LâObservatoire pour la protection des dĂ©fenseurs des droits de lâHomme: Entrave Ă la libertĂ© de mouvement Amnesty International: Morocco and Tunisia: Respect and protect the work of human rights defenders Human Rights Watch: Morocco: Tunisian Human Rights Defender Denied Entry Association des Tunisiens en France: SolidaritĂ© avec Kamel JENDOUBI Organisation DĂ©mocratique du Travail: SolidaritĂ© avec le militant des droits de l’Homme Kamal Jendoubi AFP: DroitsHomme: un militant franco-tunisien refoulĂ© du Maroc, colĂšre d’ONG AFP: Militant refoulĂ© du Maroc: la Ligue tunisienne des droits de l’homme accuse Tunis Yabiladi: Kamel Jendoubi, refoulĂ© du Maroc car opposant en Tunisie ? Massaoud Romdhani: A letter to his Excellency the ambassador of Spain F.D.T.L: Le SĂ©crĂ©taire GĂ©nĂ©ral du F.D.T.L au Canada TTU Monde Arabe: ProcĂ©dĂ©s douteux Slim Bagga: La cocotte-minute bout au sein du parti rcd au pouvoir AbouFiras: Le pays ou le ridicule ne tue pas AFP: Tunisie: un parti veut combattre la normalisation des liens avec IsraĂ«l AP: Tunisie: un parti d’opposition appelle au boycott d’IsraĂ«l Afrik: Tunisie : IsraĂ«l, sujet sensible ! Il ne fait pas toujours bon y afficher sa sympathie pour lâEtat hĂ©breu WMC: Tunisie: UniversitĂ©s, les raisons dâun mauvais classement
Entrave à la liberté de mouvement
Morocco and Tunisia: Respect and protect the work of human rights defenders
Amnesty International deplores the action taken yesterday by the Moroccan authorities to bar a prominent Tunisian human rights defender from entering the country. The organization calls on both the Moroccan and Tunisian authorities to respect and protect the work of human rights defenders. Kamel Jendoubi, who campaigns against human rights violations in Tunisia, was stopped at the airport yesterday and prevented from entering the country, apparently following pressure from the Tunisian authorities. Kamel Jendoubi, a French-Tunisian national, had travelled from Paris to Morocco on Thursday evening to attend a gathering of human rights activists. He was prevented from leaving the plane, but was reportedly given no explanation for why he was not allowed to enter the country. He told Amnesty International that he was effectively forced to spend the night on the plane, in spite of his ill-health, before returning to Paris on Friday morning. The decision to prevent Kamel Jendoubi from entering Morocco is believed to have been the result of pressure from the Tunisian authorities; although Moroccan officials are reported not to have provided Kamel Jendoubi with an official reason for the ban. Amnesty International has documented how, in recent months, the Tunisian authorities have cracked down on human rights activists who try to bring Tunisiaâs dire human rights record to the attention of the international community. On 15 June, the Tunisian parliament approved amendments to Article 61bis of the Penal Code, which make contacting foreign bodies to harm Tunisiaâs âeconomic securityâ a criminal offence. Amnesty International believes that such legal reforms are clearly intended to target human rights activists, such as Kamel Jendoubi, who have lobbied institutions such as the European Union (EU) regarding Tunisiaâs human rights record. Most recently, on 16 September 2010, Kamel Jendoubi together with representatives of human rights organizations, including Amnesty International, attended a meeting in Brussels on Tunisia with the European Commissioner for Enlargement and Neighbourhood Policy. Tunisiaâs repression of human rights activists and other independent voices in the country is increasingly seen as clearing the way for trade talks with the EU. Tunisia and the European Union began talks to grant Tunisia an âadvanced statusâ â like the one enjoyed by Morocco â on 27 September. Amnesty International calls on Tunisia and Morocco to comply with the 1998 UN Declaration on Human Rights Defenders, Article 5 of which states that âFor the purpose of promoting and protecting human rights and fundamental freedoms, everyone has the right, individually and in association with others, at the national and international levels⊠To meet or assemble peacefully.â Barring Kamel Jendoubi from entering Morocco highlights the misplaced cooperation between states in the Middle East and North Africa to curb the activities of rights defenders. Background Kamel Jendoubi is the president of the Euro-Mediterranean Human Rights Network (EMHRN). He is also President of the France-based Committee for the Respect of Freedoms and Human Rights in Tunisia (ComitĂ© pour le respect des libertĂ©s et des droits de lâhomme en Tunisie, CRLDHT).
