15 novembre 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3463 du 15.11.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Liberté et Equité: L’étudiant Oualid Hosni disparu jusqu’à nouvel ordre Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie AISPP: Communiqué Lettre de remerciements de Zouhaïer Makhlouf, reporter et militant des droits humains emprisonné Comité pour les libertés en Tunisie: Le climat se refroidit…pour les Droits de l’Homme Slim BAGGA: FERID BEN ALI: “Merci grand frère!!!” Abdel Wahab Hani: Al Maghreb al arabi fi ousbouâ (Medi 1 Sat) s’intéresse à la Tunisie Delle3a: Tn-blogs n’est pas assez bien pour les bloggeurs RCDistes.. Madjerba: Residence seniors TAP: Mme Leila Ben Ali et les causes de la femme arabe, dans un article de “Madame Figaro” AFP: Algérie: 3 émigrants morts et 10 portés disparus dans un naufrage AFP: Des violences entachent le match Egypte-Algérie, trois blessés AFP: Mondial: aucun décès d’Algérien au Caire samedi (ambassadeur  d’Algérie) AFP: Mondial-2010 – Déception et espoir en Algérie avant le match d’appui AP:  Mondial 2010: les supporteurs algériens se ruent sur les vols à destination de Khartoum AFP: Obama réclame la libération de Suu Kyi à un haut responsable birman ATS: Leuenberger évoque la liberté totale de l’Internet comme “utopie” Reuters: Les forces étrangères et leurs pertes en Afghanistan


Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits humains indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 13 novembre 2009

Nouvelles des libertés en Tunisie

L’étudiant Oualid Hosni disparu jusqu’à nouvel ordre

La famille du jeune Oualid Hosni (étudiant en troisième année de médecine, originaire de Naassen) a affirmé que leur fils avait disparu depuis le 30 septembre 2009 et qu’elle avait présenté trois requêtes au procureur de la République et avait questionné le district de police, en vain. Un des camarades du jeune disparu avait informé la famille de l’arrestation de leur fils par des agents de la police politique à la date précitée. Il serait donc détenu depuis un mois et demi, n’a pas été relâché ni présenté à la justice et sa famille n’a pas été informée du lieu et de la raison de sa détention.

Visite du militant des droits humains Zouhaïer Makhlouf

La famille de Zouhaïer Makhlouf, militant des droits humains, actuellement détenu à la prison de Mornaguia, a rendu visite à ce dernier il y a deux jours et a affirmé que sa santé s’était stabilisée, qu’il était traité normalement, si l’on excepte la surveillance étroite dont il est l’objet, que ce soit dans la cellule ou au parloir. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe)


Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits humains indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/ Fax : 71 340 860 Tunis, le 12 novembre 2009

Nouvelles des libertés en Tunisie

1) Poursuite du siège du domicile du journaliste Slim Boukhdhir

Les agents de la police politique continuent de boucler le domicile du journaliste Slim Boukhdhir, représentant de l’Organisation Reporters Sans Frontières, en violation flagrante des droits garantis par la constitution et les lois à tout citoyen tunisien. […]

3) Poursuite du calvaire du prisonnier d’opinion Mohammed Ali Abdellaoui

Le calvaire de Mohammed Ali Abdellaoui, prisonnier d’opinion actuellement incarcéré à la prison de Monastir, continue : il souffre de plusieurs maladies et n’est pas emmené chez le médecin de la prison. Il vit dans des conditions pénibles dans une cellule bondée de prisonniers de droits commun, dépourvue des conditions minima à savoir éclairage, aération, sans parler du nombre de fumeurs, ce qui a des répercussions négatives sur son état de santé. Mohammed Ali Abdellaoui, originaire de Sidi Bouzid et demeurant à la Cité Aouina de Sousse, a effectué trois des cinq ans d’emprisonnement  auxquels il a été condamné. Sa famille qui lui a rendu visite mercredi 11 novembre demande son transfert à la prison de Messaadine, proche du domicile familial.

4) Libération de Fethi Changol et Ahmed Chaïeb

Le juge d’instruction du huitième bureau du Tribunal de Première Instance de Tunis a remis en liberté tard dans la soirée du mercredi 11 novembre 2009 messieurs Fethi Changol et Ahmed Chaïeb, qui ont été arrêtés le 27 octobre 2009. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour le Docteur Sadok Chourou Association Internationale de Soutien aux Prisonnier Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis le 13 novembre 2009  
Le tribunal cantonal de Ras Jbel dans le gouvernorat de Bizerte a examiné lors de l’audience du vendredi 13 novembre 2009, présidée par le juge Ali Alaouani, l’affaire n°36553 dans laquelle est déféré en état d’arrestation l’ex prisonnier politique Mustapha Ben Ahmed Khlil, pour nuisance par la parole à un agent de la Sûreté. Maîtres Taoufik Bouzaiane et Imène Triki se sont présentés avec Mustapha Khlil et après que le déféré ait été interrogé sans qu’il lui soit possible de commenter l’incident (Mustapha Khlil s’est présenté mercredi au poste de la Sûreté pour déposer une plainte pour un accident de la circulation et de là il est devenu….), le juge a décidé de reporter l’examen de l’affaire au 20 novembre 2009. Des défenseurs des droits de l’homme de Bizerte ont pu assister à l’audience. L’ex prisonnier politique Mustapha Khlil écroué depuis le 13 novembre 2009 à la prison civile de Bizerte est originaire de Ghar El Melh. Il est une figure connue de l’opposition dans la région. Lui et sa famille se sont vus imposer depuis les années 90 du siècle passé toutes sortes de mesures de répression politique : emprisonnement, chômage (il était fonctionnaire à Ghar El Melh avant son emprisonnement), isolement de l’environnement social, par les menaces faites à l’entourage de l’approcher. […] Pour l’association La commission de suivi des prisonniers libérés (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Lettre de remerciements de Zouhaïer Makhlouf, reporter et militant des droits humains emprisonné

