13 août 2003

المجلس الوطني للحريات بتونس

من هم سجناء الرأي؟ (321 – 330)

Ivan (Mourad) Le Terrible, le 13 août 2003 à 13h08 et à 13h14

Sur le fond de deux communiqués, communiqué commun et celui de l’AFTD, ils font partie du monde du « n’importe quoi », on attendra la réaction officielle d’Amnesty International.

La section Amnesty International-Tunisie n’a pas à prendre une position politique pour ou contre le voile, Amnesty Internationale ne prend pas de positions politiques dans un aucun pays.

La signature Amnesty International-Tunisie est une erreur qui pourrait avoir des conséquences très graves sur cette section locale d’Amnesty International.

.. Autre chose importante : l’AFTD est cohérente avec elle-même ce qu’elle a écrit aujourd’hui est sa position de toujours et elle dans ses prérogatives comme un pape qui est contre le préservatif ou un Imam contre la contraception, ce que veut dire qu’on peut être contre l’AFTD, un pape ou Imam mais il ne faut pas feinter de na pas comprendre leurs prérogatives ou « l’idéal » (la mort) qu’ils défendent.

TIZ, le 13 août 2003 à 13h36

Je crois qu’il (SAMI, Ndlr) voulait dire qu’elles ont prostitué la démocratie. Ce n’est pas sur le plan personnel mais sur le plan idéologique. Par conséquent il ne convient pas de dire « machines démocrates » ni avec le premier mot ni avec le deuxième d’ailleurs. Sinon c’est une insulte. Le sens voulu, j’imagine (à moins que je me trompe), est que ces militantes ont travesti le mot démocratie en l’interprétant à leur manière. Ce que je comprends du message de Sami et d’autres c’est que ces « femmes démocrates » ont décrété ce qui est bien et ce qui est mal sans demander aux femmes elles mêmes ce qu’elles pensent. Mais ça reste quand même que leur point de vue et elles le précisent bien dans leur communiqué : nous, les femmes de l’ATFD.

Donc c’est autres femmes de se prononcer maintenant. Je ne vois pas où est le problème, en démocratie tout le monde à le droit de s’exprimer même si ce n’est la même opinion que la nôtre !!! N’est ce pas ? Or les réactions visent plus à attaquer ces femmes et leur prise de position (avec gauchiste, anti-musulman,…) que d’argumenter et expliquer pourquoi elles ont tord (pourtant ce n’est pas difficile). Je pense que si on passe son temps à expliquer que le danger impérialiste nous guette à toutes les portes et de taxer tout avis différent d’un ennemi à l’Islam ou d’ami aux sionistes on finit par devenir peu crédible.

On contourne à chaque fois le problème, on évite le dialogue et les explication pour botter en touche que ce sont les autres qui ne vont du mal. MAis le problème c’est que nous sommes responsables de ce qui nous arrive. Les palestiniens, eux quand ils en marre des occupants et bien ils se défendent. Pareil les Irakiens. Nous non, on crie au complot !!! Bizarre. Et sur un autre plan, je ne vois comment des hommes discutent d’une affaire qui concerne en premier lieu les femmes. En démocratie, elles aussi ont le droit de s’exprimer 😉

Réponse de SAMI à 14h12

Le fait que, comme tu venais de dire « hommes discutent d’une affaire qui concerne en premier lieu les femmes » ne constitue pas un obstacle à ce que les femmes traitent de ce sujet.

Puis, à mes yeux, ce sujet n’est pas une affaire de femme. C’est un sujet qui touche la formation de toute une nation, de tout un peuple. Car les femmes ne sont pas une entité à part, elle sont actives dans la société et leur évolution touche de près et de loin la société en son ensemble.

Autre chose, ma réaction ne vise pas à attaquer ces femmes. Ce que j’ attaque, c’est le fait que leur déclaration, comme celle D’ AI et de la LTDH, constitue une excuse donnée au pouvoir pour réprimer le Hijab dans la société tunisienne.

S’ attaquer au hijab veut dire en réalité : s’ attaquer à celles qui le portent. Le hijab sans celles qui le portent n’est rien du tout.

Puis pourquoi ces femmes n’ ont jamais ouvert la bouche pour défendre les épouses et les fiancées des détenus islamistes ? Est-ce que le fait d’être une islamiste, une pratiquante ou une femme d’un islamistes enlève le caractère féminin des ces femmes persécutées ? je ne le pense pas.

S’ il s’ agit bien de défendre les femmes il faut défendre leurs choix, quelque soit le choix quelles prennent !

Mais s’ il s’ agit de défendre les femmes selon le seul model de société qui radicalement oppose voire même allergique à tout ce qui est religieux, eh bien il faut le déclarer et non pas abuser le prétexte de la défense de La Cause Des Femmes, tout en manipulant AI et la LTDH pour faire passer un message codé au régime en le sollicitant de faire en sorte que le Hihab disparaisse de la cité.

