13 octobre 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3795 du 13.10.2010
 archives : www.tunisnews.net 

LTDH: Communiqué Les membres du TMG de l’IFEX demandent la libération immédiate d’un journaliste gravement malade et en grève de la faim IFEX-TMG members call for immediate release of ailing journalist on hunger strike Union Syndicale Solidaires: La vie du  journaliste tunisien Fahem Boukadous est en danger Amnesty International: Un Tunisien détenu en Irak risque l’expulsion Maghreb Intelligence: Qui challengera Ben Ali en 2014 ?

Kalima: Plus de 3000 Tunisiens reconduits à la frontière en 2009 selon la CIMADE

Kalima:  Les Membres de l’IFEX-TMG exigent la libération immédiate de Boukaddous

AP: Tunisie: le journaliste Boukaddous entame une grève de la faim illimitée

Investir en Tunisie: Tunisie : 1,5 milliard de dollars pour l’exploration du gaz au sud

Magharebia: Le salut au drapeau suscite un débat en Tunisie

20minutes: Sihem Souid: «Le racisme est bien ancré dans la police»


 
  Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme Tunis le, 13 octobre 2010 Communiqué (Traduit de l’arabe)


     La Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme a été informée que le journaliste prisonnier  El Fahem Boukeddous a déclenché une grève de la faim ouverte englobant la prise des médicaments  depuis vendredi 8 octobre 2010.          Sa femme, Afef Bennaceur, qui lui a rendu visite, lundi 11 octobre 2010 nous a expliqué que cette décision constitue une réponse à la détérioration de ses conditions carcérales, puisque la direction de la prison se permet de renverser et disperser le contenu du couffin et refuse de déposer les aliments destinés à Boukaddous  dans les réfrigérateurs réservés aux détenus. En plus, la direction recourt souvent à l’interception de son courrier et à son isolement prolongé comme c’était le cas lorsque les prisonniers  Hassen Ben Abdallah et Zouheir Ezzouidi ont été éloignés  de Boukaddous et mis dans un autre pavillon à la prison civile Zarrouk de  Gafsa. Boukadous a été victime, dans  la nuit du samedi 9 octobre, d’une crise respiratoire aigüe qu’il a surmontée difficilement            Le Comité Directeur de la LTDH  réitère de nouveau sa demande de libérer sans délai le prisonnier Boukaddous ainsi que tous ceux qui croupissent dans les prisons suite aux événements du Bassin Minier dont le correspondant du journal électronique « El Badil » Hassen Ben Abdallah. Le CD exprime sa profonde préoccupation des répercussions éventuelles de cette grève sur la santé d’ El Fahem Boukeddous         Le Comité Directeur demande l’arrêt immédiat de cette logique répressive et stérile dans le traitement du dossier du Bassin Minier.   Pour le Comité Directeur Le Président           Mokhtar TRIFI


Les membres du TMG de l’IFEX demandent la libération immédiate d’un journaliste gravement malade et en grève de la faim


