Comité 18 Octobre pour les droits et les libertés en       Tunisie
  Réunion       Publique
        
       Le « Comité 18 Octobre pour les droits et les libertés en Tunisie »* vous       invite à la réunion publique qu’il organise à l’occasion du cinquantième       anniversaire de la déclaration de la république en Tunisie, avec la       participation des membres du « comité 18 Octobre en Tunisie », 
        Mustapha Ben JAAFAR,             secrétaire général du FDTL 
        Ahmed Nejib Chebbi,         délégué aux affaires politiques et internationales  du PDP, .
 Lotfi Hajji,       journaliste, membre du Comité 18 Octobre pour les droits et les       libertés en Tunisie .  
        Ayachi HammamI,        avocat, défenseur  des droits de l’homme
        Hamma HAMMAMI,        porte-parole du PCOT
        Le Mercredi 20 Juin 2006 à Partir de 19h        A l’AGECA, 177, rue Charonne 75011 Paris       Métro Ligne 2, Station Alexandre Dumas
              —————————————————————————————————————–       * Le « comité 18 octobre à Paris », a été créé suite à la grève de la faim       de huit personnalités politiques tunisiennes en octobre 2005. Il est       composé de personnalités, d’associations (Comité pur le respect des       libertés et des droits de l’homme en Tunisie- CRLDHT, Solidarité       Tunisienne, Voix libre…)  et de partis politiques (Parti communiste des       ouvriers de Tunisie -PCOT – Congrès pour la république- CPR – Parti       démocrate progressiste -PDP – EN-NAHDHA – Unionistes – UN – Forum       démocratique pour le travail et la liberté- FDTL.)
 
Gestion du système         aquifère du Maghreb         Maghreb : Démarrage du projet de gestion concertée de l’eau
 
         
                 Le projet “Géo-Aquifer” qui met les données satellitaires au service de         la gestion du système aquifère du bassin souterrain du Sahara         septentrional (SASS), partagé par l’Algérie, la Libye et la Tunisie a         démarré mercredi, à Tunis, à l’occasion de la tenue d’un atelier sur ce         projet, organisé par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS).                  Le projet, qui s’étale sur 18 mois, est financé par un don de 487 mille         euros (1 euro = 1,7503 dinar) accordés par la Facilité Africaine de         l’Eau (FAE).                  Il porte sur l’exploitation des données satellitaires, en vue de mettre         à la disposition des gestionnaires de l’eau dans les trois pays, des         outils d’aide à la décision fiables et harmonisés, favorisant ainsi une         gestion concertée du bassin SASS qui s’étend sur plus d’un million de         km2 et sera habité en 2025 par 8 millions de personnes contre 4 millions         en 2000.                  L’ultime objectif étant d’éviter un stress hydrique susceptible         d’entraver l’amélioration des conditions de vie des populations         concernées.                  Pour M. Jamel Latrech, coordinateur du projet à l’OSS, le projet a         permis de mettre en place un système d’information commun aux trois pays         concernés et d’approfondir l’étude des aspects environnementaux et         socio-économiques de la gestion de ce bassin qui servira pour l’OSS de         modèle pour des projets similaires en Afrique.                  Par ailleurs, l’atelier de Tunis se poursuivra jusqu’a demain avec au         programme notamment la présentation détaillée des activités prévues dans         le cadre du projet “Géo-aquifer” et le choix des zones pilotes en         Algérie, Libye et Tunisie.                  L’OSS est une organisation internationale indépendante, à vocation         régionale basée à Tunis. Cette organisation, qui compte 22 pays         africains membres, oeuvre pour le développement durable du continent et         particulièrement dans la zone du Sahara et du Sahel.         (Source : l’agence TAP (officielle), le 12         juin 2007)
L’OMT pour la maîtrise de         l’impact écologique du tourisme (Frangialli)
         