 Tunis…Le 11 Novembre 2009   J’ai le plaisir, alors que je suis emprisonné depuis le 20 octobre 2009 à la prison de Mornaguia dans la banlieue de Tunis, d’adresser depuis ma prison mes remerciements et ma gratitude à tous ceux qui se sont tenus à mes côtés et m’ont aidé dans cette affaire, qu’ils s’agisse de personnes ou de collectifs, en Tunisie comme à l’étranger.   J’adresse mes remerciements et ma gratitude aux hérauts de la justice, ces avocats de toutes tendances politiques qui se sont portés volontaires pour me défendre et faire triompher ma cause avec une ferveur qui n’était guère une surprise et qui ont monté une commission qui organise des visites quotidiennes à la prison de Mornaguia.   Je les adresse à toutes les composantes de la société civile tunisienne, partis et organisations de toutes sensibilités qui se sont solidarisés de moi et de ma cause.   J’adresse un remerciement chaleureux à toutes les organisations de droits de l’homme, en Tunisie et à l’étranger, à tous les médias, notamment à la vénérable chaîne Al Jazeera qui a suivi mon affaire avec intérêt et à tous les sites électroniques qui se ont relaté l’oppression à laquelle je dois faire face.   Je remercie le Parti Démocratique Progressiste qui a constitué une commission en son sein pour me soutenir, a organisé des réunions de solidarité, a rendu visite à ma famille, et plus particulièrement à Maître Maya Jribi et Maître Néjib Chebbi et à tous les militants qui se sont solidarisés de moi.   J’adresse ma gratitude également à la colonie tunisienne à l’étranger qui a contribué avec efficacité à faire connaître l’injustice à laquelle je suis en butte.   Je remercie L’Union Générale des Étudiants Tunisie qui m’a soutenu et organisé des initiatives dans l’Université pour faire connaître ma cause, me donner raison et exiger ma libération.   A chacun  en  particulier, je veux dire ma reconnaissance.   Enfin, je remercie tout ceux qui ont prêté main forte à ma famille, matériellement et moralement, l’ont assistée dans cette épreuve qu’elle traverse, et je vous appelle tous à poursuivre vos efforts en vue de ma libération et la fin de cette injustice.   Depuis la prison de Mornaguia Zouhaïer Makhlouf   (Traduction : Luiza Toscane)  


COMITÉ POUR LES LIBERTÉS EN TUNISIE AIX-MARSEILLE

TUNISIE :

le climat se refroidit…

pour les Droits de l’Homme

Un vent mauvais de répression s’est levé en Tunisie à l’occasion de la dernière élection présidentielle du 25 octobre 2009.

Certes dans le pays, sous la férule du président Ben Ali, au pouvoir depuis le 7 novembre 1987, aucune opposition véritable n’a jamais vraiment été tolérée, quelle que soit sa coloration politique.

Les LIBERTÉS PUBLIQUES, d’association, de réunion, d’expression, de manifestation sont quasi inexistantes et la presse toute entière est soumise au pouvoir en place. Toutefois, au fil des ans, un certain nombre d’opposants se sont quand même régulièrement exprimés, essentiellement à travers des contacts avec des médias étrangers ou à l’intérieur de quelques associations tolérées.

Ils ont régulièrement payé cette audace de peines d’emprisonnement, d’interdictions de voyager et de sévices divers.

Aujourd’hui la situation apparaît particulièrement bloquée.

Plusieurs figures d’opposition connues internationalement – et donc relativement épargnées jusqu’alors – sont menacées. Derniers exemples en date parmi d’autres : Me Radia NASRAOUI, défenseure des Droits de l’Homme, et son mari Hamma HAMMAMI, leader du PCOT, ont été tabassés récemment, après avoir vu leur voiture sabotée. Le 19 novembre 2009, Taoufik BEN BRIK, journaliste indépendant (trop indépendant) doit passer devant un tribunal pour une soi-disant agression dont il est accusé.

Enfin, et ce n’est pas le moins significatif du climat actuel, Florence BEAUGÉ, correspondante du journal « Le Monde » pour la Tunisie, a été expulsée pour la première fois alors qu’elle couvre l’actualité de ce pays depuis de nombreuses années.

Il est donc temps que les démocrates du monde – et particulièrement de France, eu égard aux liens qui unissent les deux nations – se mobilisent pour manifester leur solidarité avec le peuple tunisien.

Il est inacceptable d’entendre des commentateurs à la télévision française affirmer sur un ton badin que « les pays arabes ne sont pas mûrs pour la démocratie ». C’est un comportement quasi raciste que nous devons combattre.

C’est un mauvais message pour la cohésion nationale ici, alors que des centaines de milliers de Franco-Tunisiens vivent et votent en France.

Plus que jamais, nous devons exiger de nos gouvernants et de nos élus qu’ils délivrent UN MESSAGE CLAIR ET PUBLIC aux autorités tunisiennes sur les Droits de l’Homme.


