15 décembre 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2398 du 15.12.2006

 archives : www.tunisnews.net


CNLT: Disparition de Walid Layouni à la brigade de la Sûreté de l’Etat Maghreb Confidentiel: Tunisie : Ben Ali, l’allié « sûr » des Etats-Unis ! Reuters: Trois policiers en examen pour « mise en danger d’autrui » AFP: El-Amri est bien mort noyé, les trois policiers mis en examen et suspendus AFP: Ouverture mouvementée du congrès de la centrale syndicale tunisienne AFP: Congrès de l’UGTT: la présence de la police vise à assurer l’ordre (autorités) Le Temps: 21ème congrès national de l’UGTT – Quelles perspectives face à la mondialisation ? Le Temps: Coopération scientifique entre la Tunisie et l’Union Européenne – Attention aux appâts ! Reuters: Press eats words for immigrant murder story Nadia: Jaibi sans langue de bois et ‘Corps Otages’ sur scène début 2007 Balha Boujadi: Imam et Dignité

 
  Conseil National pour les Libertés en Tunisie Tunis, le 14 décembre 2006 Disparition de Walid Layouni à la brigade de la Sûreté de l’Etat
Le CNLT exige une information sur le sort de monsieur Walid Layouni, détenu depuis le 11 décembre 2006 par la brigade de la Sûreté de l’Etat au ministère de l’Intérieur tunisien, et il exige que sa famille soit informée de son lieu de détention. Les agents de la brigade de la Sûreté de l’Etat ont nié détenir le citoyen Walid Layouni lorsqu’ils se sont présentés à son domicile deux jours après l’avoir convoqué, ce qui ajoute à l’angoisse concernant sa vie et son intégrité physique. Walid Layouni (un ingénieur de 28 ans) a été convoqué de manière illégale, sans que lui soit remis un écrit officiel de la brigade de la Sûreté de l’Etat, dont les fonctionnaires lui ont parlé par téléphone dans l’après-midi du 11 décembre 2006. Il s’est rendu à leur siège au ministère de l’Intérieur vers six heures du soir. Mercredi 13 décembre, une escouade d’agents de la Sûreté de l’Etat a investi son domicile sis à la cité En Nasr à Tunis après cinq heures de l’après midi. Ils ont saisi trois computers dont un portable ainsi que son passeport, après avoir passé au crible le contenu de son bureau qui est à son domicile. Sa mère, madame Ftima, a noté que les fonctionnaires de l’Intérieur avaient utilisé les clés de son fils pour ouvrir les armoires et les tiroirs. Sa famille a donc été surprise d’entendre les agents de la brigade de la Sûreté de l’Etat nier la présence de Walid Layouni dans leurs locaux. Ils leur ont demandé de garder le silence et de ne contacter ni avocats, ni organisations. Madame Ftima Bouraoui, mère de Walid Layouni, a écrit le jeudi 14 décembre au Procureur de la République auprès de Tribunal de Première Instance de Tunis et au ministre de l’Intérieur pour savoir ce qu’il était advenu de son fils. L’ingénieur Walid Layouni travaillait à Abou Dhabi où il avait fondé la société Street Line avant d’être livré aux autorités tunisiennes le 18 octobre 2005, suite à l’arrestation de son frère Khaled Layouni qui vivait là-bas avec lui et qui était recherché dans une affaire relative à la loi anti terroriste. Walid a été libéré par la brigade de la Sûreté de l’Etat au bout d’une semaine. Il lui a été interdit de quitter le pays et il a fait l’objet de poursuites sécuritaires incessantes, que ce soit par la présence de la police politique sur son lieu de travail et son domicile ou par sa convocation au ministère de l’Intérieur. Il a continué de travailler et a ouvert un bureau (…) à  son domicile à la cité En Nasr. Les arrestations et les interrogatoires en vertu de la loi antiterroriste se déroulent de façon extrajudiciaire dans le secret absolu. On ne connaît le sort de ces personnes qu’après leur dépôt en prison au prix d’efforts exténuants des familles ou par les informations émanant de prisonniers, ou d’interlocuteurs anonymes au téléphone, ou par le biais des avocats.. La loi tunisienne dispose que l’Officier de police judiciaire est tenu d’informer la famille de la personne gardée à vue de la mesure prise à son encontre (article 13 bis du code de procédure pénale). La brigade de la Sûreté de l’Etat procède à l’arrestation des suspects dans ces affaires au ministère de l’Intérieur alors qu’elle n’a pas les prérogatives de police judiciaire ainsi que le dispose l’article 10 du code de procédure pénale. Tous les gardés à vue sont soumis à une torture sauvage dont ils font état devant le juge d’instruction en présence d’avocats et devant le tribunal, dans les affaires qui ont déjà été examinées, et ils ont raconté à leurs familles les tortures qui les avaient contraints à signer des aveux les condamnant gravement. Le CNLT Exige une information immédiate sur le sort de Monsieur Walid Layouni (…) Pour le Conseil La porte parole officielle Sihem Ben Sédrine (traduction d’extraits, ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


MAGHREB CONFIDENTIEL N° 767 du 14/12/2006

 

TUNISIE

Slaheddine Bezrati Le directeur général de l’hôtel Renaissance est intervenu auprès du ministre du tourisme Tijani Haddad en faveur d’un homme d’affaires israélien d’origine irakienne, intéressé par le rachat du Casino Gammarth . Slaheddine Bezrati, qui voudrait attirer les clients du casino dans son hôtel, avait rencontré le businessman israélien lors du Sommet mondial sur la société de l’information à Tunis . 

