13 juillet 2009

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TUNISNEWS

9 ème année,N° 3338 du 13.07.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie

Liberté et Equité: Harcèlement de la famille de Lotfi Zitoun

Liberté et Equité: La police politique arrête monsieur Radhouane Hammami

Liberté et Equité: Liberté pour monsieur Safi Dbouba

Reporters sans frontières : Une internaute condamnée à huit mois de prison ferme pour un message envoyé sur Facebook

Reporters Without Borders: Eight-month jail sentence for message posted on Facebook

AP: Tunisie: un parti d’opposition dénonce la « saisie déguisée » de son journal, Tunis dément

AFP: Tunisie: le PDP dénonce une censure

Slim Bagga: Un flic nommé directeur des rédactions de Dar Assabah

Econostrum: Tunisie-UE : Discussions sur le statut avancé

ATS: ABB participe à un gigantesque projet solaire en Afrique du Nord

  AFP: Des sociétés rêvent de fournir l’Europe en énergie propre depuis l’Afrique

Reuters: Desertec to develop investment plans by 2012 -DII


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 13 juillet 2009

Nouvelles des libertés en Tunisie

1) Mahmoud Tounakti, prisonnier d’opinion, privé de parloir et de couffin L’administration de la prison de Mornag a interdit lundi 13 juillet à madame Zohra Tounakti de rendre visite à son frère, le prisonnier d’opinion Mahmoud Tounakti et elle a privé ce dernier du couffin, sans avancer de justification. Sa sœur a tenté à maintes reprises d’en connaître la raison mais l’administration de la prison a  refusé de lui donner des informations sur son frère en violation flagrante de la loi des prisons. […] 2) Hosni Yafreni à nouveau au cachot Le prisonnier d’opinion Hosni Ben Abdelmajid Yafreni est au cachot à la prison de Borj Er Roumi pour dix autres jours, après qu’il ait refusé de rester dans une pièce ne répondant pas aux conditions minima et exigé d’être transféré dans une autre pièce. Sa famille a affirmé avoir été privée de visite en raison de cette sanction du cachot. Le prisonnier d’opinion Hosni Yafreni effectue une peine de douze ans d’emprisonnement pour des accusations en rapport avec la loi anticonstitutionnelle sur le terrorisme. 3) Arrestation de monsieur Azouz Salah Trois agents de la police politique ont arrêté monsieur Azouz Ben Moncef Ben Derbala Salah, dans l’après midi du lundi 6 juillet 2009, à son domicile d’Hajaria à Enfidha. Son ordinateur a été saisi ainsi que des livres religieux. Sa famille ignore toujours ce qu’il est advenu de lui. 4) Libération du militant des droits de l’homme, Adel Ghrib Des agents de la police politique relevant du district de Nabeul ont remis en liberté à midi lundi 13 juillet Adel Ghrib, militant des droits de l’homme, membre de l’organisation Liberté et Equité suite à son arrestation ce matin à l’aube.   5) Jamil Chbihi interdit de passeport Monsieur Jamil Ben Sadok Ben Belkacem Chbihi (ingénieur en électro mécanique) ne peut obtenir le passeport pour lequel il a déposé une demande au poste de Ben Gardane, dans le gouvernorat de Médenine, depuis juin 2008. Monsieur Jamil Chbihi est le frère de l’ex prisonnier d’opinion Abdelhakim Chbihi (troisième année de physique), condamné à l’emprisonnement pour deux ans (novembre 2006 à novembre 2008) et qui effectue une peine complémentaire de contrôle administratif et doit émarger quotidiennement à la police. Pour le Bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 12 juillet 2009
La famille de Lotfi Zitoun, réfugié politique au Royaume Uni, a été en butte mercredi et jeudi 8 et 9 juillet 2009 au harcèlement d’agents de la police politique qui se sont présentés comme étant de l’administration de la Sûreté de l’Etat. Les questions des agents portaient sur le lieu où se trouve monsieur Lotfi Zitoun, sur les raisons pour lesquelles il ne rentre pas, sur ses relations, et sur les visites reçues par la famille… Salha (72 ans), la mère de Lotfi Zitoun, souffre de plusieurs pathologies chroniques, notamment le diabète et l’hypertension. Son état s’aggrave à chaque fois qu’elle doit affronter de telles brimades émanant d’une mentalité sécuritaire malade, ne visant qu’à infliger des tortures. Monsieur Lotfi Zitoun vit au Royaume Uni où il a obtenu le statut de réfugié politique. L’administration de la Sûreté de l’Etat en sait plus sur lui que lui-même. La seule question qui reste est celle de la raison qui pousse ces agents à harceler cette pauvre mère privé de son fils depuis plus de 18 ans. […] Pour le Bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 12 juillet 2009

