Assabilonline : Un ancien prisonnier d’opinion et son épouse sont atteints d’un coup de feu
PANA: Tunisie: L’opposition réclame des réformes politiques
AFP: La listes des pays “ennemis d’internet” s’est encore allongée en 2009
L’Agefi: Des ONG oui … Mais crédibles!
Tarek BEN HIBA: LETTRE aux JEUNES de l’ASSOCITION des TUNISIENS en FRANCE – PARIS
Hend Harouni : Violation de la liberte de l’individu par siege policier ininterrompu
AFP: Un ex-détenu libanais en Syrie poursuit des officiers syriens, une première
Droits Pour Tous (Genève – Suisse): Affaire Hannibal – construction de minarets – Appel au Jihad du colonel Kadhafi – Islamophobie
AFP: Kouchner reçoit Shirin Ebadi et s’inquiète de la censure en Iran
Reuters: Le Soudan rouvre une ligne de chemin de fer entre Nord et Sud
Reuters: Turkey’s AK Party would win clear majority – poll
AFP: L’ancien conseiller de Bush, Karl Rove, “fier” des méthodes d’interrogatoire
AFP: USA: la référence à Dieu dans le serment d’allégeance est constitutionnelle
AFP: Les affaires de pédophilie dans l’Eglise catholique
Reuters: Le chef des évêques allemands demande pardon aux victimes d’abus
Assabilonline, Tunisie
Lundi 8 mars 2010 au matin, Zyed Labidi, Rafik Ali, Héni Mchichi, Ghaith Ghazouani (en état d’arrestation) et Houda Ouertani, épouse de Zyed Labidi, (en liberté) ont été déférés devant le sixième juge d’instruction du Tribunal de Première Instance de Tunis, dans l’affaire n°17596.
Zyed, Rafik, Héni et Houda sont accusés d »’incitation à la commission d’infractions terroristes, d’adhésion à une organisation et une entente en relation avec les infractions terroristes et d’adhésion à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs » en vertu de la loi n°75 de l’année 2003 relative à l’effort international de lutte contre le terrorisme.
Zyed et Houda sont également accusés de « fourniture d’armes, d’explosifs, de matières et équipements à une organisation, une entente et à des personnes en relation avec les infractions terroristes, d’agression violente sur fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, de menace au moyen d’une arme, de falsification de carte d’identité nationale ». Quant à Ghaith, il est seulement accusé de « non révélation aux autorités ».
Les recherches ont démarré selon les procès verbaux de l’enquêteur préliminaire par l’arrestation de Zyed et Houda qui se trouvaient en forêt le 28 février 2010 vers huit heures le soir dans la région de Zerga, (Babouch) dans la délégation d’Aïn Draham. C’est alors que des agents d’une patrouille de la gendarmerie nationale leur ont demandé de prouver leur identité. Surpris par la présence de la garde et prenant peur, ils se sont enfuis et les agents ont ouvert le feu sur eux, les atteignant tous les deux.
Zyed Labidi a été déféré devant le juge d’instruction sur un fauteuil roulant et avec une aide de réanimation. On a remarqué que l’extrémité de ses pieds était bleue et enflée. Quant à son épouse elle est alitée à l’hôpital à cause des impacts des coups de feu.
L’instruction a été reportée aux 9, 10 et 11 mars, afin de vérifier les charges retenues contre eux.
