18 août 2009

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TUNISNEWS

9 ème année,N° 3374 du 18.08.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Voix libre: Dr Eleuch victime de la volte face des autorités tunisiennes AFP: Tunisie: un parti d’opposition dénonce des “entraves” à ses activités AP:Tunisie: le chef d’un parti d’opposition dénonce des “entraves” à l’approche des élections AFP: Tunisie: 32 cas de grippe porcine détectés AFP: Les relations bilatérales au centre d’un entretien Ben Ali-Berlusconi AFP: Une Tunisienne enceinte de douze bébés, selon les médias Yahyaoui Mokhtar: Tunisie : Ces loges qui gouvernent notre destin Vent Tn: “Mon fils tu n’as pas eu la chance de naitre dans un pays libre !!” AFP: Au PO et au Maghreb, les internautes sont toujours la cible des censeurs AFP: Al-Qaïda au Maghreb revendique l’attentat antifrançais de Nouakchott Le Matin Suisse : Hannibal Kadhafi – Une bombe A sur la Suisse! Reuters: Alger veut relancer le tourisme AFP: Le président Moubarak rejette les spéculations sur sa succession AFP: Le Proche Orient au coeur des discussions entre Moubarak et Obama Reuters: Moussavi évoque lui aussi des viols en prison en Iran AFP: Afghanistan: les talibans intensifient les attaques à deux jours du scrutin Reuters: CHRONOLOGIE de l’histoire récente de l’Afghanistan


 
VOIX LIBRE

Dr ELEUCH VICTIME DE LA VOLTE FACE DES AUTORITES TUNISIENNES

 
Voix Libre attire l’attention de l’opinion publique sur le sort du Dr ELEUCH, français d’origine tunisienne, arrêté dès son arrivée à l’aéroport de Tunis le 30 juillet 2009 et incarcéré à la prison de Mornaguia. Jugé une semaine plus tard, il est condamné à 4 ans de prison ferme le 7 août 2009 pour délits d’opinion remontant à la fin du siècle dernier. Dr ELEUCH est médecin psychiatre, inscrit aux conseils de l’ordre de Paris et de Londres, exerçant en France depuis plus de 20 ans. Il n’est pas retourné dans son pays – la Tunisie – depuis la fin des années 1980 par crainte de représailles, à l’instar de centaines de tunisiens craignant pour leur liberté physique et morale. Suite aux déclarations récentes du Ministre de la justice tunisien, invitant les exilés tunisiens à retourner dans leur pays natal et affirmant : ” la Tunisie est ouverte à tous ses enfants “, le Dr ELEUCH a décidé de rentrer en Tunisie pour être au chevet de son père âgé de 84 ans et hospitalisé à Sfax dans un état critique, et de sa mère âgée de 82 ans et en mauvais état de santé. L’arrestation et la condamnation expéditive du Dr ELEUCH sont en contradiction totale avec les déclarations officielles du régime tunisien et constituent une grave atteinte au droit national et international et aux engagements pris par les autorités tunisiennes en matière de respect des droits Humains. En effet, outre que les faits reprochés au Dr ELEUCH  soient liés à ses opinions, ils sont de touts les façons prescrits. Voix Libre déplore l’attitude ambigüe des autorités tunisiennes concernant les exilés et la volte face dont a été victime le Dr ELEUCH pour avoir ajouté foi aux déclarations officielles du Ministre de la justice. – Rappel au régime tunisien ses engagements et ses propres déclarations “apaisantes”. – Exige la libration immédiate et sans conditions du Dr ELEUCH. – Appelle à une mobilisation des défenseurs des droits de l’Homme en Tunisie et dans le monde en faveur du Dr ELEUCH dans le cas où les autorités tunisiennes choisissent de faire la sourde oreille. – Apporte son soutien à toutes les initiatives entreprises pour assurer aux exilés tunisiens le retour dans leur pays natal dans la dignité et en toute sécurité. VOIX LIBRE Paris, France Le 13 Août 2009  


Tunisie: un parti d’opposition dénonce des “entraves” à ses activités

AFP 18.08.09 | 19h01 Le candidat d’une coalition laïque de gauche à l’élection présidentielle en Tunisie, Ahmed Brahim, a accusé mardi les autorités de “pratiques rétrogrades” visant à “entraver” les activités de son parti Ettajdid (Renouveau, opposition légale). “En une semaine seulement nous avons été victimes de pratiques rétrogrades, entravant les activités de notre parti”, a déclaré M. Brahim au cours d’une conférence de presse. Le chef d’Ettajdid (3 sièges au Parlement) a dénoncé une “interdiction déguisée” d’une conférence intellectuelle politique, d’une université d’été, ainsi que d’un colloque de jeunesse, organisés par son mouvement à l’approche des élections présidentielle et législatives” prévues en octobre. “Malgré les efforts déployés, nous n’avons pas trouvé de salles disponibles pour maintenir ces manifestations”, a-t-il indiqué, pointant du doigt les “partisans irréductibles du blocage au sein du pouvoir”. Relevant une “contradiction entre le discours et la pratique”, le chef d’Ettajdid a assuré qu’il n’avait pas l’intention “de céder à ces pratiques” ni de “jouer au figurant et d’assister impuissant à des élections qui s’apparentent davantage à une caution qu’à une élection libre et crédible”. M. Brahim, 62 ans, a appelé les autorités à favoriser un “climat de libre compétition et d’égalité entre les candidats” pour “un minimum de crédibilité aux élections” d’automne. Outre le président sortant, Zine El Abidine Ben Ali, candidat à un 5ème quinquennat, cinq opposants ont annoncé leur candidature à la présidentielle. En 2004, M. Ben Ali avait été réélu avec 94,4% des voix et son parti avait remporté 80% des 189 sièges à la Chambre des députés, cinq partis d’opposition s’étant partagés les 20% restants.