La police politique arrête monsieur Radhouane Hammami

Des agents de la police politique relevant du district de police de Kairouan ont procédé à l’arrestation de monsieur Radhouane Ben Mohammed Hammami, né en 1981, frère de l’ex prisonnier politique Noureddine Hammami, dans l’après midi du vendredi 10 juillet 2009. Un agent de la police politique, le dénommé Béchir Labidi, l’avait interrogé au siège de la brigade spéciale toute la matinée sur les raisons qui l’avaient poussé à raser sa barbe lors de son retour en Tunisie alors qu’il était barbu lorsqu’il s’était rendu au consulat de Tunisie à Qatar avant son retour, jeudi 9 juillet 2009. Il l’a libéré avec une convocation pour le lendemain avec les membres de sa famille. Le matin du samedi 11 juillet, monsieur Radhouane Hammami s’est présenté avec son père, âgé de 77 ans et de sa mère, âgée de 66 ans, ainsi que de sa sœur qui prépare son mariage, au poste de la brigade. Ils ont été soumis à un interrogatoire sur leurs contacts avec lui durant son séjour au Qatar. Puis l’interrogatoire a été mené par le chef de la brigade spéciale, le dénommé Abderrazak Dhif, assisté de Béchir Labidi, de neuf heures du matin jusqu’à deux heures de l’après midi. Les membres de la famille ont été relâchés et Radhouane Hammami est resté détenu, son passeport ayant été confisqué. La famille s’apprêtait à fêter le mariage de la sœur de Radhouane Hammami, venu du Qatar exprès pour cette occasion, de même que son frère aîné venu d’Allemagne avec son épouse britannique et ses trois enfants. […] Pour le Bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 12 juillet 2009

Liberté pour monsieur Safi Dbouba

 
Monsieur Safi Dbouba, incarcéré actuellement à la prison de Kirklali en Turquie, continue sa grève de la faim illimitée pour le quarante et unième jour d’affilée, pour protester contre sa situation inhumaine dans le pénitencier et exiger sa libération. Monsieur Safi Dbouba est membre du mouvement En Nahdha depuis 1986 ; il a quitté la Tunisie en 1992 à la suite de la campagne sécuritaire visant ce mouvement et s’est établi en Turquie de 1996 à juin 2007, date de son arrestation et de celle de nombre de Turcs à l’occasion d’une campagne sécuritaire visant l’organisation El Qaïda. Les autres ont été libérés en janvier 2008 mais lui n’a pas été libéré en raison de sa nationalité tunisienne. […] Pour le Bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Reporters sans frontières 13.07.2009 TUNISIE

Une internaute condamnée à huit mois de prison ferme pour un message envoyé sur Facebook

 

