2 octobre 2010

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TUNISNEWS
10 Úme année,N° 3784 du 02.10.2010
 archives : www.tunisnews.net 


L’Observatoire pour la protection des dĂ©fenseurs des droits de l’Homme: Entrave Ă  la libertĂ© de mouvement Amnesty International: Morocco and Tunisia: Respect and protect the work of human rights defenders Human Rights Watch: Morocco: Tunisian Human Rights Defender Denied Entry Association des Tunisiens en France: SolidaritĂ© avec Kamel JENDOUBI Organisation DĂ©mocratique du Travail: SolidaritĂ© avec le militant des droits de l’Homme Kamal Jendoubi AFP: DroitsHomme: un militant franco-tunisien refoulĂ© du Maroc, colĂšre d’ONG AFP: Militant refoulĂ© du Maroc: la Ligue tunisienne des droits de l’homme accuse Tunis Yabiladi: Kamel Jendoubi, refoulĂ© du Maroc car opposant en Tunisie ? Massaoud Romdhani: A letter to his Excellency the ambassador of Spain F.D.T.L: Le SĂ©crĂ©taire GĂ©nĂ©ral du F.D.T.L au Canada TTU Monde Arabe: ProcĂ©dĂ©s douteux Slim Bagga: La cocotte-minute  bout au sein du parti rcd au pouvoir AbouFiras: Le pays ou le ridicule ne tue pas AFP: Tunisie: un parti veut combattre la normalisation des liens avec IsraĂ«l AP: Tunisie: un parti d’opposition appelle au boycott d’IsraĂ«l Afrik: Tunisie : IsraĂ«l, sujet sensible ! Il ne fait pas toujours bon y afficher sa sympathie pour l’Etat hĂ©breu WMC: Tunisie: UniversitĂ©s, les raisons d’un mauvais classement


L’Observatoire pour la protection des dĂ©fenseurs des droits de l’Homme, APPEL URGENT – L’OBSERVATOIRE MAR 001 / 1010 / OBS 120

Entrave à la liberté de mouvement


Maroc 1er Octobre 2010 L’Observatoire pour la protection des dĂ©fenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de la FĂ©dĂ©ration internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante au Maroc. Description de la situation : L’Observatoire a Ă©tĂ© informĂ© de sources fiables des entraves posĂ©es Ă  la libertĂ© de mouvement de M. Kamel Jendoubi, prĂ©sident du RĂ©seau euromĂ©diterranĂ©en des droits de l’Homme (REMDH) et du ComitĂ© pour le respect des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) et membre de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l’OMCT. Selon les informations reçues, le 30 septembre 2010, vers 20 h, M. Kamel Jendoubi a Ă©tĂ© refoulĂ© du territoire marocain Ă  sa descente d’avion en provenance de Paris, sans motif fourni par les autoritĂ©s marocaines. M. Kamel Jendoubi a Ă©tĂ© contraint de passer la nuit dans l’avion avant de repartir pour Paris oĂč il est arrivĂ© en fin de matinĂ©e, le 1er octobre 2010. A son arrivĂ©e Ă  Paris, M. Jendoubi a Ă©tĂ© soumis Ă  un interrogatoire de police afin de connaĂźtre les motifs de son refoulement par les autoritĂ©s marocaines, et Ă  une fouille par les services douaniers. L’agent français chargĂ© de son interrogatoire a par ailleurs refusĂ© de lui divulguer son identitĂ©. M. Kamel Jendoubi devait se rendre Ă  Rabat pour recevoir un hommage Ă  son action en faveur des droits de l’Homme lors d’une cĂ©rĂ©monie organisĂ©e par l’Organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH). L’Observatoire condamne cette mesure arbitraire et demande instamment aux autoritĂ©s marocaines de faire connaĂźtre les motifs du refoulement de M. Jendoubi. L’Observatoire craint par ailleurs, que cette mesure ne vise qu’Ă  sanctionner les activitĂ©s de dĂ©fenseur des droits de l’Homme de M. Jendoubi et soit la manifestation d’une pression exercĂ©e par les autoritĂ©s tunisiennes sur leurs homologues marocains. L’Observatoire rappelle qu’au terme des points 1 et 2 de l’article 12 de la DĂ©claration sur les dĂ©fenseurs des droits de l’Homme, adoptĂ©e par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies le 9 dĂ©cembre 1998, “Chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de participer Ă  des activitĂ©s pacifiques pour lutter contre les violations des droits de l’homme et des libertĂ©s fondamentales” et que “l’Etat prend toutes les mesures nĂ©cessaires pour assurer que les autoritĂ©s compĂ©tentes protĂšgent toute personne, individuellement ou en association avec d’autres, de toute violence, menace, reprĂ©sailles, discrimination de facto ou de jure, pression ou autre action arbitraire dans le cadre de l’exercice lĂ©gitime des droits visĂ©s dans la prĂ©sente DĂ©claration”. Actions requises : Merci d’écrire aux autoritĂ©s marocaines afin de leur demander de : i. Mettre fin aux entraves Ă  la libertĂ© de mouvement de M. Kamel Jendoubi ainsi qu’ Ă  tous les dĂ©fenseurs des droits de l’ Homme au Maroc; ii. Mettre un terme Ă  toute forme de harcĂšlement Ă  l’ encontre de dĂ©fenseurs des droits de l’Homme afin qu’ ils puissent exercer leur profession et mener leur activitĂ© de dĂ©fense des droits de l’Homme librement et sans entrave ; iii. Se conformer aux dispositions de la DĂ©claration sur les dĂ©fenseurs des droits de l’ Homme, adoptĂ©e par l’ AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies le 9 dĂ©cembre 1998, et plus particuliĂšrement Ă  son article 1 qui prĂ©voit que “chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’ autres, de promouvoir la protection et la rĂ©alisation des droits de l’ Homme et des libertĂ©s fondamentales aux niveaux national et international, son article 6(b), selon lequel “chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’ autres, conformĂ©ment aux instruments internationaux relatifs aux droits de l’ Homme et autres instruments internationaux applicables, de publier, communiquer Ă  autrui ou diffuser librement des idĂ©es, informations et connaissances sur tous les droits de l’ Homme et toutes les libertĂ©s fondamentales”, et son article 12.2 qui dispose que “l’Etat prend toutes les mesures nĂ©cessaires pour assurer que les autoritĂ©s compĂ©tentes protĂšgent toute personne, individuellement ou en association avec d’ autres, de toute violence, menace, reprĂ©sailles, discrimination de facto ou de jure, pression ou autre action arbitraire dans le cadre de l’ exercice lĂ©gitime des droits visĂ©s dans la prĂ©sente DĂ©claration. ; iv. Plus gĂ©nĂ©ralement, se conformer aux dispositions de la DĂ©claration universelle des droits de l’ Homme et instruments rĂ©gionaux et internationaux relatifs aux droits de l’ Homme ratifiĂ©s par le Maroc. Adresses: · Sa MajestĂ© le Roi Mohammed VI, Ibn Al Hassan, Roi du Maroc, Palais Royal, Rabat, Maroc, Fax : + 212 37 73 07 72 · M. Abbas el Fassi, Premier Ministre, Bureau du Premier Ministre, Palais Royal, Rabat, Maroc, + Fax : 212 37 76 99 95 / 91 95 / 77 68 37 · M. Taib Naciri, Ministre de Justice, MinistĂšre de la Justice, Place Mamounia, Rabat, Maroc, Fax : +212 37 73 07 72/ +212 37 72 37 10 · M. Taib Cherkaoui, Ministre de l’IntĂ©rieur, Quartier Administratif, Rabat, Maroc, Fax : 212 37 76 20 56 · M. Taieb Fassi Fihri, Ministre des Affaires Ă©trangĂšres et de la coopĂ©ration, MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres et de la coopĂ©ration, avenue Franklin Roosevelt, Rabat, Maroc. Fax : +212 37 76 46 79/ +212 37 76 55 08, Email : mail@maec.gov.ma · M. Ahmed Herzenni, PrĂ©sident, Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (CCDH), Place des Chouhada, B.P. 1341, Rabat, Maroc. Fax : + 212 37.72.68.56. E-mail : ccdh@ccdh.org.ma · Mission permanente du Royaume du Maroc auprĂšs des Nations unies Ă  GenĂšve, Chemin François-Lehmann 18a, Case postale 244, 1218 Grand-Saconnex, Suisse, E-mail : mission.maroc@ties.itu.int, fax : +41 22 791 81 80 · Mission diplomatique du Royaume du Maroc Ă  Bruxelles, 2 avenue F.D. Roosevelt, 1050 Bruxelles, Belgique, Fax : + 32 2 626 34 34. PriĂšre d’écrire Ă©galement aux reprĂ©sentations diplomatiques du Maroc dans vos pays respectifs. *** Paris-GenĂšve, le 1er octobre 2010 Merci de bien vouloir informer l’Observatoire de toutes actions entreprises en indiquant le code de cet appel. L’Observatoire, programme de la FIDH et de l’OMCT, a vocation Ă  protĂ©ger les dĂ©fenseurs des droits de l’Homme victimes de violations et Ă  leur apporter une aide aussi concrĂšte que possible. L’Observatoire a Ă©tĂ© laurĂ©at 1998 du prix des Droits de l’Homme de la RĂ©publique Française. Pour contacter l’Observatoire, appeler La Ligne d’Urgence : · E-mail : Appeals@fidh-omct.org · Tel et fax FIDH : 33 1 43 55 25 18 / 33 1 43 55 18 80 · Tel et fax OMCT : + 41 22 809 49 39 / 41 22 809 49 29