 

Tunisie: le chef d’un parti d’opposition dénonce des “entraves” à l’approche des élections

AP | 18.08.2009 | 19:12 Le chef du mouvement Ettajdid (La Renaissance), une formation de l’opposition légale en Tunisie, a dénoncé mardi “les entraves et les interdictions déguisées” auxquelles se heurte son parti à deux mois des élections présidentielle et législatives. Lors d’une conférence de presse, Ahmed Brahim, candidat à la présidentielle, a “tiré la sonnette d’alarme” face à des développements qu’il a qualifiés de “graves” et “préoccupants”. Il a élevé une “vive protestation” contre les obstacles mis, selon lui, par les autorités régionales à des activités ordinaires de son parti en le privant d’accès aux espaces publics. “En une semaine seulement, nous avons été en butte à une obstruction totale ou à un empêchement déguisé pour tenir une université d’été, une conférence intellectuelle et une rencontre estivale de jeunesse”, a-t-il notamment déploré. Tout en affichant sa détermination à “ne pas céder à ces pratiques rétrogrades”, il a appelé les autorités à favoriser un climat de libre compétition et d’égalité entre tous les candidats. “Pour le bien du pays, il est grand temps qu’il soit mis fin à l’esprit du parti unique et au totalitarisme qui ne peuvent conduire qu’à l’impasse”, a-t-il martelé. M. Brahim est le cinquième opposant à postuler à la magistrature suprême face à l’actuel chef de l’Etat, Zine El Abidine Ben Ali. Candidat du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), qui compte plus de deux millions d’adhérents sur une population de 10 millions d’habitants, M. Ben Ali briguera en octobre prochain un cinquième mandat de cinq ans qu’il est sûr de remporter vu le déséquilibre des forces en présence. AP

Tunisie: 32 cas de grippe porcine détectés

AFP / 18 août 2009 21h03 TUNIS – Trente-deux cas de grippe porcine A(H1N1) ont au total été diagnostiqués en Tunisie, selon le dernier bilan officiel rendu public mardi par le ministre tunisien de la Santé publique, Mondher Zenaidi. “Les 32 cas détectés jusqu’à présent proviennent pour la plupart de l’étranger”, a déclaré M. Zenaidi cité par l’agence officielle TAP. Le 4 août, un précédent bilan faisait état de 19 cas détectés. Toutes les personnes atteintes ont été guéries “grâce à la vigilance des différentes structures médicales et de suivi des malades et de leurs proches”, a indiqué le ministre, assurant que la situation n’était “pas inquiétante”. “Ces cas ne sont pas jugés graves”, a-t-il dit, précisant que 80% des malades avaient été soignés à leur domicile. Selon M. Zenaidi, une commission mixte a été formée par son ministère et celui de l’Education afin d’aider les établissements scolaires et universitaires à prévenir le risque d’une propagation de la maladie. La Tunisie a appliqué un plan anti-grippe porcine dès l’apparition du virus au Mexique. Les autorités sanitaires ont multiplié récemment les consignes de prévention après avoir suspendu les départs pour le petit pèlerinage (Omra) à la Mecque accompli généralement durant le mois de jeûne du Ramadan (22 août-19 septembre). Concernant le pèlerinage du Hajj, rassemblement annuel des musulmans prévu fin novembre, la Tunisie a durci les critères de sélection des candidats, limitant notamment l’âge des pèlerins à 65 ans.

Les relations bilatérales au centre d’un entretien Ben Ali-Berlusconi

AFP 18.08.09 | 21h40 Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et le président du Conseil italien Silvio Berlusconi se sont entretenus mardi à Tunis des relations bilatérales et de l’immigration, a annoncé le porte-parole de la présidence. “L’entretien a été l’occasion de passer en revue la progression des excellentes relations d’amitié et coopération” entre les deux pays et les “moyens de les hisser au niveau du partenariat stratégique”, a indiqué le porte-parole cité par l’agence tunisienne TAP. Les deux dirigeants se sont félicité de “l’évolution positive” notamment des échanges commerciaux et des investissements italiens en Tunisie. Ils ont examiné par ailleurs l’état d’avancement du projet d’interconnexion électrique entre les deux pays, appelé à être le premier du genre entre les deux rives de la Méditerranée, a-t-on ajouté de même source. Au sujet de l’immigration, le président Ben Ali a souligné “l’impératif de veiller à ce que cette question soit traitée dans le cadre du développement solidaire”, a-t-on précisé. Le chef du Conseil italien était arrivé plus tôt à Tunis pour une visite de travail de moins de 24 heures à l’invitation du président tunisien, selon TAP. La Tunisie et l’Italie sont liées par des accords d’assistance en matière de lutte contre l’immigration clandestine. Rome et Tunis procèdent depuis 2000 à une expérience fructueuse en matière de gestion des flux migratoires réguliers au titre de l’octroi de quotas d’entrée des Tunisiens en Italie. L’Italie est le deuxième partenaire commercial de la Tunisie, après la France, avec un volume d’échange de près de 6 milliards d’euros. Troisième pourvoyeurs de touristes dans ce pays, elle est aussi le troisième investisseur étranger avec 554 entreprises à participation italienne installées en Tunisie.  