Reporters sans frontières dénonce la décision prise par le tribunal de première instance de Tunis, le 4 juillet 2009, de condamner la militante des droits de l’homme Khedija Arfaoui, 69 ans, à huit mois de prison ferme pour avoir rediffusé un message sur le site social « Facebook ». Elle a été accusée de « trouble à l’ordre public” en vertu de l’article 121 du code pénal, qui prévoit que doit être “puni comme s’il avait participé à la rébellion, quiconque l’a provoquée, soit par des discours tenus dans des lieux ou réunions publics, soit par placards, affiches ou écrits imprimés”. “Cette condamnation est infondée. Aucun texte juridique ne régit Internet et c’est la première fois que la justice tunisienne se saisit d’écrits postés sur Facebook. Khedija Arfaoui n’a fait que relayer un message qui existait déjà et n’est en aucun cas responsable d’avoir créé la rumeur dont on l’accuse. Elle n’est qu’un bouc emissaire pour les autorités. Nous demandons l’abandon immédiat des charges à son encontre”, a déclaré l’organisation internationale de liberté de la presse. En mai 2009, Khedija Arfaoui avait rediffusé un message sur Facebook, faisant état d’enlèvements d’enfants en Tunisie, alors qu’une rumeur grandissante sur le kidnapping d’enfants à des fins de trafics d’organes circulait largement dans la pays. Le 31 mai, Khedija Arfaoui a appris par la presse tunisienne que la première audience de son procès aurait lieu le 6 juin. Elle n’a reçu sa convocation que la veille. La deuxième audience s’est tenue le 27 juin, sans que la défense puisse consulter le dossier de l’internaute inculpée. Khedija Arfaoui et ses avocats ont pris connaissance du verdict par la presse, le 5 juillet. Selon l’une de ses avocates, … Lire la suite : http://www.rsf.org/Une-internaute-condamnee-a-huit.html

Reporters Without Borders
TUNISIA

Eight-month jail sentence for message posted on Facebook

 

Reporters Without Borders condemns the eight-month jail sentence that a Tunis court has imposed on 69-year-old academic and human rights activist Khedija Arfaoui for posting a message on the social networking website Facebook in May referring to widespread rumours about children being kidnapped in Tunisia for their organs. She was convicted on 4 July of “disturbing public order” under article 121 of the criminal code, which states that “anyone stirring up rebellion by means of speeches in public places or meetings, or placards, posters or written texts is punishable as if they had participated in the rebellion.” “This conviction has no legal basis,” Reporters Without Borders said. “Tunisia has no Internet laws and this is the first time a Tunisian court has issued a decision concerning a Facebook post. All Arfaoui did was post an already-existing message. She was in no way responsible for starting the rumour. The authorities are just using her as a scapegoat. Her conviction must be quashed immediately.” Arfaoui had no idea she had been charged until she read in the newspapers on 31 May that her trial was due to begin on 6 June, and she got no formal notification until 5 June. She was represented by lawyers at a second hearing, held on 27 June, but they were not allowed to see the prosecution case file. She and her lawyers did not know that a verdict and sentence had been issued until they read it in the newspapers on 5 July. One of her lawyers said: http://www.rsf.org/Eight-month-jail-sentence-for.html.


Tunisie: un parti d’opposition dénonce la « saisie déguisée » de son journal, Tunis dément

AP | 13.07.2009 | 14:15 Le parti démocratique progressiste (PDP), considéré comme la principale formation de l’opposition légale en Tunisie, a dénoncé lundi la « censure déguisée » de son hebdomadaire « Al Maoukif », tandis que les autorités réfutent toute mesure de saisie du journal. Selon un communiqué du PDP transmis à l’Associated Press, la distribution du journal par la société de diffusion a été « délibérément » réduite de 50 à 90%. Le rédacteur en chef Rachid Khéchana s’insurge contre ce « traitement particulier des plus scandaleux » pour un journal qui « ne vit que de ses ventes ». Selon lui, cette mesure a fait suite à « une opération systématique d’intimidation des vendeurs par des agents en civil ». Il estime que cette « saisie illégale qui n’ose pas dire son nom » est motivée par la couverture consacrée à « l’agression perpétrée par des miliciens du parti au pouvoir contre des dirigeants du PDP conduits par sa secrétaire générale Maya Jribi » -version du reste démentie par les autorités. En manchette, Mme Jribi en impute la responsabilité au ministre de l’intérieur. A quoi les autorités rétorquent que « contrairement à ce que prétendent des responsables du ‘PDP’, le dernier numéro d' »Al Maoukif » n’a fait l’objet d’aucune saisie ». Selon un communiqué gouvernemental, « ce numéro a été distribué de manière ordinaire et se trouve en vente dans les kiosques tout comme les autres journaux et magazines, dont ceux publiés par tous les partis d’opposition ». Les autorités accusent le PDP de chercher à « attirer l’attention sur lui, fût-ce à travers la tromperie et les allégations fallacieuses ». AP