12 octobre 2010
SOURCE: Le groupe d’observation de la Tunisie (IFEX-TMG) – Le Groupe d’observation de la Tunisie (IFEX-TMG), une coalition formée de 20 organisations membres du réseau de l’Échange international de la liberté d’expression (IFEX), exprime son extrême préoccupation pour la santé du journaliste tunisien Fahem Boukaddous et demande sa remise en liberté immédiate. Boukaddous, dont la santé s’est fortement détériorée en détention, purge une peine de quatre ans de prison à la suite de sa condamnation en juillet pour avoir « formé une association criminelle susceptible de s’attaquer aux personnes. » « Nous sommes profondément inquiets pour Boukaddous, dont l’état nécessite des soins médicaux urgents qui ne sont pas accessibles pour lui en prison, » a déclaré le Secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Aidan White. « Boukaddous s’est déjà vu dénier sa liberté pour avoir exercé librement le métier de journaliste. Sans action immédiate, sa santé à long terme est menacée. » Selon des sources familiales, Boukaddous, correspondant de la chaîne par satellite « Al-Hiwar Ettounsi » (Dialogue Tunisien), éprouve de la difficulté à respirer et à parler, et ses crises d’asthme s’aggravent. Le 8 octobre, Boukaddous a entamé une grève de la faim afin de protester contre ses conditions de détention. La famille se plaint en outre du harcèlement de la police. Des agents suivent de près leurs mouvements et exercent une surveillance intimidante près de la demeure et de l’entreprise familiales. Boukaddous a été condamné en janvier à quatre ans de prison, et une cour d’appel a confirmé sa condamnation en juillet. Il a été poursuivi à la suite d’un reportage qu’il a fait sur les manifestations publiques qui se sont déroulées en 2008 dans la région minière de Gafsa pour protester contre le chômage et la corruption. Dans une démonstration de solidarité, des dirigeants du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) ont organisé le 18 septembre une manifestation à l’extérieur de la prison de Gafsa, où Boukaddous était détenu, mais la police a mis fin au rassemblement et dispersé les manifestants. « Nous demandons que les institutions de l’Union européenne exercent des pressions pour sauver la vie du journaliste, » a ajouté White. « Mais elles doivent agir vite car sa vie est en danger. » D’autres membres du TMG de l’IFEX se joignent à la FIJ pour demander au Parlement européen de l’aider à obtenir la libération de Boukaddous. À sa session de janvier à Strasbourg, le Parlement a tenu une audience sur la situation des droits de la personne en Tunisie. « Les autorités continuent d’utiliser les tribunaux comme moyen de répression des journalistes, comme l’a démontré cette semaine le cas du journaliste Mouldi Zouabi, » a déclaré à Londres le président du TMG de l’IFEX, Rohan Jayasekera, rédacteur associé de Index on Censorship. Journaliste à la station indépendante Radio Kalima, Zouabi fait l’objet d’un harcèlement administratif et judiciaire depuis juillet, après avoir été agressé physiquement en avril. La police a préféré ne pas porter d’accusation contre son agresseur, et a plutôt accusé Zouabi de comportement violent et de coups et blessures. L’affaire a été renvoyée le 6 octobre devant un tribunal supérieur. Zouabi risque maintenant deux ans de prison. Le journaliste et ses avocats ont boycotté la dernière séance d’audience en signe de protestation devant ce qu’ils disent être de multiples violations des voies de droit régulières. « Voilà des preuves supplémentaires de la façon dont une magistrature politisée sert à étouffer la liberté de parole, en déniant à un autre journaliste tunisien honnête un procès équitable. Je suis convaincu qu’un système judiciaire véritablement indépendant libérerait Zouabi en un clin d’oeil, » a ajouté Jayasekera. Pour tout renseignement complémentaire: Le groupe d’observation de la Tunisie Rohan Jayasekera, Chair c/o Index on Censorship London United Kingdom rj (@) indexoncensorship.org tél: +44 20 7324 2522 http://ifex.org/tunisia/tmg/ Arabic Network for Human Rights Information ARTICLE 19: Global Campaign for Free Expression Bahrain Center for Human Rights Cairo Institute for Human Rights Studies Canadian Journalists for Free Expression Cartoonists Rights Network International Egyptian Organization For Human Rights Index on Censorship Fédération Internationale des Journalistes International Federation of Library Associations and Institutions International PEN Writers in Prison Committee International Press Institute International Publishers Association Journaliste en danger Maharat Foundation (Skills Foundation) Media Institute of Southern Africa Norwegian PEN Association mondiale de radiodiffuseurs communautaires Association Mondiale des Journaux et des Éditeurs de Médias d’Information World Press Freedom Committee

IFEX-TMG members call for immediate release of ailing journalist on hunger strike


12 October 2010 SOURCE: IFEX Tunisia Monitoring Group  (IFEX-TMG) – The International Freedom of Expression Exchange Tunisia Monitoring Group (IFEX-TMG), a coalition of 20 IFEX members, is gravely concerned for the well-being of Tunisian journalist Fahem Boukaddous and urges his immediate release. Boukaddous, whose health has sharply deteriorated in prison, is serving a four-year jail term following his conviction in July for « forming a criminal association liable to attack persons. » « We are very concerned about Boukaddous who needs urgent medical treatment unavailable to him in prison, » said Aidan White, International Federation of Journalists (IFJ) General Secretary. « Boukaddous has already been denied his freedom as punishment for his independent journalism. Without immediate action his long-term health is under threat. » According to family sources, Boukaddous, correspondent for the satellite channel « Al-Hiwar Ettunisi » (Tunisian Dialogue) has difficulties breathing and speaking and his asthma attacks have increased. On 8 October, Boukaddous began a hunger strike to protest his prison conditions. The family also complain of police harassment. Officers monitor their movements and keep an intimidating watch near the family home and business. Boukaddous was sentenced to four years in January and his conviction upheld by a court of appeal in July. He was prosecuted following his reporting of public demonstrations against unemployment and corruption in the mining region of Gafsa in 2008. In a show of solidarity, leaders of the National Syndicate of Tunisian Journalists (SNJT) organised a demonstration on 18 September outside Gafsa prison where Boukaddous was detained, but the police stopped the gathering and turned away demonstrators. « We look to European Union institutions to leverage their pressure to save the journalist’s life, » added White. « But they need to act fast as his life is in danger. » Other IFEX-TMG members join the IFJ in calling on the European Parliament to help secure the release of Boukaddous. The Parliament held a hearing on the situation of human rights in Tunisia during its January session in Strasbourg. « The authorities continue to use the courts as a means of repression against journalists, as the case of journalist Mouldi Zouabi demonstrated this week, » said IFEX-TMG Chair Rohan Jayasekera, Associate Editor of Index on Censorship. Zouabi, a journalist with independent Radio Kalima has been administratively and judicially harassed since July, after he was physically attacked in April. Police decided not to charge the attacker. Instead, they are accusing Zouabi of violent behaviour and actual bodily harm. The case was referred to a higher court on 6 October, and he now faces up to two years in jail. The journalist and his lawyers boycotted the most recent audience in protest at what they say are multiple breaches of due process. « This is more evidence of the way that a politicised judiciary is being used to silence free speech by denying yet another honest Tunisian journalist a fair trial. I’m positive that a truly independent court system would free Zouabi in a heartbeat, » added Jayasekera. For more information: IFEX Tunisia Monitoring Group Rohan Jayasekera, Chair c/o Index on Censorship London United Kingdom rj (@) indexoncensorship.org Phone: +44 20 7324 2522 http://ifex.org/tunisia/tmg/ Arabic Network for Human Rights Information ARTICLE 19: Global Campaign for Free Expression Bahrain Center for Human Rights Cairo Institute for Human Rights Studies Canadian Journalists for Free Expression Cartoonists Rights Network International Egyptian Organization for Human Rights Index on Censorship International Federation of Journalists International Federation of Library Associations and Institutions International PEN Writers in Prison Committee International Press Institute International Publishers Association Journaliste en danger Maharat Foundation (Skills Foundation) Media Institute of Southern Africa Norwegian PEN World Association of Community Radio Broadcasters World Association of Newspapers and News Publishers World Press Freedom Committee