Zyed Labidi avait été libéré le 5 janvier 2008. Il était […] soumis à la peine complémentaire du contrôle administratif […]
De notre correspondant en Tunisie, Zouhaïer Makhlouf, en collaboration avec Maître Imène Triki, Tunisie
(traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
L’ASSOCIATION « VÉRITÉ ET JUSTICE POUR FARHAT HACHED »
Appel à un rassemblement et dépôt de plainte
Mardi 16 Mars 2010 14h30
Palais de Justice – Boulevard du Palais
M° Chatelet
À l’initiative de l’association « VÉRITÉ ET JUSTICE POUR FARHAT HACHED », une plainte avec constitution de partie civile, pour « apologie de crimes de guerre », sera déposée le 16 mars 2010 (à 14h30), auprès du Doyen des juges d’instruction près le Tribunal de Grande Instance de Paris, par :
1) La « FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES LIGUES DES DROITS DE L’HOMME » (représentée par Me Patrick BAUDOUIN, Avocat au Barreau de Paris, Président d’honneur de la FIDH) ;
2) La « LIGUE FRANÇAISE DES DROITS DE L’HOMME » (représentée par Me Michel TUBIANA, Avocat au Barreau de Paris, Président d’honneur de la LDH) ;
3) LA FAMILLE « HACHED » (représentée par Me Hamed BEN ROMDHANE, Avocat au Barreau de Sousse/TUNISIE, etMe Houcine BARDI, Avocat au Barreau de Paris)
Nous appelons les associations de défense des droits de l’homme, les syndicats, les médias et toutes les personnes soucieuses de justice et de vérité concernant l’assassinat, le 5 décembre 1952, (par l’organisation terroriste « LA MAIN ROUGE » —officine des services secrets français), du leader syndicaliste et nationaliste tunisien FARHAT HACHED, sont invitées à prendre part au rassemblement qui aura lieu devant le Palais de justice de Paris (Métro : Cité) le 16 mars 2010 à 14h30, en signe de solidarité et de soutien à cette action. Une conférence de presse se tiendra, sur place, à l’issue du dépôt de plainte.
Le Président de VJFH
Hédi JILANI
Tunis – Pana – Le Parti démocratique progressiste (PDP), considéré comme la principale formation de l’opposition légale en Tunisie, a appelé jeudi à des réformes pour “assainir le climat politique” dans le pays en vue des élections municipales prévues le 9 mai prochain.
Dans un communiqué transmis à la PANA, le PDP estime que ces réformes sont d’autant plus “impératives et urgentes” que “ce climat demeure caractérisé par le verrouillage politique, la mainmise sur l’information et le blocage de tous les espaces d’expression libre”.
“La poursuite de la dégradation de la vie politique et la perpétuation des atteintes aux droits et aux libertés les plus élémentaires ne peuvent offrir les conditions d’élections sérieuses caractérisées par une compétition loyale”, souligne le document signé par la secrétaire générale du PDP, Maya Jribi.
Pour remédier à cette situation et afin de rompre avec les résultats qu’il juge “décevants” des scrutins présidentiel et législatif d’octobre dernier, le PDP revendique la mise en place d’une commission nationale neutre pour superviser la prochaine consultation, garantir l’impartialité de l’administration et l’intégrité de l’opération électorale.
Il réclame une révision du code électoral sur la base de la règle de la proportionnelle, de manière à “concrétiser un véritable pluralisme” et la libéralisation du secteur de l’information des restrictions auxquelles il est soumis.
“Pour que notre pays se réconcilie avec l’esprit de la démocratie, le PDP appelle à la levée du blocus qui frappe l’action politique et à l’ouverture des espaces publics devant les partis et les composantes de la société civile indépendantes”, a souligné la secrétaire générale du PDP.
En l’absence de telles réformes, Mme Jribi, première femme à diriger un parti politique en Tunisie, juge “inutile de participer à une élection de décor”, une consultation qui, selon son adjoint Rachid Khéchana, “serait alors sans enjeu”.
(Source : Agence de presse africaine PANA, le 11 mars 2010)
La listes des pays “ennemis d’internet” s’est encore allongée en 2009
Des ONG oui … Mais crédibles!
