LibertĂ© et EquitĂ©: Lâadministration de la prison de Messaadine rĂ©prime encore le prisonnier dâopinion Taoufik Houimdi Kalima: Un mĂ©decin devant le Conseil de discipline aprĂšs avoir rĂ©vĂ©lĂ© une contamination Kalima: SĂ©vĂšres reprĂ©sailles contre un diplomate de haut rang
Business News: Six ans de prison pour lâancien ambassadeur de Tunisie Ă Abou Dhabi Mouwatinoun: Dr Ben Jaafar à MontrĂ©al – La rĂ©forme est une urgence nationale, la transition dĂ©mocratique est un objectif rĂ©alisable Â
Gnet:
Tunisie : progression dĂ©cevante des investissements Jeune Afrique: Triki, l’entrepreneur du supĂ©rieur
Haaretz: Criminals can’t find work, except in the Knesset
Lâadministration de la prison de Messaadine
rĂ©prime encore le prisonnier dâopinion Taoufik Houimdi
Un médecin devant le Conseil de discipline aprÚs avoir révélé une contamination
ProposĂ© par redaction le Jeudi 18 novembre 2010 Le docteur Mahjoub Qahri, exercant Ă l’hĂŽpital rĂ©gional de Kasserine a Ă©tĂ© convoquĂ© devant le Conseil de disipline pour avoir divulgĂ© un secret professionnel. C’est la direction rĂ©gionale de la santĂ© publique de Kasserine qui a pris cette dĂ©cision suite Ă une information qu’il a publiĂ©e sur les colonnes du quotidien Al Chourouk oĂč il a fait Ă©tat de la contamination de 500 personnes dans la ville de Thala par l’hĂ©patite, due Ă la pollution de l’eau potable dans la rĂ©gion. (Source :Le site de radio “Kalima” Le 18-11-2010) Lien :http://www.kalima-tunisie.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=321
SévÚres représailles contre un diplomate de haut rang
 Six ans de prison pour lâancien ambassadeur de Tunisie Ă Abou Dhabi
Le tribunal de premiĂšre instance de Tunis a infligĂ© Ă Ahmed Ben Mustapha, lâancien ambassadeur de Tunisie Ă Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis), une peine de six ans de prison pour dĂ©tournement de biens publics et falsification de documents administratifs. Lâaffaire a Ă©tĂ© relatĂ©e, aux mois de mai et juin derniers, dans les colonnes de Business News, sans citer le nom de lâambassadeur qui devait rĂ©pondre de plusieurs accusations. Saisie par un huissier de justice par M. Ben Mustapaha, Business News a Ă©tĂ© obligĂ©e, conformĂ©ment au code de la presse, de mentionner le nom de lâancien ambassadeur dans le droit de rĂ©ponse qui lui a Ă©tĂ© accordĂ©. Les six ans de prison qui viennent dâĂȘtre infligĂ©s ne signifient toutefois pas que le dossier est clos. Le condamnĂ© peut toujours faire appel, ce qui sera certainement le cas. La justice tunisienne ne semble pas avoir donnĂ© suite Ă lâaccusation relative au dĂ©tournement des salaires des employĂ©s. (Source: âBusiness Newsâ Le 18-11-2010) Lien:http://www.businessnews.com.tn/details_article.php?a=22371&temp=1&lang=fr&t=520 Â
 DR BENJAAFAR à Montréal :
La réforme est une urgence nationale
La transition démocratique est un objectif réalisable