 
 

CORRUPTION ET PASSE-DROITS

FERID BEN ALI: “Merci grand frère!!!”

Slim BAGGA

Cela se passait il y a à peine quelques jours dans le quartier du Belvédère, précisément avenue de la Liberté.

L’Etat mettait en vente aux enchères des appartements assez spacieux nécessitant, reconnaissons-le, un relooking.

L’un des appartements a une superficie de 270 mètres carrés. Les enchères peuvent débuter à 270000DT (150 000 euros environ). Les Tunisiens surenchérissent jusqu’à 900 000DT. Puis, tout à coup un silence glacial envahit la salle. On murmura alors que Mourad Trabelsi est arrivé pour se mettre de la partie. D’autres murmurèrent apercevoir Férid Ben Ali, le frère cadet de Zinochet qui tient souvent une table à l’hôtel Crillon à Paris pour y déguster la lecture de “L’Audace”, il n’y a pas si longtemps. Qu’importe! Revenons à notre marché de …dupes!!!

Au fait, séparément certes, mais les deux lascars étaient bel et bien là.

Mourad cria ainsi : “935 000 DT”, acculant tout le monde à la retraite.

Mais c’était compter sans la réaction de Férid Ben Ali qui surgit pour proposer “un milliard”. Avant d’ajouter devant l’assistance médusée et bombant le torse: “Un Ben Ali a toujours le dernier mot!”

Fin de la partie en ville!

Mais quelle ne fut la surprise du ministre des Domaines de l’Etat de recevoir le lendemain un appel téléphonique de Zinochet en personne. “L’appartement est en ruine, renvoyez le chèque à mon frérot”.

Rien que ça! Oui, mais l’appartement? L’appartement, il le garde. Il s’en trouvera bien un entrepreneur qui lui donnera une nouvelle gueule. Gratis, parions-le.

Chez cette mafia, les jours sont difficiles; la crise les a atteints de plein fouet.

Il n’y a que le peuple qui n’est pas encore au bord de la crise de nerfs…


 Al Maghreb al arabi fi ousbouâ (Medi 1 Sat) s’intéresse à la Tunisie

Dimanche 15 novembre 2009 Invités: Borhane Besaies (Tunis) & Abdel Wahab Hani (Paris) Al Maghreb al arabi fi ousbouâ, sur la chaîne marocaine, pan-maghrébine, Medi 1 Sat, revient sur la cérémonie du Serment prêté par l’actuel Chef de l’Etat et son discours d’Investiture, inagurant son 5e et dernier quinquenat, ce jeudi 12 novembre, devant les deux chambre, réunies au Palais du Bardo. Pour débattre, la chaîne a invité, en direct depuis Tunis, M. Borhane Besaies, présenté comme analyste politique, et nous même Abdel Wahab Hani, Défenseur des droits humains, par téléphone depuis Paris. L’émission sera diffusée ce soir Dimanche 15 novembre, à 20h40, heure du Maroc, temps universel, 21h40 heure de Tunis et Paris. Elle sera re-diffusée à 01h30, temps universel, et demain lundi à 11h30, temps universel. Les questions tournaient, essentiellement, autour de la liberté de la presse et de la réaction de Tunis suite à ce que le gouvernement qualifie d’Ingérence étrangère, sur fond de réactions critiques des capitales occidentales alliées de la Tunisie de M. Ben Ali.. Une remarque technique s’impose, le lecteur et le téléspectateur ayant le droit de savoir: Le débat ne fut pas équilibré, en terme de répartition du temps alloué à chaque invité, M. Besaies ayant eu le privilège de commencer et de clôre le débat, ainsi au’il s’exprimait en live, ce qui était de nature à nuire au débat contradictoire et à armes égales. Ceci étant dit, l’intérêt que porte Medi 1 Sat à notre pays et à la cause de la Démocratie et du débat contradictoire est louabale. Les téléspectateurs sont les seuls juges d’un débat qui ne vise qu’à éclairer l’opinion. Mais, nous voudrions revenir sur quatre informations capitales, révélées lors de ce débat: i- M. Besaies a démissionné de l’Observatoire national des élections, “J’ai démissionné, moi je ne peux pas être impartial”, disait-il (Insahabt, Ana La Yomkin An Akouna Mouhayadan), alors que la liste officiel de l’Observatoire englobe, toujours, son nom, mettant en doute sa qualité d’Analyste politique, devant être Impartial et autonome par rapport au champ politique qu’il analyse; D’ailleurs le même M. Besaies est toujours membre du Conseil supérieur de la Communication et du Comité supérieur des droits de l’homme, où Intégrité, Indépendance, Qualification, Haute moralité et Impartialité sont pourtant des qualités requises, par les normes internationalement reconnues, en vigueur dans les pays démocratiques; ii- Pour les attaques pour Ingérence extérieure, “la Tunisie voulait -juste- marquer un point (enregistrer une position)” (Tounes Aradat Tasjil Mawqif) résumait-il, mettant en doute le sérieux des requêtes auprès de l’Union du Maghreb Arabe et de l’Union Africaine, formulées par la diplomatie tunsienne et insérées dans le discours d’Investiture du Chef de l’Etat; iii- Concernant le fondement des attaques contre certains opposants “Nous n’accepterons pas qu’ils doutent des acquis” (La naqbalou Attachkik Fi Al Makasib), alors que le propre d’une opposition est de douter des acquis du gouvernement en place et de critiquer ses choix; iv- Concernant les attaques contre les opposants et les personnalités nationales dans une certaine presse “Nous ne salirons jamais nos adversaires avec facilité” (La Nouchawwihou Khousoumana Bisouhalah), reconnaissant, au passage, les attaques ignobles profoérées, dans l’impunité tolate, par les plumes idignes des Abderrazzak Jridi and Co. Dans le temps alloué par la rédaction de la chaîne, les journalistes ont bien préparé le reportage et ont essayé, tout au long de l’émission, de relancer et de re-centrer le débat, en enchaînant des questions bien préparées, d’une manière professionnelle louable et loyale, en faisant avancer les problèmatiques et en évitant de l’engluer. Présentation officielle de l’émission: Al Maghreb al arabi fi ousbouâ (7 jours au Maghreb) De l’information, des reportages, des analyses, mais aussi une revue de presse et des invités, chaque semaine, le magazine de la rédaction de Medi 1 Sat retient pour vous l’essentiel de l’actualité du grand Maghreb. Politique, économie, société ou culture, cette émission revient sur les événements qui ont fait la une durant la semaine. Diffusion: Dimanche soir: 20h40, temps universel, heure du Maroc, 21h40 heure de Tunis, Paris, Genève 00h30, temps universel, heure du Maroc, 02h30 heure de Tunis, Paris, Genève Lundi matin: 11h30, temps universel, 12h30 heure de Tunis, Paris, Genève Consultable sur le portail de la chaîne: http://www.medi1sat.ma/fr/emission.aspx# Paris, le 15 novembre 2009 Abdel Wahab Hani awhani@yahoo.fr

