2 septembre 2010

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TUNISNEWS
10 ème année,N° 3754 du 02.09.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Le Temps d´Algerie: Des terroristes tunisiens arrêtés par les services de sécurité AFP: Tunisie : démarrage d’un méga-projet ferroviaire rapide Salim BEN HAMIDANE: Les gesticulations ineptes de RETORNADO  Slim Bagga: Ode à Ben Ali – 74 ans, toutes ses dents…et pas un cheveu blanc Jeune Afrique: 2014 se prépare aujourd’hui Le Temps: Les Présidents-Directeurs Généraux des Sociétés d’assurances adhèrent à l’«Appel des Mille» Leaders: Les touristes algériens n’ont pas « boudé » la Tunisie pendant le ramadan Le Temps d´Algerie: Relations économiques algéro-tunisiennes  –  Une balance commerciale toujours en faveur de Tunis Tekiano: Tunisie : Oubliez l’université, la solution, c’est la télé !



Ils ont participé à l’attentat de Mansourah Des terroristes tunisiens arrêtés par les services de sécurité


Les services de sécurité ont arrêté trois individus de nationalité tunisienne soupçonnés d’appartenir à des réseaux de terroristes et quatre Algériens. Les sept personnes sont accusées d’avoir participé à l’attentat perpétré à Mansourah (wilaya de Bordj Bou-Arréridj) qui a fait plusieurs victimes, 18 gendarmes et trois civils, dont un agent de sécurité d’un établissement pénitentiaire, a-t-on appris hier de sources sécuritaires. Les services de sécurité ont ouvert une enquête sur les trois tunisiens qui ont franchi le sol algérien après qu’ils aient eu des contacts avec des groupes soupçonnés d’appartenir à l’Aqmi. Lesdits terroristes ont été interceptés il y a une semaine à Bordj Bou Arréridj. Ils ont été déférés devant la cour de justice de la même ville. Les premiers éléments de l’enquête ont démontré que l’un des tunisiens était en contact permanent avec un groupe de terroristes. L’arrestation des tunisiens a été possible suite à l’arrestation d’un groupe de jeunes issus d’un réseau qui se dit de «salafistes. Ces derniers étaient en contact avec les Tunisiens via Internet. L’interrogatoire des tunisiens portait sur leur relation avec le groupe terroriste Al Qaïda. L’enquête révèle que les ressortissants tunisiens sont bel et bien des éléments d’Al Qaïda. Ils sont arrivés en Algérie après avoir effectué des contacts avec des groupes terroriste via le net. Selon les services de sécurité, le nombre de tunisiens qui ont franchi le sol algérien afin de rejoindre les rangs d’Al Qaïda est estimé entre 20 et 30 personnes. Certains ont été arrêtés, alors que d’autres sont toujours en fuite et recherchés.  En 2007, pas moins de 24 tunisiens ont rejoint l’organisation terroriste d’Al Qaïda en Algérie pour s’entraîner, sous les ordres d’un commandant irakien. Cela a été découvert suite à l’arrestation d’un groupe de terroristes en possession de documents importants. Ce groupe a séjourné en Algérie juste le temps de faire des entraînements et rejoindre par la suite l’Irak, indique-t-on. Selon une source judiciaire, un réseau de terroristes a été démantelé également par les services de sécurité tunisiens chargés du recrutement et de perpétrer des actes terroristes en Algérie avant leur transfert vers l’Irak à travers le territoire tunisien.   L’arrestation des trois tunisiens en Algérie intervient quelques jours après celle des sept individus de nationalité libyenne appartenant à un groupe terroriste. L’organisation d’Al Qaïda compte des éléments armés issus d’au moins six pays différents, dont on peut citer le Maroc, la Tunisie et la Libye. Des mauritaniens, des maliens et des nigériens font également partie de l’organisation d’Al Qaïda et prétendent combattre les intérêts américains et leurs pays alliés.  (Source: « Le Temps d´Algerie » (Quotidien – Algerie) le 1er septembre 2010)


