TUNISNEWS
6 ème année, N° 2124 du 16.03.2006
LTDH: Communiqués
AISPP: Libération du prisonnier politique Héchmi MekkiComité international de soutien aux internautes de Zarzis: Abdelghaffar Guiza convoqué et maltraité au poste de police Human Rights Watch interpelle le Président Tunisien sur le cas du prisonnier d’opinion Ali Ramzi Bettibi AP: Washington exhorte Tunis à s’engager plus résolument sur la voie démocratique AFP: Les Etats-Unis veulent soutenir plus de démocratie et de liberté en TunisieLa Presse : « Notre partenariat avec la Tunisie restera très fort » Le Temps: David Welch: « Depuis 50 ans, les Etats-Unis sont partenaires de la Tunisie. Et nous la soutenons toujours dans l’approfondissement de ses réformes » AP: Les relations Paris-Tunis: « un modèle » selon Chirac AFP: Vers un mémorandum d’entente mondial de lutte contre la criminalité en ligneLibération: Des étudiants ont perturbé une cérémonie dédiée à un historien juif tunisien. Rached: A propos de l’ « Incident antisémite en Tunisie »Reuters: France Telecom tops Tunisie auction – source Le Temps: Ados « paumés », qui en est le coupable ??Bassam Bounenni: North Africa: Islamist Prisoner Releases and Reconciliation Houcine Ghali: les princes du golfe brassent des milliards tandis que des millions d’arabes croupissent dans la misère
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APPEL AU RASSEMBLEMENT DU 17 MARS 2006
Le « Comité du 18 Octobre pour les Droits et les Libertés des tunisiens et tunisiennes »
vendredi 17 mars à 13 H à Bab Souika
. Pour revendiquer en la circonstance : – La fin de cinquante ans (50) d’un régime dictatorial; – Nos libertés de réunion, de manifestation et d’_expression; – Nos droits à la constitution de partis et d’associations ; La défense de nos libertés et de nos droits est trop importante pour la laisser s’étouffer par une police aux ordres de la dictature et de la mafia. Les actions de défense de nos Libertés et de nos Droits doivent dépasser nos différences et nos contradictions.Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme
Tunis, le 16 mars 2006
Communiqué
(Traduit de l’arabe)
Le Comité Directeur de
Par ailleurs,
Le Comité Directeur de
Pour le Comité Directeur
Le Président
Mokhtar TRIFI
Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme
Tunis, le 16 mars 2006
Communiqué
(Traduit de l’arabe)
Les forces de l’ordre israéliennes ont commis un crime odieux en envahissant la prison de Jéricho, après l’avoir encerclé pendant plusieurs heures et arrêté le secrétaire général du FPLP M. Ahmed SAADET et cinq de ses compagnons.
Cette opération s’est traduite aussi par l’assassinat d’un certain nombre de prisonniers palestiniens en blessant d’autres et par l’emprisonnement de 300 d’entre-eux.
Cette invasion israélienne est survenue à la suite d’un retrait subi des gardes américains et britanniques chargés de la sécurité de M. Saadat et ses compagnons en vertu d’un accord conclu avec l’autorité palestinienne depuis leur arrestation en 2002 à la suite de l’assassinat du Ministre Israélien du Tourisme.
Pour le Comité Directeur
Le Président
Mokhtar TRIFI
Ligue Tunisienne pour |
L’Observatoire pour |
Publication du rapport annuel 2005 de l’Observatoire pour la protection
des défenseurs des droits de l’Homme
(FIDH / OMCT)
INVITATION
A l’occasion de la publication du rapport annuel 2005 de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme,
Conférence de presse
« L’Obstination du témoignage»
Mercredi 22 mars 2006 à 11 heures
au siège de
Intervenants
– Mokthar Trifi, président de
– Mabassa Fall, représentant de
– Anne-Laurence Lacroix, directrice adjointe de l’OMCT
– Radhia Nasraoui, présidente de l’Association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT) et membre de l’Assemblée des délégués de l’OMCT
Le rapport annuel 2005 présente les cas de 1172 défenseurs des droits de l’Homme ainsi que les entraves à la liberté d’association dans près de 90 pays. « L’Obstination du témoignage », selon la formule d’Albert Camus, illustre de façon exemplaire l’attitude de ces hommes et de ces femmes, qui, malgré les risques qu’ils encourent, persistent à dénoncer les violations dont ils sont témoins, dans l’espoir d’un monde plus juste et respectueux des libertés fondamentales.