Tunisie: le PDP dénonce une censure

 
AFP 13/07/2009 |
L’hebdomadaire tunisien Al-Mawkif, organe arabophone du Parti démocratique progressiste (PDP, opposition légale), a affirmé aujourd’hui avoir été victime de censure sur son dernier numéro, une accusation démentie par les autorités. Le numéro en question titrait en une sur une « agression » contre les dirigeants du PDP lors d’une visite à Sidi Bouzid (283 km au sud de Tunis) et accusait le ministre de l’intérieur d’en être responsable. La rédaction du journal a précisé que « le numéro 506 daté du 12 Juillet 2009 de l’hebdomadaire Al-Mawkif (avait) fait l’objet d’un traitement particulier des plus scandaleux ». Selon le PDP, « la société de diffusion a délibérément réduit la (distribution) du journal dans des proportions allant de 50 à 90 % de la diffusion habituelle », estimée à 8.000 exemplaires.


Un flic nommé directeur des rédactions de Dar Assabah

Sakhr Materi débute son métier de patron de presse sur les chapeaux de roues : après avoir mis la main sur Dar Assabah, il a mis un véritable flic à la tête des rédactions des journaux de ce groupe de presse. l y a quelques années, lorsque la diaspora tunisienne à Paris se réunissait dans le quartier latin pour palabrer sur la dictature, l’on se méfiait des intrus, des indics, de la milice destourienne dépêchés par l’ambassade pour prendre note de ce que disait chacun. Parmi ceux-ci, l’on se méfiait comme de la peste d’un journaliste du nom de Sayyed Haddaji aujourd’hui décédé. Et lorsqu’on lui reprochait comment est-ce qu’un journaliste comme lui acceptait de glisser jusqu’à devenir flic, il aimait répondre avec le sourire : « Si dans notre pays, le flic est devenu Président, pourquoi donc le journaliste ne deviendrait pas un flic ? » Si cette histoire me revient aujourd’hui en tête (Bergson affirmait à juste raison que la mémoire était actualisée à partir du présent) c’est car le grand, le bon, le pieux Sakhr Materi, prétendant au trône, a nommé un flic, un officier gradé même à la tête des rédactions de Dar Assabah, maison de presse qu’il a acquise sans débourser un centime. J’y reviendrai plus loin. Donc Fayçal Baatout, flic à la police politique, jusque-là en exercice dans une ambassade dans un pays arabe, a été bombardé patron du premier journal tunisien de langue arabe et des publications qui en dépendent. Ne riez pas, c’est sérieux. L’équipe d’ Assabah doit sûrement être impudente et révolutionnaire : il lui faut un flic, viril comme Sakhr de préférence, pour la tenir en laisse. Comme quoi le métier de flic mène à tout. Surtout en Tunisie où l’on ne s’étonne plus de rien depuis qu’un sombre flic a empoché la République… Il n’y a pourtant qu’une Nesrine Ben Ali à se poser une question devenue existentielle à ses yeux : « Mais qu’a donc mon cher époux avec les agents de nos ambassades ? »
Silence, on ne rit plus… Pour revenir à l’acquisition de Dar Assabah, nous croyons définitivement savoir ce qui s’est produit, d’autant que Raouf Cheikhrouhou, son ex-patron, traine encore une grave dépression après avoir été alité pendant de longues semaines. Tout commence lorsque quatre des six héritiers de Habib Cheikhrouhou, père-fondateur, voulurent vendre leurs parts à Sakhr ou à un autre du reste. C’est Raouf Cheikhrouhou et l’une des soeurs qui refusèrent au nom de l’héritage paternel dans la presse. C’est alors que Sakhr Materi, le bienfaiteur médiatisé, usa d’arguments peu orthodoxes et abusa du différend entre les héritiers. Il racheta les parts des quatre consentants, soit 70% du capital. Devenu majoritaire, il refusa même dans un second temps d’acheter celles de Raouf et de sa soeur prétendant qu’il s’en passerait bien, d’où la dépression qui a frappé l’ex-patron d’Assabah. Enfin, les signatures de la vente s’est bien réalisée par avocats interposés, mais au moment du paiement, le pieux gominé demanda une période de répit car dans cette famille d’arnaqueurs, l’on connait comme tout le monde des fins de mois difficiles. Résultat : Assabah est entre les mains d’un jouvenceau gominé et d’un flic ; les héritiers n’ont que leurs yeux pour pleurer. A part ça, tout va bien à Assabah, comme dirait un certain Nizar Bahloul, nouveau thuriféraire d’un gang de prévaricateurs… Slim Bagga PS : Dans un récent article de son journal de business en ligne, Nizar Bahloul trouve des circonstances atténuantes à la fausse interview de Charles Aznavour sur Assabah, et reprise par « Le Temps ».
(Source : le blog « CHAKCHOUKA TUNISIENNE, UN BLOG PARFUMÉ AU JASMIN » hébergé par « Bakchich » (Hebdomadaire satirique – France), le 13 juillet 2009)


