19 juillet 2010

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TUNISNEWS
10 Úme année, N° 3709 du 19.07.2010
 archives :www.tunisnews.net 


FAHEM BOUKADOUS DOIT ETRE RELACHE IMMEDIATEMENT – PETITION Abdel Wahab Hani: La CNUCED lance jeudi le Rapport 2010 sur l’Investissement dans le Monde Webmanagercenter: Tunisie–UE : Les moments forts des nĂ©gociations sur le Statut avancĂ© African Manager: Tunisie : Une croissance de 3,8%en 2010, assortie d’un creusement des dĂ©ficits budgĂ©taire et courant, selon le Fmi Magharebia: La Tunisie se met en quĂȘte de nouvelles solutions pour faire face au taux de divorce en hausse


FAHEM BOUKADOUS DOIT ETRE RELACHE IMMEDIATEMENT


Nous Tunisiennes et Tunisiens rĂ©sidents Ă  l’étranger, exprimons notre indĂ©fectible solidaritĂ© avec le journaliste Fahem Boukadous qui purge actuellement Ă  la prison de Gafsa, une peine inique de 4 ans prononcĂ©e Ă  son encontre pour avoir assurĂ© la couverture mĂ©diatique de la rĂ©volte du Bassin minier. Nous faisons porter aux autoritĂ©s tunisiennes l’entiĂšre responsabilitĂ© dans la dĂ©gradation de l’état de santĂ© de Fahem Boukadous.En l’incarcĂ©rant, celles-ci ne pouvaient ignorer le fait que ce dernier souffre de crises d’asthme chroniques, violentes qui nĂ©cessitent une prise en charge mĂ©dicale quasiment permanente. Nous exigeons des autoritĂ©s tunisiennes qu’elles relĂąchent immĂ©diatement Fahem Boukadous ainsi que tous les dĂ©tenus du Bassin minier et qu’elles mettent un point final Ă  ce dossier. Ceci impliquerait la satisfaction de toutes les revendications des habitants du Bassin minier, la rĂ©intĂ©gration de tous les licenciĂ©s Ă  leur poste, l’indemnisation des familles des victimes par l’Etat et l’inculpation des responsables impliquĂ©s dans la rĂ©pression lors des ces Ă©vĂ©nement douloureux. SIGNATURE PriĂšre d’envoyer vos signatures Ă  l’adresse Ă©lectronique suivante : fahemboukadous@yahoo.fr

La CNUCED lance jeudi le Rapport 2010 sur l’Investissement dans le Monde

« Investir dans une économie à faible intensité de carbone »

The World Investment Report 2010: Investing in a Low-Carbon Economy


 

Par : Abdel Wahab Hani

 

La ConfĂ©rence des Nations Unies sur le Commerce et le DĂ©veloppement (CNUCED – UNCTAD : United Nations Conference on Trade and Development) lance son rapport annuel 2010 sur l’Investissement dans le Monde (the World Investment Report 2010), ce jeudi 23 juillet.

 

Les nouveautés du Rapport 2010 :

 

Selon l’Organisation Intergouvernementale, « ce nouveau rapport prĂ©sente des donnĂ©es inĂ©dites sur les tendances de l’investissement Ă©tranger direct (IED) en 2009, y compris rĂ©gion par rĂ©gion », avant de prĂ©ciser que « Fin 2009, l’IED a atteint son niveau le plus bas du fait de la rĂ©cession mondiale ; on relĂšve nĂ©anmoins une modeste reprise au cours du premier semestre 2010.».

 

Par ailleurs, « les Ă©conomistes de la CNUCED prĂ©voient une augmentation de l’IED qui devrait dĂ©passer 1200 milliards de dollars en 2010. L’augmentation de ces flux devrait se poursuivre en 2010 et 2012 Ă  condition que la croissance Ă©conomique, encore fragile, se maintienne ».

 

Le rapport de cette année « analyse également les investissements nécessaires pour passer à une croissance économique produisant moins de CO2 », ce explique le slogan retenu pour la diffusion du rapport : « Investir dans une économie à faible intensité de carbone » (Investing in a Low-Carbon Economy).