Les Etats du Maghreb et du Moyen-Orient ne sont pas épargnés. Les libertés de réunion et de rassemblement pacifique y restent bafouées dans plusieurs pays, notamment au Bahreïn et en Tunisie, où les défenseurs ont fait l’objet de mauvais traitements. Certains Etats continuent par ailleurs d’empêcher la création d’ONG indépendantes de défense des droits de l’Homme (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Libye, Oman, Qatar), alors que d’autres continuent de poser de graves entraves à leur reconnaissance légale et à leur fonctionnement, notamment par le blocage de fonds venant de l’étranger, à l’instar de
Contacts : LTDH : Tél : 216 71.280.596 – Fax : 216 71.892.866 – E-mail : ltdhcongres6@yahoo.fr
Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme 17, Passage de 75 011 Paris, France |
Ligue Tunisienne pour 21, Rue Baudelaire – 1005 El Omrane – Tunis |
Organisation Mondiale Contre Case postale 21 – 8 rue du Vieux-Billard 1211 Genève 8, Suisse |
Libération du prisonnier politique Héchmi Mekki
Fethi Ouerghi, encore
…Comité international de soutien aux internautes de Zarzis
Présidente : Hélène Flautre, Parlementaire européen
Porte Parole : Térésa Chopin, mère d’Omar Chlendi
Communiqué
Abdelghaffar Guiza convoqué et maltraité au poste de police
Nous avons appris ce matin, par le père de Abdelghaffar Guiza joint par téléphone, que ce dernier avait été convoqué, hier mercredi 15 mars, au poste de police où on lui a rappelé qu’il était en libération conditionnelle. A ce titre on lui a demandé de signer un papier l’informant qu’il était assigné à résidence jusqu’à la date prévue pour la fin de sa peine. Devant son refus de signer, ils ont tenté de le frapper et l’ont violement bousculé.
Suite à ce passage dans les locaux de la police, il a du être hospitalisé en urgence dans la nuit.
Rappelons que Abdelghaffar Guiza est l’un des jeunes internautes de Zarzis condamné à 13 ans de prison et libéré le 27 février dernier. Atteint d’une tuberculose aggravée par ses conditions de détention, son état de santé est très préoccupant (cf. communiqué 11 février 2006). A l’heure où nous publions ce communiqué A. Guiza est rentré chez lui mais dans un état de santé très mauvais.
Paris, le 16 mars 2006, à 10h00.
—
Dabbour Mounir
dmounir@gmail.com
+41 79 711 20 89
L’ONG AMéRICAINE « Human Rights Watch » interpelle le Président Tunisien sur le cas du prisonnier d’opinion Ali Ramzi Bettibi
Washington exhorte Tunis à s’engager plus résolument sur la voie démocratique
Associated Press, le 15.03.2006 à 22h48
TUNIS (AP) — Le gouvernement américain a invité instamment mercredi, par la voix du sous-secrétaire d’Etat chargé du Proche-Orient, David Welsh, les autorités tunisiennes à s’engager
plus résolument sur la voie de la réforme démocratique.
Lors d’une conférence de presse tenue au terme d’une visite de deux jours en Tunisie, le responsable américain a mis l’accent sur « l’impératif de renforcer les droits de l’Homme, la démocratie et
la libre initiative ».
Selon lui, de telles réformes viendraient « compléter naturellement les importantes réalisations accomplies par la Tunisie dans les domaines économiques et sociaux et rehausseraient son prestige dans le monde ».
« Nous exhortons la Tunisie et les pays de la région à s’engager dans la réforme démocratique, en garantissant le droit de réunion libre et pacifique et la liberté de navigation sur Internet et en élargissant le champ de la société civile à travers la reconnaissance de nouvelles organisations non-gouvernementales et les médias », a-t-il déclaré.
David Welsh a assuré que les Etats-Unis étaient disposés à « soutenir et encourager les réformes démocratiques et une liberté accrue en Tunisie », tout en admettant que chaque pays est en droit
d’entreprendre de telles réformes « selon son rythme et le contexte dans lequel il évolue ».
Au cours de son séjour, le sous-secrétaire d’Etat américain a été reçu en audience par le président Zine El Abidine Ben Ali et s’est longuement entretenu avec le chef de la diplomatie Abdelwahab Abdallah.
Les Etats-Unis veulent soutenir plus de démocratie et de liberté en Tunisie
AFP, le 15 mars 2006
TUNIS – Les Etats-Unis souhaitent plus de coopération avec la Tunisie pour approfondir les réformes politiques et promouvoir les droits de l’homme, a déclaré mercredi à Tunis un responsable américain.
« Les Etats-Unis souhaitent renforcer la coopération avec la Tunisie dans de nouveaux domaines pour promouvoir la démocratie, les droits de l’homme et l’initiative privée », a déclaré le secrétaire d’Etat adjoint américain David Welch. « Nous sommes prêts à soutenir de nouvelles institutions démocratiques et plus de libertés pour le développement économique en Tunisie », a déclaré M. Welch lors d’une conférence de presse.
« Il faut aller de l’avant, surtout avec les évolutions en cours dans les pays voisins », a ajouté le responsable américain chargé des affaires du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord à l’issue d’une brève visite à Tunis. M. Welch a indiqué que Washington continuait à « encourager la Tunisie et les pays de la région à s’engager dans des réformes démocratiques », citant le droit de réunion, « l’élargissement du domaine de la société civile avec la reconnaissance de nouvelles composantes », la liberté de presse et le libre accès à l’internet. Il s’est félicité d’autre part de la « solidité du partenariat » entre les deux pays notamment dans les domaines économique et des technologies, de la coopération militaire et sécuritaire et dans la lutte anti-terroriste.
M. Welch a été reçu par le président Zine El Abidine Ben Ali et s’est entretenu avec les ministres des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdelwahab Abdallah et Mohamed Nouri Jouini. Il devait aussi rencontrer des représentants de la société civile.
