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   TUNISNEWS  
 7 ème année,           N° 2487 du 14.03.2007
  
 
 
 
  
  
 
  
 Déclaration commune des Verts français et tunisiens                     FTCR:Pour une régularisation immédiate                     de la situation de Maître Zoghlami                     AFP:Tunisie : Un journaliste expatrié condamné à 13 mois de                     prison                     AFP:Un “arc islamiste radical” au                     Maghreb menace la France (juge antiterroriste)                     Reuters: Les USA craignent un attentat aérien en Algérie                     ATS: Conseil des droits de l’homme:                     Pétition lancée pour sauver les procédures spéciales                     Associated Press:Les défenseurs des droits de l’Homme                     toujours autant menacés en 2006                     Le Temps: Réponse du ministère des                     Finances à l’article paru le 8 mars 2007 dans notre                     quotidien intitulé: « La transparence mise à mal »                     Tunis Hebdo : L’Ambassadeur de France écrit à Tunis Hebdo                     AFP: 1er sommet luso-tunisien: six                     accords économiques et commerciaux conclus                     AFP: USA: six imams expulsés d’un avion portent plainte pour                     discrimination                     AP: Imams removed from plane after                     airport prayer sue US Airways                     AFP: Un curé allemand veut faire la quête pour la                     construction d’une mosquée
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
Paris, le 14 mars 2007  
Déclaration commune des Verts français et tunisiens
   
Les Verts français et tunisiens, respectivement représentés par Patrick Farbiaz, délégué aux relations internationales, et Abdelkader Zitouni, coordinateur national du « Parti Tunisie Verte » se sont réunis à Paris le 14 mars 2007.  Ils réitèrent aux autorités tunisiennes leur demande de légalisation rapide du Parti Tunisie Verte, près de trois ans après que celui-ci l’ait requise en remplissant toutes les conditions légales en déposant un dossier en bonne et due forme le 19 avril 2004 au Ministère de l’Intérieur. Ils rappellent que non seulement le Parti Tunisie Verte n’a scandaleusement et anti-démocratiquement pas été légalisé, mais que de surcroît le pouvoir a subitement légalisé en mars 2006 un faux parti vert et vrai thuriféraire du régime.  Les Verts français et tunisiens enregistrent avec satisfaction la reconnaissance officielle du Parti Tunisie Verte par le Parti Vert européen par un communiqué  de presse publié à l’occasion du Congrès du PVE à Genève en octobre 2006. Ils se félicitent du soutien actif apporté par le Parti Vert européen au Parti Tunisie Verte, également manifesté par une visite de soutien faite à Tunis le 8 décembre 2006 par Arnold Cassola, ex-secrétaire du Parti Vert européen jusqu’en avril 2006 et actuellement député au Parlement italien.   Les Verts français et tunisiens condamnent avec force l’interdiction par les autorités tunisiennes de la conférence de presse conjointe que devaient donner Arnold Cassola et Abdelkader Zitouni. Ils rappellent que Hélène Flautre, présidente Verte de la Commission des droits de l’Homme au Parlement européen, avait subi le même type de brimades policières lors de sa visite en Tunisie en mai 2006.  Ils s’inquiètent du dénigrement d’Abdelkader Zitouni et du Parti Tunisie Verte dans les colonnes du quotidien tunisien « Echourouk », proche du ministère de l’intérieur. Ce dénigrement s’apparente à une mesure d’intimidation et est semblable à celui qu’ont subi d’autres personnalités de l’opposition, comme Sihem Ben Sedrine, porte-parole du Conseil National pour les libertés, ou Moncef Marzouki.  Ils relèvent que le 8 décembre 2006, en réponse à deux sénateurs tunisiens ayant requis la reconnaissance du Parti Tunisie Verte, le premier Ministre tunisien a répondu que le gouvernement est disposé à l’ouverture politique avec les personnes sincères. Ils observent aussi qu’un haut représentant de l’Etat tunisien a récemment rencontré le Parti Tunisie Verte.  Les Verts français et tunisiens ne cesseront de combattre pour la légalisation du Parti Tunisie Verte que lorsqu’elle aura été obtenue. Ils demandent également que le Congrès de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme puisse librement être tenu, la libération de tous les prisonniers politiques tunisiens et l’avènement d’une véritable démocratie en Tunisie.  Pour les Verts                                                                                  Pour le Parti Tunisie Verte Patrick Farbiaz                                                                                Abdelkader Zitouni  Délégué aux relations internationales                                         Coordinateur national
 