Une Tunisienne enceinte de douze bébés, selon les médias

     AFP, le 18 août 2009 à 16h51 TUNIS – Une jeune Tunisienne serait enceinte de douze enfants et pourrait réaliser un record absolu de nombre simultané de naissances, a indiqué mardi la presse locale citant des médecins. Identifiée seulement par ses initiales, “A. F. est à terme et porte 12 bébés, une première en Tunisie”, a précisé le quotidien Essabah. La jeune femme d’une trentaine d’année, originaire de Tunis, habite à Gafsa (sud). “Elle se porte bien ainsi que ses futurs bébés: six garçons et six filles”, a ajouté le journal Echourouk. Apparemment peu inquiet de l’importance prévue de sa progéniture, le mari a déclaré à la presse: “Elle est très heureuse et attend avec impatience de les voir tous les douze gigotant en bonne santé entre ses mains” La famille est entourée de mesures de surveillance et a chargé un avocat pour traiter avec les médias. Les médecins de la future maman n’ont pu être joints mardi par l’AFP et l’avocat n’a pas fait de commentaires. La presse a indiqué précisé que la jeune femme avait eu deux avortements et que ce seront ses premiers enfants mais elle n’a pas précisé si la future mère avait suivi un traitement contre la stérilité. Les ministères de la Santé et des Affaires sociales ont d’ores et déjà annoncé qu’ils prenaient en charge ce cas unique dans un pays où l’on pratique la limitation des naissances depuis plus de 40 ans, a ajouté Essabah.  

Tunisie : Ces loges qui gouvernent notre destin

Yahyaoui Mokhtar Beaucoup de tunisiens ont pu suivre de prés ou de loin les péripéties et les rebondissements de la crise  que le syndicat national des journalistes tunisien a connu de puis la publication de son rapport 2009 sur l’Etat de la presse en Tunisie. Les medias alternatifs et la diffusion des nouvelles technologies de communication ont, malgré la censure, largement contribués pour une fois à permettre aux citoyens d’accéder à un contenu informationnel contradictoire et a prendre connaissance des opinions des acteurs directs dans ce conflit. Dans ce nouveau paysage médiatique, les organes officiels d’information et les journaux « officiels » à large diffusion ont montré une fois de plus s’il est besoin leur politique rédactionnelle de partis prix et leur unanimisme dans la désinformation et l’occultation de tout avis opposé aux choix politique du président Ben Ali. Il suffit de prendre en exemple la dépêche du 15 août 2009 consacré par l’agence officielle « TAP » pour le congrès tenu samedi par les partisans de l’allégeance au pouvoir au sein du syndicat en exemple de cette pratique de désinformation prémédité : « Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a tenu, samedi, au complexe culturel et sportif des jeunes, à El Menzah 6, son congrès extraordinaire, avec une importante participation des journalistes tunisiens, des différents organes d’information écrits et audiovisuels. » Il n’est question nulle part dans tout le texte d’un conflit au sein du syndicat ni explication de la raison de la tenue de ce congrès et de son caractère extraordinaire. Si on voulait comprendre plus l’état de la presse et de l’information dans le pays il suffit de faire la revue de ce que tous les medias ont publié sur le sujet pour se rendre compte qu’aucun journal n’a dépassé les limites des données ni le cadre fournie par la dépêche de l’agence officielle pour la question. Ce paysage soviétique de l’information et des médias en Tunisie n’est en fait que la toile de fond qui dessine les véritables enjeux du conflit et de la lutte menée par les journalistes tunisien pour leur émancipation de la tutelle dont ils font l’objet. Une large majorité de journalistes tunisiens souffrent plus que tout autre cette humiliante situation de leur profession. Comme tant d’autre élites dans d’autres secteurs comme le c’est cas des magistrats et des avocats face à la déplorable situation d’assujettissement de la justice ou les enseignants universitaire face à la dégradation du système de l’enseignement, les journalistes se trouvent aujourd’hui entre l’enclume de la précarité de leur statut et les exigences vitales de leur familles et le marteau de la dictature réduits au silence et à la résignation. Il y a moins de deux ans le directeur et propriétaire de « Dar Essabah », la plus prestigieuse et la plus importante groupe médiatique privé en Tunisie, tenta le lancement d’un hebdomadaire progressiste débarrassé de la langue de bois prévalant dans nos médias dont il confia la rédaction à Ridha Kéfi un journaliste connu par sa compétence et son indépendance. Le journal « L’Expression » hebdomadaire de langue française n’a pas pu tenir plus qu’une année. C’est le directeur de « Dar Essabah » Raouf Cheikhrouhou lui-même qui intervient pour corriger l’orientation de l’hebdo dans l’éditorial du numéro 52 après avoir congédié l’éditorialiste. Cheikhrouhou termine son éditorial par ces mots : « Les passionnés ont vécu, les raisonnables ont duré. C’est aussi une leçon de vie. Et de journalisme ». Moins d’un an après, nous pouvons aujourd’hui vérifier ce qui en est advenu de cette affirmation. L’Expression n’existe plus et la maison « Dar Essabah » n’a pas non plus survécue. C’est le président Ben Ali via son gendre qui s’en est directement approprié. L’histoire de la courte vie de l’hebdomadaire « L’Expression » n’est qu’un exemple typique des tentatives inouïes de tous les hommes de bonne violenté qui ont vu leur espoirs et leur volontés de faire évoluer le paysage médiatique tunisien se briser sur le récif de la dictature du parti unique et des loges de la pensée unique en Tunisie. Le destin de « Dar Essabah » ne diffère en rien de celui de l’agence officielle Tunis Afrique presse (TAP) ou de la radio et de la télévision nationale et des journaux du parti (RCD). Le président Ben Ali ne domine pas seulement le paysage médiatique tunisien par la puissance des appareils de sa domination politique mais le possède en propriété à 99%. Entre les médias de sa famille et les médias de son parti et ceux de ses services de renseignement point de médias indépendants en Tunisie à part quelque titres d’opposition tenus en agonie comme symbole illustrant l’ouverture et la tolérance de sa démocratie. La Tunisie vit aujourd’hui à l’aune d’une nouvelle forme de folie de pouvoir, Institutions, organisations, partis politiques et syndicats sont réduit à une toile de loges dont le trait d’union entre leur dirigeant se résume dans leur obédience inconditionnelle au président Ben Ali et sa présidence à vie. Le scénario déjà classique et éprouvé dans presque toutes les organisations et les partis que vient de subir le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) procède de cet esprit.  Le pouvoir ne sert plus qu’à assurer et à financer le maintien de Ben Ali au pouvoir en Tunisie. (Source : le blog « Tunisia Watch » de Mokhtar Yahyaoui, le 17 août 2009) Lien : http://tunisiawatch.rsfblog.org  