 

L’autre Ă©lĂ©ment fort du rapport 2010 est l’accent mis sur les SociĂ©tĂ©s Transnationales (STN) qui « peuvent jouer un rĂŽle de premier plan pour aider les pays les plus pauvres Ă  dĂ©velopper ce secteur prometteur » estime l’organisation Onusienne, qui ajoute que « c’est Ă  travers des politiques et une planification minutieuses que les gouvernements pourront mettre en place des programmes de promotion d’investissements ‘propres’ » conclut l’annonce diffusĂ©e par la CNUCED, avant le lancement officiel du rapport le jeudi 22 juillet 2010, sous embargo jusqu’à 17h00 GMT, 18h00 heure de Tunis.

 

En attendant le lancement de ce rapport fort bien attendu, nous avons le plaisir de rappeler le rapport prĂ©cĂ©dent de la cĂ©lĂšbre organisation. Etant un pays ouvert sur l’économie mondiale et ayant fortement besoin des Investissements Etrangers Directs (IED), notre pays a profondĂ©ment besoin du regard externe d’une organisation hautement qualifiĂ©e et sĂ©rieuse comme la CNUCED, ainsi que ses Ă©tudes comparatives et les perspectives qu’elle propose.

 

Les éléments forts du rapport 2009 :

 

Le rapport 2009 mettait l’accent quant Ă  lui sur « SociĂ©tĂ©s transnationales, Production agricole et Environnement », marquant ainsi la prioritĂ© des questions environnementales et du rĂŽle des sociĂ©tĂ©s transnationales dans les flux des IED.

 

Assez riche en donnĂ©es chiffrĂ©es, tableaux et renseignements, ce rapport 2009, aujourd’hui disponible en français (http://www.unctad.org/fr/docs/wir2009overview_fr.pdf ) renseigne sur: « IED : Tendances, Politiques et Perspectives », se consacrant spĂ©cifiquement aux thĂšmes Ă©noncĂ©s dans son titre, Ă  savoir «SociĂ©tĂ©s transnationales, Production agricole et Environnement ».

 

On y trouve des chapitres forts intĂ©ressants, analysant, Ă  tire d’exemple, les « CaractĂ©ristiques structurelles de la baisse des IED », le « RĂŽle des STN (SociĂ©tĂ©s transnationales) dans la production internationale », les « Les perspectives en matiĂšre d’IED », les « Évolution(s) rĂ©cente(s) des politiques d’investissement aux niveaux national et International », les « Incidences de la crise sur les politiques en matiĂšre d’IED », les « Tendances rĂ©gionales » rĂ©gion par rĂ©gion, en ce qui concerne la production agricole « Importance de l’IED par pays, produit et rĂ©gion », « Importance de l’agriculture contractuelle dans les pays en dĂ©veloppement », « L’univers des STN participant Ă  la production agricole », la trĂšs observĂ©e « MontĂ©e de l’IED Sud-Sud », « Impact des STN prĂ©sentes dans la production agricole sur les pays en DĂ©veloppement », « Les stratĂ©gies des pays en dĂ©veloppement Ă  l’égard de la participation des STN au secteur agricole », « Promouvoir l’IED et les contrats de production agricole entre les STN et les agriculteurs », « Tirer parti de la participation des STN au profit d’un dĂ©veloppement agricole Ă  long terme: une approche intĂ©grĂ©e », « DĂ©velopper les stratĂ©gies des pays d’origine relatives Ă  l’IED afin de garantir l’approvisionnement en produits alimentaires », la question toujours d’actualitĂ© concernant « L’Élaboration d’ un ensemble international de principes fondamentaux relatifs aux acquisitions importantes de terres Ă  finalitĂ© agricole, par des investisseurs Ă©trangers », avant de conclure par une belle perspective qui est « Investir dans une nouvelle rĂ©volution verte ».

Ce rapport 2010 doit ĂȘtre bien Ă©tudiĂ© pour en tirer profit au service de notre Economie :