Fédération des Tunisiens  pour une Citoyenneté des Deux Rives 
 Communiqué – 12 mars 2007 
Tunisie : Une politique de l’acharnement et de la revanche Pour une régularisation immédiate de la situation de Maître Zoghlami
 Jalel Zoghlami est un militant de l’opposition de gauche au régime tunisien depuis prés d’un quart de siècle. Il a subi à plusieurs reprises des poursuites judiciaires en raison de ses opinions et de son engagement politique, et a été incarcéré plus d’une fois suite à des procédures arbitraires.  Depuis quelques années, un harcèlement et une répression chronique sont exercés sur lui et sur l’ensemble de sa famille : Outre l’acharnement sur son frère l’écrivain et journaliste Taoufik Ben Brik qui a duré quelques années, ce sont tous les membres de la famille Zoghlami qui subissent un état d’exception permanent. Lui, son épouse la militante féministe Ahlem Belhaj et leurs enfants sont maintenus dans une situation de précarité, d’incertitude et de crainte permanente.  Depuis plus d’une année, Jalel Zoghlami qui achevé ses études de droit, s’est inscrit au barreau des avocats de Tunis.  Le Conseil National de l’Ordre des Avocats a enregistré conformément aux lois et règlements en vigueur son inscription lui permettant d’exercer. Mais l’arbitraire l’a rattrapé par la voie d’une procédure inédite d’opposition à son enregistrement engagée par le parquet, manifestement sur incitation du pouvoir politique. Depuis lors, Maître Jalel Zoghlami est interdit d’exercice sans que soit fixée de date de procès.  La FTCR dénonce la politique d’acharnement sur les opposants politique et d’instrumentalisation de la justice à des fins revanchardes  Elle appelle à la levée immédiate de l’interdit d’exercice appliqué à Maître Jalel Zoghlami  Elle assure Jalel Zoghlami et sa famille de son soutien et de sa solidarité  Pour la FTCR Le Président, Mouhieddine Cherbib
 INVITATION : Le Forum El- Jahedh invite Dr. Iyadh  Ben  Achour  pour   discuter :
  
« L’islam dans l’ère de la mondialisation.. Quel avenir   ? »
 