Guy Mettan On le sait depuis Montesquieu, l’essence même d’une société harmonieuse et démocratique repose sur l’équilibre des pouvoirs. Pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire doivent être indépendants les uns des autres tout en restant comptables de leurs actes auprès du peuple souverain qui leur a confié ses destinées. Pendant des décennies, la vigilance démocratique a longtemps été exercée par la presse, qu’on a pu appeler le quatrième pouvoir. Mais depuis l’éclatement de la sphère médiatique, l’affaissement des grands éditeurs indépendants et la crise des médias traditionnels, le quatrième pouvoir s’est affaibli. Parallèlement, depuis une vingtaine d’années, on a assisté à l’émergence d’un nouveau pouvoir qui tend peu à peu à prendre la place des médias, celui de la société civile. Partout fleurissent des ONG qui interviennent dans le domaine jadis réservé des Etats. Pourquoi pas? Après tout, chaque société a besoin de contre-pouvoirs. Mais encore faut-il que ceux-ci soient crédibles, transparents et démocratiques. Or, c’est loin d’être le cas. Nombre d’ONG cèdent à la même tentation que les gouvernements qu’ils critiquent, à savoir qu’ils confondent les moyens avec la fin, la critique devenant un but en soi et non le moyen d’obtenir davantage de démocratie et d’équité. Petit exemple l’autre semaine avec ces militants des droits de l’homme tunisiens qui étaient à Genève pour dénoncer les dérives du Conseil national pour les libertés en Tunisie piloté par Mme Sihem Ben Sedrine, dont ils ont longtemps été les collaborateurs. A les entendre, et il n’y avait pas de raison de douter de leur bonne foi, cette ONG instrumentalise les droits de l’homme pour servir des intérêts personnels, à savoir obtenir des fonds des organisations européennes, organisant des battages médiatiques ou criant au scandale chaque fois qu’il s’agit de renouveler les soutiens des organismes financiers bienpensants de Bruxelles et d’ailleurs. Peut-être est-ce exagéré? Peut-être s’agit-il d’un conflit interne à cette ONG? Peut-être. Mais quand on se souvient du cas du journaliste Taoufik Ben Brik qui s’était lancé dans une grève de la faim très médiatisée et qui avait été surpris en train de manger du poulet en douce, on peut en douter. Quoiqu’il en soit, cet incident, que l’on pourrait multiplier à l’envi – il suffit de voir la surenchère humanitaire à laquelle se livrent les ONG lors de catastrophes comme le tsunami ou le séisme haïtien – prouvent bien que la société civile, si elle veut rester crédible et mériter ses galons de contre-pouvoir, a de sérieux efforts à faire en termes de gouvernance, de transparence de son fonctionnement et de démocratie interne. Comment critiquer l’autoritarisme d’un Etat quand on dirige soi-même son ONG comme un patron de droit divin sous prétexte qu’on en a été le fondateur et le flamboyant porte-drapeau? Plus encore que le pouvoir, le contre-pouvoir est une ascèse qui exige une honnêteté sans faille et ne tolère aucun soupçon, aucun reproche. (Source : « L’Agefi » (Quotidien économique – Suisse), le 11 mars 2010)
LETTRE aux JEUNES de l’ASSOCITION des TUNISIENS en FRANCE – PARIS
L’ATF-PARIS a raison d’appeler dans son communiqué du 7 mars 2010, à voter aux prochaines élections régionales les 14 et 21 mars 2010. Elle a raison de souhaiter que « les voix citoyennes se fassent entendre. »
Au Nom d’Allah Le Clément et Le Miséricordieux & la Prière et la Paix Soient sur notre Prophète Loyal et Sincère Mohamed
Tunis le 12 Mars 2010-26 Rabii al Awal 1431
Ce jour Vendredi 12 Mars 2010, le siège policier envers mon frère Abdelkarim Harouni, Militant des Droits de l’Homme et ex-prisonnier politique se poursuit autour de son lieu de travail aux Berges du Lac bien comme hier mais en utilisant la voiture blanche Peugeot 306 immatriculée sous le n° 2078 TU 88 en remplacement avec l’Isuzu blanche -4 portes-immatriculée sous le n°
Nul n’ignore le présent contenu de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme :
Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Article 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Article 7
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.
VIOLATION OF THE INDIVIDUAL FREEDOM
BY UNBROKEN POLICE SIEGE
Hend Harouni-TunisiaTunis on the 12th of March 2010-26th of Rabii al Awal 1431
Today 12th of March 2010, the police siege continues against my brother Abdelkarim Harouni, Human Rights Militant and ex-political prisoner around his working place at The “Berges du Lac” just like yesterday, but using the white Peugeot 306 car n° 2078 TU 88 in replacement by the white Isuzu -4 doors- n° 7561 TU 63 to continue its police siege in front of the working place and to follow my brother Abdelkarim once he leaves his working place.
No one ignores the following content from the Universal Declaration of Human Rights :
Article 3.
- Everyone has the right to life, liberty and security of person.
Article 5.
- No one shall be subjected to torture or to cruel, inhuman or degrading treatment or punishment.
Article 7.
- All are equal before the law and are entitled without any discrimination to equal protection of the law. All are entitled to equal protection against any discrimination in violation of this Declaration and against any incitement to such discrimination.
