FTCR : Contre la violence et l’intimidation – En soutien Ă la solidaritĂ© contre les injustices, à la libertĂ© d’expression et d’information
Human Rights Watch Letter to Saudi Minister of Interior Prince Nayef bin Abd al-âAziz Al Saâud on Tunisian Detainee
Al Khabar: Des tunisiens crient Ă la gloire du PrĂ©sident Bouteflika et de lâAlgĂ©rie
Tribune de GenĂšve: Le nouveau Conseil des droits de lâhomme affronte la critique
AFP: France: Islam, 9 ans, Ă©cartĂ© d’un jeu tĂ©lĂ© pour son prĂ©nom (presse)
AFP: La littérature arabe suscite la curiosité à la Foire du livre de Londres
Contre la violence et l’intimidation En soutien Ă la solidaritĂ© contre les injustices, à la libertĂ© d’expression et d’information
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Human Rights Watch Letter to Saudi Minister of Interior Prince Nayef bin Abd al-âAziz Al Saâud on Tunisian Detainee
OĂč en est l’unitĂ© du Maghreb ?
Mardi 29 avril 2008 de 19h Ă 22h
 Salle CICP 21 ter rue voltaire 75011
75011 Paris
Métro : Rue des Boulets Rue de Montreuil
Du 27 au 30 avril 1958 s’est tenu une confĂ©rence Ă Tanger qui a adoptĂ© une rĂ©solution sur l’unitĂ© du Maghreb.
Cette rĂ©union a rassemblĂ© les 3 principaux partis qui luttaient pour l’indĂ©pendance de leurs pays.
Cinquante ans aprĂšs, l’unitĂ© du Maghreb n’est toujours pas obtenue sous aucune forme fĂ©dĂ©rale ou autre ? Quelles sont les raisons subjectives et objectives qui ont empĂȘchĂ© l’unitĂ© du Maghreb de se rĂ©aliser ? CommĂ©morer le 50Ăšme anniversaire de la confĂ©rence de Tanger est pour les signataires l’occasion de rĂ©affirmer que l’unitĂ© du Maghreb est une aspiration lĂ©gitime des peuples qui doit se traduire en une volontĂ© politique qui met en ouvre la construction du Maghreb des peuples uni, dĂ©mocratique, progressiste, moderne et prospĂšre.
Pour comprendre le passĂ©, les raisons de l’Ă©chec et les conditions de la rĂ©ussite de l’ouvre du Maghreb Uni, nous vous invitons Ă un Forum avec des intervenants spĂ©cialisĂ©s des pays concernĂ©s.
Intervenants :
– Sophie Bessis
– Mohamed Harbi
– RenĂ© Gallissot
– Raymond BennaĂŻm Premiers signataires :
Associations : Arts et Cultures des Deux Rives (ACDR), Association des Marocains de France (AMF), Association des Tunisiens de France (ATF), Association des Travailleurs MaghrĂ©bins de France (ATMF), CEDETIM, ComitĂ© pour le Respect des LibertĂ©s et des Droits de l’Hommes en Tunisie (CRLDHT), FACS, FĂ©dĂ©ration des Tunisiens Citoyens des Deux rives (FTCR), Mouvement des IndigĂšnes de la RĂ©publique (MIR), Rencontre culturelle Euro-Arabe, Solidarite AlgĂ©rienne en Europe (SAE), Union des Travailleurs ImmigrĂ©s Tunisiens (UTIT), Association des Tunisiens de France â Paris (ATF-Paris), Institut Mehdi Ben Barka.
Partis politiques :
ETTAJDID, PCOT, PSU, OCR,PDP,FDTL
Des dizaines dâentre eux fuient leur pays pour se rĂ©fugier dans le nĂŽtre
Des tunisiens crient Ă la gloire du PrĂ©sident Bouteflika et de lâAlgĂ©rie
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Les dizaines de familles tunisiennes habitant au long de la cĂŽte frontaliĂšre Est de la commune de Bir El Ater, Ă 89 kms au sud de la wilaya de TĂ©bessa, ont entrepris de traverser le douar de « AĂŻcha Oum Chouicha », qui nâest quâĂ 700 mĂštres sur le point de contiguĂŻtĂ© des frontiĂšres entre les deux pays.