  La conférence  aura lieu le vendredi 16 mars 2007 à 18h   au local du forum.      Merci   www.eljahedh.org
 Tunisie : Un journaliste expatrié condamné à 13 mois de prison
     AFP, le 13 mars 2007 à 20h31   TUNIS, 13 mars 2007 (AFP) – Mohamed Fourati,   journaliste tunisien expatrié au Qatar, a été condamné par défaut à treize   mois de prison ferme pour avoir distribué des copies de “Aqlam Online”,   magazine électronique dont il est l’un des rédacteurs, a-t-on appris mardi de   sources concordantes.      Ce verdict a été rendu le 2 mars par la cour d’appel de Gafsa (350 km au   sud-ouest de Tunis) qui l’a condamné à un an de prison pour “appartenance à   une association non autorisée” et à un mois supplémentaire “pour collecte   illégale de fonds”, a-t-on indiqué de source judiciaire.      Mohamed Fourati, qui peut faire opposition à ce jugement, selon des avocats,   est accusé d’appartenance au parti islamiste Ennahda (interdit) et de collecte   de fonds au profit de la famille d’un prisonnier islamiste.      Il a été inculpé en décembre 2002 sur la base d’articles publiés par “Aqlam   Online”, magazine généraliste traitant du Maghreb édité à Londres et dont des   copies imprimées ont été saisies en Tunisie.      Collaborateur de l’agence “Quds Press” et ancien responsable de rédaction à   l’hebdomadaire d’opposition “Al Mawqif”, M. Fourati a quitté Tunis récemment   peu avant sa condamnation pour s’installer au   Qatar, où il collabore avec le journal “Al-Charq”.      Ce journaliste avait été acquitté à deux reprises par la cour d’appel de Gafsa   mais le ministère public s’est pourvu en cassation et obtenu qu’il soit rejugé.      Le Conseil national des Libertés (CNLT, non autorisé) a dénoncé ce procès   affirmant que M. Fourati était victime d’un “acharnement judiciaire avéré”.      Un groupe de journalistes tunisiens constitués en “comité de soutien” se sont   élevés contre la condamnation “surprenante” de Mohamed Fourati et ont demandé   la révocation du jugement, selon une   déclaration reçue à l’AFP.      AFP
 Un “arc islamiste radical” au Maghreb menace la France (juge   antiterroriste)
     AFP, le 14 mars 2007 à 11h45   PARIS, 14 mars 2007 (AFP) – Un “arc islamiste   radical” s’est mis en place dans les pays du Maghreb, sous l’égide de   l’ex-GSPC (Groupe salafiste de prédication et de combat) algérien, et menace   directement la France, a déclaré mercredi le juge antiterroriste français   Jean-Louis Bruguière.      Dans une interview à l’AFP, il a ajouté: “l’appellation +Al Qaïda au Maghreb+”   (choisie par le GSPC depuis le 11 septembre 2006) “cela veut dire quoi ? Cela   souligne l’allégeance à Al Qaïda et cela traduit la volonté affichée d’une   régionalisation de l’organisation. C’est quelque chose de sans précédent”.      “C’est notre sujet de préoccupation majeur et il est clair que cela constitue   une menace directe pour la France” a-t-il ajouté. “La France est l’objectif   prioritaire. Il faut s’adapter, comme nous l’avons toujours fait, à ce nouveau   type de menace”.      “Tous les ingrédients sont réunis: l’ex-GSPC a vocation de prendre en compte   l’ensemble des mouvements radicaux du Maghreb: le GICL lybien (Groupe   islamiste de combat lybien), le GICM marocain,   le GICT tunisien. On a un arc islamiste, avec des projets également dans le   sud, le Sahel”.      “L’incident de Casablanca” (au cours duquel un jeune islamiste s’est fait   sauter dimanche dans un cyber-café) “est le signe d’une opération qui aurait   dû avoir lieu ailleurs. C’est l’élément émergé d’une situation beaucoup plus   sérieuse, qui ne concerne pas uniquement le Maroc”, a ajouté le juge.      “Sur le plan opérationnel, nous savons depuis début 2004 qu’il y a des   connections opérationnelles entre ces mouvements, des hommes qui passent d’un   pays à l’autre. Tout cela est piloté par l’ex-GSPC”.      AFP
 Les USA craignent un attentat aérien en Algérie
     Reuters, le 13 mars 2007 à 17h10   ALGER, 13 mars (Reuters) – Un attentat pourrait   être en cours de préparation contre un avion de ligne transportant des   travailleurs occidentaux en Algérie, a prévenu l’ambassade des Etats-Unis dans   un message daté du 12 mars et diffusé sur un site internet du gouvernement   américain.      “Nous disposons d’informations indiquant que des extrémistes pourraient être   en train de préparer un attentat contre un avion de ligne transportant des   travailleurs occidentaux en Algérie. Pour l’instant, nous ne disposons   d’aucune autre information sur la compagnie ou le calendrier de cet attentat”,   déclare l’ambassade américaine.      La Grande-Bretagne a lancé un avertissement similaire à ses ressortissants.   Les autorités britanniques disent être au courant d’informations selon   lesquelles des extrémistes pourraient envisager d’attaquer un avion à   destination de l’Algérie.      Des rebelles islamistes ont attaqué à deux reprises ces derniers mois des   travailleurs expatriés en Algérie. La première attaque, le 10 décembre, a visé   un autocar transportant des employés occidentaux du secteur pétrolier dans les   environs d’Alger. Un Algérien et un Libanais avaient été tués et quatre   personnes blessées.      “RISQUE IMPORTANT”      Le 3 mars, un attentat contre un véhicule transportant des employés d’une   société russe de construction de gazoducs a coûté la vie à trois Algériens et   un Russe, à 130 km au sud-ouest d’Alger.      Ces attentats ont été revendiqués par l’Organisation Al Qaïda pour le Maghreb   islamique, nouvelle appellation adoptée en janvier par le Groupe salafiste   pour la prédication et le combat (GSPC).      “La menace terroriste dans de nombreux secteurs continue à poser un risque   important en termes de sécurité”, juge le département d’Etat américain dans   son chapitre sur l’Algérie destiné aux voyageurs.      Les rebelles, derniers représentants des combattants islamistes luttant contre   le pouvoir algérien dans les années 1990, ont également multiplié les attaques   récemment contre les forces de l’ordre algériennes.      Pour certains experts des questions de sécurité, le GSPC cherche à évoluer   d’une structure de rébellion interne à l’Algérie vers le statut de mouvement   international susceptible de frapper aussi bien au Maghreb qu’en Europe.      Les attentats contre les étrangers et dans des zones urbaines se sont ainsi   récemment substitués aux opérations traditionnelles du GSPC, adeptes   jusqu’alors des enlèvements, des embuscades ou des assassinats dans des zones   rurales reculées.  