 

 

Tn-blogs n’est pas assez bien pour les bloggeurs RCDistes..

Le nombre de tunisiens sur Facebook ne cesse d’augmenter. Avec près de 900 000 inscrits, ce réseau social tend à devenir le miroir de l’actualité tunisienne. On y voit les nouvelles tendances, on y apprend les dernières infos et, surtout depuis la dernière campagne présidentielle, on peut y suivre l’activisme des uns et des autres.

Le 11 novembre, j’ai reçu un message du groupe « Blogosphère tunisienne – المدونون الوطنيون» intitulé « في انتظار انشاء موقع خاص بنا »  (en attendant  la création de notre propre agrégateur) . Mon ami Hmida Ben Jemaa, excellent communiquant et grande figure du e-militantisme RCDiste, explique qu’il est bien de créer et de multiplier les blogs RCDistes mais, qu’en attendant la création de leur propre agrégateur, il est primordial de les inscrire sur tn-blogs.

La décision des bloggeurs mauves d’investir cet espace n’est pas anodine. Le timing l’est encore moins.

Concernant le timing, cet appel vient quelques jours après la déferlante de messages appelant à la libération de Fatma. Bien que le travail des ONG et des médias soit important, je demeure intimement convaincue que cette relaxe a été principalement due à la mobilisation des bloggeurs et des facebookers tunisiens. Et c’est certainement cela qui dérange les violets.

Le grand succès qu’a connu cette compagne témoigne du poids des bloggeurs et de leur pouvoir de changer les choses. Penser que les flics peuvent débarquer à n’importe quel moment, terroriser nos familles et nous obliger à ne plus toucher à internet, nous angoisse à chaque fois que l’on décide de publier un article. L’arrestation de Fatma devait être l’ultime coup permettant  à Ammar* de partir en retraite.

Tout cela était sans compter sur le courage de la blogosphère. Cette arrestation s’est retournée contre son instigateur, se transformant ainsi en une leçon donnée par les bloggeurs aux censeurs. En tenant tête à Ammar, nous lui avons fait comprendre qu’il y a des limites à ne pas franchir et que cet espace ne se laissera jamais intimider.  La liberté a, encore une fois,  vaincu la peur.

Les bloggeurs RCDistes, qui probablement ne supportent plus de voir toutes ces personnes rassemblées autour d’une même cause, décident de devenir plus visibles et de rompre cette alliance. Les Ammaroïdes, conscients des limites de la langue de bois, semblent vouloir appliquer les mêmes recettes qui ont fait le succès de leurs amis « journalistes ». En effet, en créant leur propre agrégateur, il est vraisemblable qu’ils chercheront à créer une nouvelle blogosphère tunisienne ne reflétant plus du tout la réalité. Et, peut-être même, laisseront-ils alors Ammar donner un dernier coup de ciseaux…

Serait-ce la mort annoncée de tn-blogs ?

*Ammar est un personnage fictif incarnant la censure en Tunisie

(Source : le blog « delle3a.com ), le 15 novembre 2009)

Lien : http://www.delle3a.com/?p=41


RESIDENCE SENIORS

Par : « Madjerba »

C’était prévisible parce qu’évident, Djerba s’ouvre au résidanat médicalisé de personnes âgées. La cible visée est étrangère, les prix sont en Euros. Pour l’instant, tout cela est au stade de la commercialisation. Voir ici.

Djerba compte actuellement près de 4000 résidents permanents étrangers, mais jusqu’à aujourd’hui tous ont préféré s’offrir le calme de l’île en achetant ou louant un bien immobilier classique et s’intégrer dans la vie locale sans chercher de services particuliers.

