Les amis du PDP à Paris:defendons le dernier espace de reunion libre en tunisie Reuters: Tunisia: Islamists may face death penalty-lawyer AFP: Tunisie: 37 migrants clandestins algériens interceptés en mer L’Audace: Interview avec Rached Ghannouchi“Le pouvoir continue de bloquer la vie politique” POMED: Interview with Sihem Bensedrine, Tunisian Journalist and Human Rights Activist Réveil Tunisien: Limites de la Cyberdissidence Réveil Tunisien: Le compte à rebours a commencé en Bosnie – Des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants sont menacés (Neuvième partie) Reuters: Fitch release on Societe des Ciments d’Enfidha
DEFENDONS LE DERNIER ESPACE DE REUNION LIBRE EN TUNISIE
Meeting de soutien au Parti Démocrate Progressiste (Tunisien) PDP
Le Vendredi 21 Septembre 2007 à 21h00 Au FIAP 30 rue Cabanis 75014 Paris Metro Saint-Jacques Ligne 6.
Tunisia: Islamists may face death penalty-lawyer
Reuters, le 17 septembre 2007 à 18h19
TUNIS, Sept 17 (Reuters) – A Tunisian prosecutor has charged 30 Islamists with membership of a terrorist group, saying they planned a military coup, their defence lawyer said on Monday.
The 30 Tunisians were expected to go on trial at the end of 2008, the lawyer, Samir Ben Amor, said, adding they were also accused of putting at risk the country’s domestic security and of receiving military training in Tunisia.
“They could face the death penalty,” he told Reuters. He added that some of the 30 had denied the charges while others did not contest them, but did not elaborate.
The charges relate to rare serious disturbances in which 14 Islamist gunmen were killed in clashes with security forces in and around Tunis on Dec. 23 and Jan. 3. Ben Amor said.
A previously unknown group calling itself “Tunisian Youth
for Unity and Jihad” said the gunmen were its members. The authorities have said no such group existed but acknowledged that the gunmen were radical Islamists who were carrying details
about foreign embassies.
Tunisia is a stable country known to most Europeans only as a holiday destination but since 2003 the north African country has arrested about 1,000 people on terrorism-related charges.
Tunisie: 37 migrants clandestins algériens interceptés en mer
AFP, le 17 septembre 2007 à 17h45
TUNIS, 17 sept 2007 (AFP) – Trente-sept migrants clandestins de nationalité algérienne ont été interceptés par les gardes-côtes tunisiens au large de l’île de La Galite et de Sidi Mechreg, sur le littoral nord de la Tunisie, a rapporté lundi l’hebdomadaire Assabah-Ousbouî.
Ces migrants ont été interpellés dans deux opérations séparées, alors qu’ils naviguaient vers le sud de l’Italie à bord de trois bateaux partis des côtes nord de l’Algérie, a ajouté le journal sans précision de date.
Ces embarcations transportaient respectivement dix, treize et quatorze migrants, dont une seule femme. Les clandestins devraient être reconduits à la frontière algérienne.
Aucun détail n’a pu être obtenue sur cette opération, la deuxième concernant des migrants algériens, la plupart des tentatives déjouées concernant des migrants au départ de la Libye et de la Tunisie.
Le quotidien Echourouq avait rapporté le 27 juillet qu’un ressortissant algérien était mort sur une barque à la dérive et ses sept compagnons secourus au large de Tabarka, sur le littoral du Nord-Ouest tunisien.
Le littoral méditerranéen des pays du Maghreb sert de point de départ aux migrants cherchant à gagner le sud de l’Europe, notamment les îles italiennes de la Sicile et de Lampedusa.
La presse privée fait régulièrement état des tentatives déjouées et d’opérations de sauvetage, qui se sont multipliées durant l’été, les autorités tunisiennes n’ayant pas publié de bilan.
L’Italie a fait état de l’arrivée de 12.419 migrants clandestins par la mer au cours de huit premiers mois de 2007 contre 14.511 pour la même période de 2006.
INVITATION Citoyennes des Deux Rives vous invite à la projection de la dernière création cinématographique de la troupe théâtrale Familia (Tunisie) engagé JÙNÙN DEMENCES de Fadhel JAIBI Scénario : Jalila BACCAR et Fadhel JAIBI Film en arabe st français En présence de Jalila Baccar actrice et coscénariste Dimanche 30 septembre 2007 à 15h 00 A l’espace FIAP Jean Monnet Salle Bruxelles 30 rue Cabanis – Paris Métro (Saint Jacques) PAF : 7 euros Contact ; Mounira Mhirsi 06 73 65 70 50 femmesmed@yahoo.fr
INTERVIEW AVEC RACHED GHANNOUCHI
“Le pouvoir continue de bloquer la vie politique”
Interview réalisée par Slim Bagga
“L’Audace” : Dans les démocraties, on parle toujours de rentrée politique. Que vous inspire cette rentrée en Tunisie ? Peut-on encore parler de rentrée politique dans notre pays?