 Conseil des droits de l’homme   Pétition lancée pour sauver les procédures spéciales
     ATS, le 14 mars 2007 à 12h43   Genève (ats) Une douzaine d’ONG, dont Amnesty   International, Human Rights Watch et la FIDH, ont lancé une pétition demandant   le renforcement des procédures spéciales de l’ONU. Le Conseil des   droits de l’homme réexamine actuellement leur mandat.      Les organisations de défense des droits de l’homme citent l’ex- secrétaire   général de l’ONU Kofi Annan: “Les procédures spéciales donnent une voix aux   victimes qui n’en ont pas”.      Cette appellation collective “procédures spéciales” désigne les représentants,   rapporteurs spéciaux, experts indépendants et groupes de travail du Conseil   des droits de l’homme. Il en existe plus d’une quarantaine.      Mandat prolongé jusqu’en décembre      Leur mandat va de la torture au droit à l’alimentation, des mesures   antiterroristes au racisme, de la violence contre les femmes aux migrants. Des   rapporteurs ont été aussi désignés par l’ex-Commission des droits de l’homme   pour évaluer la situation des droits humains dans des pays comme la Corée du   Nord, la Birmanie, le Soudan ou le Bélarus.      Le Conseil des droits de l’homme doit prendre une décision d’ici le 18 juin.   Plusieurs États ont fait des propositions tendant au contraire à affaiblir   leur capacité à protéger efficacement les droits humains, font remarquer les   auteurs de la pétition.      Certains pays demandent que les rapporteurs soient élus par le Conseil, au   lieu d’être désignés de manière indépendante pour leurs compétences.      Le mandat des rapporteurs de l’ONU, dont deux Suisses, Jean Ziegler (droit à   l’alimentation) et Walter Kälin (personnes déplacées), a été renouvelé en juin   dernier pour un an, puis reconduit encore une fois jusqu’au 31 décembre de   cette année dans l’attente d’une décision du Conseil.      NOTE: pétition sur: www.actforspecialprocedures.org      (Source : www.edicom.ch , le 14 mars 2007)
 Les défenseurs des droits de l’Homme toujours autant menacés en   2006
 Associated Press, le 14 mars 2007 à 04h01 PARIS (AP) — L’année 2006, marquée par   l’assassinat de nombreux défenseurs des droits de l’Homme, aura vu la   confirmation d’une tendance: le renforcement, au nom de la lutte   antiterroriste, des   arsenaux législatifs restreignant la liberté d’expression, par des Etats   considérant la société civile indépendante comme une une menace.      Ce sont les principaux enseignements du rapport annuel publié mercredi par   l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme,   programme conjoint de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)   et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT).      En 2006, Thabet Hussein Ali, dirigeant syndical irakien, Gregorio Izquierdo   Meléndez, responsable d’une organisation colombienne de défense des droits   fondamentaux, ou encore Thares Sodsri, défenseur du droit à l’environnement en   Thaïlande, ont payé leur engagement de leur vie.      “Mais ces drames ne représentent qu’une infime partie des 1.306 cas de   répression à l’encontre de défenseurs” des droits de l’Homme recensés en 2006   par l’Observatoire dans près de 90 pays. Une liste   d’ailleurs “non exhaustive”.      En Asie, “des exécutions extrajudiciaires et disparitions forcées” ont été   constatées en Afghanistan, aux Philippines ou encore en Thaïlande. Les   défenseurs des droits de l’Homme font aussi l’objet de “multiples menaces et   actes de harcèlement” au Cambodge, en Chine, Inde, Iran, Malaisie, Népal,   Pakistan, Philippines, Corée du Sud, Sri Lanka ou Vietnam.      Par ailleurs, les “lois, restrictions et mesures d’urgence mises en place par   de nombreux Etats asiatiques afin de lutter contre le terrorisme, de garantir   la sécurité nationale ou d’encadrer les activités des ONG nuisent gravement au   travail des défenseurs”, note le rapport.      Au Maghreb et Moyen-Orient, les libertés d’association, de rassemblement et   d’expression, hormis “quelques avancées, notamment au Koweït”, restent “extrêmement   restreintes, voire inexistantes” dans “d’autres pays du Golfe ainsi qu’en   Libye”. Des “lois très répressives sur l’état d’urgence restent en vigueur   dans certains pays (Algérie, Egypte, Syrie), d’autres ont adopté de nouvelles   législations liberticides, mises en place au nom de la lutte contre le   terrorisme (Bahreïn, Jordanie)”.      Les défenseurs des droits de l’Homme sont confrontés à des “formes variées de   répression: assassinats (Irak), détentions arbitraires et poursuites   judiciaires (Algérie, Bahreïn, Israël, Liban, Libye, Maroc, Syrie, Tunisie,   Yémen), entraves à la liberté de mouvement (Israël et Territoires palestiniens,   Syrie, Tunisie) et de nombreux actes de harcèlement”.      Dans l’ex-URSS, plusieurs pays comme la Russie, le Bélarus ou l’Ouzbékistan   ont mis en place des stratégies pour “durcir la législation nationale en   matière de liberté d’association” afin de “mieux contrôler la société civile   indépendante”. Les libertés de réunion et de rassemblement pacifique “ont   également été bafouées dans un grand nombre d’Etats” comme l’Azerbaïdjan, le   Bélarus, la Russie, la Géorgie, le Kirghizistan et l’Ouzbékistan.      En Afrique, “de nouvelles restrictions législatives aux libertés d’association,   d’expression et de rassemblement pacifique” ont été adoptées, “comme en   Ethiopie ou au Nigeria, tandis qu’un nombre croissant de défenseurs ont fait   l’objet de poursuites judiciaires, d’arrestations et de détentions arbitraires”   en “Angola, Burundi, Cameroun”, notamment.      En Amérique latine, “la défense des droits de l’Homme est restée en 2006 une   activité à très haut risque”. De nombreux assassinats, agressions,   disparitions forcées ou actes de tortures ont été recensés au Brésil, en   Colombie, au Guatemala, au Honduras, Mexique, Pérou et Venezuela.      Associated Press
 