Tunisie : Ben Ali, l’allié « sûr » des Etats-Unis !

 

 Le pays du président Zine el Abedine Ben Ali est le champion toutes catégories du programme phare des Etats-Unis pour le renforcement des capacités militaires sur le continent africain.

 

Au titre de l’ International Military Education and Training (IMET) dont bénéficient pratiquement tous les pays d’Afrique (sauf la Libye, le Soudan et la Somalie), la Tunisie a envoyé au cours des trois dernières années 255 officiers en stage de formation en Amérique.

 

Elle coiffe ainsi – de peu – le Maroc qui, comme elle, a reçu 1,875 million de dollars dans le cadre de l’IMET en 2005 (le même montant ayant été réclamé par la Maison blanche, mais pas encore voté par le Congrès, pour l’année fiscale en cours).

 

Depuis sa visite d’Etat à Washington, en février 2004, Ben Ali (en son temps de militaire lui-même bénéficiaire de l’IMET) est devenu « un allié fort des Etats-Unis dans le monde arabe » et « un partenaire précieux dans la guerre contre le terrorisme », selon les termes employés par George W. Bush, cette année, dans sa demande de fonds d’assistance militaire.

 

En témoignent, à Tunis, la nouvelle ambassade américaine, construite pour 42 millions $, une antenne locale du Département d’Etat pour évaluer des « menaces régionales », un centre d’entraînement des forces spéciales américaines, une école d’apprentissage de la langue arabe pour des fonctionnaires américains et un centre de coordination régionale de la Middle East Peace Initiative (MEPI).

 

Mais le voisin libyen, à nouveau fréquentable à Washington et dont les caisses regorgent de pétrodollars, pourrait aussi devenir un « ami américain » dans la région… Condoleezza Rice est attendue à Tripoli dans les prochaines semaines pour établir la « shopping list » des industriels de l’armement américains alors que les Libyens ont déjà entamé la modernisation de leurs équipements avec le contrat Sofema de remise en vol de douze Mirage F1 vendus au début des années 70, sous Georges Pompidou

 

(Source : http://www.africaintelligence.fr/mc-/default.asp )


 

Trois policiers en examen pour « mise en danger d’autrui »

 
Reuters, le 15 décembre 2006 à 17h50
    PARIS, 15 décembre (Reuters) – Trois policiers ont été mis en examen vendredi à Evry (Essonne) pour « mise en danger de la vie d’autrui » après la disparition d’un homme début décembre à Corbeil-Essonnes, a-t-on appris de source proche de l’enquête.     Placés en garde à vue jeudi par l’Inspection générale de la police nationale, ils ont été présentés à un magistrat qui leur a notifié les charges vendredi après-midi.     Ils restent libres et ne sont pas placés sous contrôle judiciaire. Ils ne sont pas non plus suspendus de leurs fonctions, dans l’attente des résultats définitifs de l’enquête.     Ils sont soupçonnés d’avoir abandonné sur un banc public le 7 décembre, dans des conditions litigieuses, au bord d’un cours d’eau, un homme de 35 ans, ivre et souffrant de troubles psychiatriques.     L’homme a ensuite été vu par un témoin entrant dans l’eau, et il n’a pas réapparu ensuite. Les policiers expliquent avoir été appelés, au moment où ils l’abandonnaient, sur une autre intervention.     Interrogé vendredi sur cette affaire lors d’un déplacement à Lyon, Nicolas Sarkozy s’est prononcé pour des sanctions lorsque les policiers enfreignent les règles.     « Nous sommes dans une République et il y a des règles, je défends la police quand elle est injustement attaquée. Mais quand il y a un problème, elle doit être sanctionnée », a déclaré le ministre de l’Intérieur.     « Cela montre à tous les citoyens français qu’il n’y a pas deux poids et deux mesures quand on est policier, il y a des règles éthiques et des règles tout court », a-t-il ajouté, précisant qu’il suivait le dossier « de très près ».     Cette affaire intervient après la mise en examen jeudi de trois policiers pour « délaissement d’une personne incapable de se protéger en raison de son état physique et faux témoignage » après la mort par hydrocution d’un ouvrier tunisien en état d’ébriété à Nantes.     La procédure oblige en théorie les policiers à emmener les personnes manifestement ivres au commissariat pour placement dans une cellule de dégrisement.