Si le Hijab disparaisse, c’est que des femmes ont été obligées de l’ enlever par la force d’ un Etat dictatorial soutenu par des soi-disant forces  » progressistes » .

En contre partie, si le Hijab propère, cela ne veut pas dire que celles qui le portent étaient contraintes à le faire.

Aujourd’hui. c’ est la disparition du Hijab qui démontre le niveau de la dictature et celui de la collaboration de cette caste d’ intello-démocrates à la solde de l’ Etat.

La présence du hijab dans la société tunisienne démontre une volonté populaire de s’attacher à un caractère islamique que certaines forces détestent.

Mais, il est ridicule de s’attaquer au hijab, à la barbe, au qamis et je ne sais pas à quoi d’autre.

Les femmes de la Tunisie profonde, celles qui souffrent de la marginalisation économique et sociale, celles qui n’ont pas même une force d’achat de vêtement décents ont-elles attiré l’attentions de ces p.. démocrates ? Non!

Elles ne les intéressent pas parce que cela, dans le marketing humanitaire, est non rentable.

Il faut du super hot pour le show humanitaire, et la cause des femmes à l’anti-dope de l’islam est la meilleure manière de se frayer un chemin dans les médias du monde occidental, très sensible à ces fausse-causes, comme le tchadri afghan, comme la tchador iranien, comme safia la soudanaise…

Que de campagnes médiatiques pour une poignée de femmes ! alors que des centaines de milliers d’entre elles meurent de famine, de Sida et d’absence de médicaments en Afrique. Mensonge, c’est l’empire du mensonge et de la manipulation. et ces p… font partie de ce spectacle lamentable. Honte à nous.

dejalta , le 13 aout 2003 à 13h41

victime de la mode!

l’ATFD se soucie plus de tenue vestimentaire que de démocratie, être une femme démocrate en Tunisie c’est quoi?, porter des lunettes Gucci?, essayer de ressembler à une consommatrice Américaine ou Européenne?.

Non être démocrate et une femme en Tunisie c’est choisir de quelle manière l’on vit ses idées et son existence…mais c’est interdit!.

l’ATFD s’inquiète mais que propose-t-elle?…plus de policiers… en mini jupe!?.. Au fait!, je suis un homme…laîque :-))

Jagouar , le 13 août 2003 à 18h31

L’ATFD se trompe de pays, elle veut instituer un régime Stalinien où la liberté n’a aucun sens, d’ailleurs, elle n’a aucun attachement à la Tunisie, à son histoire, sa culture et ses traditions.

Cette prétendue association liberticide appelle à copier la société occidentale et rejette tout ce qui le rattache au monde Musulman.

Cette association de Mme Abdeljaouad (POCT) est bien connue dans certains milieux, qui peut vraiment trouver sa place au Bois de Boulogne, dont elle connaît la réputation.

La femme Tunisienne n’est pas à vendre, elle saura se défendre et défendre ses acquis, elle n’a pas besoin de certains trotskistes pour lui apprendre à vivre.

ZITOUNA, le 13 août 2003 à 15h47

Lettre ouverte a AI Tunisie: vraiment honteux…

Tout d’abord comme être humain, citoyen musulman d’origine tunisienne et comme partisan d’AI, j’aime bien vous dire : Shame on you…

Yes, shame on you. Cette action honteuse contre l’ISLAM et contre la liberté des femmes musulmanes qui ont voulu porter la voile…mais aussi contre AI elle même. Ensuite, j’aime bien dire que je suis encore fière que cette action stupide n’aura aucun soutien de cette organisation Internationale (AI) (alhamdou lillah.

Enfin, j’aime bien poser une question: avez vous pu faire un chantage pour être reconnus? mais à quel prix? et comment avez vous pu faire cette action au nom d’AI sans autorisation?

Vraiment triste, oui triste car nos concitoyens ont pu former une section pour lutter pour les droits de l’homme et enfin instrumentalisé pour la destruction d’une identité complète, d’une religion et la liberté des milliers des tunisiennes.

Shame on you

ZITOUNA, le 13 août 2003 à 19h33

Lettre ouverte aux femmes « Démocrates ».

Comme citoyen d’origine tunisienne, je suis tellement fier de lire que nous avons des femmes nommées démocrates.

Mes chères concitoyennes, j’ai bien remarqué comme tunisien vivant dans un pays démocrate que vous avez mélangé les choses, alors que vous n’avez pas compris ce qu’on appelle démocratie.

Laissons nous parler de la démocratie que je suis entrain de vivre et retournons à la fin pour parler de votre démocratie Orientale.