Réponse du ministère des Finances à   l’article paru le 8 mars 2007 dans notre quotidien intitulé: « La transparence   mise à mal »
 
 Suite à l’article paru sur nos colonnes et faisant état   de certains points publiés dans le rapport de la Banque Mondiale, nous avons   reçu la mise au point que voici :      « C’est avec beaucoup d’étonnement qu’on a lu l’article cité en titre relatif   aux travaux du forum sur la qualité de l’information financière, organisé le   07 mars 2007 par la Banque Mondiale (BM) avec la collaboration du ministère   des Finances. Cet article a passé sous silence les énormes acquis et faits   positifs contenus dans le rapport de la BM sur les pratiques et normes de   comptabilité et d’audit (ROSC), dont la publication, autorisée par la Tunisie,   a été à l’origine de l’organisation dudit forum pour sa dissémination à   travers les différentes parties prenantes.      En effet, ce rapport n’a pas manqué de faire état de la position   avant-gardiste de nos législations en matière d’information financière   puisqu’il y est cité que « il est intéressant de noter que la Tunisie a été   avant-gardiste dans plusieurs domaines (ayant trait à l’information financière)…   ». Les quelques critiques présentées, au sein du rapport, ont été formulées à   l’égard de pratiquement tous les pays ayant fait l’objet d’un rapport   similaire (ROSC).      Par ailleurs, la synthèse présentée des travaux n’a signalé parmi les   nombreuses réformes citées dans le discours du ministre des Finances, que   celle ayant trait à la mise en place, depuis 1997, d’un système comptable des   entreprises, tout en ignorant de citer notamment la loi sur la sécurité   financière, la réforme de la loi organique relative à la Banque Centrale de   Tunisie, l’amendement de la loi sur les établissements de crédits, les   nombreuses réformes relatives à la restructuration du secteur des assurances…      De plus, et en matière d’évolution de l’environnement financier tunisien, il   est à signaler que l’une des séances du forum a été dédiée au thème « acquis   et développement récents ». Durant cette séance, les intervenants   représentants de diverses structures nationales, se sont attardés sur les   différentes mesures et réformes qui ont eu lieu en Tunisie depuis la   préparation du rapport en 2003-2004. Le moins que l’on puisse noter, c’est la   densité de la matière présentée lors de cette séance et qui aurait mérité à   notre sens plus de précision.      A cet égard est-il important de souligner que :      1- L’intitulé non nuancé de l’article ne retranscrit pas du tout ni le contenu   du rapport ni ses conclusions. Aucune partie du rapport n’a signalé ni   implicitement ni explicitement, que l’information financière en Tunisie était   mise à mal ou qu’elle faisait carrément défaut !      La deuxième partie du titre « peu d’états financiers consolidés » est   anachronique. En effet, au moment de la réalisation de l’enquête à laquelle   s’est référé le rapport, l’obligation d’établir des états financiers   consolidés par les sociétés mères n’était pas encore entrée en vigueur.      L’enquête s’est déroulée durant le dernier trimestre de l’année 2003, alors   que l’obligation de consolider est entrée en vigueur à partir des exercices   clos en décembre 2003, ce que le rapport a signalé.      2- La phrase, présentée en gras à deux reprises, et qui signale « les   déficiences importantes dans la qualité de l’information financière », se   réfère à l’année 2002 et à quelques aspects particuliers, qu’il aurait été   utile de préciser.      3- La même remarque ayant été formulée quant à la deuxième partie de   l’intitulé s’applique à la phrase (en gras) « Aucune des entreprises de   l’échantillon n’a présenté des états financiers consolidés ». Il est vrai que   cette phrase est extraite du rapport. Néanmoins, une lecture des notes de bas   de page n°49-53-54 du rapport qui expliquent et précisent la chronologie de   l’entrée en vigueur de l’obligation de consolidation et que « les groupes de   sociétés dont la société mère fait appel public à l’épargne ont été tous   recensés et ont publié pour la première fois en 2005 leurs états financiers   consolidés accompagnés des rapports des commissaires aux comptes », aurait   changé fondamentalement le message journalistique qui se doit d’être exhaustif   même dans sa concision et surtout retracer l’image finale que reflète notre   pays même si l’effort en ce domaine doit être poursuivi.      4-Les thèmes rapportés par le journaliste dans le dernier paragraphe ne   constituent pas des recommandations du rapport de la Banque Mondiale, mais   représentent des acquis qui seront consolidés davantage par la mise en œuvre   de ces dernières.      5- Enfin, nous exprimons le vœu d’une meilleure concertation avec le ministère   sur les sujets recouvrant une certaine complexité inhérente à leur spécificité   qui permet d’éviter à l’avenir des résumés d’une qualité informationnelle   sujette à caution.      (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le   14 mars 2007)
 
