Afrik.com: Al-Qaida Maghreb revendique une série d’enlèvements au Niger
RFI:Vingt ans après sa création, triste bilan pour l’UMA
Menassat: Lutfi Hajji: « Tunis does not tolerate independent media »
Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives
3, rue de Nantes 75019 Paris – Tel : 01.46.07.54.04 – Fax : 01.40.34.18.15
Lampedusa : 1200 Tunisiens risquent l’expulsion
Le gouvernement italien poursuit la Guerre aux migrants
avec la complicité du gouvernement tunisien
La situation à Lampedusa continue à se détériorer. Ce matin une révolte s’est déclenchée au centre d’Identification et d’Expulsion de l’Ile où sont retenus plus de 1000 étrangers dont 863 ressortissants tunisiens. La tension était grande suite à des informations publiées par un journal tunisien (Assabah), confirmant un accord conclu ces derniers jours entre les autorités italiennes et tunisiennes en vue de l’expulsion vers la Tunisie de 1200 immigrés (Voir déclaration de l’AG de la FTCR du 7 février 2009).
Un incendie s’est déclenché ravageant la majeure partie du Centre. Les forces antiémeutes sont intervenues brutalement et 14 blessés ont été transférés vers les services hospitaliers de la ville.
Sur place, la population de Lampedusa continue à réclamer la fermeture de centre. Quant au maire, il dépose plainte pour séquestration illégale contre le ministre de l’Intérieur. Ce dernier a déclaré qu’«après l’incendie provoqué par quelques immigrés retenus au centre, il a été décidé de procéder par anticipation au transfert d’une partie des immigrés sur la base du plan du ministère déjà mis en place et qui reste inchangé. (…)Après la révolte de ce matin, la situation est revenue à la normalité. (…)Cependant, une partie du CIE a subi des grands dégâts ce qui le rend inexploitable actuellement. Des travaux de restauration vont immédiatement commencer».
A l’heure actuelle, près de 900 Tunisiens sont encore en rétention au centre d’Identification et d’Expulsion de Lampedusa.
La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives :
– Réitère son alerte et sa forte préoccupation concernant la situation à Lampedusa
– Demande la fermeture du centre, la libération et la régularisation de tous les retenus.
– Salue la résistance des migrants contre cette injustice et exprime sa solidarité avec leurs familles, qui s’inquiètent en Tunisie.
– Dénonce l’accord d’expulsion conclu entre les gouvernements italiens et tunisiens.
– Attire l’attention sur la présence parmi les retenus d’un grand nombre d’originaires du Bassin minier de Gafsa qui ont fuit la misère et la répression dans le sang du mouvement de protestation sociale qu’a connu leur région.
– Condamne l’approche du « tout sécuritaire » prônée par l’Europe sur la question des migrants.
– Dénonce la recrudescence inquiétante de discours politiques et médiatiques à caractère xénophobe en Italie, et s’alarme de la banalisation de propos publics qui relèvent de l’appel au lynchage.
– Rend un hommage appuyé à la population de Lampedusa dans son ensemble. Celle-ci résiste magnifiquement aux appels à la haine, et a su faire preuve d’une solidarité et d’une humanité remarquable alors même que ses propres droits sont mis en danger par la politique de militarisation de l’île décidée par le gouvernement italien.
– Lance un appel au mouvement démocratique, aux défenseurs des droits humains et des droits des migrants en Italie, en Europe et dans tout le pourtour méditerranéen pour riposter contre la guerre aux migrants.
Paris, le 18 février 2009.
Pour le Bureau de la FTCR
Mouhieddine CHERBIB
Niger: les deux diplomates canadiens ont été enlevés par Al-Qaeda
La branche au Maghreb du réseau terroriste a revendiqué le kidnapping de Robert Fowler, émissaire de l’ONU, de son collègue Louis Gay, de leur chauffeur nigérien et de quatre touristes européens.
(Source AFP)
La branche nord-africaine d’Al-Qaeda a revendiqué l’enlèvement des deux diplomates canadiens et de quatre touristes européens au Niger ce mercredi. Dans un enregistrement sonore diffusé par la chaîne satellitaire Al-Jezira, le groupe assure être «heureux de transmettre à la nation islamique la bonne nouvelle du succès des moujahidine dans la réalisation de deux opérations de qualité au Niger».
Selon le porte-parole d’Al-Qaeda au Maghreb, Salah Abou Mohammed, les moujahidine «se réservent le droit de gérer le cas de ses six otages selon la loi islamique».
Les disparitions de Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Niger, de son collègue Louis Gay et de leur chauffeur nigérien, Soumana Moukaila,ont été signalées à la mi-décembre, à l’ouest de Niamey. Ils avaient au préalable effectué une visite privée dans une mine d’or exploitée par une société canadienne à Samira, le 14 décembre.
Quatre touristes européens ont aussi été enlevés, le 22 janvier, dans la zone frontalière Mali-Niger. Il s’agit d’un couple de ressortissants suisses, d’une Allemande septuagénaire et d’un Britannique.
Al-Qaeda au Maghreb s’efforce d’unifier les groupes islamistes en Tunisie, Algérie et Maroc, et de s’étendre vers le Sud, comme en Mauritanie, au Sénégal, au Mali et au Niger. En 2008, la branche nord-africaine du réseau d’Oussama ben Laden a perpétré plusieurs attentats suicide en Algérie.