Cette visite est intervenue un mois après celle du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld qui s’étaita ussi rendu en Algérie et au Maroc, trois pays alliés des Etats-Unis en Afrique du Nord, avec lesquels ils veulent resserrer ses relations militaires.
M. Rumsfeld avait souligné l’importance des réalisations socio-économiques en Tunisie, mais en l’invitant à faire des progrès politiques en matière de libertés.
AFP
David Welch en Tunisie
Les Etats-Unis souhaitent plus de coopération avec la Tunisie pour approfondir les réformes politiques et promouvoir les droits de l’homme, a déclaré le 15 mars à Tunis, le secrétaire d’Etat adjoint américain David Welch.
« Il faut aller de l’avant, surtout avec les évolutions en cours dans les pays voisins », a ajouté le responsable américain chargé des affaires du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord à l’issue d’une brève visite à Tunis.
Welch a été reçu par le président Zine El Abidine Ben Ali et s’est entretenu avec les ministres des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdelwahab Abdallah et Mohamed Nouri Jouini. Il devait aussi rencontrer des représentants de la société civile.
(Source : l’agence marocaine officielle MAP, le Jeudi 16 mars à 12h40)
Conférence de presse de M. David Welch, secrétaire d’Etat adjoint américain
« Notre partenariat avec la Tunisie restera très fort »
La Presse – M. David Welch secrétaire d’Etat adjoint américain chargé des Affaires du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, a donné, hier soir, au terme de sa visite officielle en Tunisie, une conférence de presse qui a été consacrée aux relations tuniso-américaines et à des sujets d’actualité internationale.
«C’est avec un grand plaisir que je visite de nouveau la Tunisie où je rencontre des amis et des homologues. J’ai eu, aujourd’hui, des entretiens d’abord avec le Président Ben Ali. J’ai eu l’honneur et la grande chance d’écouter les points de vue et les conseils du Président Ben Ali.
Je sais que le Président Bush accorde une grande importance aux conseils et points de vue du Président Ben Ali concernant plusieurs questions.»
De même, il s’est félicité du long entretien qu’il a eu avec le ministre des Affaires étrangères, M. Abdelwaheb Abdallah, avec qui «nous avons passé en revue l’ensemble des questions d’intérêt commun.»
Evoquant les relations tuniso-américaines, il a affirmé : «Notre partenariat avec la Tunisie restera très fort et nous demeurons engagés pour travailler ensemble au service de la paix, de la sécurité, de la prospérité et des progrès démocratiques dans la région.»
«La Tunisie se prépare actuellement à fêter le cinquantenaire de son indépendance. Je réaffirme que le soutien des USA et du peuple américain, ainsi que leur amitié pour la Tunisie, sont toujours aussi forts que lorsque la Tunisie venait d’accéder à son indépendance».
Pour le secrétaire d’Etat adjoint américain, «Nous avons eu l’honneur d’avoir engagé, depuis 50 ans, notre partenariat avec la Tunisie qui a réalisé des progrès immenses. La Tunisie a de quoi être fière.
Les réalisations accomplies se reflètent à travers les grands progrès sociaux, économiques, éducatifs et de développement.
Depuis l’indépendance, les USA ont toujours nourri à l’endroit de la Tunisie de l’amitié et de la coopération qui a embrassé divers domaines.
Aujourd’hui, notre coopération englobe d’autres volets en vue de renforcer davantage les droits de l’homme, la démocratie, l’initiative privée qui vont d’ailleurs de pair avec le développement économique et social dans nos pays».
Il admet cependant que chaque pays peut développer une approche de réformes qui va de pair avec sa propre identité et son contexte sociologique.
Interrogé sur la position de son pays à l’égard de l’attaque israélienne contre la prison d’Ariha, M. Welch a précisé qu’il a été convenu entre l’Autorité palestinienne et Israël que la détention soit observée par les USA et le Royaume-Uni. Toujours est-il que des irrégularités ont été signalées non seulement en ce qui concerne «les conditions de détention mais aussi pour la sécurité des observateurs. Les USA et la Grande-Bretagne ont signifié à l’Autorité palestinienne que ces conditions étaient inacceptables et qu’elles ne pouvaient être maintenues. Il n’y a eu aucun changement à cet égard. C’est pourquoi nos observateurs se sont retirés, une action qui n’a été coordonnée avec aucune partie. Nous n’avons d’autres préoccupations que celles de la sécurité de nos observateurs».
Concernant la position américaine vis-à-vis du Hamas, il a réaffirmé que les USA ont soutenu les élections palestiniennes qui se sont déroulées démocratiquement et en toute sécurité. Toutefois, il a rappelé que son pays exige du Hamas de reconnaître Israël, d’abandonner la violonce et le terrorisme et de reconnaître les conventions signées par les Palestiniens, y compris la feuille de route.