Tunisie : démarrage d’un méga-projet ferroviaire rapide


AFP 01/09/10  – 17H42 La Société tunisienne du réseau ferroviaire rapide (RFR) a signé deux premiers contrats marquant le démarrage de la construction d’un RFR de 86 km dans le Grand Tunis, a-t-on appris mercredi de source officielle. Le premier contrat a été signé avec un groupement de bureaux d’étude franco-tunisien pour la maîtrise d’ouvrage de ce projet et le deuxième, relatif à l’assistance technique, avec un groupement tuniso-espagnol. Ces deux missions dont le coût est estimé à 23 millions de dinars (15,5 millions d’euros) sont financées par la Commission européenne (CE) sous forme de don, dans le cadre de la Facilité d’investissement pour le voisinage (FIV). D’un coût global d’environ 2 milliards d’euros, ce FRF devrait desservir, dans trois ans, les quartiers à forte densité d’habitation dans le Grand Tunis, a-t-on précisé. Ce projet ferroviaire est composé de cinq lignes d’une longueur globale de 86 kilomètres. Il prévoit aussi le construction de trois stations de correspondance au centre de Tunis et seize autres secondaires. La réalisation de ce projet, qui été confiée à « Technis Sotudef », un groupement d’entreprises tuniso-italien, vise la promotion du transport commun afin de limiter l’encombrement, réduire les coûts et préserver l’environement, selon la même source. Outre la CE, la Banque européenne d’investissemnt (BEI), l’Agence française de développement (AFD) et la Banque de développement allemande (KFW) financeront les 60% du projet et le reste sera financé (40%) par le gouvernement tunisien.


Les gesticulations ineptes de RETORNADO  

Par Salim BEN HAMIDANE

Je n’ai vraiment ni l’envie ni le temps pour répliquer aux écœurantes et haineuses chroniques de RETORNADO polluant, depuis sa conversion en vrai charlatan, les pages de notre légendaire TUNISNEWS.

Dignité oblige, je me sens contraint d’apporter quelques éclaircissements aux chers lecteurs afin de dissiper les doutes et démentir les inepties régurgitées, certes avec beaucoup de talent.

L’adage des délateurs, à travers le temps et l’espace, étant : « blasphème… blasphème, ça laissera des traces ! », notre ROTERNADO, relayant son sosie à Tunis Dr. SA, en est la meilleure illustration.

Sans reproduire l’intégralité de ces inepties, il suffirait d’en évoquer les deux suivantes :

1- La première, concerne la prétendue « absence de mandat » pour son avocat à Monsieur Lotfi TOUNSI.

Ceci est faux car j’ai été personnellement mandaté par l’épouse même de Monsieur TOUNSI ; un mandat d’ailleurs confirmé par sa sœur Asma et son frère Tariq, résidents tous deux en France.

Pour information, des honoraires m’ont été même proposés, chose que j’ai refusée, considérant ma mission à caractère purement humanitaire ; un devoir que j’avais l’honneur d’accomplir, bénévolement et sans aucune prétention, avec dévouement et discrétion. Et pour preuve, j’ai demandé à mes amis du bureau exécutif de l’OIET de ne pas évoquer mon nom dans le dernier communiqué, concernant cette affaire, lequel s’est contenté de mentionner la phrase suivante « son avocat à Paris ».

Si je me dévoile aujourd’hui ou je cite quelques détails, normalement couverts par le secret professionnel, c’est à contrecœur, pour les besoins de la cause.

Aussi, la joie exprimée par Si Lotfi, la reconnaissance et les remerciements qu’il m’avait adressés au téléphone, hier soir depuis Tunis, ne pourront qu’infirmer les allégations fallacieuses de ROTERNADO.

En revanche, faut-il préciser que les règles déontologiques de la profession d’avocat et de la morale, appuyées par la  jurisprudence (Cour de Cassation, Chambre criminelle, arrêt n° 5723 du 23 octobre 2007; pourvoi n° 07-82.313),dispensent l’avocat du prévenu du formalisme de représentation en matière pénale. Ce serait absurde de l’exiger dans des situations où l’urgence et la gravité des conséquences imposent de surmonter le formalisme judiciaire pour examiner directement le fond.

L’intervention de tout un chacun, en pareilles circonstances, est un impératif moral ; s’y abstenir serait contraire à la déontologie et au sens profond de l’humanisme.

Dans ce cadre, je voudrais saluer, les diligences requises de ma consœur à Tunis, Maître Najat LABIDI, ainsi que tous les acteurs du monde associatif intervenant bénévolement en faveur de la libération de Monsieur Lotfi TOUNSI et de tous les détenus politiques en Tunisie.