 
Union Syndicale Solidaires 144, boulevard de la Villette – 75019 Paris  Tel : 01 58 39 30 20 – Fax : 01 43 67 62 14 –  www.solidaires.org     

La vie du  journaliste tunisien Fahem Boukadous est en danger


 

 Emprisonné depuis le 15 juillet 2010, le journaliste tunisien Fahem Boukadous a entamé le 8 octobre 2010, une grève de la faim illimitée. Il refuse également de suivre le traitement médical lié à la grave affection d’asthme dont il souffre. Fahem Boukadous entend ainsi protester contre ses conditions d’incarcération et obtenir sa libération. Son seul « crime » est d’avoir fait son travail de journaliste en couvrant, en 2008, les manifestations populaires de la région minière de Gafsa.    L’Union syndicale Solidaires exige : – La libération immédiate de Fahem Boukadous ainsi que celle d’Hassen Ben Abdallah, qui purge également une peine de 4 ans de prison suite aux mobilisations de 2008. – L’arrêt des poursuites les concernant, ainsi que celles prononcées par contumace contre Maher Fajraoui et Mouhiédine Cherbib. – Le rétablissement de toutes les personnes ayant été détenues suite aux mobilisations sociales de la région de Gafsa dans l’intégralité de leurs droits, à commencer par celui d’être réintégrés dans leur emploi. Il est du devoir du gouvernement français d’intervenir auprès de son homologue tunisien pour que cesse cet acharnement contre ceux qui osent protester contre les injustices et tenir tête au pouvoir en place.   Paris, le 12 octobre 2010    


 
Amnesty International Document – Irak. Un Tunisien détenu en Irak risque l’expulsion. Mohamed Ben Faraj Medini