Mouldi M’BAREK
(Source : « La Presse » du 16 mars 2006)
Conférence de presse de David Welch
« Depuis 50 ans, les Etats-Unis sont partenaires de la Tunisie. Et nous la soutenons toujours dans l’approfondissement de ses réformes »
Les affaire d’intérêt commun et les relations bilatérales entre la Tunisie et les Etats-Unis ont été au centre des rencontres de M. David Welch, Secrétaire d’Etat-adjoint chargé des Affaires du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, en visite hier, à Tunis.
Des relations fortes et anciennes lient les deux pays depuis 50 ans. Elles se diversifient entre alliés et amis et iront encore plus loin, dans tous les domaines, avec l’assurance que Ç les Américains sont prêts à soutenir la Tunisie dans ses réformes vers davantage de libertés È dans le respect mutuel. Tel est, entre autres, le message de David Welch exprimé, hier, devant les nombreux journalistes venus à sa conférence.
Juste avant d’enchaîner avec une rencontre avec des représentants de la société civile et à peine, a-t-il achevé son long entretien avec le ministre des Affaires étrangères, M. David Welch affirmait, hier, devant les représentants des médias, qu’il a eu une audience très riche avec le Président Ben Ali.
« Notre partenariat avec la Tunisie demeure dense et nous restons engagés pour travailler davantage pour la paix, le bien-être et l’évolution démocratique È, a-t-il indiqué, tout en rappelant que Ç les entretiens ont concerné les questions régionales, tout en étant une bonne occasion pour écouter les avis et les conseils des responsables tunisiens ».
Les points de vues du gouvernement américain ont été explicités par le hôte de la Tunisie.
Il qualifie les relations entre les deux pays d’historiques. Maintenant que la Tunisie fête le cinquantième anniversaire de son indépendance, « les USA sont fiers d’avoir été un partenaire de la Tunisie durant cinquante ans. Elles ont été parmi les premiers à reconnaître l’indépendance de la Tunisie », dira non sans fierté l’invité américain.
Multiforme et multisectorielles
Les relations tuniso-américaines s’approfondissent continuellement. Elles touchent des secteurs et des centres d’intérêts très variés allant du développement économique et de la technologie, jusqu’à la coopération militaire, et la lutte internationale contre le terrorisme.
Aujourd’hui, l’amitié et la coopération entre les deux pays embrassent de nouveaux domaines comme l’approfondissement des réformes. « Les Etats-Unis sont disposés à soutenir la Tunisie dans l’approfondissement des réformes, pour davantage de liberté. A chaque pays de décider de ses mesures de réformes à son rythme. Ceux qui n’avancent pas régressent ».
Les Américains, rappelle l’hôte de la Tunisie, sont favorables aux réformes démocratiques réalisées de façon pacifique avec la garantie du droit de réunion libre et pacifique, plus d’ONG, davantage de canaux d’information et un libre accès à l’internet « .
En Irak, la situation s’améliore
A la question du « Temps » concernant la crédibilité des réformes démocratiques proposées par les Américains au moment où la situation en Irak est encore instable, David Welch a répondu, en substance, qu’il ne voit dans aucun pays arabe, une situation comme celle qui avait prévalu en Irak avant mars 2003.
Le peuple irakien a voté dernièrement pour la troisième fois et c’est là une amélioration qui n’occulte pas les défis économiques et les dossiers sont difficiles.
Concernant la montée de Hamas au pouvoir, les Etats-Unis préfèrent fournir de l’aide directe au peuple palestinien en attendant que le Hamas clarifie sa position concernant la reconnaissance d’Israël, le rejet du terrorisme et la reconnaissance des engagements pris par le gouvernement palestinien avant les dernières élections.
Celles-ci se sont déroulées de manière démocratique.
Le Hamas a eu 44% des voix du peuple palestinien. Il faut qu’il tienne compte de l’avis des 56% et du fait que Abbès a été porté au pouvoir par la voie électorale.
Hamas changera-t-il de positions ?
Attendons voir.
Hassine BOUAZRA
(Source : « Le Temps » du 16 mars 2006)
Les relations Paris-Tunis: « un modèle » selon Chirac
Associated Press, le 15.03.2006 à 17h22
TUNIS (AP) — Le président Jacques Chirac qualifie les relations entre la France et la Tunisie de « modèle de ce que peuvent réaliser ensemble deux pays situés de part et d’autre de la Méditerranée »,´dans un message adressé à son homologue Zine El Abidine Ben Ali à l’occasion de la fête de l’indépendance tunisienne. Intervenant cinq jours avant la célébration de cet anniversaire lundi prochain marquant un demi-siècle d’une indépendance proclamée le 20 mars 1956, ce message est le premier adressé par un chef´d’Etat étranger.
Il illustre « les relations anciennes et étroites » qui lient les deux pays. Selon le message de M. Chirac rendu public par l’agence de presse tunisienne TAP, ces relations « se traduisent par une grande proximité de vues sur les dossiers internationaux et une coopération bilatérale riche et intense ».
Le président français y exprime le souhait que ces rapports « confirment, dans un proche avenir, leurs orientations ambitieuses et leur dynamique », en se réjouissant de constater que le dialogue entre Paris et Tunis « connaît un prolongement au sein du processus euro-méditerranéen ».
