2 janvier 2008

Home – Accueil

TUNISNEWS
8 ème année, N°  2779 du 02.01.2008

 archives : www.tunisnews.net


AISPP: La police politique exige d’Abdelkarim Harouni un émargement quotidien !

Committee to Protect Journalists: Tunisie: le gouvernement refuse de délivrer un passeport à un représentant du CPJ

Committee to Protect Journalists:  Tunisia: Government denies passport to CPJ representative

Reuters: L’attentat de Naciria revendiqué par Al Qaïda au Maghreb

L’ Expression: LE GSPC ET LE GIA S’AFFRONTENT – Une guerre de leadership

La Provence: Six mois de prison ferme pour un violeur de jument


 
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis E-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 1er janvier 2008

La police politique exige d’Abdelkarim Harouni un émargement quotidien !

Les mesures de représailles ne cessent de viser les prisonniers politiques libérés […] Le dernier d’entre eux est l’ex secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne des Etudiants, Abdelkarim Harouni […] Les agents de la police politique du poste du 5 décembre ont pris le prétexte d’une convocation aux fins de lui remettre sa carte d’identité pour exiger de lui de se soumettre à un émargement quotidien. Après avoir consulté ses avocats, il répondit qu’une condamnation au contrôle administratif ne comportait pas cette mesure, sans parler du fait qu’elle signifie dans les faits « une condamnation à la mort sociale » ! L’association […] Pour la commission de suivi des procès Le président de l’association Maître Saïda Akrami (traduction d’extraits, ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Committee to Protect Journalists 330 Seventh Avenue, New York , NY 10001 USA      Phone: (212) 465‑1004     Fax: (212) 465‑9568     Web: www.cpj.org     E-Mail: media@cpj.org http://www.cpj.orgContact:   Abi Wright e-mail: info@cpj.orgTelephone:  (212) 465-1004 ext. 105

Committee to Protect Journalists: Tunisie: le gouvernement refuse de délivrer un passeport à un représentant du CPJ

New York,  le 2 janvier 2008- Le comité pour la protection des journalistes (CPJ) a condamné aujourd’hui le refus du gouvernement tunisien de délivrer un passeport à Kamel Labidi,  journaliste indépendant tunisien et représentant du CPJ au Moyen Orient. Le 17 juillet dernier, M. Labidi, un ressortissant tunisien, avait fait la demande d’un passeport auprès de l’ambassade tunisienne à Washington, après avoir perdu son ancien passeport. Un représentant de l’ambassade l’avait alors informé qu’un nouveau passeport lui serait délivré au bout de quelques jours. Cependant, plus de cinq mois après sa demande et malgré les appels téléphoniques répétés de M. Labidi et du CPJ à l’endroit de l’ambassade, son passeport n’a toujours pas été renouvelé. Le personnel de l’ambassade prétend que son passeport attend l’approbation du ministère tunisien de l’intérieur. Il faut par contre noter que l’ambassadeur de la Tunisie à Washington, Mohamed Najib Hachana, n’a répondu ni aux appels téléphoniques répétés du CPJ, ni à sa demande d’informations par écrit sur la non délivrance d’un nouveau passeport à M. Labidi. « Refuser à notre collègue son droit de voyager est quelque chose de mesquin et de  vindicatif et ceci témoigne du mépris total du gouvernement tunisien pour le journalisme indépendant et la libre expression », a déclaré le directeur exécutif du CPJ, Joël Simon. « Nous appelons le gouvernement tunisien à immédiatement délivrer un passeport à Kamel Labidi ainsi qu’aux autres personnes qui sont dans une situation similaire », a-t-il ajouté. Les autorités tunisiennes refusent souvent de délivrer des passeports aux journalistes critiques et aux activistes des droits de l’Homme en représailles à leurs opinions critiques. Le gouvernement tunisien avait ainsi refusé de délivrer un passeport au journaliste indépendant Slim Boukhdir, connu pour ses points de vue critiques à l’égard du président Zine El Abidine Ben Ali et des membres de sa famille. Le mois dernier, M. Boukhdir a été jeté en prison pour y purger un an d’emprisonnement sur des fausses accusations d’agression verbale contre un fonctionnaire de l’état et d’atteinte aux bonnes moeurs. Il convient de rappeler que le passeport de M. Labidi avait été auparavant confisqué pendant six mois en 1996 par le gouvernement tunisien sans aucune explication, bien que la raison apparente fût ses articles sur les violations des droits de l’Homme en Tunisie. En 2006, alors qu’il travaillait pour le CPJ au Caire, M. Labidi avait reçu des appels téléphoniques hostiles d’un homme que les journalistes égyptiens et les défenseurs des droits de l’Homme avaient identifié comme étant un agent tunisien en civil travaillant pour l’ambassade de la Tunisie au Caire. La presse tunisienne est parmi celles qui sont le plus réprimées dans le monde arabe. Depuis son accès au pouvoir il y’a 20 ans, le président Zine al-Abidine Ben Ali a pratiquement éradiqué le journalisme indépendant dans ce pays. La plupart des journaux sont dépourvus de toute critique à l’égard du gouvernement et font une couverture hagiographique  du président Ben Ali. Le gouvernement tunisien harcèle vigoureusement le peu de journalistes indépendants qui tentent d’écrire sur le gouvernent d’un point de vue critique-la plupart en ligne ou pour des journaux étrangers. Les critiques font alors souvent l’objet de censure, de surveillance, de harcèlement et de violentes attaques. Basé à New York, le  CPJ  est une organisation indépendante et à but non lucratif engagée dans la défense de la liberté de la presse à travers le monde. Pour plus d’information, veuillez consulter :  <http://www.cpj.org/> www.cpj.org