ACTION URGENTE UN TUNISIEN DÉTENU EN IRAK RISQUE L’EXPULSION


AU 207/10, MDE 14/012/2010 – Irak 22 septembre 2010 Mohamed Ben Faraj Medini, ressortissant tunisien de 24 ans, risque d’être renvoyé de force par l’Irak dans son pays d’origine, où il pourrait être victime d’une arrestation arbitraire, d’actes de torture et d’autres mauvais traitements. Mohamed Ben Faraj Mediniest actuellement incarcéré dans un centre de détention de Kerrada, à Bagdad (Irak). Arrêté en mars 2009 pour être entré illégalement en Irak, il est détenu depuis lors par les autorités irakiennes sans inculpation ni procès. Il a indiqué par téléphone à sa famille, qui vit en Tunisie, qu’il avait été torturé par des agents des forces de sécurité irakiennes peu après son arrestation. Après que Mohamed Ben Faraj Medini a quitté la Tunisie en octobre 2008, des agents des forces de sécurité tunisiennes se sont rendus plusieurs fois au domicile de ses parents et ont interrogé sa mèreet son frère afin de connaître l’endroit où il se trouvait et la raison de son départ. Ils ont également menacé son frère de l’arrêter. L’avocat de Mohamed Ben Faraj Medini a ensuite découvert que son client avait été condamné par contumace à 12 ans d’emprisonnement pour des activités liées au terrorisme. Après avoir appris en septembre 2009 que cet homme allait être renvoyé en Tunisie, ses proches ont reçu plusieurs visites de membres des forces de sécurité, qui leur ont posé des questions au sujet des personnes avec lesquelles ils avaient été en contact et qui leur avaient communiqué des nouvelles de Mohamed Ben Faraj MediniLa semaine dernière, sa famille a reçu une nouvelle visite d’agents des forces de sécurité, qui ont confisqué les téléphones portables de sa mère et de son frère. DANS LES APPELS QUE VOUS FEREZ PARVENIR LE PLUS VITE POSSIBLE AUX DESTINATAIRES MENTIONNÉS CI-APRÈS (en arabe, en français ou dans votre propre langue) : exhortez les autorités irakiennes à ne pas renvoyer de force Mohamed Ben Faraj Medini en Tunisie, où il risquerait d’être torturé ou soumis à d’autres formes de mauvais traitements ; rappelez-leur qu’elles ont l’obligation, en vertu de la Convention contre la torture et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), de ne pas renvoyer de force une personne dans un pays où elle risquerait d’être torturée ; priez-les instamment de diligenter une enquête sur les allégations de torture formulées par Mohamed Ben Faraj Medini et de traduire en justice les responsables présumés de ces agissements ; appelez-les à faire en sorte que cet homme soit traité avec humanité et ne soit pas soumis à la torture ni à d’autres formes de mauvais traitements ; engagez-les à libérer Mohamed Ben Faraj Medini, à moins qu’il ne soit inculpé d’une infraction reconnue par la loi et jugé rapidement et équitablement, et à lui permettre de bénéficier immédiatement des services d’un avocat et de l’assistance du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 3 NOVEMBRE 2010 À : Veuillez envoyer vos appels à l’ambassade d’Irak dans votre pays, en les adressant aux personnes suivantes : Ministre des Affaires étrangères Hoshyar Zebari Convention Centre (Qasr al-Ma’aridh) Bagdad, Irak Formule d’appel : Your Excellency, / Monsieur le Ministre, Ministre de la Justice Judge Dara Noureddin Convention Centre (Qasr al-Ma’aridh) Bagdad, Irak Formule d’appel : Your Excellency, / Monsieur le Ministre, Ministre des Droits humains Wajan Mikhail Salam Convention Centre (Qasr al-Ma’aridh) Bagdad, Irak Formule d’appel : Your Excellency, / Monsieur le Ministre, Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Merci. ACTION URGENTE UN TUNISIEN DÉTENU EN IRAK RISQUE L’EXPULSION INFORMATIONS GÉNÉRALES En octobre 2008, Mohamed Ben Faraj Medini a quitté la Tunisie car il affirmait être harcelé par les autorités parce qu’il se rendait régulièrement dans des mosquées. Il a tenté, sans succès, d’étudier la théologie islamique en Tunisie et en Égypte, avant de partir pour la Syrie. Il y est resté six mois, puis est entré en Irak en mars 2009. De nombreux ressortissants de pays arabes sont détenus en Irak pour diverses raisons, notamment pour être entrés illégalement dans le pays et pour avoir rejoint des groupes armés combattant les forces américaines et irakiennes. Beaucoup de ces personnes sont torturées. Dans certains cas, elles sont aussi renvoyées de force dans leur pays d’origine, en dépit du risque qu’elles y soient torturées ou soumises à d’autres formes de mauvais traitements. En tant qu’État partie à la Convention contre la torture et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), l’Irak est tenu de ne pas renvoyer de force une personne dans un pays où elle risquerait d’être torturée. Au fil des ans, Amnesty International a reçu un grand nombre d’informations faisant état d’actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements imputables aux forces de sécurité tunisiennes. Dans la quasi-totalité des cas, aucune enquête n’est ouverte et les auteurs présumés de ces actes ne sont pas traduits en justice. C’est lorsque les personnes sont détenues au secret qu’elles risquent le plus d’être torturées. Les méthodes de torture le plus souvent décrites sont les coups – en particulier sur la plante des pieds –, la suspension par les chevilles ou dans des postures contorsionnées, les décharges électriques et les brûlures de cigarette. Il est également fait mention de simulacres d’exécution, de sévices sexuels, notamment de viols à l’aide de bouteilles ou de bâtons, et de menaces de violences sexuelles à l’encontre de femmes appartenant à la famille du détenu. En tant qu’État partie à la Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, la Tunisie est tenue d’empêcher la torture et de « [veiller] à ce que les autorités compétentes procèdent immédiatement à une enquête impartiale chaque fois qu’il y a des motifs raisonnables de croire qu’un acte de torture a été commis sur tout territoire sous sa juridiction ». Les autorités tunisiennes n’ont cessé d’invoquer des raisons de « sécurité » pour justifier la répression des islamistes et de l’opposition politique en général. Depuis l’entrée en vigueur de la Loi antiterroriste de 2003, des centaines de personnes ont été arrêtées pour des infractions présumées liées au terrorisme. Malgré les modifications introduites en juillet 2009 – qui annulent les dispositions prévoyant la dissimulation de l’identité des juges et des procureurs dans les procès antiterroristes et qualifiant l’incitation à la haine d’acte terroriste, à moins qu’elle ne soit accompagnée d’actes d’intimidation –, la loi contient toujours une définition floue des actes terroristes et peut encore être utilisée pour ériger en infraction la liberté d’expression, d’association et de réunion. AU 207/10, MDE 14/012/2010, 22 septembre 2010