 A lâinvitation de lâassociation de dĂ©fense des droits de la personne au Maghreb (ADPM), le Dr MUSTAPHA BEN JAAFAR a rencontrĂ© la colonie tunisienne de MontrĂ©al. Nous reproduisons lâexposĂ© quâil a fait en introduction au dĂ©bat. La deuxiĂšme partie de la rĂ©union (questions des prĂ©sents et rĂ©ponses) sera reproduite au prochain numĂ©ro.                                  Je voudrais dire tout dâabord que la date de 2014 nâest pas pour moi une obsession, En dâautres termes lorsque je me rase le matin je nây pense pas particuliĂšrement. Je ne suis pas obsĂ©dĂ© par les responsabilitĂ©s au sommet de lâEtat, mĂȘme si je me suis prĂ©sentĂ© aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 2009. Je pensais faire lĂ un acte de civisme politique Et me joindre Ă ceux et celles qui militent pour une transition dĂ©mocratique. Cela nâa servi au fond quâĂ dĂ©montrer une fois de plus lâenfermement dans lequel se trouve le pouvoir politique en Tunisie, puisque il a refusĂ© cette candidature en usant de subterfuges juridiques.   Je considĂšre Cependant que 2014 est une vĂ©ritable opportunitĂ© pour une transition dĂ©mocratique pacifique et jâai quelques arguments que je vous livre avant dâentrer dans le vif du sujet. :   le Premier est que aujourdâhui la Tunisie est pratiquement le seul pays, je dis bien le seul pays qui, Ă son niveau de dĂ©veloppement, soit dans lâĂ©tat de sous-dĂ©veloppement politique et de dĂ©ficit dĂ©mocratique oĂč il est. Câest une situation achronique, insoutenable, et qui doit donc, Ă mon sens, nĂ©cessairement et historiquement Ă©voluer..    le deuxiĂšme argument est que nous sommes en situation de transition naturelle : le prĂ©sident Ben Ali, si on respecte les termes de la constituions, effectue son dernier mandat. Et t il est relativement frĂ©quent, en tout cas dans les pays dĂ©mocratiques, que le dernier mandat soit le mandat des rĂ©formes, des reformes courageuses motivĂ©es par lâintĂ©rĂȘt du pays. Le prĂ©sident sortant pense surtout Ă lâavenir et Ă jeter les bases dâune rĂ©elle dĂ©mocratie pour les futures gĂ©nĂ©rations. Je dis cela tout en sachant que depuis pratiquement le mois de juillet une campagne de pĂ©titions est lancĂ©e pour demander au prĂ©sident de se reprĂ©senter en 2014 pour un autre mandat contrairement Ă ce que stipule la constitution. Cela veut dire pour se prĂ©senter en 2014 ils doivent apporter des modifications Ă lâactuel constitution. Et je pense sincĂšrement, que les courtisans qui sont à la base de cette initiative sont entrain de tromper le prĂ©sident et de le pousser Ă la , la mĂȘme faute qui a Ă©tĂ© faite par Bourguiba en 1975 lorsque face Ă des problĂšmes de succession qui commençaient Ă apparaĂźtre on a instaurĂ© la prĂ©sidence Ă vie . Moi je pense que ce mandat est une occasion pour le prĂ©sident dâengager les reformes que tout le monde attend et surtout les forces vives et les forces dĂ©mocratiques du pays.     le troisiĂšme Ă©lĂ©ment qui me pousse Ă lâoptimisme câest que notre sociĂ©tĂ© vit une phase dâĂ©veil. La contestation face Ă la mauvaise gouvernance sâorganise, je citerais uniquement ce qui câest passĂ© lâannĂ©e derniĂšre dans le bassin minier, une crise qui a durĂ©e Ă peu prĂ©s une annĂ©e. Câest rare, exceptionnel. Le dossier de cette contestation nâest pas fermĂ©. Il y a encore des gens en prison. Ceux qui ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s trouvent toujours des difficultĂ©s Ă retrouver leur travail et leur libertĂ© de mouvement.. La derniĂšre manifestation de contestation sâest faite dans la rĂ©gion du sud Ă BenguerdĂšne sur la frontiĂšre