Nous appelons le Chef de Notre Gouvernement Monsieur le Premier Ministre, Si Mohamed Ghannouchi, le Chef de notre nouvelle Diplomatie Ministre des Affaires Ă©trangĂšres,Si Kamel Morjane, ainsi que les Ministres directement concernĂ©s, notre Argentier Ministre des Finances, Si Mohamed Ridha Chalghoum, notre Ministre du DĂ©veloppement Ă©conomique Si Mohamed Nouri Jouini, notre Ministre de l’Environnement et du DĂ©veloppement durable, Si Nadhir Hmada, notre Ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche, Si Slaheddine Mansour, notre Ministre de l’Industrie et des Technologies, Si Afif Chalbi, notre Ministre du Commerce et de l’Artisanat, Si Ridha Ben Mosbah, notre Ministre de la SantĂ©, Si Mondher ZnaĂŻdi, notre Ministre de l’Enseignement SupĂ©rieur et de la Recherche scientifique, Si BĂ©chir Takkari, ainsi que Monsieur le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Gouvernement, Si Abdelhakim Bouraoui, et Monsieur le Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Si Taoufik Baccar, Ă  donner toute l’importance Ă  la sortie du rapport de la CNUCED et organiser sa diffusion la plus large auprĂšs des services concernĂ©s de l’Etat, des UniversitĂ©s, des Parlementaires et des acteurs Ă©conomiques et sociaux, afin d’en tirer le profit le plus utile que possible Ă  la Nation, Ă  son Economie et Ă  Sa ProspĂ©ritĂ©.

 

Nous appelons notre Ambassadeur ReprĂ©sentant permanent auprĂšs des Nations Unies Ă  GenĂšve, Si Abdelwahab Jemal, Ă  mobiliser les services de Notre Mission permanente Ă  GenĂšve afin de recueillir et transmettre Ă  Tunis ledit rapport tant attendu. Son collĂšgue, notre ReprĂ©sentant permanent auprĂšs des Nations Unies Ă  New York, le brillantissime jeune Ambassadeur Diplomate de carriĂšre ex-quadra, Si Ghazi Jomaa, devrait en faire de mĂȘme pour toute production y relative.

 

Nous appelons notre Ambassadeur en France, Si Mohamed Raouf Najjar, Ă  dĂ©lĂ©guer l’AttachĂ© commercial, le nouvel AttachĂ© scientifique de notre Ambassade et sonAttachĂ© de presse pour assister Ă  la ConfĂ©rence de presse, y relative, donnĂ©e mercredi 21 juillet Ă  15h00, heure de Paris, au Centre d’Accueil de la Presse EtrangĂšre (CAPE), sis au : Grand Palais, Cours de la Reine, Perron Alexandre III, dans le 8e arrondissement Ă  Paris, les intervenants Ă©tant les honorables: M. Fabrice Hatem, Economiste Ă  la CNUCED, et M. David Appia, PrĂ©sident de l’Agence Française pour les Investissements Internationaux.

 

Nous appelons le Conseiller Ă©conomique prĂšs le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Si Mongi Safra, ainsi que le Ministre d’Etat Ministre Conseiller spĂ©cial prĂšs le PrĂ©sident de la RĂ©publique Porte parole officiel de la PrĂ©sidence, Si Abdelaziz Ben Dhia, Ă  faire rapport au Chef de l’Etat dudit rapport et son impact sur l’action publique et les choix de notre pays, pour mieux rĂ©sister Ă  la crise financiĂšre et Ă©conomique mondiale et y tirer profit, dans l’intĂ©rĂȘt de notre Economie et pour la ProspĂ©ritĂ© des tunisiennes et des tunisiens.

 

Nous appelons nos vaillants Ă©conomistes, notamment ceux membres de ComitĂ© de Haut niveau pour la Science et la Technologie prĂšs Monsieur Le Premier Ministre et de nos prestigieux Instituts des Statique et de l’Economie quantitative portant le cĂ©lĂšbre nom de feu le RĂ©formateur Ali Bach Hanba, ainsi que l’ensemble de nos chers Chercheurs, doctorants et Ă©tudiants en Economie, Finances, Gestion et autres amoureux de la Science des Finances et de la Chose publique Ă  consacrer Ă  cet Ă©vĂ©nement l’importance qu’il mĂ©rite.

 

Nous appelons enfin nos journalistes et nos acteurs politiques, associatifs, syndicaux et patronaux, dans la diversité de leurs opinions, à consacrer un petit moment, tant soit peu, pour éclairer nos citoyens et discuter les observations et les conclusions dudit rapport et de son impact sur notre pays.

 

Pour notre part, nous y reviendrons, avec la volonté de Allah le Tout Puissant, à cet événement, jeudi Inchallah, pour livrer notre premiÚre lecture à chaud, nourrie de notre suivie assidu des différents rapports ayant un impact sur notre pays.