 

El-Amri est bien mort noyé, les trois policiers mis en examen et suspendus

 

AFP, le14/12/2006 à 19h37

 

HO NANTES (AFP) – Les trois policiers impliqués dans la disparition de Taoufik el-Amri, mort noyé par hydrocution dans un canal de Nantes après un contrôle, ont été mis en examen par la justice et suspendus par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy.

Les trois policiers ont été placés sous contrôle judiciaire après avoir été mis en examen en début de soirée pour « faux témoignage » et « délaissement », a indiqué le procureur de la République de Nantes, Stéphan Autin.

Devant la presse, le procureur a annoncé que l’autopsie avait permis de déterminer que la cause de la mort de Taoufik el-Amri était la noyade « provoquée par un choc thermodifférentiel provoquant un arrêt cardiorespiratoire ». L’ouvrier tunisien de 33 ans présentait un taux d’alcoolémie de 3,74 grammes.

« Les légistes n’ont pas relevé de traces de violence, de blessures, de perforations ou de plaies », a précisé M. Autin, selon qui il n’y avait pas d’eau dans les poumons.

Le procureur a précisé que des investigations allaient continuer pour définir si M. el-Amri était tombé accidentellement à l’eau ou s’il y avait été poussé. Il s’agit aussi de déterminer si la mort est survenue juste après le contrôle policier ou plus tard, ce que l’autopsie n’a pas permis de révéler.

L’ouvrier avait été vu pour la dernière fois par des témoins à proximité du canal, alors qu’il sortait du fourgon de police où il avait été contrôlé par les policiers dans la nuit de 22 au 23 novembre, après avoir passé une soirée très arrosée avec deux collègues.

Depuis le début de l’enquête, ces trois policiers ont « délibérément varié dans leurs déclarations » sur les lieux du contrôle ou l’état de M. el-Amri, selon le procureur.

C’est dans ce cadre que le parquet a ouvert une information judiciaire pour « faux témoignage » et « délaissement en un lieu quelconque d’une personne incapable de se protéger en raison de son état physique ». Les policiers encourent une peine de cinq ans de prison si le délaissement n’a pas entraîné la mort et jusqu’à 20 ans dans le cas contraire.

Selon la procédure, les policiers doivent conduire en cellule de dégrisement ou à l’hôpital toute personne en état d’ébriété avancée. Les trois policiers ont affirmé que l’ouvrier ne semblait pas suffisamment ivre pour cela.

Dans cette affaire, « on essaie de faire porter le chapeau à la police », a regretté jeudi Thierry Spitz, responsable du syndicat policier Alliance pour la Loire-Atlantique. « Quelquefois on nous reproche de trop interpeller les gens, aujourd’hui on nous reproche de ne pas interpeller ».

Me Gilbert Collard, l’avocat de l’épouse de l’ouvrier, Priscilla el-Amri, a en revanche estimé qu’on était « en présence d’un abandon social grave qui a probablement eu pour conséquence la mort de ce jeune homme ». « Quelque chose s’est produit avant qu’il ne tombe dans le canal puisqu’il n’y a pas d’eau dans ses poumons », a-t-il estimé.

« J’ai un seul souhait: qu’on nous rapporte le corps le plus vite possible et que toute la vérité soit faite », a déclaré Mme el-Amri, mère d’un bébé de trois mois qu’elle a eu avec son mari.

De son côté, Mohamed el-Amri, le père de la victime, a saisi le procureur de la République de la ville tunisienne de Gabès « pour aider à faire la lumière » sur les circonstances de la mort de son fils, selon un journal tunisien.

 

AFP

 


 

Ouverture mouvementée du congrès de la centrale syndicale tunisienne

AFP, le 14 décembre 2006 à 15h47

 

MONASTIR (Tunisie), 14 déc 2006 (AFP) – Les participants au congrès de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), seule centrale syndicale du pays, ont dénoncé jeudi le « siège » policier autour de l’hôtel où ils tiennent leurs travaux, à Monastir, au sud de Tunis, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Ce 21e congrès a été ouvert par le secrétaire général sortant, Abdessalem Jrad, en présence de quelque 500 congressistes venus de tout le pays et de représentants de syndicats arabes, africains et

européens.

Un important dispositif policier filtrant les entrées a été déployé autour du grand hôtel situé en bord de mer, dans la zone touristique de la station balnéaire de Monastir, à 190 km de Tunis, sur la côte est du pays.

Des participants, qui n’étaient pas pourvus des badges requis, ont été refoulés à l’entrée de l’hôtel.

Demandant la « levée du siège » policier, des congressistes ont interrompu bruyamment l’ouverture des travaux à plusieurs reprises, scandant des slogans  appelant à « l’indépendance de l’UGTT ».