“Mon fils tu n’as pas eu la chance de naitre dans un pays libre !!”

J’ai eu soudainement un flash qui se devait d’être signalé, un événement qui pourrai résumer un peu, les causes de cette vision critique du monde et particulièrement de la situation Tunisienne, une vision que certain trouve trop dur, d’autre la comprenne… A l’âge de 6 – 7 ans, j’apprenais à lire et à écrire comme tout jeune de cet âgé, donc une passion pour la lecture c’est formé en moi, je voulais montrer a tous ceux qui m’entourer mes aptitudes en la matière, peut être que je voyais en cela une manière d’impressionner ou peut être que mon inconscient été imprégné de cette vision parentale, qui faisait des études une sorte d’affirmation de l’être et la clé de son intégration dans une société qui, accorde énormément de crédit au niveau scolaire. En passant dans la rue et du haut de ma petite taille, j’essayé de déchiffrer toutes ces publications, affiches et enseignes se trouvant dans les avenues, rues et ruelles des endroits que le hasard (mes parents) me faisaient empruntés. Et je n’oublierais jamais se jour ou j’accompagné toute la famille dans une balade dans la capitale. J’étais cotonner au siège arrière du carrosse familial et j’essayais d’éteindre ma soif de curiosité, cet envi de découvrir le monde extérieur, ce monde qui ne m’était accessible que par le visu (Etant donné mon jeune âge). Et je me rappelle bien d’une image redondante, une image que je ne cesseais de tenter de comprendre sans finir par y arriver. Pourtant cette image était présente partout, ce qui ne faisait qu’accroitre ma volonté d’obtenir des explications, une réponse a toutes ces questions qui commencer a ce former dans ma tête, je commençais à avoir l’impression d’être agresser visuellement, cela dura une longue période, une période ou j’étais poussé par deux courant : prendre la décision d’interrompre la discussion parentale à mes risques et périls, ou rester indéfiniment dans l’ignorance… cela pourrais être comparé a la prise d’une décision importante ou plusieurs courant luttent dans un sens quand d’autres essaient de les neutraliser. Peut importe, ma décision était prise, celle d’en parler, d’avoir finalement une réponse. Timidement, et sur un ton hésitant je murmure à mon père : Papa, Pourquoi il y a une série de banderoles rouge et blanche, partout ou l’on va avec marqué Rassemblement démocratique constitutionnel, qu’est ce que cela veut bien dire ? C’était en fait une série de questions en une seule. Peu importe, l’essentiel etait fait, mais figurerez vous ce que mon père m’avait rétorqué alors, sur un ton que je sentais fébrile, en fait je ne sais pas si fébrile est le bon qualificatif mais, ce dont je suis sur, c’est que ce n’était en aucun cas le ton habituel de mon père, son ton sérieux, son ton spontané, son ton plein de vivacité, Sa voix était emprunté par une caractéristique inhabituelle… Je sentais la une sorte de doute, un doute qui marquera ma vie. Un doute qui devenait beaucoup plus important que la réponse en soit. « Mon fils tu n’as pas eu la chance de naitre dans un pays libre », ce n’était pas sa réponse mais c’était surement ce qu’il devait se dire dans sa téte… Vent Tn