2- La deuxième absurdité, à caractère manifestement diffamatoire, est cette fois en rapport avec la vie privée et la situation de fortune de certains co-exilés (villas, affaires et militantisme du dernier quart d’heure …etc.).

Je tiens tout d’abord à informer notre haineux et récidiviste diffamateur que tous les biens dont ces gens jouissent sont le fruit de leur labeur et de la générosité du BON DIEU.

À vrai dire, il s’agit d’un stratagème abject par lequelROTERNADO vise à intimider nos chers co-exilés en dénigrant l’intermittence de leur militantisme.

Faut-il affirmer ici que des exilés de la première heure et des moudjahidines du dernier quart d’heure (comme il aime dénigrer) sont deux profils complètement distincts. Quels que soient le rythme de l’action des premiers et l’ampleur de leurs engagements ; leur persévérance, passive soit-elle, est en soi une légende.    

Nos chers compatriotes co-exilés, que nous fréquentons et côtoyons depuis maintenant deux décennies,  sont des créatures multidimensionnelles vivant humblement selon l’éthique musulmane et la philosophie Marcusienne (référence faite au chef-d’oeuvre de Herbert Marcuse « l’Homme unidimensionnel »).

Une philosophie de vie par laquelle ils ont réussi, en majorité, à construire une vie décente, équilibrée et sereine malgré les profondes et douloureuses plaies de l’exil.  

Le militantisme est loin d’être, toujours selon cette philosophie, un job, comme l’appréhende notre ROTERNADO national, mais plutôt une dimension humaine, un engagement moral, intellectuel et patriotique allant de pair avec bien d’autres dimensions.

Se marier, avoir une progéniture qui prendra la relève, un domicile fixe, un outil de déplacement, un moment de répit spirituel, des vacances pour son divertissement n’est guère péjoratif pour un militant ni hypothétique pour son action.

Bien au contraire, se procurer de tels moyens et satisfaire ces dimensions humaines constitueraient le socle de toute action sereine et une condition sine qua non pour entretenir l’équilibre, la constance et la persévérance.

Ces trois qualités sont inhérentes au vrai militantisme, celui qui transcende les convoitises et les égoïsmes. Malheureusement, notre RETORNADO  excelle ces derniers temps à les déchiqueter en se laissant fourvoyer dans une piste funeste de délation et de dénigrement de ses co-exilés … Pire encore, il charge haineusement contre tout ce qui bouge !

 

Le pseudo-militantisme, ostentatoire et mesquin, que RETORNADO ne cesse de développer est digne des petits esprits, voire des cas pathologiques, en quête incessante de reconnaissance auprès du grand public.

Son initiative de retour (RETORNADOS) déshonore la légende de l’exil tunisien et est largement discréditée aux yeux mêmes de ses destinataires de tous bords.

Que RETORNADO  sache bien qu’un RETOUR DIGNE et RESPECTABLE pourrait bel et bien avoir lieu sans le lourd tribut qu’il se précipite volontiers à payer.

Rappelons au passage que sa piètre initiative a fait irruption au lendemain du Congrès de Genève, de l’OIET, en guise de représailles au refus opposé à sa tentative de leadership.

Hanté par un sentiment de vengeance déchaînée et convaincu du discrédit dont il souffre auprès de l’opposition en exil, et de quasiment tous les acteurs crédibles de la société civile tunisienne, RETORNADOa, du jour au lendemain, décidé de changer de camp.

Pire qu’une maladresse, une faute avérée qui ne tardait pas à être instrumentalisée, à outrance, par des prédateurs malintentionnés agissant contre les intérêts de la NATION.

Aujourd’hui RETORNADO est en phase de se métamorphoser en figure emblématique du charlatanisme dans le paysage politique tunisien. Personnellement, je ne lui vois pas de rival avec autant d’habileté et d’énergie !

Une règle d’or de déontologie politique à rappeler : l’on ne pourrait servir les nobles causes qu’à travers de nobles moyens. L’humilité, le respect et la considération des autres devraient en être le leitmotiv.

Toutes mes excuses pour cette « dérive » aux chers lecteurs. J’ai simplement usé de mon droit à la légitime défense face à une atteinte grave à ma dignité et celle de mes amis et confrères ;  qu’Allah me la pardonne en ce mois béni.


