17 juin 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3312 du 17.06.2009

 archives :www.tunisnews.net  


Communiqué de Presse – Les Exilés Tunisiens tiennent leur Congrès Constitutif: Le Temps: Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme – La réconciliation ? Le Temps: Mustapha Ben Jaâfar ” La présence du secrétaire général adjoint du RCD à notre congrès, est un signe fort de dialogue et de décrispation AFP: Mali: 16 à 26 membres d’Al-Qaïda tués par l’armée, selon divers bilans AFP: Attentats de Casablanca et Madrid: Housseïni condamné à 20 ans en appel AFP: Présidentielle: Moussavi réitère son appel à annuler les résultats (site) AFP: Iran: le candidat conservateur Rezaï pourrait demander d’annuler le scrutin AFP: Iran/présidentielle: le bras de fer continue entre opposition et pouvoir Nouvelobs: La mort du président gabonais signe-t-elle la fin de la “Françafrique” ?


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


Communiqué de Presse

Les Exilés Tunisiens tiennent leur Congrès Constitutif:

 
le 20-21 Juin 2009  à Genève-Suisse. Au terme de plusieurs mois de débats riches et intenses sur la portée et sur les significations à donner au « Manifeste »  à l’origine du lancement de  l’Initiative pour le Droit au Retour des Exilés Tunisiens dans leur patrie, et après le mûrissement d’un long processus de réflexion ayant abouti à la nécessité de doter cette Initiative d’une structure d’encadrement et d’un programme d’action, les signataires ont pris la décision de tenir leur congrès constitutif le 20-21 juin 2009 à Genève  en Suisse, en parallèle à la célébration de la Journée mondiale des Réfugiés. A cette occasion, des nombreuses personnalités et plusieurs organisations  tunisiennes et internationales ont d’ores et déjà annoncé leur présence. La Coordination Provisoire tient à exprimer sa gratitude envers tous les exilés tunisiens dispersés aux quatre coins du monde, pour avoir accompagner durant presque un an l’étape des débats internes qui a permis l’émergence d’un projet cohérent, fondé sur une approche globale, indépendante et patriotique de l’épineuse question du retour des exilés. Elle prend  l’engagement de faire de ce Congrès Constitutif, un moment privilégié de notre combat pour la démocratie. Elle n’épargnera aucun effort pour le convertir en un bond qualitatif sur le plan humanitaire, politique mais aussi culturel. Les travaux du Congrès seront accompagnés d’une manifestation culturelle où se succéderont chant, théâtre et poésie pour raconter le drame et  la douleur de l’exil. Au nom de tous les signataires de l’appel, la Coordination Provisoire réitère sa reconnaissance à tous ceux qui nous ont exprimé leur soutien : aux personnalités, aux médias et aux organisations nationales et internationales et tout particulièrement à nos amis de l’Association des Tunisiens en France. Pour la Coordination Provisoire du Droit au Retour Noureddine Khatrouchi Paris le 11 juin 2009

 
Avis Mercredi 17 juin 2009 Hend Harouni-Tunisie   A 19h30, la voiture de la police civile de marque “Peugeot-Partner blanche” qui  se trouvait devant notre maison le 8 du mois courant est revenue prendre l’agent civil qui montait la garde –toujours-devant notre maison./.   Information Wednesday 17th june, 2009 Hend Harouni-Tunisia   At 7:30 p.m, the “Peugeot – Partner”  white car of the civil police that stayed in front of our house on the 8th of june returned to pick up the civil police agent staying in the same place ; in front of our house- since this afternoon./.

Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) La réconciliation ?

Le comité directeur de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) tient aujourd’hui au siège de la Ligue à Tunis sa réunion hebdomadaire.

Le verdict de la cour de cassation rendu jeudi 11 juin sera au centre de cette réunion. Ce verdict confirme le jugement en appel prononcé le 21 juin 2001 qui charge le comité directeur de tenir un congrès dans un délai d’un an et qui annule en même temps toutes les décisions du 5ème congrès de la Ligue qui s’est tenu en octobre 2000.

Lors de cette réunion les membres du comité directeur vont examiner toutes les éventualités et probablement avancer des propositions concrètes susceptibles de sortir la LTDH de la crise qui la traverse depuis 2000 et de lui permettre enfin de tenir son congrès et de reprendre normalement ses activités, d’autant plus que la direction de la ligue a affirmé à maintes reprises qu’elle est prête aux compromis et à la discussion de toutes les propositions.