 

Contact CNUCED: Catherine Sibut-Pinote, tél: +41 22 917 55 49; Catherine.sibut@unctad.org

Contact CAPE:Lucile Marbeau, tél: +33 1 53 76 90 73, Lucile.marbeau@capefrance.com

Lien CNUCED / UNCTAD:http://www.unctad.org

GenĂšve, le 19 juillet 2010

Âïd / Retornado, Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun

Abdel Wahab Hani

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awhani@yahoo.fr

+33 617 96 00 37 (toujours injoignable depuis les postes Tunisie Telecom)


Tunisie–UE : Les moments forts des nĂ©gociations sur le Statut avancĂ©


  •  

  • Le prĂ©sident Ben Ali s’est intĂ©ressĂ©, en recevant, rĂ©cemment,  le  ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Ă  la prĂ©paration des nĂ©gociations avec l’Union europĂ©enne sur le projet d’accĂšs au Statut de partenaire avancĂ©. Cet intĂ©rĂȘt prĂ©sidentiel pour un dossier aussi stratĂ©gique ne peut que booster les nĂ©gociations sur ce statut. Zoom sur ces nĂ©gociations.

    Pour ceux qui ne le savent pas, le Statut avancĂ© -statut se situant entre celui d’AssociĂ© et de Membre de l’UE- va se traduire par un raffermissement de la coopĂ©ration Ă  tous les niveaux, notamment, en matiĂšre de politique Ă©trangĂšre. L’objectif est d’établir une relation structurelle profonde et durable qui ne soit plus limitĂ©e aux sujets Ă©conomiques et commerciaux. 

     

    En prévision de cet événement, à Webmanagercenter nous avons jugé utile de rappeler les moments forts de ces négociations :

     

    Le 11 novembre 2008, lors de la 7Ăšme session du Conseil d’association,  la Tunisie avait plaidĂ© pour un partenariat renforcĂ© dans le mĂȘme esprit que le «Statut avancé» auquel ont accĂ©dĂ© des pays comparateurs comme le Maroc, l’Ukraine et IsraĂ«l. L’UE avait rĂ©pondu positivement au souhait des Tunisiens et fait part de sa disposition Ă  Ă©tudier avec bienveillance cette question.

    Au mois de juin 2009, les discussions ont Ă©tĂ© entamĂ©es par le ComitĂ© d’Association Tunisie-Union europĂ©enne (UE), instance d’experts chargĂ©e de gĂ©rer l’accord de partenariat entre les deux parties. Seulement, aucun engagement n’a Ă©tĂ© pris. 

    Tous les dossiers dĂ©licats ont Ă©tĂ© examinĂ©s : le politique (droits de l’homme, libertĂ©s publiques et dĂ©mocratie) ; l’économique (libĂ©ralisation des Ă©changes des services et produits agricoles) ; le social (Ă©migration et libre circulation des personnes), et le sĂ©curitaire (lutte contre le terrorisme, sĂ©curitĂ© aĂ©ronautique et maritime). 

    Le 30 mars 2010, en visite en Tunisie, M. Stefan FĂŒle, Commissaire europĂ©en Ă  l’Elargissement et Ă  la Politique europĂ©enne de voisinage, annonce que la Tunisie vient de prĂ©senter ses propositions concernant ce statut (20 mars 2010).

    Le 11 mai 2010, Tunis et Bruxelles se sont engagĂ©s, lors de la 8Ăšme session du Conseil d’Association Tunisie-Union europĂ©enne (UE), Ă  conclure, dans les meilleurs dĂ©lais, un accord sur «le statut avancé».

    M. Kamel Morjane, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, a dĂ©clarĂ© Ă  cette occasion que «Notre demande d’accĂ©der Ă  un Statut avancĂ© est une indication de l’engagement de la Tunisie sur cette voie des rĂ©formes politiques qui ne date pas d’aujourd’hui».

    M. Diego Lopez, secrĂ©taire d’Etat aux Affaires europĂ©ennes  dont le pays (Espagne) prĂ©sidait l’UE, a dĂ©clarĂ© pour sa part qu’«un accord a Ă©tĂ© trouvĂ© sur la formation d’un groupe de travail dans la perspective d’un Statut avancĂ© qui serait accordĂ© par l’UE Ă  la Tunisie».