 AFP, le 12 juin 2007 à 20h05 HAMMAMET (Tunisie), 12 juin 2007 (AFP) – Le         secrétaire général de l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT),         Francesco Frangialli, a souligné mardi la nécessité de maîtriser         l’impact du tourisme mondial sur le changement climatique.         “Le tourisme mondial entame une nouvelle étape équilibrée et solide (mais)         sa croissance doit être accompagnée d’une maîtrise des aspects         écologiques”, a-t-il déclaré à l’ouverture d’une réunion du Conseil         exécutif de l’OMT à Hammamet (60 km au sud de Tunis). “L’OMT est appelée         à élaborer une stratégie en ce qui concerne les changements climatiques,         qui constituent désormais un des défis majeurs du tourisme”, a-t-il         ajouté, insistant dans le même temps sur “une meilleure contribution du         tourisme aux efforts pour l’élimination de la pauvreté”.         Il s’est réjoui de la “bonne santé” du tourisme mondial, avec “un retour         à la croissance à long terme”. De 800 millions en 2005, le nombre des         touristes est passé à 842 millions en 2006, soit une augmentation de 20%         en trois ans, a-t-il noté, faisant état de prévisions avec un taux de         croissance stable à 4% en 2007. Selon lui, la croissance a profité à         toutes les régions du monde, y compris l’Afrique (8%), l’ Asie-Pacifique         (7,6%), l’Amérique centrale (6%), l’Amérique de sud (7%). Tijani Haddad,         ministre tunisien du Tourisme et président en exercice du Conseil         exécutif de l’OMT, a prôné, pour sa part, “une meilleure exploitation”         de la croissance du tourisme en faveur des plus démunis.         Il a souligné “la responsabilité” du Conseil de l’OMT d'”oeuvrer         davantage pour une meilleure solidarité” entre les membres de         l’organisation, afin de contribuer à la réalisation des Objectifs du         Millénaire pour le développement. Des représentants, ministres et         secrétaires d’Etat chargés du tourisme de 31 pays, parmi lesquels 18         pays membres, participent à la 80e réunion du Conseil exécutif dont les         travaux devaient se poursuivre mercredi sur les thèmes du tourisme         durable, de la solidarité et de la sécurité, selon les organisateurs. La         Tunisie avait accueilli la première réunion internationale de l’OMT sur         le thème du tourisme et le changement climatique en avril 2003 sur l’île         de Djerba (sud).                  AFP      
Arab States: The Paradox of Press         Freedom
         
 Kamel Labidi (*)                  The second of June marked the second anniversary of the assassination of         Lebanese writer Samir Qasir, with no indication of who ordered the car         bombing that silenced one of the loudest Arab voices criticizing         autocratic Arab regimes, particularly the Assad family in Syria.                   The fact that the perpetrators have escaped punishment has paved the way         for similar crimes, for example the murder of Gibran Tueni, the owner of         the newspaper al-Nahar and a member of the Lebanese parliament, and the         attempted assassination of the journalist Mai Shadyaq. Then there was         the discovery of the body of Libyan journalist Dayf al-Ghazal, mutilated         by torture, in the city of Benghazi in the same week as the murder of         Qasir.                   With the exception of the Libyan intelligence services, no one knows who         kidnapped and tortured to death the journalist who had resorted to the         internet to write about the oppression and corruption under Colonel         Muammar al-Qaddafi. The last few years have produced a strange situation         in which journalists feel under threat across the region, whether they         work in countries where constraints on freedom of expression have         intensified—Saudi Arabia, Syria, Tunisia, and Libya—or those in which         red lines have begun to disappear, such as Morocco, Algeria, Egypt, and         Yemen.                  