Droits Pour Tous (Genève – Suisse) Communiqué de presseAffaire Hannibal – construction de minarets – Appel au Jihad du colonel Kadhafi – Islamophobie
Disons les choses comme elles sont ! L’acceptation par une majorité d’électeurs et d’électrices de ce pays de l’initiative fédérale interdisant la construction de minarets le 29 novembre 2009 est une honte pour la Suisse. Nous l’avons dit avant, pendant et après les votations! Aujourd’hui nous constatons que cette initiative franchement raciste n’aurait jamais dû être soumise au vote populaire. Elle bafoue les libertés démocratiques et porte une atteinte grave à l’exercice du droit et à la liberté de croyance. L’UDC, continue d’évoquer le spectre d’une «islamisation rampante», sans qu’il n’y ait d’opposition claire et ferme de la part de larges secteurs des partis gouvernementaux et des médias dominants. Rappelons-nous que, dans les années 30 sévissait, en Suisse comme en Europe, une politique de lutte contre l’«enjuivement»! Cela dit et contrairement à la propagande utilisée actuellement par le régime libyen, les représailles contre la Suisse n’ont rien à voir avec le vote sur les minarets ou une quelconque défense des intérêts des arabes et des musulmans en Suisse. Elle ne sert qu’à sauvegarder l’ « honneur » de la famille dirigeante, qui se croyait intouchable en nourrissant depuis longtemps l’image de la suprématie de ses membres sur la loi, faisant en sorte que toute mesure à leur encontre, fut-elle toute légitime et légale, est une atteinte à l’honneur de la nation entière. Cette propagande est la suite logique de l’arrestation de Monsieur Hannibal Kadhafi en juillet-août 2008 à Genève. Notre association a d’ailleurs rappelé dans un communiqué que les responsables politiques suisses ne devaient pas se mêler à cette affaire, et laisser la justice faire son travail. Monsieur Hannibal Kadhafi ne peut être au-dessus de la loi et doit collaborer avec la justice genevoise pour l’intérêt de tous les partis. L’absence de ligne de conduite claire dans la gestion suisse de ce problème a encouragé la dictature libyenne à chercher à tirer davantage de profits de cet incident. Cela a profité à d’autres dictatures de la région, qui essayent d’étouffer cette affaire avant qu’elle ne se transforme en jurisprudence. Leur soutien à la famille Kadhafi montre à quel point ces régimes ont peur de la justice étrangère quand elle est proprement appliquée. Les gouvernements de la région n’ont pas oublié le discours de Samuel Schmidt en Tunisie lors du sommet onusien sur l’information. La Tunisie a essayé à faire payer le prix à la Suisse pour sa position en faveur des libertés et a trouvé dans cette affaire le moment opportun pour soutenir le clan Kadhafi. Les régimes arabes qui défendent Kadhafi défendent en réalité leurs propres intérêts et essayent de se protéger. De même, il semblerait que quelques milieux politiques et associatifs en Suisse, en plus de quelques médias, ont cherché à entrainer la communauté musulmane, et plus particulièrement arabe, dans ce conflit, et cela sans raison valable. Ceci ne manque pas de créer davantage d’amalgames et de confusions et cette communauté en ressortira encore plus marginalisée. Plutôt que d’affronter clairement l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques, buts réels des initiants de l’interdiction des minarets ainsi que de la famille Kadhafi aujourd’hui, la grande majorité des adversaires de l’initiative avaient exprimé leurs propres doutes à l’égard de l’islam. Comment la Suisse pluriculturelle progressera-t-elle contre les fantasmes et les préjugés que nourrissent ceux qui divisent ses citoyennes et citoyens en communautés opposées? Comment la minorité musulmane en Suisse devra-t-elle vivre avec l’image haineuse et repoussante qu’a glissé dans l’urne une large majorité du corps électoral? Parce que nous refusons le racisme, les discriminations et toute forme de xénophobie, et nous les combattons à l’intérieur de notre pays, nous demandons au régime libyen de s’abstenir de parler au nom des arabes et musulmans de Suisse, lesquels n’ont rien à voir avec cette propagande malsaine ni avec cet incident qui doit être du seul ressort de la justice. Nous demandons aussi aux médias de ne pas extrapoler sur des questions d’ordre culturelles ou religieuses, et n’ayant rien à voir avec ce qui se passe actuellement entre la justice, la DFAE et les membres de la dynastie Kadhafi. Genève, le 11 mars 2010