AMNESTY INTERNATIONAL PUBLIC STATEMENT Index: MDE 29/018/2010 Date: 1 October 2010

Morocco and Tunisia: Respect and protect the work of human rights defenders


Amnesty International deplores the action taken yesterday by the Moroccan authorities to bar a prominent Tunisian human rights defender from entering the country. The organization calls on both the Moroccan and Tunisian authorities to respect and protect the work of human rights defenders. Kamel Jendoubi, who campaigns against human rights violations in Tunisia, was stopped at the airport yesterday and prevented from entering the country, apparently following pressure from the Tunisian authorities. Kamel Jendoubi, a French-Tunisian national, had travelled from Paris to Morocco on Thursday evening to attend a gathering of human rights activists. He was prevented from leaving the plane, but was reportedly given no explanation for why he was not allowed to enter the country. He told Amnesty International that he was effectively forced to spend the night on the plane, in spite of his ill-health, before returning to Paris on Friday morning. The decision to prevent Kamel Jendoubi from entering Morocco is believed to have been the result of pressure from the Tunisian authorities; although Moroccan officials are reported not to have provided Kamel Jendoubi with an official reason for the ban. Amnesty International has documented how, in recent months, the Tunisian authorities have cracked down on human rights activists who try to bring Tunisia’s dire human rights record to the attention of the international community. On 15 June, the Tunisian parliament approved amendments to Article 61bis of the Penal Code, which make contacting foreign bodies to harm Tunisia’s “economic security” a criminal offence. Amnesty International believes that such legal reforms are clearly intended to target human rights activists, such as Kamel Jendoubi, who have lobbied institutions such as the European Union (EU) regarding Tunisia’s human rights record. Most recently, on 16 September 2010, Kamel Jendoubi together with representatives of human rights organizations, including Amnesty International, attended a meeting in Brussels on Tunisia with the European Commissioner for Enlargement and Neighbourhood Policy. Tunisia’s repression of human rights activists and other independent voices in the country is increasingly seen as clearing the way for trade talks with the EU. Tunisia and the European Union began talks to grant Tunisia an “advanced status” – like the one enjoyed by Morocco – on 27 September. Amnesty International calls on Tunisia and Morocco to comply with the 1998 UN Declaration on Human Rights Defenders, Article 5 of which states that “For the purpose of promoting and protecting human rights and fundamental freedoms, everyone has the right, individually and in association with others, at the national and international levels
 To meet or assemble peacefully.” Barring Kamel Jendoubi from entering Morocco highlights the misplaced cooperation between states in the Middle East and North Africa to curb the activities of rights defenders. Background Kamel Jendoubi is the president of the Euro-Mediterranean Human Rights Network (EMHRN). He is also President of the France-based Committee for the Respect of Freedoms and Human Rights in Tunisia (ComitĂ© pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’homme en Tunisie, CRLDHT).