Une khaĂŻma (tente) a Ă©tĂ© dressĂ©e autour de laquelle se sont regroupĂ©es ces familles qui ont assurĂ© quâelles ont fui lâenfer de la pauvretĂ©, du chĂŽmage et de la propagation des maladies, demandant Ă rencontrer le consul tunisien Ă TĂ©bessa et la wali de Gafsa en Tunisie.
Juste aprĂšs lâentrĂ©e des Tunisiens fuyant leur pays, pour porter des revendications sociales selon leurs dires, les brigades des garde-frontiĂšres les ont encerclĂ©s pour les empĂȘcher de pĂ©nĂ©trer davantage Ă lâintĂ©rieur du territoire algĂ©rien, mais ils leur ont procurĂ© en revanche toutes les conditions pour protĂ©ger leur vie, et ils ont Ă©tĂ© bien traitĂ©s selon ce quâont assurĂ© des tĂ©moins oculaires Ă El Khabar.
Lorsque les responsables de la sĂ©curitĂ© de la rĂ©gion ont interrogĂ© ces Tunisiens, ils ont appris que la raison principale qui les a poussĂ©s Ă lâimmigration collective est la fuite de lâenfer de la pauvretĂ© et de la faim.
Les Ă©vĂšnements se sont poursuivis aprĂšs lâentrĂ©e de 60 Tunisiens qui ont demandĂ© Ă rencontrer le consul tunisien en AlgĂ©rie et le wali de leur wilaya Gafsa, mais le wali a refusĂ© de se dĂ©placer sur place afin dâĂ©couter leurs prĂ©occupations.
El Khabar sâest dĂ©placĂ© sur les lieux et a constatĂ© lâemplacement de ces familles, de mĂȘme que le drapeau algĂ©rien a Ă©tĂ© levĂ© par les ressortissants tunisiens devant une tente dressĂ©e sur place, et lorsque nous avons rĂ©vĂ©lĂ© notre identitĂ©, les cris des Tunisiens se sont Ă©levĂ©s, Ă la gloire de lâAlgĂ©rie et du prĂ©sident Bouteflika.
Un tĂ©moin oculaire a dĂ©clarĂ© que des confrontations entre les habitants de certaines communes de Gafsa et les forces antiĂ©meute tunisiennes ont causĂ© la mort de quatre personnes parmi les rangs des contestataires, sans parler des dizaines de blessĂ©s, aprĂšs que des groupes de jeunes aient tentĂ© dâattaquer les Ă©tablissements publics administratifs et financiers.
Dâun autre cĂŽtĂ©, des sources de la rĂ©gion ont liĂ© lâaction des 60 Tunisiens Ă la dĂ©cision des garde-frontiĂšres tunisiens qui ont grandement paralysĂ© lâactivitĂ© des contrebandiers dans la wilaya de Gafsa, ce qui a gelĂ© lâactivitĂ© Ă©conomique et commerciale, et influĂ© sur les conditions de vie des Tunisiens dans cette wilaya limitrophe.
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Par A. Z/S. R/ Traduit par F.L
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(Source : « Al Khabar » (Quotidien â AlgĂ©rie), LE 16 AVRIL 2008)
Lien : http://www.elkhabar.com/quotidienFrEn/lire.php?idc=107&ida=105893
GenĂšve
Le nouveau Conseil des droits de lâhomme affronte la critique
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DROITS DE LâHOMME – TestĂ© pour la premiĂšre fois, le mĂ©canisme de contrĂŽle des Etats montre dĂ©jĂ ses limites, selon les ONG.
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Pour la premiĂšre fois depuis sa crĂ©ation, le Conseil des droits de lâhomme a commencĂ© Ă passer au crible de «lâExamen pĂ©riodique universel» (EPU) une sĂ©rie de seize pays (1). Un moment qualifiĂ© «dâhistorique» par le prĂ©sident Dorus Romulus Costea. Lâenthousiasme est vite retombĂ©.