Morocco: Tunisian Human Rights Defender Denied Entry
Solidarité avec Kamel JENDOUBI
Le Bureau National de lâassociation des Tunisiens en France (ATF) : DĂ©nonce le refoulement vers la France par les autoritĂ©s marocaines de notre ami Kamel JENDOUBI, PrĂ©sident du RĂ©seau Euro mĂ©diterranĂ©en des droits de l’Homme et ancien PrĂ©sident de la FTCR Kamel JENDOUBI se rendait, hier soir au Maroc Ă lâinvitation de lâorganisation Marocaine des Droits Humains. ArrivĂ© en soirĂ©e au Maroc, notre ami Kamel JENDOUBI, militant des droits de lâhomme et de lâimmigration a Ă©tĂ© contraints par les autoritĂ©s marocaines de passer la nuit dans lâavion avant dâĂȘtre expulsĂ© vers la France ce matin. Le Bureau national de lâATF considĂšre que cette pratique ne respecte ni la libertĂ© de circulation du citoyen Kamel JENDOUBI ni les liens fraternels des deux peuples tunisiens et marocain, dĂ©shonore ceux qui lâont prise et dĂ©montre la collision du gouvernement marocain avec le rĂ©gime tunisien. Notre association –        Exprime son indignation Ă lâĂ©gard de ces pratiques rĂ©pressives de sinistre mĂ©moire, et dâune Ă©poque que nous avons cru dĂ©passĂ©es au Maroc dâaujourdâhui. –        Assure Kamel JENDOUBI de sa solidaritĂ© et de celles et ceux membres de lâATF  Le Bureau National de lâATF  Paris le 1er octobre 2010
Organisation DĂ©mocratique du Travail Â
Bureau Exécutif
DroitsHomme: un militant franco-tunisien refoulĂ© du Maroc, colĂšre d’ONG
Militant refoulĂ© du Maroc: la Ligue tunisienne des droits de l’homme accuse Tunis
AFP DerniĂšre mise Ă jour : 01.10.2010 Ă 17:11 La Ligue tunisienne de dĂ©fense des droits de l’Homme (LTDH) a dĂ©noncĂ© vendredi le refoulement du Maroc du dĂ©fenseur des droits de l’homme Kamel Jendoubi et demandĂ© Ă Tunis de “cesser de pourchasser” ce militant franco-tunisien. “Son refoulement est sans doute le rĂ©sultat de pressions exercĂ©es par les autoritĂ©s tunisiennes”, a accusĂ© la LTDH dans un communiquĂ© signĂ© par son prĂ©sident Mokhtar Trifi. La Ligue y demande au gouvernement de “cesser de pourchasser Kamel Jendoubi et d’attenter Ă sa libertĂ© de circulation”, l’exhortant Ă lui dĂ©livrer “le passeport tunisien dont il a Ă©tĂ© privĂ©, sans motif, depuis 2000”. M. Jendoubi, 58 ans, opposant notoire au rĂ©gime du prĂ©sident Zine El Abidine Ben Ali, a Ă©tĂ© “l’une des cibles des campagnes de dĂ©nigrement orchestrĂ©es par voie de presse”, a ajoutĂ© la Ligue, qui appelle les autoritĂ©s Ă “faire cesser ces campagnes qui visent Ă dĂ©shonorer les dĂ©fenseurs des droits de l’Homme”. Kamel Jendoubi, prĂ©sident du RĂ©seau euromĂ©diterranĂ©en des droits de l’Homme, a Ă©tĂ© refoulĂ© jeudi du Maroc oĂč il devait participer Ă une rĂ©union avec une dizaine d’ONG maghrĂ©bines sur “l’action du mouvement des droits de l’Homme dans la rĂ©gion du Moyen-Orient et en Afrique du nord” (MENA). Kamel Jendoubi, a Ă©tĂ© refoulĂ© Ă son arrivĂ©e Ă l’aĂ©roport de Casablanca en provenance de Paris, avait dĂ©clarĂ© la prĂ©sidente de l’Organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH, indĂ©pendante), Amina Bouayach, affirmant avoir “des indications que ce sont les autoritĂ©s tunisiennes qui sont derriĂšre” cette procĂ©dure. ContactĂ©es par l’AFP Ă Rabat, les autoritĂ©s marocaines n’ont pas prĂ©cisĂ© les raisons de cette expulsion. Kamel Jendoubi, opposant au prĂ©sident tunisien Zine El Abidine Ben Ali est Ă©galement prĂ©sident du ComitĂ© pour le respect des droits de l’Homme en Tunisie, ONG basĂ©e Ă Paris. A Paris, six associations, dont la FĂ©dĂ©ration internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ont exprimĂ© leur “indignation face Ă une mesure injustifiĂ©e et injustifiable et qui dĂ©montre les liens policiers qui existent entre les Etats de la rĂ©gion, au mĂ©pris des droits les plus fondamentaux”.