 

Recours

Après le jugement en appel en question le comité directeur avait déjà commencé à préparer le 6ème congrès. Il a procédé au renouvellement des sections. Mais il a aussi entrepris la fusion de certaines sections. Ces opérations ont été émaillées par plusieurs actions en justice entreprises par certains adhérents contre le renouvellement et aussi contre les fusions.

Une fois les congrès des sections tenus, le comité directeur a fixé la date du 6ème congrès pour les 9, 10 et 11 septembre 2005. Mais sept présidents des sections fusionnées ont introduit un recours en justice contre la tenue du congrès et la fusion de leurs sections. Le tribunal de première instance de Tunis leur a donné raison en annulant les préparatifs et la tenue du congrès. Depuis la crise perdure, bloquant toutes les activités de la ligue.

 

Entente

Plusieurs initiatives se sont multipliées pendant ces dernières années pour débloquer la situation. Mais aucune n’a abouti. Des sept plaignants, cinq ont retiré leur plainte. Les deux autres maintiennent encore leurs recours en justice.

Aujourd’hui, avec le verdict de la cour de cassation qui confirme la légalité du comité directeur et la prédisposition totale de ce dernier au dialogue et à l’acceptation de toute proposition, il est probable que les deux parties concernées trouveront un terrain d’entente et parviendront ensemble et avec tous les adhérents sans exclusive à tenir un congrès d’une vraie réconciliation.

 

Néjib SASSI

(Source: “Le Temps” (Quotidien- Tunisie) le 17 juin 2009)

 

 

Mustapha Ben Jaâfar, Secrétaire général du FDTL

” La présence du secrétaire général adjoint du RCD à notre congrès, est un signe fort de dialogue et de décrispation “

Interview réalisée par Néjib SASSI

Politique et éthique peuvent aller de pair

Le Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL) a tenu son 1er congrès les 29 et 30 mai 2009. A cette occasion, nous avons invité M. Mustapha Ben Jaâfar, le secrétaire général du parti qui a été reconduit à ce poste directement par les congressistes.

Dr. Ben Jaâfar nous parle ici des travaux du congrès, de la présence remarquée à l’ouverture des travaux du congrès du secrétaire général adjoint du RCD M. Faouzi Aouam, du programme électoral du parti pour les prochaines échéances électorales et d’autres questions.

Interview.

 

Le Temps :  Le FDTL vient de tenir  son premier congrès. Quelles sont les perspectives d’avenir pour le parti ?

Mustapha Ben Jâafar : Notre premier congrès vient de constituer un moment fort dans la vie de notre parti. Qu’il se soit déroulé dans de bonnes conditions, c’est la preuve que l’opposition peut organiser un grand rassemblement sans perturber l’ordre public. J’espère que les autorités tireront la même conclusion et continueront dans le sens de la décrispation. Tout le monde y gagnera.

 Le congrès a été pour nous l’occasion de prendre la mesure de ce qu’il nous reste à faire pour peser vraiment sur l’échiquier politique. Nous sommes appelés à consolider notre structuration et développer notre présence dans les régions. Cet effort sera utile dans la perspective de notre participation aux prochaines échéances électorales. Dans le même sens, nous sommes appelés à faire mieux connaître au grand public les orientations et les choix adoptés par les congressistes  notamment en ce qui concerne la réforme des institutions politiques, la révision des orientations économiques en vue de faire face à l’aggravation du chômage et remédier aux disparités entre régions.

  Notre objectif reste, en toutes circonstances, de participer activement à la vie politique du pays et de constituer un pôle de proposition. Pour cela il est nécessaire de lever les entraves auxquelles nous nous heurtons chaque fois que nous projetons de tenir une réunion publique. L’accès aux médias audio visuels est également une condition indispensable pour respecter le droit des citoyens à une information libre et permettre de  concrétiser un pluralisme réel.

 

La présence du secrétaire général adjoint du RCD M. Faouzi Aouam signifie-t-elle que vos relations avec le parti au Pouvoir vont s’améliorer ?