(Source: « Liberation.fr le 18 fevrier 2009)
Al-Qaida Maghreb revendique une série d’enlèvements au Niger
L’organisation terroriste a envoyé un enregistrement audio à la chaîne al-JaziraLes autorités nigériennes soupçonnaient les rebelles touaregs. Mais dans la nuit de mardi à mercredi, la branche nord-africaine d’al-Qaïda a revendiqué les récents enlèvements survenus au Niger. « Nous sommes heureux de transmettre à la nation islamique la bonne nouvelle du succès des moudjahidines dans la réalisation de deux opérations de qualité au Niger », a déclaré, sur une bande transmise à la chaîne satellitaire du Qatar, al-Jazira, Salah Abou Mohammed, le porte-parole du groupe islamique armé.
Le 14 décembre dernier, Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Niger, son assistant Louis Gay et leur chauffeur nigérien, Soumana Moukaila, ont disparu à l’ouest de Niamey, la capitale du Niger. Ils venaient de visiter une mine d’or exploitée par Semafo, une société canadienne. Les autorités nigériennes ont, entre temps, évoqué la piste des rebelles touaregs. « Toutes les investigations menées portent à croire qu’ils [les diplomates canadiens, Ndlr] sont otages de groupes terroristes », avait affirmé, en janvier, le président Mamadou Tandja alors qu’il présentait ses vœux de nouvel an au corps diplomatique présent dans son pays. Il faisait ainsiallusion aux rebelles touaregs.
Un sommet sur la sécurité dans le Sahel
Début février, une vidéo montrant les deux diplomates canadiens vivants aurait été envoyée au gouvernement canadien par leurs ravisseurs. Mais cette information n’a pas été confirmée par le Canada, et Marie-Christine Lilkoff, une porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères avait déclaré à la presse : « nous ne partagerons pas d’information qui pourrait compromettre nos efforts ou qui pourrait mettre en danger les individus impliqués ». Un mois après l’enlèvement des Canadiens, le 22 janvier dernier, des touristes européens : deux Suisses, un Allemand et un Britannique, ont disparu dans la zone frontalière entre Mali et Niger. Ils rentraient à Niamey d’un festival ethnique auquel ils avaient assisté au Mali.
Dans l’enregistrement parvenu à al-Jazira, dans la nuit de mardi à mercredi, Salah Abou Mohammed indique que les moudjahidines « se réservent le droit de gérer le cas de ces six otages selon la loi islamique (Charia) ».
Les problèmes de sécurité dans le Sahel constituent un des thèmes d’un sommet qui se tient, jeudi, à Bamako, dans la capitale malienne, indique ce mercrediLiberté. Cette rencontre réunira les dirigeants de six pays de la région du Sahel : le Mali, le Burkina Faso, le Niger, l’Algérie, la Libye et le Tchad. Ces chefs d’Etat se pencheront sur les conflits entre les Touaregs et les différents gouvernements, et aussi sur la menace terroriste représentée par le réseau Al-Qaïda pour le Maghreb islamique. Le groupe utiliserait la zone désertique du Sahel pour son trafic d’armes et commettre des rapts.
Le réseau d’Oussama ben Laden qui a signé plusieurs actes terroristes dans le Maghreb notamment en Algérie, tente d’unifier les différents groupes islamistes en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Al-Qaïda est même en passe de d’installer dans la partie subsaharienne du continent.
(Source: « Afrik.com » le 18 février 2009)
UE: Bruxelles propose une assistance pour traiter les demandes d’asile
Lutfi Hajji: « Tunis does not tolerate independent media »
L’Algérie se sert de la question du Sahara comme prétexte pour entraver l’édification du Maghreb (diplomate)
Vingt ans après sa création, triste bilan pour l’UMA
par RFI
L’Union du Maghreb Arabe (UMA) fête ce mardi ses 20 ans. Le 17 février 1989, les dirigeants de la Tunisie, de la Libye, de l’Algérie, du Maroc et de la Mauritanie signaient à Marrakech le traité constitutif de l’UMA. Objectif :construire une vision politique et un espace économique communs. Vingt ans après, les buts sont loin d’être atteints. Principale raison : le différend entre le Maroc et l’Algérie sur le Sahara occidental.
« Nous avons décidé, de façon spontanée, que lorsque ce Maghreb aura pris corps, c’est-à-dire dans les six mois qui vont venir (…), d’avoir avec nos voisins africains des relations très privilégiées », déclarait il y a vingt ans le roi du Maroc, Hassan II.
Au cours d’une conférence de presse, Hassan II projetait même d’accueillir d’autres pays au sein de l’UMA. « Dans un des articles du traité, affirmait alors le roi du Maroc, il est stipulé que cette Union maghrébine reste ouverte à d’autres pays qui voudraient s’y adjoindre. » Et d’ajouter que la question du Sahara occidental n’aurait pas d’incidence sur le Maghreb.
Pas de sommet depuis 1994
Vingt ans plus tard, un constat s’impose : le différend du Sahara est le principal obstacle au développement de l’UMA.
Les cinq dirigeants de l’organisation n’ont pas réussi à tenir de sommet depuis 1994, date à laquelle la frontière entre l’Algérie et le Maroc a été fermée.
De son côté, le secrétaire général de l’UMA se veut confiant et assure qu’il n’y a aucune mauvaise volonté politique de la part des Etats.
Et pourtant, sur le plan économique, l’union douanière et le marché commun annoncés n’ont jamais vu le jour. Il s’agit donc d’un échec qui ferait perdre chaque année aux pays du Maghreb des milliards de dollars.
(Source: RFI Article publié le 17/02/2009 Dernière mise à jour le 17/02/2009 à 09:07 TU)
Lien:http://www.rfi.fr/actufr/articles/110/article_78425.asp
Will Barack Obama unconditionally embrace the Middle East’s autocrats? Hosni Mubarak hopes so.