74 ans, toutes ses dents…et pas un cheveu blanc


Slim BAGGA Dès le début de l’été,  Leila Trabelsi de Pompagaddour a chargé une équipe d’artistes de choc pour lui écrire une chanson qu’elle dédiera à son Prince des Mille et Une nuits, Zine El Abidine Ben Ali, à l’occasion de ses 74 ans, fêtés ce 3 septembre. Cette équipe composée de Fatma Boussaha, El Farrzit, Hedi Habbouba, Kacem Kefi, dirigée par Lotfi Bouchnak a vite mis le turbo pour plancher sur ce qu sera une production de Sami Fehri. Nous avons eu l’exclusivité de cette chanson écrite sur une éternelle musique de Jean Ferrat. Nous l’offrons en primeur aux lecteurs de Tunisnews et Facebook…Appréciez surtout la flamme inextinguible de la Première « Drame » de Tunisie!                                      QUE SERAIS-JE SANS TOI? Que serais-je sans toi Sinon cette coiffeuse Que serais-je sans toi Que cet agent libyen Frappant des petits coups Effrontée et voleuse Invoquant les marabouts Dupant les Italiens…. J’ai tout appris de toi La basse politique J’ai tout appris de toi Mon plus crédule amant Et érigé en art tes pratiques cyniques De piller le bon peuple Et dompter tes ministres impotents Que serais-je sans toi Et moi…et ma famille Que serions-nous sans toi Fratrie de vagabonds On nous lapiderait Des kilomètres à la ronde Comme des vulgaires sans âme Rois déchus des brigands Et moi déesse des fripons Que serions-nous sans toi Nos nos fards et nos richesses Et ces rivières de diamant Et ces palettes de dollars Dont je suis la maîtresse Depuis que dans ton dos Je t’ai fait trois enfants… Que serais-je sans toi Mon plus doux tyran Que serais-je sans toi A coup sûr en prison….

2014 se prépare aujourd’hui


– Par : @
Abdelaziz Barrouhi, à Tunis Les appels en faveur d’une candidature de Zine el-Abidine Ben Ali pour un sixième mandat, émanant de son entourage, se sont multipliés, un an seulement après le début du cinquième. Il faudrait modifier la Constitution pour que cela soit possible. Ce n’est évidemment pas officiel, mais les signaux ne manquent pas. Le chef de l’État, Zine el-Abidine Ben Ali, n’a pas encore bouclé la première année de son cinquième mandat qu’il est déjà sérieusement question qu’il en brigue un sixième d’affilée à la présidentielle d’octobre 2014. Il ne s’est pas encore prononcé publiquement, mais les cercles du pouvoir le font pour lui. C’est le parti gouvernemental lui-même qui a donné le ton. Le 17 juillet, à l’issue de sa session ordinaire, le comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) a publié une motion générale contenant un bref paragraphe appelant Ben Ali « à continuer de diriger la Tunisie au cours de la prochaine étape ». Sibyllin pour le citoyen lambda, ce message est clair pour la classe politique : les spéculations chuchotées récemment dans les salons sur l’après-Ben Ali ne sont que pure fantaisie. Trois semaines plus tard, deux appels exhortant le chef de l’État à se porter candidat en 2014 sont venus confirmer que la marche de Ben Ali vers un sixième mandat avait bel et bien commencé. Le statut de leurs inspirateurs, deux illustres membres du premier cercle du pouvoir, ne laisse aucun doute. Publié le 8 août par le quotidien arabophone Achourouk, le premier appel a été signé par une liste de 64 personnalités rassemblant d’anciens ministres de Bourguiba et des artistes populaires qui déclarent : « La Tunisie a encore besoin de vous, de votre vision perspicace pour gérer ses affaires et veiller sur son avenir. » Le second appel, paru le 20 août dans les quotidiens du groupe Assabah/Le Temps, propriété de Sakhr el-Materi, gendre du président, comporte, quant à lui, les noms de mille personnalités, dont des hommes d’affaires, des avocats, des universitaires, des dirigeants d’associations. Ils déclarent « nécessaire et impérieux le maintien de Zine el-Abidine Ben Ali aux commandes du projet national tendant à assurer stabilité, quiétude et pérennité à la Tunisie »… Seulement voilà, cette fois-ci, sa candidature ne pourra être validée que si la Constitution est à nouveau amendée, afin de faire sauter le verrou de la limite d’âge de 75 ans au-delà de laquelle on ne peut postuler à la magistrature suprême. Ben Ali, qui fête ses 74 ans le 3 septembre, en aura en effet 78 en 2014. Et c’est précisément pour préparer les esprits à l’amendement de la Constitution que les appels devraient se multiplier en cette rentrée politique pas comme les autres.  