The situation in Egypt typifies this paradox of greater freedom along         with harsh measures against some of those who transgress ambiguous         limits. Egypt has permitted the establishment of independent newspapers         (notably al-Masri al-Yawm and the return of al-Dustur after nearly seven         years of prohibition), leading to a notable improvement in the quality         of political debate. It has also witnessed greater exposure in the         media, even the government media, for opposition figures and civil         society activists who in the recent past were treated as enemies of the         regime. But at the same time,                   Egypt has seen a sharp rise in legal cases against journalists due to         their writings, especially those that deal with corruption or torture,         some of them resulting in prison sentences despite the promises of         President Mubarak that he would work to end this practice. For example,         in February the blogger Karim Amer was sentenced to four years in prison         for expressing contempt for Islam and insulting the president.                   In May, journalist Huweida Taha was sentenced in absentia to six months         imprisonment for damaging Egypt’s national interests and publishing         false news. Taha had made a documentary on torture broadcast by         al-Jazeera television and also raised doubts about Mubarak’s readiness         to push Egypt toward true democratic reform.                  In several other countries there is a similar situation, in which the         regime uses the judiciary to settle accounts with journalists. For         example, in Algeria Muhammad Benchicou (publisher of the now defunct Le         Matin) was sentenced to two years in prison in 2004 following the         publication of a book highly critical of President Bouteflika. In Yemen,         journalists are imprisoned from time to time under fabricated political         accusations or are beaten or kidnapped, as happened to Jamal Amer is         2005. In recent weeks, a number of news websites have been shut down in         Yemen.                  Journalists in Morocco, which has seen bolder political reform than most         other Arab countries, also are still at the mercy of regime retribution,         reinforced by legislation that places the king and his family above the         law. The sentencing of Ali Lmrabet to three years in jail in 2003 and         the imposition later of a ten year ban on his writing for defaming the         king and threatening territorial integrity of the nation is a prime         example. Journalist Bubakar al-Jama’i was forced to leave the country         early this year due to repeated prosecution and harassment. At least         Morocco openly acknowledges that its judiciary lacks independence,         perhaps winning some points for honesty.                  Add to these cases of prosecution and abuse the many attacks on         journalists in Iraq since the 2003 U.S. invasion, and it is clear that         the Arab region has become the most dangerous place in the world for         journalists. The United States and Europe have ignored the problem,         clearly more concerned now about securing the cooperation of Arab rulers         than about supporting freedom. Nevertheless, this grim reality has not         deterred Arab journalists and bloggers from continuing to sacrifice         themselves in order to challenge the limits on freedom of expression.         What the international community owes such journalists, at a minimum, is         insistence on prosecution of those who have committed the most egregious         crimes, such as the killers of Qasir and Tueni.                   Although pursuing such cases will be difficult, it has begun to look         more like a possibility after the adoption of UN Security Council         resolution 1757, which establishes an international tribunal to         investigate the assassination of former Lebanese Prime Minister Rafiq         Hariri and other crimes.                  (*) Kamel Labidi is a journalist from Tunisia.         This article was translated from Arabic by Kevin         Burnham. (Source: Carnegie’s Arab Reform Bulletin (Published         by the Carnegie Endowment for International Peace – Washington), June         2007, Vol. 5, Issue 5) Lien: http://www.carnegieendowment.org/publications/index.cfm?fa=view&id=19217&prog=zgp#labidi
         Conseil des droits de l’homme         Desmond Tutu: Israël comme l’Afrique du Sud du temps de         l’apartheid
 
         