Kamel Jendoubi, refoulé du Maroc car opposant en Tunisie ?
Kamel Jendoubi devait ĂȘtre lâinvitĂ© de marque dâune rĂ©union des dĂ©fenseurs des droits de lâhomme au Maghreb, organisĂ©e Ă Rabat. Il sera retenu dans lâavion qui lâamĂšne de Paris jeudi dernier, devra passer la nuit dans l’appareil pour ĂȘtre refoulĂ© vers la France ce vendredi. Plusieurs associations ont dĂ©noncĂ© la rĂ©action des autoritĂ©s marocaines qualifiĂ©e d’arbitraire, contre le militant tunisien, qui est aussi un imminent opposant au rĂ©gime de Ben Ali.
Kamel Jendoubi avait Ă©tĂ© invitĂ© par lâOrganisation marocaine des droits humains (OMDH) dans le cadre dâun sĂ©minaire des dĂ©fenseurs des droits de lâhomme au Maghreb.  PrĂ©sident du RĂ©seau euro-mĂ©diterranĂ©en des droits de l’homme (REMDH) et du ComitĂ© pour le respect des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), il devait en outre recevoir un hommage pour l’ensemble de son action.
Seulement, Ă son arrivĂ© jeudi 30 octobre 2010 Ă lâaĂ©roport de Rabat-SalĂ©, la police marocaine empĂȘche le militant tunisien de fouler le sol marocain, sans quâaucun motif officiel ne soit formulĂ©. Jendoubi, souffrant, passera la nuit dans lâavion, en compagnie dâun mĂ©decin, rapporte le quotidienLe Monde, et sera refoulĂ© vers la capitale française ce vendredi.
De nombreuses associations de dĂ©fense des droits de lâhomme ont exprimĂ© ce jour leur mĂ©contentement par rapport Ă lâaccueil qui a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© au militant tunisien. Dans un communiquĂ© commun, certaines d’entre elles « expriment leur indignation face Ă une mesure injustifiĂ©e et injustifiable ».
En lâabsence de motif officiel motivant le refoulement de Jendoubi, certaines indiscrĂ©tions rĂ©vĂšlent que les autoritĂ©s marocaines auraient agi sur « demande du rĂ©gime tunisien », nous confie Amina Bouayach, prĂ©sidente de lâOMDH. Cette hypothĂšse semble prendre tout son sens, quand on sait que le prĂ©sident du REMDH est aussi lâun des plus cĂ©lĂšbres opposants au rĂ©gime du prĂ©sident Ben Ali. Disposant de la double nationalitĂ© française et tunisienne il se serait mĂȘme vu retirer son passeport tunisien en mars 2000, selon Le Monde.
Dans leur communiquĂ© conjoint, le RĂ©seau euro-mĂ©diterranĂ©en des droits de l’homme (REMDH), la FĂ©dĂ©ration internationale des Ligues des droits de lâhomme (FILDH), la Ligue française des droits de lâhomme (LFDH), le ComitĂ© pour le respect des droits de lâhomme et des libertĂ©s en Tunisie (CRLDHT), et plusieurs autres ONG ont exigĂ© des excuses de la part des autoritĂ©s marocaines.