L’Ambassadeur de France écrit à Tunis Hebdo
 
        Je tiens tout d’abord à vous remercier de l’intérêt que vous portez aux   établissements scolaires français en Tunisie. Je comprends à travers l’article   paru dans le numéro de «Tunis Hebdo», la semaine dernière, votre inquiétude au   sujet de l’Ecole de Bizerte. Certaines informations contenues dans cet article   nécessitent toutefois d’être rectifiées.       L’école de Bizerte, école à classe unique, ne scolarise actuellement que 25   élèves de la grande section au CM 2 alors que la population française de la   région de Bizerte en âge d’être scolarisée est de l’ordre de 200 enfants. Une   baisse significative des effectifs a été enregistrée ces dernières années : 47   élèves en 2001-2002, 37 en 2005-2006, 25 en 2006-2007.       Afin de contrecarrer cette évolution et de mieux faire connaître cette école,   nous avons multiplié les efforts de communication (annonces dans la presse   locale, affiches placardées dans Bizerte, journée portes ouvertes organisée).   En outre, un enseignant résident a été recruté à la dernière rentrée.       Malheureusement, ces efforts n’ont guère été suivis de résultats et aucune   nouvelle inscription n’a pu être enregistrée. Autant d’efforts et de mesures   qui témoignent de notre volonté d’éviter la fermeture de Jean Giono.       En espérant avoir complété votre information sur l’école de Bizerte, je vous   prie d’agréer, Monsieur le Président-Directeur Général, l’assurance de ma   haute considération.       NDLR: Nous remercions M. l’Ambassadeur pour l’intérêt qu’il porte à notre   journal et pour les précisions importantes qu’ils nous a délivrées.       T.H (Source : « Tunis Hebdo » (Hebdomadaire –   Tunis), le 12 mars 2007)
 
