2 février 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3177 du 02.02.2009

 archives : www.tunisnews.net  

Luiza Toscane Tunisie : reprise sous haute tension du procès des évènements de Gafsa

Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef: Communiqué de presse

Maghreb des Luttes Sociales : De gafsa à Sidi Ifni…

Free.: Doha dénonce l’encerclement policier d’une radio de Tunis

Carpe Diem: Répression en Tunisie

AFP: Kadhafi, “roi des rois traditionnels d’Afrique”, élu à la tête de l’Union africaine

20minnutes: Genève prêt à accueillir un ex-détenu de Guantanamo


 

Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com

 

Tunisie : reprise sous haute tension

du procès des évènements de Gafsa

 
Luiza Toscane
 
À la veille de la reprise du procès en appel, relatif aux événements sociaux du bassin minier de Gafsa, Reporters sans frontières réitère sa demande d’abandon des poursuites judiciaires engagées contre le journaliste Fahem Boukadous, entré en clandestinité depuis le 5 juillet 2008. Ce procès, dans lequel trente-huit personnes sont inquiétées pour leur participation aux manifestations, reprend le 3 février, dans un contexte tendu. Par ailleurs, l’organisation dénonce la saisie de l’hebdomadaire d’opposition Ettarik El Jedid, par décision judiciaire pour “violation du Code de la presse”. Fahem Boukadous, correspondant de la chaîne de télévision privée El-Hiwar Attounisi, est poursuivi après avoir couvert la contestation sociale qui avait eu lieu dans la région minière de Gafsa (350 km au sud de Tunis) en 2008. Lors de la première audience, le 13 janvier 2009, les demandes de relaxe et d’enquête sur des actes de torture que le journaliste aurait subie pendant son interrogation ont été rejetées, alors que sa femme et deux journalistes avaient été interdits d’assister à la séance. Trois jours avant la reprise de ce procès, le numéro 113 daté du 31 janvier 2009 de l’hebdomadaire Ettarik El Jedid, a été saisi, après avoir diffusé une transcription de l’interrogatoire de l’un des dirigeants du mouvement social, Bechir Laabadi. Les autorités ont justifié cette interdiction en vertu de l’article 63 du Code de la presse, qui “interdit de publier les actes d’accusation et de tous les autres actes de procédure avant qu’ils aient été lus en audience publique”. Or, la rédaction de Ettarik El Jedid assure que cet interrogatoire avait auparavant fait l’objet d’un débat public au cours de la première audience du tribunal, le 4 décembre 2008.  
 
Lire le communiqué du 17 décembre 2008
 

Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef

Communiqué de presse

 

Tunisiens de Redeyef. Rassemblement le 31 janvier – 15h Le 30 janvier 2009 Les habitants de Redeyef, bassin minier-phosphate de Gafsa – sud-ouest de la Tunisie ont manifesté pacifiquement durant toute l’année 2008 contre le chômage, l’injustice et la vie chère. Le pouvoir tunisien a choisi la politique de répression aveugle et brutale. La ville de Redeyef subit un contrôle renforcé du déplacement des habitants aboutissant à un véritable état de siège avec perquisitions, pressions sur les familles, la chasse aux jeunes… Il faut rappeler le bilan de la répression : trois personnes mortes dont deux manifestants tués par des balles policières en mai et juin derniers, de très nombreux blessés, plus de 200 personnes enfermées, plusieurs d’entre elles torturées dans les prisons… 33 tunisiens, syndicalistes, enseignants, ouvriers, étudiants, jeunes chômeurs ont été condamnés, le 11 décembre, par le tribunal de Gafsa à des peines allant de 1 an à… 10 ans de prison. Le procès du 11 décembre s’est affranchi du respect de la légalité : pas d’audience des prévenus, pas de plaidoirie d’avocats malgré la présence de plus de 70 avocats, pas d’énoncé public des verdicts. Le président du tribunal a déclaré la séance ouverte, a annoncé que les verdicts avaient été décidés et clos aussitôt la séance, invitant les avocats à prendre connaissance des décisions du tribunal auprès du secrétariat. Du jamais vu ! Tous les inculpés ont été condamnés pour avoir seulement exprimé leurs demandes légitimes de travail, de pain et de justice. Le procès en appel des 33 condamnés se tient le mardi 3 février prochain. Dans le même temps, pour échapper à la répression, aux poursuites policières et pénales puisque la justice de leur pays n’est pas indépendante, des dizaines d’habitants de la région de Redeyef, les jeunes en particulier, se sauvent et demandent refuge à la France. Ils arrivent à Nantes, où ils ont parents et amis installés de longue date. On se rappelle que dans les années 70, les entreprises nantaises recrutaient à Redeyef ; ainsi, sensiblement 2 000 personnes originaires de Redeyef vivent à Nantes. Mais, plusieurs des habitants de la région de Redeyef arrivés ces dernières semaines à Nantes ont été arrêtés et enfermés au centre de rétention de Rennes (celui de Nantes étant fermé) pour être reconduits à la frontière… Ainsi, la peur poursuit les habitants de Redeyef dans notre pays. Cette situation n’est pas tolérable. Pourtant, l’examen juste de la situation concrète devrait raisonnablement conduire les autorités françaises à prendre en compte toutes les demandes de séjour en France des personnes qui se sauvent de la région de Redeyef. Le Collectif Nantais de Soutien aux Tunisiens de Redeyef appelle à un rassemblement devant la Préfecture de Nantes ce samedi 31 janvier à 15h pour demander : – la libération de tous les emprisonnés, justice et liberté pour les Tunisiens en Tunisie ; – le respect du droit d’asile pour les Tunisiens en France. Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef soutenu par : AC ! Nantes, Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT), Confédération Générale du Travail (CGT), Confédération Nationale du Travail (CNT), Confédération Syndicale des Familles (CSF), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), GASProm-ASTI de Nantes, Les Alternatifs, Les Verts, Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Parti Communiste Français (PCF), Parti Socialiste (PS), Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), Union syndicale Solidaires, Washma…