tuniso-libyenne. Tout cela montre quâil y a derriĂšre ces indices et ces satisfecit quâon nous annonce à propos des Ă©quilibres macro Ă©conomiques il y a une situation qui est prĂ©occupante si on se rĂ©fĂšre Ă la disparitĂ© des moyens entre  riches et pauvres, sur les disparitĂ©s qui existent entre les rĂ©gions du littoral et les rĂ©gions de lâintĂ©rieur du pays. Le taux de chĂŽmage est officiellement de lâordre de 14%. câest un chĂŽmage que le gouvernement nâa pas pu maĂźtriser ; Certains spĂ©cialistes le situent Ă un niveau plus Ă©levĂ©. AU cours de la derniĂšre dĂ©cade, la structure du chĂŽmage est marquĂ©e par un taux trĂšs important des jeunes et des jeunes diplĂŽmĂ©s. Câest lĂ une vĂ©ritable bombe Ă retardement.     le quatriĂšme facteur qui me pousse Ă lâoptimisme câest que face Ă cette situation, à ce verrouillage politique lâopposition est en train de sâorganiser. Câest-Ă -dire quâelle prend conscience que son Ă©miettement handicape le changement des rapports des forces. Depuis les Ă©lections dâoctobre 2009, ceux qui ont participĂ© Ă ces Ă©lections se sont engagĂ©s dans un processus de rassemblement : lâAlliance pour la CitoyennetĂ© et lâEgalitĂ©. Nous avons rendu public un projet de plate forme qui a Ă©tĂ© mis en discussion. Un grand nombre de rĂ©unions ont Ă©tĂ© tenues Ă lâintĂ©rieur du pays pour en dĂ©battre. Lâobjectif Ă©tant double : changer le rapport des forces en rĂ©duisant lâhĂ©gĂ©monie du RCD qui perpĂ©tue la tradition du parti unique ; mais aussi cultiver lâidĂ©e quâil y a une alternative parce que le pouvoir essaie dâinculquer lâidĂ©e quâil quâaucun autre parti dans le pays ne peut Apporter des solutions aux problĂšmes du pays. il dit : ÙÙŰł ÙÙ Ű§ÙŰ„Ù ÙŰ§Ù ŰŁŰŰłÙ Ù Ù Ű§ ÙۧÙ , et nous disons exactement le contraire : nous pouvons faire mieux et autrement. Câest un peu lâobjet du dĂ©bat de ce soir.   Avant dâengager le dĂ©bat je veux insister trĂšs rapidement sur un certain nombre de points : . Sur le plan politique pourquoi disons nous aujourdâhui que la reforme est nĂ©cessaire, impĂ©rative et urgente. Parce que, en dehors des polĂ©miques quâon peut engager, il y a des faits tĂȘtus. Dâabord la constitution tunisienne a besoin dâĂȘtre rĂ©visĂ©e pour mille raisons, la principale est quâelle concentre tous les pouvoirs entre les mains du chef de lâĂ©tat. Le chef de lâĂ©tat aujourdâhui contrĂŽle, et le pouvoir exĂ©cutif et le pouvoir judiciaire Quand Ă lâassemblĂ©e nationale elle est officiellement Ă 75%, composĂ©e de dĂ©putĂ©s RCD et pour le reste, par des dĂ©putĂ©s de lâopposition qui sont sĂ©lectionnĂ©s par le pouvoir. Le rĂ©sultat est une assemblĂ©e caisse de rĂ©sonance. Certaines lois doivent changer, notamment celles qui concernent les libertĂ©s fondamentales expression, organisation, association. Ajoutez Ă cela la pratique.      Lâadministration non seulement fait exactement tout ce que demande le parti au pouvoir, mais en plus, elle bloque tous ses concurrents. Depuis lâIndĂ©pendance, les Ă©lections sont le reflet de cette administration partisane. Le code Ă©lectoral aussi doit ĂȘtre changĂ©. La rĂšgle du quota a assujetti lâopposition, en la rĂ©compensant proportionnellement Ă son degrĂ© dâallĂ©geance. Le traitement appliquĂ© Ă nos camarades dâEttajdid est à cet Ă©gard significatif. Sa prĂ©sence au parlement sâest rĂ©trĂ©cie au fur et Ă mesure, que le parti sâest dĂ©marquĂ© de la ligne du pouvoir.   