(Source: Jeuneafrique.com le 2 septmbre 2010)

 


Les Présidents-Directeurs Généraux des Sociétés d’assurances adhèrent à l’«Appel des Mille»


Appel au Président de la République pour se porter candidat  à la présidentielle 2014-2019 pour la consolidation des acquis  et  le raffermissement  des réussites de la Tunisie. « Faisant écho à l’ « Appel des Mille » pour le parachèvement  du Programme national   du Président  Ben Ali  et son enracinement, les Présidents-Directeurs Généraux   des compagnies  d’Assurances et de réassurances appellent le Chef de l’Etat à présenter  sa candidature  à la présidentielle  2014-2019.   Voici le communiqué qu’ils nous ont fait joindre : Nous, membres  de la  Fédération  Tunisienne des Sociétés d’Assurances, avons l’honneur d’exprimer à votre Excellence, notre fierté pour les  réalisations de notre pays en l’Ere Nouvelle et pour les réussites  et les acquis  ayant permis à la Tunisie d’accéder au rang de pays  développé. Nous réitérons à votre Excellence, notre gratitude   pour la haute sollicitude dont vous entourez le secteur de l’Assurance et leur fierté pour les réalisations continues conformément à vos programmes visant la réorganisation du secteur, la consolidation  de ses bases financières  et la réalisation du bond qualitatif au niveau  de ses services et prestations  conformément aux standards internationaux, ce qui  est susceptible de faire de la Tunisie un pôle pour les métiers de l’Assurance et de la Réassurance. Nous réitérons aussi, l’attachement indéfectible à votre Excellence, des compagnies d’assurance, des cadres et des agents du secteur, partant de  la conviction que vous êtes le garant de l’intégrité  de la Tunisie, de sa prospérité et de son rayonnement  dans le concert  des Nations. Nous faisons le serment, à votre Excellence, de redoubler d’efforts pour contribuer à l’accession de la Tunisie à des paliers supérieurs. Nous vous appelons, Excellence,  à présenter votre candidature à la présidentielle 2014-2019 pour le bien de la Tunisie  et pour la préservation  et la consolidation de ses acquis. Vive la Tunisie lire, émancipée et  rayonnante pour toujours. Vive le Président Ben Ali, leader  de grande stature, visionnaire et  réformateur.

M.Mansour  Nasri,                          Président de la Fédération Tunisienne des sociétés d’Assurance, Directeur Général                CTAMA M.Mohamed Hédi Saâdaoui,            Directeur Général                            Assurances BIAT M.Lamjed Boukhris,                        Directeur Général                            Assurances Mutuelle Ittihad M.Rachid B.Jemiaâ,                        Président-Directeur Général             COMAR Assurances «Hayett» M.Habib Ben Saâd,                         Président-Directeur Général             Astree M.Hassine Doghri,                          Président-Directeur Général              La Carte M.Habib Daldoul,                            Président-Directeur Général              Société Tunisienne d’Assurance du commerce extérieur M.Mohamed Dkhili,                         Directeur Général                            GATT AMINA M.Mrad Saïed,                               Directeur Général                             ASSUCREDIT M.Lotfi Bezzarga,                           Directeur Général                            Mutuelle de l’Enseignement Mme Asma Medhioub,                    Directrice Générale                         Lloyd Tunisien M.Abdelaziz Derbal,                       Directeur Général                            La Maghrebia M.Habib Ben Hassine,                    Directeur Général                           Maghrébia Vie M.Ali Hammami,                            Directeur Général                           Assurances «Salim» M.Abdelkerim Merdassi,                 Président-Directeur Général            STAR Mme Lamia Ben Mahmoud,            Président-Directeur Général            Tunis-Rè M.Kamel Chibani,                          Délégué général                             Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances  
(Source: « Le Temps » (Quotidien – Tunisie) le 2 septembre 2010) 
 