Pour sa part, lâOMDH a appelĂ© Ă un rassemblement de protestation ce vendredi au théùtre Mohamed V de Rabat, apprend-t-on dâune source proche. La prĂ©sidente de lâOrganisation pour sa part, nous a dĂ©clarĂ© que « le sĂ©minaire qui Ă la base allait ĂȘtre un sĂ©minaire dâhommage, deviendra un sĂ©minaire de protestation ».
Aux derniĂšres nouvelles, Kamel Jendoubi serait arrivĂ© dans la matinĂ©e Ă Paris, oĂč il aurait Ă©galement Ă©tĂ© interrogĂ© et fouillĂ© par la police française, nous confie encore Mme Bouayach. Son Ă©tat de santĂ© se serait amĂ©liorĂ©, mais lâimage du Maroc en termes des droits de lâhomme aura Ă©tĂ© gravement ternie dans cette affaire.  « Le Maroc Ă©tait l’un des rares pays de la rĂ©gion oĂč nous pouvions dĂ©battre des questions des droits de l’homme, c’est un coup terrible », dĂ©clare ainsi Souhayr Belhassen, prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration internationale des droits de l’homme (FIDH) dans le journal Le Monde.
A letter to his Excellency the ambassador of Spain
P.OBox:2O Cité Ibn Jazzar,Kairouan 3199,Tunisia Friday 1st October 2010 His Excellency, the Ambassador of Spain Cité des Jardins, Tunis Dear Sir/Madam:      I am not sure whether you are going to read my letter. If ever you are, I would like to complain about the way I was treated by the staff at your Embassy while I was trying to obtain a visa. My name is Massaoud Romdhani and I am a human rights activist. The IfEX, an organization which promotes the freedom of speech and the independence of the judiciary system, is holding a meeting in Madrid, to which I was cordially invited.      I tried to get an appointment at the embassy by phone. Although the person who talked to me in Arabic was rude and joked about how ignorant I was, not knowing that embassies do not work on Saturdays, I got an appointment and prepared the essential documents, the same documents I got a visa to France with, over a year ago. The lady at your embassy asked me to supply more documents by fax, which I did without delay. She even told me that she would phone me as soon as possible, should there be a problem in the documents provided .That was on Friday 24th September.     Just one hour before I was supposed to obtain my visa after five days, i.e. on Thursday 30th September, I received a phone call from the Spanish Embassy, telling me that the IFEX should provide a synopsis in Spanish about their activities and what they are doing in Spain(!)      Why did they wait until the last moment? Why not telling me days before? Carelessness or something else? I was told to provide that on Thursday afternoon when my flight is on Friday and I have to go back to Kairouan, 156 kilometres from Tunis. Then, why should the synopsis in be Spanish? I thought that your country is part of the EEC and English is widely spoken in the community. I explained that to the lady. In vain. When I asked to see the consul, she came back after 15 minutes to tell me that he is not willing to receive me.     The whole incident saddened me and I felt really disappointed by representatives of a country to which many Tunisians- including myself- have had much respect and esteem. Although I would not like to believe that your embassy has yielded to some type of pressure, I still do not understand why my request for a visa has been rejected. Hoping to be favoured with an answer, Yours faithfully, Massaoud Romdhani (phone number: 97322921)