 ATS, le 13 juin 2007 à 15h54 Genève (ats) Le Prix Nobel de la Paix         Desmond Tutu a regretté mercredi à Genève l’absence de coopération         d’Israël. Il a comparé la situation actuelle au Proche-Orient à celle         qui prévalait en Afrique du Sud du temps de l’apartheid.                  L’archevêque sud-africain a lancé un appel à la paix entre Israël et les         Palestiniens devant le Conseil des droits de l’homme, à l’occasion de         l’examen du suivi de son rapport sur la situation à Gaza. Desmond Tutu         n’a pas pu se rendre à Gaza, car Jérusalem lui a refusé l’entrée pour         enquêter sur les massacres commis à Beit Hanoun en novembre 2006.                  Engagement personnel                  Il a comparé la situation au Proche-Orient à celle qui régnait en         Afrique du Sud entre Blancs et Noirs du temps de l’apartheid. Il a         affirmé être venu à Genève pour témoigner de son engagement personnel “à         voir la fin d’une situation dramatique, également dans l’intérêt         d’Israël”.                  “Si la situation n’est pas résolue, personne dans la région ne pourra         avoir une vie normale”, a fait observer le Prix Nobel, de la même         manière que les Blancs sud-africains ne pouvaient vivre en paix lorsque         les droits de la population noire n’étaient pas respectés.                  “Une paix véritable et la sécurité ne peuvent jamais venir du baril d’un         fusil”, mais “seulement quand les droits de l’homme de tous sont         respectés”, a déclaré le Prix Nobel.                  Dans son rapport sur Beit Hanoun, la mission de l’ONU conduite par M.         Tutu et l’universitaire britannique Christine Chinkin se déclare         profondément préoccupée par “le cycle de violations des droits de         l’homme apparemment insurmontable et sans fin”.                  Soutien au Conseil                  Devant la presse, Desmond Tutu a apporté en outre son soutien au Conseil.         “J’espère profondément que le Conseil et ses membres souhaitent une         institution crédible qui pourra faire la différence”, a-t-il déclaré.                  “Cet organe a le potentiel nécessaire pour devenir un acteur très         important afin de traiter des violations des droits de l’homme partout         où elles ont lieu et quels qu’en soient leurs auteurs”, a affirmé         l’archevêque sud-africain.                  (Source : www.edicom.com, le 13 juin 2007)
Desmond Tutu blâme Israéliens et Palestiniens pour leur culture         d’impunité
 AFP, le 13 juin 2007 à 13h58
 GENEVE, 13 juin 2007 (AFP) – Le Prix Nobel         sud-africain de la Paix, l’archevêque Desmond Tutu, a lancé un vibrant         appel à la paix entre Israël et les Palestiniens mercredi en présentant         un rapport de mission de l’ONU sur la mort de 19 Palestiniens dans la         bande de Gaza.                  Desmond Tutu, qui a dirigé la mission de l’ONU, a appelé Israël à         énoncer publiquement les mesures qu’il a prises pour éviter un autre         incident similaire à celui de Beit Hanoun en novembre dernier, dans         lequel un bombardement nocturne de l’armée israélienne avait détruit des         habitations palestiniennes.                  Le rapport de la mission d’enquête de l’ONU a également appelé Israël à         demander des comptes aux responsables du bombardement. M. Tutu a         recommandé aux deux parties de tirer les leçons de l’expérience         sud-africaine et de l’apartheid.                  “Une paix véritable et la sécurité ne peuvent jamais venir du baril d’un         fusil”, mais “seulement quand les droits de l’homme de tous sont         respectés”, a déclaré le Sud-africain devant les 47 Etats membres du         Conseil des droits de l’homme.                  Dans son rapport sur Beit Hanoun, la mission de l’ONU conduite par M.         Tutu et l’universitaire britannique Christine Chinkin a indiqué qu’elle         était profondément préoccupée par “le cycle de violations des droits de         l’homme apparemment insurmontable et sans fin”, qui dégrade la vie         quotidienne de dizaines de milliers de Palestiniens et d’Israéliens.                  La mission a appelé à l’établissement d’une commission commune pour         observer les violations des droits de l’homme dans la bande de Gaza et         en Israël.                  Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a voté le 15 novembre         l’établissement d’une mission d’enquête sur les morts de Beit Hanoun,         mais cette mission a été refusée par Israël dans un deuxième temps.                  L’armée israélienne a affirmé que les victimes de Beit Hanoun étaient         dues à une défaillance technique du système radar de l’artillerie.                  AFP  