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A peine inaugurĂ©, ce nouveau mĂ©canisme prometteur est dĂ©jĂ lâobjet de sĂ©vĂšres critiques. «Il a Ă©tĂ© dĂ©tournĂ© par les Etats pour en faire un exercice de courtoisie et de mollesse», ont protestĂ© plusieurs associations tunisiennes Ă©cĆurĂ©es de voir leur pays passer lâĂ©preuve sans encombre. Ce ne sont pas les seules protestations.
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«Notre dĂ©ception est totale», a Ă©galement dĂ©clarĂ© Nabeel Rajab, du Centre pour les droits de lâhomme de BarheĂŻn, lâun des pays Ă©galement appelĂ© Ă rendre des comptes. MĂȘmes protestations du cĂŽtĂ© des ONG indiennes. «Pendant lâexamen, notre pays a profĂ©rĂ© des semi-vĂ©ritĂ©s ou mĂȘme des mensonges concernant les castes, les Dalits, et les pouvoirs spĂ©ciaux de lâarmĂ©e», sâest plaint Vrinda Grover. Les uns comme les autres nâont guĂšre apprĂ©ciĂ© «lâexercice dâauto-absolution» auquel se sont livrĂ©s leurs pays respectifs.
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«Comme nous le craignions, le Conseil des droits de lâhomme est tombĂ© dans tous les piĂšges», dĂ©plore Antoine Madelin, de la FĂ©dĂ©ration internationale des droits de lâhomme (FIDH). Des regrets qui font Ă©chos aux mises en garde de la haut-commissaire aux droits de lâhomme, Louise Arbour. Laquelle nâa pas manquĂ© de rappeler quâavec lâEPU, câĂ©tait «la crĂ©dibilitĂ© du systĂšme des Nations Unies pour les droits de lâhomme qui Ă©tait en jeu».
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Sâil y a matiĂšre Ă critiques, beaucoup considĂšrent dans lâenceinte onusienne quâil serait prĂ©maturĂ© de jeter tout de suite le bĂ©bĂ© avec lâeau du bain. «LâEPU reste un instrument intĂ©ressant. Câest un acquis. Aujourdâhui, tous les pays doivent rendre des comptes», rappelle RaphaĂ«l Saborit, porte-parole du DĂ©partement fĂ©dĂ©ral des affaires Ă©trangĂšres (DFAE).
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Les reprĂ©sentants des grandes ONG confessent sortir de cette premiĂšre semaine avec un sentiment «mitigé». Mais la plupart souhaitent attendre la fin de la semaine et lâexamen dâautres pays avant de dresser un bilan «dĂ©finitif». «Câest un peu trop tĂŽt», reconnaĂźt Julie de Rivero, de Human Right Watch.
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Reste que personne nâa vraiment intĂ©rĂȘt Ă ce que le Conseil Ă©choue. Et surtout par la Suisse qui a tout mis en Ćuvre pour que cette nouvelle structure fasse oublier les errements de lâancienne Commission. PlutĂŽt que de parler dâĂ©chec certains, mĂȘme au sein des ONG, prĂ©fĂšrent Ă©voquer des «rĂ©glages encore Ă faire». «Nous avons fait de notre mieux pour prendre en considĂ©ration toutes les critiques et avoir un dĂ©bat franc et direct. les dĂ©fis sont Ă©normes», a reconnu le brĂ©silien Rogerio Sottili.
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(1) Bahreïn, Equateur, Tunisie, Maroc, Indonésie, Finlande, Royaume-Uni, Inde, Brésil, Philippines, Algérie, Pologne, Pays-Bas, Afrique du Sud, République tchÚque et Argentine.
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La phrase
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Les efforts en matiÚre de développement sont mal structurés.
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es efforts des Nations Unies pour un dĂ©veloppement durable global nâont ni le financement, ni les structures suffisantes. La Suisse est parvenue Ă cette conclusion dans le cadre dâun dĂ©bat Ă lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale sur la cohĂ©rence du systĂšme de lâONU. «Actuellement, lâaide au dĂ©veloppement est redistribuĂ©e Ă de trop nombreuses organisations», estime lâambassadeur de la Suisse auprĂšs de lâONU, Peter Maurer.