Je nâai pas du tout envie dâassombrir le tableau. Mais un effort dâobjectivitĂ© est nĂ©cessaire pour faire la diffĂ©rence entre la rĂ©alitĂ© et lâimage propagĂ©e par la propagande. Vue de loin, la Tunisie est un pays stable oĂč la sĂ©curitĂ© est garantie et oĂč lâĂ©conomie se porte bien. Evidemment il y a une part de vĂ©ritĂ©, il y a une stabilitĂ©. Mais sâagit il de cette stabilitĂ© concrĂ©tisĂ©e par une sĂ©rĂ©nitĂ© dans les rapports entre le pouvoir et la sociĂ©tĂ©, avec une participation active des citoyens Ă la gestion de leurs affaires ? Ou bien est ce que câest la stabilitĂ© et la sĂ©curitĂ© qui arrangent le visiteur qui vient passer ses vacances en Tunisie ?  De mĂȘme lorsquâon avance un taux de croissance de 5%, câest bien mais on peut faire mieux. Dâabord parce que il nây a pas dans le 5% qui justifie que lâon parle de miracle. Au cours des dĂ©cades de la post indĂ©pendance, la moyenne du taux de croissance Ă©tait plus Ă©levĂ©e en dĂ©pit des changements qui ont affectĂ© les dirigeants et les orientations en matiĂšre de politique Ă©conomique. Je suis convaincu quâavec une bonne gouvernance on peut avoir au moins deux points de plus. Ce qui nous permettrait de faire face Ă un chĂŽmage qui devient particuliĂšrement inquiĂ©tant et Ă une disparitĂ© sociale qui est tout a fait alarmante.  Pour finir, quelques mots sur le rĂŽle de lâopposition. Elle se doit de trouver des rĂ©ponses Ă ces problĂšme que pose le dĂ©ficit dĂ©mocratique mais aussi aux problĂšmes que pose la situation sociale et Ă©conomique. Et si pour la reforme politique la rĂ©ponse est Ă©vidente, les questions Ă©conomiques et sociales nĂ©cessitent un vrai dĂ©bat libre et contradictoire ; Il y a cependant des questions urgentes. La corruption, par exemple, existe dans tous les pays mais lorsquâelle prend de lâampleur, elle devient grave, menace le tissu Ă©conomique et le tissu social. Le gouvernement doit mettre en place des mĂ©canismes pour luter contre la corruption, contre la concentration du pouvoir financier entre les mains de personnes proche du pouvoir. Le secteur de lâinformation. le secteur bancaire, le rĂ©seau de distribution des biens de consommation ..etc sont concernĂ©s distribution alimentaire les chaines de distribution dâautomobile. Il y a une rĂšgle communĂ©ment admise fondĂ©e sur lâincompatibilitĂ© entre pouvoir politique et argent !  Enfin. un dernier mot sur cette Alliance pour la CitoyennetĂ© et lâEgalitĂ© qui est pour moi une note dâespoir. Câest une alliance ouverte. Dâautres courants et personnalitĂ©s peuvent sây joindre Ă condition Ă©videmment dâaccepter les principes, les objectifs de cette alliance, et Ă condition de respecter son code de conduite. Lâopposition ne peut pas construire dans la durĂ©e si elle ne rĂ©tablit pas la confiance en son sein. Et la confiance câest une question dâĂ©thique, de respect de lâautre, sans parler du respect de la parole donnĂ©e et des engagements pris. Je suis maintenant prĂȘt non seulement Ă vous Ă©couter avec plaisir mais aussi Ă rĂ©pondre Ă toutes vos questions, surtout celles qui dĂ©rangent.