 

MAGHREB DES LUTTES SOCIALES : DE GAFSA À SIDI IFNI…

Meeting de Solidarité des travailleurs en France avec les luttes du Maghreb

JEUDI 12 FÉVRIER 2009 À 18H30 Bourse du Travail 3, rue du château d’eau.75010 Paris M° République Alors que les travailleurs français et Européens font face à la crise, au chômage technique et à la casse continue des acquis sociaux, d’autres, en Afrique, tentent simplement de survivre et de manifester pour obtenir un travail. Ainsi, les organisations membres du collectif Maghreb solidarité (syndicats, partis politiques, associations) informent les travailleurs français et immigrés sur ce qui se passe notamment en Tunisie et au Maroc. Dans la zone du bassin minier de Gafsa, (sud-ouest tunisien), a eu lieu un mouvement social d’ampleur inédite depuis plus de 20 ans en Tunisie. Le 5 janvier 2008, à la suite de la publication des résultats du concours d’embauche à la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG, principal employeur de la région), des jeunes chômeurs, des étudiants, des syndicalistes manifestent pacifiquement pour le droit au travail et contre le népotisme local, dans une zone où le taux de chômage atteint souvent 30%, soit le double de la moyenne nationale. Face au mouvement de protestation, le peu démocratique régime du président Ben Ali, répond par la force. Le 6 juin 2008, la police a tiré à balles réelles sur les manifestants faisant un mort et plusieurs blessés, une vague d’arrestations a touché des dizaines de personnes, ainsi que les leaders de ce mouvement, parmi eux des syndicalistes enseignants, infirmiers, ouvriers… Depuis, la ville de Redeyef et les autres villes du bassin minier vivent un véritable état de siège. Tout ceci avec le silence complice de l’Etat français, à l’image de Sarkozy qui s’est même permis lors de sa visite en Tunisie de parler d’amélioration de la situation des droits de l’homme dans le pays. Sous les yeux d’observateurs syndicaux internationaux, le 3 février 2009 se tiendra le procès en appel des meneurs de la révolte. En première instance, 33 des 38 accusés ont été condamnés à de lourdes peines, allant jusqu’à 10 ans et un mois de prison ferme pour 7 d’entre eux. Mohieddine Cherbib, président de la FTCR, déféré pour le simple fait d’avoir soutenu le mouvement depuis la France, a été condamné par contumace à deux ans de prison. 3 délégations syndicales internationales (une politique) se sont déjà rendues sur place pour assister à ce qu’il faut bien appeler un simulacre de procès. Solidarité avec la lutte du bassin minier de Gafsa, libération immédiate et sans conditions des prisonniers ! Gafsa – Sidi Ifni – Mêmes causes, mêmes effets Le pendant de cette lutte, se trouve au Maroc, à Sidi Ifni. Là aussi, la population laborieuse et estudiantine de cette cité portuaire, ancienne colonie espagnole, s’est rebellée le 7 juin 2008 contre le chômage massif qui touche cette région, et la corruption. Depuis 2005, cette ville est en ébullition : manifestations, rassemblements délégations, etc. pour protester contre la marginalisation de leur région (Aït Baâmarane). Le lendemain de la répression en Tunisie, le 7 juin, l’Etat marocain a également envoyé ses forces répressives (4000 militaires, gendarmes, forces auxiliaires) pour “punir” la population, saccageant des maisons, faisant de nombreux blessés et arrestations. A l’heure actuelle, 26 personnes à la tête du mouvement croupissent toujours en prison dont 12 en attente d’un jugement. Leur tort ? Avoir protesté contre la corruption et réclamé démocratiquement leur droit au travail et à la dignité. Certains sont atteints de pathologies lourdes, aggravées par des conditions de détention indignes et par la grève de la faim qu’ils ont entamée le 7 janvier. Celle-ci, destinée à alerter sur l’arbitraire de leur situation, n’a été suspendue que le 16 janvier. A l’extérieur, les familles des détenus se sont regroupées en collectif, et plusieurs caravanes de soutien se sont dirigées des villes marocaines vers Sidi Ifni. Là aussi, c’est la solidarité internationale qu’il faut organiser de toute urgence pour que la justice triomphe et que leurs revendications légitimes soient satisfaites. Nous vous invitons à venir discuter de ces luttes, et d’autres encore,  lors du meeting organisé par le collectif Maghreb Solidarité, le 12 février prochain. Premiers Signataires : COLLECTIF MAGHREB SOLIDARITE (ATMF, ATTAC, ATF, CEDETIM, CNCU, CNT, ETTAJDID, FTCR, LDH, NPA/LCR , PCF, PCOF , PCOT, SOLIDAIRES, UTIT, VERTS, AMF , ASDHOM, ATF-PARIS, CRLDHT , FSU CORELSO, PDP, FDLT , MRAP, MQJS, RIAS…) c/o FTCR, 3, rue de Nantes 75019 Paris – Tel : 0146075404 –  maghrebsolidarite@ras.eu.org