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Quarante-sept agences de lâOrganisation des Nations Unies (ONU), deux fonds monĂ©taires, cinq divisions de la Banque mondiale, deux agences de dĂ©veloppement rĂ©gional et 97 autres organisations multilatĂ©rales se partagent le gĂąteau. AJ
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(Source: âTribune de GenĂšve » (Quotidien â Suisse), le 14 avril 2008)
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France: Islam, 9 ans, Ă©cartĂ© d’un jeu tĂ©lĂ© pour son prĂ©nom (presse)
   AFP, le 16 avril 2008 à 12h02
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PARIS, 16 avr 2008 (AFP) – Les parents d’un enfant français de neuf ans, Islam Alaouchiche, ont dĂ©cidĂ© de porter plainte pour discrimination, estimant que leur garçon avait Ă©tĂ© Ă©cartĂ© de la sĂ©lection d’un jeu tĂ©lĂ©visĂ© en raison de son prĂ©nom, relate mercredi le journal Le Parisien.
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Depuis plusieurs mois, l’enfant, domiciliĂ© Ă Colombes en rĂ©gion parisienne, rĂȘvait de participer au jeu “In ze boite”, diffusĂ© par une chaĂźne privĂ©e spĂ©cialisĂ©e pour les jeunes, Gulli.
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Le producteur, Angel Productions, avait retenu Islam dans l’ultime sĂ©lection le 16 fĂ©vrier, avant l’enregistrement de l’Ă©mission.
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Selon la mĂšre du garçon, citĂ©e par Le Parisien, une personne chargĂ©e du casting lui aurait alors dit: “Il y a un problĂšme. Votre fils ne peut pas garder son prĂ©nom. S’appeler Islam pour un garçon c’est comme porter le voile pour une fille”.
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Un autre membre de l’Ă©quipe a ajoutĂ© qu’il “reprĂ©sentait une religion qui n’est pas aimĂ©e par les Français”, toujours selon le quotidien.
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La maison de production aurait alors proposĂ© Ă la mĂšre de rebaptiser l’enfant “Mohammed” ou “Sofiane”, ce que la mĂšre aurait refusĂ©.
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“Au moment de partir, on nous a dit: +On vous rappellera+”, ce qui n’a jamais Ă©tĂ© fait, a-t-elle encore racontĂ©. Selon elle, son fils “s’est senti rejetĂ© et a eu l’impression qu’on le prenait pour un “terroriste”.
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Fadela Amara, secrĂ©taire d’Etat Ă la Ville, d’origine algĂ©rienne, a vivement condamnĂ© l’incident. “Ca me scandalise, je trouve ça dĂ©gueulasse!”, a-t-elle dit au quotidien. “C’est une vraie violence faite Ă un petit bout de chou niĂ© dans sa propre identitĂ©”, a-t-elle dit.
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Angel Productions a affirmĂ© de son cĂŽtĂ©, que si “Islam n’a pas Ă©tĂ© retenu, ce n’est pas Ă cause de son prĂ©nom, mais parce qu’il y avait plus de postulants que de places disponibles”, tout en admettant “des mots qui ont blessĂ© un petit garçon”.
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La littérature arabe suscite la curiosité à la Foire du livre de Londres
AFP, le 16 avril 2008 Ă 06h50
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Par Lucie GODEAU
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LONDRES, 16 avr 2008 (AFP) – La Foire du livre de Londres, Ă©vĂšnement annuel de l’Ă©dition qui se tenait jusqu’Ă mercredi, a mis Ă l’honneur cette annĂ©e la littĂ©rature arabe : un pari audacieux alors que ces auteurs commencent tout juste Ă susciter la curiositĂ© en Grande-Bretagne.