1er sommet luso-tunisien: six accords   économiques et commerciaux conclus
 
 AFP, le 13 mars 2007 à 17h51 LISBONNE, 13 mars 2007 (AFP) – Le Portugal et la   Tunisie ont signé six accords de coopération économique et commerciale dans le   cadre du 1er sommet luso-tunisien présidé mardi à Lisbonne par les   Premiers ministres José Socrates et Mohamed Ghannouchi.      Le Portugal a notamment ouvert une ligne de crédit de 100 millions d’euros à   la Tunisie, destinée à développer les échanges commerciaux bilatéraux.      Le sommet a également débouché sur des accords pour faciliter les transports   entre les deux pays et renforcer la coopération dans le textile.      Dans une déclaration conjointe publiée à l’issue du sommet, les deux pays se   sont dit déterminés à ce qu’un sommet entre l’Afrique et l’Union européenne (UE)   puisse se réunir au cours de la   présidence portugaise de l’UE au deuxième semestre 2007, “afin d’intensifier   le dialogue politique” entre les deux parties.      Le Portugal et la Tunisie ont également exprimé “leur ferme volonté de   renforcer la coopération” contre le terrorisme et affirmé “partager les   préoccupations de la communauté internationale sur la   situation humanitaire au Darfour”.      Ils ont par ailleurs appelé à “la relance du processus de paix au Moyen   Orient” et encouragé les Libanais “à travailler en commun en vue d’une   solution négociée acceptée par toutes les parties et   qui préserve l’unité du Liban”.      Au cours d’une conférence de presse M. Socrates a affirmé que les relations   avec le Maghreb seront une des priorités de la présidence portugaise de l’UE.      Il a par ailleurs estimé que le sommet luso-tunisien a “ouvert la voie” à un   approfondissement des relations économiques entre les deux pays en affirmant   vouloir “établir avec la Tunisie un fort   partenariat économique et financier”.      Un prochain sommet entre les deux pays devrait se tenir en 2008 à Tunis.  
 