Au PO et au Maghreb, les internautes sont toujours la cible des censeurs

16 août 2009 SAN FRANCISCO (Etats-Unis), Les internautes du Maghreb et du Proche-Orient sont soumis à une forte censure gouvernementale, alors que ces mêmes gouvernements tentent de faire entrer leur pays dans l’ère numérique, révèle mercredi une étude conjointe de quatre universités anglo-saxonnes. “La censure sur internet s’est accentuée dans les pays de la région tant par son étendue que par sa profondeur. Les censeurs ont pour dénominateur commun la chasse aux contenus politiques”, indique Helmi Noman, le coordinateur de l’étude réalisée par OpenNet Initiative (ONI), un projet commun aux universités de Toronto (Canada), Harvard (Etats-Unis), Cambridge et Oxford (Grande-Bretagne). Les chercheurs ont passé 18 pays de la région au crible. Ils en ont conclu que dans 14 d’entre eux, les autorités filtrent l’accès à internet. “Les gouvernements (de ces pays du Maghreb et du Proche-Orient) continuent à dissimuler le filtrage de contenus qu’ils considèrent comme politiquement sensibles. En revanche, ils ne font pas mystère du blocage systématique qu’ils pratiquent contre les sites de socialisation”, ajoute M. Noman, chercheur à l’université Harvard (Massachusetts, nord-est). Dans leur chasse aux sorcières, les censeurs ont d’ailleurs recours à des logiciels de filtrage d’origine américaine, souligne l’étude. “Dans les médias du Proche-Orient et d’Afrique du Nord, la surveillance ciblée, l’autocensure et l’intimidation le disputent aux méthodes avancées de censure”, analyse Ron Deibert, un des chercheurs associés à l’étude d’ONI et basé à Toronto, au Canada. Dans le rapport est cité l’exemple du Qatar, dont les autorités bloquent l’accès à des sites ayant trait à l’éducation à la santé. Toujours selon l’étude, la Syrie s’en prend au site de socialisation Facebook – qui revendique 250 millions d’utilisateurs à travers le monde. Et les Emirats Arabes Unis censurent, quant à eux, les sites israéliens. “Au Maghreb et au Proche-Orient la règle c’est le filtrage accru, l’exception c’est le déblocage”, conclut M. Norman. 2009 AFP


Al-Qaïda au Maghreb revendique l’attentat antifrançais de Nouakchott

(AFP) – 18 août 2009 DUBAI — Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l’attentat suicide du 8 août contre l’ambassade de France à Nouakchott, rapporte mardi le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE). La revendication est accompagnée, selon le SITE, par une photographie du kamikaze, identifié comme Abu Obeida Musa al-Basri, et qui habitait le quartier Basra dans la capitale mauritanienne. La photographie montre un homme portant l’habit traditionnel mauritanien et brandissant une arme en plein désert. L’auteur de l’attaque a péri dans l’explosion de la charge qu’il transportait et qui n’a que légèrement blessé deux Français, deux gendarmes attachés à la protection de la chancellerie mais qui n’étaient pas de service au moment de l’attentat, et une Mauritanienne. Le site islamiste qui porte la revendication indique, selon le centre américain, que l’auteur de l’attentat avait rejoint l’Aqim il y a un an et qu’il avait exprimé le désir de devenir un “martyr”. L’Aqim affirme, selon le SITE, que l’attaque était une riposte aux agressions des “Croisés”, notamment la France, et des dirigeants mauritaniens contre l’islam et les musulmans. Le groupe a reconnu que l’assaillant n’avait pas réussi à entrer dans l’enceinte de l’ambassade en raison de la présence d’une barrière, mais affirmé que l’explosion avait blessé plusieurs gardes français. Après l’attentat, le ministre mauritanien de l’Intérieur de l’époque, Mohamed Ould R’Zeizim, avait indiqué que le kamikaze était un Mauritanien “recruté par les salafistes” et entraîné “dans des camps” situés dans le Sahara. 2009 AFP  

Hannibal Kadhafi Une bombe A sur la Suisse!

 
Encore fou de rage, le fils du leader libyen aimerait détruire notre pays avec l’arme nucléaire.
Victor Fingal

Le règlement du différend qui oppose la Suisse à la Libye n’est pas pour demain. Si l’on en croit le Sunday Times, Hannibal Kadhafi, le fils du numéro un libyen, ne décolère pas. A des diplomates arabes présents récemment à Tripoli, il aurait lancé: «Si j’avais une bombe atomique, je radierais la Suisse de la carte.» Grande colère Lors du sommet du G8 le mois passé, Muammar, son père et leader du pays, avait dévoilé un autre plan pour détruire l’Helvétie: «La Suisse doit être battue et son territoire doit être partagé entre ses voisins.» Il y a plus d’un an, Hannibal était arrêté et jeté en prison après l’accusation par deux employés de maison que lui et sa femme, Aline, les avaient frappés. Conséquence, Muammar Kadhafi a retiré ses avoirs des comptes qu’il détenait en Suisse, il a voulu fermer le robinet de son pétrole et deux Suisses pris en otage «séjournent» toujours dans l’ambassade à Tripoli. La grande colère de Muammar Kadhafi viendrait du fait qu’il a pris connaissance des événements genevois par sa fille, a encore précisé le journal dominical britannique. Elle lui aurait raconté que la police genevoise les avait traités «comme des terroristes». Les forces de l’ordre les auraient retenus prisonniers dans un établissement pénitentiaire «pire que Abou Ghraib». La réponse du père à sa fille ne s’est pas fait attendre: «Notre honneur doit être rétabli.» Ziegler, le diplomate Sur le front des négociations, c’est le calme plat. Charles Poncet, l’avocat genevois d’Hannibal et de sa femme, a affirmé récemment que l’affaire aurait été réglée depuis longtemps si Jean Ziegler avait reçu un mandat du Département des affaires étrangères. Mais Jean Ziegler, sur les ondes de la Radio romande, a rétorqué qu’il n’était pas l’homme de la situation pour débloquer la crise, louant au passage le travail accompli par Micheline Calmy-Rey. Le Genevois a réfuté «tout lien d’amitié ou de complicité» avec le leader libyen. Mais il a affirmé «être régulièrement reçu par le colonel Kadhafi en tant que sociologue». Il s’envolera toutefois le 1er septembre pour Tripoli, dans le cadre des 40 ans de la prise de pouvoir du leader libyen. (Source : « Le Matin » (Quotidien – Suisse), le 18 août 2009)  