    Pour sa part, le commissaire europĂ©en de la politique de voisinage, M. Stefan FĂŒle, a indiquĂ© que «l’UE et la Tunisie Ă©taient d’accord pour dire qu’il n’ya pas de tabous, y compris sur les questions de droits de l’homme et les libertĂ©s fondamentales». Entendre par-lĂ  que la Tunisie est sur la bonne voie pour accĂ©der Ă  ce statut tant convoitĂ© par plus d’un pays partenaire de l’Union europĂ©enne.

    En attendant le Statut avancĂ©, la Tunisie et l’UE sont actuellement liĂ©es par un Accord d’association (le premier Ă  lier, depuis 1995, un pays du sud de la MĂ©diterranĂ©e Ă  l’UE) et un Plan d’action de politique europĂ©enne de voisinage expirant en 2010.

    Ces accords assortis d’importants financements europĂ©ens ont dĂ©jĂ  permis l’instauration d’un partenariat Ă©conomique et stratĂ©gique avec l’abolition des barriĂšres douaniĂšres sur les produits manufacturĂ©s ainsi qu’une collaboration en matiĂšre de sĂ©curitĂ© et de flux migratoires. (Source: webmanagercenter.com – 19 Juillet 2010 07:20:00)


  • Tunisie : Une croissance de 3,8%en 2010, assortie d’un creusement des dĂ©ficits budgĂ©taire et courant, selon le Fmi