Chez moi, ou la démocratie est une réalité que nous exerçons chaque jour , j’ai appris que la démocratie est aussi avoir le courage d’accepter les autres et surtout d’avoir le courage d’écouter les autres.

Parfois nous vivions des actions similaires à la votre, par exemple : une groupe des jeunes ont dit ça nous gêne qu’il y a des turcs chez nous …ça nous gêne que les juifs ont encore des cimetiéres chez nous…ça nous gêne que les étrangers musulmans parlent parfois Kanakisch (turc, arabe, serb….etc).

Mais mes chères concitoyennes, ce groupe la est une groupe raciste, c’est une minorité qui n’a pas pu être partie de notre vie quotidienne…

Ce groupe là est un groupe qui n’a jamais pu comprendre la démocratie qui se base sur le respect et sur l’acceptance des autres avec le tchador. foulards, langues, couleurs et cultures.

Mes chères concitoyennes, la démocratie qui nous vivions chez « nous » a pu nous permettre d’avoir des chambres pour la prière , de construire des centres islamique sans propagande pour un pouvoir ou un autre et cette démocratie m’a appris comme musulman d’origine tunisienne que la liberté d’expression et la liberté des individus est sacrée devant la loi et la constitution….

Ensuite, j’aime bien vous rappeler que le foulard ou le hijab (voile) n’y avaient pas fait leur apparition lors de la montée du courant islamiste dans les années 1980.

Le Hijab a toujours existé même pendant l’agression française en Tunisie, mais les anti- islam étaient trop faibles et il n’ont pas pu ouvrir leurs gueules car ils ont besoin de l’islam pour activer la résistance contre cette agression étrangere…

Le Hijab est une tradition , mais aussi une chose d’origine religieuse (selon le Coran et la Sunna) qui n’a jamais cessé d’exister depuis l’apparition de notre religion et même pendant la dynastie ottomane (Turque).

Mes chères concitoyennes, personnellement ma femme chrétienne ne porte pas le Hijab mais nous le trouvons honteux…oui honteux de faire cette sale propagande au nom de la démocratie et surtout contre notre propre identité.

Lecteur Assidu, le 13 août 2003 à 20h40

« … la position de l’ATFD est effectivement ambiguë. On ne peut pas dire que nous sommes contre le voile et exiger en même temps d’un pouvoir non démocratique d’intervenir pour… quoi au fait ? l’interdire ? le criminaliser ? (c’est déjà fait au passage). L’ATFD, sans faire des concessions à ses (excellents) principes (démocratie, laïcité) aurait été mieux inspirée de demander à l’État de ne plus instrumentaliser la religion à des fins politiques (un vice qu’il partage allégrement avec les islamistes).. »

ATTOUL, le 13 août 2003 à 20h21

Voile Islamique! Jamais!

Détrompez vous! Le choix de porter le voile n’est pas purement une question goût vestimentaire, mais une démarche idéologique et intégriste qui veut montrer a l’autre, le mécréant, l’isolant le droit chemin. C’est donner l’exemple, c’est se comporter en moralisateur.

Ces femmes qui portent le voile sont pour certaines des victimes d’endoctrinement et d’autres deviennent à leur tour des gourous en puissance voulant convaincre toutes ces pauvres brebis égarées que le seul chemin a suivre et celui d’allah et son prophète Mahomet, celui des intégristes pour qu’à la fin on gagne respect dans ce monde et les paradis dans l’au delà. A mon avis tolérer ce genre de manifestation serait une erreur énorme. L’intégrisme religieux et tous ces symptômes sont bien au delà de toutes les limites du tolérable. Comment pouvons nous tolérer une idéologie qui prône l’Intolérance. Si les supporters de telles bêtises arrivent à réussir à convaincre avec leur discours hypocrite, c’est juste pour nous emmener tous en enfer (de ce monde). Les tolérer c’est choisir la mort de nos esprits, c’est sacrifier notre faculté de penser sur l’autel de la tolérance. Si les intégristes et leurs femmes sont tolérés en Grande Bretagne et dans une moindre mesure aux états unis, c’est qu’ils sont une minorité marginalisée qui ne pourra jamais même rêver de pouvoir et de législations. Ce ne sont que des « oddities » qui contribuent à la diversité culturelles de ces pays, et qui peuvent être aussi un moyen de pression sur les pays musulmans (aux gouvernements illégitimes) En Tunisie ou 99% des gens sont musulmans et ou le ras le bol du gouvernement atteint des niveaux alarmants le risque d’épidémie intégriste et non négligeable. Il faut combattre férocement l’intégrisme sous toutes ses facettes et sans compromis. (qu’il soit musulman ou autre). Pour revenir à la question du voile, il faudrait que les institutions gouvernementales et civiles prennent leurs responsabilités pour freiner une telle menace. Idéalement sans répression et avec beaucoup de tact.