Committee to Protect Journalists 330 Seventh Avenue, New York, NY 10001 USA     Phone: (212) 465‑1004     Fax: (212) 465‑9568     Web: www.cpj.org     E-Mail: media@cpj.org http://www.cpj.orgContact:   Abi Wright e-mail: info@cpj.orgTelephone:  (212) 465-1004 ext. 105

Tunisia: Government denies passport to CPJ representative

 New York, January 2, 2008—The Committee to Protect Journalists today condemned the Tunisian government’s denial of a passport to Kamel Labidi, a freelance Tunisian journalist and CPJ’s Middle East representative.  On July 17, Labidi, a Tunisian national, applied for a new passport at the Tunisian Embassy in Washington after losing his old one. A representative at the embassy informed him that the passport would be replaced in a matter of days. However, more than five months later and after repeated calls to the embassy from Labidi and CPJ, his passport has yet to be replaced.  Embassy staff has claimed that his passport is awaiting approval from the Tunisian Interior Ministry. Tunisia’s Ambassador to Washington, Mohamed Najib Hachana, has not returned repeated phone calls or responded to a written request for information from CPJ about the embassy’s failure to provide Labidi with a new passport.  “Denying our colleague his right to travel is petty and vindictive and is further evidence of the Tunisian government’s utter contempt for independent journalism and free expression,” said CPJ Executive Director Joel Simon. “We call on the Tunisian government to provide Kamel Labidi with his passport at once and to do the same for others similarly denied.”  Tunisian authorities frequently deny passports to critical journalists and human rights activists in retaliation for their outspoken views. The government has refused to give a passport to independent journalist Slim Boukhdir, a freelancer known for his criticism of President Zine El Abidine Ben Ali and members of the first family. Earlier this month Boukhdir was sent to jail for a year on trumped-up charges of allegedly verbally assaulting a public employee and violating public decency.  Labidi’s passport was previously confiscated by the government for six months in 1996 without any explanation, although the apparent reason was his reporting about human rights violations in Tunisia.  While on assignment for CPJ in Cairo in 2006, Labidi received harassing phone calls from a man Egyptian journalists and human rights activists identified as a plainclothes Tunisian agent working out of the Tunisian Embassy in Cairo.  Tunisia’s press is among the most restricted in the Arab world. Since coming to power 20 years ago, President Zine al-Abidine Ben Ali has virtually eradicated independent journalism from the country. Most newspapers are devoid of any criticism of the government and offer hagiographic coverage of Ben Ali. The government actively harasses the few independent journalists who attempt to write critically of the government—mostly online or for foreign newspapers. Censorship, surveillance, harassment, and violent attacks on critics are common.  CPJ is a New York–based, independent, nonprofit organization that works to safeguard press freedom worldwide. For more information, visit www.cpj.org.


 
      PROGRAMME RADIO DE LA SEMAINE

Radio 6 Tunis la première radio libre en Tunisie.