Pour sa 37e Ă©dition, la London Book Fair, un salon rĂ©servĂ© aux professionnels et qui a attirĂ© 23.500 visiteurs l’an dernier, a invitĂ© 22 pays et territoires d’expression arabe Ă prĂ©senter leur littĂ©rature.
Les organisateurs prĂ©cisent que si le Salon du livre de Paris Ă©tait consacrĂ© cette annĂ©e Ă IsraĂ«l, il s’agit d’une pure coĂŻncidence.
“Le vrai objectif est de vendre les droits pour les traductions des auteurs arabes en anglais et d’autres langues”, explique Emma House, responsable de l’organisation de la foire.
MalgrĂ© quelques succĂšs en anglais, comme “L’Immeuble Yacoubian“ de l’Ă©crivain Ă©gyptien Alaa al-Aswani, traduit en 21 langues dont l’anglais, les auteurs arabes sont trĂšs peu Ă se frayer leur chemin
chez les éditeurs britanniques.
Penguin espĂšre avec “Les Filles de Riyadh”, de la jeune Saoudienne Rajaa Al-San’a, Ă paraĂźtre en juin, convaincre les lecteurs, grĂące Ă ce roman qui lĂšve le voile sur le quotidien des jeunes Saoudiennes et s’est rĂ©vĂ©lĂ© un vrai phĂ©nomĂšne de sociĂ©tĂ© en Arabie saoudite.
Mais la tùche reste rude alors que seulement 4% des fictions publiées en Grande-Bretagne sont des traductions, toutes langues confondues.
La London Book Fair a organisé 20 séminaires, invité des auteurs en vue et les principaux éditeurs du monde arabe pour faire connaßtre cette littérature aux professionnels occidentaux.
“Les Ă©diteurs britanniques nous disent que la littĂ©rature arabe reste un dĂ©fi pour eux, qu’ils ont des difficultĂ©s Ă identifier les oeuvres intĂ©ressantes, les rĂ©seaux de distribution, et ils manquent
de personnel pour lire les oeuvres en arabe”, explique Sarah Ewans,
directrice rĂ©gionale du British Council pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.
Pourtant, la responsable de l’organisation culturelle britannique, qui oeuvre au rapprochement avec le monde arabe, a observĂ© “depuis deux ou trois ans une vraie hausse de l’intĂ©rĂȘt“
pour cette littérature.
Plusieurs pays, comme le Liban, Oman, ou l’Arabie saoudite ont installĂ© un stand Ă la Foire pour faire connaĂźtre leurs auteurs.
“Le marchĂ© est potentiellement trĂšs grand” pour les auteurs arabes, veut croire Margaret Obank, directrice de la maison d’Ă©dition Banipal qui Ă©dite des auteurs arabes contemporains traduits en anglais.
“AprĂšs le 11 septembre 2001, les gens se sont rĂ©veillĂ©s, se sont dits: +Mon dieu on a ignorĂ© cette partie du monde+”, explique-t-elle.
“Cela a pris quelques annĂ©es, mais maintenant les gens rĂ©alisent qu’il y a une littĂ©rature lĂ -bas“.
Pourtant, la traduction reste une barriĂšre Ă©norme pour la communication entre les cultures occidentales et arabes. Un rapport du programme de dĂ©veloppement des Nations unies (PNUD) de 2003 soulignait qu’environ 50 livres en arabes par an seulement Ă©taient traduits chaque annĂ©e dans une autre langue.
Et le monde arabe souffre Ă©galement d’un Ă©norme dĂ©ficit de traduction des ouvrages occidentaux. Selon ce mĂȘme rapport, en un an, on traduit plus d’ouvrages en Espagnol (environ 10.000) que d’ouvrages occidentaux en arabe sur l’ensemble du dernier millĂ©naire.
Samuel Shimon, l’auteur d'”Un Irakien Ă Paris”, qui vient de paraĂźtre en français chez Actes Sud, espĂšre que le succĂšs de son roman en France l’aidera Ă se faire connaĂźtre en Grande-Bretagne.
“Tout le monde me demande qui a les droits de mon livre, il y a un vrai intĂ©rĂȘt”, observe l’auteur irakien.
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