TTU Monde Arabe: Tunisie : une place très convoitée Kalima: The official news agency advertises the car’s company of Benali’s son-in-law Kalima: Radwan Elhammami arrested upon his arrival in Tunis Kalima: Supporters of Jandouba’s Sportive Club ask why the plenary session was not held Liberte-algerie: Ces alléchantes destinations : Tunisie, Turquie, Monténégro et Malte Reuters: L’opposition mauritanienne rejette des résultats « fabriqués » AFP: Mauritanie: l’opposition dénonce une « mascarade électorale » à la présidentielle Les Afriques: Al-Qaïda du Maghreb contre une Chine «antimusulmane» ? AFP: Taliban releases video of captured US soldier AP: Hard-liners accuse top Iranian cleric of defiance Luiza Toscane: Bosnie:les parias de la solidarité
Tunisie : une place très convoitée
Les spéculations vont bon train dans les cercles du pouvoir tunisien, suite à la maladie du ministre d’Etat, conseiller spécial du président Ben Ali, Abdelaziz Ben Dhia.
Naguère doyen de la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis, Ben Dhia est le maître d’œuvre de la législation antiterroriste en Tunisie — dans le cadre de laquelle nombre d’islamistes ont été incarcérés — et du référendum de 2002, qui permet à Ben Ali d’être Président à vie.
Cet homme dévoué au Président a été terrassé par une crise cardiaque, qui l’a immobilisé pendant de longues semaines à la clinique du Lac de Tunis. Faisant à peine de la figuration télévisuelle lors des conseils des ministres, il est considéré par la classe politique comme étant hors circuit.
Les couteaux s’aiguisent donc dans l’entourage présidentiel pour prendre sa place. Le directeur du cabinet de Ben Ali, Iyadh Ouederni, s’active pour élargir ses compétences au Palais, mais celui qui semble avoir, pour l’heure, les faveurs du Président est un Sahélien comme lui, médecin de formation. Il s’agit de Hedi Mhenni, ministre d’Etat, ex-ministre de l’Intérieur et ancien secrétaire général du RCD, le parti au pouvoir.
Depuis l’accident de santé de Ben Dhia, Hedi Mhenni est de toutes les apparitions présidentielles. Son principal handicap est qu’il ne fait pas partie des proches de l’épouse du Président, Leïla Ben Ali. A noter, en outre, qu’il est fort peu apprécié par l’Internationale socialiste, qui avait menacé plus d’une fois d’exclure le RDC de ses rangs lorsque ce parti était dirigé par Ben Dhia.
(Source : TTU MONDE ARABE (LETTRE HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS STRATÉGIQUES – France), N° 612 – 16 JUILLET 2009)
The official news agency advertises the car’s company of Benali’s son-in-law
Submitted by sihem on Friday, July 17 2009 The official Tunisian news agency published an advert of a German car that will be displayed in Tunisia. The telegram’s advert mentioned that the Transport Company owned by Sakher Elmatri- the president’s son-in-law- will market this new car in Tunisia. The telegram praised Mr Elmatri for his « capacity and expertise » and « his efforts in organizing the expected offer » pointing out that this was completed thanks to his good relationships with the German company’s managers. It is worth noting that in the last months the same agency and the official TV advertised the opening of a commercial company owned by Imed Etrabelssi Benali’s brother-in-law. (Source: Le site de Radio Kalima le 1´7 juillet 2009) Lien:http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-52.html
Radwan Elhammami arrested upon his arrival in Tunis
Submitted by sihem on Saturday, July 18 2009 The political police of Kairwan summoned Radwan Elhammami- a resident in Qatar- on Saturday 11 July 2009 and interrogated him about his friends’ names , his relationships, and about his beard why he shaves it off in Tunisia and grows it in Qatar. They also questioned his father, his mother and his sister on his friends’ names during two hours and they forced his father to give them Radwan’s passeport and his mobile phone. Radwan is still arrested and until Friday 17 July his family does not know nothing about his fate. Note that Radwan Elhammami is a mechanical engineer in Qatar and he is the brother of the former political prisoner Noureddine Elhammami who served a four-years imprisonment and was subjected to administrative control during some years. (Source: Le site de Radio Kalima le 18 juillet 2009) Lien:http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-49.html