Des medias peuvent façonner une société à volonté, il ne s’agirait pas de manipulation mais juste d’une campagne de sensibilisation. Le sujet devrait être traità indirectement de façon de ridiculiser le voile, et autre comportement déviant.

Il faudrait travailler sur l’identité de la Tunisie et sur la tunisianité (le voile islamique n’a jamais fait partie de nos traditions). Il faudrait donner confiance aux femmes, pour qu’elles prennent leurs vies en main (et leurs responsabilités de citoyennes). Les femmes doivent aussi vivre s’épanouir, contribuer à la création de richesse et au développement. Malheureusement nos médias sont médiocres et nos responsables et dirigeants encore plus.

L’oppression serait alors l’unique option qu’offre ce gouvernement policier. A moins que ZABA après le Mecque et la mort qui le guette va se la jouer « bon musulman » et va récupérer cette tendance néo-fondamentaliste pour se rallier un peu de support populaire. Là ou il y a des fondamentalistes rien ne va.

Personnellement, si jamais le fondamentalisme gagne la Tunisie, je n’y mettrai plus jamais les pieds.

(Source : Forum TUNeZINE, http://sophie.en-action.org )

على خلفية البيان الثلاثي المشترك

أسئلة الى مختار الطريفي وهالة عبد الجواد والحبيب مرسيط

بقلم: مراد العريفي – الدندان – تونس

قرات بيانكم الثلاثي في ذكرى إصدار مجلة الأحوال الشخصية فحرصت أن اطرح أسئلة لكل منكم مشددا على ذكر أسمائكم الثلاثة بصفتكم الرؤساء الثلاثة للجمعيات الموقعة على البيان وهي الرابطة التونسية لحقوق الانسان وجمعية نساء ديمقراطيات و فرع تونس لمنظمة العفو الدولية وحرصي على ذكر الأسماء كامن في أنها كافية وحدها في إثبات ما سيتلو من مقال.

أولا أود إثبات أمر وهو تمسكي وتمسك شريحة كبيرة من التونسيين بمجلة الأحوال الشخصية بوصفها نابعة من روح إصلاحية تونسية عربية وإسلامية وغير متعارضة بتاتا مع هوية الشعب التونسي وهي ليست انجازا بورقيبيا فحسب بل إنها بنيت على نضالات مفكرين ورجال إصلاح كالطاهر الحداد وخير الدين التونسي وغيرهم.

ثانيا من منطلق هذا التمسك ذاته بمجلة الأحوال الشخصية أرى أن عملية توظيفها لضرب خصوم عقائديين وسياسيين أمر مرفوض  والمعنى هنا أوضح من ان يفسر فالكل يعلم كيف وظفت مجلة الأحوال الشخصية في أوائل التسعينات للتشهير وإدخال أنصار حركة النهضة الإسلامية إلى السجون وزنزانات وزارة الداخلية بالالاف اما الحجة فهي حماية مجلة الاحوال الشخصية.

والحقيقة والسيد مختار الطريفي بحكم قربه الشديد من حزب العمال الشيوعي التونسي يعلم اكثر من غيره كيف وقع توظيف هذا الملف ليس من أنصار حمة الهمامي وحدهم ولكن من الآلة الإعلامية الرسمية لوزارة الداخلية فعزف اليسار الاستئصالي النشيد نفسه وهو التصدي لخصم سياسي قوي ليس بالحجة أو الحوار ولكن بالتعذيب في أقبية الداخلية و بالأشرطة الملفقة (كاسيت حمة التي لم تر النور إلى حد الآن رغم استماتة الاستاذ مختار الطريفي في الدفاع عنها في قاعات المحكمة بصوته الشجي الذي يستلطفه كثير من الديمقراطيين).

عبارة « تغذية التيارات السلفية » عبارة جميلة المعنى حقوقيا ليس لها محل من الاعراب في تونس 7 نوفمبر والسيدة هالة عبد الكافي سليلة اعرق أسرة للحزب الشيوعي التونسي تعرف كيف تنتهك الحريات الشخصية للمرأة في تونس دون ان تنبس هي ولا الـ42 عضوة في جمعية نساء ديمقراطيات في كامل أنحاء الجمهورية حسب احصائيات الجمعية ذاتها بأية كلمة.

فما معنى ان تصمت الجمعية  حينما تتعرض المئات من النساء اللاتي اخترن أن يلبسن الحجاب إلى عملية هرسلة واعتقالات ومضايقات بينما تـهُـبّ السيدة بشرى بلحاج حميدة الرئيسة السابقة للجمعية ومعها عضوات الجمعية لتدافع عن امرأة تعرضت للتحرش الجنسي في مستشفى منوبة للأمراض العقلية .

