19 janvier 2008

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TUNISNEWS
8 Úme année, N°  2796 du 19.01.2008

 archives : www.tunisnews.net


LibertĂ© et EquitĂ©:HarcĂšlement collant des militants Hamadi Jebali et Ali Laridh AISPP: La Cour d’Appel de Tunis commue une peine d’emprisonnement de 4 ans en une peine avec sursis ! AISPP: :Infos en continu Committee to Protect Journalists:Tunisian court affirms prison sentence The Arab Press Network, World Association of Newspapers:Le nouveau syndicat tunisien tiendra-t-il ses promesses ? Abdel Wahab HANI: Allahou Akbar – La mĂšre de Majda Labidi n’est plus Reuters: Tunisie- Peine d’un an de prison confirmĂ©e contre un journaliste Reuters:Tunisia court confirms jails term for journalist


 

LibertĂ© pour Slim Boukhdhir, la plume libre LibertĂ© et EquitĂ© URGENT : sauvez la vie de l’ex-prisonnier Monji Ayari 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : Liberte_Ă©quite@yahoo.fr Tunis, le 19 janvier 2008

HarcĂšlement collant des militants Hamadi Jebali et Ali Laridh

 
1) le directeur du journal El Fejr, Hamadi Jebali, dirigeant du mouvement En Nahdha et ex prisonnier politique est en butte depuis sa sortie de prison le 26 fĂ©vrier 2006 (il a passĂ© prĂšs de 16 ans en prison) Ă  toutes sortes de brimades et de pratiques arbitraires qui s’étendent aux membres de sa famille et ses proches ainsi qu’à ses voisins, l’objectif Ă©tant de l’étrangler par le blocus de sa maison perpĂ©trĂ© par des agents de la police politique en civil qui utilisent toutes les mĂ©thodes d’encerclement : voitures relevant d’institutions publiques, mobylettes, pratiquant une filature collante et provocatrice oĂč qu’il aille dans le cadre de sa vie de famille. [
]Ceci a entravĂ© de fait toute activitĂ©, y compris professionnelle et l’a privĂ© de son droit constitutionnel Ă  la libertĂ©, au travail et Ă  l’activitĂ© politique ou journalistique. 2) Ces derniers jours, Ali Laridh, dirigeant du mouvement En Nahdha et ex prisonnier politique a Ă©tĂ© la victime d’un blocus sĂ©curitaire de la police politique en civil qui est postĂ©e devant son domicile et suit ses moindres mouvements et le gĂȘne par une filature collante Ă  bord d’une voiture oĂč qu’il se rende et Ă  n’importe quel moment. [
] Pour le bureau exĂ©cutif de l’organisation MaĂźtre Mohammed Nouri (traduction d’extraits, ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux prisonniers politiques 43 rue Eldjazira, tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 19 janvier 2008

La Cour d’Appel de Tunis commue une peine d’emprisonnement de 4 ans en une peine avec sursis !