La présence de M. Faouzi Aouam à notre congrès a été  une agréable surprise. Cela pourrait constituer un bon début pour engager un processus de décrispation de la vie politique. Dans les pays démocratiques les rapports entre partis sont dominés par le respect mutuel, étant admis que chacun, au pouvoir comme dans l’opposition, joue son rôle. N’oubliez pas qu’en plus le RCD et le FDTL sont tous les deux affiliés à l’Internationale Socialiste, organisation où le respect des valeurs démocratiques est la règle entre ” partis frères “. Il ne tient qu’au RCD, tenant du pouvoir, d’établir les conditions du dialogue. Cela rejaillira favorablement sur son image. En ce qui nous concerne, être critiques ne fait pas de nous des ennemis. Nous sommes au service de l’intérêt général de la Tunisie, et chacun peut, tout en gardant  ses propres convictions, apporter sa contribution. Les prochaines élections seront à cet égard un vrai test. Tout dépendra de l’attitude du pouvoir. Si, dans les prochaines semaines, les mesures nécessaires sont prises pour que l’opposition puisse mener ses activités dans des conditions normales, alors une transition démocratique pourra être envisageable à l’occasion des prochaines élections. Sinon, elles seront, encore une fois, une occasion perdue.

 Au congrès, j’ai tenu à lancer un appel au dialogue, car c’est la première fois depuis près de vingt ans qu’on a vu défiler à la tribune les représentants de la plupart des partis, y compris celui du RCD et celui d’Ennahdha non reconnu. Si le RCD est prêt à ouvrir ce dialogue, je suis sûr que l’ensemble de l’opposition y répondra favorablement.

 

Ne pensez vous pas aussi que les relations avec les autres partis ” alliés ” du pouvoir doivent aussi s’améliorer ?

 Dans un climat général de décrispation, on est en droit d’envisager, dans la réciprocité, un changement d’attitude de la part de ces partis. A l’exception de ceux qui, profitant de l’impunité, alternent insulte, invective et calomnie- c’est leur  principale mission-, je n’éprouve aucun ressentiment à l’égard des responsables de ces partis. Vous les qualifiez d’alliés du pouvoir mais sur  quels critères ? Participent ils à la prise de décision ? Sont ils consultés par le pouvoir avant  toute initiative ? Ont-ils la possibilité d’infléchir le cours des choses, au parlement ou ailleurs ? Et puis, ne clament ils pas eux-mêmes qu’ils sont d’authentiques opposants ? Vous voyez que vous-mêmes vous n’arrivez pas à y voir clair, que dire du citoyen ordinaire ? Essayez de lui expliquer comment un parti ” d’opposition ” se réclame d’une majorité présidentielle, appelle à soutenir le président du RCD aux élections présidentielles et, le même jour appelle les citoyens à voter contre les listes du même RCD, parti du président, aux élections législatives ! Il y a de quoi être déboussolé !  Cette confusion rend les relations difficiles car l’opportunisme outrancier est ainsi devenu une règle fondamentale de comportement, entraînant une pollution inégalée du champ politique. Pour ma part, je reste convaincu, malgré ces dérives, que politique et éthique peuvent aller de pair.

 Mais, il faut le souligner, nos relations avec ces partis ont été rendues difficiles en raison de   divergences plus profondes, la principale étant leur silence assourdissant à propos des atteintes aux libertés. A mon sens, cette complaisance a encouragé  les tenants de la ligne dure au sein du pouvoir, et il y  aurait eu plus de retenue si ces partis avaient eu une attitude plus ferme et plus digne à propos du respect des libertés. Sur cette question, nous sommes et resterons intransigeants.

 

Quelles sont les grandes lignes du programme électoral du FDTL ?

 Tout d’abord, les élections doivent être de vraies élections. J’entends par là que les participants, à défaut d’avoir des moyens égaux, doivent avoir au départ les mêmes chances. Aujourd’hui, le champ médiatique audio visuel nous est interdit. Pouvoir y accéder dans les jours qui viennent constituerait un signal fort pour que les  citoyens se mobilisent sur le thème des élections.

 En ce qui concerne notre programme électoral, j’en ai présenté les grandes lignes devant le congrès. La vie politique a besoin d’un souffle nouveau.

 Notre constitution doit retrouver son statut de loi sacrée à l’abri de toutes manipulations et autres  lois d’exception et mesures transitoires. Le Parlement doit retrouver son vrai pouvoir de légiférer, contrôler l’exécutif. Il est primordial de garantir l’indépendance réelle du pouvoir judiciaire. De nouveaux rapports de confiance verront ainsi le jour entre les tenants du pouvoir exécutif et les composantes de la société civile.

 La garantie des libertés est impérative et la  démocratie est seule  capable d’offrir des conditions favorables à la participation de tous  au développement du pays.