Supporters of Jandouba’s Sportive Club ask why the plenary session was not held
Submitted by sihem on Saturday, July 18 2009 Jandouba’s Sportive Club Committee refused unprecedentedly to hold the plenary session which was programmed to be held in June . According to reliable sources this delay was due to Club’s lack of public money as the municipalities and regional councils refused to back up the Sportive Club compared with other municipalities and regional councils ; and this prevented the Club from performing its role. Jandouba’s Sportive Club is an old association founded in 1922; it is among the great associations that train players of football and handball.The volleyball activities have been frozen since many years without convincing justifications. It is worth noting that the players of the football team went on strikes last year to protest against bad financial conditions and lack of equipment. (Source: Le site de Radio Kalima le 18 juillet 2009) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-50.html
Ces alléchantes destinations : Tunisie, Turquie, Monténégro et Malte
L’opposition mauritanienne rejette des résultats « fabriqués »
dimanche 19 juillet 2009 Les principaux candidats de l’opposition en Mauritanie ont par avance rejeté dimanche les résultats de l’élection présidentielle de la veille et réclamé une enquête internationale. Lire la suite l’article. Ces opposants, dont Ahmed Ould Daddah, figure de l’opposition, et Ely Ould Mohamed Vall, un ancien putschiste, étaient les principaux adversaires du favori du scrutin, le général Mohamed ould Abdel Aziz, auteur du coup d’Etat d’août 2008. Leur prise de position a été rendue publique avant la diffusion des premiers résultats. « En premier lieu, nous rejetons ces résultats fabriqués à l’avance; nous demandons par ailleurs à la communauté internationale de mettre en place une commission d’enquête pour faire la lumière sur le processus électoral », déclarent-ils. Vincent Fertey, version française Henri-Pierre André
Mauritanie: l’opposition dénonce une « mascarade électorale » à la présidentielle
(AFP) – 19 juil. 09 NOUAKCHOTT — Les quatre principaux candidats de l’opposition en Mauritanie ont dénoncé dimanche une « mascarade électorale » après la publication de premiers résultats partiels donnant la victoire dès le premier tour à l’ex-chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz. « Les résultats qui commencent à défiler montre qu’il s’agit d’une mascarade électorale qui cherche à légitimer le coup d’Etat » du 6 août, a affirmé Messaoud Ould Boulkheir, candidat du front anti-putsch, lors d’une conférence de presse. M. Ould Boulkheir parlait au nom de trois autres candidats: Ahmed Ould Daddah, du premier parti d’opposition, Ely Ould Mohamed Vall, ancien chef de junte (2005-2007), et Hamadi Ould Meimou, ex-ambassadeur et candidat indépendant. Les quatre hommes ont publié une déclaration dans laquelle ils rejettent les « résultats préfabriqués » du scrutin qui a eu lieu samedi et appelé la communauté internationale à diligenter une enquête indépendante sur les irrégularités constatées. Ils ont enfin demandé aux « entités compétentes » comme le Conseil constitutionnel et le ministère de l’Interieur de ne pas « accepter la validation » des résultats et au peuple mauritanien de « se mobiliser pour mettre en échec ce coup d’Etat électoral ». Selon des résultats portant sur 1/3 des suffrages et diffusés dimanche matin par le ministère de l’Intérieur, le général Aziz a recueilli 51,6% des voix.
Al-Qaïda du Maghreb contre une Chine «antimusulmane» ?
Taliban releases video of captured US soldier
Hard-liners accuse top Iranian cleric of defiance
Bosnie:les parias de la solidarité
A l’occasion du quatorzième anniversaire du massacre de Srebrenica le 11 juillet 1995(voir notre précédent article L’étrange procès de Florence Hartmann)Luiza Toscane révèle le sort de centaines de personnes qui sont venues combattre aux côtés du peuple bosniaque ou lui apporter une aide humanitaire.Ces personnes, à qui on retire la nationalité bosniaque, sont menacées de torture ou de mort dans leur pays d’origine.
