FAHEM BOUKADOUS DOIT ETRE RELACHE IMMEDIATEMENT – PETITION Abdel Wahab Hani: La CNUCED lance jeudi le Rapport 2010 sur l’Investissement dans le Monde Webmanagercenter: Tunisie–UE : Les moments forts des négociations sur le Statut avancé African Manager: Tunisie : Une croissance de 3,8%en 2010, assortie d’un creusement des déficits budgétaire et courant, selon le Fmi Magharebia: La Tunisie se met en quête de nouvelles solutions pour faire face au taux de divorce en hausse
FAHEM BOUKADOUS DOIT ETRE RELACHE IMMEDIATEMENT
La CNUCED lance jeudi le Rapport 2010 sur l’Investissement dans le Monde
« Investir dans une économie à faible intensité de carbone »
The World Investment Report 2010: Investing in a Low-Carbon Economy
Par : Abdel Wahab Hani
La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED – UNCTAD : United Nations Conference on Trade and Development) lance son rapport annuel 2010 sur l’Investissement dans le Monde (the World Investment Report 2010), ce jeudi 23 juillet.
Les nouveautés du Rapport 2010 :
Selon l’Organisation Intergouvernementale, « ce nouveau rapport présente des données inédites sur les tendances de l’investissement étranger direct (IED) en 2009, y compris région par région », avant de préciser que « Fin 2009, l’IED a atteint son niveau le plus bas du fait de la récession mondiale ; on relève néanmoins une modeste reprise au cours du premier semestre 2010.».
Par ailleurs, « les économistes de la CNUCED prévoient une augmentation de l’IED qui devrait dépasser 1200 milliards de dollars en 2010. L’augmentation de ces flux devrait se poursuivre en 2010 et 2012 à condition que la croissance économique, encore fragile, se maintienne ».
Le rapport de cette année « analyse également les investissements nécessaires pour passer à une croissance économique produisant moins de CO2 », ce explique le slogan retenu pour la diffusion du rapport : « Investir dans une économie à faible intensité de carbone » (Investing in a Low-Carbon Economy).
L’autre élément fort du rapport 2010 est l’accent mis sur les Sociétés Transnationales (STN) qui « peuvent jouer un rôle de premier plan pour aider les pays les plus pauvres à développer ce secteur prometteur » estime l’organisation Onusienne, qui ajoute que « c’est à travers des politiques et une planification minutieuses que les gouvernements pourront mettre en place des programmes de promotion d’investissements ‘propres’ » conclut l’annonce diffusée par la CNUCED, avant le lancement officiel du rapport le jeudi 22 juillet 2010, sous embargo jusqu’à 17h00 GMT, 18h00 heure de Tunis.
En attendant le lancement de ce rapport fort bien attendu, nous avons le plaisir de rappeler le rapport précédent de la célèbre organisation. Etant un pays ouvert sur l’économie mondiale et ayant fortement besoin des Investissements Etrangers Directs (IED), notre pays a profondément besoin du regard externe d’une organisation hautement qualifiée et sérieuse comme la CNUCED, ainsi que ses études comparatives et les perspectives qu’elle propose.
Les éléments forts du rapport 2009 :
Le rapport 2009 mettait l’accent quant à lui sur « Sociétés transnationales, Production agricole et Environnement », marquant ainsi la priorité des questions environnementales et du rôle des sociétés transnationales dans les flux des IED.
Assez riche en données chiffrées, tableaux et renseignements, ce rapport 2009, aujourd’hui disponible en français (http://www.unctad.org/fr/docs/wir2009overview_fr.pdf ) renseigne sur: « IED : Tendances, Politiques et Perspectives », se consacrant spécifiquement aux thèmes énoncés dans son titre, à savoir «Sociétés transnationales, Production agricole et Environnement ».
On y trouve des chapitres forts intéressants, analysant, à tire d’exemple, les « Caractéristiques structurelles de la baisse des IED », le « Rôle des STN (Sociétés transnationales) dans la production internationale », les « Les perspectives en matière d’IED », les « Évolution(s) récente(s) des politiques d’investissement aux niveaux national et International », les « Incidences de la crise sur les politiques en matière d’IED », les « Tendances régionales » région par région, en ce qui concerne la production agricole « Importance de l’IED par pays, produit et région », « Importance de l’agriculture contractuelle dans les pays en développement », « L’univers des STN participant à la production agricole », la très observée « Montée de l’IED Sud-Sud », « Impact des STN présentes dans la production agricole sur les pays en Développement », « Les stratégies des pays en développement à l’égard de la participation des STN au secteur agricole », « Promouvoir l’IED et les contrats de production agricole entre les STN et les agriculteurs », « Tirer parti de la participation des STN au profit d’un développement agricole à long terme: une approche intégrée », « Développer les stratégies des pays d’origine relatives à l’IED afin de garantir l’approvisionnement en produits alimentaires », la question toujours d’actualité concernant « L’Élaboration d’ un ensemble international de principes fondamentaux relatifs aux acquisitions importantes de terres à finalité agricole, par des investisseurs étrangers », avant de conclure par une belle perspective qui est « Investir dans une nouvelle révolution verte ».