    Le Fonds monĂ©taire international (FMI) vient de publier les conclusions prĂ©liminaires de la mission de consultation au titre de l’article IV effectuĂ©e en Tunisie, au mois de juin dernier. Le principal constat qui s’en dĂ©gage est que « malgrĂ© un contexte international difficile, la Tunisie a enregistrĂ© une bonne performance Ă©conomique en 2009. Bien que la crise internationale ait affectĂ© nĂ©gativement les exportations, le taux de croissance du PIB rĂ©el a dĂ©passĂ© 3 pourcent en 2009 et il a Ă©tĂ© accompagnĂ© par une nouvelle amĂ©lioration des indicateurs de soliditĂ© financiĂšre. GrĂące au programme de reformes entreprises au cours des derniĂšres annĂ©es ainsi qu’à l’adoption de politiques macroĂ©conomiques prudentes, les autoritĂ©s ont Ă©tĂ© en mesure d’attĂ©nuer l’impact de la crise avec des politiques d’appui judicieuses ». Au demeurant, la mission relĂšve que « les politiques macroĂ©conomiques continuent d’ĂȘtre adaptĂ©es. La bonne performance Ă©conomique a Ă©galement Ă©tĂ© rendue possible grĂące Ă  la conduite de politiques monĂ©taire et budgĂ©taire appropriĂ©es, ainsi qu’à la poursuite d’une politique de taux de change flexible permettant au taux de change rĂ©el de rester en ligne avec ses fondamentaux. De plus, le secteur financier n’a pas ressenti les effets de la crise financiĂšre mondiale ce qui lui a permis de continuer Ă  assurer le financement normal de l’économie ». Cependant, l’objectif principal de la Tunisie dans le moyen terme est la rĂ©duction du chĂŽmage et le renforcement de la rĂ©silience de l’économie tunisienne pour faire face aux chocs externes, notamment Ă  travers la diversification des marchĂ©s des exportations, estime le Fond qui note que le taux de chĂŽmage, dĂ©jĂ  relativement Ă©levĂ©, a augmentĂ© lĂ©gĂšrement en 2009 en raison du ralentissement Ă©conomique. Le chĂŽmage est particuliĂšrement Ă©levĂ© chez les jeunes diplĂŽmĂ©s et reprĂ©sente le dĂ©fi le plus pressant pour les autoritĂ©s. Une augmentation du potentiel de croissance de l’économie Ă  travers la diversification des marchĂ©s des exportations sera nĂ©cessaire afin de rĂ©duire le chĂŽmage Ă  moyen terme.  La stratĂ©gie de la Tunisie pour atteindre ces objectifs se centre sur une amĂ©lioration de la compĂ©titivitĂ©, en appuyant l’émergence de nouvelles sources de croissance et le maintien de politiques macroĂ©conomiques saines. Face aux perspectives de faible croissance sur les marchĂ©s traditionnels des exportations de la Tunisie, notamment l’Union EuropĂ©enne, les autoritĂ©s envisagent de renforcer l’accĂšs Ă  de nouveaux marchĂ©s par une diversification gĂ©ographique et de produits. Dans ce contexte, le programme prĂ©sidentiel pour 2010-14 vise Ă  mettre en place d’importantes reformes structurelles dans les domaines Ă©conomiques et financiers, y compris la reforme de la sĂ©curitĂ© sociale, du marchĂ© du travail, le renforcement et dĂ©veloppement du secteur financier et la libĂ©ralisation du secteur des services. Dressant l’état des lieux de l’économie tunisienne, chiffres Ă  l’appui, la mission du Fmi relĂšve que la croissance du PIB rĂ©el s’est sensiblement accĂ©lĂ©rĂ©e depuis la mi-2009. AprĂšs avoir chutĂ© Ă  1,8 % (en glissement annuel) au premier trimestre de 2009, la croissance en termes rĂ©els s’est progressivement accĂ©lĂ©rĂ©e pour atteindre 4,5 % (en glissement annuel) au premier trimestre de 2010. Quant Ă  l’inflation, elle a augmentĂ© d’une moyenne de 3,7 % en 2009 Ă  5,0 % en mai 2010 (glissement annuel) en raison d’une hausse des prix alimentaires. Cette hausse a Ă©tĂ© contenue par une politique monĂ©taire appropriĂ©e et une modĂ©ration de l’augmentation des prix dans les autres secteurs comme l’habitat, les transports et les services. 9 milliards de dollars de rĂ©serves extĂ©rieures Pour sa part, le dĂ©ficit du compte courant, qui avait diminuĂ© en 2009, s’est sensiblement creusĂ© au dĂ©but de 2010 en raison d’une dĂ©tĂ©rioration du solde commercial. Au premier trimestre 2010, le dĂ©ficit courant s’est accru suite Ă  une dĂ©tĂ©rioration du solde commercial et une stagnation des recettes touristiques et des transferts des travailleurs tunisiens Ă  l’étranger. MalgrĂ© une amĂ©lioration sensible des exportations, due Ă  la reprise de la demande extĂ©rieure, les importations ont augmentĂ© dans des proportions largement supĂ©rieures, reflĂ©tant la relance du secteur des rĂ©exportations et des importations Ă©levĂ©es de biens d’équipements sans doute liĂ©es Ă  un nouveau dynamisme de l’investissement. MalgrĂ© une augmentation de 5 % des IDE au cours des quatre premiers mois par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2009, les rĂ©serves extĂ©rieures ont baissĂ© depuis fin 2009 mais demeurent Ă  un niveau solide avoisinant les 9 milliards de dollars EU Ă  fin mai 2010. Le secteur financier tunisien n’a pas ressenti les effets de la crise financiĂšre