TUNISNEWS
9 ème année, N° 2912 du 13.05.2008
AISPP: MEME LES MORTS !
AISPP: L’ex prisonnier politique Smaïl Habib en butte à des brimades sécuritaires permanentes
AISPP: Lourdes condamnations de 19 jeunes accusés de reconstitution du « Parti de la Libération Islamique » !
Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie
FTCR: soutien et solidarité avec Massoud Romdhani et sa famille
Comité National de Soutien aux Habitants du Bassin Minier : Lever le siège policier imposé à Massoud Romdhani et à sa famille AFP: Embarcation de clandestins à la dérive: Tunis confirme 50 disparus
AFP: Décès d’un Tunisien en France: le parquet de Tunis ouvre une enquête
AFP: Six soldats algériens tués par des activistes – médias
AFP: Transfert – Maroc: Roger Lemerre désigné sélectionneur national
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 13 mai 2008
MEME LES MORTS !
* la vingt-septième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Mannoubi Hamidane, a examiné mardi 13 mai 2008 : – L’affaire n°11044 dans laquelle sont déférés Malek Chrahili, Mejdi Zribi, Rabii Agrabi (condamnés en première instance à 6 ans d’emprisonnement), Ibrahim Farsi, Mimoun Alloucha, Mohammed Agrabi (condamnés en première instance à 3 ans d’emprisonnement) en vertu de la loi du 10 décembre 2003, dite « anti terroriste ». L’acte d’accusation comporte les chefs d’adhésion sur le territoire de la République à une organisation terroriste ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’entraînements militaires en Tunisie et à l’étranger en vue de commettre des infractions terroriste sur le territoire de la République, d’utilisation du territoire de la République pour recruter et entraîner des personnes en vue de commettre un acte terroriste sur le territoire de la République, de fourniture d’armes, d’explosifs, de munitions et autres produits, matériaux et équipements analogues à une organisation en rapport avec les infractions terroristes. Maître Sahbia Belhajj Salem a plaidé pour accusés déférés en présence. Rabii Elagrabi, condamné en première instance à six ans d’emprisonnement, a été tué à Falouja en Irak il y a des années !!! Le juge a décidé de suspendre la séance pour le délibéré et le prononcé du jugement. – L’affaire n°11225 dans laquelle était déféré Habib Omrani qui avait fait opposition au jugement en appel prononcé par contumace et le condamnant à 3 ans d’emprisonnement pour « ne pas avoir alerté immédiatement les autorités concernées, sur les faits dont il avait connaissance, les informations et renseignements sur la commission d’une infraction terroriste ». Le parquet avait fait appel du jugement en première instance, jugement qui l’avait condamné à 6 mois avec sursis…. Le juge a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 2 juin 2008 à la demande de son avocat, maître Soufiane Miled. -L’affaire n°11235 dans laquelle sont déférés Makram Madi, Mohammed Amine Tlili, Chedli Nouar, Aymen Jebali, Selim Raïess, accusés d’incitation à commettre des infractions terroristes, d’utilisation d’un mot, d’un nom et d’un symbole pour identifier une organisation terroriste, d’adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de concrétiser ses objectifs, d’adhésion sur le territoire de la République et à l’étranger à une organisation terroriste, d’utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre un acte terroriste sur le territoire et à l’étranger. Maîtres Samir Ben Amor et Kelthoum Zaoui se sont présentés pour assurer leur défense. Le juge a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 30 mai 2008. – l’affaire n°11095 dans laquelle sont déférés Mabrouk Khamassi, Ghazi Soula, Rached Ben Jaafar, Abdelmajid Bouslimi, Hichem Marsani, Hédi Marouani, Ramzi Ouchtati, Elyes Hedhli et Haïkel Touti, accusés d’incitation à commettre des infractions terroristes, d’utilisation d’un nom, d’un mot et d’un symbole pour identifier une organisation terroriste, d’adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’adhésion sur le territoire de la République l’étranger à une organisation terroriste, d’utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre un acte terroriste sur le territoire et à l’étranger. Maîtres Samir Ben Amor, Hédi Abbassi, Mohieddine Klibi et Kelthoum Zaoui se sont présentés pour assurer leur défense. Le juge a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 3 juin 2008.
Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’Association Maître Samir Dilou (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 12 mai 2008
L’ex prisonnier politique Smaïl Habib en butte à des brimades sécuritaires permanentes
Smaïl Habib, ex prisonnier politique, est en butte à des brimades sécuritaires permanentes depuis qu’il a quitté la prison en 2001 après y avoir passé trois ans et quatre mois, à l’issue d’un procès inéquitable, et dans des conditions de détention pénibles. Sa famille a affirmé qu’un groupe de personnes en civil, dont on pense qu’il s’agit d’agents de la police politique, ont posé des questions sur lui au domicile de ses parents lundi 12 mai, puis ont encerclé son domicile, puis celui de son frère, puis le lieu de travail de son père, et enfin il ont informé son frère que le chef du poste de la Sûreté d’Elalia, récemment nommé, voulait faire sa connaissance ! Et ils lui ont demandé de se présenter le lendemain, mardi 13 mai 2008. […] Pour la section de Bizerte Othman Jemili (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 12 mai 2008
Lourdes condamnations de 19 jeunes accusés de reconstitution du « Parti de la Libération Islamique » !
La huitième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Ali Ben Chouikha, a prononcé son jugement samedi 10 mai 2008 dans : – L’affaire n°10890 : elle a condamné à l’emprisonnement : Mohammed Smaoui, pour une durée de trois ans Raouf Amri, pour une durée de deux ans et neuf mois Anis Hajjaji, Mohammed Ben Youssef, Mehdi Mehrez et Fayçal Sassi pour une durée d’un an et deux mois Mohammed Ali Biskri, Ali Hajjaji, Mohammed Abbes, Faouzi Chihi, Fethi Azizi, Mohammed Ben Khmila, Ridha Thabet, Mehrez Saïdi, Mohammed M’hamdi, Youssef Troudi, pour une durée de onze mois. Mabrouk Boudhafri et Béchir Zitouni pour une durée de six mois Mohammed Ben Hamadi Razgui : non lieu. – L’affaire n°4148 ; elle a condamné à l’emprisonnement : Mabrouk Boudhafri pour une durée de deux ans et trois mois Mehrez Rjeb et Béchir Zitouni pour une durée de onze mois. Ils sont accusés de reconstitution d’une association non autorisée, de tenue de réunions non autorisées, de mise à disposition d’un local de réunion non autorisée et de détention de pu blication de nature à troubler l’ordre public. […] Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’Association Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 13 mai 2008
Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie
Interpellation d’un groupe d’étudiants à Sfax
La police politique relevant du district de la cité Bahri à Sfax-Ouest a interpellé dimanche 11 mai 2008à huit heures et demi Mohammed Arafat, Abbes, Faouzi Rtib, Abdelhak Hamid, Aymen Hassen, inscrits en première année d’électronique à l’école nationale d’ingénieurs de Sfax. Ils ont été relâchés après avoir fait l’objet d’une investigation et avoir subi des violences à quatre heures du matin le lundi 12 mai 2008. Un autre groupe d’étudiants avait également été interpellé à Sfax Ouest le 9 mai 2008, et ils avaient été emmenés au district de la cité Bahri. Il s’agit de Moussa Yahyaoui, Noureddine Zaoui, Taoufik Hajri, Choukri Hedhli, Souhaïl Chihaoui, inscrits en première année d’électronique à l’école nationale d’ingénieurs de Sfax, et à l’heure où nous écrivons ces lignes ils n’ont toujours pas été relâchés. Leurs camarades ont fait une grève des cours et ont organisé une assemblée générale à l’amphithéâtre du campus en solidarité avec eux. Le directeur a tenté de leur faire reprendre les cours en leur promettant de s’occuper de leurs camarades détenus.
Interpellation d’Ali Laridh Répondant à une convocation orale du district de la Sûreté du Bardo, pour dix heures ce matin lundi 12 mai 2008, monsieur Ali Laridh , ex prisonnier politique et ex porte parole officiel du mouvement En Nahdha, s’est présenté au district où il a été informé qu’il était convoqué pour s’expliquer sur la tenue de réunions et de rencontres avec des éléments nahdhaouis et des composantes de la société civile, ce que Monsieur Ali Laridh considère comme un nouvel épisode du harcèlement dont il fait l’objet depuis sa sortie de prison.
Dégradation de l’état de santé du prisonnier politique Ouasfi Zoghlami L’état de santé du prisonnier politique Ouasfi Zoghlami, incarcéré actuellement à la prison de Mornaguia s’est aggravé. Il est atteint d’asthme, de bronchite chronique, d’allergie en raison de son maintien en prison depuis plus de dix sept ans, du manque d’aération, de la fumée et du manque d’hygiène. Son épouse, qui lui a rendu visite à la fin du mois dernier a affirmé que sa santé était alarmante et qu’elle exigeait sa libération, son maintien en prison ne pouvant qu’aggraver son état. Le prisonnier politique Ouasfi Zoghami effectue des peines qui atteignent les cinquante quatre ans d’emprisonnement.
Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le président, Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives 3 rue de Nantes 75019 Paris Tèl : 00 33 (0)1 46 07 54 04 – Fax : 00 33 (0)1 40 33 18 15 Courriel : ftcr2@wanadoo.fr – Site : www.ftcr.eu/
La FTCR tient à exprimer tout son soutien et sa solidarité avec Massoud Romdhani et sa famille, victimes d’un harcèlement et de vexations répétées de la part des forces de sécurité en Tunisie. Nous considérons la surveillance permanente qui leur est appliquée et les entraves répétées à la liberté de déplacement de Monsieur Romdhani comme une atteinte à la légalité et au droits de tout citoyen tunisien. Nous tenons également à saluer le courage et la persévérance que Monsieur Romdhani, le Comité National de Soutien aux Habitants du Bassin Minier et tant d’autres militants investissent par souci du bien public et de la solidarité entre les citoyens. Nous rendons hommage à toutes celles et tous ceux qui, dans des conditions difficiles de répression et de restriction des libertés d’informer, de s’exprimer et d’agir collectivement, continuent à faire vivre les valeurs de la solidarité et de la vérité. La FTCR appelle à une cessation immédiate des mesures illégales imposées à la famille Romdhani Pour la FTCR Le Président, Mouhieddine Cherbib
Lever le siège policier imposé à Massoud Romdhani et à sa famille
Les membres de notre Comité se sont rendus à la ville de Redeyef le 9 avril 2008. La visite aux habitants du bassin minier en lutte a pu se dérouler normalement après avoir déjoué l’attention des forces de police qui appliquent un véritable blocus à la région. Depuis lors, plusieurs membres du Comité font l’objet d’une étroite surveillance à leur domicile, sur leur lieu de travail et lors de leurs déplacements. Un dispositif de surveillance policière particulièrement lourd est imposé au coordinateur du Comité, Monsieur Massoud Romdhani, dans la ville de Kairouan où il est en permanence suivi de manière rapprochée jusque dans son quartier et à son domicile. La dernière manifestation spectaculaire de cette atteinte à sa liberté de se déplacer est ce qui est arrivé le samedi 10 mai alors qu’il se rendait à Ksibet El-Mediouni. Il devait y participer à une initiative de solidarité avec les victimes de la tragédie d’Aouled Mabrouk (Morts par noyade de plusieurs jeunes candidats à l’émigration) organisée par les sections de Monastir, de Kairouan, de Sousse et de Mahdia de Ligue Tunisienne de défense des Droits de l’Homme (LTDH). Ayant quitté Kairouan en voiture en compagnie de Monsieur Nasser Laajili, après plus de dix kilomètres de route, il a été victime de ce qui s’apparente à un “braquage” (queue de poisson et blocage de la chaussée) par des agent de la garde nationale motorisés qui lui interdirent de poursuivre sa route. A partir du lendemain à l’aube, dimanche 11 mai, un nombre important de policiers investirent le quartier que Monsieur Romdhani habite, appréhendant son épouse et son fils afin de les questionner sur ses déplacements. Ils eurent ensuite recours à un élévateur (qui sert à réparer les poteaux électriques) afin de surveiller l’intérieur de son domicile et vérifier sa présence ! Face au siège policier qui leur est imposé : – Nous exprimons à Massoud Romdhani et aux membres de sa famille notre entière solidarité – Nous condamnons les pratiques dont ils sont victimes, qui enfreignent toutes les lois en vigueur – Nous assurons que le Comité poursuivra son activité et continuera être présent partout et chaque fois que ce sera nécessaire, malgré les barrages policiers, les véhicules de surveillance, les écoutes téléphoniques, etc. – Nous invitons à dénoncer ces pratiques et à en exprimer le refus et à agir pour y mettre un terme Pour le Comité Abderrahmane Hedhili Lundi 12 mai 2008
Embarcation de clandestins à la dérive: Tunis confirme 50 disparus
AFP, le 13 mai 2008 à 17h22 TUNIS, 13 mai 2008 (AFP) – Les autorités tunisiennes ont annoncé mardi la disparition de cinquante personnes parmi les passagers clandestins d’une embarcation échouée au large de la Tunisie après avoir dérivé durant cinq jours. Une source officielle a ainsi confirmé le bilan donné lundi par l’hebdomadaire privé Assabah-Ousbouîi, qui avait révélé la mort de 50 clandestins parmi 66 passagers d’une barque partie de Zouara en Libye en direction de l’Italie. Quarante sept passagers, d’origine africaine pour la plupart, sont “tombés à la mer” dans les eaux internationales et trois cadavres ont été découverts sur la barque qui s’est échouée samedi à Bekalta, près de Monastir, sur la côte centre-est, a-t-on indiqué de source officielle à Tunis. Seize rescapés, qui se trouvaient également sur la barque, ont été recueillis par des agents de sécurité, a précisé cette source dans un communiqué reçu à l’AFP. Les autorités ont également confirmé que 66 passagers “environ” se trouvaient à bord de la barque partie d’un point situé “en dehors du territoire tunisien”. Le communiqué officiel ne mentionne pas le port de Zouara ni la Libye. Lundi, Assabah-Ousbouîi avait indiqué que 50 passagers étaient morts “de froid, de faim et de soif”, dont quarante-sept ont été jetés par dessus bord, après que leur embarcation eut dérivé cinq jours à cause d’une panne de carburant. Ce journal avait indiqué que les victimes sont originaires pour la plupart du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Nigeria et du Kenya. Les autorités se sont bornées à ne mentionner que leur “origine africaine”. Deux corps de femmes ont été rejetés par la mer depuis la découverte de la barque samedi dernier, a-t-on ajouté de source officielle.