Avec 3 cliniques, 2 hôpitaux dont 1 de jour, des centres de cabinets médicaux regroupés (au moins 4 à ma connaissance), l’installation de nouveaux spécialistes, trois cabinets de radiologie, deux laboratoires d’analyse médicales, l’île peut effectivement attirer des retraités, désireux d’une vie paisible sous un climat agréable et d’un niveau de vie très confortable (le change Euros/Dinars leur étant largement favorable).

(Source : le blog « MaDjerba », le 15 novembre 2009)

Lien : http://madjerba.canalblog.com/archives/2009/11/15/15800945.html


 

Mme Leila Ben Ali et les causes de la femme arabe, dans un article de “Madame Figaro”

TUNIS, 14 nov 2009 (TAP) – Le magazine parisien “Madame Figaro” a publié un article sous le titre “Mme Leila Ben Ali et les causes de la femme arabe” dans lequel il met en exergue la forte volonté qui anime l’épouse du président de la République et présidente de l’organisation de la femme arabe pour consolider la place de la femme au sein de la famille et dans les différents domaines de l’activité économique.

Dans cette même édition du 14 novembre, le magazine publie, également, une interview de Mme Leila Ben Ali sous le titre “Partenaires des hommes à part entière” au début de laquelle la Première dame de Tunisie affirme: “Je suis une tunisienne comme les autres” et passe en revue les différents aspects de son activité en Tunisie et à l’échelle arabe.

En réponse à la question du magazine “Que pensez-vous des tunisiennes d’aujourd’hui ?”, Mme Ben Ali affirme qu’elles “sont tenaces, persévérantes, actives et très attachées à leurs droits.

Elles sont devenues des partenaires des hommes à part entière. Il reste des efforts pour faire évoluer les mentalités et les comportements, mais la volonté politique de les promouvoir existe.

Je ne crois pas qu’un retour en arrière soit possible.”

Interrogée sur son rôle de première dame, l’épouse du président de la République rappelle qu’elle préside un certain nombre d’associations caritatives, dont Basma (”sourire”, en français), qui s’attache à l’intégration des handicapés dans la société et s’investit aussi, dans la création de centres de soins palliatifs.

Le magazine français évoque, d’autre part, la présidence de Mme Leila Ben Ali de l’organisation de la femme arabe (OFA).

L’épouse du président de la République précise, à ce sujet, que cette organisation qui regroupe quinze premières dames sous l’égide de la ligue des Etats arabes, prépare, actuellement, le prochain rendez-vous, qui aura lieu à Tunis en octobre 2010, autour d’un objectif: favoriser le femmes arabes dans le processus de développement durable.

Nous avons aussi appelé, ajoute-t-elle, à la mise en place d’un observatoire des législations sociales et politiques sur la condition des femmes ainsi qu’une convention sur l’élimination de toutes formes de discriminations à leur encontre, en collaboration avec la Ligue des Etats arabes et les Nations Unies.

A la question “Comment élevez-vous, votre fils de quatre ans et demi ?”, Mme Leila Ben Ali répond: Comme j’ai élevé mes deux filles, et comme j’ai été élevée moi-même.

Dans le respect des valeurs traditionnelles de la Tunisie, le sens de l’effort, l’ouverture aux autres et la simplicité.

Je viens d’un milieu modeste, et nous étions une famille nombreuse de dix enfants.

Dans un article de présentation de cette interview, “Madame Figaro” souligne que la situation de la femme tunisienne est exceptionnelle dans les pays arabes et musulmans.

Dès les années vingt, précise-t-il, des mouvements d’émancipation féminine existaient déjà; aujourd’hui, elles sont banquières, chefs d’entreprise, médecins, psychanalystes, avocates, juges… et cela n’étonne plus personne.

Le magazine rappelle que la promulgation du code du statut personnel, révolutionnaire à l’époque, et qui le reste, a fait des tunisiennes des citoyennes à part entière, les égales des hommes (Abolition de la polygamie et de la répudiation, instauration du divorce par voie judiciaire, suppression du tuteur matrimonial…) Toutes ces mesures, ajoute-t-il, donnent un formidable coup d’accélérateur à la modernisation de la société tunisienne.

Le magazine relève que le président Zine El Abidine Ben Ali a fait promulguer de nouvelles législations qui consolident la place de la femme dans la famille et la société, comme l’égalité salariale et l’égalité parentale, le régime de la communauté des biens, le fonds de garantie de la pension alimentaire et la discrimination positive dans les instances élues.

Autant de mesures parmi d’autres, fait-il remarquer, qui font encore de la Tunisie un laboratoire à idées pour la promotion du droit des femmes dans le monde arabe et musulman.

(Source : l’agence TAP (Gouvernementale – Tunis), le 14 novembre 2009)

Lien : http://www.tap.info.tn/fr/index.php?option=com_content&task=view&id=7457&Itemid=85


Algérie: 3 émigrants morts et 10 portés disparus dans un naufrage

 
AFP, le 15 novembre 2009 à 21h04

ALGER – Trois candidats à l’émigration clandestine en Europe sont morts noyés et dix sont portés disparus après le naufrage de leurs embarcations samedi au large de Tenès, à l’ouest d’Alger, ont annoncé dimanche les garde-côtes algériens.

Au large des côtes de Tenès, deux corps ont d’abord été repêchés puis un troisième dimanche après-midi, tandis qu’un émigrant a pu être sauvé.

Un premier bilan faisait état de deux morts.

Dix autres sont toujours portés disparus après que les deux embarcations qui les transportaient ont coulé, ont indiqué les forces navales algériennes dans un communiqué selon l’agence algérienne APS.