Rached Ghannouchi : Il est difficile de parler de rentrée politique en Tunisie, dans la mesure où l’acteur principal, qui est le pouvoir, continue à bloquer la vie politique par son refus d’ouverture et de dialogueet par son obstination à ne pas tenir compte des aspirations du peuple tunisien.
L’Opposition et les forces vives en général n’aspirent qu’à pouvoir s’investir sur le terrain pour contribuer au redressement de la situation économique et sociale alarmante qui prévaut dans le
pays et à la construction d’un avenir meilleur. Mais malheureusement, presque toutes les énergies sont ou frustrées, ou gaspillées dans la résistance à l’oppression et à l’exclusion.
Pour l’opposition, la rentrée politique doit donc être marquée par une relance de cette action militante et active sur le terrain en vue d’un déblocage de la vie politique qui désamorcera les tensions et libérera les énergies et les bonnes volontés. Cette action militante doit s’inscrire dans la perspective de rassembler le efforts afin de réunir nos forces pour mieux affronter la politique répressive du pouvoir.
“L’Audace” : Le voyage du Président de la République française en Tunisie a permis d’alimenter beaucoup de commentaires dans le Landerneau tunisien. A cet égard, le président du parti islamiste que vous êtes est discret. Est-ce une volonté de votre mouvement ou est ce
votre propre discrétion?
R. G. : La visite du Président français en Tunisie n’avait rien de surprenant ou d’exceptionnel. Elle s’inscrivait, d’une part, dans le cadre de la relation traditionnelle qu’entretient la France avec le pouvoir tunisien, vu que la Tunisie constitue un espace stratégique et vital pour ses intérêts ,et d’autre part, dans le cadre de la “quête” du nouveau Président au profit de son projet euroméditerranéen.
A cette occasion, les Tunisiens se posaient deux questions. La première : comment le gouvernement tunisien pouvait-il défendre les intérêts de la Tunisie sans avoir une assise démocratique?
Et la deuxième: quel poids aura la question des droits de l’homme dans la diplomatie du Président Sarkozy par rapport à son prédécesseur ?
Mais en même temps, ils ne se faisaient pas d’illusions.
“L’Audace” : Dans le programme du PDP (Parti de la Démocratie Populaire) de Néjib Chebbi, l’on attribue une coordination entre votre parti à Londres et celui du PDP à Tunis. Ceci est-il
exact? Vous le savez d’autant plus que vous m’avez toujours dit la vérité, les Tunisiens veulent comprendre et veulent savoir…
R. G. : S’agissant de notre rapport avec nos partenaires dans l’opposition tunisienne, nous avons adopté à l’égard de tous sans distinction préalable une attitude d’ouverture, de tolérance et de respect.
Nous avions tous besoin de nous redécouvrir les uns les autres, de nous connaître et reconnaître mutuellement.
Notre souci majeur est l’unité dans les rangs, l’efficacité dans les actions et la prédominance de l’intérêt général.
Ceci dit, si notre relation avec le PDP semble être particulièrement développée, cela revient à ce que les responsables de ce parti, et en particulier Maître Néjib Chebbi, partagent avec nous le même souci
et la même volonté, et s’investissent plus dans la voie de rapprochement et de coordination.
Et nous nous en félicitons. Cela ne veut donc pas dire que nous privilégions ce parti par rapport aux autres partenaires.
Notre but est en fait le rassemblement le plus large pour la bonne cause et dans l’intérêt de tous. D’ailleurs, nos amis du PDP et à leur tête Maya Jribi, partagent la même conception.
“L’Audace” : Le Forum du Docteur Ben Jaafar vient de créer l’hebdomadaire
“Mouwatinoun” (citoyens) et en est à son vingt-neuvième numéro. Pourquoi n’effectuez- vous pas de coordination avec le Forum, d’autant plus que l’initiative de ces démocrates doit vous rappeler votre coordination avec M. Mestiri en 1986 ?
R. G. : D’abord, nous félicitons le Forum du lancement de cet hebdomadaire. Nous n’oublions
pas au Dr Ben Jaafar, pour lequel j’ai beaucoup d’estime, sa dénonciation et son démarquage de la politique répressive du pouvoir contre Ennahdha pendant les années 90. Ensuite, comme je viens de dire, notre volonté de rapprochement et de coordination avec tous ne fait aucune ambigüité. Mais vu la sensibilité de cette question considérée par le pouvoir comme ligne rouge, nous laissons au partenaire en face le choix du timing et la cadence.
Pour notre part, nous préférons une marche lente et sûre à des sauts spectaculaires et éphémères.