 
– Passage du discours du Président Bourguiba.
– Il était une fois le Khmérs rouges.
– Les infos des libertés.
– Il y a 42 ans Bokassa Président à vie devient Bokassa 1er.
– Le mépris d’El Jazira hier et la censure de Radio 6 aujourd’hui.
 
Le site de radio 6 Tunis est accéssible en Tunisie à travers un Proxy.
 
L’équipe d’animation vous souhaite une bonne écoute.
 

L’attentat de Naciria revendiqué par Al Qaïda au Maghreb

Reuters 02.01.08 | 18h52 DOUBAÏ (Reuters) – Al Qaïda au Maghreb islamique, l’ex-GSPC, a revendiqué dans un enregistrement diffusé par la chaîne de télévision Al Arabia l’attentat commis mercredi matin contre un poste de police de la ville algérienne de Naciria. La personne qui s’exprime dans l’enregistrement, et qui dit être Salah Abou Mohammad, un porte-parole de l’organisation, affirme qu’un kamikaze a foncé sur le poste de police au volant d’un camion bourré d’au moins 500 kg d’explosifs. Selon le bilan fourni par la radio nationale algérienne, l’attentat de Naciria a tué quatre policiers et fait 20 blessés. Le ministère de l’Intérieur, dans son communiqué, parle de trois morts. Cette explosion est survenue moins d’un mois après le double attentat du 11 décembre à Alger, qui avait fait 37 morts selon le bilan officiel, dont 17 employés des Nations unies. Inal Ersan, version française Eric Faye

LE GSPC ET LE GIA S’AFFRONTENT

Une guerre de leadership

 

 

La nouvelle donne vise à élire une nouvelle direction et à désigner de nouveaux chefs.

Sur les conseils avisés d’Oussama Ben Laden, numéro un d’Al Qaîda, Hassen Hattab, prenant la relève après la neutralisation de son aîné Abd El Kader Hattab, crée en 1998 le Gspc. Son objectif: unifier les maquis sous sa bannière. Cependant, le fondateur du Gspc, désormais Al Qaîda au Maghreb Islamique, n’y parviendra pas. D’abord, les opérations de ratissage menées régulièrement par l’ANP ont progressivement réduit les capacités du mouvement du Gspc. Ensuite une dissidence interne, introduite à l’époque par Abd Errezzak El Para et enfin, Hattab avant sa rupture en 2003 avec le terrorisme, n’était pas en mesure de fédérer les desperados des GIA. Mais là où Hattab semble avoir échoué, Abd El Malek Droukdel, alias Abou Massaâb Abd El Ouadoud, ayant pris les rênes du Gspc après la neutralisation de Sahraoui Nabil à Béjaïa, paraît le chef séditieux qui aurait le mieux réussi à intégrer le salafisme aux GIA. Ayant déjà activé au sein de cette organisation du temps de Antar Zouabri, Droukdel a, selon des sources bien informées, fait appel à d’anciens vétérans des GIA à l’image dudit Djabari alias «le chimiste», nommé conseiller militaire en remplacement de Yahia Djamdi, alias Abou Amar, devenu émir de la zone 9 à la tête de katibat el moulathamoun. On croit savoir, selon les mêmes sources, que le numéro un du Gspc procède à la restructuration de son organisation, d’autant plus que cet émir, issu d’un syndicat du crime, n’a pas cessé de comptabiliser des pertes, notamment après la neutralisation de ses principaux collaborateurs et chefs terroristes. La dernière perte remonte à quelques jours faisant état de l’arrestation par les services de l’Armée nationale populaire de Maârouf Khaled, alias Abderrahmane, âgé de 28 ans, un des cerveaux de l’attentat contre le Palais du gouvernement. Les GIA ont été plus d’une fois discrédités par la multiplication des massacres collectifs de civils. Cela n’a pas empêché Droukdel, qui prétend ne pas verser dans la dérive des GIA, de solliciter ses ex-opposants. Cette nouvelle donne vise, à ne pas en douter, selon la lecture faite par les services de sécurité, à élire une nouvelle direction et à procéder à la désignation de nouveaux chefs. En fait, prétendant au même statut que Abou Mossaâb Al Zarquaoui, l’ex-chef d’Al Qaîda en Irak, abattu par l’armée américaine, Abd El Malek Droukdel aspire à devenir «l’icône du djihadisme international au Maghreb». Les mêmes sources ont eu à élaborer une autre lecture: Droukdel, pourchassé par les forces de sécurité et assiégé aux fins fonds des maquis de la Kabylie, a vu son champ de manoeuvres se réduire. «Cette faiblesse» pourrait constituer pour les desperados des GIA une opportunité pour désavouer l’actuel numéro un du Gspc au profit des GIA et des réseaux dormants de cette organisation. Les mêmes sources n’écartent pas dans ce cas l’hypothèse de voir des guerres intestines éclater pour le leadership. L’autre information en possession de nos sources fait état de l’éventuel recours des «Gspcites» aux petits délinquants pour constituer des milices islamistes et obtenir le maximum de renseignements.