ملاحظة:نحن ضد التحرش الجنسي ضد أية امرأة ولو كانت في مستشفى منوبة.

هذه المعايير المزدوجة في الدفاع عن حقوق المرأة يجب فضحها، فدفاع السيدة هالة عبد الجواد عن الفتيات العازبات المستميت يجب أن يترافق مع اللواتي اخترن نمطا من اللباس تعرضن بسببه إلى الملاحقة البوليسية والا فإننا أمام توظيف واضح لقضايا المرأة تقف وراءه غايات سياسوية.

فحرية المرأة ايضا وكما تقرها مجلة الاحوال الشخصية وكما تقرها كل الدساتير في ان تختار لباسها يا دكتورة هالة والا فاني انصحك بان تطرح على المؤتمر القادم للجمعية تغيير اسم الجمعية من نساء ديمقرطيات الى جمعيات « نساء ديمقراطيات ضد التحرش الجنسي والدفاع عن الفتيات العازبات ونساء عبدالله قش« .

وجهتي الثالثة ستكون الى الاستاذ الحبيب مرسيط ذاك الذي رفض يوما أن يمنح عضوية فرع تونس لأمنستي لأحد المتقدمين لمطلب عضوية اما السبب فهو اعجب من ان يقال :انه يصلي خمس مرات في اليوم!!

هكذا تحولت أمنستي في فترة « ولايته » الى البحث والتفتيش في عقائد الناس تماما كما يفعل المدعو في وزارة الداخلية التونسية محمد الناصر وأعوانه من فرقة الإرشاد السياسي .

الكل يعلم داخل فرع تونس لمنظمة العفو الدولية أن الحبيب مرسيط ضد أي توقيع على بيان ينص على مطلب العفو التشريعي العام أو الاشتراك في ندوة يكون أحد أطر أفها « متفتحا » على ضرورة إخراج الإسلاميين من السجون.

انتبهوا يجري ذلك في فرع منظمة دولية تجاهر دائما أنها ضد عقلية التفتيش في عقائد الناس والدفاع عنهم مهما كانت عقائدهم وأفكارهم!

عندما ننظر الى مواقف كل من الثلاثة الرؤساء كل على حدة تعاودنا الذاكرة الى فترة التوظيف السياسي لمجلة الاحوال الشخصية واتخاذها بُـعْـبُـعا » للرمي بأنصار النهضة بالالاف في السجون. وها نحن بعد اكثر من عقد من سجن قيادات النهضة ونفي بعضهم لا نزال نلعب التوظيف السياسي ذاته ونحذر من » تغذية التيارات السلفية » (استعمال كلمة السلفية يحيلنا الى ربط غير بريء بين الإسلاميين التونسيين وأفكار القاعدة) تماما نفس مصطلحات السلطة عندما تقدم تقاريرها إلى الإدارة الأمريكية في موضوع الإسلاميين التونسيين.

لا استغرب بعد كل هذا ان لا توقع بقية الجمعيات والأحزاب التي لها مصداقية على بيان مشحون بالتوظيف السياسي ويخفي ما يخفي من تقاسم أدوار ومفاهمات ربما حيك أكثرها في مكاتب البناية الـبُـنّـيـة في شارع 7 نوفمبر الحبيب بورقيبة سابقا.

الأمر الذي يريح اغلب المتابعين لدينا ان هذه الاساليب والانخراط في تصفية الخصوم بالركوب على مبدئية حقوق الإنسان أصبحت مكشوفة لكل من راقب الساحة السياسية طوال العقد الماضي .

حري بالسيد مختار الطريفي وهو اقل الثلاثة استئصالية أخفهم حقدا أيديولوجيا أن يعمل على إخراج الإسلاميين من السجون بدل التوظيف و التآمر على جثث شهدائهم الذي ماتوا تحت التعذيب و التوظيف والتآمر على من بقي منهم في السجون والمنافي.

عندما يكون الوطن لكل أبنائه، وعندما تنزاح الديكتاتورية عنا، حينها سنحاسب المتواطئين والصامتين والشامتين والذين قدموا تقاريرهم لكل يبقى تونسي عاما آخر في السجون. سنحاسبهم لا لكي نقدمهم للمشانق ولكن لنكشف تاريخهم وزيفهم وتلاعبهم باسم حقوق الإنسان .

فحري بهؤلاء أن يعتذروا لانخراطهم وتواطئهم في قتل العشرات و سجن الآلاف وتشريد الآلاف الآخرين .

كلمات موجهة للطريفي وعبد الجواد ومرسيط.

13 أوت 2003

FLASH INFOS

Mouvement des ambassadeurs : L’Argentine et l’Afrique du sud en tête de liste

Le mouvement des ambassadeurs touchera notre ambassade en Argentine et en Afrique du sud.