Ceci dit, rassurez-vous : le rapprochement entre Ennahda et le Forum de Dr. Ben Jaafar tient bien la route.
“L’Audace” : La libération de vingt autres prisonniers le 25 juillet, à côté de celle de Mohamed Abbou, vous inspire- t-elle quelque chose? Vous savez bien que ces dernières libérations concernent des islamistes. Or, vous êtes le Président de ce mouvement, qu’avez-vous à répondre à ce sujet?
R. G. : Nous nous sommes félicités de cette libération qui était une bonne chose pour les libérés, leurs familles et tous les démocrates et les militants des droits de l’homme. En même, temps cette libération ne porte aucun sens ni message politique. Nous pensons que le prolongement du calvaire des autres prisonniers encore détenus ainsi que leurs familles ne fait que faire perdre à la Tunisie du
temps précieux pour le déblocage de la situation que vit le pays. Nous saisissons cette occasion pour demander au pouvoir d’entamer un véritable dialogue avec les représentants réels du peuple tunisien pour voir une réelle vie politique démocratique afin de favoriser une réconciliation nationale globale; au lieu du décor qu’il veut imposer à tout le monde.
“L’Audace” : Pensez-vous finalement qu’il peut y avoir une coordination entre les politiques de l’intérieur, ceux qui ont le canal El Jazira et l’exil ?
R. G. : Je crois qu’El Jazira n’est pas concerné par une quelconque coordination avec des militants politiques tunisiens ou autres. C’est un organe de presse, un moyen de communication animé par des journalistes professionnels qui, vis-à-vis des affaires tunisiennes, essaient de faire leur travail professionnellement, c’est-à-dire d’une façon neutre et impartiale. Je dis «essaient» parce que, d’après nos informations, leur tâche est particulièrement difficile du fait que le pouvoir en place, n’arrivant pas à s’accommoder avec la liberté de presse, refuse de jouer le jeu et ne cesse d’exercer des pressions sur la direction du canal afin de nous boycotter, nous les opposants tunisiens.
Je dois reconnaître que la couverture de la question tunisienne par El Jazira connaît un progrès depuis quelque temps, et l’opposition ne peut que s’en féliciter. Je rappelle
qu’Ennahdha reste ouverte à toutes les chaînes de télévision et autres organes médiatiques pour clarifier et communiquer nos points de vue.
Quant à la coordination entre les hommes politiques d’autres partis de l’intérieur du pays, comme tu dis, et ceux de l’exil, je pense qu’elle s’exerce naturellement. Sans doute, nous pouvons et nous devons faire mieux. Nos volontés l’emporteront, in cha’Allah, sur les contraintes.
“L’Audace” : Quelle sera l’action d’Ennahdha pour l’année 2008?
R.G. : L’action d’Ennahdha s’inscrira dans la continuité des efforts des années précédentes. Sur le plan interne du mouvement : élaborer un programme concret qui appliquera les décisions du 8ème
Congrès à savoir : approfondir le débat visant à donner plus de réformes à nos institutions, à asseoir une participation plus large des jeunes dans nos activités, continuer nos actions pour libérer le reste des prisonniers politiques…..etc.
Sur le plan externe : Soutenir les actions qu’entreprendra le Mouvement du 18 octobre afin qu’il puisse concrétiser essentiellement ses objectifs qui visent à démocratiser la vie politique;
Contribuer avec les autres partis politiques à trouver une plate-forme commune face à l’hégémonie du pouvoir sur la scène politique; Soutenir toute action syndicale et estudiantine qui vise à améliorer leur situation.
“L’Audace” : Quel sera le p o s i t i o n n e m e n t d’Ennahdha en 2009 (participation aux élections, boycott etc.). Quelle stratégie avec les autres partis d’opposition?
R.G : Il est prématuré de parler de cette échéance avant que le pouvoir n’entreprenne les démarches nécessaires à un changement significatif de la vie politique. ہ ce stade, nous ne voyons pas de la part du pouvoir une volonté de changement qui donnera à cette échéance une importance. Quant à notre positionnement en 2009, nous avons entamé une large concertation interne et avec les autres partis politiques afin d’arrêter la décision adéquate qu’il faut prendre le moment voulu.
(Source : L’AUDACE (Mensuel tunisien publié à Paris), N°151 Septembre 2007)
Interview with Sihem Bensedrine, Tunisian Journalist and Human Rights Activist
September 10, 2007
Sihem Bensedrine is the founder and primary spokesperson for the National Council for Liberties in Tunisia (CNLT), one of the two most significant NGOs devoted to issues of democracy and human rights in Tunisia. She is also the founder and editor of the prominent online newspaper Kalima and a longtime Tunisian human rights activist and journalist. On the afternoon of September 10, POMED had the opportunity to sit down for an interview with Ms. Bensedrine to discuss oppression, political freedoms, and any hope for political reform in North Africa, during which she covered topics such as the effects of the internet and blogs on freedom of expression, existing Tunisian organizations working for reform, and the numerous ways in which the U.S. supports Tunisia’s authoritarian ruler, General Zine El Abidine Ben Ali.