D’autres slogans soutenant « la résistance » dans les territoires palestiniens occupés, au Liban et en Irak ou fustigeant la politique américaine au Proche-Orient ont également été scandés par les congressistes.

Des congressistes ont aussi hué et sifflé les discours des dirigeants du patronats, Hédi Djilani et Mabrouk el Bahri, invités du congrès, qui faisaient l’éloge de la politique économique et sociale du gouvernement.

Ce congrès placé sous le thème « Résistance, lutte et progrès » doit notamment aboutir à la réélection à son poste de M. Jrad et de douze autres membres du bureau exécutif.

Des représentants d’organisations de la société civile, dont la Ligue tunisienne des droits de l’homme et l’Association des femmes démocrates, étaient présents à l’ouverture des débats.

Fondé en 1946, la puissante centrale syndicale tunisienne compte près de 500.000 membres pour un pays de dix millions d’habitants. Les travaux doivent se poursuivre jusqu’à samedi.

 

 

Congrès de l’UGTT:

la présence de la police vise à assurer l’ordre (autorités)

 

AFP, jeudi 14 décembre 2006

 

 

TUNIS – Les autorités tunisiennes ont indiqué jeudi que la présence de la police autour de l’hôtel où se tient à Monastir (est) le congrès de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) visait à assurer l’ordre et un déroulement normal des travaux.

« La présence de la police sur la voie publique à proximité de l’hôtel où se tient le congrès de l’UGTT

vise à assurer l’ordre public, et ce en raison de l’importance de ce congrès », a-t-on indiqué de source

officielle.

Les participants au 21e congrès de l’unique centrale syndicale tunisienne ont dénoncé un « siège » policier autour de l’hôtel, interrompant bruyamment l’ouverture des travaux avec des slogans pour « l’indépendance de l’UGTT ».

Un important dispositif policier filtrant les entrées a été déployé autour de l’hôtel et des participants,

qui n’étaient pas pourvus des badges requis, ont été refoulés à l’entrée, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Ces dispositions de sécurité avaient pour objet de permettre l’accès au congrès, et ce à la demande de l’UGTT, uniquement aux congressistes, aux personnalités invitées et aux personnes porteuses de

badges délivrés par l’UGTT », a-t-on poursuivi.

« Ces mesures de vérifications ont eu lieu en présence de représentants de l’administration de la centrale syndicale », a indiqué la même source, affirmant qu’il « est évident que toutes ces dispositions ont pour but le déroulement normal des travaux du congrès »

 

 


 

21ème congrès national de l’UGTT

Quelles perspectives face à la mondialisation ?

* Concertations pour plus de justice sociale à l’échelle internationale

 

C’est au milieu d’une salle surchauffée par les slogans sur l’indépendance de l’UGTT et son militantisme que le 21ème congrès national de la centrale syndicale a ouvert ses travaux hier à Monastir en présence de 468 congressistes et de plus de 50 délégations représentant les organisations nationales (Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat ; l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche), la société civile tunisienne (Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, le Conseil de l’Ordre des Avocats, l’Association des Femmes Démocrates, l’Association des Journalistes Tunisiens et l’Association des Jeunes Avocats) en plus des organisations syndicales nationales ( Algérie, Maroc, Libye, Syrie, Palestine, Sénégal, Tchad, Iles Maurice, Portugal, Espagne, Italie, USA, France, Allemagne,….), régionale ( Union européenne des syndicats, l’union des travailleurs arabes, l’organisation arabe du travail, l’union des travailleurs du Maghreb arabe,…) et internationale (l’organisation syndicale mondiale et l’organisation Internationale du Travail…).

 

Indépendance et développement

 

Dans son allocution d’ouverture de ce congrès placé sous les signes de la résistance, de la lutte et du progrès, Abdessalem Jrad a rappelé que les principes qui dirigent l’action syndicale resteraient toujours l’indépendance de l’UGTT et son parcours militant. Il a remarqué que la prochaine étape serait difficile pour l’économie tunisienne qui va subir les effets de l’ouverture des frontières.

 

Il a affirmé que l’organisation est appelée à relever plusieurs défis en même temps telles que la pérennité de l’emploi, le maintien du pouvoir d’achat des employés, l’amélioration de la qualité de la vie et la lutte contre les formes précaires d’emploi. Il a recommandé aux congressistes de la vigilance et de la persévérance pour sauvegarder leurs intérêts matériels et moraux et préserver l’organisation et remplir le rôle qui lui sied dans le développement.  

 

Les invités de l’UGTT

 

La 1ère partie de la séance inaugurale du congrès de l’UGTT a été réservée aux interventions des invités. Ainsi, le président de l’UTICA, Hédi Djilani a relevé la nécessité d’harmoniser l’action entre les centrales, patronale et ouvrière, pour améliorer les prouesses économiques et sociales de la Tunisie à l’image des six rounds de négociations sociales pour la révision des conventions collectives. C’est de cette complémentarité que dépend l’essor de l’économie nationale face à la mondialisation.