La treiziĂšme chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, prĂ©sidĂ©e par le juge Tahar Yefreni, a examinĂ© aujourd’hui samedi 19 janvier 2008 l’affaire n°10456 dans laquelle est dĂ©fĂ©rĂ© Mohammed Thani Ben Taleb Ahmed, accusĂ© d’adhĂ©sion Ă  une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de concrĂ©tiser ses desseins, d’adhĂ©sion sur le territoire de la RĂ©publique Ă  une organisation terroriste, d’utilisation du territoire de la RĂ©publique pour mandater des personnes en vue de commettre une action terroriste hors du territoire de la RĂ©publique. MaĂźtre Ben Amor a mis en exergue lors de sa plaidoirie l’absence de rapport du dossier avec un quelconque acte terroriste ou une quelconque organisation terroriste et qu’il Ă©tait simplement reprochĂ© Ă  son client d’avoir pensĂ© Ă  rejoindre la rĂ©sistance irakienne. [
] le juge a pris la dĂ©cision de rĂ©duire la peine prononcĂ©e en premiĂšre instance, soit quatre annĂ©es fermes, et de confirmer la culpabilitĂ© tout en commuant la peine en deux annĂ©es avec sursis. La quatriĂšme chambre criminelle du Tribunal de PremiĂšre Instance de Tunis, prĂ©sidĂ©e par le juge Mehrez Hammami, a examinĂ©, aujourd’hui 19 janvier 2008 l’affaire n°14662 dans laquelle sont dĂ©fĂ©rĂ©s Boubaker Charradi Mohammed BĂ©chir Mastoura, accusĂ©s d’adhĂ©sion Ă  une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de concrĂ©tiser ses desseins, d’adhĂ©sion sur le territoire de la RĂ©publique Ă  une organisation terroriste, d’utilisation du territoire de la RĂ©publique pour mandater des personnes en vue de commettre une action terroriste sur le territoire de la RĂ©publique et Ă  l’étranger, de mise Ă  disposition d’un local de rĂ©union pour les membres d’une organisation ayant un rapport avec les crimes terroristes, de cotisations, d’utilisation de prĂȘte noms pour dĂ©signer les membres d’une organisation terroriste. MaĂźtres Anouar Kousri et Samir Ben Amor ont plaidĂ©. Le juge a dĂ©cidĂ© de lever la sĂ©ance pour examiner la demande de mise en libertĂ© de Boubaker Charradi et fixer la date de la prochaine audience. Pour la commission de suivi des procĂšs Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Association MaĂźtre Samir Dilou (traduction d’extraits, ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)


  Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux prisonniers politiques 43 rue Eldjazira, tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 17 janvier 2008

Infos en continu

 
La deuxiĂšme chambre criminelle du Tribunal de PremiĂšre Instance de Tunis, prĂ©sidĂ©e par le juge Abderrazak Ben Mena, a examinĂ© aujourd’hui, jeudi 17 janvier 2008 l’affaire n°14584 dans laquelle sont dĂ©fĂ©rĂ©s Mohammed Ali Charfi, Abdessatar Gouider, Nader Ghriss, Mohammed Midouni, Aymen Laouati, Amor Chaouatt, Ibrahim Lafi, Lazhar Chaouatt, Mohammed Amine Aloui et Ramzi Romdhani, accusĂ©s d’adhĂ©sion sur le territoire de la RĂ©publique Ă  une entente ayant fait du terrorisme un moyen de concrĂ©tiser ses desseins, d’utilisation du territoire de la RĂ©publique pour donner mandat Ă  des personnes en vue de commettre un acte terroriste hors du territoire, d’appel Ă  adhĂ©rer Ă  une organisation en rapport avec les crimes terroristes, d’utilisation d’un nom, d’un mot et d’un symbole pour identifier une organisation terroriste, son activitĂ© et ses membres. Le juge a dĂ©cidĂ© d’examiner Ă  la fin de l’audience les demandes de mise en libertĂ© et la date de la prochaine audience. La vingt deuxiĂšme chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, prĂ©sidĂ©e par le juge Chedli Boukhris a examinĂ© aujourd’hui 17 janvier 2008 l’affaire n°9270 dans laquelle sont dĂ©fĂ©rĂ©s Sami Souissi, Rjeb Nefzi, Mohammed Slim Borni, Nabil Rtibi, SaĂŻfeddine Raiess, Oualid Ben Hassen, Slah Habouriyya et Nabil Slimani, accusĂ© d’adhĂ©sion sur le territoire de la RĂ©publique Ă  une entente ayant fait du terrorisme un moyen de concrĂ©tiser ses desseins, d’utilisation du territoire de la RĂ©publique pour mandater des personnes en vue de commettre un acte terroriste sur le territoire. La commission de la dĂ©fense Ă©tait composĂ©e de maĂźtres Abdelfattah Mourou, Ahmed Seddik, Samir Ben Amor, Radhia Nasraoui, Anouar Kousri, Kelthoum Zaoui et Abdelnacer Ghribi. AprĂšs les plaidoiries, le juge a dĂ©cidĂ© de lever la sĂ©ance pour le dĂ©libĂ©rĂ© et le prononcĂ© du jugement. Pour la commission de suivi des procĂšs Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Association MaĂźtre Samir Dilou (traduction ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)  

 Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux prisonniers politiques 43 rue Eldjazira, tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 17 janvier 2008
 

L’association a appris [
] que les autoritĂ©s syriennes avait dĂ©cidĂ© hier mercredi 16 janvier 2008 de livrer le citoyen tunisien Safouane Ben Abdelwahed Laamouri aux autoritĂ©s tunisiennes sans motif lĂ©gal. Safouane est nĂ© en 1982, il Ă©tudiait Ă  l’institut Fath Ă  Damas et il ne fait pas l’objet d’une poursuite judiciaire nĂ©cessitant sa livraison. [
 ] Pour l’association, le prĂ©sident MaĂźtre SaĂŻda Akrami (traduction d’extraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)     

Le nouveau syndicat tunisien tiendra-t-il ses promesses ?

 
L’Union Nationale des Journalistes Tunisiens vient de voir le jour. Elle supplante l’Association des Journalistes Tunisiens (AJT) dont personne ne va dĂ©plorer la disparition. FondĂ©e il y a plus de quarante ans, l’AJT est connue pour ses liens Ă©troits avec le rĂ©gime tunisien liberticide. Le paysage mĂ©diatique tunisien serait-il en train de changer ? « La rĂ©sistance Ă  un pouvoir hostile Ă  la libertĂ© de la presse est en train de gagner du terrain », a confiĂ© Ă  APN Kamel Labidi, expert tunisien des mĂ©dias. La FĂ©dĂ©ration Internationale des Journalistes (FIJ), qui siĂšge Ă  Bruxelles, a saluĂ© la crĂ©ation de ce nouveau syndicat. D’autant plus qu’il coĂŻncide avec la fin de l’interdiction du site internet de la FIJ en vigueur depuis deux ans. « Il s’agit d’une rĂ©forme historique. Le journalisme tunisien a l’occasion d’un nouveau dĂ©part dans un pays oĂč les journalistes ont trop longtemps souffert. » a dĂ©clarĂ© Aidan White, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de la FIJ. Faut-il partager cet optimisme ? Indubitablement parce que plus de la moitiĂ© des neuf membres du comitĂ© de direction du nouveau syndicat, Ă©lus le 13 janvier  par les 400 journalistes qui ont souscrit Ă  sa crĂ©ation, faisant suite Ă  la dissolution de l’AJT, sont rĂ©putĂ©s pour leur indĂ©pendance et leur courage. « Neji Bghouri est arrivĂ© en tĂȘte avec 215 voix », a indiquĂ© Rachid Khechana, rĂ©dacteur en chef du quotidien Al Mawkef, Ă  APN. « Un ancien de la dĂ©funte AJT, Neji Bghouri, journaliste au quotidien public Assahafa, avait Ă©tĂ© Ă©cartĂ© en 2005 de sa direction pour avoir boycottĂ© le rapport officiel sure l’Ă©tat de la presse et proposĂ© une version plus fidĂšle Ă  la rĂ©alitĂ© », rappelle le rĂ©dacteur en chef du journal du Parti DĂ©mocratique Progressiste (PDP) tunisien.  « Visiblement, les jeunes journalistes tunisiens avaient besoin de nouveaux visages. Il s’agit en fait d’un vote sanction puisque les candidatures les plus proches du pouvoir ont Ă©tĂ© Ă©liminĂ©es », commente Khechana. Et finalement, c’est peut-ĂȘtre lĂ  que rĂ©sident la surprise et l’espoir d’un nouveau paysage mĂ©diatique en Tunisie. «  La jeune gĂ©nĂ©ration de journalistes ne s’est pas laissĂ©e allĂ©cher par les vaines promesses d’amĂ©liorations des conditions