***Media Advisory***

Morocco: Tunisian Human Rights Defender Denied Entry


Action Taints Morocco’s Status as Rare Gathering Place for Region’s Rights Community (New York, October 1, 2010) – Kamel Jendoubi, a Tunisian human rights activist, was denied entry to Morocco on September 30, 2010.  Authorities at Rabat-SalĂ© airport did not allow Jendoubi to leave the plane on which he landed that evening, and then forced him to return on a flight the next morning to Paris, without giving him any explanation for its refusal to let him enter the country. Jendoubi is president of the Copenhagen-based Euro-Mediterranean Human Rights Network (EMHRN), which issued a report critical of Tunisia on September 17, and the Paris-based Committee for the Respect of Human Rights in Tunisia (CRLDHT). He is known as a leading critic of Tunisia’s human rights record under President Zine el-Abidine Ben Ali. He traveled to Morocco to be honored for his work at a workshop organized by the Moroccan Organization for Human Rights in Rabat. The authorities forced him to remain on board the plane overnight even though he is in ill health. Jendoubi lives in France and travels on his French passport. Tunisia has refused since 2000 to renew his Tunisian passport, in apparent reprisal for his human rights activism.  Morocco has been one of the few countries in the Middle East and North Africa that routinely allowed regional human rights activists to enter the country and hold meetings.  Its refusal to admit Jendoubi, who has entered Morocco without incident to attend human rights gatherings and meet with government officials, may be a response by Morocco to a request from Tunisia. “If barring Jendoubi is a buddy-buddy favor by Rabat to Tunis, it comes at the expense of Morocco’s reputation as rare place of tolerance for gatherings among regional human rights defenders,” said Sarah Leah Whitson, Middle East and North Africa director at Human Rights Watch.  The Euro-Mediterranean Human Rights Network’s September 17 report, “Inconsistent EU Policies fail to address human rights abuses in Tunisian,” was highly critical of Tunisia’s human rights record and of the European Union’s policy toward it. Tunisia has been discussing with the EU an upgrade of its relations to “advanced status.”  Morocco currently is the only Arab or Maghreb country with that EU status.   On September 16, Jendoubi and others met with the European Commissioner for Enlargement and Neighbourhood Policy to discuss Tunisia. While Morocco’s refusal to admit Jendoubi is unusual, it is not the first time Morocco has impeded access for foreign human rights defenders.  In August 2009, Morocco’s embassy in Cairo refused an entry visa to Gamal Eid, the Egyptian founder and executive director of the Arabic Network for Human Rights, preventing him from attending a meeting organized by some Arab human rights organizations. Morocco has since then permitted Eid to enter the country. On April 25, 2008, Moroccan authorities expelled a French human rights delegation  that had come to observe the trial of a Western Sahara activist and  meet with Sahrawi rights activists and relatives of Sahrawi prisoners. In September 1998, Moroccan authorities banned a march by human rights activists in solidarity with KhemaĂŻs Ksila, a Tunisian human rights activist imprisoned in Tunisia.  That prohibition was also widely perceived as a favor by Rabat toward its repressive ally to the east. “In refusing to allow this renowned human rights activist into the country for a conference, Morocco endangers its attraction as a place that the world human rights community will look to for holding meetings and workshops,” Whitson said. For more information, please contact: In New York, Eric Goldstein (English, French): +1-917-519-4736; or eric.goldstein@hrw.org In Amman, Fadi el-Qadi (English, Arabic): +962-79-699-2396; orelqadif@hrw.org  


Association des Tunisiens en France (ATF) :

Solidarité avec Kamel JENDOUBI


Le Bureau National de l’association des Tunisiens en France (ATF) : DĂ©nonce le refoulement vers la France par les autoritĂ©s marocaines de notre ami Kamel JENDOUBI, PrĂ©sident du RĂ©seau Euro mĂ©diterranĂ©en des droits de l’Homme et ancien PrĂ©sident de la FTCR Kamel JENDOUBI se rendait, hier soir au Maroc Ă  l’invitation de l’organisation Marocaine des Droits Humains. ArrivĂ© en soirĂ©e au Maroc, notre ami Kamel JENDOUBI, militant des droits de l’homme et de l’immigration a Ă©tĂ© contraints par les autoritĂ©s marocaines de passer la nuit dans l’avion avant d’ĂȘtre expulsĂ© vers la France ce matin. Le Bureau national de l’ATF considĂšre que cette pratique ne respecte ni la libertĂ© de circulation du citoyen Kamel JENDOUBI ni les liens fraternels des deux peuples tunisiens et marocain, dĂ©shonore ceux qui l’ont prise et dĂ©montre la collision du gouvernement marocain avec le rĂ©gime tunisien. Notre association –         Exprime son indignation Ă  l’égard de ces pratiques rĂ©pressives de sinistre mĂ©moire, et d’une Ă©poque que nous avons cru dĂ©passĂ©es au Maroc d’aujourd’hui. –         Assure Kamel JENDOUBI de sa solidaritĂ© et de celles et ceux membres de l’ATF  Le Bureau National de l’ATF  Paris le 1er octobre 2010


Organisation Démocratique du Travail  

Bureau Exécutif


        L’Organisation dĂ©mocratique du travail /Maroc dĂ©nonce le refoulement regrettable  et sans prĂ©cĂ©dent d’un militant de droit humain le militant KAMAL JENDOUBI, prĂ©sident du REMDH.          Nous avons appris  avec  Ă©tonnement l’attitude des autoritĂ©s marocaines  Ă  l’encontre du militant Kamal  Jendoubi, prĂ©sident du rĂ©seau Euro-mĂ©diterranĂ©en des droits de l’Homme et du comitĂ© pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’Homme en Tunisie.   Le militant KAMAL JENDOUBI a Ă©tĂ© refoulĂ© pour des raisons inconnues  et en violations des droits internationales et aux principes contraignants de non refoulement.        L’organisation dĂ©mocratique du travail /Maroc  toute en exprimant  sa solidaritĂ© totale avec Kamal  Jendoubi  dĂ©nonce ce refoulement regrettable  et sans prĂ©cĂ©dent d’un militant de droit humain ;Invité  du  Maroc par l’organisation  marocaine  des droits humains pour recevoir une distinction  et un hommage pour ses actions en faveur des droits humains. Ali Lotfi SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Odt /Maroc — 21, rue jazeerat Alarab, Bab Alhad. CP10000 Rabat. Maroc. Tel/Fax :+212 37 26 46 93 Tel. 05 37 20 15 01 odt.maroc@gmail.com

DroitsHomme: un militant franco-tunisien refoulĂ© du Maroc, colĂšre d’ONG


01-10-2010 16:00:42 PARIS, 1 oct 2010 (AFP)         Le militant des droits de l’Homme franco-tunisien Kamel Jendoubi a Ă©tĂ© refoulĂ© du Maroc “sans aucun motif officiel”, ont annoncĂ© vendredi Ă  Paris plusieurs organisations non gouvernementales qui soupçonnent Rabat d’avoir agi Ă  la demande de la Tunisie.         Kamel Jendoubi, prĂ©sident du RĂ©seau euromĂ©diterranĂ©en des droits de l’Homme, a Ă©tĂ© empĂȘchĂ© de dĂ©barquer de l’avion qui l’avait amenĂ© jeudi au Maroc, oĂč il venait recevoir, avec d’autres militants du monde arabe, “un hommage Ă  son action en faveur des droits de l’Homme”, expliquent dans un communiquĂ© commun six associations, dont la FĂ©dĂ©ration internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH).         Le militant, trĂšs critique vis-Ă -vis du rĂ©gime tunisien, a Ă©tĂ© contraint de passer la nuit dans l’avion avant de repartir pour Paris oĂč il est arrivĂ© vendredi.         “Tout laisse Ă  croire que le gouvernement marocain a ainsi rĂ©pondu aux injonctions du rĂ©gime tunisien”, accusent les ONG.         Elles “expriment leur indignation face Ă  une mesure injustifiĂ©e et injustifiable et qui dĂ©montre les liens policiers qui existent entre les Etats de la rĂ©gion, au mĂ©pris des droits les plus fondamentaux”.         Joint par l’AFP Ă  son arrivĂ©e Ă  Paris, oĂč il rĂ©side depuis 1972, Kamel Jendoubi affirme avoir Ă©tĂ© “trĂšs surpris” par son refoulement, alors qu’il dit entretenir des rapports rĂ©guliers avec les autoritĂ©s de Rabat, oĂč il se rend rĂ©guliĂšrement.         “Je ne peux que supposer qu’il y a eu une pression trĂšs forte de la Tunisie”, a ajoutĂ© Kamel Jendoubi, 58 ans, rappelant que les autoritĂ©s tunisiennes lui refusaient depuis mars 2000 le renouvellement de son passeport.  