Alger veut relancer le tourisme

Reuters, le 17 août 2009 à 23h38 ALGER, 17 août (Reuters) – Les autorités algériennes ont dévoilé lundi une série de mesures en faveur du développement des activités touristiques, après plusieurs années de violences. Les attentats islamistes, qui se sont raréfiés ces derniers années, continuent toutefois à tenir les touristes étrangers à distance. “Nous sommes évidemment conscients que nous n’avons pas encore la classe internationale, mais nous sommes engagés dans le processus visant à faire petit à petit de l’Algérie une destination”, a déclaré le ministre du Tourisme et de l’Environnement, Chérif Rahmani, annonçant abattements fiscaux, taux d’intérêts réduits et barrières douanières plus avantageuses pour les investisseurs du secteur lors d’une conférence. “Nous allons nous placer en concurrence avec nos voisins en terme d’attractivité”, a-t-il poursuivi évoquant la Tunisie et le Maroc, qui ont respectivement attiré sept et huit millions de visiteurs en 2008. Selon les données officielles les plus récentes, qui portent sur 2006, 1,64 millions de touristes ont été recensés cette année-là en Algérie. Les étrangers ne représentent que 29% de ce total. Les autres sont des immigrés algériens venus rendre visite à leur famille.


Le président Moubarak rejette les spéculations sur sa succession

 
AFP 18 août 2009 Le président égyptien Hosni Moubarak, au pouvoir depuis plus de 27 ans, a déclaré dans une interview à une télévision américaine que ce serait aux électeurs de choisir son successeur, alors que ses opposants l’accusent de préparer son fils Gamal à le remplacer. “Personne ne sait qui va me succéder, nous avons des élections”, a dit M. Moubarak, 81 ans, dans un entretien diffusé par la chaîne CBS lundi soir, à la veille d’une rencontre avec son homologue américain, Barack Obama, à la Maison Blanche. “Au moment des élections, les gens vont voter”, a dit le président égyptien qui a, à plusieurs reprises, rejeté les accusations de l’opposition selon lesquelles il préparerait son fils Gamal, 45 ans, à sa succession pour l’élection présidentielle de 2011. Le président Moubarak n’a pas dit s’il comptait lui-même se présenter à sa propre succession: “Je ne pense pas à ça maintenant”. En 2005, Hosni Moubarak avait gagné la première élection présidentielle égyptienne pluraliste. Auparavant, les Egyptiens votaient par référendum pour le candidat choisi par le Parlement. A la question de savoir si son successeur devait s’assurer au préalable le soutien de la puissante armée égyptienne, il a dit: “Non, non, je ne suis pas d’accord avec cette déclaration”. M. Moubarak est un ancien haut officier, ainsi que ses prédécesseurs Anouar al-Sadate et Gamal Abdel Nasser. Le président Moubarak a affirmé par ailleurs ne pas être gêné par la montée en puissance des Frères musulmans et leurs liens avec d’autres groupes dans la région. “Bons ou mauvais, tant qu’ils ne commettent pas de crimes terroristes, ça m’est égal”, a-t-il dit. Il a nié que les autorités soient injustes à l’égard de la confrérie islamiste en lui refusant de s’enregistrer comme parti politique. “Ces gens (. . . ) ne peuvent pas former de parti politique car notre Constitution maintient et stipule qu’un organe politique ne peut être fondé sur une base religieuse”, a-t-il expliqué. “Mais les Frères musulmans sont là (au Parlement) en tant que députés indépendants, nous en avons environ 80″. Depuis leur percée historique lors des législatives de 2005, les Frères musulmans détiennent un cinquième des sièges au Parlement. Leurs députés avaient été élus sous l’étiquette d'”indépendants”. 2009   

Le Proche Orient au coeur des discussions entre Moubarak et Obama

 
AFP: 18 août 2009 Le président américain Barack Obama devait recevoir mardi pour la première fois à la Maison Blanche son homologue égyptien Hosni Moubarak, en vue notamment de discussions sur le processus de paix au Proche-Orient. Après un premier échange de vues lundi à Washington avec la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, le président égyptien devait évoquer avec M. Obama la possible reprise des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens. Dans une interview diffusée lundi sur la chaîne de télévision américaine CBS, le président Moubarak a estimé que le temps des accords provisoires était révolu et qu’un accord définitif devait être négocié. “Nous devons prendre en compte le problème dans son ensemble, et négocier une résolution finale”, a déclaré M. Moubarak sur CBS. Selon un communiqué du gouvernement égyptien, M. Moubarak a “appelé l’administration américaine à s’engager de nouveau dans les négociations” sur la question israélo-palestinienne. Position renforcée de Mahmoud Abbas Outre Mme Clinton, M. Moubarak a fait valoir sa position auprès du directeur du renseignement américain Dennis Blair et auprès de responsables de la communauté juive américaine. Par ailleurs, M. Moubarak a souligné la position renforcée du président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, dit Abou Mazen, depuis le dernier congrès de son parti le Fatah, ce qui selon lui en fait un partenaire fiable pour la paix. Le président égyptien a également mis en exergue les efforts de son pays pour tenter de résoudre la question de la rivalité interpalestinienne entre le mouvement islamiste Hamas qui a pris le contrôle de Gaza en 2007 et le Fatah. L’Egypte est aussi impliquée dans des tractations entre Israël et le Hamas en vue d’un échange de prisonniers. Agé de 81 ans, M. Moubarak, au pouvoir depuis 1981, est un allié clef des Etats-Unis au Proche-Orient. Entretien avec Obama Sa visite à Washington a lieu sur fond de pressions du gouvernement américain pour qu’Israël cesse la construction de colonies en Cisjordanie et, dans le même temps, pour que les pays arabes fassent des progrès dans la normalisation de leurs relations avec l’Etat hébreu. Mais pour M. Moubarak, les pays arabes songent à “la reconnaissance d’Israël et la normalisation des relations après, et non avant, qu’on parvienne à une paix juste et durable”, a-t-il dit dans une interview au quotidien égyptien proche du pouvoir Al-Ahram. Côté Maison Blanche, l’appui de M. Moubarak dans les négociations à venir est bienvenu pour tenter de sortir de l’impasse. M. Obama “prendra du temps” pour discuter avec M. Moubarak, a déclaré lundi le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs. 300. 000 colons israéliens en Cisjordanie “Je pense que tous les pays de la région, dans chaque camp, ont certaines responsabilités à assumer alors que nous progressons vers une paix durable au Proche-Orient”, a-t-il ajouté. La dernière visite de M. Moubarak aux Etats-Unis remonte à 2004. Il avait alors rencontré le président George W. Bush à Crawford (Texas, sud). Aucune autre visite n’avait été organisée depuis, alors que l’administration Bush était vivement critiquée pour sa politique au Proche-Orient. L’administration Obama exige un gel total de la colonisation en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-est annexée en vue de relancer le processus de paix entre Israël et les Palestiniens. Selon un rapport officiel, plus de 300. 000 colons israéliens vivent en Cisjordanie. Parmi les autres sujets au menu de la rencontre de mardi, les deux présidents devraient aborder la question des ambitions nucléaires iraniennes. 2009 AFP