sociales dont on la berce depuis un bon moment», a estimĂ© Khechana. Vote sanction Les autoritĂ©s avaient-elles prĂ©vu ce vote sanction ? Ne voulaient-elles pas simplement racheter une crĂ©dibilitĂ© Ă  l’AJT en lui donnant un nouveau nom ? Et si le processus leur avait Ă©chappĂ© ? Pour Kamel Labidi, ce n’est pas la premiĂšre fois que des jeunes journalistes tunisiens indĂ©pendants d’esprit crĂ©ent la surprise en prenant dĂ©mocratiquement le contrĂŽle d’un syndicat ou d’une association professionnelle que les autoritĂ©s croyaient pouvoir tenir en laisse Ă  jamais. « Nous avons assistĂ© Ă  la dĂ©faite cuisante des principales marionnettes chargĂ©es par le pouvoir de crĂ©er ce nouveau syndicat en vue de barrer la route Ă  un autre syndicat, dont la naissance en 2004 a suscitĂ© une vague d’espoir passagĂšre dans la profession. Elle rappelle que la rĂ©sistance Ă  un pouvoir plus hostile Ă  la libertĂ© de la presse que le pouvoir colonial français est en train de gagner du terrain», a-t-il poursuivi. Par ailleurs, si la volontĂ© du rĂ©gime est de mettre en place un vĂ©ritable syndicat reprĂ©sentatif pourquoi ne pas avoir lĂ©galisĂ© le syndicat autonome fondĂ© en 2004 et qui reste interdit Ă  ce jour ? Autant d’interrogations invitent Ă  la plus grande vigilance.  «Je crois savoir que des pressions sont exercĂ©es sur les membres du comitĂ© de direction pour que les postes clĂ©s ne reviennent pas aux personnalitĂ©s les plus indĂ©pendantes » a poursuivi Khechana. « La tĂąche qui attend la direction du nouveau syndicat n’est pas du tout aisĂ©e. Car le pouvoir qui a rĂ©ussi au cours des deux derniĂšres  dĂ©cennies Ă  transformer la dĂ©funte Association des journalistes tunisiens (AJT), naguĂšre une des organisations professionnelles les plus indĂ©pendantes dans le monde arabe, en outil de dĂ©lation et d’appui Ă  la politique de Ben Ali fera tout pour transformer cette structure syndicale apparemment prometteuse en ‘syndicat maison’ » a ajoutĂ© pour sa part Kamel Labidi. En outre, les prĂ©occupations matĂ©rielles et lĂ©gitimes des journalistes en Tunisie, certains gagnent un salaire mensuel infĂ©rieur Ă  100 euros, qui ont dominĂ© le dĂ©bat, ne devraient pas faire oublier les autres revendications notamment celle portant sur l’extension du champ de la libertĂ© d’expression. « Le courant autonomiste au sein de ce syndicat mĂ©ritera l’appui de tous les journalistes digne de ce nom s’il s’engage Ă  dĂ©fendre sĂ©rieusement les victimes des atteintes Ă  la libertĂ© de la presse, dont Slim Boukhdhir qui croupit actuellement en prison, et Ă  oeuvrer pour la libĂ©ration de la profession du joug moyenĂągeux du pouvoir », a conclu Labidi. The Arab Press Network, World Association of Newspapers, 18/01/08

Committee to Protect Journalists 330 Seventh Avenue, New York, NY 10001 USA     Phone: (212) 465‑1004     Fax: (212) 465‑9568     Web: www.cpj.org     E-Mail: media@cpj.org http://www.cpj.org Contact:   Abi Wright e-mail: info@cpj.org Telephone:  (212) 465-1004 ext. 105