Les touristes algériens n’ont pas « boudé » la Tunisie pendant le ramadan


Contrairement aux prévisions, nos voisins algériens n’ont pas déserté les hôtels et les plages tunisiennes au cours  du ramadan. L’année dernière 60000 touristes algériens ont séjourné dans notre pays au cours du Mois saint. Ils seront 80000 cette année, selon les prévisions du représentant  de l’ONTT en Algérie contre 240000 en juillet. Pour toute l’année, on table sur 1,2 million de touristes, un chiffre en hausse par rapport à l’année dernière où leur nombre tournait autour du million. Il faut saluer au passage la proactivité des professionnels tunisiens du tourisme qui ont préparé une panoplie de mesures pour que la coïncidence du ramadan avec la haute saison n’ait pas d’incidence notable sur l’afflux des touristes algériens d’autant plus que le même scénario va se répéter pendant les cinq prochaines années. Invités en Tunisie par l’ONTT, des journalistes algériens ont pu le constater. Ecoutons le témoignage de l’envoyé spécial du journal algérois, Liberté : (…) »Tout est pris en considération, à commencer par la restauration, à savoir le repas du f’tour, celui du s’hour en passant par l’animation des veillées ramadhanesques et même la prière des tarawih est prévue dans le programme d’animation. « Ramadhan ne doit, en aucun cas, être synonyme d’une saison estivale sans Algériens ou de contrainte pour ces derniers, qui généralement interrompent leurs vacances plusieurs jours avant le mois sacré. Même si les habitudes des Algériens ne sont pas loin de celles de nos voisins tunisiens, le menu est minutieusement étudié entre les partenaires des hôteliers tunisiens et les voyagistes algériens pour satisfaire tous les goûts et ne rien laisser au hasard. Ce travail de coordination avec les agences de voyage vise à réussir la saison. “Plusieurs hôteliers nous ont contactés au début du mois d’avril pour connaître les habitudes des Algériens durant le mois sacré. Rien ne doit être laissé au hasard et l’échec de la prise en charge des touristes algériens est synonyme de ratage de plusieurs saisons de Ramadhan”, nous dira Hatem, gérant d’une agence de voyage, qui nous a accompagné dans notre voyage. Rien n’est laissé au Hasard Une table  copieusement garnie quelques minutes avant l’appel du muezzin est prête pour accueillir les clients jeûneurs. Du lait, des dattes, de la chorba frik et du bourek, servi chaud, à la demande du client. Dans le cadre de la prise en charge des estivants qui choisissent la Tunisie, connue pour ses belles stations balnéaires, les hôteliers n’ont pas omis de programmer   des bus pour le déplacement vers les mosquées. En effet, pour la prière des tarawih, un bus assure la navette vers les mosquées de la ville. Au cas où les clients ne sont pas regroupés dans le même hôtel, il sera procédé au ramassage des fidèles (…) De retour à l’hôtel, et dès que vous franchissez la porte de la chambre, un plateau est déposé sur la table : du lait, du mesfouf, des fruits et des fromages pour le repas du s’hour. Du service dans les chambres car le nombre d’estivants algériens n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. » Ramadan 1431 servira donc de test pour les prochaines années. L’offre sera affinée  pour convaincre le touriste algérien qu’il peut passer des vacances agréables dans notre pays tout en s’acquittant de son devoir de musulman.
 

Relations économiques algéro-tunisiennes Une balance commerciale toujours en faveur de Tunis