Ces émigrants font partie d’un groupe de 21 candidats à l’émigration clandestine qui avaient la pris la mer samedi vers 03H00 (02H00 GMT) à partir d’une plage de Tenès à destination de l’Europe, selon la même source. Le reste du groupe a pu rejoindre à la nage une plage de la région, a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, au large d’El Tarf (est), vingt candidats à l’émigration clandestine, dont trois mineurs, ont été secourus alors qu’ils tentaient également de rejoindre la rive nord de la Méditerranée à bord d’une embarcation de fortune, ont indiqué les garde-côtes.

Ces émigrants, âgés de 17 à 29 ans, ont été interceptés samedi vers 23H00 (22H00 GMT) au large d’une plage d’El Tarf alors que leur embarcation était dans un état de “dégradation avancée”, selon la même source.


Des violences entachent le match Egypte-Algérie, trois blessés  

AFP, le 15 novembre 2009 à 01h12 Par Samer AL-ATRUSH LE CAIRE, 15 nov 2009 (AFP) – Des violences ont entaché samedi soir le match de football remporté 2-0 par l’Egypte contre l’Algérie. Le caillassage de bus transportant des supporteurs algériens a fait trois blessés, à la sortie du stade international du Caire. Ces heurts interviennent deux jours après une attaque contre le bus de la sélection algérienne, qui venait alors d’arriver dans la capitale égyptienne afin de prendre part à cette rencontre cruciale pour la qualification au Mondial-2010. Leur véhicule avait été la cible de jets de pierre faisant trois blessés parmi les joueurs. Postés à l’issue de la rencontre à un barrage de police abandonné, les supporteurs des Pharaons ont attendu la sortie des véhicules devant ramener les Algériens à leur hôtel aux abords du stade, en banlieue du Caire, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. Ils ont fait ralentir tous les véhicules au niveau du barrage pour vérifier si les passagers étaient algériens ou égyptiens. A chaque fois qu’un bus transportait des Algériens, il s’est fait copieusement caillasser. Au moins quatre bus ont ainsi été attaqués, a rapporté le journaliste de l’AFP, constatant que la rue était jonchée de verre brisé. Climat électrique Un responsable des services de sécurité a déclaré que trois supporteurs algériens avaient été légèrement blessés dans l’attaque, affirmant toutefois que seul un bus avait été la cible de jets de pierres. A quelques dizaines de mètres de là, se trouvaient quatre camions de la police anti-émeutes, mais les forces de l’ordre ne sont pas intervenues, selon le journaliste de l’AFP. Les jours précédant ce match crucial, qui a vu les Pharaons sauvegarder à la dernière minute leurs chances d’une qualification au Mondial-2010, s’étaient déroulés dans un climat électrique, avec échange d’invectives entre supporteurs sur internet et par médias interposés, au point que les autorités des deux pays ont dû multiplier les appels au calme. La tension a culminé jeudi soir avec le caillassage du bus de la sélection algérienne. Les traces de l’agression étaient d’ailleurs visibles pendant la rencontre sur deux des trois joueurs algériens blessés, qui portaient des pansements à la tête.  

Mondial-2010 – Déception et espoir en Algérie avant le match d’appui

AFP, le 14 novembre 2009 à 11h07 ALGER, 15 nov 2009 (AFP) – La presse algérienne exprimait dimanche une extrême déception après la défaite samedi au Caire des Verts (2-0), qui semblaient tenir leur qualification pour le Mondial-2010 mais devront finalement passer par un match d’appui contre l’Egypte mercredi à Khartoum. Mais les titres des principaux quotidiens montraient aussi les espoirs de la presse pour le match de mercredi, que l’équipe est déjà partie dans la capitale soudanaise: “La fête reportée” (El Watan), “Rendez-vous à Khartoum” (Liberté)… Quand “une équipe est à une minute de la qualification et que tout s’écroule (…), il est difficile de se refaire un moral”, écrit El Watan, qui maintient pourtant sa confiance en “toute cette jeune bande de joueurs qui a fait sortir toute l’Algérie dans les rues” avec ses précédentes victoires. “Tout n’est pas perdu: il reste le rendez-vous de Khartoum, terrain neutre, loin des insultes et des actes de malveillance, des coups bas et des coups fourrés”, écrit l’éditorialiste de Liberté. Unanime, la presse algérienne stigmatise “la pression” qu’a subi l’équipe algérienne en Egypte. Jeudi soir, son bus a été caillassé par des supporteurs égyptiens à l’aéroport du Caire et trois joueurs ont été blessés, alors que le climat était déjà tendu entre ces deux nations rivales du football africain. Une défaite avec un but d’écart aurait suffi à l’Algérie pour se qualifier, mais un 2e but égyptien dans le temps additionnel a remis les deux équipes à égalité parfaite (13 points) dans le groupe C et ouvert la voie au match d’appui. “Le moral reste solide et les ambitions fortes”, affirme le quotidien gouvernemental El Moudjahid, mais “l’équipe doit se ressourcer, soigner ses blessés”, précise un commentateur de la radio publique. Plusieurs journaux redoutent aussi l’absence mercredi du gardien Lounès Gaouaoui et Khaled Lemmouchia, suspendus pour cumul de cartons. A Khartoum, “on sera chez nous. Le Soudan est un pays ami, on ne sera pas accueilli avec des cailloux comme au Caire”, a déclaré à la radio le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua.  