 Il existe  des alternatives à la politique gouvernementale et nous avons une autre vision de la politique économique et sociale en vue de réduire les disparités alarmantes entre les régions, sources de tensions sociales qui menacent la stabilité du pays. L’Etat, revivifié par la participation citoyenne se doit d’assumer un rôle de stratège et de régulateur. La question du chômage des jeunes est au cœur des problèmes actuels ; elle nécessite la mise en œuvre d’une nouvelle politique éducative visant à rétablir les fondamentaux du système marqué aujourd’hui par la baisse de la qualité de l’enseignement et son inadéquation avec la demande d’emplois.

 En ce qui concerne notre politique extérieure, nous accordons la priorité à la construction du Maghreb Uni et nous pensons que la Tunisie est en mesure de jouer un rôle de premier plan, capable d’être un modérateur efficient dans la recherche des solutions de compromis et d’accélérer  le processus d’unification. Notre objectif est la réalisation d’un  Maghreb des peuples, démocratique.

Sur un autre plan, nous prônons une politique extérieure entreprenante et dynamique pour consolider les relations de partenariat avec l’Union Européenne, en rompant avec les attitudes frileuses qui ont cours actuellement et en prenant l’initiative d’engager les réformes politiques qui nous permettraient d’accéder au statut de partenariat avancé et en même temps d’inscrire notre trajectoire dans le sens de l’histoire, de la modernité et du progrès au service de notre jeunesse.

 La politique est globale : il n’y a pas d’étanchéité entre le politique et l’économique, entre les affaires domestiques et les relations internationales. Tout se tient et la démocratie est toujours au cœur du débat.

 

En tant qu’ancien de la LTDH, que pensez vous du verdict de la cour de cassation qui a confirmé le jugement en appel concernant le congrès de la ligue ?

 La crise qui paralyse la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme depuis neuf longues années est l’exemple même de ce qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Personne n’est dupe, le politique et le judiciaire sont largement mêlés. Des sections non concernées par le litige ont vu leurs locaux fermés et leurs activités interdites sans aucune décision de justice. Ce dernier verdict de la cour de cassation annonce, je l’espère, une sortie de crise dans la mesure où il légitime la direction actuelle de la LTDH et la charge d’organiser un congrès. La direction de la ligue est ainsi appelée à trouver le moyen de rassembler les militants de la ligue sans discrimination, de rétablir la confiance et d’organiser le congrès de la réconciliation. Mais cela demande une attitude de neutralité des autorités et une marge réelle de négociation laissée aux militants. Tous ceux qui souhaitent voir la ligue reprendre, dans le respect de ses fonctions et de son indépendance, sa place et ses activités pourront aussi aider à trouver la solution. Aujourd’hui, l’espoir est permis.

 

Interview réalisée par Néjib SASSI

 

(Source: “Le Temps” (Quotidien- Tunisie) le Le 17 juin 2009)


 

Mali: 16 à 26 membres d’Al-Qaïda tués par l’armée, selon divers bilans

 
BAMAKO (AFP) – 17.06.2009 10:00 L’armée malienne a attaqué mardi une “base” d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le nord du pays, près de l’Algérie, faisant “plusieurs morts” dans le camp des combattants islamistes, a-t-on appris de sources sécuritaires. Seize à vingt-six membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont été tués mardi par l’armée malienne dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne, selon des bilans communiqués mercredi par différentes sources à l’AFP. L’armée avait annoncé mardi avoir attaqué une “base” d’Aqmi et avoir causé “plusieurs morts” dans le camp des combattants islamistes, sans fournir de bilan précis. Mercredi, une source sécuritaire malienne contactée par l’AFP dans le nord, a affirmé: “Lorsque nos troupes ont pris possession de la base des combattants islamistes, nous avons compté 26 éléments ennemis tués. Certains étaient même enterrés dans une fosse commune par les salafistes qui ont pris la fuite”. Une source indépendante dans le nord, contactée par l’AFP, a assuré de son côté: “c’est sûr que des Maliens en armes ont pris le contrôle d’un périmètre jusque-là considéré comme une zone d’action des salafistes. Mais les bilans qui nous parviennent pour le moment font état de 16 morts”. Selon les observateurs, c’est la première fois que les troupes maliennes attaquent des islamistes armés dans le nord du pays. Il y a deux semaines, les autorités de Bamako avaient annoncé leur intention de mener une “lutte sans merci” contre les combattants islamistes, après l’assassinat le 31 mai du touriste britannique Edwin Dyer, retenu en otage depuis janvier par Aqmi. Edwin Dyer faisait partie d’un groupe de quatre touristes européens capturés en janvier au Niger voisin par Aqmi, qui avait également revendiqué l’enlèvement de deux diplomates canadiens. Tous ont été libérés à l’exception d’un otage suisse. “C’est le groupe de (Abdelhamid) Abou Zeid (…) que nous avons attaqué. Les poursuites se poursuivront”, a précisé la même source sécuritaire. Il y a deux semaines, un des négociateurs ayant tenté d’obtenir la libération des deux otages européens avait assuré que le Britannique tué était détenu par l’Algérien “Abdelhamid Abou Zeid, un islamiste violent et brutal”. Une source algérienne a affirmé suivre de “très près” la situation. “Nous suivons de très près la situation, et je n’ai pas besoin de vous dire que le Mali nous trouvera bien évidemment à ses côtés pour lutter contre le terrorisme”, a indiqué cette source. La source sécuritaire malienne a assuré que “parmi les salafistes tués (mardi), il y a des commanditaires et très probablement un ou deux auteurs de la mort de l’officier malien tué la semaine dernière à Tombouctou” (nord-ouest du Mali). Cet officier malien, qui avait participé il y a plusieurs mois à l’arrestation d’islamistes dans le nord du Mali, a été assassiné le 10 juin, chez lui, par des hommes soupçonnés d’appartenir à la branche maghrébine d’Al-Qaïda.