« J’estime que la richesse de notre relation bilatérale et la réactivité de notre coopération, s’agissant de la réalisation des grands objectifs que se sont assignés les 35 pays concernés, doivent apparaître, aux yeux de nos partenaires, comme le modèle de ce que peuvent réaliser ensemble deux pays situés de part et d’autre de la Méditerranée », écrit encore le président Chirac.
Outre les liens historiques -la Tunisie est un ancien protectorat français – et les affinités culturelles fréquemment soulignées par les responsables des deux pays, Paris est le premier partenaire économique de Tunis. La France est en effet le premier investisseur étranger en Tunisie avec plus d’un millier d’entreprises françaises ou à participation française qui y sont installées et son premier pourvoyeur de touristes.
Tunisie-Telecom: France Telecom présente la meilleure offre à 1,885 md USD
By Sonia Ounissi
REUTERS, le 16 mars 2006
TUNIS, March 15 (Reuters) – France Telecom <FTE.PA> is the top bidder in the partial privatisation of Tunisia’s top telecoms carrier Tunisie Telecom with an offer of around $2.5 billion, a source close to the auction said on Wednesday.
Financial bids for a 35 percent stake in
« France Telecom is the winner. It has offered $2.5 billion, » the source told Reuters, without giving any more details.
Another source close to the process said
Five other bidders — France’s Vivendi <EAUG.PA>, South Africa’s MTN <MTNJ.J>, Emirati operator Etisalat <ETEL.AD>, Dubai’s TECOM and a consortium comprising Telecom Italia <TLIT.MI> and Saudi Oger, had been vying for a slice of the state-owned company.
The partial privatisation had been originally expected to raise about $1.7 billion.
Tunisian government officials were not immediately available for comment. France Telecom declined to comment.
Both sources said France Telecom would have the option to buy another 17 percent stake in the company,
French firms were said to be particularly keen on expanding in
Tunisie Telecom has about 4.2 million mobile and fixed-line customers in a country of 10 million and controls 72 percent of the mobile market — the kind of growth opportunity long gone in
The firm, a fixed-line monopoly in
It competes against Tunisiana — a joint venture of
The sell-off, which has seen several delays, was kicked off in August last year and initially attracted the interest of as many as 13 players.
Groups that dropped out of the race include
(Additional reporting by Astrid Wendlandt in
REUTERS
Vers un mémorandum d’entente mondial de lutte contre la criminalité en ligne
Par Taïeb MAHJOUB et Fayçal BAATOUT
AFP, le 15.03.2006 à 17h07
DOHA, 15 mars 2006 (AFP) – Les participants à la conférence mondiale sur le développement des télécommunications (CMDT-06) ont retenu le principe d’un mémorandum d’entente de lutte contre la criminalité sur internet, au terme de leurs travaux mercredi à Doha.
La conférence, qui a réuni du 7 au 15 mars un millier de responsables et d’experts des pays membres de l’Union internationale des télécommunications (UIT), a convenu de « la possibilité de mettre en place un mémorandum d’entente entre les Etats membres sur la cybersécurité », a déclaré à l’AFP un haut responsable de l’UIT, Hamadoun Touré.
Selon lui, cette initiative fera l’objet de concertations avec les Etats membres, prévues prochainement à Genève pour la concrétiser et en faire un cadre de coordination « juridique, légale et politique » de la lutte contre la cybercriminalité, dont le cyberterrorisme, un phénomène qui menace le monde au fur et à mesure du développement des technologies de l’information.
Dans leur déclaration finale, les participants ont d’ailleurs affirmé avoir « atteint (…) certains objectifs » que les pays de l’UIT se sont fixés depuis 1994 « pour assurer l’accès universel » aux télécommunications, soulignant que l’évolution des technologies de l’information et de la communication (TIC) « offre la possibilité de combler le fossé » numérique entre le Nord et le Sud.
Malgré les progrès, un profond clivage subsiste. Environ 800.000 villages – soit un milliard d’habitants de la planète – sont toujours dépourvus de toute connexion aux TIC, et plus de la moitié de ces villages se trouvent en Afrique, selon des statistiques de l’UIT de 2004.
« La société mondiale de l’information évolue et devrait répondre aux intérêts de toutes les nations, tout particulièrement à ceux des pays en développement », par une exploitation des TIC orientée vers « un développement durable et un transfert de technologies compatibles avec les législations nationales », notent les participants dans leur document final.
Présentant l’accès universel aux TIC comme « l’une des clés de la prospérité socio-économique », ils ont exhorté les gouvernements à « offrir à tous un accès équitable et abordable », définir « un cadre stable et transparent » et « faciliter une concurrence équitable tout en protégeant l’intégrité des réseaux et les droits des utilisateurs, des opérateurs et des investisseurs ».
L’UIT est en outre appelée à « continuer à jouer un rôle de premier plan dans la conception et la mise en oeuvre de technologies à faible coût (…) et dans l’élaboration de stratégies susceptibles de faciliter l’utilisation des TIC en cas de catastrophes » et d’apporter une assistance « aux handicapés », selon le texte.
Un Fonds de solidarité numérique, opérationnel depuis un an et qui a recueilli quelque six millions d’euros, « devrait être utilisé pour financer des projets de développement des TIC », selon le document final.