Doha dénonce l’encerclement policier d’une radio de Tunis

Le Centre de Doha pour la liberté d’information a dénoncé jeudi l’encerclement par la police du siège de la radio indépendante Kalima à Tunis et demandé aux autorités tunisiennes de “mettre un terme au harcèlement des journalistes” de cette station. Dans un communiqué publié à Doha, où il a son siège, le centre a indiqué que “le 27 janvier 2009, les locaux de la rédaction à Tunis (de la radio) ont été encerclés par des policiers en civil, empêchant toute personne d’y accéder ou d’en sortir”, ajoutant qu'”un collaborateur de la radio a été interpellé et l’un des invités d’une émission a été agressé”. Cité par le communiqué, l’une des responsables de la radio, Sihem Bensedrine, a déclaré que “malgré les nombreuses difficultés que nous rencontrons actuellement pour diffuser et continuer à travailler, nous avons relevé le défi en lançant hier la première heure de programmes”. Le Centre de Doha a indiqué que grâce à son soutien financier, cette radio peut désormais être écoutée sur une fréquence satellitaire et sur internet. Créé en janvier par le Qatar et Reporters sans frontières (RSF), une ONG basée à Paris, le “Doha Centre For Media Freedom” est dirigé par Robert Ménard, ancien secrétaire général de RSF.
(Source: le portail “http://portail.free.fr/” le 29 janvier 2009) Lien: http://television.portail.free.fr/actualite/29-01-2009/doha-denonce-l-encerclement-policier-d-une-radio-de-tunis/


Répression en Tunisie

 

Carpe Diem

Il est triste de voir à quel point, et après plus d’un demi-siècle d’indépendance du pays, les libertés sont réprimées en Tunisie. Et il est choquant de voir avec quelle violence l’Etat tue à chaque fois toute tentative d’émancipation des libertés.

Après seulement 4 jours d’émission via Satellite, la jeune radio indépendante Al Kalima qui diffusait  jusque là ses programmes sur Internet, vient d’être interdite avec une violence et un acharnement inégalables : Siège des locaux de la radio, enlèvement d‘un journaliste qui y travaillait, violence physique envers un autre journaliste dont les images ci-dessus attestent, action judiciaire envers les rédacteurs en chef et saisie du matériel…Une opération Commando visant tout simplement à anéantir ce projet et à supprimer ce nouveau canal de liberté d’expression.