 

Qui challengera Ben Ali en 2014 ?


13/10/2010 Il est quasiment sûr que le président Zine El Abidine Ben Ali va briguer un nouveau mandat en 2014. Le RCD, parti au pouvoir, le souhaite ardemment. Les élites économiques poussent également dans ce sens. Il faut dire que les agrégats de la Tunisie sont tous au vert, ce qui rassure tout le monde. Si la réforme de la constitution pour permettre au chef d’Etat tunisien de se représenter à sa propre succession ne devrait pas poser de problème, trouver des challengers au président pose en revanche un sérieux casse-tête à Tunis. L’opposition légale n’arrive pas à s’affirmer face au RCD, véritable rouleau compresseur. Ses chefs sont timorés, peu charismatiques et peu inventifs, ce qui fait tourner les élections présidentielles en plébiscites. Les autres opposants sont installés à l’étranger et choisissent de mener campagne dans la presse internationale plutôt que dans rues de Tunis. Aujourd’hui, à Tunis, on est conscient, qu’il faudrait qu’un ou plusieurs « bons candidats » puissent donner le change à Ben Ali. « Cela fera de la présidentielle de 2014 un moment fort où l’on pourrait rehausser l’image politique de la Tunisie », affirme un ancien responsable des premières années de Ben Ali. Un conseil que plusieurs capitales européennes ont également donné à Tunis.
(Source:« Maghreb Intelligence » le 13 octobre 2010) Lien: http://www.maghreb-intelligence.com/tunisie/503-qui-challengera-ben-ali-en-2014-  

 

Plus de 3000 Tunisiens reconduits à la frontière en 2009 selon la CIMADE


Proposé par redaction le Lundi 11 octobre 2010 La CIMADE vient de publier son dernier rapport sur les centres de rétentions administratives et les reconduites à la frontières qui vient de paraître chez Actes Sud sous le titre « Chroniques de rétention » fondé sur les données récoltées chaque jour par les intervenants de La Cimade en rétention et analysées au vu de leur expérience de terrain ce rapport « démontre clairement que face à la réalité observée par les intervenants de La Cimade, les argumentaires actuels du gouvernement s’effondrent rapidement. » selon la Cimade Ainsi il ressort de ce rapport 2009 que le nombre total de retenus dans les centres s’élève à 35.557 toutes nationalités confondues.  Mais sur ce nombre de retenus 10.488 (soit 36.16%) sont originaires des trois pays du Maghreb dont : 3.721 sont Algériens, 3545 Marocains et 3.222 Tunisiens.  Concernant les tunisiens il y avait dans tous les centres 3.385 retenus. Soit 95% ont été reconduit en Tunisie. Concernant le centre de Rennes le rapport mentionne que nombre des retenus sont originaires de la région de Gafsa – Redeyef qui a connu il y a deux ans un grand mouvement de révolte et d’une répression violente. Le rapport décrit les mêmes mécanismes que les années précédentes, qui se sont cependant intensifiés et ont conduit à l’aggravation des atteintes aux droits fondamentaux des migrants.  Ainsi, si les observations faites centre par centre témoignent de certaines améliorations des conditions de rétention, les conditions générales d’exercice des droits des étrangers se sont encore une fois détériorées.  De mesure de dernier recours nécessaire pour préparer le départ d’étrangers devant être éloignés, la rétention s’est transformée en une véritable mesure punitive envers les migrants en situation irrégulière.  Interpellations abusives, violences et tensions à l’intérieur des centres, banalisation de l’enfermement des enfants; le rapport rappelle l’absurdité et la violence de la « politique du chiffre », qui conduit à enfermer toujours plus d’enfants ( le nombre d’enfants privés de liberté pendant 32 jours a doublé en cinq ans, atteignant en 2009 le chiffre de 318).  Surtout, en détaillant les conséquences concrètes de l’actuelle politique migratoire sur les droits les plus fondamentaux des migrants, ce rapport constitue un outil indispensable pour comprendre les enjeux des débats actuels autour du nouveau projet de loi sur l’immigration en France. Rappelons que la Tunisie fait partie de quelques pays qui ont signé avec la France une convention permettant le rapatriement des étrangers en situation irrégulière et les consulats tunisiens basés en France jouent un rôle actif dans l’accélération de ces procédures d’expulsion, au détriment de leurs droits de recours reconnus.  Cela en contre partie d’un soutien actif de du gouvernement français à la politique répressive du régime tunisien. Par ailleurs, la Fédération tunisienne des citoyens des deux rives (FTCR) vient de publier à cette occasion un communiqué où elle dénonce « la politique de la France en matière d’expulsion des ressortissants étrangers y compris tunisiens ; ainsi que « la collaboration des instances consulaires tunisiennes qui délivrent des laissez-passer pour les tunisiens en centre de rétention » (Source: Le site de « Radio Kalima » le 11 octobre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=264  