(Source : le portail www.bab-el-web.com, d’après AL Hadath du 13 août 2003)

Mohammédia : Un chien dressé pour attaquer les passants

La police de la région de Mohammédia vient d’arrêter deux frères accusés d’avoir dressé un chien pour attaquer les passants et les délester de sommes différentes. Un citoyen a en effet porté plainte contre les deux accusée à la suite d’une attaque dont il a été victime et ce par le biais d’un chien. Les agents de la police ont pu arrêter les deux complices et étaient contraints d’abattre l’animal.

(Source : le portail www.bab-el-web.com, d’après Achourouk du 13 août 2003)

L’Italie recrutera plus de 500 infirmiers

Les autorités italiennes ont exprimé leur disposition à recruter 55 infirmiers tunisiens. Ce nombre sera revu à la hausse étant donné le besoin pressant de l’Italie dans ce domaine.

(Source : le portail www.bab-el-web.com, d’après A Hadath du 13 août 2003)

Industrie du papier : Où va la SNCPA?

La Société nationale de cellulose et du papier alfa (SNCPA) vient de publier ses états financiers intermédiaires pour le 1er semestre 2003. Ils ont confirmé les difficultés de ce grand pôle industriel puisque les résultats ont penché encore plus vers la baisse atteignant les 6 millions de dinars pour les six premiers mois de 2003. Le nouveau PDG, M. Mongi Jelaïel, récemment nommé, a vraiment du pain sur la planche pour redresser une situation de déficit chronique. Et pourtant, le produit de la SNCPA est fortement demandé ! Les difficultés trouvent donc leur origine dans la structure de l’investissement lui-même. Un effort supplémentaire de restructuration (technique, financière etc …) est vraiment plus que souhaitable pour cette société qui, outre sa vocation industrielle, joue un grand rôle d’équilibre social dans la région de Kasserine.

(Source : le portail www.bab-el-web.com, d’après Le Quotidien du 13 août 2003)

Garantie de financement des entreprises : Une institution qui marche

Deux mois après sa constitution, la Société tunisienne de garantie a déjà reçu des demandes de banques sollicitant sa participation au capital risque de certaines nouvelles entreprises privées, nouvellement constituées, et qui éprouvent quelques difficultés à honorer leurs engagements vis-à-vis des banques. La société qui a tenu son assemblée constituante, le 15 mai dernier, vient en aide aux entreprises dont le capital est compris entre 50.000 et trois millions de dinars pour les aider, dans un premier temps, à rembourser leurs dettes et trouver de nouveaux arrangements entre promoteurs et bailleurs de fonds. La société intervient également en amont pour soutenir le financement de nouveaux projets en apportant sa garantie et en essayant d’obtenir les meilleures conditions pour les crédits.

(Source : le portail www.bab-el-web.com, d’après La Presse du 13 août 2003)

Agriculture : Engagement des jeunes

Les investissements en matière d’agriculture ont connu un développement important durant le premier semestre de l’année 2003, bénéficiant ainsi des avantages du cahier d’encouragement à l’investissement. Le volume total des investissements a atteint les 116,851 MD, créant pas moins de 2.692 emplois. Cette progression des investissements a été effectuée malgré la réduction du nombre des sociétés de mise en valeur et de développement agricoles, et ce, grâce à l’engouement des jeunes pour le travail de la terre concrétisé par 769 projets. Ces investissements continuent à intéresser en premier lieu l’élevage et les grandes cultures, ainsi que les équipements et l’infrastructure.

(Source : le portail www.bab-el-web.com, d’après La Presse du 13 août 2003)

أرباح الشركة التونسية للبنك تهوي 67.8 بالمائة في النصف الأول

تونس ـ رويترز:

أعلنت الشركة التونسية للبنك ان أرباحها الصافية هوت بنسبة 67.8 بالمائة في النصف الأول من هذا العام نتيجة انكماش الإيرادات. وبلغ صافي أرباح البنك 6.165 مليون دينار (4.820 مليون دولار) في الفترة من يناير الى يونيو مقابل 19.155 مليون دينار في نفس الفترة من العام الماضي. والشركة التونسية للبنك أكبر بنك تونسي من حيث الأصول وتمتلك الدولة أغلبيته. وانخفض اجمالي الإيرادات الى 130.464 مليون دينار في النصف الأول من 137.947 مليون في أول ستة أشهر من عام .2002 وبلغ دخل الفائدة 96.624 مليون دينار من 101.659 مليون. ونزل صافي أرباح البنك بنسبة 52.7 بالمائة في العام الماضي إلى 19.517 مليون دينار. وسهم البنك مسجل في بورصة تونس وارتفع في أحدث معاملات 0.71 بالمائة إلى 7.10 دينار. وفقد السهم 20.45 بالمائة من قيمته منذ بداية هذا العام بعد أن نزل 13.93 بالمائة في عام .2002

(المصدر: صحيفة الوطن الكويتية الصادرة يوم 12 أوت 2003)

Monoprix rachète les supermarchés Touta

AFP, le 12 août 2003

La chaîne tunisienne de grandes surfaces Monoprix a absorbé la Société générale des supermarchés Touta pour près de 10 millions de dinars (environ 7 millions d’euros), a-t-on appris mardi de source boursière.