Le Sécrétaire Général du F.D.T.L au Canada
  Audio en langue Arabe : Interview accordée à Radio Canada International
  Video en langue française : Introduction au dĂ©bat organisĂ© par lâADPM Ă MontrĂ©al (Partie 1)
  Video en langue française : Introduction au dĂ©bat organisĂ© par lâADPM Ă MontrĂ©al (Partie 2)
  Video en langue française : Introduction au dĂ©bat organisĂ© par lâADPM Ă MontrĂ©al (Partie 3)
LA COCOTTE-MINUTEÂ BOUT AU SEIN DU PARTI RCD AU POUVOIR
par Slim BAGGA A part les initiĂ©s, tout le monde n’y voit que du feu. Sauf, bien sĂ»r, les caciques  du RCD, le parti du prĂ©sident Ben Ali. Se sentant dĂ©considĂ©rĂ©s depuis des annĂ©es, des lĂ©gitimistes du Rassemblement constitutionnel dĂ©mocratique (RCD) se sont rĂ©solus Ă contester du bout des lĂšvres le transfert du pouvoir au sein du clan familial. Quelle n’est pas une nouvelle surprise, en effet, lorsque par le biais d’un quotidien loin du parti, ils apprennent qu’Ă l’initiative de Belhassen Trabelsi , le frĂšre de Madame Ben Ali, le ComitĂ© central du RCD a Ă©tĂ© convoquĂ©. En somme, le gendre n’a statutairement aucun pouvoir confĂ©rĂ© ou dĂ©lĂ©guĂ© pour le faire. Le prĂ©sident de la RĂ©publique peut convoquer le ComitĂ© central, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral aussi Ă la demande du prĂ©sident de la RĂ©publique. Mais un membre parachutĂ© de surcroĂźt, du ComitĂ© central, fĂ»t-il Belhassen Trabelsi, ne peut ordonner M. Ghariani de convoquer le ComitĂ© central. PassĂ©e en outre par voie de presse officiellement non gouvernementale, donc un journal Ă la solde d’une ligne propagandiste, a fait rĂ©veiller chez les rcdistes le dĂ©mon Bourguiba. MĂȘme autoritaire, ce dernier avait toujours appuyĂ© son pouvoir sur le PSD; aujourd’hui, le pouvoir s’appuie sur un clan sans lĂ©gitimitĂ©. Cette information que nous vous relatons Ă©mane de gens placĂ©s en haut lieu au sein du RCD. Ils prĂ©cisent, en outre, que les pĂ©titions pour la fausse reconduction de Ben Ali en 2014 ont Ă©tĂ© purement inventĂ©s et falsifiĂ©es. Ils mettent en garde certains milieux contestataires tunisiens contre le fait de blĂąmer certaines personnes prĂ©sumĂ©es signataires. Beaucoup ont dĂ©couvert leurs noms au petit matin sur les quotidiens. Et ont eu peur de contester. Tel le directeur du journal “Akhbar El Joumhourya”, Moncef Ben M’RAD, qui n’a rien signĂ©, et s’est retrouvĂ© signataire sur une liste des directeurs de journaux, concoctĂ© Ă Carthage Ă l’instigation de Hedi Mechri, directeur de “L’Economiste maghrĂ©bin”. Si ce sont des membres du RCD qui tenaient Ă le faire savoir, alors ce ne peut ĂȘtre que vrai… DĂšs hier, dans la matinĂ©e, des membres du RCD ont traitĂ© Belhassen Trabelsi de pire escroc et de personnage non habilitĂ© Ă parler en leurs noms. L’article a Ă©tĂ© publiĂ© dans la partie arabe de Tunisnews ce matin. Ils ont fait la promesse de contester ces pratiques par les canaux de la contestation. Y compris Ă Paris. Alors vite; que Leila commence Ă faire appliquer l’article 61 bis amendĂ© du code pĂ©nal contre les nouveaux traitres: en l’occurrence les caciques du RCD.