 USA: six imams expulsés d’un avion portent plainte pour   discrimination
 AFP, le 13 mars 2007 à 23h47 WASHINGTON, 13 mars 2007 (AFP) – Six imams   américains expulsés sans explication d’un avion d’US Aiways en novembre dans   le Minnesota (nord) ont porté plainte pour discrimination, a annoncé mardi le   CAIR, une association musulmane importante qui leur a apporté son soutien.      Le 20 novembre en fin d’après-midi, les six hommes, qui rentraient d’un   congrès de religieux, sont montés à bord d’un avion reliant l’aéroport de   Minneapolis-Saint-Paul (nord) à celui de Phoenix (Arizona, sud-ouest). Mais   avant le décollage, ils ont été emmenés par des policiers.      Interrogés pendant cinq heures, ces hommes âgés de 26 à 55 ans ont été libérés   dans la soirée, mais US Airways n’a pas accepté de les laisser prendre un   autre vol.      Selon la compagnie aérienne, qui a ouvert une enquête interne, l’aéroport   avait signalé des “activités suspectes” de la part des six hommes, qui ont “prié   bruyamment et fait des espèces de déclarations antiaméricaines” dans la salle   d’embarquement.      En novembre, les médias américains avaient aussi rapporté que certains des   imams n’avaient pas de billet retour, ou avaient acheté leur billet en liquide,   et qu’ils avaient scandé “Allah est grand” alors qu’on les emmenait hors de   l’avion.      Dans leur plainte, les six hommes démentent toutes ces accusations, expliquant   que leur seule activité insolite avait été, pour trois d’entre eux, de faire   leur prière dans la salle d’embarquement.      L’un d’entre eux est aveugle, et un autre, titulaire d’une carte de fidélité   d’US Airways, avait obtenu une place en première classe.      Très respectés dans leurs communautés, ces hommes ont été humiliés, effrayés   et soumis à un préjudice financier uniquement parce qu’ils étaient musulmans,   dénonce la plainte dirigée contre US Airways, le capitaine de bord, l’aéroport   et un nombre indéterminé d’employés et de passagers de la compagnie aérienne.      AFP
 Imams removed from plane after airport prayer sue US Airways
     Associated Press, le 14 mars 2007 à 01h07
  By CHRIS KAHN, Associated Press Writer       PHOENIX (AP) _ Six Muslim scholars who were kicked off a US Airways flight   last fall have filed a lawsuit claiming the airline discriminated against them   and violated their civil rights.       The imams, most of whom are from Arizona, were returning from a religious   conference in November when they were taken off a plane in Minneapolis,   handcuffed and questioned. They had prayed on their prayer rugs in the   Minneapolis-St. Paul International Airport before the flight, and after they   boarded, a passenger passed a note to a flight attendant.       The 39-page complaint, filed Monday in federal court in Minnesota, seeks an   undisclosed amount of money for punitive and compensatory damages. Besides US   Airways, the lawsuit names the Minnesota Metropolitan Airports Commission, the   owner of the airport, as a defendant.      Ahmed Shqeirat, 42, Mohamed Ibrahim, 31, Didmar Faja, 26, Omar Shahin, 45,   Mahmoud Sulaiman, 49, and Marwan Sadeddin, 55, all live in or near Phoenix,   except Ibrahim, who is from Bakersfield, California.       They said they were handcuffed, questioned by police, surrounded by police   dogs and held in a cell with loud music. Two Secret Service officers asked   some of the scholars whether they “liked the president of the United States”   and if they “would like the president to be harmed,” according to the   complaint.       “We have a major problem with discrimination against Arabs and Muslims, and   airlines (are) not an exception,” said the imams’ attorney, Omar T. Mohammedi,   in a telephone interview. “People have to protect themselves from this type of   discrimination.”       US Airways Group Inc. has said prayer was never the issue. A passenger   reported overhearing anti-U.S. statements, and the men got up and moved around   the airplane, the airline said. The men said they had done nothing to arouse   suspicion.       The airline released a statement saying that it had not seen the lawsuit, but   that its initial position had not changed: that its employees “acted   appropriately, and we continue to back the actions of our crew and ground   employees in this case.”       The airport commission was included in the lawsuit because it employs the   officers who removed the scholars from the plane.       Commission spokesman Patrick Hogan denied the claims in the lawsuit, saying   “the airport commission believes that airport police acted appropriately in   responding to US Airways request for assistance.”
 Un curé allemand veut faire la quête pour la construction d’une   mosquée
     AFP, le 12 mars 2007 à 12h26   BERLIN, 12 mars 2007 (AFP) – Un curé catholique   de Cologne (ouest de l’Allemagne) veut consacrer le fruit de la quête prévue   dimanche prochain pendant sa messe à l’édification prévue d’une grande mosquée   dans la ville, a-t-il annoncé lundi.      “Il est clair que nous allons les aider”, a dit Frank Meurer, précisant que ce   projet était soutenu par les autorités de sa paroisse de Saint-Théodore.      La construction d’une mosquée à Cologne, dans le quartier d’Ehrenfeld, pour   accueillir le siège de l’organisation turque et musulmane Ditib, a obtenu un   large soutien dans la classe politique locale.      “Les imams de Ditib sont des gens très cultivés, raisonnables, gentils,   humains, qui font un travail formidable avec les jeunes. Nous apprenons   beaucoup d’eux, et inversement”, a assuré le curé,   qui voudrait contribuer avec l’argent de la quête à l’aménagement intérieur du   bâtiment, par exemple par l’achat d’un rideau.      Pour convaincre des paroissiens plus récalcitrants, Frank Meurer a tenu le   discours suivant: “Mais enfin, les gars, c’est comme ça qu’on soutient les   gens raisonnables.”      L’organisation Ditib, selon son site internet, chapeaute quelque 870   associations musulmanes locales en Allemagne.
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