Moussavi évoque lui aussi des viols en prison en Iran

Reuters, le 18 août 2009 à 15h50 TEHERAN, 18 août (Reuters) – Le chef de l’opposition iranienne Mirhossein Moussavi a accusé “des agents du régime” d’avoir violé des détenus incarcérés après les manifestations post-électorales, selon un site proche des réformateurs. “Elles (les autorités) ont demandé à ceux qui ont été abusés et violés en prison de présenter quatre témoins (…) Ceux qui ont commis les crimes étaient des agents du régime”, a dit Moussavi dans une lettre à Mehdi Karoubi, rapporte le site internet mowjcamp.com. Karoubi, autre réformateur battu à l’élection présidentielle de juin, a également parlé de viols d’opposants incarcérés. Les autorités ont répondu que ses accusations étaient sans fondement. “Ils menaçaient les détenus pour qu’ils restent silencieux (…) Il n’est pas possible de faire taire les opprimés en utilisant l’argent et la force”, a ajouté Moussavi. “Je loue votre courage et espère que les autres personnalités religieuses vous rejoindront et renforceront votre lutte. “C’est le premier devoir des ecclésiastiques révolutionnaires que de dire la réalité, mais certains ont fermé les yeux et ignoré cette responsabilité”, a-t-il écrit à Karoubi. Téhéran a reconnu que certains manifestants avaient été torturés dans la prison de Kahrizak, établissement du sud de la capitale dont le directeur a lui-même été emprisonné par le régime. Au moins trois détenus sont morts à Kahrizak. Les Nations unies ont affirmé la semaine dernière que les aveux de centaines d’Iraniens incarcérés à la suite des manifestations post-électorales avaient été obtenus sous la torture.


Afghanistan: les talibans intensifient les attaques à deux jours du scrutin

De Emmanuel DUPARCQ (AFP) – 18 août 2009 KABOUL — L’Afghanistan a été secoué mardi par des attaques sanglantes, dont un nouvel attentat suicide qui a tué au moins sept civils afghans et des soldats de l’Otan à Kaboul, les talibans intensifiant la terreur à deux jours des élections présidentielle et provinciales. Il s’agit de la deuxième attaque suicide en trois jours à Kaboul contre les militaires de l’Otan, chargés avec les forces afghanes de protéger les quelque 17 millions d’électeurs appelés aux urnes jeudi. En outre, un autre attentat suicide visant un poste militaire a tué cinq personnes dans l’Oruzgan (sud) et des salves de roquettes se sont abattues sur Kaboul et Jalalabad, ne faisant aucun dégât dans la capitale mais blessant dix personnes dans la grande ville de l’est. A Kaboul, l’une des roquettes a atterri dans l’enceinte du vaste complexe ou se trouve le palais présidentiel. L’attentat de mardi à Kaboul, comme les tirs de roquettes, ont été revendiqués par un porte-parole des talibans, lesquels ont juré de perturber un processus électoral qu’ils considèrent comme une “imposture” orchestrée par les Etats-Unis>. A la mi-journée, un kamikaze a fait exploser sa voiture piégée à proximité d’un convoi de la force de l’Otan, près du centre de Kaboul, sur une artère très fréquentée souvent utilisée par les militaires étrangers, ont annoncé les ministères de la Défense et de l’Intérieur. Au moins sept civils afghans ont péri et 51 personnes ont été blessées tandis que le kamikaze visait un convoi de ravitaillement de l’Otan, selon des sources gouvernementales. “Des soldats de la force internationale de l’Otan (Isaf) ont été tués et plusieurs blessés” dans l’attentat, a également déclaré à l’AFP une porte-parole de l’Alliance. Ces victimes ne sont pas des soldats français, a indiqué une source française. Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Afghanistan, Kai Eide, a également annoncé que deux employés afghans des Nations unies avaient péri dans l’attentat, sans que l’on sache s’ils font ou non partie des sept civils tués. L’attaque de Kaboul a été revendiquée par un porte-parole taliban, Zabihullah Mujahed, tout comme les attaques à la roquette de Kaboul et Jalalabad. Samedi, les talibans avaient en effet démontré leur capacité à frapper n’importe où dans le pays en perpétrant un attentat à la voiture piégée devant le QG de l’Isaf à Kaboul, l’une des zones les plus sécurisées du pays, tuant sept civils afghans. Par ailleurs, à Mazar-i-Sharif, dans le nord, une région d’ordinaire plutôt calme, un candidat pour les élections provinciales a été tué lundi dans une embuscade, a annoncé la police. L’attaque n’a pas été revendiquée. Au moins trois autres candidats aux provinciales, parmi plus de 3.000 au total, ont été tués pendant la campagne. Le scrutin, extrêmement compliqué à organiser au niveau logistique, sera placé sous haute surveillance, toutes les forces de sécurité afghanes et étrangères – 300.000 hommes au total – étant mobilisées jeudi. La Commission électorale afghane estime que près de 12% des 7.000 bureaux de vote pourraient rester fermés en raison de l’insécurité. A Bruxelles, la Commission européenne, a annoncé que ses observateurs avaient constaté des “irrégularités dans la procédure d’enregistrement” des électeurs, ce qui crée “un potentiel de fraude”. Porté au pouvoir par la communauté internationale à la fin 2001, après qu’une force internationale emmenée par les Etats-Unis eut chassé les talibans du pouvoir, le président Hamid Karzaï, élu en 2004, reste le favori pour le scrutin de jeudi. 2009 AFP.
 