Le pays ou le ridicule ne tue pas
ÂTunisie: un parti veut combattre la normalisation des liens avec IsraĂ«l
ÂTunisie: un parti d’opposition appelle au boycott d’IsraĂ«l
01/10/10 20:58 TUNIS (AP) â Un parti de l’opposition lĂ©gale en Tunisie a appelĂ© vendredi Ă “combattre toute forme de normalisation” avec IsraĂ«l. Cet appel a Ă©tĂ© lancĂ© par l’Union dĂ©mocratique unioniste (UDU) Ă l’occasion du 25e anniversaire du bombardement par l’aviation israĂ©lienne de la localitĂ© de Hammam-Chott, situĂ©e Ă une trentaine de kilomĂštres de Tunis. Le raid visait les dirigeants de l’Organisation de libĂ©ration de a Palestine (OLP) qui y avait Ă©tabli son quartier gĂ©nĂ©ral aprĂšs avoir fui le siĂšge de Beyrouth par l’armĂ©e israĂ©lienne en 1982. L’opĂ©ration menĂ©e le 1er octobre 1985 avait coĂ»tĂ© la vie Ă 50 Palestiniens et 18 Tunisiens, et provoquĂ© des dĂ©gĂąts matĂ©riels Ă©valuĂ©s Ă 8,5 millions de dollars. Dans un communiquĂ© transmis Ă l’Associated Press, l’Union dĂ©mocratique unioniste (UDU) appelle Ă proclamer le 1er octobre “journĂ©e nationale de lutte contre la normalisation sous toutes ses formes avec l’entitĂ© sioniste”. Cette formation d’obĂ©dience nationaliste arabe dirigĂ©e par Ahmed Inoubli, candidat malheureux Ă la prĂ©sidentielle d’octobre 2009, exhorte les gouvernements arabes qui entretiennent des relations officielles, commerciales et culturelles avec IsraĂ«l Ă rompre ces liens. AprĂšs avoir Ă©changĂ© en 1996 des bureaux d’intĂ©rĂȘts avec IsraĂ«l, la Tunisie a dĂ©cidĂ© la fermeture de ces reprĂ©sentations Ă la suite de la deuxiĂšme Intifada en 2000. Elle continue nĂ©anmoins de recevoir des dĂ©lĂ©gations israĂ©liennes Ă l’occasion de confĂ©rences internationales organisĂ©es Ă Tunis et accueille par ailleurs des milliers de Juifs pour le pĂšlerinage annuel de la Ghriba, Ă Djerba. AP
Tunisie : IsraĂ«l, sujet sensible ! Il ne fait pas toujours bon y afficher sa sympathie pour lâEtat hĂ©breu
Les Tunisiens ne veulent pas entendre parler de normalisation avec IsraĂ«l. Depuis quelques semaines, une page Facebook appelant Ă la promotion des relations diplomatiques entre les deux pays, suscite la colĂšre des internautes tunisiens. Une polĂ©mique qui intervient Ă peine un mois aprĂšs le tollĂ© suscitĂ© par les propos du chanteur Mohsen Cherif, qui avait scandĂ© lors dâune fĂȘte de mariage, dĂ©but aoĂ»t, « Vive Bibi Netanyahu ! ». Mais que lâon sây trompe pas : la Tunisie reste le pays le plus tolĂ©rant envers les Juifs dans le monde arabe.
Normaliser les relations avec IsraĂ«l ? Pas question. Une page Facebook dĂ©diĂ©e à « la promotion des relations diplomatiques, la croissance Ă©conomique et lâamitiĂ© entre lâĂtat dâIsraĂ«l et la Tunisie », lancĂ©e dĂ©but septembre par des Juifs originaires de Tunisie, suscite la colĂšre des internautes Tunisiens. Lâinitiative est reçue par un flot de messages indignĂ©s, quand ce nâest pas des insultes. « Attention ! IsraĂ«l en Tunisie veut recruter des espions de nationalitĂ© tunisienne dans le but de travailler au service de lâEtat sioniste ! », prĂ©vient un internaute. « Ce quâils veulent, câest connaĂźtre vos pensĂ©es, vos profils et surtout vos prises de position, ils veulent donc connaĂźtre mieux leurs ennemis », renchĂ©rit un autre.
« Vive Bibi Netanyahu ! »
Il faut dire que, comme dans beaucoup dâautres pays musulmans, IsraĂ«l nâest pas trĂšs populaire en Tunisie. On se souvient du tollĂ© quâavait provoquĂ© parmi les Tunisiens une vidĂ©o montrant le chanteur tunisien Mohsen Cherif scander « Vive Bibi Netanyahu ! », diffusĂ©e sur Internet dĂ©but aoĂ»t. Une dizaine de pages et de groupes avaient alors vu le jour sur Facebook pour dĂ©noncer le chanteur. La page exigeant de « dĂ©choir Mohsen Cherif de la nationalitĂ© tunisienne » avait remportĂ© le plus de succĂšs, avec plus de 5000 fans en Ă peine 4 heures. AcculĂ©, le chanteur sâest justifiĂ© sur lâune des pages créées contre lui : « CâĂ©tait pour rigoler, juste pour mettre un peu dâambiance ! ». Mais les messages dâinsultes continuent Ă ce jour dâaffluer sur sa page. Son collĂšgue, le chanteur Selim Baccouche, qui a Ă©galement Ă©tĂ© filmĂ© dans des fĂȘtes destinĂ©es Ă un public israĂ©lien, a lui aussi Ă©tĂ© la cible dâune vague dâindignation sur Internet. La polĂ©mique lâavait contraint Ă annuler sa participation au Festival international de Carthage, le 9 aoĂ»t.