Tunisian court affirms prison sentence

New York, January 18, 2008—The Committee to Protect Journalists condemns a Tunisian appeals court’s ruling on Friday that upholds a one-year prison sentence against a journalist who had written articles critical of President Zine El Abidine Ben Ali and the first family. A court of appeal in Sfax, Tunisia’s second-largest city, confirmed a lower court’s decision issued on December 4 to imprison Slim Boukkdhir, a blogger and contributor to the London-based Al-Quds al-Arabi, allegedly for verbally  “assaulting a public employee while exercising his duty” and “breaching public decency.” The ruling is widely seen by independent journalists in Tunisia and rights activists as retaliation for Boukhdir’s published criticisms. “Through this disgraceful prosecution of our colleague, the government has once again demonstrated the lamentable state of media freedom in Tunisia,” CPJ Executive Director Joel Simon said. “We call for Slim Boukhdir’s immediate release and hope that the international community, in particular Tunisia’s close allies such as the United States, will take notice of the government’s ongoing attacks on independent journalism.” Boukhdhir was arrested by the police on November 26 in Sfax while in a taxi heading to Tunis to meet with a police officer handling his passport application. Police stopped his cab, asked for identification, and summoned him for arrest, according to journalists who have followed the case. Police officers alleged that Boukhdhir was verbally abusive—a charge he denies. Plainclothes police have frequently targeted the journalist, harassing and assaulting him. He has staged several hunger strikes in recent years to protest government harassment and the authorities’ refusal to grant him a passport. Shortly after writing an online story critical of the first lady’s brother, he was assaulted by what he believed were plainclothes police as he left an Internet cafe in Tunis in May. Boukhdhir has gone on two hunger strikes since November to protest police harassment and the government’s refusal to grant him a passport, and later to denounce the squalid prison conditions and intimidation by prison guards and inmates. “The court has been instructed to issue such a ruling which obviously mirrors a political will of vengefulness,” Boukhdhir’s lawyer, Mohamed Abbou, told CPJ. “Lawyers can do nothing when political decisions are dictated to courts. The aim is simply to destroy Boukhdhir and frighten the government’s critics.” Abbou spent more than 28 months in prison after his arrest in 2005 for criticizing President Ben Ali and exposing the widespread use of torture in prisons and police stations. The media in Tunisia are heavily restricted, and authorities actively harass the few independent journalists who attempt to write critically of the government—mostly online or for foreign newspapers. Over the last six years, Tunisia has been the leading jailer of journalists in the Arab world—four have been imprisoned for long periods since 2001.  © 2008 Committee to Protect Journalists. http://www.cpj.org  E-mail: info@cpj.org

            