mondiale. Les banques ne dĂ©pendent pas de financements extĂ©rieurs et ont continuĂ© Ă  bĂ©nĂ©ficier d’une dynamique soutenue des dĂ©pĂŽts. Du cĂŽtĂ© du crĂ©dit Ă  l’économie, aprĂšs un lĂ©ger ralentissement Ă  la fin de 2009, celui-ci a repris en 2010, soutenu notamment par les prĂȘts au secteur des services et les prĂȘts immobiliers. La bourse de Tunis poursuit une croissance exceptionnelle, qui reflĂšte de bons rĂ©sultats financiers des sociĂ©tĂ©s cotĂ©es, notamment les banques, une liquiditĂ© abondante dans l’économie, et des alternatives de placements financiers encore relativement limitĂ©es en Tunisie. La capitalisation boursiĂšre demeure relativement faible par rapport Ă  d’autres places de la rĂ©gion et a une marge de progression importante. Celle-ci sera favorisĂ©e par l’adoption d’incitations fiscales visant Ă  encourager l’inscription en bourse des sociĂ©tĂ©s.  La BCT a poursuivi ses actions visant Ă  Ă©ponger la liquiditĂ© abondante, en intensifiant ses opĂ©rations qui se sont traduites en 2009 par une ponction mensuelle moyenne de 844 MDT (contre 418 MTD en 2008). L’accentuation de la surliquiditĂ© dans les premiers mois de 2010 a amenĂ© la BCT Ă  relever Ă  deux reprises le taux de la rĂ©serve obligatoire, de 7,5% Ă  10% le 1er mars 2010, puis Ă  12,5 % le 1er mai. Ces actions, conjuguĂ©es Ă  des entrĂ©es moins importantes de devises depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, ont entrainĂ© une rĂ©sorption de la surliquiditĂ©. En ligne avec ces Ă©volutions, le taux moyen du marchĂ© monĂ©taire (TMM), aprĂšs ĂȘtre descendu Ă  4,07 % en janvier, est remontĂ© Ă  4,36 % en mai 2010. MalgrĂ© une politique budgĂ©taire plus expansionniste en 2009 dans le contexte de crise, qui a entrainĂ© une augmentation du dĂ©ficit budgĂ©taire Ă  3 % du PIB, le taux d’endettement public a continuĂ© de diminuer. Les recettes (hors dons et recettes de privatisation) ont diminuĂ© de 1 point de pourcentage de PIB en 2009, en raison de la diminution des impĂŽts directs et des recettes douaniĂšres, ainsi que des recettes non-fiscales. La baisse des cours mondiaux des matiĂšres premiĂšres et la mise en place d’un mĂ©canisme d’ajustement des prix des produits pĂ©troliers ont permis une baisse des subventions aux produits pĂ©troliers et alimentaires de base. Dans le mĂȘme temps, les dĂ©penses en capital et prĂȘts nets ont augmentĂ©, reflĂ©tant les actions du gouvernement visant Ă  attĂ©nuer l’impact de la crise mondiale, en accĂ©lĂ©rant des projets d’investissement public et en fournissant un appui direct aux entreprises exportatrices affectĂ©es par la crise. Le dĂ©ficit budgĂ©taire a Ă©tĂ© entiĂšrement financĂ© sur le marchĂ© intĂ©rieur. MalgrĂ© le creusement de ce dĂ©ficit, le taux d’endettement public a continuĂ© de baisser pour s’établir Ă  42,8 % en 2009. Au cours des quatre premiers mois de 2010, une bonne performance des recettes budgĂ©taires, conjuguĂ©e Ă  une maĂźtrise des dĂ©penses (en particulier des dĂ©penses en capital), ont conduit Ă  un excĂ©dent budgĂ©taire important. Dans ce contexte, les amortissements des bons du TrĂ©sor ont Ă©tĂ© supĂ©rieurs aux nouvelles souscriptions. L’objectif d’une croissance de 3,8% en 2010 pourrait ĂȘtre rĂ©alisĂ©, Ă  condition qu’il n’y ait pas d’autres effets retardĂ©s de la crise mondiale. La croissance devrait ĂȘtre soutenue par une reprise de l’activitĂ© industrielle et des investissements. AprĂšs une forte croissance des importations de biens d’équipement au cours des premier mois de 2010, la reprise des exportations et investissements directs de l’étranger devrait se poursuivre Ă©galement. De plus, contrairement Ă  des destinations touristiques concurrentes et Ă  certains pays de la rĂ©gion, la Tunisie a connu une stabilitĂ© de ses recettes touristiques et des transferts des tunisiens Ă  l’étranger. NĂ©anmoins, le dĂ©ficit du compte courant devrait se creuser en 2010, alors que de nombreuses Ă©conomies Ă©mergentes devraient connaĂźtre une rĂ©duction des dĂ©ficits du compte courant en 2010 et 2011. La croissance tunisienne pourrait atteindre une moyenne d’environ 5 % sur 2010-14, Ă  condition que les politiques et rĂ©formes programmĂ©es par les autoritĂ©s visant au dĂ©veloppement de nouveaux marchĂ©s et Ă  l’émergence de nouvelles sources de croissance dans des secteurs Ă  haute valeur ajoutĂ©e puissent porter leurs fruits rapidement. L’environnement international trĂšs incertain fait peser des risques sur ces projections. D’une part, il ne peut ĂȘtre exclu que la rĂ©cession mondiale et la dĂ©gradation du chĂŽmage chez les partenaires europĂ©ens pourraient entraĂźner une baisse des recettes touristiques au cours des mois de haute et arriĂšre saison et des transferts des tunisiens Ă  l’étranger. D’autre part, une chute de la demande intĂ©rieure au sein des partenaires europĂ©ens pourrait rĂ©duire la demande d’exportations tunisiennes.