Cette hostilitĂ© envers IsraĂ«l ne signifie pas que les Tunisiens sont antijuifs, mais traduit leur indignation de la politique de lâEtat hĂ©breu envers les Palestiniens. Pour beaucoup, la Tunisie est considĂ©rĂ©e comme le pays le plus tolĂ©rant envers les Juifs en terre dâIslam. Chaque annĂ©e au mois de mai, des milliers de Juifs affluent dâIsraĂ«l et dâEurope pour effectuer le pĂšlerinage de la Ghriba sur lâĂźle de Djerba, la synagogue la plus ancienne dâAfrique, dans une atmosphĂšre festive. Bien que ramenĂ©e Ă quelque 2 000 personnes contre plus de 100 000 peu avant la crĂ©ation de lâEtat dâIsraĂ«l, la communautĂ© juive en Tunisie est considĂ©rĂ©e comme la plus importante dans le monde arabe.
(Source: Afrik.com le 2 octobre 2010)
Tunisie: UniversitĂ©s, les raisons dâun mauvais classement
·        Au classement 2010 des meilleures universitĂ©s au monde, rĂ©alisĂ© annuellement par lâUniversitĂ© chinoise de Shanghai, la premiĂšre universitĂ© tunisienne, en lâoccurrence lâUniversitĂ© de Sousse, est classĂ©e 6719Ăšme. Elle est talonnĂ©e par les universitĂ©s de Tunis El Manar (6729e), de Sfax (6996e), 7-Novembre de Carthage (7190e), de Monastir (7340e), de Tunis (7365e).
·        Face Ă un tel score, lâĂ©crasante majoritĂ© des Tunisiens se sentirait touchĂ©e dans son amour propre et peut ĂȘtre encline Ă qualifier de «honteux» et de «contre-performant» ce classement des universitĂ©s tunisiennes.
Une telle attitude ne ferait que justifier tout le mal, prĂ©jugĂ©s et rumeurs colportĂ©s quant Ă la baisse du niveau de lâenseignement universitaire et des Ă©tudes supĂ©rieures en Tunisie. Bref, un mauvais coup pour le moral en cette pĂ©riode de rentrĂ©e universitaire.
Pourtant, Ă regarder de prĂšs ce classement, il serait inĂ©quitable et mĂȘme inique pour les universitaires et chercheurs tunisiens.
Dans lâensemble, les critiques estiment que les critĂšres retenus par ce classement lĂšsent la qualitĂ© de lâenseignement des universitĂ©s et favorisent la recherche scientifique en langue exclusivement anglo-saxonne.
·        Pour mĂ©moire, ces critĂšres sont : la qualitĂ© de l’enseignement (nombre de prix Nobel et de mĂ©dailles Fields parmi les anciens Ă©lĂšves), la qualitĂ© de lâinstitution (nombre de prix Nobel et de mĂ©dailles Fields parmi les chercheurs et nombre de chercheurs les plus citĂ©s dans leurs disciplines), les publications (articles publiĂ©s dans les revues Nature et Science Magazine, articles indexĂ©s dans Science Citation Index, et Arts & Humanities Citation Index), taille de lâinstitution (performance acadĂ©mique au regard de la taille de l’institution).
Dans le cas de la Tunisie, les universitĂ©s locales sont tout simplement mĂ©connues et souffrent dâun dĂ©ficit structurel de publication et de communication de travaux de recherche en anglais.
Leur classement est frustrant. Il ne reflĂšte pas lâeffort de lâEtat tunisien en matiĂšre de Recherche-DĂ©veloppement (R&D).  La Tunisie a investi lâĂ©quivalent de 1,25% de son PIB dans la R&D en 2009 et le nombre de chercheurs (mesurĂ© en termes bruts) pour chaque million de population y est supĂ©rieur Ă la moyenne rĂ©gionale.
