originaire d’Oran (Algérie) où il s’était produit il y a une semaine.
« Toute l’Algérie est à Tabarka aujourd’hui », s’est félicité le directeur et fondateur du festival Djilani Dabboussi qui est également maire de la ville.
Tabarka, qui tente, notamment avec ses festivals de musique créés il y a une trentaine d’années, de rivaliser avec les grandes stations balnéaires de la façade Est de la Tunisie comme Hammamet, Sousse ou Monastir, est distante d’une dizaine de kilomètres seulement de la frontière algérienne.
Des centaines de milliers d’Algériens se sont rendus cet été en vacances en Tunisie.
Tabarka, où s’est déroulé en juillet un festival de Jazz, organise fin août un festival de musique latino-américaine suivi en septembre d’une série de concerts de Raï.
 


Gîte fermé à deux femmes voilées: plainte déposée contre les propriétaires

NANCY, 18 août 2006 (AFP) –

Une jeune femme de 27 ans, refoulée avec sa famille d’un gîte de Julienrupt (Vosges) parce que sa mère et elle portaient le voile, a déposé une plainte contre les propriétaires des lieux, qu’elle avait loués par internet, a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie.

« Quand la famille s’est présentée au gîte vendredi 11 août, les propriétaires leur en ont refusé l’accès. S’ils voulaient y accéder, il fallait que les femmes se dévoilent », a expliqué la gendarmerie.

Les sept personnes, dont un nourrisson de six mois et un enfant handicapé, qui venaient de l’Essonne, ont dû se replier vers un hôtel à Gérardmer (Vosges) pour y passer leurs vacances, a raconté à l’AFP Claude Gavoille, la présidente du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) dans les Vosges.

Samedi, la jeune femme, d’origine marocaine, est allée déposer une plainte pour discrimination raciale à la gendarmerie de Gérardmer. « C’est une famille très bien, ce qui explique la courtoisie des échanges. Il n’y a pas eu un mot plus haut que l’autre », a commenté la gendarmerie.

De son côté, la propriétaire « reconnaît » ses actes et affirme qu’elle a agi « dans le respect de la laïcité », de même source.

Pour le MRAP, qui s’est constitué partie civile dans l’affaire, l’incident relève d’un « acte de discrimination grave ». « Si des propriétaires estiment que des personnes voilées n’ont pas à entrer dans leur logement, on se demande pourquoi ils louent », s’est indigné la présidente du MRAP-Vosges.

Le refus de fournir un bien ou un service à une personne « sans justification objective et raisonnable » mais en raison du « sexe, d’une prétendue race, de l’origine ethnique (…), de la conviction religieuse ou philosophique », est assimilé à un acte de discrimination directe, selon la loi du 25 février 2003.

En cas de renvoi devant un tribunal correctionnel, la propriétaire encourt une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.

 

 

Pas de soldats suisses au Liban

Mesdanes, Messieurs les Conseillers fédéraux, Mesdames, Messieurs  les parlementaires fédéraux, Le débat a commencé en Suisse autour de l’envoi de soldats suisses au Liban pour participer à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). En tant que Suisse, chrétien d’origine palestinienne, je suis opposé à un tel envoi. J’estime que la Suisse a d’autres possibilités pour favoriser la paix dans cette région du monde: Pourquoi je suis opposé à l’envoi des soldats suisses? Les Nations Unies ont démontré depuis plus 60 ans qu’elles sont le jouet du Conseil de sécurité dont le rôle n’est pas de maintenir la paix mais de servir les intérêts de quelques États prédateurs, principalement les États-unis et Israël. Le retard dans l’adoption de la résolution 1701 imposant le cessez-le-feu n’était motivé que par la volonté des États-unis à laisser à Israël assez de temps pour détruire le Liban, au mépris des conventions de Genève et de la Charte des Nations Unies. Ces deux États ont une stratégie claire: asservir le monde arabe, l’humilier et le déposséder de ses richesses. Très vite la FINUL sera vue comme un instrument pour la réalisation de ces objectifs et sera prise pour cible par tous ceux qui refusent leur asservissement. Nos soldats suisses risqueront alors de rentrer dans les cercueils pour une cause qui n’est ni honorable ni digne pour la Suisse. La Suisse ne doit pas devenir le valet des États-unis etd’Israël. Il ne faut pas ridiculiser nos soldats et notre pays. Que faire de mieux? Au lieu d’envoyer nos soldats se faire tuer comme des lapins au Liban, la Suisse ferait mieux à pousser les Nations Unies à mettre un terme à l’injustice au Proche-Orient, principale cause des conflits dans cette région, hier, aujourd’hui et demain. Les Nations Unies ont créé dans cette région un État raciste d’apartheid qui a détruit plus de 380 villages palestiniens, expulsé leurs habitants pour le seul crime qu’ils ne sont pas juifs, détruit des milliers de maisons, déraciné des milliers d’oliviers et autres arbres fruitiers, etc.. Mettons fin à cette injustice:
– En exigeant le retour des réfugiés palestiniens chez eux et la reconstruction de leurs villages. – En exigeant l’abolition du système d’apartheid israélien et le démantèlement du nouveau mur de Berlin, construit avec l’argent occidental. – En créant un seul État démocratique en Palestine/Israël avec des droits égaux pour tous, quelle que soit leur religion, selon le modèle suisse. Voilà la voie de la paix, une paix basée sur la justice. Toute autre solution ne fera que prolonger les souffrances des uns et des autres, attiser la haine contre l’Occident et les juifs, et pousser les gens dans le désespoir et le terrorisme. Que Dieu vous guide dans la voie de la paix: « La paix sera le fruit de la justice » (Isaïe 32:17). Sami Aldeeb, dr en droit Suisse, chrétien d’origine Palestinienne Site personnel: www.sami-aldeeb.com Ochettaz 17 1025 St-Sulpice 18 août 2006


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