Les Membres de l’IFEX-TMG exigent la libération immédiate de Boukaddous


Proposé par redaction le Lundi 11 octobre 2010 Le groupe d’observation de la Tunisie (IFEX-TMG), a publié aujourd’hui un communiqué où il exprime sa «préoccupation quant à la santé du journaliste tunisien Fahem Boukaddous et demande instamment sa libération immédiate  Boukaddous, dont la santé s’est fortement détériorée en prison, purge une peine de quatre années de prison depuis Juillet dernier en représailles à son travail de journaliste indépendant ans la couverture des événements du bassin minier de Gafsa.  Selon des sources familiales, Boukaddous, correspondant de la chaîne satellite «Dialogue tunisien» a des difficultés à respirer et à parler et ses crises d’asthme ont augmenté. Sa femme se plaint également de harcèlement policier.  Des Agents la suivent dans ses déplacements.  En signe de solidarité, les dirigeants du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) ont organisé une manifestation le 18 Septembre devant la prison de Gafsa, où Boukaddous est détenu mais la police interdit le rassemblement.  Aidan White, le Secrétaire général de la fédération des journalistes a déclaré à ce propos: »Nous nous tournons vers les institutions européennes afin qu’elles fassent pression pour sauver la vie du journaliste; ils doivent agir rapidement, sa vie est en danger. » (Source: Le site de « Radio Kalima » le 11 octobre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=268
 


Tunisie: le journaliste Boukaddous entame une grève de la faim illimitée


 The Associated Press 12/10/2010 Le journaliste tunisien Fahem Boukaddous a entamé une grève de la faim illimitée en prison pour protester contre ses mauvaises conditions carcérales et réclamer sa libération, a-t-on appris mardi auprès de son épouse Afef Bennaceur. Correspondant de la chaîne satellitaire Al Hiwar Ettounsi (Le dialogue tunisien) émettant à partir de Londres, M. Boukaddous, 40 ans, a été condamné en appel en juillet dernier à quatre ans de prison ferme pour adhésion à une entente criminelle et diffusion d’informations susceptibles de porter atteinte aux personnes et aux biens. Hospitalisé pour des problèmes respiratoires, il n’a pas assisté au procès. Le journaliste, relayé par nombre d’organisations non gouvernementales et de partis d’opposition, s’estime victime d’un procès injuste en raison de la couverture qu’il avait assurée des troubles sociaux qui avaient secoué la région minière de Gafsa, sud-ouest tunisien, sur fond de chômage, de cherté de la vie et de corruption. Seul reporter présent sur les lieux, les images qu’il avait transmises sur les heurts entre manifestants et forces de l’ordre avaient été très médiatisées et reprises par les chaînes étrangères, notamment arabes. «Fahem observe en fait sa grève depuis vendredi dernier, mais je n’ai pu le savoir que lundi lors de la visite que je lui ai rendue en prison», a déclaré son épouse à l’Associated Press. Elle a précisé que son conjoint refusait depuis de s’alimenter et de prendre ses médicaments au risque de mettre sa vie en danger. «Fahem est déterminé à poursuivre sa grève jusqu’à ce que les autorités répondent à ses requêtes. Pour lui, c’est la liberté ou la mort», a-t-elle insisté. Les autorités font valoir que Fahem Boukaddous a été jugé pour son implication dans les troubles de Gafsa et condamné pour des délits de droit commun, et non pas en tant que journaliste, qualité qu’elles lui dénient du reste car il ne possède pas de carte d’accréditation  

 