POMED: Could you begin by describing the trends that you see in North Africa with regard to rights of expression and political participation?
Sihem Bensedrine: There are certain specificities of North Africa that are different from the Gulf countries or from the Middle East. We are watching in Egypt, for example, the „growing up‟ of civil society. Civil society is now in a much better situation than before. Because the people are fighting for their freedoms, the oppression of those people becomes much more prominent, but we must not forget that the fight for rights and freedoms is also much more prominent than before. In Egypt there is a booming blogosphere, and a lot of the young people now have their own space for free speech. And this speech is becoming a difficult problem for the authorities, because they do not know how to deal with this new space, this new type of expression. And we are now working toward networks of free speech throughout North Africa, trying to establish “horizontal solidarity,” and the regimes are very afraid of these “horizontal” links among civil society. My organization, the Conseil National pour les Liberties en Tunisie (CNLT), is trying to coordinate efforts of human rights groups in the different countries of the Maghreb. But we need an exchange of information that can be difficult – for example, in Tunisia it is hard to get newspapers from Algeria or Libya, and vice versa. But the internet can help with this important exchange of information.
POMED: Could you speak a bit more about the situation specifically in Tunisia?
Sihem Bensedrine: Tunisia is in fact the country with the best chance to move toward real democracy, because we have all of the needed characteristics: a very high level of education; a high level of economic growth; strong social and cultural assets; no real problem with ethnic or sectarian divisions, as we have a fairly uniform population; real traditional experience in www.pomed.org ♦ P.O. Box 25533 ♦ Washington, DC 20027-8533
managing and governing a country. The people want to be ruled by the rule-of-law, but the government does not allow this. In the twenty years of the Ben Ali regime, we have not had one independent TV station or newspaper. We are now living in a police state – we have six times the number of policemen in France, in our very small nation. The problem for us is that, if our dictator was alone, and we only had to fight against our dictator, then we know how to do this. But when our dictator is supported by the large democratic countries, then we have to fight the whole world, and it‟s too much for us.
POMED: Earlier you mentioned the flourishing blogosphere in Egypt – what about in Tunisia? Are the authorities there also struggling to control these new spaces for expression?
Sihem Bensedrine: Tunisia was the first country in North Africa – probably in all of Africa – to have the internet set up, by the early 90‟s, but also, with this, we were the first to have very sophisticated controls on the internet. Today there is a large body of “information police” who monitor and control content on the internet in Tunisia very effectively. They have daily updated blacklists and whitelists, they block new sites very quickly, and they also control the e-mail for everyone. They are very sophisticated, but some young people are very talented at circumventing this censorship. But the problem is that the established community of activists and elites has trouble interacting with this young generation of computer bloggers and activists. So there is a very big gap between us [the established elites] and them [the younger generation].
POMED: How would you compare Tunisia to the neighboring countries in North Africa, both in terms of expression and in terms of broader rights?
Sihem Bensedrine: In Tunisia we do not have much poverty or illiteracy like in Morocco for example. Ninety percent of the people in Tunisia are educated. Since 1956, our government brought key reforms in women‟s rights, health, and education. But today we don‟t have our rights and freedoms, and this in unacceptable. What we don‟t understand is when democratic countries support our oppression and sentence us to be treated like the undeveloped countries.
POMED: Could you talk more about the different groups that work on democratic reform and human rights in Tunisia, and describe this community of NGOs and activist groups and if they work well together?
Sihem Bensedrine: There are two large, established NGOs on human rights – the Tunisian League for Human Rights (LTDH), which was the first human rights organization in the Arab world, and the NCLT. There is also the AISPPT (International Association for the Support of Political Prisoners), which is Islamic in nature, the ATFD (Tunisian Association of Democratic Women), and the ALTT (Association Against Torture in Tunisia).
POMED: Do these groups work together effectively? Is there much division between the different groups
Sihem Bensedrine: No, there is no real division. Some healthy competition between groups, but we work together. We do a lot of things together. Right now we are preparing an alternative report to the UN report on human rights in Tunisia.
POMED: OK, when you say that you’re working on an alternative to the UN report on Tunisia – what are the main problems with the UN report and why?
Sihem Bensedrine: The main problem is that the UN reports on formal, legal issues, not the practical reality, the practice. For example, they might report that there are officially 9000 NGOs in Tunisia, when less than 10 of these are independent, and the rest are GONGOs. They might report that there is a law allowing freedom of association, which is true. But the law is not followed at all in practice. One thing that is different in Tunisia from many other countries is that we are not asking for changes to the law, but only for respect for the law and the rule of law.