Militant refoulĂ© du Maroc: la Ligue tunisienne des droits de l’homme accuse Tunis


AFP DerniĂšre mise Ă  jour : 01.10.2010 Ă  17:11 La Ligue tunisienne de dĂ©fense des droits de l’Homme (LTDH) a dĂ©noncĂ© vendredi le refoulement du Maroc du dĂ©fenseur des droits de l’homme Kamel Jendoubi et demandĂ© Ă  Tunis de “cesser de pourchasser” ce militant franco-tunisien. “Son refoulement est sans doute le rĂ©sultat de pressions exercĂ©es par les autoritĂ©s tunisiennes”, a accusĂ© la LTDH dans un communiquĂ© signĂ© par son prĂ©sident Mokhtar Trifi. La Ligue y demande au gouvernement de “cesser de pourchasser Kamel Jendoubi et d’attenter Ă  sa libertĂ© de circulation”, l’exhortant Ă  lui dĂ©livrer “le passeport tunisien dont il a Ă©tĂ© privĂ©, sans motif, depuis 2000”. M. Jendoubi, 58 ans, opposant notoire au rĂ©gime du prĂ©sident Zine El Abidine Ben Ali, a Ă©tĂ© “l’une des cibles des campagnes de dĂ©nigrement orchestrĂ©es par voie de presse”, a ajoutĂ© la Ligue, qui appelle les autoritĂ©s Ă  “faire cesser ces campagnes qui visent Ă  dĂ©shonorer les dĂ©fenseurs des droits de l’Homme”. Kamel Jendoubi, prĂ©sident du RĂ©seau euromĂ©diterranĂ©en des droits de l’Homme, a Ă©tĂ© refoulĂ© jeudi du Maroc oĂč il devait participer Ă  une rĂ©union avec une dizaine d’ONG maghrĂ©bines sur “l’action du mouvement des droits de l’Homme dans la rĂ©gion du Moyen-Orient et en Afrique du nord” (MENA). Kamel Jendoubi, a Ă©tĂ© refoulĂ© Ă  son arrivĂ©e Ă  l’aĂ©roport de Casablanca en provenance de Paris, avait dĂ©clarĂ© la prĂ©sidente de l’Organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH, indĂ©pendante), Amina Bouayach, affirmant avoir “des indications que ce sont les autoritĂ©s tunisiennes qui sont derriĂšre” cette procĂ©dure. ContactĂ©es par l’AFP Ă  Rabat, les autoritĂ©s marocaines n’ont pas prĂ©cisĂ© les raisons de cette expulsion. Kamel Jendoubi, opposant au prĂ©sident tunisien Zine El Abidine Ben Ali est Ă©galement prĂ©sident du ComitĂ© pour le respect des droits de l’Homme en Tunisie, ONG basĂ©e Ă  Paris. A Paris, six associations, dont la FĂ©dĂ©ration internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ont exprimĂ© leur “indignation face Ă  une mesure injustifiĂ©e et injustifiable et qui dĂ©montre les liens policiers qui existent entre les Etats de la rĂ©gion, au mĂ©pris des droits les plus fondamentaux”.


Kamel Jendoubi, refoulé du Maroc car opposant en Tunisie ?


 

Kamel Jendoubi devait ĂȘtre l’invitĂ© de marque d’une rĂ©union des dĂ©fenseurs des droits de l’homme au Maghreb, organisĂ©e Ă  Rabat. Il sera retenu dans l’avion qui l’amĂšne de Paris jeudi dernier, devra passer la nuit dans l’appareil pour ĂȘtre refoulĂ© vers la France ce vendredi. Plusieurs associations ont dĂ©noncĂ© la rĂ©action des autoritĂ©s marocaines qualifiĂ©e d’arbitraire, contre le militant tunisien, qui est aussi un imminent opposant au rĂ©gime de Ben Ali.

Kamel Jendoubi avait Ă©tĂ© invitĂ© par l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) dans le cadre d’un sĂ©minaire des dĂ©fenseurs des droits de l’homme au Maghreb.  PrĂ©sident du RĂ©seau euro-mĂ©diterranĂ©en des droits de l’homme (REMDH) et du ComitĂ© pour le respect des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), il devait en outre recevoir un hommage pour l’ensemble de son action.

Seulement, Ă  son arrivĂ© jeudi 30 octobre 2010 Ă  l’aĂ©roport de Rabat-SalĂ©, la police marocaine empĂȘche le militant tunisien de fouler le sol marocain, sans qu’aucun motif officiel ne soit formulĂ©. Jendoubi, souffrant, passera la nuit dans l’avion, en compagnie d’un mĂ©decin, rapporte le quotidienLe Monde, et sera refoulĂ© vers la capitale française ce vendredi.

De nombreuses associations de dĂ©fense des droits de l’homme ont exprimĂ© ce jour leur mĂ©contentement par rapport Ă  l’accueil qui a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© au militant tunisien. Dans un communiquĂ© commun, certaines d’entre elles « expriment leur indignation face Ă  une mesure injustifiĂ©e et injustifiable ».

En l’absence de motif officiel motivant le refoulement de Jendoubi, certaines indiscrĂ©tions rĂ©vĂšlent que les autoritĂ©s marocaines auraient agi sur « demande du rĂ©gime tunisien », nous confie Amina Bouayach, prĂ©sidente de l’OMDH. Cette hypothĂšse semble prendre tout son sens, quand on sait que le prĂ©sident du REMDH est aussi l’un des plus cĂ©lĂšbres opposants au rĂ©gime du prĂ©sident Ben Ali. Disposant de la double nationalitĂ© française et tunisienne il se serait mĂȘme vu retirer son passeport tunisien en mars 2000, selon Le Monde.

Dans leur communiquĂ© conjoint, le RĂ©seau euro-mĂ©diterranĂ©en des droits de l’homme  (REMDH), la FĂ©dĂ©ration internationale des Ligues des droits de l’homme (FILDH), la Ligue française des droits de l’homme (LFDH), le ComitĂ© pour le respect des droits de l’homme et des libertĂ©s en Tunisie (CRLDHT), et plusieurs autres ONG ont exigĂ© des excuses de la part des autoritĂ©s marocaines.

Pour sa part, l’OMDH a appelĂ© Ă  un rassemblement de protestation ce vendredi au théùtre Mohamed V de Rabat, apprend-t-on d’une source proche. La prĂ©sidente de l’Organisation pour sa part, nous a dĂ©clarĂ© que « le sĂ©minaire qui Ă  la base allait ĂȘtre un sĂ©minaire d’hommage, deviendra un sĂ©minaire de protestation ».