Le plan d’action de Doha constitue « une feuille de route » pour la mise en oeuvre d’un programme en six points, conçus comme des « éléments catalyseurs du développement » des TIC dans le monde, selon les organisateurs.
Ce programme couvre aussi bien la réforme de la réglementation que le développement des infrastructures et les questions des coûts et des tarifs des télécommunications, a expliqué M. Touré lors d’une conférence de presse.
L’ouverture du secteur des TIC « à la concurrence favorise une réduction des coûts », comme en témoigne le développement planétaire rapide de la téléphonie mobile, a ajouté M. Touré.
La conférence de Doha constitue le suivi du sommet mondial de la société de l’information (SMSI), qui s’est tenu en deux phase, en décembre 2003 à Genève et en novembre 2005 à Tunis.
AFP
Un article de « libé » et un commentaire de Rached (de Tunis)
Incident antisémite en Tunisie
Des étudiants ont perturbé une cérémonie dédiée à un historien juif tunisien.
par José GARÇON
L »affaire aurait dû être une cérémonie hautement symbolique : la donation à l’université de la Manouba, près de Tunis, d’une partie de la bibliothèque d’un historien et sociologue juif tunisien décédé en 2004, Paul Sebag. Ayant vécu en Tunisie jusqu’aux années 70, où il a formé les premiers sociologues tunisiens, Paul Sebag est notamment l’auteur de deux ouvrages de référence Tunis, histoire d’une ville et Tunis au XVIIe siècle. La célébration de son geste est devenue au contraire un nouvel exemple de la très forte radicalisation existant dans le monde arabo-musulman et s’est transformée en incident suintant la haine.
Le 10 mars donc, la faculté de lettres de la Manouba a prévu un petit colloque scientifique pour célébrer cette donation. La fille de Paul Sebag et l’historien Claude Nataf, président de la société d’histoire des juifs de Tunisie, venus de France, ainsi que l’attaché culturel français, des professeurs tunisiens et des représentants des autorités doivent y participer. Alors que tous sont reçus par le doyen de la Manouba, des cris fusent à l’extérieur. «Revendications étudiantes», affirment les Tunisiens, qui sont toutefois nerveux et retardent le début du colloque.
Les choses se corsent quand le groupe veut rejoindre un amphi dont l’entrée est bloquée par 100 à 150 personnes qui crient des slogans en arabe. «A bas Israël», «Vive la Palestine», «Vive le Hamas», «Pas de normalisation (avec Israël, ndlr)», «les juifs à la mer», «Nous ne voulons pas de la bibliothèque d’un communiste juif stalinien» et autres amabilités du même genre. Quelques coups partent. Les professeurs font la chaîne pour séparer les manifestants des invités qui peuvent enfin entrer dans l’amphi et tenir leur colloque.
Les autorités universitaires, qui, selon Claude Nataf, ont «tout fait pour empêcher les choses de dégénérer», se sont confondues en excuses. Absente, la police n’a pu intervenir. Officiellement car elle «n’entre pas sur les campus», mais la raison laisse songeur dans un pays aussi quadrillé. Dans une lettre à l’ambassadeur de Tunisie en France, le Crif demande des sanctions contre les auteurs de cet «incident antisémite». Un peu moins de 2000 juifs vivent encore en Tunisie.
(Source : « Libération » du 16 mars 2006)
URL: http://www.liberation.fr/page.php?Article=367501
Commentaire à l’article d e Libération (reçu de Tunis le 16 mars 2006 de la part de «Rached »):
A propos de l’ « Incident antisémite en Tunisie »
J’ai lu cet article de José garçon ; j’ai le sentiment que ce journaliste au-delà de son professionnalisme n’était pas présent sur les lieux , ou avait écrit son article par des rumeurs , par ouïe dire et par des sources « bien informés » de la Propagandista officielle.
Dire et affirmer qu’à la faculté de lettres de Manouba les flics du régime ne peuvent pas pénétrer dans le campus , ou qu’elles ne sont pas omniprésentes , aidés par des miliciens du RCD et les habituels délateurs alimentaires , ce n’est pas seulement un euphémisme , c’est un mensonge grave et dans cette affaire la main des services spéciaux de ben Ali avait sans aucun doute était l’inspiratrice essentielle du communiqué de l’administration de la faculté de lettres de la Manouba, dont cet article reprend presque mot à mot les termes employés pour diaboliser encore un peu plus les forces d’opposition , très présentes dans le secteur universitaire , et il ne s’agit pas seulement d’islamistes.
A signaler que les islamistes tunisiens ,de plus en plus agissent avec autonomie et sans aucune coordination avec ce qui reste de l’ancienne ENNAHDA squelettique , j’en sais quelque Chose, j’ai eu des réunions avec eux , je suis enseignant sympathisant et militant d’un parti de centre gauche non autorisé ,et à ce titre la vie politique , la vie universitaire tout court de mon milieu fait partie des choses vitales et essentielles de mon engagement , et nous sommes des centaines dans ce cas , de tous les courants et de toutes les conditions.