POMED: What steps can Americans and U.S. policy makers take to help support human rights and democratic reform in Tunisia?
Sihem Bensedrine: Yes, I can suggest a few things you can do to help us. First, these issues in Tunisia need attention in the media. The Tunisian people are held hostage by the country‟s good image, which the regime is very good at promoting. So we need help in getting these issues to the media. And secondly, we need less support from your government for our dictator.
POMED: When you speak of U.S. support for the Tunisian government, exactly what forms of support does the U.S. government give the Ben Ali regime?
Sihem Bensedrine: All kinds – rhetorical, financial, military, and political. When delegations from Congress or the U.S. State Department visit Tunisia they express support for the regime and Ben Ali exploits these visits to help his image. A group of 10 Congressmen visited in June and praised our dictator. I recently co-wrote a letter to this group of Congressmen expressing concern over their recent visit and support for our regime, and I am meeting with some of them on this trip. There is also financial support – not as much as to some countries like Egypt, but enough to be important. Fund are especially given to the Tunisian security forces for the War on Terror, but the money is not supervised, and some is used for torture and abuses. Also military support: the policemen who are torturing young people in our country are trained in your country. Many activists in Tunisia see a paradox in American speech, because it is for democracy, but against democrats.
(Source: le site de l’ONG américaine Project On Middleast Democracy “POMED”, le 10 septembre 2007)
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Fitch release on Societe des Ciments d’Enfidha
Reuters, Thursday 13 Sep 2007, 10:36 GMT
(The following statement was released by the ratings agency)
Sept 13 – Fitch Ratings has today changed Societe des Ciments d’Enfidha’s (SCE) National rating Outlook to Stable from Negative. Its National ratings are affirmed at Long-term ‘BBB+(tun)’ and Short-term ‘F2(tun)’. SCE is a leading Tunisian cement producer.
The Outlook change reflects SCE’s adequate recovery of its profitability and cash flow generation in FY06 after their fall in FY05. Operating margins benefited from capital expenditure undertaken in early 2006 to switch to petroleum coke as a substitute to fuel and cost monitoring efforts. Improved operating margins and operating cash flows, together with lower capital expenditure, enhanced SCE’s cash flow generation and consequently its credit metrics. Adjusted net debt dropped to TND86.4m from TND92.2m at FYE05 and adjusted net debt/EBITDAR ratio fell to 2.7x from 3.5x. However, debt service coverage remains weak despite having improved slightly to 0.6x at FYE06 from 0.4x.
SCE enjoys a protected domestic market position. The industry is subject to licensed pricing and distribution controls. This has allowed SCE to gain a strong position in the domestic market, which accounts for more than 90% of its sales. Export markets are a source of strong margin gains. EBITDAR margin improved to 26.8% in FY06, up 3.8% on a year ago, while free cash flow margin rose to 9.1% from 4.9%. Yet SCE might face challenges in the future from the progressive deregulation of the local industry. Moreover, additional production capacities estimated at 1.7 million tons per annum (mtpa) of clinker over the next three years could put pressure on domestic prices, therefore reducing prospects for local operators’ revenue and profitability progress.
SCE continues to benefit from parent Uniland Group’s positive contribution in terms of management and marketing support for the company’s products in Europe. Fitch notes that no financial support is provided by Uniland to SCE and that the former is not viewed as a constraint on SCE’s ratings. SCE is 89%-owned by Spanish cement producer Uniland, which has a presence in Argentina, Uruguay, Spain and Tunisia. Uniland has an estimated production capacity of 7 mtpa of cement. Since 2006, 51% of Uniland’s capital belongs to Cementos Portland Valderrivas.
The ratings also factor in business cyclicality and exposure to foreign exchange risk. Significant euro appreciation against the dinar since 2003 has increased SCE’s euro-denominated debt. To reduce this exposure the company undertook a currency swap for some TND20m in 2006 and a further TND15m swap is planned for end-2007. This should reduce euro-denominated debt to 21% of SCE’s debt by FYE07, down from 48% at FYE06. Fitch considers the company’s liquidity to be adequate given its cash position and access to bank facilities; the latter totaled TND14m at FYE06, of which TND9.9m were undrawn.
SCE has a production capacity estimated at 1.9 mtpa. SCE produces lime, clinker, mixed Portland cement, artificial Portland cement and high sulphate-resistant cement. SCE has also extended its product range since 2002 to ready-mix concrete by acquiring Societe Select Beton SA. Revenues for the first five months of 2007 increased by 15% from a year ago and net profit improved to TND3.2m from TND1.2m. SCE recorded a 6.4% revenue growth in 2006.
