Nouvelles des libertés en Tunisie
L’étudiant Oualid Hosni disparu jusqu’à nouvel ordre
La famille du jeune Oualid Hosni (étudiant en troisième année de médecine, originaire de Naassen) a affirmé que leur fils avait disparu depuis le 30 septembre 2009 et qu’elle avait présenté trois requêtes au procureur de la République et avait questionné le district de police, en vain. Un des camarades du jeune disparu avait informé la famille de l’arrestation de leur fils par des agents de la police politique à la date précitée. Il serait donc détenu depuis un mois et demi, n’a pas été relâché ni présenté à la justice et sa famille n’a pas été informée du lieu et de la raison de sa détention.
Visite du militant des droits humains Zouhaïer Makhlouf
La famille de Zouhaïer Makhlouf, militant des droits humains, actuellement détenu à la prison de Mornaguia, a rendu visite à ce dernier il y a deux jours et a affirmé que sa santé s’était stabilisée, qu’il était traité normalement, si l’on excepte la surveillance étroite dont il est l’objet, que ce soit dans la cellule ou au parloir. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe)
Nouvelles des libertés en Tunisie
1) Poursuite du siège du domicile du journaliste Slim Boukhdhir
Les agents de la police politique continuent de boucler le domicile du journaliste Slim Boukhdhir, représentant de l’Organisation Reporters Sans Frontières, en violation flagrante des droits garantis par la constitution et les lois à tout citoyen tunisien. […]3) Poursuite du calvaire du prisonnier d’opinion Mohammed Ali Abdellaoui
Le calvaire de Mohammed Ali Abdellaoui, prisonnier d’opinion actuellement incarcéré à la prison de Monastir, continue : il souffre de plusieurs maladies et n’est pas emmené chez le médecin de la prison. Il vit dans des conditions pénibles dans une cellule bondée de prisonniers de droits commun, dépourvue des conditions minima à savoir éclairage, aération, sans parler du nombre de fumeurs, ce qui a des répercussions négatives sur son état de santé. Mohammed Ali Abdellaoui, originaire de Sidi Bouzid et demeurant à la Cité Aouina de Sousse, a effectué trois des cinq ans d’emprisonnement auxquels il a été condamné. Sa famille qui lui a rendu visite mercredi 11 novembre demande son transfert à la prison de Messaadine, proche du domicile familial.4) Libération de Fethi Changol et Ahmed Chaïeb
Le juge d’instruction du huitième bureau du Tribunal de Première Instance de Tunis a remis en liberté tard dans la soirée du mercredi 11 novembre 2009 messieurs Fethi Changol et Ahmed Chaïeb, qui ont été arrêtés le 27 octobre 2009. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Lettre de remerciements de Zouhaïer Makhlouf, reporter et militant des droits humains emprisonné
COMITÉ POUR LES LIBERTÉS EN TUNISIE AIX-MARSEILLE
TUNISIE :
le climat se refroidit…
pour les Droits de l’Homme
Un vent mauvais de répression s’est levé en Tunisie à l’occasion de la dernière élection présidentielle du 25 octobre 2009.
Certes dans le pays, sous la férule du président Ben Ali, au pouvoir depuis le 7 novembre 1987, aucune opposition véritable n’a jamais vraiment été tolérée, quelle que soit sa coloration politique.
Les LIBERTÉS PUBLIQUES, d’association, de réunion, d’expression, de manifestation sont quasi inexistantes et la presse toute entière est soumise au pouvoir en place. Toutefois, au fil des ans, un certain nombre d’opposants se sont quand même régulièrement exprimés, essentiellement à travers des contacts avec des médias étrangers ou à l’intérieur de quelques associations tolérées.
Ils ont régulièrement payé cette audace de peines d’emprisonnement, d’interdictions de voyager et de sévices divers.
Aujourd’hui la situation apparaît particulièrement bloquée.
Plusieurs figures d’opposition connues internationalement – et donc relativement épargnées jusqu’alors – sont menacées. Derniers exemples en date parmi d’autres : Me Radia NASRAOUI, défenseure des Droits de l’Homme, et son mari Hamma HAMMAMI, leader du PCOT, ont été tabassés récemment, après avoir vu leur voiture sabotée. Le 19 novembre 2009, Taoufik BEN BRIK, journaliste indépendant (trop indépendant) doit passer devant un tribunal pour une soi-disant agression dont il est accusé.
Enfin, et ce n’est pas le moins significatif du climat actuel, Florence BEAUGÉ, correspondante du journal « Le Monde » pour la Tunisie, a été expulsée pour la première fois alors qu’elle couvre l’actualité de ce pays depuis de nombreuses années.