CHRONOLOGIE de l’histoire récente de l’Afghanistan

 

 
Reuters, le 18 août 2009 à 11h34 KABOUL, 18 août (Reuters) – Brève chronologie de l’histoire récente de l’Afghanistan, où se dérouleront jeudi des élections présidentielle et provinciales sous la menace des taliban. DU DÉPART DES SOVIÉTIQUES À L’INTERVENTION CONTRE LES TALIBAN 1989 – Départ des derniers soldats soviétiques. 1992 – La bataille de Kaboul oppose les différents groupes de moudjahidine issus de la résistance antisoviétique. 1994 – Kaboul est réduite en ruines. Le mollah Mohammed Omar crée un mouvement d’étudiants religieux, les taliban, qui prennent les armes, s’emparent de la ville de Kandahar (sud) et progressent sur Kaboul. 1996 – Oussama ben Laden, qui a combattu l’occupation soviétique dans les années 1980, retourne en Afghanistan. La même année, les taliban prennent Kaboul. Le dirigeant communiste Najibullah et son frère sont pendus. 9 septembre 2001 – Le commandant Ahmad Shah Massoud, leader militaire de l’Alliance du Nord, est assassiné dans un attentat suicide attribué à Al Qaïda. 11 septembre – Attentats contre New York et Washington. 7 octobre – Début des bombardements américains visant à évincer Ben Laden et ses protecteurs taliban. 13 novembre – Les forces de l’Alliance du Nord entrent dans Kaboul. TRANSITION 5 décembre – Signature de l’accord de Bonn qui fixe le cadre de la transition politique. La direction d’un gouvernement intérimaire est confié à Hamid Karzaï, membre de l’ethnie pachtoune, la principale du pays. 4 janvier 2004 – La Loya Jirga, ou Grande Assemblée, se met d’accord sur la constitution. 9 octobre – Election présidentielle. Karzaï est élu et prête serment le 7 décembre. 18 septembre 2005 – Elections parlementaires. 31 janvier 2006 – L’Afghanistan reçoit des engagements d’aide financière à hauteur de 10,5 milliards de dollars pour l’aider à lutter contre la pauvreté et le trafic de drogue et à améliorer la sécurité. 5 octobre – La Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), sous commandement de l’Otan, prend en charge la sécurité dans l’ensemble du territoire afghan. DÉGRADATION DES CONDITIONS DE SÉCURITÉ ET RENFORTS ETRANGERS 7 juillet 2008 – Un attentat suicide à la voiture piégée frappe l’ambassade de l’Inde à Kaboul, faisant 41 morts. 19 août – Dix soldats français sont tués dans une embuscade tendue par des taliban dans la vallée de l’Ouzbine, à l’est de Kaboul. Vingt-et-un autres sont blessés. Jamais les forces étrangères présentes en Afghanistan depuis fin 2001 n’avaient essuyé de telles pertes lors d’un seul et même engagement. 17 février 2009 – Le nouveau président américain, Barack Obama, ordonne le déploiement de 17.000 soldats supplémentaires en Afghanistan. 11 mai – Le général David McKiernan, qui commande les forces américaines et les troupes de l’Otan en Afghanistan, est limogé par Obama. Son successeur, le général Stanley McChrystal, prend ses fonctions le 15 juin. Juillet – avec au moins 27 morts, le mois est le plus meurtrier pour les troupes américaines depuis l’invasion de fin 2001. Depuis le mois de mars 2009, les armées étrangères présentes en Afghanistan ont essuyé plus de pertes que sur toute la période allant de 2001 à 2004. 10 août – “Nous avons affaire actuellement à un ennemi particulièrement agressif. Nous devons mettre un terme à leur élan, stopper leur initiative. La tâche est difficile”, déclare le général McChrystal. 15 août – Les taliban revendiquent un attentat suicide devant le quartier-général de l’ISAF à Kaboul, qui fait sept morts et une centaine de blessés. Au cours du week-end, les pertes essuyées par l’armée britannique franchissent la barre symbolique des 200 morts. 18 août – Attentat suicide sur une des artères principales d’un quartier est de la capitale, Kaboul. Des civils sont touchés. REUTERS

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