(Source: Le journal « L’ Expression » (Quotidien – Algerie) le 03 Janvier 2008 – Page : 3)


Six mois de prison ferme pour un violeur de jument

Un homme a été jugé à Aix après l’agression sexuelle d’un animal

On dit que le cheval est la plus noble conquête de l’homme. Lundi, rien de très valeureux dans cette affaire jugée au tribunal correctionnel d’Aix, présidé par Annie Blin. Sliman Ouerhani, 50 ans, absent à l’audience, était poursuivi pour sévices sexuels commis en février et en octobre dernier sur une jument. L’affaire s’est déroulée à Grans, dans l’écurie du maire Yves Vidal. Il se serait faufilé dans le box à deux reprises A deux reprises, le suspect se serait, selon l’accusation, introduit dans le box d’une jument en pleine nuit. En février, le système de vidéosurveillance installé dans les écuries avait établi qu’il y était resté plus de 20 minutes avant de prendre la fuite. Après examen vétérinaire, les propriétaires de l’animal avaient déploré des lésions indiquant que la jument avait été agressée sexuellement. Huit mois plus tard, le scénario se reproduit. « En octobre, a raconté au tribunal le propriétaire de la jument, j’ai vu sur un écran de vidéosurveillance le même homme qu’en février entrer dans un box ! Je suis immédiatement sorti, armé d’un fusil, pour l’empêcher de s’en prendre à la jument. » L’individu avait prétexté être en panne et chercher de l’essence. De quoi monter sur leurs grands chevaux pour les propriétaires de l’écurie, qui contactaient les gendarmes pour faire arrêter le suspect. « Mais il est écrit dans sa déposition qu’il rentrerait dans son pays, en Tunisie, le 15 décembre, souligne le tribunal. Il aurait été étonnant qu’il soit là aujourd’hui. » « Cet homme est atteint d’une perversion qui a créé un vrai danger », a souligné Me Portolano, avocat de la partie civile. Il a poursuivi : « Se retrouver armé en face d’un homme dont on ne connaît pas les intentions, en pleine nuit, c’est terrifiant. Le prévenu doit être suffisamment condamné pour n’avoir plus envie de revenir sur le territoire. » Mes Aurientis et Venzoni sont intervenus pour la SPA, la fondation Brigitte Bardot et la fondation des animaux, pour souligner le caractère lamentable des faits. Même tonalité pour le procureur Guinot: « On est en droit d’être excédé. Il a déjà été condamné et il ne prend même pas la peine de venir. » Il a requis 4 à 6 mois de prison ferme à l’encontre du prévenu. L’individu a été reconnu coupable d’entrée et séjour irréguliers en France, de violation de domicile et de sévices de nature sexuelle envers un animal domestique. La justice n’a pas été à cheval sur la loi: l’homme a été condamné par le tribunal à 6 mois de prison ferme, interdiction de séjourner en France et un euro de dommages et intérêts.

Par Sèverine Pardini ( spardini@laprovence-presse.fr )

(Source: laprovence-presse.fr le 2 janvier 2008)

Lien:http://www.laprovence.com/articles/2008/01/02/209994-UNKNOWN-Six-mois-de-prison-ferme-pour-dessevicessurunejument.php

 


 

Home – Accueil الرئيسية

 

Lire aussi ces articles

11 mars 2003

Accueil TUNISNEWS 3ème année, N° 1026 du 11.03.2003  archives : http://site.voila.fr/archivtn LES TITRES DE CE JOUR:   LTDH: Infos

En savoir plus +

Langue / لغة

Sélectionnez la langue dans laquelle vous souhaitez lire les articles du site.

حدد اللغة التي تريد قراءة المنشورات بها على موقع الويب.