 
 

Attentats de Casablanca et Madrid: Housseïni condamné à 20 ans en appel

AFP:  Mercredi 17 juin 2009 Saâd Housseïni, l’un des principaux accusés dans les attentats de Casablanca en 2003 et de Madrid de 2004, a vu sa peine aggravée en appel mercredi, passant de 15 à 20 ans de prison, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. En février dernier, Saâd Housseïni avait été condamné à 15 ans de prison par le tribunal antiterroriste de Salé, proche de Rabat. La cour d’appel a également aggravé les peines de réclusion de cinq autres co-accusés -passant de 8 à 10 ans- et confirmé la condamnation de 12 autres personnes (une à 5 ans de prison, les onze autres à 3 ans. Saâd Husseïni, 38 ans, et ses co-accusés avaient été arrêtés en 2007 au Maroc. Il est considéré comme l’artificier présumé des attentats de Casablanca (45 morts, dont 12 kamikazes) et de Madrid (181 morts). Saâd Housseïni, qui avait séjourné en Espagne, avait été interrogé fin 2007 au Maroc par le juge espagnol Juan Del Olmo dans le cadre d’une commission rogatoire pour ses liens présumés avec les attentats de Madrid, imputés au Groupe islamique des combattants marocains (GICM), proche d’Al-Qaïda. Il était soupçonné au Maroc d’être le chef de la commission militaire du GICM et en Espagne d’être “le fabricant des explosifs ayant servi dans les attentats de Madrid”. Saâd Housseïni était poursuivi au Maroc pour “atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat” et “constitution de bande criminelle dans le but de préparer et commettre des actes terroristes visant à troubler l’ordre public”. Originaire de Meknès (120 km à l’est de Rabat), Saâd Housseïni est titulaire d’une licence en chimie. Après un séjour en Afghanistan en 2002, il avait regagné le Maroc au cours de la même année. La police l’avait interpellé puis relâché. Il sera arrêté cinq ans plus tard.

Présidentielle: Moussavi réitère son appel à annuler les résultats (site)

AFP, le 17 juin 2009 à 13h42     TEHERAN, 17 juin 2009 (AFP) – Le candidat de l’opposition  iranienne Mir Hossein Moussavi a réitéré mercredi son appel à l’annulation du scrutin du 12 juin et à de nouvelles élections, dans un communiqué sur son site internet.     “Nous souhaitons une protestation calme contre la façon malsaine dont a été tenue l’élection et nous poursuivons l’objectif de son annulation et de sa répétition, d’une façon garantissant que cette fraude honteuse ne se reproduise pas”, a dit M. Moussavi.     Le candidat a déposé avec deux autres, Mehdi Karoubi et Mohsen Rezaï, une contestation des résultats devant le Conseil des gardiens de la constitution. Mais alors que ce dernier a envisagé uniquement un recompte partiel des urnes dont les résultats seraient sujets à caution, MM. Moussavi et Karoubi attendent du conseil qu’il annule tous les résultats.    AFP  