L’Iran lève l’interdiction de l’accès internet à Google et Gmail
AFP, le 17 septembre 2007 à 12h03
TEHERAN, 17 sept 2007 (AFP) – L’Iran a levé lundi l’interdiction de l’accès internet au moteur de recherche Google et à son service de courrier électronique Gmail, quelques heures après l’avoir
proscrit, affirmant qu’il s’agissait d’une erreur, a rapporté lundi l’agence semi-officielle Fars.
“En raison d’une erreur, le site Google a été filtré hier soir (dimanche soir) mais l’erreur a été réparée et à l’heure actuelle le site Google et ses différents services, notamment Gmail, peuvent être utilisés”, a déclaré un responsable de l’entreprise publique des technologies de communication à l’agence Fars.
Quelques heures plus tôt, l’hodjatolislam Hamid Shahriari, secrétaire du Conseil national d’information, avait affirmé que Google avait été filtré.
Les autorités iraniennes interdisent l’accès à des dizaines de milliers de sites politiques et pornographiques, mais aussi d’intérêt général, en imposant aux sociétés de service internet des programme de filtrage de ces sites.
Ces programmes fonctionnant avec des mots-clés mais aussi des listes de sites prohibés interdisent aussi bien l’accès à des sites jugés sensibles par les autorités qu’à ceux beaucoup plus anodins contenant un mot-clé interdit.
Limites de la Cyberdissidence
par Hasni
La cyberdissidence, à l’échelle de la planète, représente la revanche anonyme sur internet du citoyen opprimé contre son gouvernement oppresseur. Constitutive d’une communauté, non consicente d’elle même, ou alors stigmatisée par le pouvoir, elle est porteuse d’espoir pour toute une génération en quête d’émancipation et de restauration de son droit à la participation au débat public. On ne peut donc pas y intégrer les défenseurs de thèses racistes. Ces derniers ne revendiquent pas de droits spoliés mais fantasment et diabolisent des groupes mystifiés tels que juifs ou musulmans. On peut tout aussi facilement exclure les conspirationnistes qui se cachent derrière leurs prétendues révélations et qui ne vivent que par la manipulation et le filtrage de l’information.
Purgée de ses parasites, je ciblerai mon texte sur la cyberdissidence militante en tunisie constituée de ceux et celles dont l’unique motivation reste l’émancipation du pays. Je ne siterai pas d’exemple de sites pour éviter des conflits inutiles ou des désaccords avec mes “collègues”. J’ai aussi l’objectif par cet essai de théoriser sur la question et de ne pas me perdre dans des classements inutiles dans une conjoncture aussi fluctuante.
Communauté ?
Les cyberdissidents, même s’ils visent le même port, ne prennent pas le même chemin. Ils se croisent , se ratent ou se heurtent le plus souvent. Certains ont commencé la course depuis longtemps et se font dépassés par des nouveaux arrivants tout frais. Aucune règle loyale n’a été établie pour mutualiser les efforts des uns et des autres. Au contraire il semblerait même que certains mettent des bâtons sur les roues des autres et lancent des campagnes injurieuses contre leurs coéquipiers. Cette désunion, de manière générale ne tient pas tant à des facteurs idéologiques qu’à des conflits contingents entre personnes. C’est pour cela qu’en l’état actuel l’usage du terme « communauté » semble bien généreux au vue de cette déconfiture. Si l’on se tient au sens philosophique du mot, ce n’est pas tant le partage d’idées ou d’intérêts qui crée la communauté, mais plutôt l’ engagement réciproque de ses affiliés. Ainsi, si l’on voudrait créer une véritable communauté cyberdissidente qui se présentera comme un contre-pouvoir efficace, il ne suffira pas de partager des convergences d’idées, mais d’abord de s’engager les uns les autres sur une charte qui veille sur le respect mutuel, sur l’énonciation de la ligne éditoriale de chacun et enfin sur la légitimité de certains sur d’autres pour guider les internautes et hiérarchiser l’information. Cette idée lancée déjà bien longtemps se heurte à la sempiternelle question de la construction de la légitimité. Quel forum, quel site, quel blog serait plus légitime que l’autre ? Son influence, sa pertinence, son ancienneté, ou sa représentabilité ?
Loi de la jungle
L’état de nature prévaut dans la jungle Internet. La liberté naturelle et la loi du plus fort qui en découle s’imposent pour le meilleur ou pour le pire. En laissant les choses se faire par elles-même, en d’autres termes céder à la sélection darwinienne, émergeront certes les plus solides. Or le résultat de cette sélection ne justifie aucune légitimité politique. Le monopole de certains sites n’est pas toujours inhérent à leur sagesse ou leur pertinence, mais souvent à leur réseau ou leur influence. Il ne s’agit pas de boycotter un quelconque site, mais seulement d’avertir contre l’illusion que suscite la popularité et l’ombre que le succès peut porter sur le travail acharné de militants et de journalistes engagés.