 Le Vatican accuse Amnesty d’être “pro-avortement” et lui retire         son soutien
         
 AFP, le 13 juin 2007 à 16h01 CITE DU VATICAN, 13 juin 2007 (AFP) – Le         Vatican a accusé mercredi Amnesty International d’être passé dans le         camp des pro-avortement, annonçant la suspension du soutien financier de         l’Eglise catholique à l’organisation, mais celle-ci a démenti recevoir         un quelconque financement de la part de l’Eglise.                  “Plus de financement catholique à Amnesty International après la         volte-face pro-avortement de l’organisation”, est-il écrit dans un         communiqué du Conseil pontifical Justice et Paix relayant une “annonce”         de son président, le cardinal Renato Martino.                  Un porte-parole d’Amnesty International à Rome, Riccardo Noury, a         précisé à l’AFP que l’organisation ne recevait aucun versement “ni du         Vatican, ni d’aucune organisation catholique”.                  Le communiqué du Vatican, citant le cardinal Martino, a cependant         expliqué que “la suspension de tout financement à Amnesty de la part des         organisations catholiques comme des individus” était la “conséquence         inévitable” d’une récente décision d’Amnesty de promouvoir l’accès à         l’avortement pour les femmes victimes de viol ou dont la santé est mise         en danger par une grossesse.                  Il a mis en cause “les lobbies pro-avortement qui continuent leur         propagande dans le cadre de ce que Jean Paul II appelait +la culture de         mort+”.                  “Il est extrêmement grave qu’une organisation méritante comme Amnesty         International se plie aux pressions de ces lobbies”, a-t-il déploré.                  Le communiqué résume des déclarations du cardinal Martino au site         internet américain National Catholic Report (NCR). Ce média         confessionnel a donné également la parole à Widney Brown, un des         dirigeants d’Amnesty International, qui a rappelé que 68.000 femmes         meurent chaque année des conséquences d’un avortement clandestin.                  Widney Brown a indiqué que la réflexion d’Amnesty sur l’avortement         s’était nourrie de sa campagne internationale contre la violence faite         aux femmes.                  Mais, a rappelé le cardinal Martino sur NCR, pour l’Eglise “l’avortement         est un meurtre, et le justifier sélectivement en cas de viol, c’est         définir un enfant innocent dans les entrailles de sa mère comme un         ennemi, une +chose que l’on peut détruire”.                  Dans un communiqué, Amnesty Italie a précisé que l’organisation a décidé         en avril de s’occuper des questions relatives à l’avortement, “dans la         mesure où elles sont directement liées à son action pour le droit à la         santé et contre la violence faite aux femmes”.                  Amnesty demandera que soit mis fin à la répression contre les femmes         ayant avorté, le droit à l’avortement pour les femmes victimes de         violences ou menacées dans leur santé, mais ne fera pas         de campagne globale en faveur de la légalisation de l’avortement, selon         le communiqué.                  En 1996, le Vatican avait annoncé une mesure similaire à l’encontre de         l’Unicef, le fonds des Nations unies pour l’enfance, qu’il avait         également accusé de promouvoir l’avortement.                  L’Unicef diffusait dans les camps des réfugiés du monde entier une         information sur un spermicide post-coïtal à destination des jeunes         femmes ou des adolescentes victimes de viol.                  Le Vatican avait supprimé son aide à l’Unicef, qui s’élevait alors à         2.000 dollars par an.                  AFP
Israël: Vouloir la Paix, Préparer la         Guerre
         