Décès d’un Tunisien en France: le parquet de Tunis ouvre une enquête
AFP, le 13 mai 2008 à 12h16 TUNIS, 13 mai 2008 (AFP) – Le parquet de Tunis a ouvert une enquête sur les circonstances dans lesquelles un jeune Tunisien a trouvé la mort vendredi dans la ville française de Grasse (sud-est), a-t-on appris mardi de source judiciaire. Un juge d’instruction a adressé une convocation au père de la victime pour l’auditionner et envoyé une commission rogatoire aux autorités françaises, a-t-on ajouté de même source. Ce jeune émigré tunisien identifié comme Abdelhakim Ajiimi, 22 ans, est décédé durant son transfert au commissariat de Grasse, après une rixe qui a éclaté lorsque l’homme s’est vu refuser de l’argent dans une agence du Crédit Agricole. Le père de la victime, cité par le quotidien Nice-Matin, a raconté samedi qu’un témoin -qui aurait filmé la scène- a vu le jeune homme littéralement étranglé et jeté dans le coffre de la voiture de police. Le préfet du département des Alpes-Maritimes, Dominique Vian, a indiqué dans un communiqué que l’homme avait “été victime d’un malaise” et estimé qu'”aucun élément ne (permettait) actuellement de mettre en cause l’action des fonctionnaires” de police. Le corps d’Abdelakim Ajiimi doit être autopsié mardi à Nice et une enquête a été ouverte par l’Inspection générale de la police nationale pour déterminer les causes du décès. Des associations tunisiennes, citées par la presse mardi, ont exprimé “leur consternation” et demandé que “toute la lumière soit faite sur le drame”. AFP
Six soldats algériens tués par des activistes – médias
Reuters, le 13 mai 2008 à 13h07 ALGER, 13 mai (Reuters) – Des activistes affiliés au groupe Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont tué dimanche six soldats algériens, rapporte mardi le journal El Khabar. Il s’agit de la plus lourde perte infligée par les islamistes à l’armée algérienne depuis trois mois. Les soldats étaient en patrouille dans la province de Médéa, à 90 km au sud-ouest d’Alger, lorsqu’ils ont été attaqués, indique El Khabar, citant des sources non-identifiées. Plusieurs militaires ont pu se dégager et ont attaqué à leur tour leurs assaillants, qui se sont enfuis en emportant des armes et des uniformes pris sur les soldats tués. Les autorités n’ont pu être jointes dans l’immédiat pour réagir à cette annonce. Il s’agit de l’attaque la plus mortelle depuis le 8 février, lorsque huit gendarmes algériens ont été abattus dans la province d’El Oued, à 500 km au sud-est d’Alger.
Transfert – Maroc: Roger Lemerre désigné sélectionneur national
AFP, le 13 mai 2008 à 13h20 RABAT, 13 mai 2008 (AFP) – Le Français Roger Lemerre a été désigné sélectionneur de l’équipe marocaine de football à partir du 1er juillet en remplacement de Henri Michel, a indiqué mardi la Fédération royale marocaine de football (FRMF) dans un communiqué. Le contrat de Roger Lemerre, à la tête de la Tunisie depuis 2002 comme entraîneur, expire fin juin. “Il a été établi que toutes les conditions sont actuellement réunies pour que M. Lemerre prenne en charge la responsabilité des équipes nationales à compter du 1er juillet”, a indiqué la FRMF. Le bureau fédéral indique avoir reçu lundi Roger Lemerre “pour finaliser les modalités de sa collaboration avec la FRMF”. Le choix porté sur M. Lemerre s’est fait “après mûre réflexion et un examen minutieux et serein des offres de services reçues ou suggérées”, affirme la fédération. D’autres responsables seront choisis pour l’encadrement technique des autres catégories d’équipes marocaines de football, “en accord avec le sélectionneur national”, ajoute-t-elle. La fédération avait décidé dans un premier, fin février, d’opter pour un sélectionneur marocain après le limogeage d’Henri Michel, suite à l’élimination des Lions de l’Atlas dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2008). AFP