     
    (Source: “African Manager” le 19 juillet 2010)


    La Tunisie se met en quĂȘte de nouvelles solutions pour faire face au taux de divorce en hausse


    Par Jamel Arfaoui pour Magharebia Ă  Tunis – 16/07/10 “Le divorce en Tunisie est devenu un sport national dans le pays”, dit une femme. Un nouveau projet de loi pourrait changer cette donne en offrant la possibilitĂ© d’une mĂ©diation aux couples en crise. Si un projet de loi innovateur parvient Ă  remporter l’approbation des lĂ©gislateurs aprĂšs la vacances d’Ă©tĂ©, les couples tunisiens en crise pourraient bientĂŽt Ă©viter le divorce en faisant appel Ă  des mĂ©diateurs officiels. Si le mari et l’Ă©pouse en conflit y consentent, le projet de loi annoncĂ© le 8 juillet par le Conseil des Ministres autorisera le Juge des Affaires Familiales Ă  faire appel Ă  un “tiers” neutre, ou “mĂ©diateur familial”, pour aider “les Ă©poux Ă  rĂ©gler leurs mĂ©sententes, afin de prĂ©server les liens familiaux et de protĂ©ger au mieux les intĂ©rĂȘts des enfants”. Avec plus de 10 000 divorces l’annĂ©e derniĂšre en Tunisie, les familles, les Tribunaux et les responsables s’accordent sur la nĂ©cessitĂ© de trouver un nouveau remĂšde susceptible d’enrayer l’Ă©pidĂ©mie. “Le divorce en Tunisie est devenu un sport national”, observe Lamia Yakoubi, mariĂ©e et mĂšre de deux enfants. Raoudha Seibi, Parlementaire, dĂ©clare au sujet de la proposition de la crĂ©ation de l’institution Ombudsman que “recourir Ă  un mĂ©diateur familial est l’une des possibilitĂ©s Ă  notre disposition pour tenter de prĂ©venir la rupture dĂ©finitive des relations entre Ă©poux”. Le mĂ©diateur est comme un “analyste psychologique”, qui “se mettra en quĂȘte des liens pouvant ĂȘtre restructurĂ©s et rĂ©unis afin de faire revivre une relation qui s’Ă©mousse ou de rĂ©tablir une relation basĂ©e sur des choses positives”, explique le lĂ©gislateur. “Sans tenir compte de la position de l’institution de la famille, le bien-ĂȘtre familial, s’il existe, aide Ă  garantir celui des gĂ©nĂ©rations futures”. “Un divorce rĂ©ussi est prĂ©fĂ©rable Ă  un mariage ratĂ©”, dit Seibi, ajoutant, toutefois, que “cette rĂšgle s’Ă©croule si il y a des enfants”. Afin d’assurer de plus grandes chances de rĂ©ussite et d’efficacitĂ© Ă  ce programme de mĂ©diation, “le MinistĂšre des Affaires Sociales assumera une telle mission sous ordonnance du Tribunal et de ses contrĂŽleurs, au vu de l’expĂ©rience que les cadres de telles structures ont acquises dans le secteur du travail psychologique et social de terrain”, dit le communiquĂ© du Cabinet. En aoĂ»t dernier, une Ă©tude conduite par le MinistĂšre tunisien des Femmes, de la Famille et des Personnes AgĂ©es indiquait que plus de 50% du nombre total de demandes de divorce en Tunisie relevaient de la responsabilitĂ© de l’Ă©pouse. L’idĂ©e d’un mĂ©diateur conjugal remporte le soutien des tunisiens. “L’Islam encourage l’implication d’un tiers pour mettre un terme aux conflits entre Ă©poux”, remarque Hasna Sayari, mariĂ©e et mĂšre de quatre enfants. Nessrine Dridi, jeune femme cĂ©libataire, souligne “la nĂ©cessitĂ© du retour Ă  un arbitrage familial dans toutes les disputes matrimoniales, avant que ces affaires ne soient menĂ©es devant les Tribunaux”. Mahir al-Kalbusi, pĂšre d’une petite fille, pense que “la mĂ©diation est trĂšs importante entre les Ă©poux dans le cas oĂč il y ait un conflit, si toutefois le mĂ©diateur se montre neutre, juste, et conscient de ce qu’est la vie familiale”. “Je pense que cette nouvelle institution peut jouer un rĂŽle, en particulier parce qu’il comprendra des experts et des spĂ©cialistes.”
     
    (Source:”Magharebia.com le 16 juillet 2010)
     

     

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