Cette affaire est effectivement partie de bonnes intentions de la donation des archives du tunisien SEBAG, l’adjectif juif , musulman , chrétien n’intéresse que certains, SEBAG était un agnostique communiste ,des fois même stalinien et anti sioniste primaire ,et bien sûr un anti religieux plus que militant , un bouffeur de soutane encarté , pour ceux qui ne le connaissent pas.
En lisant l’article de JOSE GARCON et de la manipulation de son œuvre et de son nom par les sionistes et les services de la dictature tunisienne , il doit se retourner dans sa tombe le pauvre , c’est comme si demain la mondialisation et les néocons au nom d’un universalisme arrogant et mortifère commencent à manipuler la symbolique du CHE , les fascistes WAHABITES et SALAFITES depuis longtemps manipulent celle du prophète MUHAMMED SAW.
Ben Ali , SHLOMO et toute cette racaille haineuse qui justement ne loupent aucune occasion pour essayer de nous faire avaler des couleuvres , par le biais de ce genre de cérémonie et à grand renfort de publicité veulent nous faire avaler, par tous les moyens , la normalisation avec l’ennemi sioniste.
Il est vrai que la grande majorité des présents à cette cérémonie l’étaient pour protester contre les éventuels tentatives de l’administration, des « officiels » bradeurs de notre pays et des invités , de nous mettre devant le fait accompli de cette normalisation , de nous vendre l’entité sioniste et de diaboliser par tous les moyens le HAMAS qui est , que l’on accepte ou pas , le représentant légitime du peuple palestinien martyr , les « officiels » tunisiens de cette mascarade ne sont légitimes que d’une bande d’assassins et de spéculateurs .
On était des dizaines de personnes présentes à cette opération de communication et de propagande des philo sionistes , nous avons bien sûr entendu des slogans antisionistes , et pour la démocratisation de la Tunisie , cela venait de toutes les tendances politiques tunisiennes confondues , pour l’anecdote , j’ai même reconnu quelques uns de mes élèves boursiers du RCD qui ne se gênaient pas pour crier ce qu’ils avaient sur le cœur , c’était sincère ou pas de leur part , ou c’était pour la provocation? je n’en sais trop rien , ce que je sais , c’est qu’il n’y avait aucun slogan ou injure antisémites comme cet article et les services commandés de ben Ali l’affirment .
Par contre de la part des « invités » et des officiels, l’apologie de l’entité sioniste, de la civilisation judéo-chrétienne , la diabolisation du HAMAS et de l’irresponsabilité des palestiniens qui l’ont plébiscité était l’essentiel du discours de cette cérémonie , et de cette combine qui ne veut pas dire son nom.
Nataf est un sioniste primaire , ainsi que le CRIF qui est la voix de SHARON , pour eux , il n’existe pas de juifs tunisiens , il n’existe que des points de chute pour la gloire du sionisme , alors , même les morts peuvent servir à leur opération de séduction , et quand ça ne marche pas , comme pour l’opération de la faculté de lettres de la Manouba , ils hurlent avec parfaite synchronisation, une totale solidarité d’intérêts avec les services de ben Ali , à l’antisémitisme ,la suprême abjuration , alors que les véritables racistes et antisémites ce sont bien eux et leurs chiens de garde, les cercles des dictatures arabes.
RACHED
16 mars 2006
Ados « paumés », qui en est le coupable ??
Par Hajer AJROUDI
Les adolescents d’aujourd’hui sont de plus en plus difficiles à gérer et beaucoup plus précoces de ceux des générations précédentes.
On leur reproche de perdre de la pudeur, de devenir plus agressifs, plus « bornés » et de devancer leur âge.
On leur reproche aussi d’être superficiels, trop portés sur le divertissement et insouciants. Entre être « cools » ou sévères, les parents ne savent plus à quel saint se vouer.
Les professeurs vous diront que leurs élèves sont de plus en plus irrespectueux et de moins en moins studieux. En décrivant ceux qu’ils enseignent, ils diront aussi que la plupart ont du mal à se concentrer et qu’ils sont turbulents.
Les cabinets de psy connaissent une vogue de « consultation ado » qui n’existait pas il y a dix ans ou quinze ans. En effet, certains adolescents vivent très mal cette période et connaissent beaucoup de troubles. Anorexie, boulimies, troubles obsessionnels ou impulsifs du comportement, crise d’hystérie, dépression et mal d’être…
Seulement, nul ne peut affirmer que ces maux viennent de naître ou que c’est la progression de la psychiatrie qui a fait que l’on peut enfin les déterminer.
Cela dit, une tournée autour des lycées de la capitale nous fera remarquer des tenues et des coiffures bizarres et nous ferait subir des comportements qui sont parfois humiliants ou exaspérants.
Quelques adolescents commencent à adhérer ou à croire à des semblants de sectes. Du hard rock, ils passent au gothique et au satanisme. Ils s’intéressent à la magie et au surnaturel. Néanmoins, cela reste plus un « intérêt audio visuel » qu’une réalité. Les séries américaines qui prennent cette orientation trouvent un public large parmi nos adolescents, mais ces derniers n’ont pas vraiment les occasions de passer à la pratique.