Ce rapport 2010 doit être bien étudié pour en tirer profit au service de notre Economie :
Nous appelons le Chef de Notre Gouvernement Monsieur le Premier Ministre, Si Mohamed Ghannouchi, le Chef de notre nouvelle Diplomatie Ministre des Affaires étrangères,Si Kamel Morjane, ainsi que les Ministres directement concernés, notre Argentier Ministre des Finances, Si Mohamed Ridha Chalghoum, notre Ministre du Développement économique Si Mohamed Nouri Jouini, notre Ministre de l’Environnement et du Développement durable, Si Nadhir Hmada, notre Ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Si Slaheddine Mansour, notre Ministre de l’Industrie et des Technologies, Si Afif Chalbi, notre Ministre du Commerce et de l’Artisanat, Si Ridha Ben Mosbah, notre Ministre de la Santé, Si Mondher Znaïdi, notre Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Si Béchir Takkari, ainsi que Monsieur le Secrétaire général du Gouvernement, Si Abdelhakim Bouraoui, et Monsieur le Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Si Taoufik Baccar, à donner toute l’importance à la sortie du rapport de la CNUCED et organiser sa diffusion la plus large auprès des services concernés de l’Etat, des Universités, des Parlementaires et des acteurs économiques et sociaux, afin d’en tirer le profit le plus utile que possible à la Nation, à son Economie et à Sa Prospérité.
Nous appelons notre Ambassadeur Représentant permanent auprès des Nations Unies à Genève, Si Abdelwahab Jemal, à mobiliser les services de Notre Mission permanente à Genève afin de recueillir et transmettre à Tunis ledit rapport tant attendu. Son collègue, notre Représentant permanent auprès des Nations Unies à New York, le brillantissime jeune Ambassadeur Diplomate de carrière ex-quadra, Si Ghazi Jomaa, devrait en faire de même pour toute production y relative.
Nous appelons notre Ambassadeur en France, Si Mohamed Raouf Najjar, à déléguer l’Attaché commercial, le nouvel Attaché scientifique de notre Ambassade et sonAttaché de presse pour assister à la Conférence de presse, y relative, donnée mercredi 21 juillet à 15h00, heure de Paris, au Centre d’Accueil de la Presse Etrangère (CAPE), sis au : Grand Palais, Cours de la Reine, Perron Alexandre III, dans le 8e arrondissement à Paris, les intervenants étant les honorables: M. Fabrice Hatem, Economiste à la CNUCED, et M. David Appia, Président de l’Agence Française pour les Investissements Internationaux.
Nous appelons le Conseiller économique près le Président de la République, Si Mongi Safra, ainsi que le Ministre d’Etat Ministre Conseiller spécial près le Président de la République Porte parole officiel de la Présidence, Si Abdelaziz Ben Dhia, à faire rapport au Chef de l’Etat dudit rapport et son impact sur l’action publique et les choix de notre pays, pour mieux résister à la crise financière et économique mondiale et y tirer profit, dans l’intérêt de notre Economie et pour la Prospérité des tunisiennes et des tunisiens.
Nous appelons nos vaillants économistes, notamment ceux membres de Comité de Haut niveau pour la Science et la Technologie près Monsieur Le Premier Ministre et de nos prestigieux Instituts des Statique et de l’Economie quantitative portant le célèbre nom de feu le Réformateur Ali Bach Hanba, ainsi que l’ensemble de nos chers Chercheurs, doctorants et étudiants en Economie, Finances, Gestion et autres amoureux de la Science des Finances et de la Chose publique à consacrer à cet événement l’importance qu’il mérite.
Nous appelons enfin nos journalistes et nos acteurs politiques, associatifs, syndicaux et patronaux, dans la diversité de leurs opinions, à consacrer un petit moment, tant soit peu, pour éclairer nos citoyens et discuter les observations et les conclusions dudit rapport et de son impact sur notre pays.