Il est donc temps que les démocrates du monde – et particulièrement de France, eu égard aux liens qui unissent les deux nations – se mobilisent pour manifester leur solidarité avec le peuple tunisien.
Il est inacceptable d’entendre des commentateurs à la télévision française affirmer sur un ton badin que « les pays arabes ne sont pas mûrs pour la démocratie ». C’est un comportement quasi raciste que nous devons combattre.
C’est un mauvais message pour la cohésion nationale ici, alors que des centaines de milliers de Franco-Tunisiens vivent et votent en France.
Plus que jamais, nous devons exiger de nos gouvernants et de nos élus qu’ils délivrent UN MESSAGE CLAIR ET PUBLIC aux autorités tunisiennes sur les Droits de l’Homme.
CORRUPTION ET PASSE-DROITS
FERID BEN ALI: “Merci grand frère!!!”
Slim BAGGA
Cela se passait il y a à peine quelques jours dans le quartier du Belvédère, précisément avenue de la Liberté.
L’Etat mettait en vente aux enchères des appartements assez spacieux nécessitant, reconnaissons-le, un relooking.
L’un des appartements a une superficie de 270 mètres carrés. Les enchères peuvent débuter à 270000DT (150 000 euros environ). Les Tunisiens surenchérissent jusqu’à 900 000DT. Puis, tout à coup un silence glacial envahit la salle. On murmura alors que Mourad Trabelsi est arrivé pour se mettre de la partie. D’autres murmurèrent apercevoir Férid Ben Ali, le frère cadet de Zinochet qui tient souvent une table à l’hôtel Crillon à Paris pour y déguster la lecture de “L’Audace”, il n’y a pas si longtemps. Qu’importe! Revenons à notre marché de …dupes!!!
Au fait, séparément certes, mais les deux lascars étaient bel et bien là.
Mourad cria ainsi : “935 000 DT”, acculant tout le monde à la retraite.
Mais c’était compter sans la réaction de Férid Ben Ali qui surgit pour proposer “un milliard”. Avant d’ajouter devant l’assistance médusée et bombant le torse: “Un Ben Ali a toujours le dernier mot!”
Fin de la partie en ville!
Mais quelle ne fut la surprise du ministre des Domaines de l’Etat de recevoir le lendemain un appel téléphonique de Zinochet en personne. “L’appartement est en ruine, renvoyez le chèque à mon frérot”.
Rien que ça! Oui, mais l’appartement? L’appartement, il le garde. Il s’en trouvera bien un entrepreneur qui lui donnera une nouvelle gueule. Gratis, parions-le.
Chez cette mafia, les jours sont difficiles; la crise les a atteints de plein fouet.
Il n’y a que le peuple qui n’est pas encore au bord de la crise de nerfs…
Al Maghreb al arabi fi ousbouâ (Medi 1 Sat) s’intéresse à la Tunisie
Tn-blogs n’est pas assez bien pour les bloggeurs RCDistes..
Le nombre de tunisiens sur Facebook ne cesse d’augmenter. Avec près de 900 000 inscrits, ce réseau social tend à devenir le miroir de l’actualité tunisienne. On y voit les nouvelles tendances, on y apprend les dernières infos et, surtout depuis la dernière campagne présidentielle, on peut y suivre l’activisme des uns et des autres.
Le 11 novembre, j’ai reçu un message du groupe « Blogosphère tunisienne – المدونون الوطنيون» intitulé « في انتظار انشاء موقع خاص بنا » (en attendant la création de notre propre agrégateur) . Mon ami Hmida Ben Jemaa, excellent communiquant et grande figure du e-militantisme RCDiste, explique qu’il est bien de créer et de multiplier les blogs RCDistes mais, qu’en attendant la création de leur propre agrégateur, il est primordial de les inscrire sur tn-blogs.
La décision des bloggeurs mauves d’investir cet espace n’est pas anodine. Le timing l’est encore moins.
Concernant le timing, cet appel vient quelques jours après la déferlante de messages appelant à la libération de Fatma. Bien que le travail des ONG et des médias soit important, je demeure intimement convaincue que cette relaxe a été principalement due à la mobilisation des bloggeurs et des facebookers tunisiens. Et c’est certainement cela qui dérange les violets.
Le grand succès qu’a connu cette compagne témoigne du poids des bloggeurs et de leur pouvoir de changer les choses. Penser que les flics peuvent débarquer à n’importe quel moment, terroriser nos familles et nous obliger à ne plus toucher à internet, nous angoisse à chaque fois que l’on décide de publier un article. L’arrestation de Fatma devait être l’ultime coup permettant à Ammar* de partir en retraite.