Tunisie : progression décevante des investissements
Les rĂ©sultats de lâannĂ©e 2010 confirment la reprise de lâĂ©conomie tunisienne ; toutefois, le pays est toujours Ă la recherche dâun niveau de croissance plus soutenu, susceptible dâamĂ©liorer la situation de lâemploi, souligne la Lettre de Tunisie, UbiFrance de ce 18 novembre. Lâestimation relative Ă 2010 montre une croissance apprĂ©ciable de la demande interne (+6%) en particulier grĂące Ă la constitution des stocks. La consommation et lâinvestissement, relativement peu touchĂ©s par le ralentissement de lâactivitĂ© pendant la crise, ont maintenu des rythmes de progression voisins de ceux de 2009. La consommation des mĂ©nages progresse de 4,3%, soit lĂ©gĂšrement plus que lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente (+4,0%) tout en restant en deçà du rĂ©sultat de 2008 (+4,5%). Lâinvestissement enregistre une nouvelle fois une progression dĂ©cevante : +4,1%, soit environ 2 points de moins que prĂ©vu. Lâexportation de biens et services, en forte baisse en 2009, a connu une reprise cette annĂ©e, ce qui nâa toutefois pas empĂȘchĂ© une forte dĂ©gradation la balance des biens et services. Pour lâannĂ©e 2011, la prĂ©vision du budget Ă©conomique est marquĂ©e par une contribution plus soutenue de lâensemble des Ă©lĂ©ments de la demande interne. AprĂšs plusieurs annĂ©es dâĂ©volution en dents de scie, lâexportation devrait connaĂźtre une progression, certes plus faible quâen 2010, mais apprĂ©ciable (+6,1%). Compte tenu des perspectives de la demande europĂ©enne. Lâinvestissement devrait connaĂźtre en 2010, selon les auteurs des budgets Ă©conomiques, une trĂšs forte progression, +7 %. Ce niveau se situe dans le droit fil des perspectives du XIIĂšme plan, mais cette prĂ©vision, compte tenu de la faiblesse structurelle de lâinvestissement privĂ© local et de la stagnation actuelle de lâinvestissement direct Ă©tranger, prĂ©sente un caractĂšre trĂšs volontariste. AprĂšs avoir enregistrĂ© un taux de croissance trĂšs apprĂ©ciable en 2007 (+6,3%), lâĂ©conomie tunisienne a connu en 2008 une croissance dĂ©jĂ ralentie (+4,6%) en raison Ă la fois dâune trĂšs mauvaise rĂ©colte cĂ©rĂ©aliĂšre et des premiers effets du ralentissement de la demande europĂ©enne. La Tunisie a pu toutefois maintenir un certain niveau de croissance, soit+3,1%. La reprise de lâactivitĂ© Ă©conomique sâest confirmĂ©e en 2010, avec un taux de croissance de 3,7% ; sans un nouveau dĂ©crochage de la production cĂ©rĂ©aliĂšre, le taux de croissance aurait largement dĂ©passĂ© le niveau de 4% (+4,8% pour le PIB hors agriculture). Tendanciellement, les Ă©volutions apparues dans les derniers mois de 2009, se sont prolongĂ©es en 2010 ; toutefois, on retiendra : 1. La baisse de 8,8% de lâactivitĂ© dans lâagriculture et la pĂȘche : les mauvaises conditions pluviomĂ©triques sont, pour la seconde fois en trois annĂ©es, Ă lâorigine dâune trĂšs mauvaise rĂ©colte cĂ©rĂ©aliĂšre (-50% par rapport Ă 2009) 2. La production dâhydrocarbures, mĂ©diocre en 2008 et 2009 a enregistrĂ© un bond de 19% en 2010 ; toutefois, la fermeture de lâunique raffinerie du pays a entraĂźnĂ© une chute (â80%) de lâactivitĂ© de raffinage 3. Cette circonstance a pesĂ© sur les rĂ©sultats