Iran: le candidat conservateur Rezaï pourrait demander d’annuler le scrutin

AFP, le 17 juin 2009 à 14h42     TEHERAN, 17 juin 2009 (AFP) – Mohsen Rezaï, candidat conservateur iranien à la présidentielle du 12 juin, a exigé du ministère de l’Intérieur qu’il lui fournisse ce jour les chiffres détaillés des votes exprimés, laissant entendre qu’à défaut il demanderait l’annulation du scrutin, selon l’agence Mehr.     Il a accusé le ministère de ne pas coopérer, une attitude qui “fait suspecter que l’on trafique les votes pour les rendre conformes aux résultats” officiels, a-t-il dit, selon l’agence.     Le candidat a exigé qu’on lui remette les données du scrutin avant la fin de l’après-midi, “dans le cas contraire, je serai obligé de demander au Conseil des gardiens de la Constitution autre chose que le recomptage des votes”, a-t-il ajouté.     Il laisse entendre ainsi qu’il pourrait demander l’annulation du scrutin, comme l’ont fait les deux autres perdants à la présidentielle, le conservateur modéré Mir Hossein Moussavi et le réformateur Mehdi Karoubi.     MM. Moussavi, Karoubi et Rezaï ont déposé plainte devant le Conseil pour les irrégularités qui ont entaché selon eux la présidentielle qui a vu la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad.     Selon l’agence Mehr, Mohsen Rezaï estime que 3,5 millions d’électeurs ont voté pour lui le 12 juin alors que selon les résultats officiels, il a obtenu mois de 650.000 voix sur un total de près de 39 millions de votes.     La démarche de M. Rezaï est inhabituelle pour un représentant du camp conservateur. Il est particulièrement respecté au sein de ce camp après avoir dirigé pendant seize ans le corps d’élite des Gardiens de la révolution.     S’il allait jusqu’à demander l’annulation du scrutin, ce serait le signe d’une division croissante au sein d’un des piliers du régime et d’une contestation grandissante.  

Iran/présidentielle: le bras de fer continue entre opposition et pouvoir

 

AFP, le 17 juin 2009 à 14h30       Par Pierre CELERIER         TEHERAN, 17 juin 2009 (AFP) – L’opposition iranienne continuait mercredi à défier le pouvoir, appelant à de nouvelles manifestations et à l’annulation des résultats de la présidentielle, alors que les autorités accentuaient la pression sur les médias étrangers et le camp réformateur.     Le pouvoir est confronté à sa plus importante contestation populaire en 30 ans depuis l’annonce samedi de la réélection de l’ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad à la présidentielle, une victoire contestée par son principal rival Mir Hossein Moussavi soutenu par les réformateurs, qui a crié à la fraude.     M. Moussavi, qui a déposé avec les deux autres candidats, Mehdi Karoubi et Mohsen Rezaï, une contestation des résultats devant le Conseil des gardiens de la constitution, a réitéré son appel à l’annulation du scrutin du 12 juin et à de nouvelles élections, dans un communiqué sur son site internet.     “Nous souhaitons une protestation calme contre la manière malsaine dont a été tenu l’élection et nous poursuivons l’objectif de son annulation et de sa répétition, d’une façon garantissant que cette fraude honteuse ne se reproduise pas”, a-t-il dit.     Au lendemain de leur marche dans le calme mardi, les supporteurs de M. Moussavi devaient se retrouver mercredi à 17H00 locales  (13H30) sur la place Haft-é Tir, l’une des principales du centre de Téhéran, malgré l’interdiction des manifestations par les autorités.     Le mot d’ordre pour ce rassemblement a été relayé par des e-mails dont l’un disait: “Marche de protestation contre les résultats des élections (…) Le rassemblement se tiendra en silence et sans slogan”.     M. Moussavi a aussi appelé à une marche et à une journée de deuil jeudi pour les sept civils morts lundi à Téhéran dans des heurts entre manifestants et miliciens islamistes alliés du pouvoir, lors d’une imposante manifestation de protestation.     “M. Moussavi demande au peuple iranien de se rassembler dans les mosquées et tenir des marches pacifiques pour consoler les familles des martyrs et blessés dans les récents évènements”, selon le site.     Ne lâchant pas non plus la pression, le pouvoir a accusé de son côté des médias occidentaux non identifiés d’être les “porte-parole” des “émeutiers” et a limité la couverture des évènements par la presse étrangère. Il a aussi multiplié les arrestations de réformateurs et protesté auprès d’ambassadeurs.     Le ministère des Affaires étrangères, avertissant que ces médias occidentaux seraient mis “échec et mat”, affirme que ses accusations viennent “en réaction aux commentaires d’ingérence de certains responsables et médias occidentaux”. Les autorités iraniennes considèrent traditionnellement les représentants de la presse étrangère comme obéissant aux ordres de leurs pays respectifs.     La presse étrangère est interdite depuis mardi de couvrir les manifestations “illégales” ou tout événement ne se trouvant pas “au programme” du ministère de la Culture.     Après l’arrestation de politiciens, conseillers, analystes et journalistes réformateurs appuyant M. Moussavi, les autorités ont arrêté l’universitaire et sociologue Hamid Reza Jalaïpour, et l’économiste et analyste Saïd Laylaz, à leurs domiciles respectifs, selon leurs proches.     Selon le quotidien Etemad Melli, un ex-porte-parole du ministère de l’Intérieur Jahanbakhsh Khanjani et trois journalistes ont aussi été interpellés.     La veille, le ministre des Renseignements Gholam Hossein Mohseni Ejeie avait annoncé l’arrestation de 26 “cerveaux” responsables des “troubles”.     La communauté internationale a exprimé son inquiétude sur la situation à Téhéran où depuis samedi des manifestations de protestation contre le nouveau mandat de quatre ans de M. Ahmadinejad (63% des voix au 1er tour) se déroulent tous les jours, la plus imposante ayant rassemblé des centaines de milliers de manifestants lundi.     Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui a qualifié la réélection de M. Ahmadinejad de “grande fête”, a concédé ensuite qu’un recomptage partiel des résultats sujets à caution pourrait être nécessaire.     Le Conseil des gardiens de la Constitution doit rendre au plus tard dimanche un avis sur un recomptage.