Tout cela était sans compter sur le courage de la blogosphère. Cette arrestation s’est retournée contre son instigateur, se transformant ainsi en une leçon donnée par les bloggeurs aux censeurs. En tenant tête à Ammar, nous lui avons fait comprendre qu’il y a des limites à ne pas franchir et que cet espace ne se laissera jamais intimider. La liberté a, encore une fois, vaincu la peur.
Les bloggeurs RCDistes, qui probablement ne supportent plus de voir toutes ces personnes rassemblées autour d’une même cause, décident de devenir plus visibles et de rompre cette alliance. Les Ammaroïdes, conscients des limites de la langue de bois, semblent vouloir appliquer les mêmes recettes qui ont fait le succès de leurs amis « journalistes ». En effet, en créant leur propre agrégateur, il est vraisemblable qu’ils chercheront à créer une nouvelle blogosphère tunisienne ne reflétant plus du tout la réalité. Et, peut-être même, laisseront-ils alors Ammar donner un dernier coup de ciseaux…
Serait-ce la mort annoncée de tn-blogs ?
*Ammar est un personnage fictif incarnant la censure en Tunisie
(Source : le blog « delle3a.com ), le 15 novembre 2009)
Lien : http://www.delle3a.com/?p=41
RESIDENCE SENIORS
Par : « Madjerba »
C’était prévisible parce qu’évident, Djerba s’ouvre au résidanat médicalisé de personnes âgées. La cible visée est étrangère, les prix sont en Euros. Pour l’instant, tout cela est au stade de la commercialisation. Voir ici.
Djerba compte actuellement près de 4000 résidents permanents étrangers, mais jusqu’à aujourd’hui tous ont préféré s’offrir le calme de l’île en achetant ou louant un bien immobilier classique et s’intégrer dans la vie locale sans chercher de services particuliers.
Avec 3 cliniques, 2 hôpitaux dont 1 de jour, des centres de cabinets médicaux regroupés (au moins 4 à ma connaissance), l’installation de nouveaux spécialistes, trois cabinets de radiologie, deux laboratoires d’analyse médicales, l’île peut effectivement attirer des retraités, désireux d’une vie paisible sous un climat agréable et d’un niveau de vie très confortable (le change Euros/Dinars leur étant largement favorable).
(Source : le blog « MaDjerba », le 15 novembre 2009)
Lien : http://madjerba.canalblog.com/archives/2009/11/15/15800945.html
Mme Leila Ben Ali et les causes de la femme arabe, dans un article de “Madame Figaro”
TUNIS, 14 nov 2009 (TAP) – Le magazine parisien “Madame Figaro” a publié un article sous le titre “Mme Leila Ben Ali et les causes de la femme arabe” dans lequel il met en exergue la forte volonté qui anime l’épouse du président de la République et présidente de l’organisation de la femme arabe pour consolider la place de la femme au sein de la famille et dans les différents domaines de l’activité économique.
Dans cette même édition du 14 novembre, le magazine publie, également, une interview de Mme Leila Ben Ali sous le titre “Partenaires des hommes à part entière” au début de laquelle la Première dame de Tunisie affirme: “Je suis une tunisienne comme les autres” et passe en revue les différents aspects de son activité en Tunisie et à l’échelle arabe.
En réponse à la question du magazine “Que pensez-vous des tunisiennes d’aujourd’hui ?”, Mme Ben Ali affirme qu’elles “sont tenaces, persévérantes, actives et très attachées à leurs droits.
Elles sont devenues des partenaires des hommes à part entière. Il reste des efforts pour faire évoluer les mentalités et les comportements, mais la volonté politique de les promouvoir existe.
Je ne crois pas qu’un retour en arrière soit possible.”
Interrogée sur son rôle de première dame, l’épouse du président de la République rappelle qu’elle préside un certain nombre d’associations caritatives, dont Basma (”sourire”, en français), qui s’attache à l’intégration des handicapés dans la société et s’investit aussi, dans la création de centres de soins palliatifs.
Le magazine français évoque, d’autre part, la présidence de Mme Leila Ben Ali de l’organisation de la femme arabe (OFA).
L’épouse du président de la République précise, à ce sujet, que cette organisation qui regroupe quinze premières dames sous l’égide de la ligue des Etats arabes, prépare, actuellement, le prochain rendez-vous, qui aura lieu à Tunis en octobre 2010, autour d’un objectif: favoriser le femmes arabes dans le processus de développement durable.