Aux derniĂšres nouvelles, Kamel Jendoubi serait arrivĂ© dans la matinĂ©e Ă  Paris, oĂč il aurait Ă©galement Ă©tĂ© interrogĂ© et fouillĂ© par la police française, nous confie encore Mme Bouayach. Son Ă©tat de santĂ© se serait amĂ©liorĂ©, mais l’image du Maroc en termes des droits de l’homme aura Ă©tĂ© gravement ternie dans cette affaire.  « Le Maroc Ă©tait l’un des rares pays de la rĂ©gion oĂč nous pouvions dĂ©battre des questions des droits de l’homme, c’est un coup terrible », dĂ©clare ainsi Souhayr Belhassen, prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration internationale des droits de l’homme (FIDH) dans le journal Le Monde.

Yann Ngomo (Source: Yabiladi 01.10.2010 | 19h18)
Lien: http://yabiladi.com/articles/details/3354/kamel-jendoubi-refoule-maroc-opposant.html  
 


A letter to his Excellency the ambassador of Spain


P.OBox:2O Cité Ibn Jazzar,Kairouan 3199,Tunisia Friday 1st October 2010 His Excellency, the Ambassador of Spain Cité des Jardins, Tunis Dear Sir/Madam:       I am not sure whether you are going to read my letter. If ever you are, I would like to complain about the way I was treated by the staff at your Embassy while I was trying to obtain a visa. My name is Massaoud Romdhani and I am a human rights activist. The IfEX, an organization which promotes the freedom of speech and the independence of the judiciary system, is holding a meeting in Madrid, to which I was cordially invited.       I tried to get an appointment at the embassy by phone. Although the person who talked to me in Arabic was rude and joked about how ignorant I was, not knowing that embassies do not work on Saturdays, I got an appointment and prepared the essential documents, the same documents I got a visa to France with, over a year ago. The lady at your embassy asked me to supply more documents by fax, which I did without delay. She even told me that she would phone me as soon as possible, should there be a problem in the documents provided .That was on Friday 24th September.      Just one hour before I was supposed to obtain my visa after five days, i.e. on Thursday 30th September,  I received a phone call from the Spanish Embassy, telling me that the IFEX should provide a synopsis in Spanish about their activities and what they are doing in Spain(!)       Why did they wait until the last moment? Why not telling me days before? Carelessness or something else? I was told to provide that on Thursday afternoon when my flight is on Friday and I have to go back to Kairouan, 156 kilometres  from Tunis. Then, why should the synopsis  in  be Spanish? I thought that your country is part of the EEC and English is widely spoken in the community. I explained that to the lady. In vain. When I asked to see the consul, she came back after 15 minutes to tell me that he is not willing to receive me.      The whole incident saddened me and I felt really disappointed by representatives of a country to which many Tunisians- including myself- have had much respect and esteem. Although I would not like to believe that your embassy has yielded to some type of pressure, I still do not understand why my request  for a visa has been rejected. Hoping to be favoured with an answer, Yours faithfully, Massaoud Romdhani (phone number: 97322921)

 

Le Sécrétaire Général du F.D.T.L au Canada


 En visite au Canada, Dr Mustapha BenjaĂąfar a rencontrĂ© des parlementaires au parlement fĂ©dĂ©ral Ă  Ottawa et au parlement du QuĂ©bec, de mĂȘme que des personnalitĂ©s de la sociĂ©tĂ© civile dans les villes de MontrĂ©al, Ottawa et QuĂ©bec. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral a accordĂ© des entretiens Ă  des Ă©missions de radio en arabe et en français. Il a, Ă  l’invitation de l’association des droits de la personne au Maghreb ( ADPM ), animĂ© un dĂ©bat avec les tunisiens (es) de MontrĂ©al sur les perspectives politiques Ă  l’horizon 2014… En cliquant sur chacun des lien ci aprĂšs vous pouvez visualiser / Ă©couter les interventions du Dr Benjaafar :
(Source: Le site du F.D.T.L le samedi 2 octobre 2010)


Procédés douteux

En Tunisie, l’heure est Ă  la grogne au sein du Rassemblement constitutionnel dĂ©mocratique (RCD), le parti au pouvoir. C’est par la voie d’un quotidien “officieux” que les cadres du parti au pouvoir ont appris la convocation de son comitĂ© central. Qui plus est, cette convocation aurait Ă©tĂ© effectuĂ©e Ă  l’initiative de Belhassen Trabelsi, le beau-frĂšre du prĂ©sident, qui n’a pourtant aucun pouvoir statutaire dans le parti. En principe, seuls le PrĂ©sident de la RĂ©publique et le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti, Mohamed Ghariani, Ă  la demande du premier, peut convoquer le comitĂ© central. Le malaise des responsables du RCD Ă©tait dĂ©jĂ  perceptible depuis l’affaire de la pĂ©tition pour la reconduction de Ben Ali en 2014 (voir TTU n° 657). Une pĂ©tition qui aurait Ă©tĂ© “fabri – quĂ©e” de toute piĂšce, indiquent certaines sources. Beaucoup de signataires prĂ©sumĂ©s auraient, en effet, dĂ©couvert leur nom dans les journaux et auraient eu peur de contester le procĂ©dĂ©.
(Source: “TTU Monde Arabe” LETTRE HEBDOMADAIRE D’ INFORMATIONS STRATÉGIQUES 3 0 s e p t emb r e 2 0 1 0 – n ° 6 6 0)

LA COCOTTE-MINUTE  BOUT AU SEIN DU PARTI RCD AU POUVOIR


par Slim BAGGA A part les initiĂ©s, tout le monde n’y voit que du feu. Sauf, bien sĂ»r, les caciques   du RCD, le parti du prĂ©sident Ben Ali. Se sentant dĂ©considĂ©rĂ©s depuis des annĂ©es, des lĂ©gitimistes du Rassemblement constitutionnel dĂ©mocratique (RCD) se sont rĂ©solus Ă  contester du bout des lĂšvres le transfert du pouvoir au sein du clan familial. Quelle n’est pas une nouvelle surprise, en effet, lorsque par le biais d’un quotidien loin du parti, ils apprennent qu’Ă  l’initiative de Belhassen Trabelsi , le frĂšre de Madame Ben Ali, le ComitĂ© central du RCD a Ă©tĂ© convoquĂ©. En somme, le gendre n’a statutairement aucun pouvoir confĂ©rĂ© ou dĂ©lĂ©guĂ© pour le faire. Le prĂ©sident de la RĂ©publique peut convoquer le ComitĂ© central, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral aussi Ă  la demande du prĂ©sident de la RĂ©publique. Mais un membre parachutĂ© de surcroĂźt, du ComitĂ© central, fĂ»t-il Belhassen Trabelsi, ne peut ordonner M. Ghariani de convoquer le ComitĂ© central. PassĂ©e en outre par voie de presse officiellement non gouvernementale, donc un journal Ă  la solde d’une ligne propagandiste, a fait rĂ©veiller chez les rcdistes le dĂ©mon Bourguiba. MĂȘme autoritaire, ce dernier avait toujours appuyĂ© son pouvoir sur le PSD; aujourd’hui, le pouvoir s’appuie sur un clan sans lĂ©gitimitĂ©. Cette information que nous vous relatons Ă©mane de gens placĂ©s en haut lieu au sein du RCD. Ils prĂ©cisent, en outre, que les pĂ©titions pour la fausse reconduction de Ben Ali en 2014 ont Ă©tĂ© purement inventĂ©s et falsifiĂ©es. Ils mettent en garde certains milieux contestataires tunisiens contre le fait de blĂąmer certaines personnes prĂ©sumĂ©es signataires. Beaucoup ont dĂ©couvert leurs noms au petit matin sur les quotidiens. Et ont eu peur de contester. Tel le directeur du journal “Akhbar El Joumhourya”, Moncef Ben M’RAD, qui n’a rien signĂ©, et s’est retrouvĂ© signataire sur une liste des directeurs de journaux, concoctĂ© Ă  Carthage Ă  l’instigation de Hedi Mechri, directeur de “L’Economiste maghrĂ©bin”. Si ce sont des membres du RCD qui tenaient Ă  le faire savoir, alors ce ne peut ĂȘtre que vrai… DĂšs hier, dans la matinĂ©e, des membres du RCD ont traitĂ© Belhassen Trabelsi de pire escroc et de personnage non habilitĂ© Ă  parler en leurs noms. L’article a Ă©tĂ© publiĂ© dans la partie arabe de Tunisnews ce matin. Ils ont fait la promesse de contester ces pratiques par les canaux de la contestation. Y compris Ă  Paris. Alors vite; que Leila commence Ă  faire appliquer l’article 61 bis amendĂ© du code pĂ©nal contre les nouveaux traitres: en l’occurrence les caciques du RCD.