Lâeffort de lâEtat se mesure aussi par le nombre important de programmes dâappui Ă la recherche et Ă lâinnovation. Cependant, les rĂ©sultats en matiĂšre de brevets et dâutilisation concrĂšte des rĂ©sultats de recherche par les entreprises sont faibles mĂȘme si on note une augmentation ces derniĂšres annĂ©es. En 2008, le nombre de brevets dĂ©posĂ©s internationalement Ă©tait de 26 au total, dont 10 aux Etats-Unis (contre 2 en 2006), 4 en France et 4 Ă lâOffice europĂ©en des brevets. Cela reste infĂ©rieur Ă la moyenne rĂ©gionale.
Le point de vue de la Banque mondiale
La Banque mondiale, qui sâest penchĂ©e sur ce dossier, relĂšve que «le rendement Ă Â lâinvestissement public dans la Recherche-DĂ©veloppement en termes dâinnovation concrĂšte est faible en Tunisie Ă Â cause de nombreuses contraintes qui rĂ©duisent lâefficacitĂ© de lâeffort public».
PremiĂšre contrainte, le double emploi. Certains programmes dâappui Ă Â lâinnovation ont des mandats et des modes dâopĂ©ration semblables (prime dâinnovation et mise Ă niveau), ce qui implique que certains des fonds allouĂ©s sont largement sous-utilisĂ©s (exemple : la prime dâinnovation). Ceci crĂ©e du gaspillage et de lâinefficacitĂ©.
DeuxiĂšme contrainte, les dĂ©penses en matiĂšre de R&D sont Ă©clatĂ©es sur un ensemble trĂšs large de thĂ©matiques et dâinstitutions (ESTIME 2007). Ainsi le lien entre dĂ©pense (montant et allocation sectorielle) et lâobjectif stratĂ©gique recherchĂ© ou les performances des structures nâest pas clair.
TroisiĂšme contrainte : le partenariat recherche publique- secteur privĂ© est limitĂ©. Pour la Banque, trois facteurs expliquent cela : la faible demande Ă©manant du secteur privĂ© reflĂ©tant une spĂ©cialisation vers des crĂ©neaux Ă faible valeur ajoutĂ©e et la sous-traitance dans de nombreux secteurs ; lâinadĂ©quation entre les thĂ©matiques de recherche et les besoins des entreprises et les procĂ©dures bureaucratiques complexes qui encadrent la collaboration entre le public et le privĂ©.
QuatriĂšme contrainte et non des moindres, lâabsence de bureau de transfert de technologie. Alors que le systĂšme dâinnovation tunisien regorge dâinstitutions, il existe un vide important dans lâappui Ă la commercialisation des rĂ©sultats de la recherche. Par exemple, aucune institution ne semble aujourdâhui jouer le rĂŽle de bureau de transfert de technologie (BTT). Le BTT est le point de contact primaire pour les compagnies et les autres organisations qui souhaitent acquĂ©rir des technologies et se servir de lâexpertise et des facilitĂ©s des structures de recherches aux termes dâune entente de collaboration ou une entente dâoctroi de licence. Il serait opportun de favoriser la crĂ©ation dâun tel bureau.
Par delĂ ces Ă©lĂ©ments dâinformation sur la situation de la recherche en Tunisie, le classement de lâuniversitĂ© de Shanghai est trĂšs critiquĂ© par les chercheurs francophones au point que l’Europe, sous la pression de la France, pense Ă instaurer, Ă partir de 2011, son propre classement.
Les critĂšres de ce classement ne tiennent pas compte, malheureusement, de certaines orientations jugĂ©es prioritaires dans certains pays comme la formation supĂ©rieure des cadres, des ingĂ©nieurs et des gestionnaires pour les milieux socioĂ©conomiques ou les sciences humaines et sociales. Les secteurs de lâingĂ©nierie et du management, lâouverture sociale et lâinnovation technologique.
A titre indicatif, les sciences humaines sont carrĂ©ment occultĂ©es. Câest lĂ dâailleurs la premiĂšre critique formulĂ©e Ă lâencontre de ce classement qui a du faible pour les prix Nobel et les publications dans les magazines spĂ©cialisĂ©es.
(Source: www.webmanagercenter.com le 2 0ctobre 2010) Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-95955-tunisie-universites-les-raisons-d-un-mauvais-classement
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