Mondial: aucun décès d’Algérien au Caire samedi (ambassadeur  d’Algérie)

AFP, le 15 novembre 2009 à 20h44 ALGER, 15 nov 2009 (AFP) – L’ambassadeur d’Algérie en Egypte Abdelkader Hadjar a affirmé dimanche qu’aucun supporteur algérien n’avait trouvé la mort après le match de football comptant pour la qualification au Mondial 2010 ayant opposé samedi au Caire les équipes d’Algérie et d’Egypte. “A cet instant, aucun décès n’a été signalé du côté des supporteurs algériens” après cette rencontre, a indiqué M. Hadjar dans une déclaration à la chaîne 1 de la radio nationale algérienne citée par l’agence APS. “Des informations circulaient depuis samedi faisant état de la mort de supporteurs algériens au Caire, mais après vérification, notamment auprès des services hospitaliers, aucun décès nous a été signalé”, a-t-il affirmé. L’ambassadeur algérien a également démenti les informations rapportées par certains médias, selon lesquelles “les corps de six victimes sont arrivés à l’aéroport international Houari-Boumediene” d’Alger, ajoute l’APS. “Le gouvernement égyptien nous a informés sur les blessures de onze Algériens, qui ont quitté l’hôpital après avoir reçu des soins”, a-t-il encore indiqué, toujours de même source. Un journaliste de l’AFP sur place avait rapporté qu’au moins quatre bus transportant des Algériens avaient été caillassés après le match. La sélection algérienne avait été la cible de jets de pierres peu après son arrivée au Caire jeudi soir. Trois joueurs avaient été blessés. Après la victoire de l’Egypte sur l’Algérie au Caire (2-0), les deux équipes ont le même nombre de points (13) et la même différence de buts (+5), une situation qui les oblige à se départager mercredi lors d’un match d’appui sur terrain neutre au Soudan.

 

 


 

 

Mondial 2010: les supporteurs algériens se ruent sur les vols à destination de Khartoum

Associated Press, le 15 novembre 2009 à 20h58  ALGER (AP) –ir Algérie a programmé à partir de lundi 30 vols à destination de Khartoum depuis l’Algérie pour permettre aux supporters algériens d’assister au match de barrage de leur équipe, mercredi contre l’Egypte, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2010. L’annonce dimanche a provoqué une ruée devant les agences de la compagnie.

Au total, 7.500 places -en partance d’Alger, Constantine et Oran- pour Khartoum sont prévues, a annoncé le directeur général de la compagnie aérienne Ouahid Bouabdellah lors d’une conférence de presse. L’annonce, relayée par la radio et la télévision d’Etat, a provoqué une ruée devant les agences de cette compagnie, prises d’assaut par de jeunes Algériens désireux d’aller soutenir l’équipe nationale, qui jouera mercredi son ticket de qualification pour la Coupe du monde de football en Afrique du Sud.

Les services de sécurité ont dû avoir recours à leur matraques pour maîtriser le flux de jeunes, notamment aux agences Pasteur et Place Maurice Audin au centre d’Alger.

Le prix de l’aller-retour Alger-Khartoum a été revu à la baisse. Le trajet coûtera exceptionnellement entre 20.000 et 24.000 dinars (entre 200 et 240 euros environ), contre 90.000 actuellement.

Les autorités soudanaises ont par ailleurs décidé de dispenser du visa d’entrée au Soudan les supporters algériens qui souhaitent assister au match, a précisé dimanche un communiqué de l’ambassade du Soudan à Alger.

Par ailleurs, les supporters algériens rentrés du Caire par vols spéciaux dimanche en début de soirée ont qualifié leur séjour en terre égyptienne “d’enfer”, suite aux agressions dont ils avaient été victimes.

“C’est inimaginable ce qu’on a subi et vu. Le long du parcours nous avons vu des choses incroyables et jusqu’à maintenant je n’arrive pas à y croire. Il y avait des bus remplis d’Algériens bloqués. Ils ont été caillassés mais pas seulement”, témoigne Adléne Djouad, 25 ans, qui porte des contusions sur le front et le visage et des taches de sang séché sur ses vêtements, a constaté l’Associated Press. “Plusieurs dizaines d’Egyptiens sont entrés dans ces bus” et s’en sont pris aux supporters, a-t-il raconté.

Le ministère de l’Intérieur égyptien a fait état de 32 blessés, dont vingt Algériens et 12 Egyptiens, suite à des accrochages entre supporters à la sortie du stade. De leur côté, les autorités officielles algériennes se sont murées dans le silence. Cependant, les correspondants de la presse privée algérienne envoyés en Egypte pour la couverture de la rencontre de samedi, évoquaient plusieurs dizaines de blessés.