Le constat fait par les Algériens installés en Tunisie sur leurs conditions de vie à la connaissance du secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger, Halim Benattalah, confirme en réalité le déséquilibre existant dans les relations socioéconomiques entre les deux pays voisins. En dehors du secteur énergétique, la balance commerciale est à l’avantage de la Tunisie qui tire profit ces dernières années du marché algérien, avec un nombre de 400 entreprises tunisiennes installées et investies essentiellement dans les services et le commerce.   L’état des lieux de la vie quotidienne des algériens en Tunisie relaté à la délégation ministérielle qui a effectué le déplacement récemment est préoccupant. Halim Benattalah qui s’est déplacé sur les lieux a appris que l’accès à la propriété, à l’emploi et aux documents de séjour sont difficiles pour les Algériens. Le transfert d’argent des Algériens travaillant en Tunisie est quasiment impossible, obligeant certains à procéder par des canaux informels. Les touristes algériens qui se rendent en Tunisie par milliers, voire par millions ne sont pas bien pris en charge aux mêmes conditions que les touristes européens ou d’autres nationalités. «Les opérateurs tunisiens pensent que le touriste algérien n’a pas où passer ses vacances. Donc, ils profitent pour imposer des règles spécifiques aux touristes algériens», nous raconte un jeune pharmacien d’Alger, Abdelhak B., qui a séjourné à Hammamet durant la période de juillet. Ce jeune est formel : «Les algériens sont mal traités par les opérateurs tunisiens». Le secrétaire d’Etat chargé de la communauté algérienne à l’étranger a été informé d’autres lacunes rencontrées, telles que l’obtention des cartes de séjour et l’accès à la propriété. Le secrétaire d’Etat était étonné par les témoignages des citoyens algériens affirmant que l’Algérie a respecté les accords de coopération signés avec son voisin tunisien, et parmi les preuves apportées, celle de l’existence d’environ 400 entreprises tunisiennes en Algérie qui procèdent à des transferts de devises sans entraves ni restrictions. Le volume des échanges avec les pays du Maghreb et particulièrement avec la Tunisie a enregistré une augmentation appréciable. Le volume des échanges avec la Tunisie a atteint, en 2009, 1,2 milliard de dollars, alors que le montant était à moins de 500 millions de dollars en 2008. Hors le secteur des hydrocarbures, la balance commerciale est en faveur de la Tunisie.  Des accords-cadres de coopération ont été signés par les deux parties, dont on peut citer l’accord de coopération industrielle, l’accord sur l’encouragement et la protection mutuelle des investissements, signé à Tunis le 16 septembre 2006, ainsi que l’accord commercial préférentiel signé à Tunis le 4 décembre 2008. La volonté politique est largement affichée au niveau des deux gouvernements pour consolider des relations exemplaires pouvant contribuer à l’édification d’un Maghreb arabe prospère, sachant que la Tunisie est classée à l’échelle mondiale en matière de compétitivité et d’accueil des IDE, dont les grandes enseignes mondiales. Mais la traduction de cette volonté sur le terrain avec des actes concrets se fait à sens unique. Les tunisiens trouvent même des subterfuges pour investir à titre d’exemple le champ audiovisuel national à travers la chaîne privée Nessma qui capte des recettes du marché publicitaire algérien en procédant à des acrobaties juridiques, alors qu’elle ne possède pas encore un agrément du ministère de la Communication. L’Algérie avait pris la décision de préserver son secteur audiovisuel et d’encourager uniquement la production publique, garante de la cohésion sociale et culturelle du pays. Sur ce plan, les tunisiens veulent faire du forcing pour imposer une certaine  production audiovisuelle et parfois avec le recrutement d’acteurs algériens.   Les opportunités ne manquent pas Les opportunités ne manquent pas pour faire de la coopération algéro-tunisienne un modèle exemplaire, mais des préalables s’imposent, selon l’analyste et directeur de l’Institut des ressources humaines d’Oran, Mohamed Bahloul, qui a déjà travaillé sur le dossier de la coopération algéro-tunisienne. Ce spécialiste nous renvoie aux chiffres communiqués lundi par le Centre national du registre du commerce (CNRC). Le CNRC a souligné dans son bilan annuel que la majeure partie des commerçants étrangers inscrits au registre du commerce en Algérie sont de nationalité tunisienne (578, soit 32 %). Ce chiffre résume à lui seul la facilité accordée par l’Algérie aux citoyens du pays voisin pour opérer sans entraves. «Nos amis tunisiens doivent permettre la même chose aux Algériens. C’est ainsi que doit être la coopération économique et commerciale. J’attire l’attention de nos autorités sur un point essentiel. Il ne faut pas regarder les relations historiques dans nos rapports avec la Tunisie. Il existe des intérêts actuellement politiques et sociaux à préserver. Les tunisiens ont développé une économie compétitive basée sur le libéralisme. Ils ont accueilli des multinationales qui veulent pénétrer le marché algérien  sous l’étiquette tunisienne», nous affirme-t-il, signalant  aussi l’ampleur du commerce informel qui s’opère au niveau des frontières  algéro-tunisiennes. Le rééquilibrage des relations commerciales est indispensable pour que chaque partie trouve son compte, a tenu à relever l’économiste Bahloul,  ajoutant que les rapports  de la Banque mondiale  sur l’Union maghrébine ont déjà souligné l’apport de la coopération équitable et avec intérêts réciproques. le PIB de pays maghrébins peut augmenter de 3%, équivalant à 12 milliards de dollars par an.       Par Farouk Belhabib

 
(Source: « Le Temps d´Algerie » (Quotidien – Algerie) le 31 aout 2010)
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Tunisie : Oubliez l’université, la solution, c’est la télé !