Pour notre part, nous y reviendrons, avec la volonté de Allah le Tout Puissant, à cet événement, jeudi Inchallah, pour livrer notre première lecture à chaud, nourrie de notre suivie assidu des différents rapports ayant un impact sur notre pays.
Contact CNUCED: Catherine Sibut-Pinote, tél: +41 22 917 55 49; Catherine.sibut@unctad.org
Contact CAPE:Lucile Marbeau, tél: +33 1 53 76 90 73, Lucile.marbeau@capefrance.com
Lien CNUCED / UNCTAD:http://www.unctad.org
Genève, le 19 juillet 2010
Âïd / Retornado, Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun
Abdel Wahab Hani
العائِد بإذن الله تعالى، أحبَّ المُحِبُّون وكَرِهَ الكارِهون
عبد الوهَّاب الهاني
+33 617 96 00 37 (toujours injoignable depuis les postes Tunisie Telecom)
Tunisie–UE : Les moments forts des négociations sur le Statut avancé
Le président Ben Ali s’est intéressé, en recevant, récemment, le ministre des Affaires étrangères, à la préparation des négociations avec l’Union européenne sur le projet d’accès au Statut de partenaire avancé. Cet intérêt présidentiel pour un dossier aussi stratégique ne peut que booster les négociations sur ce statut. Zoom sur ces négociations.
Pour ceux qui ne le savent pas, le Statut avancé -statut se situant entre celui d’Associé et de Membre de l’UE- va se traduire par un raffermissement de la coopération à tous les niveaux, notamment, en matière de politique étrangère. L’objectif est d’établir une relation structurelle profonde et durable qui ne soit plus limitée aux sujets économiques et commerciaux.
Le 11 novembre 2008, lors de la 7ème session du Conseil d’association, la Tunisie avait plaidé pour un partenariat renforcé dans le même esprit que le «Statut avancé» auquel ont accédé des pays comparateurs comme le Maroc, l’Ukraine et Israël. L’UE avait répondu positivement au souhait des Tunisiens et fait part de sa disposition à étudier avec bienveillance cette question.
Au mois de juin 2009, les discussions ont été entamées par le Comité d’Association Tunisie-Union européenne (UE), instance d’experts chargée de gérer l’accord de partenariat entre les deux parties. Seulement, aucun engagement n’a été pris.
Tous les dossiers délicats ont été examinés : le politique (droits de l’homme, libertés publiques et démocratie) ; l’économique (libéralisation des échanges des services et produits agricoles) ; le social (émigration et libre circulation des personnes), et le sécuritaire (lutte contre le terrorisme, sécurité aéronautique et maritime).
Le 30 mars 2010, en visite en Tunisie, M. Stefan Füle, Commissaire européen à l’Elargissement et à la Politique européenne de voisinage, annonce que la Tunisie vient de présenter ses propositions concernant ce statut (20 mars 2010).
Le 11 mai 2010, Tunis et Bruxelles se sont engagés, lors de la 8ème session du Conseil d’Association Tunisie-Union européenne (UE), à conclure, dans les meilleurs délais, un accord sur «le statut avancé».
M. Kamel Morjane, ministre des Affaires étrangères, a déclaré à cette occasion que «Notre demande d’accéder à un Statut avancé est une indication de l’engagement de la Tunisie sur cette voie des réformes politiques qui ne date pas d’aujourd’hui».
M. Diego Lopez, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes dont le pays (Espagne) présidait l’UE, a déclaré pour sa part qu’«un accord a été trouvé sur la formation d’un groupe de travail dans la perspective d’un Statut avancé qui serait accordé par l’UE à la Tunisie».
Pour sa part, le commissaire européen de la politique de voisinage, M. Stefan Füle, a indiqué que «l’UE et la Tunisie étaient d’accord pour dire qu’il n’ya pas de tabous, y compris sur les questions de droits de l’homme et les libertés fondamentales». Entendre par-là que la Tunisie est sur la bonne voie pour accéder à ce statut tant convoité par plus d’un pays partenaire de l’Union européenne.
En attendant le Statut avancé, la Tunisie et l’UE sont actuellement liées par un Accord d’association (le premier à lier, depuis 1995, un pays du sud de la Méditerranée à l’UE) et un Plan d’action de politique européenne de voisinage expirant en 2010.
