Amnesty International: Le gouvernement tunisien doit mettre fin au harcèlement des anciens prisonniers politiques
Amnesty International: Tunisia: Government must end harassment of former political prisoners Assabilonline: Hassan Ben Abdallah, prisonnier du bassin minier, se plaint de ses conditions d’incarcération AFP: Thon rouge: Monaco inquiet du “lobbying” japonais et tunisien AFP: Thon rouge: la Tunisie dément Taoufik BACHROUCH: Démocratie et syndrome colonial AFP: Algérie: “conférence sur le terrorisme” dans le Sahel mardi à Alger AP: Quatre partis d’opposition égyptiens appellent à des réformes démocratiques France Info: Egypte : la succession de Moubarak est ouverte
Le gouvernement tunisien doit mettre fin au harcèlement des anciens prisonniers politiques
15 mars 2010
Pour en savoir plus
Tunisia: Freed but not free: Tunisia’s former political prisoners
Tunisia: Government must end harassment of former political prisoners
Many have also been banned from travelling outside Tunisia and are not permitted to move freely within the country.
Abdelkarim Harouni, who was placed under oppressive police surveillance following release from prison in November 2007, says it has had a very detrimental effect on his well-being and ability to interact with other people: “This harassment is an attempt to isolate me from society. There’s a climate of fear among my family members, the neighbours and my friends, who do not dare to visit us,” said Abdelkarim Harouni. Abdellatif Bouhajila has been unable to obtain his medical files from the hospital where he was treated while in prison and his hospital appointments have been repeatedly cancelled leaving him without the medical treatment he urgently needs for heart and kidney ailments. Amnesty International is urging the Tunisian government to cease the harassment and intimidation of former political prisoners and allow them to resume their lives as free individuals. The organization is also calling on the Tunisian authorities to release Sadok Chourou and all other prisoners of conscience held for the peaceful exercise of their right to freedom of expression immediately and unconditionally, including journalist Taoufik Ben Brik.
Hassan Ben Abdallah, prisonnier du bassin minier, se plaint de ses conditions d’incarcération
Assabilonline, Tunisie De source bien informée, nous avons appris que Hassen Ben Abdallah, prisonnier du bassin minier, membre du Comité national de défense des chômeurs diplômés de Gafsa, se plaignait de ses rudes conditions d’incarcération. Tout au long des trois semaines passées, il a été privé de lit et doit dormir à même l’asphalte, au mépris de toute hygiène alors qu’il souffre d’une allergie au niveau du nez et de la gorge due à l’humidité et au froid vigoureux, sans parler de la surpopulation dans les cellules de la prison. Sa famille lui a rendu visite à la prison civile de Gafsa jeudi 11 mars. Il sera déféré le 17 mars prochain devant le Tribunal de Première Instance de Gafsa à la suite de son audience en instruction le 3 mars dernier. Un jugement par contumace le condamnant à 10 ans d’emprisonnement à été prononcé contre Hassan Ben Abdallah à la suite des mouvements de protestation sociale dans la région du bassin minier. Il a été écroué bien que, le 23 février 2010, la Cour d’Appel lui ait accordé une libération conditionnelle jusqu’à la tenue de son procès. 14-03-2010 (Traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Thon rouge: Monaco inquiet du “lobbying” japonais et tunisien
Thon rouge: la Tunisie dément
AFP 15/03/2010 | La Tunisie, hostile à la suspension du commerce international du thon rouge d’Atlantique Est et de Méditerranée, a démenti lundi tout activisme pour faire partager sa position et se dit “choquée” par les accusations de Monaco. “Je suis choqué, tout le monde s’active. Nous avons exprimé notre position mais n’avons rien fait pour la faire partager par d’autres pays” à la conférence de la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces menacées, a assuré à l’AFP le délégué tunisien à Doha, Khaled Zahlah. Pour M. Zahlah, expert CITES en Tunisie, “le thon rouge n’est pas l’affaire de la Convention mais celle de l’ICCAT”, la Commission internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique. “La Tunisie s’opposera à toute inscription du thon à l’Annexe I ou à l’Annexe II” de la Convention, signifiant pour la première une interdiction du commerce international et pour la seconde, un commerce étroitement contrôlé. “C’est pour nous d’abord et avant tout une problématique économique et sociale. Notre position est difficilement négociable”, a-t-il prévenu. La Tunisie dispose d’un quota de 1.060 tonnes de thon rouge pour l’année 2010. Le représentant de la principauté de Monaco, qui a déposé une proposition visant à inscrire le thon rouge à l’Annexe I de la CITES, avait indiqué s’inquiéter, lundi, du “lobbying” du Japon et des efforts de la Tunisie pour rallier la Ligue arabe contre sa proposition.
Démocratie et syndrome colonial
Algérie: “conférence sur le terrorisme” dans le Sahel mardi à Alger
Quatre partis d’opposition égyptiens appellent à des réformes démocratiques
ASSOCIATED PRESS (CP) – 15 mars 2010 LE CAIRE — Quatre partis d’opposition égyptiens ont lancé lundi un appel à de profondes réformes constitutionnelles afin de garantir des élections démocratiques et libres. Le Front démocratique, le Parti nassérien, El Wafd et le Tagammu réclament l’abrogation de tous les amendements qui permettent la concentration des pouvoirs. Ils veulent l’annulation des lois qui limitent les libertés. Ils réclament aussi la fin de l’état d’urgence. Le président Hosni Moubarak dirige l’Egypte depuis près de trois décennies. Pour la première fois en 2005, plusieurs candidats ont pu se présenter à la présidentielle mais des conditions très strictes restreignent la possibilité de se porter candidat. La prochaine présidentielle doit avoir lieu en 2011 et Hosni Moubarak n’a pas encore dit s’il se présenterait.
Egypte : la succession de Moubarak est ouverte
France Info – 15:49 En Égypte, les rumeurs sur la santé de Hosni Moubarak flambent. La semaine dernière, à la surprise générale, les Égyptiens ont appris l’hospitalisation de leur président en Allemagne. Il a été opéré de la vésicule biliaire, et il a transféré les pouvoirs à son premier ministre Ahmed Nazif. Âgé de 81 ans, Moubarak est au pouvoir depuis la fin 1981. Une opération apparemment bénigne, mais qui a relancé toutes les spéculations quant à sa succession… Et pour cause, car tout d’abord, Hosni Moubarak n’est pas de la première jeunesse. Le président égyptien a 81 ans, c’est le doyen des chefs d’état au proche orient et cela fait quand même 29 ans qu’il est au pouvoir. Et depuis des années, on s’interroge sur sa santé. Qui est un secret absolu, un tabou total. Pour vous donner un exemple, le rédacteur en chef d’un journal d’opposition, Ibrahim Eissa s’est retrouvé condamné à deux mois de prison pour avoir évoqué de façon trop directe le sujet. Alors, ce n’est pas la première fois quand même qu’Hosni Moubarak transfère les pouvoirs. Il l’avait déjà fait en 2004, lors qu’il s’était fait opérer du dos, déjà en Allemagne, à Munich. A l’époque, cela avait stupéfait les égyptiens, un peu moins cette fois ci. En revanche, ce qui inquiète, c’est l’apparent effort de transparence médicale qui entoure cette fois l’événement. Car outre la vésicule biliaire, les médecins ont annoncé avoir enlevé un polype à l’intestin, un polype bénin, avec des résultats d’analyse négatifs. Mais cela étonne les égyptiens qui se demandent de plus en plus si on n’est pas en train de les préparer…
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