Touta qui gère actuellement 11 supermarchés implantés pour la plupart à Tunis, cèderait en bloc, hors cote de la bourse, 369.112 actions représentant 87,69% de son capital au profit de Monoprix qui détient 20% du marché tunisien de la distribution.

Le Conseil du marché financier tunisien (CMF) a ordonné une Offre publique d’achat (OPA) pour le reste des actions de Touta, a-t-on ajouté de même source.

Troisième sur le marché local après le Magasin général et le Français Carrefour, Monoprix portera ainsi sa part de marché à 28% et le nombre de ses supermarchés à 40 contre 29 actuellement.

Monoprix devrait renforcer encore sa situation sur le marché local avec la construction prochaine d’un hypermarché aux alentours de la capitale, en association avec le distributeur français Casino.

AFP

Fausse alerte, vrais calculs En brandissant la menace – insensée – d’une banqueroute, la direction a convaincu les syndicats d’avaliser plus d’un millier de licenciements.

Par: Abdelaziz Barrouhi.

Le 1er juillet dernier, la compagnie Tunisair a supprimé cinq cents emplois, et sept cents autres devraient suivre d’ici à la fin de l’année, ce qui permettrait de ramener les effectifs de 7 200 employés à 6 000.

Il s’agit de la première étape dans l’exécution du plan de restructuration (voir encadré ci-contre) envisagé depuis 1995. Rafaa Dekhil, président-directeur général de Tunisair, s’est avéré un excellent manoeuvrier pour le faire admettre par les syndicats.

À la faveur de la crise internationale du transport aérien, et tout au long du dernier trimestre 2002, il confiait à ses interlocuteurs qu’il s’attendait à un déficit de 60 millions de dinars (41 millions d’euros, voir J.A.I. n° 2189-2190) pour 2002.

Le 27 janvier dernier, lors d’une réunion avec les analystes boursiers, d’habitude bien informés, le PDG faisait même monter ce chiffre à 70 millions de dinars. L’idée d’une banqueroute de Tunisair a de surcroît été évoquée dans la presse locale. Une prévision insensée : la compagnie dispose d’un bon matelas financier – avec un capital et des réserves de 322 millions de dinars -, d’une flotte comprenant une trentaine d’avions modernes d’une moyenne d’âge de cinq ans, et, en fin de compte, de la garantie de l’État.

Il s’agissait en fait d’un alarmisme volontaire qui s’est avéré payant puisque, en brandissant la menace d’une banqueroute de la compagnie, la centrale syndicale – à l’exception des pilotes qui continuent à négocier – a fini par avaliser le principe des licenciements économiques et des départs anticipés à la retraite.

Ce n’est qu’une fois cet accord obtenu que Tunisair a annoncé le « vrai » déficit net de la compagnie pour 2002, qui n’a été que de 32 millions de dinars, donc près de la moitié de la somme estimée. Plus fantaisistes encore, les simulations prédisant un déficit cumulé additionnel de 200 millions de dinars entre 2003 et 2006 : la compagnie prévoit désormais un déficit de 30 millions de dinars en 2003 et le retour aux profits dès l’année prochaine.

Le 30 juin, Dekhil s’est expliqué, devant l’assemblée annuelle des actionnaires, sur l’écart entre estimations et résultats pour l’année 2002 : selon lui, le déficit aurait atteint ses propres évaluations si Tunisair n’avait bénéficié, en 2002, de recettes exceptionnelles d’un montant total de 29 millions de dinars. Celles-ci proviennent de la cession d’une partie de ses actions dans le capital de l’Union internationale de banques (UIB), de la vente d’un Airbus A300 et d’un effet de change favorable. Des recettes tout simplement « omises » pendant des mois pour les besoins de la cause.

Cette mise sur les rails du plan de restructuration marque le point de départ de Tunisair vers un nouvel avenir. Mais lequel ? D’abord la rupture avec le confort « douillet » de la gestion d’une entreprise publique.

Désormais, et si l’on en croit Dekhil, seule compte la rentabilité financière. Et s’il existe des contraintes de service public comme, par exemple, l’ouverture d’une ligne internationale non rentable, ce sera à l’État de compenser. En matière de bonne gouvernance et de transparence, un pas a été franchi en 2002.