Allahou Akbar La mĂšre de Majda Labidi n’est plus

 
La mĂšre de Majda Labidi, Ă©pouse de notre ami le journaliste exilĂ© Tahar Labidi, est dĂ©cĂ©dĂ©e ce samedi 19 janvier 2008 en AlgĂ©rie, prĂšs de la frontiĂšre tunisienne, oĂč les Labidi du sud-est algĂ©rien vivent depuis des dĂ©cennies. Majda dispose de son passeport algĂ©rien, mais les autoritĂ©s diplomatiques et consulaires, du Ministre de la propagande Abdallah de Tunisie, refusent de dĂ©livrer un passeport tunisien Ă  Taysir Labidi, bĂ©bĂ© de quelques mois. Madame Labidi est donc privĂ©e d’accompagner sa maman Ă  sa derniĂšre demeure, aprĂšs avoir vĂ©cu la mĂȘme terrible privation suite au dĂ©cĂšs de son pĂšre, il y a moins d’un an. C’est lĂ  une des marques de fabrique des services consulaires et diplomatiques du super-Ministre de la propagande Abdallah de Tunisie, en charge des Affaires Ă©trangĂšres, de son collĂšgue le Chaouch Ali, officiellement en charge des Tunisiens Ă  l’Ă©tranger et de leur collĂšgue de l’IntĂ©rieur, Rafiq Haj Kacem. Pourtant le mĂȘme Abdallah raconte, Ă  tous ses interlocuteurs, ainsi que par tous ses hommes de paille, plumitifs, journaleux, diplomates, consuls, ex-consuls, ambassadeurs et autres Goujat qu’il est “l’homme du changement dĂ©mocratique tant attendu en Tunisie, dĂšs que le gĂ©nĂ©ral dĂ©guerpira”! Des propos de ce type ont Ă©tĂ© tenus par le Goujat en chef, Moncef Gouja(t) en personne, bombardĂ© depuis Ă  la tĂȘte de l’Entreprise de la TĂ©lĂ©vision nationale (!!!), Ă  des parlementaires français, quelques semaines avant son rappel Ă  Tunis! De mĂ©moire, c’est ce mĂȘme Goujat qui avait en charge, comme Consul gĂ©nĂ©ral Ă  Paris, la demande de dĂ©livrance d’un passeport tunisien Ă  Taysir Labidi.. Cela promet! La RĂ©publique des Abdallah, Chaouch et autres Goujat… Que Majda Labidi trouve ici l’expression de nos condolĂ©ances les plus sincĂšres, pour cette double souffrance, accentuĂ©e par la haine qui anime les Abdallah, Chaouch et Goujat, qui n’honorent en rien la Tunisie et les relations fraternelles qui nous lient Ă  nos vosins algĂ©riens. Pour joindre Tahar, Majda, Karama et Taysir Labidi: TĂ©l: +33 (0)6 14 30 68 50 MĂ©l: taharlabidi@free.fr
 
 Abdel Wahab HANI

 

 

Tunisie- Peine d’un an de prison confirmĂ©e contre un journaliste

Reuters, le 19 janvier 2008 Ă  17h56
TUNIS, 19 janvier (Reuters) – Une cour d’appel tunisienne a confirmĂ© vendredi la peine d’un an de prison rendue contre le journaliste Slim Boukhdhir pour avoir agressĂ© verbalement un policier, a dĂ©clarĂ© samedi son avocat. Boukhdhir, virulent opposant au gouvernement, travaille pour plusieurs journaux arabes dont Al Qods al Arabi, dont le siĂšge est Ă  Londres. Il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en novembre et est depuis lors en dĂ©tention. La cour d’appel a maintenu vendredi la peine rendue contre Boukhdhir pour avoir agressĂ© verbalement un agent des services de sĂ©curitĂ©, pour avoir refusĂ© de montrer sa carte d’identitĂ© Ă  la demande de la police, et pour mauvaise conduite, a dĂ©clarĂ© l’avocat, Abdelwaheb El Maater. Boukhdhir a rejetĂ© les accusations portĂ©es contre lui et avait fait appel de la peine initiale, rendue le 4 dĂ©cembre. “Normalement, la peine, dans de tels cas, n’excĂšde pas deux mois”, a fait remarquer El Maater, parlant d’une sentence sĂ©vĂšre.  

Tunisia court confirms jails term for journalist

Reuters, le 19 janvier 2008 Ă  16h53
TUNIS, Jan 19 (Reuters) – A Tunisian appeals court confirmed a one-year jail sentence against a journalist for verbally abusing a police officer, his lawyer said on Saturday.   Slim Boukhdhir, a virulent critic of the government who has worked for Arab newspapers including the London-based al-Quds al-Arabi daily, was arrested last November. The court on Friday upheld the sentence against Boukhdhir on charges of verbally assaulting a member of the government’s security services, misconduct and refusing to show his identity card when asked by police, his lawyer Abdelwaheb El Maater said. Boukhdhir denied all the charges, and had appealed against the original sentence, passed on Dec 4, 2007. He has been in prison since his arrest in November.   “The ruling is so severe. Normally, the penalty in such cases does not exceed two months,” El Maater added.Tunisia is north Africa’s most stable and prosperous country, but the government has been widely accused of muzzling the press, stifling free speech and beating and jailing opponents. It denies the charges.   REUTERS

 


 

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