 

Le président de l’UTAP, Mabrouk Bahri, a quant à lui, relevé que les diverses franges socioéconomiques servent d’appoint les uns pour les autres. Ce soutien mutuel permet, selon lui, la réussite du modèle tunisien du développement.

 

Le secrétaire général de l’Union des Travailleurs Arabes, Hassen Jammem a remarqué la nécessité d’instaurer les éléments d’une lutte commune entre les ouvriers maghrébins, arabes et même partout dans le monde, pour renforcer les revendications locales et faire front contre l’exploitation.

 

Ce n’est qu’à travers cette union que la lutte contre la mondialisation peut réussir. Le représentant de l’Union Européenne des syndicats, Péter Sidmeck a dit qu’il faut une action cohérente entre les syndicats pour lutter contre la mondialisation. Les syndicats doivent organiser leurs luttes dans ce contexte en partant du niveau local à l’international sur la base d’un agenda syndical basé sur la promotion sociale.

 

Le président de l’Organisation Arabe du Travail, Brahim Gouider a salué les luttes des peuples, palestinien et irakien. Il a relevé que la synchronie de l’action des syndicats ne peut que renforcer ces diverses luttes. Le président de l’union des syndicats du Maghreb Arabe, Abdelmagid Sidi Saïd, a rappelé les liens militants qui lient les syndicalistes maghrébins et qui se sont forgés à travers les luttes communes durant l’histoire contre le colonialisme et qui se prolongent aujourd’hui contre la mondialisation. Il a appelé à une position radicale et unie de la nation arabe pour promouvoir le développement et faire face au projet néocolonialiste. Il a recommandé de réunir les syndicalistes pour faire pression contre leurs gouvernements respectifs et pour construire une dynamique commune de lutte.

 

Le représentant de l’Organisation Internationale du Travail, Ahmed Ben Osmane, a rappelé que la mondialisation a placé le social à la remorque et que les fléaux des maladies et de la pauvreté planent sur ce monde. Cette mondialisation est, selon lui, à deux vitesses.

 

Les syndicalistes doivent instaurer plutôt une mondialisation qui développe le métabolisme de la justice sociale dans un monde dont le dixième seulement bénéficie de la couverture sociale et où plus d’un milliard de personnes vivent avec moins de deux dollars-jour. Le représentant de l’Union des Travailleurs Palestiniens s’est interrogé sur le meilleur moyen de faire face à l’agression sioniste surtout que le gouvernement américain la soutient à tous les niveaux. Il a émis le souhait de voir son peuple parvenir à briser le blocus qui lui est imposé.  

 

Mourad SELLAMI

 

(Source: “Le Temps” du 15 décembre 2006)

 

Nominations

 

Nous apprenons que:

 

M. Khaled Zitouni, ministre plénipotentiaire hors classe, est chargé des fonctions d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République tunisienne à Bahreïn ;

 

M. Ghazi Jomâa, ministre plénipotentiaire, est chargé des fonctions d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République tunisienne à Ankara ;

 

M. Mohamed Sdiri, ministre plénipotentiaire, est chargé des fonctions d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République tunisienne à Abou Dhabi ;

 

Mme Saloua Bahri, ministre plénipotentiaire, est chargée des fonctions d’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République tunisienne à Bucarest ;

 

M. Hichem Bayoudh, conseiller des services publics, est chargé des fonctions d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République tunisienne à Koweït

 

et M. Hatem Essayem, conseiller des services publics, est chargé des fonctions d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République tunisienne à Téhéran. 

 

(Source: “Le Temps” du 15 décembre 2006)

 

 

MARZOUK WANTS TO TAKE WIFE’S AND SON’S BODIES TO TUNISIA

 

(AGI) – Como, Dec. 14 – Tensions mount between the relatives of Raffaella Castagna and her Tunisian husband Azouz Marzouk after the foreigner announced his intention to take his late wife’s and son’s bodies back to his home country to hold an Islamic religious service there.

 

 « She had decided to convert to my religion and no one will stop me. She loved me and will remain by me forever » Azouz said.

 

It is still unknown when the funeral may be held but the parents of the young woman, who had never agreed on their daughter’s choice to marry the Tunisian man, are ready to fight. « They blamed me for what happened. They probably forget that I lost my beloved wife and our son. I’m alone now and I can’t feel guilty » Azouz said.

   .

(Source: l’Agence de presse italienne AGI S.p.A, le 14 décembre 2006)

Lien :

http://www.agi.it/english/news.pl?doc=200612141449-1129-RT1-CRO-0-NF51&page=0&id=agionline-eng.arab

 


 

 

Press eats words for immigrant murder story

Reuters, le 14 Decembre 2006 à 09h56 AM ET

 

By Stephen Brown

 

ROME, Dec 13 (Reuters Life!) – Italian newspapers offered a rare front-page apology Wednesday for accusing an immigrant from Tunisia recently freed from prison of the gruesome murder of his wife, son, mother-in-law and a neighbor.