de lâindustrie manufacturiĂšre qui, aprĂšs le recul observĂ© en 2009 (-3,5%), enregistre une quasi âstagnation en 2009, (-0,7%) sâagissant des activitĂ©s tournĂ©es vers lâexportation, on relĂšve lâexcellent rĂ©sultat enregistrĂ© par les industries mĂ©caniques et Ă©lectriques (+14%) alors que le secteur du textile et de lâhabillement ne connaĂźt pas la reprise (-1,5%) 4. Les activitĂ©s de services (+5%) apparaissent les plus stables en matiĂšre de contribution Ă la croissance Ă©conomique. En 2010, le taux prĂ©visionnel de croissance de lâĂ©conomie tunisienne est de 5,4% (+5,6% par la valeur ajoutĂ©e). Cette prĂ©vision, plutĂŽt optimiste, repose notamment sur un retour Ă la normale dans le secteur agricole, le maintien dâun niveau Ă©levĂ© de la demande europĂ©enne dans le secteur mĂ©canique et Ă©lectrique (qui enregistrerait une nouvelle progression de 8% alors que les industries du textile et de lâhabillement connaĂźtraient toujours la stagnation) et une certaine accĂ©lĂ©ration du rythme de croissance dans les autres activitĂ©s (notamment le BTP et les services). Sâagissant des importations de biens et services, lâannĂ©e 2010 a Ă©tĂ© marquĂ©e par une progression dâune ampleur inattendue (+15,2%) liĂ©e Ă la forte croissance des besoins en cĂ©rĂ©ales, Ă la nĂ©cessitĂ© dâimporter la totalitĂ© des produits pĂ©troliers raffinĂ©s, Ă la forte croissance des achats de matĂ©riels de transport, notamment dans le domaine automobile. Un retour Ă une certaine normalitĂ©, avec une progression de 5,4%, est attendu en 2011. AprĂšs la forte contraction observĂ©e en 2009 (-13,9% Ă lâexportation et -13,1% Ă lâimportation), les Ă©changes de biens et services connaissent une forte reprise (+14,6%) Ă lâimportation et +19,1% Ă lâexportation) dans un contexte de dĂ©gradation du solde liĂ©e aux Ă©changes de biens. Ainsi le dĂ©ficit passerait de 1,7 Ă 3,2 milliards de dinars. Cette Ă©volution se rĂ©percute sur la situation des paiements courants. Ainsi, en dĂ©pit dâune Ă©volution favorable des transferts (maintien du niveau dâĂ©pargne des migrants), le solde nĂ©gatif des paiements atteindrait cette annĂ©e 3,1 milliards de dinars (contre 1,6 milliard de dinars lâan passĂ©), reprĂ©sentant dĂ©sormais 4,7% du PIB, soit 2 points de plus quâen 2009. Ainsi, contrairement Ă ce qui a Ă©tĂ© observĂ© les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, les flux dâinvestissements directs Ă©trangers (qui varient peu entre 2009 et 2010) ne permettront pas de financer la totalitĂ© du dĂ©ficit des paiements courants. En 2011, une lĂ©gĂšre amĂ©lioration des Ă©changes de biens et services pourrait permettre de rĂ©duire quelque peu le pourcentage du dĂ©ficit courant dans le PIB (1 point paraissant une prĂ©vision optimiste). La situation de lâendettement extĂ©rieur continue dâĂ©voluer favorablement : la dette extĂ©rieure, Ă moyen et long termes, exprimĂ©e en dinars courants, sâaccroĂźt lĂ©gĂšrement sur la pĂ©riode considĂ©rĂ©e, mais son importance par rapport au revenu national continue de diminuer. (Source: âGlobalNetâ le 19-11-2010) Lien: http://www.gnet.tn/temps-fort/tunisie-progression-decevante-des-investissements/id-menu-325.html
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