Mémorial 98
Promulguée par le Parlement bosniaque en 2005, la loi portant révision de la nationalité prévoit d’examiner les modalités d’obtention de la nationalité bosniaque pour tous ceux qui l’auraient acquise entre avril 1992 ( date de début de la guerre) et 2006. Une commission a été mise en place à cet effet, sous l’égide du ministère de la Sûreté; elle a débuté son activité en 2006 et et depuis se voit reconduite chaque année par le Parlement, voire par le Haut Représentant de la communauté internationale, qui dispose de prérogatives legislatives en cas de vacance parlementaire. C’est donc avec l’assentiment de l’Europe et des Etats-Unis que le pouvoir de Bosnie Herzégovine a concocté une loi ad hoc permettant de se débarrasser de tous ressortissants venant de pays arabes ou musulmans et vivant depuis dix, vingt ou trente ans, sur son sol. Les accords de Dayton prévoyaient que tous les combattants étrangers devaient quitter la Bosnie dans les trente jours, une formulation qui ne permettait pas de se débarrasser de ces nouveaux indésirables. En effet, au moment des accords, ces personnes n’étaient plus étrangères, mais déjà bosniaques; de plus nombre d’entre elles n’étaient pas venues pour combattre, mais pour travailler dans des associations humanitaires pendant ou après la guerre. La commission en question a commencé son travail et ôté la nationalité à des centaines de ressortissants bosniaques. Ces ex-Bosniaques, originaires de pays dans lesquels ils seraient en danger de mort ou d’être torturés, ont alors demandé l’asile, qui leur a été refusé, ou le droit au séjour, qui leur a été refusé également. Ils sont devenus en quelques mois des sans-papiers alors qu’ils avaient été reçus à bras ouverts pendant la guerre. Les combattants avaient été intégrés à l’armée bosniaque qui leur avaient attribué, selon les cas, des décorations, les avantages sociaux dus aux vétérans, des pensions justifiiées pour les invalides de guerre, ils se retrouvent sans papiers et pourtant pour l’écrasante majorité d’entre eux, car il s’agit d’hommes essentiellement, ils sont mariés avec des femmes bosniaques et ont des enfants bosniaques. Face au danger, les intéressés ont multiplié les communiqués, et manifestations, essentiellement à Zenica et Sarajevo. Ils ont crée l’association, « Ensarije », et multiplié les procédures devant la cour suprême de Bosnie, puis devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme. En parallèle des dizaines d’autres ont pris la fuite, souvent avec leurs famille bosniaque, pour demander l’asile, essentiellement en Suisse, Grande-Bretagne, Italie, Suède. Seule la Grande-Bretagne a accepté à ce jour d’octroyer des statuts de réfugiés, notamment à des ex-Bosniaques redevenus Tunisiens, car tous les Tunisiens ayant fait un séjour en Bosnie sont immédiatement torturés et incarcérés à leur retour en Tunisie. Ceux qui n’ont pas encore perdu la nationalité bosniaque se voient généralement refuser l’asile au motif que la Bosnie fait partie des pays « sûrs » Actuellement la Bosnie est entrée dans la phase d’expulsions de ces ex-Bosniaques : un Algérien a été renvoyé en 2007 et un Bahreini en 2009. Un Syrien arrêté en 2008 est au centre de rétention de Lukavica depuis huit mois, rejoint par un Algérien et un Tunisien. La visite à Sarajevo du vice-Président américain, Joseph Biden en mai 2009, a été l’occasion pour les autorités bosniaques d’afficher leur soutien à la « lutte contre le terrorisme » : une vaste opération de police, largement médiatisée a donné lieu à de nouvelles arrestations et à des descentes spectaculaires dans des domiciles d’ex combattants, pour la plupart ayant déjà quitté le pays ou en passe de le faire. Considérés soudainement comme une menace pour la sécurité du pays, ces ex Bosniaques risquent la torture, voire la mort, car les pays où ils seront renvoyés n’ont pas aboli la peine capitale. A l’heure où l’Europe discute des conditions d’accueil des ex-détenus de Guantanamo, où la France accueille un Algérien de Guantanamo, faut-il rappeler que ce dernier, Lakhdar Boumediene, avait été livré par …. la Bosnie aux forces américaines, puis déchu de sa nationalité en vertu de la loi que nous venons de commenter. En somme, pendant que l’Europe accueille un ex-Bosniaque, ses élus donnent un blanc-seing à leur représentant en Bosnie, Valentin Insko, pour avaliser la politique de renvoi de centaines de parias vers la torture et la mort, vers les Guantanamo de Syrie, de Tunisie, d’Irak ou d’Algérie.
Luiza Toscane (Source: Mémorial 98 le 19 juillet 2009)