 

After the victims had their throats slit and their house burned Monday in the northern town of Erba, the media pointed the finger at a Tunisian jailed for drug offences and released under a mass pardon.

 

Right-wing politicians pinned blame on the center-left government for letting out Azouz Marzouk and about 25,000 other inmates in recent months to reduce prison overcrowding.

 

However, Marzouk’s grieving father-in-law Carlo Castagna, who lost his wife, daughter and grandson, cleared the Tunisian, saying he was on a trip to his homeland at the time.

 

Some papers that had run headlines like « Monster! » apologized.

 

« When truth is the murder victim, » wrote conservative daily Il Giornale on its front page. « It was sensationalism, » said the left-leaning La Repubblica, which a day earlier accused Marzouk by name of « murdering and burning three women and his son. »

 

The respected daily Corriere della Sera printed a front-page editorial acknowledging that it, like the rest of the media, had « unjustly echoed the thesis that the Tunisian was guilty of massacring his family in Como province. »

 

Corriere said it was « always wrong to create monsters. And also to make a monster out of a law, » referring to the pardon that parliament passed in July amid huge political controversy.

 

None of the newspapers mentioned any fear of being sued for libel and it is common for the Italian media to openly speculate about named individuals’ guilt in criminal cases.

 

Marzouk, 36, was serving a four-year drugs sentence when freed by the pardon in July. Visiting his parents in Tunis, he saw the news of the murder of his wife, two-year-old son, mother-in-law and a neighbor on television Monday and flew back to Italy the following day.

 

« Only animals could have done something like this, » he told reporters back in Erba.

 

Erba is a wealthy town near Milan in an area which is a stronghold of the anti-immigrant Northern League party, opposed to the center-left government of Romano Prodi. League leaders had been quick to blame the Erba murders on the pardon law.

 

Opinion polls show the pardon for prisoners is one of the most unpopular decisions taken by government of Prodi, who took over from conservative leader Silvio Berlusconi in May.


 

 

Coopération scientifique entre la Tunisie et l’Union Européenne

Attention aux appâts !

 

Départements ministériels et structures concernés en Tunisie multiplient, ces derniers jours, les initiatives pour faire connaître aux chercheurs et opérateurs économiques tunisiens les opportunités qui leur sont offertes par le 7ème Programme cadre européen de recherche et développement (PCRD) de l’Union européenne, qui s’étend sur la période 2007/2013 et auquel l’Union européenne a alloué la coquette somme de 50 milliards et demi d’euros, dont 32 milliards dédiés spécifiquement pour les projets de coopération.

 

L’Europe qui connaît, elle aussi, une fuite de cerveaux spécialement vers l’Amérique, envisage à travers la coopération scientifique d’en attirer le maximum.

 

La Tunisie, consciente de l’intérêt de la formation de ses jeunes en Europe, conclut ce type d’accords de coopération avec un objectif de pouvoir les rapatrier un jour et bénéficier de leur formation. Elle veut donc éviter ces appâts qui font fuir les cerveaux.  

 

Dans ce cadre, l’Institut national des sciences appliquées et de technologie de Tunis (INSAT) a abrité, hier, une réunion d’information sur la composante de ce 7ème PCRD intitulée « les actions Marie Curie » qui intéresse plus particulièrement les projets de coopération relatifs à la promotion des ressources humaines en matière de recherche et développement.

 

Outre des communications orales et un débat général, la manifestation, organisée à l’initiative du ministère de la Recherche scientifique, de la Technologie et du Développement des compétences, a comporté la distribution d’un guide détaillé sur ce 7ème PCRD, élaboré par les services compétents de ce ministère, ainsi qu’une fiche de contact ou d’inscription aux nombreux chercheurs, ingénieurs et opérateurs économiques participant à la rencontre.

 

Le guide contient des indications détaillées sur toutes les sources d’informations et d’assistance utiles à la disposition des candidats potentiels tunisiens, avec notamment leur adresse électronique respective.

 

Cellule de contact et de soutien : « Point d’Information National »

 

Les participants ont été, notamment, informés de la mise en service, à cet effet, au sein de la direction de la coopération internationale du ministère,  d’une cellule de contact et de soutien appelé « Point d’Information National » dont le rôle est de procurer à tous les intéressés des informations sur les opportunités et les modalités de participation aux projets du 7ème PCRD ainsi que d’aider les contractants au cours de l’exécution des projets retenus.

 

En effet, bien que ce 7ème Programme européen de recherche et développement soit ouvert à tous les pays du monde, outre les membres de l’Union européenne, la Tunisie cherche à se tailler une bonne part à la mesure du caractère « privilégié » du partenariat établi entre elle et l’Union européenne avec laquelle elle se prévaut d’avoir été l’un des premiers pays du Sud à conclure un accord d’association depuis 1995.