Ces accords assortis d’importants financements européens ont déjà permis l’instauration d’un partenariat économique et stratégique avec l’abolition des barrières douanières sur les produits manufacturés ainsi qu’une collaboration en matière de sécurité et de flux migratoires. (Source: webmanagercenter.com – 19 Juillet 2010 07:20:00)
Tunisie : Une croissance de 3,8%en 2010, assortie d’un creusement des déficits budgétaire et courant, selon le Fmi
Le Fonds monétaire international (FMI) vient de publier les conclusions préliminaires de la mission de consultation au titre de l’article IV effectuée en Tunisie, au mois de juin dernier. Le principal constat qui s’en dégage est que « malgré un contexte international difficile, la Tunisie a enregistré une bonne performance économique en 2009. Bien que la crise internationale ait affecté négativement les exportations, le taux de croissance du PIB réel a dépassé 3 pourcent en 2009 et il a été accompagné par une nouvelle amélioration des indicateurs de solidité financière. Grâce au programme de reformes entreprises au cours des dernières années ainsi qu’à l’adoption de politiques macroéconomiques prudentes, les autorités ont été en mesure d’atténuer l’impact de la crise avec des politiques d’appui judicieuses ». Au demeurant, la mission relève que « les politiques macroéconomiques continuent d’être adaptées. La bonne performance économique a également été rendue possible grâce à la conduite de politiques monétaire et budgétaire appropriées, ainsi qu’à la poursuite d’une politique de taux de change flexible permettant au taux de change réel de rester en ligne avec ses fondamentaux. De plus, le secteur financier n’a pas ressenti les effets de la crise financière mondiale ce qui lui a permis de continuer à assurer le financement normal de l’économie ». Cependant, l’objectif principal de la Tunisie dans le moyen terme est la réduction du chômage et le renforcement de la résilience de l’économie tunisienne pour faire face aux chocs externes, notamment à travers la diversification des marchés des exportations, estime le Fond qui note que le taux de chômage, déjà relativement élevé, a augmenté légèrement en 2009 en raison du ralentissement économique. Le chômage est particulièrement élevé chez les jeunes diplômés et représente le défi le plus pressant pour les autorités. Une augmentation du potentiel de croissance de l’économie à travers la diversification des marchés des exportations sera nécessaire afin de réduire le chômage à moyen terme. La stratégie de la Tunisie pour atteindre ces objectifs se centre sur une amélioration de la compétitivité, en appuyant l’émergence de nouvelles sources de croissance et le maintien de politiques macroéconomiques saines. Face aux perspectives de faible croissance sur les marchés traditionnels des exportations de la Tunisie, notamment l’Union Européenne, les autorités envisagent de renforcer l’accès à de nouveaux marchés par une diversification géographique et de produits. Dans ce contexte, le programme présidentiel pour 2010-14 vise à mettre en place d’importantes reformes structurelles dans les domaines économiques et financiers, y compris la reforme de la sécurité sociale, du marché du travail, le renforcement et développement du secteur financier et la libéralisation du secteur des services. Dressant l’état des lieux de l’économie tunisienne, chiffres à l’appui, la mission du Fmi relève que la croissance du PIB réel s’est sensiblement accélérée depuis la mi-2009. Après avoir chuté à 1,8 % (en glissement annuel) au premier trimestre de 2009, la croissance en termes réels s’est progressivement accélérée pour atteindre 4,5 % (en glissement annuel) au premier trimestre de 2010. Quant à l’inflation, elle a augmenté d’une moyenne de 3,7 % en 2009 à 5,0 % en mai 2010 (glissement annuel) en raison d’une hausse des prix alimentaires. Cette hausse a été contenue par une politique monétaire appropriée et une modération de l’augmentation des prix dans les autres secteurs comme l’habitat, les transports et les services. 9 milliards de dollars de réserves extérieures Pour sa part, le déficit du compte courant, qui avait diminué en 2009, s’est sensiblement creusé au début de 2010 en raison d’une détérioration du solde commercial. Au premier trimestre 2010, le déficit courant s’est accru suite à une détérioration du solde commercial et une stagnation des recettes touristiques et des transferts des travailleurs tunisiens à l’étranger. Malgré une amélioration sensible des exportations, due à la reprise de la demande extérieure, les importations ont augmenté dans des proportions largement supérieures, reflétant la relance du secteur des réexportations et des importations élevées de biens d’équipements sans doute liées à un nouveau dynamisme de l’investissement. Malgré une augmentation de 5 % des IDE au cours des quatre premiers mois par rapport à la même période en 2009, les réserves extérieures ont baissé depuis fin 2009 mais