La longévité de toute dictature constitue son propre mal. Plus elle dure dans le temps, plus son caractère autocratique se renforce pour sauvegarder le peu de crédibilité qui lui reste. Il est illusoire d’attendre d’un tel régime une quelconque ouverture au débat. Encore moins à la veille d’échéances électorales dont le seul objectif est de reconduire la même politique, avec les mêmes vieilles habitudes.

Une telle répression est souvent justifiée par l’impératif de sauvegarder l’image du pays. Mais de quelle image parle-t-on encore? Malgré tous les efforts de promotion, à coups de propagande nationale et internationale, il ne reste plus grand-chose de positif dans l’image de la Tunisie aujourd’hui. Censure, torture, dictature, propagande, corruption…sont les mots qui reviennent le plus souvent quand on aborde la situation du pays…L’Economie est le seul registre qui sauve encore un peu cette image. Mais en contexte de crise Economique et Sociale, que reste-t-il pour la Tunisie ?

(Source: Le blog de Carpe Diem le 2 fevrier 2009)

Lien: http://www.mediapart.fr/blog/58098


 
 

Kadhafi, “roi des rois traditionnels d’Afrique”, élu à la tête de l’Union africaine

AFP Lundi 2 février, 13h56 Mouammar Kadhafi, qui entend désormais se faire appeler “roi des rois traditionnels d’Afrique”, a été élu lundi à la tête de l’Union africaine (UA) pour un an, lors d’un sommet de l’organisation à Addis Abeba. Bien que la volonté de M. Kadhafi d’instaurer un “gouvernement de l’Union” conduisant à des “Etats-Unis d’Afrique” effraie bon nombre de chefs d’Etat du continent, ceux-ci l’ont élu à la présidence en exercice de l’UA, essentiellement pour des questions d’équilibre politique entre les différentes régions africaines. Selon la règle de l’UA, la présidence revenait cette année à l’Afrique du Nord, après l’Afrique de l’Est. Et Mouammar Kadhafi était le seul dirigeant d’Afrique du Nord présent à Addis Abeba. Beaucoup d’Africains ne voyaient pas d’un bon oeil son accession à la tête de l’UA, selon des entretiens avec des participants au sommet. Aussi, certains pays ont tenté une promouvoir une présidence d’Afrique australe, d’autant que le prochain sommet se tiendra en juillet à Madagascar. En vain. Selon des sources concordantes, le Guide de la Jamahiriya libyenne a déjà fait passer à ses pairs un message demandant à être désormais officiellement appelé “roi des rois traditionnels d’Afrique”, après avoir été “adoubé” par un groupe de chefs traditionnels il y a quelques semaines en Libye. Il était d’ailleurs accompagné au sommet par sept “rois” en costume traditionnel chamarré parfois couvert de métal brillant, qui ont toutefois eu du mal à rester dans son sillage en raison des mesures de la sécurité éthiopienne. Dans son discours d’adieu, son prédécesseur à la présidence de l’UA, le Tanzanien Jakaya Kikwete, a invité ses pairs à se consacrer davantage au développement du continent. Le thème officiel du sommet “développement des infrastructures” en Afrique – une “priorité” selon le président de la Commission de l’UA, Jean Ping – ne devait être abordé que lundi après-midi. “Nous consacrons beaucoup trop de temps à régler les conflits ou les partages de pouvoir entre nos politiciens. Il faut que nous redéfinissions nos priorités pour nous consacrer au développement de nos économies (…) pour nous libérer de la honte qui est la nôtre d’être le continent le plus pauvre du monde”, a déclaré le président tanzanien. Dimanche, les chefs d’Etat et leurs représentants ont débattu à huis clos pendant une dizaine d’heures uniquement sur le “gouvernement de l’Union” cher à M. Kadhafi. Les débats se sont achevés sans grande avancée: les dirigeants ont simplement convenu de changer la dénomination de la Commission, organe exécutif de l’UA, en l’appelant “autorité africaine”, a rappelé M. Kikwete dans son discours avant de souligner que cela ouvre la voie à “une institution avec un mandat plus fort, de plus fortes capacités, qui nous dirige vers l’objectif du gouvernement de l’Union”. Prenant la parole après son élection, M. Kadhafi a “espéré que son mandat (serait) un temps de travail sérieux et pas seulement de mots”, insistant sur la nécessité “de pousser l’Afrique en avant vers les Etats-Unis d’Afrique. Je continuerai et insisterai pour que les Etats souverains (que nous sommes) parviennent aux Etats-Unis d’Afrique”, a-t-il martelé. Cette deuxième journée de sommet, à laquelle assiste le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, doit également être l’occasion d’évoquer les crises du continent, comme la Somalie, le Darfour, la République démocratique du Congo, le Zimbabwe, et les récents coups d’Etat en Mauritanie et en Guinée.