 

Tunisie-UE : Discussions sur le statut avancé

Brahim Krimi, à TUNIS Le comité d’association Tunisie – Union européenne (UE), instance d’experts chargée de gérer l’accord de partenariat entre les deux parties, vient de se réunir, à Tunis, sans aboutir à des avancées significatives. La Tunisie en avait pourtant besoin pour accéder à un « Statut avancé » dans ses relations avec Bruxelles. Le comité d’association Tunisie – Union européenne (UE), instance d’experts chargée de gérer l’accord de partenariat entre les deux parties,  vient de se réunir, à Tunis, sans aboutir à des avancées significatives. La Tunisie en avait pourtant besoin pour accéder à un « Statut avancé » dans ses relations avec Bruxelles. La réunion a examiné tous les aspects de la coopération. Il s’agit, pour la plupart de dossiers sensibles. La vie politique en Tunisie vient en tête. Au menu les droits de l’homme, les libertés publiques et la démocratie. L’économique avec l’épineux dossier de la libéralisation des échanges des services et des produits agricoles a été, longuement, débattu. Le social et la délicate question de l’émigration et de la libre circulation des personnes ont été, également évoqués. Enfin, les volets financier et sécuritaire (lutte contre le terrorisme, sécurité aéronautique et maritime). Les élections générales retardent les décisions d’accord Tuniso Européen Le chef de la délégation européenne, M.Toma Dulpa del Moral, directeur des Relations Extérieures, chargé de la méditerranée et du Proche Orient à la Commission européenne a tenu à déclarer qu’ »aucun engagement écrit n’a été pris au cours de cette réunion ». M.Dulpa a précisé que «les experts tunisiens, préoccupés par les prochaines présidentielles et législatives prévues pour le mois d’Octobre, n’ont pas jugé urgent de se prononcer définitivement sur les esquisses d’accords examinées ». Maigre consolation pour les Européens, ils ont obtenu le feu vert pour organiser, cet été, une réunion avec les représentants de la société civile et une autre pour poursuivre les négociations sur la libéralisation des échanges des services. Conséquence : les discussions sur les préalables que la Tunisie doit réunir pour accéder au « Statut avancé » sont reportées. Elles auront lieu, probablement, au mois de novembre prochain, dans le cadre de la réunion du Conseil d’Association, instance ministérielle habilitée à prendre les plus importantes décisions. D’ici cette échéance, les experts tunisiens travailleront dur, cet été, pour préparer, dossier par dossier, les propositions de la Tunisie.
(Source : « Econostrum » (Site d’info économique du bassin méditerranéen – France), le 5 juillet 2009) Lien : http://www.econostrum.info/Tunisie-UE-Discussions-sur-le-statut-avance_a1353.html