MORT D’OMAR BONGO

La mort du président gabonais signe-t-elle la fin de la “Françafrique” ?

 
NOUVELOBS.COM | 17.06.2009 | Même s’il ne représentait pas à lui seul la “Françafrique”, la disparition du président gabonais marque la fin d’une certaine relation franco-africaine. Avec la mort d’Omar Bongo Omdimba, c’est un pilier de la “Françafrique” qui s’effondre. C’était l’une des figures les plus emblématiques de l’Afrique post-coloniale. Il a été l’interlocuteur privilégié des présidents français depuis plus de 40 ans, même si les relations avec Paris se sont récemment crispées. Doyen des chefs d’Etats africains, son influence tenait avant tout à son ancienneté: 41 ans de pouvoir. Agé de 73 ans, il avait accédé au pouvoir en 1967, avec l’aval de la France. Il est le président resté le plus longtemps au pouvoir. Pour le journaliste Antoine Glaser, rédacteur en chef de la Lettre du continent il “était le gardien d’un demi-siècle de secrets de la présence française en Afrique”. “Approvisionnement énergétique, mercenariat, opérations secrètes… Des années 60 aux années 90, il a servi la diplomatie d’influence de la France en Afrique. Et la plate-forme de la France, gendarme de l’Afrique, c’était Libreville”, poursuit-il. Une expression est née C’est l’ancien président de la Côte d’Ivoire, Felix Houphouët-Boigny, qui inventa l’expression France-Afrique, en 1955. Il voulait définir ainsi les bonnes relations qu’entretenait la France avec ses anciennes colonies. L’expression “Françafrique” a ensuite été forgée par François-Xavier Verschave, ancien président de l’association Survie. Il a ainsi voulu désigner les réseaux occultes qui unissaient la France à l’Afrique. Dans son livre, “La Françafrique, le plus long scandale de la République” (Stock, avril 1998), il écrit : la Françafrique est “une nébuleuse d’acteurs économiques, politiques et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseaux et lobbies” qui “est hostile à la démocratie”. L’Angola, le Togo, le Congo-Brazzaville, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Tchad, les Comores, le Gabon, le Burkina Faso, Madagascar, le Bénin, la Tunisie, le Maroc, le Niger, Djibouti, le Mali, la Centrafrique, la Mauritanie, la Guinée Equatoriale et l’Algérie feraient partie de ce cercle d’initiés.   Une sphère d’influence Corruption, accords secrets, soutien militaire indirects en sont les caractéristiques. L’objectif français aurait été de maintenir une sphère d’influence importante en Afrique et d’exploiter la richesse des matières premières. Une “cellule Afrique” composée de plusieurs diplomates a été constituée sous l’autorité du général De Gaulle. Jacques Foccart en a été le principal dirigeant jusqu’en 1974. Cette cellule aurait, selon certains, soutenu des dirigeants, déjoué des coups d’Etat et fomentés d’autres. L’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing a ainsi affirmé au lendemain de la mort d’Omar Bongo, que le président gabonais avait soutenu “financièrement” Jacques Chirac pendant la campagne présidentielle de 1981. Le discours de Cotonou Un lien, donc, fondé sur des intérêts croisés, y compris avec Nicolas Sarkozy, qui avait pourtant promis de rompre avec la “Françafrique” et de “définitivement tourner la page des complaisances, des secrets et des ambiguïtés”, lors de son discours de campagne en 2006 à Cotonou (Bénin). Il promettait alors de ne plus soutenir les chefs d’Etat corrompus. Et pourtant. Après son élection, il fait étape à Libreville au cours de sa première tournée africaine. Autre signe de la persistance de ces relations particulières, Omar Bongo a obtenu en 2008 le départ du secrétaire d’Etat à la Coopération, Jean-Marie Bockel, qui l’avait profondément irrité en annonçant vouloir “signer l’acte de décès de la