Tunisie : 1,5 milliard de dollars pour l’exploration du gaz au sud


13/10/2010 Lors des travaux de la 12ème conférence sur l’exploration et la production d’hydrocarbures qui ont démarré lundi, à Gammarth, M. Khaled Becheikh, Président Directeur Général de l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières, a annoncé que l’ETAP vient de lancer une étude pour la réalisation d’un nouveau projet en matière gazière au sud tunisien baptisé « STGP ». Selon le quotidien « Assabah », l’étude de ce projet comprend trois volets essentiels à savoir l’exploration, l’exploitation et puis l’exportation du gaz. Par ailleurs, et avec un coût total estimé 1,5 milliard de dollars, le nouveau projet sera réalisé en partenariat avec la compagnie pétrolière italienne, « ENI », la compagnie américaine, « Pioneer », et la compagnie autrichienne, « Envi ». M. Becheikh a précisé que l’étude comprendra, en outre, un plan pour la construction d’une station de compression de gaz d’une capacité de production variant entre 4 à 8 millions de mètres cubes par jour, outre la construction d’un pipeline de 320 kilomètres, au sud tunisien, menant jusqu’au port commercial de Gabés.

(Source: « Investir en Tunisie » le 13 octobre 2010) Lien:  : http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&id=7325


Le salut au drapeau suscite un débat en Tunisie


Bien que les élèves de Tunisie se soient toujours rassemblés dans les cours d’écoles pour prêter allégeance au drapeau national, le ministère de l’Education a récemment décidé de les faire entrer pour chanter l’hymne national dans leurs classes. Cette décision a suscité un véritable tollé, les enseignants menaçant même de lancer une action de protestation le 27 octobre. « Le décret ministériel est étrange, et pourrait être sans équivalent dans tous les pays, même ceux qui sont encore sous le joug du colonialisme », a déclaré le secrétaire du Syndicat général de l’enseignement secondaire Sami Tahri à propos de cette modification intervenue le 15 septembre. Tahri a également accusé un certain nombre de responsables d’instituts d’enseignement d’exercer une « pression sur les enseignants, ce qui est une attitude provocatrice et instigatrice de la part du ministère ». Selon Tahri, le syndicat considère cette nouvelle mesure comme « une formalité, qui limite le patriotisme à l’emplacement, et porte même atteinte à l’image des enseignants et de leurs relations avec les élèves ». « Cette mesure récemment introduite a été adoptée par plusieurs pays avancés », a déclaré le ministre de l’Education Hatem Ben Salem lors d’un entretien télévisé le 21 septembre. « Abandonner la vieille tradition a été une décision prise après de longues délibérations qui ont vu leur aboutissement dans la décision de faire saluer le drapeau en classe en présence des professeurs, et de demander aux élèves de mettre la main sur le coeur pendant l’hymne national », a ajouté le ministre. Selon Ben Salem, cette nouvelle mesure est destinée à éviter des comportements qu’il qualifie de « disgracieux et contraires à l’hommage et au respect dûs au drapeau ». Mohamed Ben Saad, un ancien professeur, estime que le drapeau « est ridiculisé par certains enseignants peu patriotiques qui suivent cette procédure de manière très distante. Cela a conduit certains élèves à modifier les paroles de l’hymne national et à ne pas respecter le drapeau. » Il ajoute que les programmes d’éducation sont dénués de tout sens patriotique et donnent « des jeunes sans esprit ». « La salut du drapeau continuera d’être un devoir sacré, selon l’opinion personnelle que j’ai d’un enseignant », a expliqué Chawki Ben Salem à Magharebia. « Je me suis engagé à le faire respecter dans mes classes. Mais j’estime que le nouveau rituel vole un peu de la signification et de sa valeur, en en faisant une simple répétition de mots, vides de tout sens de patriotisme. Le prétexte que les élèves n’assistent pas au salut au drapeau n’est pas une excuse pour l’annuler. Plutôt que de traiter la cause, nous avons choisi la solution de simplicité sans valeur nationale, à mon sens. » Quant au fait que la majorité s’abstienne de mettre en place cette nouvelle cérémonie, Ben Salem explique que cela « ne fait qu’accentuer l’erreur de la décision prise ». « Nous avons besoin d’un véritable dialogue », a-t-il ajouté. « L’éducation n’est pas une affaire ministérielle, partisane ou syndicale. C’est une affaire nationale. Si certains pays punissent ceux qui se trompent en chantant l’hymne national, nous, nous préférons simplement l’abandonner. » Rendre un hommage collectif au drapeau était devenu une distraction qui confinait même au ridicule, explique Chaker Ben Ahmed, un élève. « Certains ne connaissent qu’un couplet ou deux de l’hymne national. » Sarah Souilhi trouve pour sa part cette nouvelle pratique « exaspérante ». « J’ai l’impression d’être dans une caserne, dirigée par un commandant rigide, comme dans les films », affirme-t-elle.