Cependant, Combien même, l’on arrive à créer une communauté organisée et juste sur le net, en serait-elle pour autant représentative de la diversité du peuple tunisien ? pourra-t-elle vraiment être relayés, diffusés par-dessous le manteau ?
Représentativité :
La représentativité, parlons-en. La parole cyberdissidente demeure confinée dans une réalité tunisienne limitée répondant à des frustrations émanant d’une catégorie sociale particulière : Des raisons aussi objectives que la possibilité d’une connexion régulière ou le pouvoir de s’exprimer politiquement (N’oublions pas que l’esprit critique, même médiocre, reste encore un luxe) font qu’il n’y pas de doute quant à l’appartenance de ce « club » à la bourgeoisie locale ou émigrée.
Car s’il est vrai qu’une partie du problème tunisien est politique, comme ne cessent de nous le rappeler les cyberdissidents en dénonçant la dictature, ce n’est peut être pas sous cet aspect qu’il se manifestera chez les populations « exploitées » des petits travailleurs. Ces derniers, à mon avis, ne voient pas encore, dans le peu de discours dissidents qui leur parviennent, une once d’une quelconque reconnaissance de leur condition.
Censure
Outre son manque de représentabilité (dont elle est responsable), la cyberdissidence se trouve par la censure privée de ce qui reste de son public direct. Certains sites censurés ont du faire avec et voir dans ce malheur un signe de reconnaissance et de notoriété. De plus en plus coupés de leurs bases, les auteurs de ces sites se retrouvent entre eux dans une arène où il n’y plus de spectateurs. Ils se perdront dans des cris inaudibles contre le régime sinon contre leurs propres voisins de scène.
Anonymat
Un dernier point achèvera le peu d’espoir qui reste : la traque aux cyberdissidents par l’Etat et l’anonymat obligé qui en résulte : La cyberdissidence en tant que produit de la confiscation et de l’interdiction du débat, n’est crédible que si elle restitue par le biais de l’Internet ce dialogue que réclame la société civile. Peut-on espérer de ce club de dissidents marginalisés par la censure, désorganisé et anonymes de surcroît, un semblant de dialogue et d’échange ? Mon exploration attentive depuis quelques jours de cette « sphère », m’a révélé que malgré les bonnes volontés de certains, c’est l’anonymat qui sape tout espoir d’une véritable interaction constructive. Cette pratique courante de dissimulation n’est pas seulement une occultation de sa carte d’identité, mais un silence sur l’âge, l’origine sociale, régionale, la filiation professionnelle, confessionnelle…( crainte de la traque oblige) Dès lors, les préalables à un dialogue saint se trouvent de fait confisqués. Il n’est donc pas faux de penser, que cette cyberdissidence anonyme ne restaure aucun dialogue, elle ne se nourrit d’aucun échange et qu’elle n’est, au final, qu’une maugréation et vocifération collective sourde et inutile de quelques frustrés en mal de reconnaissance.
Cette dernière note pessimiste est à mettre sur le compte de ma propre frustration, de mon impuissance et de celle de tous les autres qui croient dur comme moi, que le verbe sauvera le pays…
(Source : « Réveil Tunisien », le 14 septembre 2007)
Lien :http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2660
Le compte à rebours a commencé en Bosnie
Des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants sont menacés
par Luiza Toscane
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Neuvième partie : Imad Al Houssine menacé de renvoi imminent
Le long parcours d’Imad Al Houssine pourrait bien s’achever par un retour à la case départ : une expulsion vers la Syrie, son pays d’origine. Si nous laissions faire un tel renvoi, il y a fort à parier qu’il serait suivi de centaines d’expulsions de personnes à qui la nationalité bosniaque a été retirée. Ce Syrien ayant acquis la nationalité bosniaque dans les années 90, marié à une Bosniaque avec laquelle il aura trois enfants, bosniaques eux aussi [1], s’est vu retirer le 9 janvier 2007 la nationalité bosniaque par la commission constituée à cet effet. Il a alors demandé un titre de séjour aux autorités bosniaques, lesquelles le lui ont refusé le 18 mai 2007. Il a été assigné à résidence à Sarajevo et son passeport syrien lui a été confisqué. Craignant avec raison des persécutions dans son pays d’origine, la Syrie, il a demandé l’asile en Bosnie le 1er juin 2007 [2] et a bénéficié d’un titre de séjour en tant que demandeur d’asile valable jusqu’au 4 septembre. Il a reçu le 8 août dernier une réponse négative à sa demande d’asile [3]. Imad Al Houssine est désormais à la merci d’un renvoi dans son pays où il sera immanquablement incarcéré et torturé. Mais les autorités bosniaques n’en ont eu cure. Si rien n’est fait, il sera renvoyé à la mort dans son pays. Cela créerait un précédent que la Bosnie mettrait à profit pour renvoyer tous les citoyens déchus de leur nationalité. Et la liste de ces derniers continue de s’allonger. Dès le 22 août, un article informait que 500 personnes avaient été déchues de leur nationalité, que 15 000 dossiers étaient à l’étude et que le renvoi d’Imad Al Houssine était inéluctable selon les autorités bosniaques [4]. Au mois de juillet, ce fut au tour de Aiman Awad, un Syrien d’origine lui aussi, d’être déchu de sa nationalité bosniaque [5], mesure d’autant plus symbolique qu’il est le président de l’Association Al Ansar, constituée dans le but de résister à ces retraits de nationalités. Là aussi comme dans d’autres dossiers déjà évoqués [6], les raisons invoquées relèvent du pinaillage bureaucratique ou de la recherche à tout prix de broutilles dans un dossier, broutilles d’ailleurs imputables aux erreurs de l’administration bosniaque. Il n’en reste pas moins que ce retrait de nationalité ajouté aux précédents et au refus d’octroyer le séjour puis l’asile, ne constituent que l’application d’un programme dont tout est déjà écrit. Les autorités bosniaques ont pour leur part, au cours de l’été, multiplié les effets d’annonces ou les diversions, ainsi et pour n’en citer qu’une : le 6 août, trois ministres bosniaques (Droits de l’Homme et émigration, justice, affaires étrangères) signaient un courrier émanant du ministère de l’intérieur et adressé au département d’Etat américain, garantissant que les Algériens de Bosnie actuellement à Guantanamo pouvaient être renvoyés en Bosnie, qu’ils n’y seraient pas condamnés à mort, ni torturés, ni soumis à des traitements inhumains et dégradants. Ils seraient dotés de titres de séjour, réintégrés dans la nationalité bosniaque après vérification et à condition qu’ils de mèneraient pas d’actions contre les autorités bosniaques et ne s’en prendraient pas aux intérêts américains. Ne resteraient somme toute, en cas d’accord des Américains, que les modalités du retour à mettre en place. [7] Diversion ou non, le règlement de la question des détenus de Guantanamo a été le fruit d’une campagne internationale. Il faudrait que la question des ex-Bosniaques le devienne. Amnesty International, Human Rights Watch et le comité Helsinki des Droits de l’Homme en Bosnie avaient envoyé un courrier aux autorités bosniaques dès le mois de mai dernier [8]. A son tour, l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-France) s’est mobilisée, enjoignant à ses adhérents d’écrire aux autorités bosniaques pour “empêcher les expulsions et la torture”, “empêcher l’irréparable” [9] Et l’association Cageprisoners lançait de Grande Bretagne, sous le slogan « Citizens No More » un cri d’alarme : « War on Terror » abuses in Bosnia and Herzegovina [10]. Craintes de torture, critique d’une loi ne comportant pas d’appel, mettre fin aux expulsions, telles sont les revendications de ces associations. Notre exigence : retrait de la loi sur la nationalité, abolition de la commission de révision des naturalisations ! Réintégration de toutes les personnes dans leur nationalité bosniaque !
Luiza Toscane
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[1] Se reporter à « Le compte à rebours a commencé… » Première partie : Imad Al Houssine.
[2] Potvrda o podnesenom zahtjevu za azil, broj 1941-9-7/07, Sarajevo, 01-06-2007
[3] Rjesenje, Broj : UP-1-08/1-41-1-216-2/07, 08.08.2007. godine, pomocnik ministra, Marijan Baotic,
[4] BiH : Izgon 500 stranaca i mudzahedina, Vecernji list, www.crowc.org/hrvatski/news/article.asp ?id=8689
[5] Bosna i Hercegovina, Vijece ministara, Drzavna komisija/povjerenstvo za reviziju odluka o naturalizaciji stranih drzavljana, Rjesenje broj UP-01-07-25-2/06, predsjednik komisije, Vjekoslav Vukovic
[6] Se reporter à « Le compte à rebours… » Septième partie : Abdellilah Karrache.
[7] « Avaz » saznaje, MVP uputio dopis Stejt departmentu, BIH trazi povratak « alzirske grupe », www.avaz.ba/absolutenm/anmviewer.asp ?a=3813&z=7&isasp=
[8] Letter to the Bosnian Authorities on Forced Returns to Risk Torture, Thu, 10 may 2007, N° 02-05/2007
[9] Le Courrier de l’ACAT, juillet-août 2007, www.acat.asso.fr
[10] Cageprisoners, july 2007, www.cageprisoners.com
(Source : « Réveil Tunisien », le 13 septembre 2007)
Lien:http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2658