Des audits effectués par les services de tutelle ont permis de déceler pas moins de 1 200 irrégularités de gestion dont le suivi est en cours. Le rapport du commissaire aux comptes pour l’exercice 2002 nous apprend, entre autres, que pour des raisons inexpliquées, Tunisair avait consenti au distributeur privé d’électroménager Batam (en cours de redressement judiciaire) des prêts totalisant 6 millions de dinars, dont 1 million de dinars reste impayé.

Mais nombreux sont ceux qui doutent encore que Tunisair puisse se dégager complètement de la gestion publique. De ce fait, la question de la privatisation se pose. On a même prêté à Dekhil des desseins secrets, depuis sa nomination à la tête de Tunisair, en octobre 2001.

Ce qu’il dément formellement. « On a dit que la nouvelle direction générale est venue pour casser la compagnie et la vendre à une société privée, a-t-il confié aux actionnaires. Je vous le dis, Tunisair restera un acquis national. » L’accusation semble en effet infondée.

Dekhil est un commis de l’État qui compte toujours maintenir Tunisair dans le secteur public, tout en ouvrant une part minoritaire de son capital au privé et en lui permettant de s’adapter à la libéralisation du transport aérien international et à ses mutations.

Toutefois, rien n’empêche une privatisation par tranches. C’est ce que sous-tend le concept de « filialisation » des activités annexes, introduit dans le plan de restructuration.

Dans la pratique, on va plus loin, puisque de nouvelles entités sont en train d’être mises en place, en partenariat avec des privés nationaux et étrangers, et parfois avec une participation en-dessous de 50 % de Tunisair.

Une société de catering est en cours de formation avec, comme actionnaires, Tunisair (45 % du capital), Nouvelair, Karthago Airlines, le Consortium tuniso-koweïtien de développement (CTKD) – auquel est adossé le groupe hôtelier Abou Nawas -, et Eurest Inflight Services, numéro un du catering dans le Bassin méditerranéen et filiale de Kompass, leader mondial de l’alimentation à bord. Pour l’entretien des appareils, Tunisair s’est engagé dans un partenariat au sein de Eads Sogerma-Tunisie, avec Nouvelair, Eads Sogerma Services (Airbus), et Karthago Airlines, dans l’intention de faire de l’aéroport de Monastir, où sont installés les ateliers, un pôle régional de maintenance des avions.

Ce ne sont pas là les seuls domaines investis par les privés. La seconde phase du plan de restructuration vise le réseau international. Et l’étude confiée à Lufthansa-Consulting pourrait aboutir à un possible désengagement de Tunisair du charter (45 % du trafic passagers en 2002) et du fret (60 % de part de marché en 2002), et peut-être même de certaines lignes régulières du réseau international.

Le vide serait alors probablement rempli par les deux compagnies privées tunisiennes : Nouvel Air et Karthago Airlines. Ce qui ne dérange nullement Dekhil, qui, depuis son arrivée, s’est engagé dans un partenariat poussé avec ces deux compagnies.

Aujourd’hui, les lignes intérieures Tuninter sont contrôlées à 98 % par Tunisair. Mais jusqu’où ira ce partenariat ? « Nous sommes prêts à changer Tunisair en un groupe de sociétés tunisiennes », répond Dekhil.

Reste à savoir si le privé ne sera pas alors majoritaire dans ce regroupement.

(Source: www.lintelligent.com, N°2222 du 10 au 16 aout 2003)

Une restructuration en deux phases

Par: Abdelaziz Barrouhi.

Voici les principaux points du plan de restructuration de Tunisair, mis en application depuis le 1er juillet.

Première phase :

réduction du personnel selon la procédure du licenciement économique de 1 200 employés, ce qui permettra de ramener les effectifs totaux de 7 200 à 6 000 ; filialisation des activités annexes dont notamment le catering et la maintenance technique, ainsi que les services informatique et de télécommunications ; cession d’actifs immobiliers et mobiliers, telle la cession de quatre avions, et de la participation dans le capital de l’hôtel Aldiana ; réduction des investissements ; pas d’achat de nouveaux avions avant 2006 ; poursuite de la politique de compression des coûts.

Seconde phase :

élaboration et mise en place d’une nouvelle stratégie commerciale, afin d’améliorer la rentabilité et la compétitivité de la compagnie. L’étude en a été confiée à une filiale de Lufthansa qui devrait remettre son rapport à la fin du premier trimestre 2004. Cette étude devrait, entre autres, répondre à la question : Tunisair doit-il se désengager du transport aérien charter, du transport du fret, et se limiter aux vols réguliers ? Elle doit également permettre de décider quelles sont les lignes à maintenir, à supprimer ou à ouvrir.

(Source: www.lintelligent.com, N°2222 du 10 au 16 août 2003)