demeurent à un niveau solide avoisinant les 9 milliards de dollars EU à fin mai 2010. Le secteur financier tunisien n’a pas ressenti les effets de la crise financière mondiale. Les banques ne dépendent pas de financements extérieurs et ont continué à bénéficier d’une dynamique soutenue des dépôts. Du côté du crédit à l’économie, après un léger ralentissement à la fin de 2009, celui-ci a repris en 2010, soutenu notamment par les prêts au secteur des services et les prêts immobiliers. La bourse de Tunis poursuit une croissance exceptionnelle, qui reflète de bons résultats financiers des sociétés cotées, notamment les banques, une liquidité abondante dans l’économie, et des alternatives de placements financiers encore relativement limitées en Tunisie. La capitalisation boursière demeure relativement faible par rapport à d’autres places de la région et a une marge de progression importante. Celle-ci sera favorisée par l’adoption d’incitations fiscales visant à encourager l’inscription en bourse des sociétés. La BCT a poursuivi ses actions visant à éponger la liquidité abondante, en intensifiant ses opérations qui se sont traduites en 2009 par une ponction mensuelle moyenne de 844 MDT (contre 418 MTD en 2008). L’accentuation de la surliquidité dans les premiers mois de 2010 a amené la BCT à relever à deux reprises le taux de la réserve obligatoire, de 7,5% à 10% le 1er mars 2010, puis à 12,5 % le 1er mai. Ces actions, conjuguées à des entrées moins importantes de devises depuis le début de l’année, ont entrainé une résorption de la surliquidité. En ligne avec ces évolutions, le taux moyen du marché monétaire (TMM), après être descendu à 4,07 % en janvier, est remonté à 4,36 % en mai 2010. Malgré une politique budgétaire plus expansionniste en 2009 dans le contexte de crise, qui a entrainé une augmentation du déficit budgétaire à 3 % du PIB, le taux d’endettement public a continué de diminuer. Les recettes (hors dons et recettes de privatisation) ont diminué de 1 point de pourcentage de PIB en 2009, en raison de la diminution des impôts directs et des recettes douanières, ainsi que des recettes non-fiscales. La baisse des cours mondiaux des matières premières et la mise en place d’un mécanisme d’ajustement des prix des produits pétroliers ont permis une baisse des subventions aux produits pétroliers et alimentaires de base. Dans le même temps, les dépenses en capital et prêts nets ont augmenté, reflétant les actions du gouvernement visant à atténuer l’impact de la crise mondiale, en accélérant des projets d’investissement public et en fournissant un appui direct aux entreprises exportatrices affectées par la crise. Le déficit budgétaire a été entièrement financé sur le marché intérieur. Malgré le creusement de ce déficit, le taux d’endettement public a continué de baisser pour s’établir à 42,8 % en 2009. Au cours des quatre premiers mois de 2010, une bonne performance des recettes budgétaires, conjuguée à une maîtrise des dépenses (en particulier des dépenses en capital), ont conduit à un excédent budgétaire important. Dans ce contexte, les amortissements des bons du Trésor ont été supérieurs aux nouvelles souscriptions. L’objectif d’une croissance de 3,8% en 2010 pourrait être réalisé, à condition qu’il n’y ait pas d’autres effets retardés de la crise mondiale. La croissance devrait être soutenue par une reprise de l’activité industrielle et des investissements. Après une forte croissance des importations de biens d’équipement au cours des premier mois de 2010, la reprise des exportations et investissements directs de l’étranger devrait se poursuivre également. De plus, contrairement à des destinations touristiques concurrentes et à certains pays de la région, la Tunisie a connu une stabilité de ses recettes touristiques et des transferts des tunisiens à l’étranger. Néanmoins, le déficit du compte courant devrait se creuser en 2010, alors que de nombreuses économies émergentes devraient connaître une réduction des déficits du compte courant en 2010 et 2011. La croissance tunisienne pourrait atteindre une moyenne d’environ 5 % sur 2010-14, à condition que les politiques et réformes programmées par les autorités visant au développement de nouveaux marchés et à l’émergence de nouvelles sources de croissance dans des secteurs à haute valeur ajoutée puissent porter leurs fruits rapidement. L’environnement international très incertain fait peser des risques sur ces projections. D’une part, il ne peut être exclu que la récession mondiale et la dégradation du chômage chez les partenaires européens pourraient entraîner une baisse des recettes touristiques au cours des mois de haute et arrière saison et des transferts des tunisiens à l’étranger. D’autre part, une chute de la demande intérieure au sein des partenaires européens pourrait réduire la demande d’exportations tunisiennes.
La Tunisie se met en quête de nouvelles solutions pour faire face au taux de divorce en hausse
Home – Accueil – الرئيسية