Un ex-détenu libanais en Syrie poursuit des officiers syriens, une première
AFP, le 12 mars 2010 à 15h31 BEYROUTH, 11 mars 2010 (AFP) – Un Libanais ayant passé plusieurs années dans les geôles syriennes a porté plainte contre cinq personnes, dont quatre officiers syriens, qu’il accuse de l’avoir enlevé, torturé et emprisonné, un recours sans précédent au Liban, a affirmé jeudi à l’AFP son avocat. Elias Tanios, ancien membre des forces de sécurité libanaises, avait été enlevé début 1992 par des soldats syriens au Liban puis transféré en prison en Syrie, avant d’être libéré en 2000, selon son avocat Sleimane Labbous. “Il a déposé plainte il y a deux jours à Beyrouth contre quatre officiers responsables de sa détention et de sa torture pendant ces années, ainsi que contre une cinquième personne, celle qui l’a dénoncé”, a-t-il ajouté. Parmi les quatre officiers figure Jameh Jameh, un ancien responsable du centre “Beau Rivage” à Beyrouth, réputé pour être le centre de détention et de torture des forces syriennes durant la période de tutelle syrienne au Liban, notamment lors des années 1990. Kamal Youssef, ancien responsable au quartier général des renseignements syriens au Liban à Aanjar (est), Dib Zeitouni, responsable de l’interrogatoire à Damas et Barakat el-Aach, qui était responsable de la prison de Saydnaya, l’une des plus grandes de Syrie, sont les trois autres officiers mis en cause, a précisé l’avocat. M. Tanios, 45 ans, poursuit également en justice Ghassan Allouche, un Syrien naturalisé libanais, qui selon lui, l’a dénoncé auprès des Syriens. “Il était innocent”, a assuré l’avocat, refusant de révéler le motif pour lequel son client avait été enlevé. C’est la première fois qu’un Libanais qui a été détenu dans les geôles syriennes a recours devant la justice de son pays contre des responsables syriens. La question des détenus est un dossier sensible entre le Liban et son ancienne puissance de tutelle. Les familles des prisonniers libanais en Syrie réclament depuis plusieurs années la libération de leurs proches ou du moins une enquête sur le sort des disparus. La Syrie a exercé une tutelle politique et militaire sur le Liban pendant près de 30 ans, avant d’être contrainte de retirer ses troupes en avril 2005, deux mois après l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri à Beyrouth.
Kouchner reçoit Shirin Ebadi et s’inquiète de la censure en Iran
AFP, le 12 mars 2010 à 15h00 PARIS, 12 mars 2010 (AFP) – ernard Kouchner a reçu vendredi le Prix Nobel de la Paix, l’Iranienne Shirin Ebadi, exprimant sa préoccupation sur les limitations imposées à la diffusion des médias internationaux et à l’accès à internet en Iran. Le ministre des Affaires étrangères “a fait part à Mme Ebadi de sa préoccupation pour la situation des droits de l’Homme en Iran, et, notamment, sur la situation de la liberté d’expression”, a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay Bernard Valero lors d’un point de presse. “Il a réaffirmé notre engagement constant en faveur de l’accès à l’information, et notamment de la diffusion des médias internationaux en Iran et du libre accès à Internet”, a ajouté le porte-parole, rappelant que “le combat courageux” de Mme Ebadi “en faveur de la société civile iranienne” est “soutenu par la France”. La “troisième Journée mondiale contre la cyber-censure” a été célébrée vendredi dans le monde. A cette occasion, la France s’est félicitée que le premier prix du “net-citoyen” ait été décerné jeudi aux cyberféministes iraniennes du site www.we-change.org (changement pour l’égalité) par Reporters sans Frontières (RSF) en partenariat avec Google. C’est “un engagemement quotidien au service du libre exercice des libertés sur internet, dans des conditions souvent difficiles et parfois au risque de leur vie ou de leur liberté”, a relevé M. Valero. La diffusion de vidéos et de messages sur la toile a eu un grand impact lors des manifestations de l’opposition démocratique, et a été réprimée en conséquence depuis l’été dernier en Iran. M. Valero a étendu l’hommage de la France aux cyber-journalistes “partout dans le monde, qui “mettent des mots, des images et des sons sur les souffrances, et aussi sur les espoirs de ceux qui, sans eux, seraient condamnés au silence”. La militante, journaliste et blogueuse Parvin Ardalan, une des fondatrices du site www.we-change.org, avait reçu le prix jeudi des mains du journaliste français Jean-Marie Colombani, ancien directeur du journal Le Monde.