 Par Guy Senbel                  Cette semaine, nous voudrions attirer l’attention de nos lecteurs sur         les rumeurs de guerre qui circulent au Moyen Orient. Et le mot guerre         est à conjuguer au pluriel, tant les hypothèses de conflits sont         nombreuses. D’ailleurs en Israël, une campagne destinée à informer et à         préparer la population à toute éventualité militaire sera bientôt         organisée par la Défense passive.                  L’éventualité d’une crise concerne à priori trois fronts : le Liban,         Gaza et la Syrie.                  Au Liban, Israël pourrait mettre un terme au danger que représente le         réarmement tranquille du Hezbollah à l’heure où le Fatah Al-Islam s’est         installé avec facilité dans le campement de Nahr Al-Bared pour y semer         la terreur et la mort.                  A Gaza, Israël pourrait jouer un rôle nouveau d’accompagnateur de         Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne, qui a déclaré         mardi 5 juin que les violences que suscitent les rivalités         inter-palestiniennes sont bien plus graves que « l’occupation »… C’est         certainement au nom du désespoir de ne pouvoir construire une ambition         nationale qu’il oublie le désengagement de Gaza, il y a déjà deux ans.                  Depuis, les fusées meurtrières ne cessent de tomber sur le Néguev         occidental et la petite ville de Sdérot. Provocation à peine voilée,         Ismaïl Haniyé, le Premier ministre Hamas propose une trêve, histoire de         prendre le temps d’organiser sa guerre. Résultat : les Palestiniens de         Gaza cherchent à fuir et sont de plus en plus nombreux candidats au         refuge et à l’exil. Ils sont de plus en plus nombreux à refuser de         devenir des mercenaires du Fatah et du Hamas.                  Avec Damas, Israël est partagée. D’aucuns exhortent le Premier ministre         Ehoud Olmert à prendre au sérieux les menaces de guerre, d’autres         l’invitent à comprendre ses propositions comme des appels à entamer un         dialogue pour la paix. Le flou se dissipe avec les déclarations du         député syrien Mohamed Habash qui déclarait sur Al Jazira que la Syrie se         dote de nouvelles armes en vue d’une « conflagration avec Tsahal ».                  Toute la région parle de paix, mais tous les pays préparent la guerre.         L’été 2007 sera l’été de tous les dangers. Une fois de plus, l’Etat juif         risquera sa survie.                  Un homme a osé répondre que la solution consistait à remettre en         question le caractère juif de l’Etat d’Israël, en abandonnant par         exemple l’esprit et la lettre de la « Loi du retour ». Comme si le         caractère juif de l’Etat d’Israël était l’origine et la cause de tous         les malheurs de la Région.                  Cet homme, ancien président de la Knesset, et ancien président de         l’Agence juive, Avraham Burg, avait déjà écrit en 2002 un article au         titre-slogan : « le sionisme est mort », oubliant qu’Israël risque sa         survie, alors que c’est bien l’Etat juif qui protège les Juifs d’une         nouvelle Shoah.                  Pour Avraham Burg, l’Etat d’Israël ne doit être ni un Etat juif ni un         Etat pour les Juifs. Alors, les Juifs originaires de Russie, d’Ethiopie,         d’Allemagne, du Maroc ou d’Algérie, ces millions de personnes qui ont         trouvé refuge en Israël parce qu’Israël est un Etat juif seraient des         réfugiés ? Des étrangers ? Des boucs émissaires ?                  Les Juifs ont retrouvé leur liberté en 1948. Pour la conserver, ils ont         dû affronter bien des épreuves. Pour la conserver, ils ont dominé l’art         militaire et se sont montrés dignes et courageux. Nous parlons du         courage d’une mère qui voit partir son fils pour défendre la terre des         Juifs. Nous parlons de la dignité d’un homme qui a peur de ne plus         revoir ses enfants. Pour conserver leur liberté, les Juifs ont fondé         leur Etat, un Etat démocratique qu’Avraham Burg n’a jamais compris,         jamais aimé.                  (Source : Editorial de la semaine du         09/06/2007 de « Guysen Israël News », l’agence de presse francophone         d’Israël, le 8 juin 2007) Lien: http://www.guysen.com/articles.php?sid=5868