 

Déjà, dans le 6ème PCRD européen qui s’achève, cette année, les équipes tunisiennes ont pu obtenir la participation à 60 projets contre seulement 15, dans le 5ème Programme.

 

Cependant, il faut savoir distinguer soigneusement les projets qui soient mutuellement avantageux.

Ainsi, la composante intitulée « les actions Marie Curie »  a pour objectif  explicite « de développer et de renforcer, sur les plans quantitatifs et qualitatifs, le potentiel humain de la recherche et de la technologie en Europe, en encourageant les gens à entrer dans la profession de chercheur, en incitant les chercheurs européens à rester en Europe et en attirant, en Europe, les chercheurs du monde entier. »

 

Et il est dit que « tous les chercheurs sont éligibles, à ces actions dont des bourses et des stages de formation, quels que soient leurs domaines de recherche et leur âge. »

 

Aussi, est-ce la 1ère composante du Programme dite « Coopération internationale et recherche collaborative » qui paraît la plus intéressante. D’ailleurs, une journée d’information similaire a été consacrée à cette composante en particulier, le 30 novembre dernier, et plus spécialement à la thématique relative à la coopération en matière d’alimentation, d’agriculture et de biotechnologie, après une première journée d’information consacrée à la présentation du 7ème  PCRD  dans son ensemble, le 28 octobre 2006.

 

Salah BEN  HAMADI

 

(Source: “Le Temps” du 15 décembre 2006)

 

 


 

Jaibi sans langue de bois et ‘Corps Otages’ sur scène début 2007

posted by MetallicNaddou

 J’ai tout fait pour pouvoir écouter Fadhel Jaibi à la radio aujourd’hui, j’ai réussi à emprunter une radio à 3d à un collègue parce que je n’avais pas le temps d’arrêter de travailler et j’ai sacrifié ma pause déjeuner à un tandem radio/boulot que je ne regrette pas.

 Je reprends depuis le début. Fadhel Jaibi était donc sur MosaiqueFM, et la première partie de la discussion a tourné autour du film Jùnûn et de sa sortie chaotique, notamment dûe à un retard de versement d’aide prévue il y a un moment. Bref, au passage, Jaibi en a profité pour flinguer la télévision tunisienne, responsable selon lui de crimes impardonnables contre la mémoire collective, n’ayant que très rarement enregistré des pièces de théâtre, et ayant participé à ce que la plupart d’entre elles disparaissent de la mémoire du peuple, sans parler de la diffusion quasi inexistante.

 Passons tout de suite au gros morceau si vous le voulez bien. Fermement et sans hésitation, mais aussi avec beaucoup de maîtrise, Jaibi a pointé du doigt ce qui n’allait pas, et ce qui a causé l’interdiction de représentation de la pièce « Corps Otages » (Khamsoun) pendant 5 mois en Tunisie, alors que la troupe avait présenté la pièce à l’Odéon en France avec beaucoup de succès.

 Jaibi rappela donc qu’il n’était pas digne du régime ni du pays qu’il existe un organisme appelé commission consultative mais qui est en réalité une commission de surveillance qui se permette d’intervenir sans aucune objectivité ni aucune réelle aptitude dans la diffusion de l’art. Il a insisté sur le fait que le peuple a atteint un niveau de conscience suffisant pour qu’il obtienne la liberté de s’exprimer et la possibilité de créer des oeuvres artistiques libres.

 Jaibi a également émis des doutes quant à la légitimité de cette commission et des personnes qui la constituent et leur capacité à « juger » une pièce de théâtre, puisqu’ils ont fait preuve d’un manque de respect total dans leur « jugement ».

 Officiellement, la commission avait dit qu’elle avait uniquement fait part de « remarques » concernant la pièce. Jaibi nie tout à fait cette version et nous a appris qu’il y a eu une demande de la part de cette commission de « couper » des parties de la pièce en 285 endroits du texte !! ce qui est selon lui, loin d’être réduit à de simples « remarques », mais dépasse toutes les limites acceptables, la commission est donc intervenue de façon très inquiétante dans l’essence même de l’oeuvre. Cette attitude est selon lui une véritable atteinte aux libertés individuelles et collectives au niveau intellectuel.

 Suite à celà, Jaibi nous a appris avec bonheur que suite à une rencontre avec le ministre de la culture, la représentation de la pièce « Corps Otages » a été autorisée, entièrement et sans aucune coupe, exactement comme la version représentée à l’Odéon, et celà probablement dès début 2007, dès que la troupe pourra avoir la salle du théâtre municipal de Tunis à sa disposition.

 Rappelons que la pièce a été interdite en Tunisie pendant 5 mois. 