Seulement, la réalité est que nos adolescents font des fugues et passent parfois aux tentatives de suicides. Les moins hardis se renferment dans leurs chambres en mettant la sono à fond et en passant des heures à des activités que les parents ne connaissent pas car ils sont interdits d’accès.
La réalité est aussi que les adolescentes qui tombent amoureuses de leurs professeurs de jadis, et qui gardent cet amour en elles, ont laissé place à des véritables harceleuses. Des coups de fils aux lettres enflammées, des déclarations « yeux dans les yeux » ou invitation à dîner, les adolescentes d’aujourd’hui font tout pour concrétiser cet amour. Ce dernier n’est en fait qu’un besoin d’identification et qu’un idéal.
Et les adolescents d’aujourd’hui crient de plus en plus fort et s’évanouissent dans les concerts. Ils traitent leurs parents presque d’égal à égal et leur mal de vivre, ils le leur font subir.
Tout cela est de plus en plus en vogue et pas un jour, un parent ou un professeur ne se plaint d’un adolescent. Seulement, les ados, sont-ils les seuls à blâmer ?
Il faudrait, peut-être, réfléchir à deux reprises avant de condamner une génération livrée à elle-même depuis le plus jeune âge. Une génération qui dès qu’elle commençait à crier, à l’âge de l’enfance, on courait satisfaire son désir, rien que pour qu’elle se taise.
Et puis où sont les repères d’une génération qui vit avec des parents conservateurs ou mi-conservateur, mais qui passe son temps à absorber un modèle de vie à l’américaine parvenu par les clips, films et séries ? Et même si les parents sont « cools » et qui sont à l’exemple occidental, leurs enfants, perdent leurs repères dès qu’ils sortent dans la rue. Comment ces adolescents peuvent-ils se retrouver dans une société qui ne se retrouve pas et qui ne sait pas où elle va et ce qu’elle veut.
Nos adolescents, comme notre société, sont déchirés. Mais si les adultes, absorbés par les nécessités de la vie, n’ont pas le temps de se chercher, les ados, en ont assez. Mais ils se ne retrouvent pas. Si les adultes ont construit tant mieux que mal leur identité, les adolescents sont en train de le faire. Et ils se perdent dans les différents modèles qui s’offrent à eux.
La solution est-elle dans le fait d’instaurer un régime militaire pour pouvoir gérer ces adolescents difficiles ? Est-elle dans le fait d’être « copain-copain » avec ses enfants et de tout leur permettre ?
Peut-être, est-ce dans la modération qu’il faut chercher le remède. Mais surtout, il faudrait savoir rester compréhensif et proche d’eux. Et surtout, il faudrait de la patience, beaucoup de patience, car ce n’est pas facile de convaincre un adolescent qui croit savoir pratiquement tout sur la vie grâce à Internet à et à la télé, mais qui ne l’a pas encore réellement vécu, de faire tel ou tel choix.
Cet ado est en fait décidé à faire ses choix tout seul et tant pis « s’il se casse la gueule » car papa et maman seront là pour ramasser le pot cassé, ou alors, « car de toutes les façons, papa et maman ne sont jamais là ». Pensez-y avant de blâmer la génération ado d’aujourd’hui…
(Source: “Le Temps” du 16 mars 2006)
Bassam Bounenni (*)
Just a week after the Tunisian authorities announced a presidential amnesty for over 1200 political prisoners (including 70 members of the outlawed Islamist Nahda Party) on February 27,
There is not much similarity among the processes that led to the various releases. While Belhadj was released within the framework of the Pact for Peace and National Reconciliation adopted last September in a national referendum, the Tunisian authorities refuse to acknowledge the existence of any Islamist political prisoners and say they were merely releasing common criminals who were involved in violence.
As for
Despite the recent developments, it remains the case that while many Islamist groups have adapted cleverly to the changing political environment, regimes in general have not changed the way they deal with Islamists. Regimes are postponing dealing with the issue, even though experience has demonstrated that every time the Islamists are given the opportunity to participate in elections that are the least bit fair, they will garner a large number of seats and achieve successes for which they will be envied. Regimes are able to avoid the issue partly due to mixed signals from the West. While influential think tanks stress the need for regimes to do what they have long avoided and incorporate the Islamists into the political arena, all paradoxically insist that Arab regimes cooperate in the U.S.-sponsored war on terrorism.
The return of Islamist moderates, such as
In any case the last word remains with the governing regimes, which hold the reins of power. Reconciliation proceeds, inevitably, according to the will of the decision makers; Islamists and thousands of their sympathizers have already paid the price of admission.
Although some consider talk about the return of Islamists premature in countries like
Reconciliation between regimes and Islamists remains far from a reality despite popular demands. The obstinacy of the governing regimes in the region and their continued refusal cannot conceal the essence of the matter: there can be no reform without reconciliation. In other words, there can be no new beginning without due regard for those whose rights have been violated, whether Islamist or secularist.
(*) Bassam Bounenni is a Tunisian journalist and researcher residing in
URL : http://www.carnegieendowment.org/publications/index.cfm?fa=view&id=18128&prog=zru#north
LES PRINCES DU GOLFE BRASSENT DES MILLIARDS TANDIS QUE DES MILLIONS D’ARABES CROUPISSENT DANS LA MISERE