Nous avons aussi appelé, ajoute-t-elle, à la mise en place d’un observatoire des législations sociales et politiques sur la condition des femmes ainsi qu’une convention sur l’élimination de toutes formes de discriminations à leur encontre, en collaboration avec la Ligue des Etats arabes et les Nations Unies.
A la question “Comment élevez-vous, votre fils de quatre ans et demi ?”, Mme Leila Ben Ali répond: Comme j’ai élevé mes deux filles, et comme j’ai été élevée moi-même.
Dans le respect des valeurs traditionnelles de la Tunisie, le sens de l’effort, l’ouverture aux autres et la simplicité.
Je viens d’un milieu modeste, et nous étions une famille nombreuse de dix enfants.
Dans un article de présentation de cette interview, “Madame Figaro” souligne que la situation de la femme tunisienne est exceptionnelle dans les pays arabes et musulmans.
Dès les années vingt, précise-t-il, des mouvements d’émancipation féminine existaient déjà; aujourd’hui, elles sont banquières, chefs d’entreprise, médecins, psychanalystes, avocates, juges… et cela n’étonne plus personne.
Le magazine rappelle que la promulgation du code du statut personnel, révolutionnaire à l’époque, et qui le reste, a fait des tunisiennes des citoyennes à part entière, les égales des hommes (Abolition de la polygamie et de la répudiation, instauration du divorce par voie judiciaire, suppression du tuteur matrimonial…) Toutes ces mesures, ajoute-t-il, donnent un formidable coup d’accélérateur à la modernisation de la société tunisienne.
Le magazine relève que le président Zine El Abidine Ben Ali a fait promulguer de nouvelles législations qui consolident la place de la femme dans la famille et la société, comme l’égalité salariale et l’égalité parentale, le régime de la communauté des biens, le fonds de garantie de la pension alimentaire et la discrimination positive dans les instances élues.
Autant de mesures parmi d’autres, fait-il remarquer, qui font encore de la Tunisie un laboratoire à idées pour la promotion du droit des femmes dans le monde arabe et musulman.
(Source : l’agence TAP (Gouvernementale – Tunis), le 14 novembre 2009)
Lien : http://www.tap.info.tn/fr/index.php?option=com_content&task=view&id=7457&Itemid=85
Algérie: 3 émigrants morts et 10 portés disparus dans un naufrage
ALGER – Trois candidats à l’émigration clandestine en Europe sont morts noyés et dix sont portés disparus après le naufrage de leurs embarcations samedi au large de Tenès, à l’ouest d’Alger, ont annoncé dimanche les garde-côtes algériens.
Au large des côtes de Tenès, deux corps ont d’abord été repêchés puis un troisième dimanche après-midi, tandis qu’un émigrant a pu être sauvé.
Un premier bilan faisait état de deux morts.
Dix autres sont toujours portés disparus après que les deux embarcations qui les transportaient ont coulé, ont indiqué les forces navales algériennes dans un communiqué selon l’agence algérienne APS.
Ces émigrants font partie d’un groupe de 21 candidats à l’émigration clandestine qui avaient la pris la mer samedi vers 03H00 (02H00 GMT) à partir d’une plage de Tenès à destination de l’Europe, selon la même source. Le reste du groupe a pu rejoindre à la nage une plage de la région, a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, au large d’El Tarf (est), vingt candidats à l’émigration clandestine, dont trois mineurs, ont été secourus alors qu’ils tentaient également de rejoindre la rive nord de la Méditerranée à bord d’une embarcation de fortune, ont indiqué les garde-côtes.
Ces émigrants, âgés de 17 à 29 ans, ont été interceptés samedi vers 23H00 (22H00 GMT) au large d’une plage d’El Tarf alors que leur embarcation était dans un état de “dégradation avancée”, selon la même source.