Jaibi a insisté encore une fois sur le fait que la troupe a dû subir l’intervention de cette commission parce qu’elle a une légitimité légale et qu’il était impossible de passer outre sa présence dès le début, mais qu’il fallait que le rôle de cette commission reste logique, objectif, et neutre. Il a également rappelé que le rôle de l’état était de soutenir les activités culturelles et artistiques dans le pays, parce que c’est au service du peuple que ces activités existent, et que celà devait se faire sans conditions et sans interventions abusives, et non suivant « la loi de la jungle ».

Jaibi s’est également inquiété du fait que ce qui pouvait être dit hier, ne pouvait plus l’être aujourd’hui, alors que c’est l’inverse qui devrait avoir lieu, et qu’il n’était pas normal que même les journalistes s’inclinent devant cet état de fait quand il s’agit d’affaires sensibles, de provocations, de certaines personnalités, etc.

Je n’arrive toujours pas à réaliser que j’ai entendu ça en direct sur MosaiqueFM. Je ne dis pas que nous avons atteint le sommet de la montagne, mais qu’est-ce que ça fait du bien !

(Source : le blog « Nadia de Tunis », le 13 décembre 2006 à 2h22 PM)

Lien : http://metallicnaddou.blogspot.com/2006/12/jaibi-sans-langue-de-bois-et-corps.html

 


 

IMAM  ET  DIGNITÉ

BALHA BOUJADI

 

Mr. Larbi Guesmi

 

Tu parles comme si tu es le messager de l’Islam sur terre, et nous alors ? Nous ne sommes pas musulmans ? Les trois quarts des tunisiens qui n’adhèrent pas à ton idéologie rétrograde et fasciste, qui sont-ils, d’après toi ? Des mécréants infidèles passibles par l’épée de vos tribunaux de conscience?

 

Tu dis que mes propos « ont porté atteinte à votre dignité en tan que musulman », de quelle dignité tu parles Mr l’Imam? Est-ce que vous nous avez laissez un gramme de dignité, vous les islamistes intégristes ? La dignité des musulmans est dans la boue depuis des dizaines d’année à cause de vos agissements, vos fetwas, vos bombes, vos kamikazes, vos voiles, vos ghettos, vos discours, vos  voitures piégées… La dignité, pour toi, c’est n’importe quoi.

 

Dans les aéroports on nous déshabille,  dans les avions on nous suspecte, dans la rue on nous soupçonne… par votre faute le musulman est devenu comme un pestiféré, un projet  terroriste… C’est ça la dignité que tu veux protéger et défendre contre vent et marée? 

 

Ensuite tu parles d’objectivité alors que tu es incapable de discuter une seule idée, tu n’es pas sorti du registre personnel, sans me connaître tu m’as casé, tout de suite, comme étant pro sioniste et l’autre ton camarade m’a défini comme flic de Ben Ali, c’est ça l’objectivité, Mr l’Imam? Ensuite tu t’es attaqué à Tunisnews, ces soldats de la liberté qui se sont donnés corps et âme depuis des années à fournir aux tunisiens une information de qualité, juste parce qu’ils ont ouvert un espace aux quelques plumes libres  afin de s’exprimer contre vos théories ridicules et bornées.

 

Tu n’as pas honte ? Tu te permets de leurs donner des leçons de déontologie sur la liberté d’expression, toi, un simple esclave des dogmes et des doctrines moyenâgeuses ? Tu peux parler de tout sauf de la liberté, et surtout de la liberté d’expression. On vous connaît trop pour savoir de quelle liberté vous parlez.

 

On connaît votre style, vous enflammez les foules par vos discours mesquins sur «les attaques contre l’Islam» qui viennent d’ailleurs alors que les coups que vous donnez, vous à l’Islam est pire et inimaginable. Ton camarade, imam lui aussi, en Espagne qui a écrit un livre sur la meilleure façon de frapper la femme sans laisser des traces, l’autre imam algérien Abdelkader Bouzayane de Vénissieux, 40 ans et père de 16 gosses de deux femmes qui a donné une conférence de presse en 2004 pour montrer, preuve coranique à l’appui, que l’homme a le droit divin de frapper sa femme… les imams en Italie qui recrutaient et formaient des kamikazes…  C’est ça votre Islam ? Et tu parles de dignité, et tu parles de valeurs et d’identité et du patrimoine… la dignité des esclaves, les valeurs des mensonges, l’identité des naufragés dans l’obscurantisme et l’intégrisme, le patrimoine des livres jaunes et de la culture de lapidation…. Quelle horreur.

 

Je suis musulman, je suis arabe, je suis tunisien mais surtout je suis un citoyen du monde et je vis mon siècle et je lutterai contre les ennemis de la liberté comme n’importe quel citoyen du monde. Tu peux m’appeler ce que tu veux, pro sioniste ou pro Ben Ali, ou pro Bush ou pro le diable en personne, je m’en fous, je suis ce que je suis et je ne serai jamais ton ami.

 

BALHA BOUJADI, le 15 / 12 / 2006

balhaboujadi@yahoo.es

 

 

 

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