Françafrique” qu’il reconnaissait “moribonde”. Des déclarations jugées arrogantes pour le Gabon, qui, se sentant visé, a déclaré préférer “trouver des partenaires plus respectueux”. “La France sans le Gabon, c’est une voiture sans carburant” Le Gabon était aussi le bastion originel d’Elf, la compagnie pétrolière française créée en 1967, dont l’ex-PDG, Loïk Le Floch-Prigent, reconnaîtra plus tard qu’elle servait de “diplomatie parallèle” et finançait les services secrets français… “Le Gabon sans la France, c’est une voiture sans chauffeur. La France sans le Gabon, c’est une voiture sans carburant”. Ainsi Omar Bongo décrivait-il, dans les années 80, les relations entre Paris et son ex-colonie, riche en pétrole, manganèse et bois. L’affaire des biens mal acquis Les tensions sont montées d’un cran après la diffusion, par la chaîne de télévision publique France 2, d’un reportage consacré aux biens immobiliers luxueux du clan Bongo en France. Les associations Survie, Sherpa et la Fédération des Congolais de la diaspora portent alors plainte pour “recel de détournement de biens publics et complicité” auprès du tribunal de Grande Instance de Paris contre cinq chefs d’Etats africains dont la famille d’Omar Bongo. Selon elles, ces biens ont été acquis avec de l’argent public détourné. Une enquête policière pour “infraction insuffisamment caractérisée” est ouverte par le parquet de Paris en juin 2007, puis classée sans suite en novembre 2007. Au Gabon, l’opinion gabonaise se range derrière son chef d’Etat et dénonce les accusations françaises. Le 2 décembre 2008, Transparency International France, l’Association Sherpa et un citoyen gabonais Grégory Ngbwa Mintsa déposent une nouvelle plainte assortie d’une “constitution de partie civile” visant entre autres Omar Bongo, ainsi que son entourage pour “recel de détournement de fonds publics”. Dans les milieux diplomatiques, on a alors expliqué que la rupture ne devait pas passer en force, et que Nicolas Sarkozy voulait “éviter tout problème” avec l’Afrique. Très peu de chance pour un procès “La disparition du président Bongo ne change rien aux poursuites en cours dans l’affaire des biens mal acquis”, a indiqué l’avocat Me William Bourdon à l’agence de presse AFP, en rappelant que “plusieurs membres de sa famille” sont également visés par une plainte devant la justice française. “Une enquête de police a montré que les détournements de fonds dénoncés par Tranparency Internationale France sont imputables à une entreprise familiale”, explique l’avocat de l’association anti-corruption. “Les opérations de succession sur les biens mal acquis ne peuvent être aujourd’hui que très compliqués et la disposition des biens d’Omar Bongo (distribution des biens à ses héritiers) ne peut, à mon sens, qu’être suspendue de fait, compte-tenu de la procédure en cours”, a-t-il ajouté. La date d’audience n’a pas encore été fixée. Un allié encombrant ? La disparition d’Omar Bongo, même si elle ne fera pas taire les associations, permet au gouvernement français de se débarrasser d’un allié gênant. Selon Antoine Glaser “c’est emblématique de la fin d’un certain type de relation entre l’Afrique et la France”. “C’est une page qui se tourne car c’était le dernier doyen de toute une période historique”. Et si l’opinion française est favorable à une enquête concernant les biens mal acquis, il y a peu de chance d’aboutir à un procès. Surtout si la suppression du juge d’instruction voulue par le chef de l’Etat est effective. “Je vois mal comment le Parquet pourrait initier une enquête”, s’inquiète William Bourdon. (Source: “Nouvelobs.com” Le 17 juin 2009) Lien:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20090609.OBS9913/lsreactions00e5.html?l=0

 

 

 

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