Le Soudan rouvre une ligne de chemin de fer entre Nord et Sud
Reuters, le 12 mars 2010 à 02h27 JUBA, 12 mars (Reuters) – Le Soudan a inauguré jeudi une ligne de chemin de fer qui va relier le nord au sud pour la première fois depuis la guerre civile qui avait coupé en deux le pays. Selon les autorités, la voie ferrée va constituer un chaînon économique crucial et aura pour conséquence de diminuer le coût de transport de marchandises. Construite dans les années 1960, la ligne de chemin de fer de 446 km va de nouveau relier la ville de Babanusa, au centre du pays, à Wau town, située dans le Sud. “Ce sera le lien vital dans la région, la façon la plus économique pour transporter des marchandises, y compris depuis Port-Soudan”, a précisé Mohammed Bachir, l’ingénieur responsable du projet. L’accord de paix de 2005 a mis un terme à la guerre civile au Soudan qui a fait deux millions de morts, principalement dans le sud du pays. Les relations entre le Nord et le Sud restent tendues. On s’attend à ce que le Sud se sépare du Nord en janvier 2011 lors d’un référendum sur l’indépendance de la région. Quelques routes existent entre le Nord et le Sud mais elles sont impraticables lors de la saison des pluies, a indiqué Nhial Bol, directeur général des chemins de fer au sein du ministère des Transports du gouvernement semi-autonome du Sud. La réouverture de la ligne de chemin de fer avait été retardée par des discussions autour du financement du projet, a-t-il ajouté. La ligne dont le coût s’élève à 46 millions de dollars, a été financée par le Fonds fiduciaire à donateurs multiples (MDTF), dirigé par la Banque mondiale. Le gouvernement soudanais a participé à hauteur de deux tiers, la partie restante a été financée par des donateurs internationaux, a indiqué Bachir. Des trains de marchandises pourront emprunter la voie ferrée une fois que le système de billetterie sera mis en place, a-t-il précisé.
Turkey’s AK Party would win clear majority – poll
Reuters, le 12 mars 2010 à 11h21 ANKARA, March 12 (Reuters) – Turkey’s ruling AK Party would win a clear majority if general elections due next year were held today, an opinion poll showed on Friday. Strains between Prime Minister Tayyip Erdogan’s government and the secular establishment have fuelled speculation that elections set for July 2011 could be brought forward, although Erdogan has repeatedly denied any such plans. Investors would favour a strong AK Party government, fearing a coalition government would bring instability. The pro-business AK Party will seek a third term in power. The poll, conducted by the Konsensus polling firm for Haberturk daily, showed the AK Party with 39.6 percent of the vote. In the last election in 2007, the AK Party, which was first elected in 2002, won 46.6 percent of the vote. The main opposition secularist CHP is seen at 23.1 percent and the nationalist MHP at 16.5 pct, the Konsensus poll showed. The survey was taken Feb 24-March 4, after an unprecedented crackdown on the military in which nearly 70 people including former heads of the air force and navy were arrested in a probe into an alleged anti-government conspiracy. Opinion polls are not always reliable in Turkey. Compared to previous poll by Konsensus published last month, the AK Party was down 2.8 percent, the CHP was down 1.2 percent while the MHP was up 1.4 percent. Erdogan is hoping an economic recovery will boost the AK Party’s popularity ahead of next year’s scheduled vote. Before Turkey sank into recession in 2009, the AK Party presided over years of strong economic growth and launched historic talks to join the European Union.