ABB participe à un gigantesque projet solaire en Afrique du Nord

 

ATS, le 13 juillet 2009 à 16h38 Energie solaire     Munich/Zurich (ats) ABB participera à un gigantesque chantier de 400 milliards d’euros (environ 605 milliards de francs) pour construire un vaste réseau de centrales solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Mis en place avec onze autres entreprises, le projet « Desertec » alimentera l’Europe en énergie renouvelable.    Il devra aboutir d’ici trois ans à « l’élaboration de plans d’investissement réalisables », ont indiqué ses promoteurs lundi dans une déclaration d’intentions. Desertec pourrait couvrir à terme 15% des besoins énergétiques de l’Europe, précise le consortium, qui s’est réuni à Munich au siège du réassureur allemand Munich Re pour signer le protocole. Du Maroc à l’Arabie Saoudite    Desertec couvrira également « une part considérable » des besoins énergétiques des pays producteurs. Le projet, qui aborde les problèmes environnementaux les plus cruciaux, prévoit également le dessalement de l’eau de mer pour fournir les populations locales en eau potable et réduire les émissions de CO2.    Le réseau titanesque de centrales solaires thermiques s’étendra du Maroc à l’Arabie Saoudite. Il sera relié à l’Europe par des câbles électrique sous-marins, selon le projet.    Les douzes entreprises engagées, en majorité allemandes, ont annoncé que Desertec Industrial Initiative (DII) sera fondé sur la base du droit allemand d’ici fin octobre, date qui verra aussi la création d’un bureau d’études.    Ce dernier devra entre autres résoudre de nombreuses questions encore en suspens. En l’état, le protocole n’évoque pas les lieux d’implantation des centrales, les coûts de production de l’énergie, ou encore la part de celle-ci qui reviendra aux pays producteurs. Les questions liées à la stabilité politique des pays concernés sont également encore à aborder. D’ici 2050    Par ailleurs, Desertec ne sortira pas de terre de si tôt: l’achèvement du chantier n’est prévu qu’à l’échelle de 2050, même si certains éléments pourraient voir le jour avant. S’il est soutenu politiquement dans l’Union européenne, Desertec récolte aussi des critiques sur le bien-fondé de laisser de tels projets entre les mains de grands groupes privés.    Outre ABB, la banque allemande Deutsche Bank, les groupes énergétiques EON et RWE, le conglomérat Siemens ou encore l’espagnol Abengoa Solar et l’algérien Cevital sont notamment impliqués. La HSH Nordbank, le constructeur MAN ainsi que le français Schott Solar font aussi partie du consortium.    Des représentants de la fondation à l’origine du projet ainsi que de la Ligue arabe et du ministère égyptien de l’énergie étaient aussi présents. Présence africaine d’ABB    ABB est présent depuis longtemps en Afrique du Nord. Le groupe industriel vient ainsi de décrocher en juin une commande de 242 millions de francs en Algérie portant sur des infrastructures gazières.    Après l’annonce de projet pharaonique, le titre ABB évoluait en hausse lundi à la Bourse suisse pour faire la course dans le vert tout au long de la séance. Vers 16h30, il culminait à 16,39 francs (+1,17%) dans un SMI en progression de 0,68% à 5273,60 points.    ABB doit actuellement faire face à des résultats en forte baisse: après une année 2008 record, le bénéfice s’est réduit de 35% à 652 millions de dollars au cours des trois premiers mois de 2009. Le chiffre d’affaires a lui reculé de 9% à 7,2 milliards.    Les grosses commandes engrangées dans le secteur gazier et énergétique n’ont pas compensé jusqu’ici la chute des commandes dans les petits mandats. Le groupe a actionné un programme de réduction des coûts évalué à 1,3 milliard de dollars. (Source :  www.romandie.com (Suisse), le 13 juillet 2009)