Le pays ou le ridicule ne tue pas

 


Par AbouFiras VoilĂ  il y a presque un an, le 26 octobre 2009,  que Ben Ali remportait les Ă©lections prĂ©sidentielles en Tunisie pour un 4 Ăšme mandat avec 89,62% de suffrages. Aujourd’hui moins d’un an aprĂšs, une campagne orchestrĂ©e par le rĂ©gime et fait nouveau lancĂ©e par des membres de sa famille lancent des appels exhortant le prĂ©sident Ă  se reprĂ©senter dans 4 ans pour les prochaines Ă©lections prĂ©sidentielles en 2014. Au delĂ  du cĂŽtĂ© ridicule de cette campagne qui ne trompe personne , il faut savoir que Ben Ali aura 79 ans en 2014 et que la constitution tunisienne ne lui permet pas de se reprĂ©senter. Il faudrait se rappeler Ă©galement que la constitution a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© amendĂ©e en mars 2008 pour permettre Ă  Ben Ali de briguer un 4 Ăšme mandat. Je voudrais commencer par attester que connaissant quelques personnes de cette liste, je peux affirmer qu’un certain nombre de ces personnes ont dĂ©couvert leurs noms sur cet appel comme vous et moi, qu’ils n’ont mĂȘme pas Ă©tĂ© consultĂ©s ni signĂ© Ă  aucun moment aucun document ou aucune lettre dans ce sens .. quelques personnes contactĂ©es sont mĂȘme choquĂ©es par ces pratiques qui les ont mis dans une situation difficile dans leur environnement familial , personnel et professionnel .. Il est Ă©vident que pour ces personnes spoliĂ©es, recourir Ă  une action quelconque de dĂ©menti ou mĂȘme de quelque rĂ©serve .. ne peut pas ĂȘtre envisagĂ© sans en accepter de lourdes consĂ©quences dignes d’une dictature policiĂšre et sournoisede la pire espĂšce. D’autant plus que les mĂ©dias Ă  la botte du rĂ©gime n’acceptera jamais de publier un dĂ©menti ou mĂȘme une opinion contraire .. Le specatcle du paysage mĂ©diatique est nausĂ©abond … Dar Essabah a rejoint les rangs d’un journal de caniveau touchĂ© par la grace de son repreneur , le tristement connu fils Matri .. gestionnaire de fortune de ses maitres, et c’est lui qui lance son appel sur les colonnes de son journal … bel exemple de solidaritĂ© de la famille. Un dernier hommage aux dĂ©fenseurs de la libertĂ© dans mon pays .. Ă  tous ceux qui sont en prison, Ă  toutes celles et tous ceux qui souffrent tous les jours … Ă  cette poignĂ©e de femmes et d’hommes qui ont un courage inoui pour braver l’appareil policier du gĂ©nĂ©ral dictateur. Nous ne voulons pas de Ben Ali .. Nous ne voulons pas de sa bande … donnez nous la possibilitĂ© de nous exprimeret vous allez voir des pĂ©titions de plus d’un million demandant Ă  traduire cette bande de voyous devant la justice de mon pays. Ce jour viendra .. car Ben Ali n’est pas Ă©ternel .. et c’est ce jour que la famille et son prĂ©sident veulent repousser coute que coute .. mĂȘme s’ils doivent sacrifier tout un peuple. Mais l’histoire des peuples nous apprend que ce jour viendra tot ou tard .. pour le comprendre , il faut juste savoir lire.


Tunisie: un parti veut combattre la normalisation des liens avec Israël

 


AFP: 01/10/2010 Un parti d’opposition tunisien a appelĂ© vendredi Ă  la mise en place d’un “observatoire national” pour contrer la normalisation des liens avec IsraĂ«l en exhortant l’AutoritĂ© palestinienne Ă  “cesser le processus de nĂ©gociations”.    L’Union DĂ©mocratique Unioniste (UDU, neuf siĂšges) a lancĂ© cet appel au jour de la commĂ©moration de l’attaque israĂ©lienne contre le QG de l’Organisation pour la libĂ©ration de la Palestine (OLP) Ă  Hammam-Chott, Ă  25 km au sud de Tunis.    Soixante-huit personnes avaient Ă©tĂ© tuĂ©es et une centaine d’autres blessĂ©es dĂ©but octobre 1985 lors d’un raid de l’aviation israĂ©lienne sur cette banlieue oĂč Ă©taient Ă©galement installĂ©s les bureaux de Yasser Arafat qui vĂ©cut 12 annĂ©es en exil en Tunisie avant de s’installer Ă  Gaza en 1994.   L’UDU, une formation lĂ©gale d’obĂ©dience nationaliste arabe, a dĂ©cidĂ© de faire du 1er octobre une journĂ©e de lutte contre la normalisation avec IsraĂ«l et Ă©ditĂ© un fascicule recensant les entorses au boycottage d’IsraĂ«l.  Dans une dĂ©claration publiĂ©e vendredi, ce parti a aussi conseillĂ© Ă  l’AutoritĂ© palestinienne de Mahmoud Abbas de “renoncer au processus de nĂ©gociations stĂ©riles pour emprunter la voie de la rĂ©sistance, seul moyen de garantir la crĂ©ation d’un Etat palestinien”.   La commĂ©moration du 1er octobre a donnĂ© lieu Ă  une cĂ©rĂ©monie durant laquelle des responsables gouvernementaux tunisiens et “l’ambassadeur de Palestine” se sont recueillis au cimetiĂšre oĂč sont inhumĂ©s les victimes du raid israĂ©lien.   La Tunisie n’entretient pas de liens formels avec IsraĂ«l depuis 2000. Le gouvernement appuie sans rĂ©serve le processus de paix et encourage les Ă©changes culturels et religieux recevant chaque annĂ©e des milliers de sionistes d’IsraĂ«l et des juifs du monde entier pour le pĂšlerinage de la Ghriba sur l’Ăźle de Djerba, la synagogue la plus ancienne d’Afrique.