Des violences entachent le match Egypte-Algérie, trois blessés
Mondial-2010 – Déception et espoir en Algérie avant le match d’appui
Mondial: aucun décès d’Algérien au Caire samedi (ambassadeur d’Algérie)
AFP, le 15 novembre 2009 à 20h44 ALGER, 15 nov 2009 (AFP) – L’ambassadeur d’Algérie en Egypte Abdelkader Hadjar a affirmé dimanche qu’aucun supporteur algérien n’avait trouvé la mort après le match de football comptant pour la qualification au Mondial 2010 ayant opposé samedi au Caire les équipes d’Algérie et d’Egypte. “A cet instant, aucun décès n’a été signalé du côté des supporteurs algériens” après cette rencontre, a indiqué M. Hadjar dans une déclaration à la chaîne 1 de la radio nationale algérienne citée par l’agence APS. “Des informations circulaient depuis samedi faisant état de la mort de supporteurs algériens au Caire, mais après vérification, notamment auprès des services hospitaliers, aucun décès nous a été signalé”, a-t-il affirmé. L’ambassadeur algérien a également démenti les informations rapportées par certains médias, selon lesquelles “les corps de six victimes sont arrivés à l’aéroport international Houari-Boumediene” d’Alger, ajoute l’APS. “Le gouvernement égyptien nous a informés sur les blessures de onze Algériens, qui ont quitté l’hôpital après avoir reçu des soins”, a-t-il encore indiqué, toujours de même source. Un journaliste de l’AFP sur place avait rapporté qu’au moins quatre bus transportant des Algériens avaient été caillassés après le match. La sélection algérienne avait été la cible de jets de pierres peu après son arrivée au Caire jeudi soir. Trois joueurs avaient été blessés. Après la victoire de l’Egypte sur l’Algérie au Caire (2-0), les deux équipes ont le même nombre de points (13) et la même différence de buts (+5), une situation qui les oblige à se départager mercredi lors d’un match d’appui sur terrain neutre au Soudan.
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Mondial 2010: les supporteurs algériens se ruent sur les vols à destination de Khartoum
Associated Press, le 15 novembre 2009 à 20h58 ALGER (AP) –ir Algérie a programmé à partir de lundi 30 vols à destination de Khartoum depuis l’Algérie pour permettre aux supporters algériens d’assister au match de barrage de leur équipe, mercredi contre l’Egypte, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2010. L’annonce dimanche a provoqué une ruée devant les agences de la compagnie.
Au total, 7.500 places -en partance d’Alger, Constantine et Oran- pour Khartoum sont prévues, a annoncé le directeur général de la compagnie aérienne Ouahid Bouabdellah lors d’une conférence de presse. L’annonce, relayée par la radio et la télévision d’Etat, a provoqué une ruée devant les agences de cette compagnie, prises d’assaut par de jeunes Algériens désireux d’aller soutenir l’équipe nationale, qui jouera mercredi son ticket de qualification pour la Coupe du monde de football en Afrique du Sud.
Les services de sécurité ont dû avoir recours à leur matraques pour maîtriser le flux de jeunes, notamment aux agences Pasteur et Place Maurice Audin au centre d’Alger.
Le prix de l’aller-retour Alger-Khartoum a été revu à la baisse. Le trajet coûtera exceptionnellement entre 20.000 et 24.000 dinars (entre 200 et 240 euros environ), contre 90.000 actuellement.
Les autorités soudanaises ont par ailleurs décidé de dispenser du visa d’entrée au Soudan les supporters algériens qui souhaitent assister au match, a précisé dimanche un communiqué de l’ambassade du Soudan à Alger.
Par ailleurs, les supporters algériens rentrés du Caire par vols spéciaux dimanche en début de soirée ont qualifié leur séjour en terre égyptienne “d’enfer”, suite aux agressions dont ils avaient été victimes.
“C’est inimaginable ce qu’on a subi et vu. Le long du parcours nous avons vu des choses incroyables et jusqu’à maintenant je n’arrive pas à y croire. Il y avait des bus remplis d’Algériens bloqués. Ils ont été caillassés mais pas seulement”, témoigne Adléne Djouad, 25 ans, qui porte des contusions sur le front et le visage et des taches de sang séché sur ses vêtements, a constaté l’Associated Press. “Plusieurs dizaines d’Egyptiens sont entrés dans ces bus” et s’en sont pris aux supporters, a-t-il raconté.
Le ministère de l’Intérieur égyptien a fait état de 32 blessés, dont vingt Algériens et 12 Egyptiens, suite à des accrochages entre supporters à la sortie du stade. De leur côté, les autorités officielles algériennes se sont murées dans le silence. Cependant, les correspondants de la presse privée algérienne envoyés en Egypte pour la couverture de la rencontre de samedi, évoquaient plusieurs dizaines de blessés.
Par ailleurs, l’ambassade d’Egypte est protégée par un dispositif de sécurité depuis vendredi, alors que la police a repoussé des jeunes supporters qui tentaient de saccager le siège de Djezzy, la filiale algérienne de téléphonie mobile qui appartient au groupe égyptien Orascom Télécom. AP
Obama réclame la libération de Suu Kyi à un haut responsable birman
Leuenberger évoque la liberté totale de l’Internet comme “utopie”
Les forces étrangères et leurs pertes en Afghanistan