Des sociétés rêvent de fournir l’Europe en énergie propre depuis l’Afrique

 
AFP, le 13 juillet 2009 à 15h47 Par Laure FILLON     MUNICH (Allemagne), 13 juil 2009 (AFP) – Douze entreprises, en majorité allemandes, ont donné lundi le coup d’envoi d’un projet pharaonique, de 400 milliards d’euros: un vaste réseau de centrales solaires dans le nord de l’Afrique et au Moyen-Orient pour alimenter l’Europe en énergie « propre ».     Un protocole d’accord a été signé à Munich (sud) pour la création d’un bureau d’études. Parmi les sociétés participantes, qui n’apparaissent ni comme des philanthropes ni comme des fantaisistes: les géants allemands de l’énergie EON et RWE, le réassureur Munich Re, la banque Deutsche Bank, des fabricants de solaire comme l’espagnol Abengoa Solar, l’algérien Cevital et la fondation porteuse de ce projet, nommé « Desertec ».     Le bureau d’études, qui sera créé d’ici fin octobre, élaborera des plans d’investissement réalisables au cours des trois prochaines années.     Sur le papier, Desertec apparaît comme la solution à tous les grands défis environnementaux et économiques actuels. Il promet de couvrir à terme 15% des besoins énergétiques de l’Europe et « une part considérable » de ceux des pays producteurs, de réduire la production de CO2, mais aussi de dessaler l’eau de mer pour fournir de l’eau potable aux populations locales et contribuer à leur développement.     Le principe: un réseau de centrales thermiques solaires disséminées du Maroc jusqu’à l’Arabie Saoudite et qui serait relié à l’Europe via des câbles électriques sous-marins.     « Aujourd’hui, nous avons fait un pas en avant » vers sa réalisation, s’est réjoui Nikolaus von Bomhard, patron de Munich Re, lors d’une conférence de presse.     Mais de nombreuses questions ne sont pas résolues, comme les lieux d’implantation de ces installations, leur date de mise en service, le coût du courant produit, le bénéfice qu’en tireront les pays africains et arabes, le manque de stabilité politique dans certaines régions productrices et le financement de ce projet, dont le coût est estimé à 400 milliards d’euros.     Aucune réponse claire n’a été apportée lundi, les promoteurs de Desertec arguant que c’est à présent le travail du bureau d’études d’y répondre. Pour autant, ils ont défendu la viabilité du projet, qui fait l’objet depuis plusieurs semaines d’un énorme battage médiatique.     Pour Torsten Jeworrek, membre du directoire de Munich Re, il est judicieux de s’installer en Afrique car « les sites de production sont plus ensoleillés » que dans le sud de l’Europe. Il a également rejeté les risques terroristes, faisant valoir au contraire que l’apport de Desertec au développement économique de ces régions pouvait contribuer à leur stabilité politique.     Si ce projet pharaonique doit voir le jour, ce ne sera pas demain. Ces plans sont en effet conçus à l’échelle de 2050 (même si des installations devraient être construites avant), la question de son financement n’est pas réglée et il aura besoin du soutien des politiques.     La chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont déjà salué l’initiative, mais Desertec n’échappe pas aux critiques.     Pour le député social-démocrate allemand Hermann Scheer, pas besoin d’aller en Afrique pour fournir de l’énergie propre à l’Europe. « Nous pourrions investir les 400 milliards d’euros ici », explique-t-il à l’AFP, défendant l’idée d’un réseau décentralisés d’opérateurs dans les énergies vertes, plutôt que de le laisser aux mains d’un monopole de grandes entreprises.     D’autres doutent des chances de développement pour les pays producteurs et pensent que l’intérêt défendu est avant celui de l’Europe. Ce que le quotidien Handelsblatt résume en un mot: « éco-colonialisme ».