Tunisie: un parti d’opposition appelle au boycott d’IsraĂ«l


01/10/10 20:58 TUNIS (AP) — Un parti de l’opposition lĂ©gale en Tunisie a appelĂ© vendredi Ă  “combattre toute forme de normalisation” avec IsraĂ«l. Cet appel a Ă©tĂ© lancĂ© par l’Union dĂ©mocratique unioniste (UDU) Ă  l’occasion du 25e anniversaire du bombardement par l’aviation israĂ©lienne de la localitĂ© de Hammam-Chott, situĂ©e Ă  une trentaine de kilomĂštres de Tunis. Le raid visait les dirigeants de l’Organisation de libĂ©ration de a Palestine (OLP) qui y avait Ă©tabli son quartier gĂ©nĂ©ral aprĂšs avoir fui le siĂšge de Beyrouth par l’armĂ©e israĂ©lienne en 1982. L’opĂ©ration menĂ©e le 1er octobre 1985 avait coĂ»tĂ© la vie Ă  50 Palestiniens et 18 Tunisiens, et provoquĂ© des dĂ©gĂąts matĂ©riels Ă©valuĂ©s Ă  8,5 millions de dollars. Dans un communiquĂ© transmis Ă  l’Associated Press, l’Union dĂ©mocratique unioniste (UDU) appelle Ă  proclamer le 1er octobre “journĂ©e nationale de lutte contre la normalisation sous toutes ses formes avec l’entitĂ© sioniste”. Cette formation d’obĂ©dience nationaliste arabe dirigĂ©e par Ahmed Inoubli, candidat malheureux Ă  la prĂ©sidentielle d’octobre 2009, exhorte les gouvernements arabes qui entretiennent des relations officielles, commerciales et culturelles avec IsraĂ«l Ă  rompre ces liens. AprĂšs avoir Ă©changĂ© en 1996 des bureaux d’intĂ©rĂȘts avec IsraĂ«l, la Tunisie a dĂ©cidĂ© la fermeture de ces reprĂ©sentations Ă  la suite de la deuxiĂšme Intifada en 2000. Elle continue nĂ©anmoins de recevoir des dĂ©lĂ©gations israĂ©liennes Ă  l’occasion de confĂ©rences internationales organisĂ©es Ă  Tunis et accueille par ailleurs des milliers de Juifs pour le pĂšlerinage annuel de la Ghriba, Ă  Djerba. AP


Tunisie : IsraĂ«l, sujet sensible ! Il ne fait pas toujours bon y afficher sa sympathie pour l’Etat hĂ©breu


Les Tunisiens ne veulent pas entendre parler de normalisation avec IsraĂ«l. Depuis quelques semaines, une page Facebook appelant Ă  la promotion des relations diplomatiques entre les deux pays, suscite la colĂšre des internautes tunisiens. Une polĂ©mique qui intervient Ă  peine un mois aprĂšs le tollĂ© suscitĂ© par les propos du chanteur Mohsen Cherif, qui avait scandĂ© lors d’une fĂȘte de mariage, dĂ©but aoĂ»t, « Vive Bibi Netanyahu ! ». Mais que l’on s’y trompe pas : la Tunisie reste le pays le plus tolĂ©rant envers les Juifs dans le monde arabe.

Normaliser les relations avec IsraĂ«l ? Pas question. Une page Facebook dĂ©diĂ©e Ă  « la promotion des relations diplomatiques, la croissance Ă©conomique et l’amitiĂ© entre l’État d’IsraĂ«l et la Tunisie », lancĂ©e dĂ©but septembre par des Juifs originaires de Tunisie, suscite la colĂšre des internautes Tunisiens. L’initiative est reçue par un flot de messages indignĂ©s, quand ce n’est pas des insultes. « Attention ! IsraĂ«l en Tunisie veut recruter des espions de nationalitĂ© tunisienne dans le but de travailler au service de l’Etat sioniste ! », prĂ©vient un internaute. « Ce qu’ils veulent, c’est connaĂźtre vos pensĂ©es, vos profils et surtout vos prises de position, ils veulent donc connaĂźtre mieux leurs ennemis », renchĂ©rit un autre.

« Vive Bibi Netanyahu ! »

Il faut dire que, comme dans beaucoup d’autres pays musulmans, IsraĂ«l n’est pas trĂšs populaire en Tunisie. On se souvient du tollĂ© qu’avait provoquĂ© parmi les Tunisiens une vidĂ©o montrant le chanteur tunisien Mohsen Cherif scander « Vive Bibi Netanyahu ! », diffusĂ©e sur Internet dĂ©but aoĂ»t. Une dizaine de pages et de groupes avaient alors vu le jour sur Facebook pour dĂ©noncer le chanteur. La page exigeant de « dĂ©choir Mohsen Cherif de la nationalitĂ© tunisienne » avait remportĂ© le plus de succĂšs, avec plus de 5000 fans en Ă  peine 4 heures. AcculĂ©, le chanteur s’est justifiĂ© sur l’une des pages créées contre lui : « C’était pour rigoler, juste pour mettre un peu d’ambiance ! ». Mais les messages d’insultes continuent Ă  ce jour d’affluer sur sa page. Son collĂšgue, le chanteur Selim Baccouche, qui a Ă©galement Ă©tĂ© filmĂ© dans des fĂȘtes destinĂ©es Ă  un public israĂ©lien, a lui aussi Ă©tĂ© la cible d’une vague d’indignation sur Internet. La polĂ©mique l’avait contraint Ă  annuler sa participation au Festival international de Carthage, le 9 aoĂ»t.

Cette hostilitĂ© envers IsraĂ«l ne signifie pas que les Tunisiens sont antijuifs, mais traduit leur indignation de la politique de l’Etat hĂ©breu envers les Palestiniens. Pour beaucoup, la Tunisie est considĂ©rĂ©e comme le pays le plus tolĂ©rant envers les Juifs en terre d’Islam. Chaque annĂ©e au mois de mai, des milliers de Juifs affluent d’IsraĂ«l et d’Europe pour effectuer le pĂšlerinage de la Ghriba sur l’üle de Djerba, la synagogue la plus ancienne d’Afrique, dans une atmosphĂšre festive. Bien que ramenĂ©e Ă  quelque 2 000 personnes contre plus de 100 000 peu avant la crĂ©ation de l’Etat d’IsraĂ«l, la communautĂ© juive en Tunisie est considĂ©rĂ©e comme la plus importante dans le monde arabe.