Nos internautes s’intéressent encore de très près à l’université. Mais que valent encore les diplômes sur un marché du travail constipé ? Faut-il pour autant désespérer ? Les téléspectateurs attentifs auront retenu les recettes à suivre pour avoir une baraque de rêve, et la bagnole qui va avec.

Google est sans équivoque. Les jeunes Tunisiens en général et les internautes en particulier s’intéressent encore de très près à l’université. Dans le Top 10 des recherches effectuées les 7 derniers jours, on retrouve pas moins de 5 fois les termes «orientation» et «inscription». Mieux : exception faite de la 2ème place, les 6 premières positions sont squattées par l’orientation universitaire et son  site tunisien corollaire. C’est dire que nos jeunes continuent, contre vents et marées, à rêver de diplômes et de lendemains qui chantent.

Reste à savoir ce que valent encore les titres universitaires sur un marché du travail congestionné, constipé, qui ne digère plus les diplômés. Et pour cause : il paraît que même au niveau international, nos universités n’ont plus le rayonnement d’antan. Loin de nous l’idée de désespérer les étudiants et leurs futurs condisciples. Loin de nous l’idée de les encourager à s’inscrire sur la page Facebook dédiée aux «chômeurs diplômés tunisiens». D’ailleurs le groupe en question ne semble guère être apprécié vu le petit nombre (83)de fans ici rassemblés. Brûler ? N’y pensez plus.

«Le taux de chômage des bac +8 est inquiétant» s’est même permis de titrer «Le Figaro» (édition du 4 août 2010). Et il s’agit là d’un quotidien français (très) conservateur, qui n’a (vraiment) rien du brûlot révolutionnaire. Comme quoi ceux qui caressent l’idée de filer à l’anglaise, en d’autres termes, de rejoindre les cohortes des grands brûlés de la clandestinité, devraient choisir une autre destination. Et puis si nos grands frères français n’arrivent pas (réellement) à déboucher les canaux de l’emploi de leurs diplômés, on devrait pour le moins trouver quelques justifications à nos petites perturbations tunisiennes.

Faut-il pour autant désespérer ? Certainement pas. Jamais nos télés n’ont proposé autant de solution à tous les (menus) problèmes de nos concitoyens. Les séries et les feuilletons ramadanesques finiront par porter leurs fruits. A force de voir ces exemples à la télé, les jeunes sauront quelles sont les valeurs les plus porteuses en ces temps dits «modernes». Les plus attentifs auront retenu les recettes à suivre pour avoir une baraque de rêve, et la bagnole qui va avec. Et d’ailleurs, dans leur clairvoyance, nos scénaristes sont sans équivoque. Aucune réussite n’a pour origine un cursus universitaire. Les internautes sauront en tirer les conclusions et poser les bonnes questions : à quoi sert-il encore de googler les termes «orientation» et «inscription» ? Encore des doutes ? Dans «Njoum Ellil 1», l’étudiant brillant, major de sa promotion, s’est fait arrêter, et a failli se retrouver en taule.

Encore des questions ? Les réponses sont claires. Et encore une fois, c’est notre télé qui a la réponse. «El haq maak» saura défendre vos droits. Aux plus impatients, aux plus ambitieux, restera le recours au Sandouk. Cette boîte magique télévisuelle qui permet aux plus persévérants de décrocher le jackpot, sous les yeux émerveillés et envieux de 10 millions de leurs compatriotes. Et en toute légalité, s’il vous plaît, sans prendre les risques conseillés in fine par les producteurs de nos feuilletons. Ce qu’il faudra, donc, c’est prier pour que cette émission aux nobles visées revienne. Rejoindre la page facebook  de «Dlilek Mlak» (qui ne rassemble pour l’instant que 26 membres), pourra accélérer le processus. Les réclamations de nos facebookeurs pourraient faire réapparaître cette émission, et lui offrir la place qu’elle mérite, dans notre panthéon audiovisuel. «Ahna hakka» propose même «50 mille dinars à empocher», en répondant à «des questions simples et faciles». Oubliez donc l’université, les examens, les révisions, et même l’orientation : la solution, c’est la télé !

(Source: Tekiano.com le 2 septembre 2010) Lien: http://www.tekiano.com/ness/n-c/5-0-2604/tunisie-oubliez-l-universite-la-solution-c-est-la-tele-.html

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