Desertec to develop investment plans by 2012 -DII

 
Reuters, le 13 juillet 2009 à 16h02     * Twelve firms sign MoU for Desertec Industrial Initiative     * To be established by October 31     * Doubts about funding, political risks remain By Christoph Steitz     MUNICH, July 13 (Reuters) – The Desertec Industrial Initiative, the world’s most ambitious solar power project, will map out investment plans by 2012 to develop carbon-free energy that could supply up to 15 percent of Europe’s needs by 2050.     Twelve companies, including Siemens, Munich Re, E.ON, RWE and Deutsche Bank on Monday signed a Memorandum of Understanding to establish DII by Oct. 31, with spending plans to be released within the next three years.     However, doubts remain about how the project — which envisages the development of solar thermal power plants in Northern Africa — will be funded and to what extent political instability in the region might put a damper on efforts.     « After three years we want to present a detailed investment plan which is feasible, » Munich Re board member Torsten Jeworrek told a news conference in Munich, adding he expects investment to be less than 1,000 euros per European inhabitant.     Initial funding for the project would include 1 billion euros ($1.4 billion) from the European Union, Germany’s deputy foreign minister Guenter Gloser told reporters on the sidelines.     A further 4 billion euros of funding are currently being sought, an industry source told Reuters. Other firms taking part include Swiss ABB and Algeria’s Cevital, as well as Germany’s HSH Nordbank, M+W Zander and Schott Solar.     DII’s broader aim is to analyse how to develop clean energy in the deserts of North Africa, but very few hard facts were released — such as the total financial volume of the project or the countries where those plans would be realised.     Gerhard Knies, chairman of the Desertec Foundation’s supervisory board, said the project would be dependent on state funding, as is the case in the photovoltaic industry.     NOTHING MORE THAN LOBBYING?     « So far, this is nothing more than political lobbying in my view, » said one equities analyst who declined to be named. « In the short- to mid-term, this will have no impact on the photovoltaic sector.     But in the long-term, this could be a major breakthrough for the industry. Solar thermal plants have the necessary size for bigger utilities to join so it sounds plausible, » the analyst added, pointing to potential political risks in northern Africa.     Munich Re’s Jeworrek said he was optimistic those and other problems could be eventually be overcome.    « I have heard many times over the past days that there are concerns about political issues in connection with Desertec in Northern Africa, but we have a lot of geographical leeway regarding the location of the project, » Jeworrek said.     Growing global efforts to slow climate change by reducing greenhouse gas emissions along with a projected increase in energy demand in the Middle East and Northern Africa make the projects all the more attractive, its proponents say.     The DII is a product of the Desertec Foundation, a global network of government agencies, companies and think-tanks that are exploring how solar power generated in deserts can become an effective global energy contributor.     The Desertec Foundation has noted that in six hours the world’s deserts receive more energy than mankind consumes in a year.     The projects would use concentrated solar power (CSP) — a technology that uses mirrors to harness the sun’s rays to produce steam and drive turbines to produce electricity — from the Sahara and deliver to markets locally and in Europe.     In June, news about Monday’s meeting left analysts scrambling for details of the plans, which include a possible 100 gigawatt solar thermal power plant in northern Africa and the Middle East, worth a staggering 400 billion euros.     A report by Germany’s Wuppertal Institute for Climate for Greenpeace and the Club of Rome said that the project could also create 240,000 German jobs, as well as 2 trillion euros-worth of power by the middle of the century. REUTERS

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