(Source: Afrik.com le 2 octobre 2010)

Lien:http://www.afrik.com/article20907.html


Tunisie: UniversitĂ©s, les raisons d’un mauvais classement


·         Au classement 2010 des meilleures universitĂ©s au monde, rĂ©alisĂ© annuellement par l’UniversitĂ© chinoise de Shanghai, la premiĂšre universitĂ© tunisienne, en l’occurrence l’UniversitĂ© de Sousse, est classĂ©e 6719Ăšme. Elle est talonnĂ©e par les universitĂ©s de Tunis El Manar (6729e), de Sfax (6996e), 7-Novembre de Carthage (7190e), de Monastir (7340e), de Tunis (7365e).

·         Face Ă  un tel score, l’écrasante majoritĂ© des Tunisiens se sentirait touchĂ©e dans son amour propre et peut ĂȘtre encline Ă  qualifier de «honteux» et de «contre-performant» ce classement des universitĂ©s tunisiennes.

Une telle attitude ne ferait que justifier tout le mal, prĂ©jugĂ©s et rumeurs colportĂ©s quant Ă  la baisse du niveau de l’enseignement universitaire et des Ă©tudes supĂ©rieures en Tunisie. Bref, un mauvais coup pour le moral en cette pĂ©riode de rentrĂ©e universitaire.

Pourtant, Ă  regarder de prĂšs ce classement, il serait inĂ©quitable et mĂȘme inique pour les universitaires et chercheurs tunisiens.

Dans l’ensemble, les critiques estiment que les critĂšres retenus par ce classement lĂšsent la qualitĂ© de l’enseignement des universitĂ©s et favorisent la recherche scientifique en langue exclusivement anglo-saxonne.

·         Pour mĂ©moire, ces critĂšres sont : la qualitĂ© de l’enseignement (nombre de prix Nobel et de mĂ©dailles Fields parmi les anciens Ă©lĂšves), la qualitĂ© de l’institution (nombre de prix Nobel et de mĂ©dailles Fields parmi les chercheurs et nombre de chercheurs les plus citĂ©s dans leurs disciplines), les publications (articles publiĂ©s dans les revues Nature et Science Magazine, articles indexĂ©s dans Science Citation Index, et Arts & Humanities Citation Index), taille de l’institution (performance acadĂ©mique au regard de la taille de l’institution).

Dans le cas de la Tunisie, les universitĂ©s locales sont tout simplement mĂ©connues et souffrent d’un dĂ©ficit structurel de publication et de communication de travaux de recherche en anglais.

Leur classement est frustrant. Il ne reflĂšte pas l’effort de l’Etat tunisien en matiĂšre de Recherche-DĂ©veloppement (R&D).  La Tunisie a investi l’équivalent de 1,25% de son PIB dans la R&D en 2009 et le nombre de chercheurs (mesurĂ© en termes bruts) pour chaque million de population y est supĂ©rieur Ă  la moyenne rĂ©gionale.

L’effort de l’Etat se mesure aussi par le nombre important de programmes d’appui Ă  la recherche et Ă  l’innovation. Cependant, les rĂ©sultats en matiĂšre de brevets et d’utilisation concrĂšte des rĂ©sultats de recherche par les entreprises sont faibles mĂȘme si on note une augmentation ces derniĂšres annĂ©es. En 2008, le nombre de brevets dĂ©posĂ©s internationalement Ă©tait de 26 au total, dont 10 aux Etats-Unis (contre 2 en 2006), 4 en France et 4 Ă  l’Office europĂ©en des brevets. Cela reste infĂ©rieur Ă  la moyenne rĂ©gionale.

Le point de vue de la Banque mondiale

La Banque mondiale, qui s’est penchĂ©e sur ce dossier, relĂšve que «le rendement à l’investissement public dans la Recherche-DĂ©veloppement en termes d’innovation concrĂšte est faible en Tunisie à cause de nombreuses contraintes qui rĂ©duisent l’efficacitĂ© de l’effort public».

PremiĂšre contrainte, le double emploi. Certains programmes d’appui à l’innovation ont des mandats et des modes d’opĂ©ration semblables (prime d’innovation et mise Ă  niveau), ce qui implique que certains des fonds allouĂ©s sont largement sous-utilisĂ©s (exemple : la prime d’innovation). Ceci crĂ©e du gaspillage et de l’inefficacitĂ©.

DeuxiĂšme contrainte, les dĂ©penses en matiĂšre de R&D sont Ă©clatĂ©es sur un ensemble trĂšs large de thĂ©matiques et d’institutions (ESTIME 2007). Ainsi le lien entre dĂ©pense (montant et allocation sectorielle) et l’objectif stratĂ©gique recherchĂ© ou les performances des structures n’est pas clair.

TroisiĂšme contrainte : le partenariat recherche publique- secteur privĂ© est limitĂ©. Pour la Banque, trois facteurs expliquent cela : la faible demande Ă©manant du secteur privĂ© reflĂ©tant une spĂ©cialisation vers des crĂ©neaux Ă  faible valeur ajoutĂ©e et la sous-traitance dans de nombreux secteurs ; l’inadĂ©quation entre les thĂ©matiques de recherche et les besoins des entreprises et les procĂ©dures bureaucratiques complexes qui encadrent la collaboration entre le public et le privĂ©.

QuatriĂšme contrainte et non des moindres, l’absence de bureau de transfert de technologie. Alors que le systĂšme d’innovation tunisien regorge d’institutions, il existe un vide important dans l’appui Ă  la commercialisation des rĂ©sultats de la recherche. Par exemple, aucune institution ne semble aujourd’hui jouer le rĂŽle de bureau de transfert de technologie (BTT). Le BTT est le point de contact primaire pour les compagnies et les autres organisations qui souhaitent acquĂ©rir des technologies et se servir de l’expertise et des facilitĂ©s des structures de recherches aux termes d’une entente de collaboration ou une entente d’octroi de licence. Il serait opportun de favoriser la crĂ©ation d’un tel bureau.

Par delĂ  ces Ă©lĂ©ments d’information sur la situation de la recherche en Tunisie, le classement de l’universitĂ© de Shanghai est trĂšs critiquĂ© par les chercheurs francophones au point que l’Europe, sous la pression de la France, pense Ă  instaurer, Ă  partir de 2011, son propre classement.

Les critĂšres de ce classement ne tiennent pas compte, malheureusement, de certaines orientations jugĂ©es prioritaires dans certains pays comme la formation supĂ©rieure des cadres, des ingĂ©nieurs et des gestionnaires pour les milieux socioĂ©conomiques ou les sciences humaines et sociales. Les secteurs de l’ingĂ©nierie et du management, l’ouverture sociale et l’innovation technologique.

A titre indicatif, les sciences humaines sont carrĂ©ment occultĂ©es. C’est lĂ  d’ailleurs la premiĂšre critique formulĂ©e Ă  l’encontre de ce classement qui a du faible pour les prix Nobel et les publications dans les magazines spĂ©cialisĂ©es.

(Source: www.webmanagercenter.com le 2 0ctobre 2010) Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-95955-tunisie-universites-les-raisons-d-un-mauvais-classement

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