Genève prêt à accueillir un ex-détenu de Guantanamo

Le Conseil d’Etat a répondu favorablement à un appel de la Confédération. C’est le premier canton dans ce cas.  

Seules conditions posées par Genève, l’ex-détenu que le canton acceptera devra être innocent et n’avoir aucun contact avec le terrorisme. (Photo: Keystone) Ailleurs, plusieurs conseillers d’Etat se sont exprimés pour ou contre, mais à titre personnel. Seules conditions posées par Genève, l’ex-détenu que le canton acceptera devra être innocent et n’avoir aucun contact avec le terrorisme, a indiqué lundi à l’ATS Laurent Moutinot. Il confirmait une information du quotidien Le Matin. Peu importe en revanche son pays d’origine. Une telle position se justifie par le fait que Genève a une renommée de ville humanitaire, a ajouté le chef du département cantonal des institutions. Il y a eu des contacts bilatéraux entre la Confédération et le canton de Genève, confirme pour sa part le vice-chancelier de la Confédération Oswald Sigg. Suite à cela, l’Etat genevois a fait part de sa disponibilité, a-t-il ajouté, précisant que Genève est le seul canton avec lequel un tel échange a eu lieu. Pas encore de décision formelle Le Conseil fédéral n’a pas encore décidé formellement d’accueillir des ex-détenus de Guantanamo. Il doit d’abord examiner les modalités, juridiques en particulier, d’une telle procédure d’asile. Il devrait informer la semaine prochaine du bilan intermédiaire de ces examens, a dit à l’ATS Oswald Sigg. Depuis que Micheline Calmy-Rey a laissé entendre que la Suisse pourrait accueillir jusqu’à trois ex-détenus de la prison américaine, plusieurs conseillers d’Etat de différents cantons sont montés au créneau. Les uns pour donner un avis favorable, les autres pour appeler à la prudence. Zurich contre Lundi encore, le Grand Conseil zurichois a déclaré urgente une motion de l’UDC et de l’UDF exigeant que le canton tente de convaincre la Confédération de ne pas accorder l’asile à d’anciens prisonniers de Guantanamo. Le Conseil d’Etat a maintenant quatre semaines pour dire ce qu’il pense de la motion. Le parlement votera ensuite sur son contenu. La semaine dernière, la Conférence des directeurs cantonaux de justice et police a fait part de son scepticisme. Sa vice-présidente, la radicale st-galloise Karin Keller-Sutter, s’est dite étonnée par la précipitation dont a fait preuve selon elle le Conseil fédéral. Elle a l’impression que l’annonce du gouvernement est dictée par des considérations de politique étrangère et «certains accords diplomatiques». Il en va apparemment d’intérêts qui n’ont rien à voir avec Guantanamo, a jugé Mme Keller-Sutter, interrogée sur un lien éventuel avec les pressions américaines concernant le secret bancaire. Dans tous les cas, aucun canton ne se bousculera pour accueillir d’anciens pensionnaires de Guantanamo, prédit-elle. Plusieurs conseillers d’Etat, de gauche et romands avant tout, s’y sont toutefois déclarés favorables à titre personnel. Il en est ainsi par exemple du Fribourgeois Erwin Jutzet, un des premiers à sortir du bois mardi dernier. Modalités examinées Le socialiste ne veut toutefois pas faire de pro-activisme: à Berne de nous contacter, a-t-il en substance déclaré, soulignant que pour prendre une telle décision, il devrait obtenir l’aval de tout le Conseil d’Etat. A l’inverse, son homologue vaudois Philippe Leuba déclarait être «effectivement sceptique. Il n’est pas question que les cantons donnent leur aval sans avoir une idée précise de qui sont ces personnes. Le seul fait d’avoir séjourné à Guantanamo ne donne pas droit à l’asile», ajoute le ministre libéral qui note cependant qu’il est «trop tôt pour fermer définitivement la porte». Source: SDA/ATS
(Source: Le site “20minnutes” (Suisse) le 2 fevrier 2009)
 

 

 

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