Par ailleurs, l’ambassade d’Egypte est protégée par un dispositif de sécurité depuis vendredi, alors que la police a repoussé des jeunes supporters qui tentaient de saccager le siège de Djezzy, la filiale algérienne de téléphonie mobile qui appartient au groupe égyptien Orascom Télécom. AP

 

Obama réclame la libération de Suu Kyi à un haut responsable birman

AFP, le 15 novembre 2009 à 13h20 SINGAPOUR, 15 nov 2009 (AFP) -président américain Barack Obama a ouvert la porte dimanche à une amélioration des relations avec la Birmanie, à qui il a demandé de libérer la dissidente Aung San Suu Kyi et d’organiser des élections “libres” en 2010. Cette ouverture a été lancée au cours d’une réunion -sans précédent pour un président américain- avec les dix dirigeants de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), dont le Premier ministre birman Thein Sein, à Singapour. Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre de 1h15, les leaders ont salué la politique d’ouverture des Etats-Unis et insisté sur “l’importance de la réconciliation nationale” en Birmanie. Il faut, ont-ils ajouté, que “les élections générales prévues en 2010 soient libres, justes, transparentes et ouvertes à tous afin d’être crédibles aux yeux de la communauté internationale”. La junte militaire a annoncé la tenue de ce scrutin mais n’a pas encore fixé de date. La déclaration commune de l’Asean et des Etats-Unis, qui a donc été approuvée par le Premier ministre birman, ne fait aucune allusion à Aung San Suu Kyi, l’opposante historique du régime. Cette dernière, âgée de 64 ans, est exclue de facto du paysage politique pour les élections de 2010 en raison de la prolongation de 18 mois de son assignation à résidence à Rangoun. Cette sanction lui a été infligée pour avoir brièvement hébergé un Américain qui avait réussi à nager jusqu’à son domicile, situé sur les rives d’un lac. Les avocats de Mme Suu Kyi ont déposé un recours devant la Cour suprême contre cette condamnation. Au cours de la réunion à Singapour, M. Obama a demandé au Premier ministre birman la libération de Mme Suu Kyi, comme il l’avait fait la veille dans un discours à Tokyo. Il a “énuméré les étapes que devait prendre le gouvernement birman: libérer tous les prisonniers politiques, libérer Aung San Suu Kyi, mettre fin aux violences contre les minorités et entamer le dialogue avec les organisations démocratiques”, a indiqué un porte-parole de la Maison blanche, Ben Rhodes. Thein Sein n’a pas répondu à ces demandes mais a salué l’ouverture américaine, selon un participant à la réunion. A Tokyo samedi, M. Obama avait indiqué que les sanctions “demeureraient jusqu’à ce que des avancées concrètes soient accomplies vers une réforme démocratique”. Obtenir une ouverture de la junte est “un effort à long terme qui requiert beaucoup de patience”, a récemment déclaré la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Le régime militaire a régulièrement rappelé qu’il refusait les pressions extérieures. Le généralissime Than Shwe, homme fort de la junte, avait ainsi fustigé la semaine dernière l’ingérence “néo-colonialiste” étrangère, évoquant implicitement les pressions exercées par les Etats-Unis. AFP


Leuenberger évoque la liberté totale de l’Internet comme “utopie”

ATS, le 15 octobre 2009 à 15h00 Charm el-Cheikh (ats) Le conseiller fédéral Moritz Leuenberger estime que la liberté “sans frontières” de l’Internet est une “utopie”. Il a participé dimanche à l’ouverture du 4e Forum de l’ONU sur la gouvernance de l’Internet (FGI) à Charm el-Cheikh. Une majorité responsable fait face à une minorité irresponsable également sur l’Internet, a déclaré le chef du Département fédéral de la communication (DETEC) selon la version écrite de son discours. “C’est pourquoi la liberté dépend du fait que nous la protégions”, a- t-il aussi ajouté. “Notre liberté doit s’arrêter là où commence celle des autres”, a- t-il encore insisté. Selon lui, la liberté est souvent confondue avec tout et n’importe quoi. C’est pourquoi le conseiller fédéral appelle les représentants politiques, économiques et de la société civile à organiser en commun l’avenir d’Internet. Selon le chef du DETEC, deux conditions doivent être remplies, l’accès à Internet pour tous et des plateformes dans lesquelles tous les intéressés puissent échanger librement. Le Forum de l’ONU constitue une telle plateforme où représentants de la société civile et de l’économie sont mis en relation sur un pied d’égalité avec les gouvernements, a encore déclaré le conseiller fédéral. M. Leuenberger intervenait à l’ouverture de l’IGF également comme représentant du Conseil de l’Europe, dont la Suisse prend la présidence dès mercredi pour six mois. Cette organisation et Berne soutiennent l’IGF et sa “soeur” européenne, le dialogue européen sur la gouvernance de l’Internet (EuroDIG.org), a indiqué le DETEC dans un communiqué. L’IGF dure jusqu’à mercredi. (Source : www.romandie.com (Suisse), le 15 novembre 2009)


Les forces étrangères et leurs pertes en Afghanistan

Reuters, le 15 novembre 2009 à 19h16 LONDRES, 15 novembre (Reuters) – Effectif des forces étrangères déployées en Afghanistan et état des pertes depuis le renversement du régime des taliban, fin 2001.                                     Effectifs             Pertes Etats-Unis                   62.000                 920 (1) Grande-Bretagne         9.000                  233 Canada                        2.800                  133 Allemagne                   4.050                 36 France                         3.160                 36 (2) Danemark                   700                     28 (3) Espagne                      780                     26 Italie                            2.800                  22 Pays-Bas                     1.770                   21 Autres nations             9.500 (4)             65 Total:                         96.560              1.520 (1) dont une partie rattachée à la Force internationale d’assistance à la sécurité, sous commandement de l’Otan, et l’autre déployée dans le cadre de l’opération Liberté immuable sous commandement américain. (2) bilan fourni par l’armée française (3) bilan fourni par l’armée danoise (4) dont Pologne (2.000), Australie (1.000) et Roumanie (1.000) Sources: Reuters, armée américaine, Otan, icasualties (www.icasualties.org/oef ) REUTERS

 

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