L’ancien conseiller de Bush, Karl Rove, “fier” des méthodes d’interrogatoire
AFP, le 12 mars 2010 à 09h58 LONDRES, 12 mars 2010 (AFP) – arl Rove, stratège de l’ancien président américain George Bush, s’est dit “fier” des méthodes d’interrogatoire des terroristes présumés, assurant qu’elles avaient permis de déjouer plusieurs attaques, selon une interview diffusée jeudi soir par la BBC. “Je suis fier que nous ayons utilisé des techniques qui ont brisé la volonté de ces terroristes et nous ont donné des informations précieuses qui nous ont permis de déjouer des complots”, a déclaré M. Rove, qui fut l’éminence grise de l’ex-président. “Je suis fier que nous ayons rendu le monde plus sûr, grâce à l’usage de ces techniques. Elles sont appropriées, elles sont conformes à nos exigences internationales et à la loi américaine”, a-t-il ajouté. Interrogé sur la simulation de noyade, méthode d’interrogatoire dure et très contestée, l’ancien conseiller a estimé qu’il ne s’agissait pas de torture: “Non, ce n’en est pas. Il faut lire les mémos qui stipulent ce qui était permis ou pas avant d’établir un jugement à ce sujet”, a-t-il répondu. “Tous ceux qui ont été soumis à des simulations de noyade avaient un médecin qui devait évaluer s’il y avait eu des séquelles mentales ou physiques à long terme”, a-t-il poursuivi. “Lancer des avions sur (l’aéroport londonien) de Heathrow ou sur Londres…, faire exploser des appareils au-dessus du Pacifique, précipiter un avion sur le plus haut édifice de Los Angeles”, a cité Karl Rove parmi les complots déjoués, selon lui, grâce à ces méthodes d’interrogatoire. Le président Barack Obama, successeur de George Bush, a fait interdire les méthodes d’interrogatoire les plus dures, assimilant notamment la simulation de noyade à de la “torture”. George W. Bush a été président de 2001 à 2009, avant de céder le pouvoir à Barack Obama.
USA: la référence à Dieu dans le serment d’allégeance est constitutionnelle
AFP, le 12 mars 2010 à 02h25 SAN FRANCISCO, 11 mars 2010 (AFP) USA: la référence à Dieu dans le serment d’allégeance est constitutionnelle Une cour fédérale de Californie a jugé jeudi que les références à Dieu dans la devise nationale et dans le serment d’allégeance au drapeau américain, récité dans certaines écoles publiques, ne constituaient pas un endoctrinement religieux de la part de l’Etat. L’affaire avait été portée devant la justice par Michael A. Newdow, qui estimait que les références à Dieu dans le serment d’allégeance et dans la devise nationale, inscrite sur les pièces et billets en circulation dans le pays, sont contraires à la Constitution des Etats-Unis. “Nous statuons qu’il n’en est rien et que le serment est constitutionnel”, écrivent les juges de la cour d’appel du 9e District à San Francisco, dont les décisions sont applicables dans neuf Etats de l’ouest des Etats-Unis. La décision a été prise entre trois juges — deux pour, un contre — et prend le contre-pied d’une précédente décision de la même cour d’appel. Dans le serment, récité le matin avant le début des cours, il est fait référence aux Etats-Unis comme une “Nation sous (la protection de) Dieu”. Cette référence a Dieu a été ajoutée au serment en 1954 par le président Eisenhower. Quant à la devise du pays, “In God we trust” (“En Dieu nous croyons”), elle apparaît sur toutes les pièces de monnaie et les billets de banques américains. “Le serment d’allégeance sert à unifier notre vaste nation grâce à la fière récitation de quelques-uns des idéaux qui ont fondé notre république et pour lesquels nous continuons à nous battre”, écrivent les deux juges majoritaires. Le juge qui était contre la décision remarque pour sa part que “la majorité affirme que l’objectif de l’ajout au serment d’allégeance en 1954 n’était pas fondamentalement religieux parce que les mots +sous (la protection de) Dieu+ sont une simple référence aux pouvoirs limités de notre gouvernement national”. “C’est, bien entendu, une vue de l’esprit qui n’apparaît nulle part dans les archives du Congrès. De plus, mes collègues ont apparemment oublié que c’est la Constitution qui donne ses limites au pouvoir du gouvernement et non Dieu, si j’en crois nos lois”.
Les affaires de pédophilie dans l’Eglise catholique
Le chef des évêques allemands demande pardon aux victimes d’abus
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