(Source: Magharebia.com le 12 octobre 20190)  


 Sihem Souid: «Le racisme est bien ancré dans la police»


POLICE – Racisme, homophobie et humiliations. Un livre choc écrit par une ancienne de la Police aux frontières (PAF)… Scène d’ouverture frappante pour livre choc. Dès les premières pages de son témoignage, Sihem Souid, policière, raconte son propre viol. Après avoir franchi la porte d’un commissariat pour porter plainte, elle se bute à l’attitude de ses collègues, méprisants. «Tu n’as qu’à appeler SOS journaliste», lui balance une lieutenant  avant de servir un café à son agresseur. Sihem Souid est un peu trop connue chez les bleus. A plusieurs reprises avant de se faire agresser, elle a osé briser «L’omerta dans la police», le titre de son livre (Ed du Cherche Midi).  En uniforme «par vocation», elle a dénoncé les dysfonctionnements, comme l’on dit poliment. «Je me suis battu en interne. On m’a fait croire que l’on  m’avait entendu mais rien n’a changé», explique-t-elle. Ecœurée, elle a donc décidé d’écrire. Au long des 265 pages, elle raconte le quotidien de la police aux frontières d’Orly. Racisme à l’encontre des passagers («Tiens, encore un avion de nègres» ), humiliation lors des contrôles d’immigration (une femme venant de Brazzaville filmée nue dans une cellule), homophobie, silence de la hiérarchie et corruption du grand patron… Un document accusateur. «Je détiens toutes les preuves et je les tiens  à disposition de quiconque», explique l’ex-adjointe de sécurité, suspendue puis réintégrée grâce à la Halde. Interrogés sur son livre, les syndicats de policiers se disent «prudents»,  l’ancien directeur de la PAF, accusé dans le livre d’être couverts de cadeaux par les compagnies aériennes, réfléchit à porter plainte. Interview. Vos accusations sont très graves. Craignez-vous pour votre carrière? Je ne connais pas mon avenir dans la police. Ils peuvent m’accuser de violation du secret professionnel. Mais je détiens toutes les preuves et je les tiens à disposition de quiconque. Le JT de France 3, vendredi, a par exemple retrouvé la  femme venant du Congo contrôlée de façon abusive à Orly.  Elle leur a répété tout ce que je raconte dans le livre. Qu’on l’avait filmée toute nue, qu’on avait chanté sale nègre devant elle… Si ce  livre permet d’aider les victimes, c’est déjà un combat de gagné. A Orly, peu à peu, c’est vous qui êtes devenue victime de discrimination. Au début, ça allait. Quand un policier disait:  «Tiens voilà encore un avion de bougnoules.» Je lui répondais: «Eh, ho, ça va, je suis là…» «Oui mais toi tu n’es pas comme les autres», me souriait-il. En fait, je suis devenue l’Arabe de service le jour où j’ai témoigné par écrit pour dénoncer la discrimination que subissaient deux collègues homosexuelles.  A  partir de ce moment-là, l’institution m’a fait comprendre qu’on  lavait son linge sale en famille. Et je suis devenue une traître doublée d’une sale Arabe. La pression du chiffre peut-elle favoriser de tels débordements? Oui, c’est une des raisons mais pas la seule. Parfois, les collègues n’en peuvent plus et ils font n’importe quoi.  «Aujourd’hui, on en expulse 5, demain 6, après-demain 7.» Il faut en permanence rajouter  un bâton à la liste, quitte à bafouer la dignité de l’homme.  Mais ce n’est pas la seule raison. Le racisme est bien ancré dans la police. Un policier doit-il être plus exemplaire qu’un autre? Oui. La police doit véhiculer les valeurs de la République. A tous les niveaux. Mais même si Monsieur Hortefeux plaisantait à propos des Auvergnats , il n’a pas droit de tenir de tels propos. Ca libère la parole de certains. «Si le ministre le dit, on ne va pas nous embêter pour si peu», se disent certains. Comment voulez-vous qu’un policier soit exemplaire si son ministre ne l’est pas. Et comment voulez-vous qu’un citoyen soit exemplaire si un policier ne l’est pas? Pourquoi la hiérarchie reste-t-elle silencieuse? La hiérarchie est au courant mais  ils n’interviennent pas parce que ça donnerait une très mauvaise image de la Police. Et quand le ministère de l’intérieur est au courant, que fait-il ? Et bien il s’en prend à la hiérarchie. Alors, nos chefs n’ont aucun intérêt à parler. Comment pourrait-on améliorer les choses? Je demande qu’un comité d’éthique soit créé.  Un comité sans policier, sans membre nommé par le gouvernement, mais constitué de juristes avec par exemple un juge de Cour de Cassation à sa tête. En raison d’un trop grand nombres de débordements racistes, cet article est fermé aux commentaires Propos recueillis par M.Go.   

(Source: 20minutes.fr le 13 octobre 2010) Lien: http://www.20minutes.fr/article/608427/societe-sihem-souid-le-racisme-bien-ancre-police

 

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