12 février 2010

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TUNISNEWS
9 ème année,N° 3552 du 12.02.2010
 archives : www.tunisnews.net 

Communiqué du Comité International Contre la Répression Liberté et Equité: Blocus et surveillance rapprochée de Maître Mohammed Abbou, militant des droits humains Reporters sans frontieres: Fin de l’injustice: Zouhaïer Makhlouf libéré après près de 4 mois de détention AFP: Tunisie: l’avocat de Taoufik Ben Brik reçu à l’Elysée, qui « suit le dossier » AFP: Tunisie : le journaliste opposant Zouhair Makhlouf a été libéré AP: Tunisie: libération du journaliste opposant Zouhair Makhlouf Maghreb Confidentiel: Bientôt une « Université Leila » à Carthage? Maghreb Confidentiel: Diplômés-chômeurs  – Un enjeu stratégique Maghreb Confidentiel: Moins d’impôts pour Trabelsi et Miled Slim BAGGA: Leila Trabelsi: Femme banale, intrigante fatale RABAM: Dénonçons le crime organisé Abdel Wahab Hani: La Liste diplomatique et l’impératif de Transparence AFP: Les 50 ans de la bombe, anniversaire amer pour les vétérans des essais AFP: Algérie: la décontamination à l’étude, 50 ans après les essais nucléaires Reuters: L’activisme d’AQMI aggrave insécurité et criminalité au Sahel Reuters: Jimmy Carter prédit un 2e tour à la présidentielle soudanaise AFP: GB: un chauffeur musulman arrête son bus pour prier, excuses aux passagers


 

Communiqué du Comité International Contre la Répression

Une délégation du Comité international contre la répression (pour la défense des droits politiques et syndicaux) conduite par Jean-Pierre Barrois, universitaire et Gérard Bauvert, journaliste, secrétaire du CICR, s’est rendue au siège de l’ambassade de Tunisie à Paris, le 9 février 2010.   La délégation était porteuse de l’exigence de la libération de nombreux étudiants, militants et responsables de l’Union générale des étudiants tunisiens (UGET), victimes de la répression, parmi lesquels un certain nombre sont actuellement emprisonnés, d’autres chassés de l’université.   La délégation, malgré son insistance, n’a pas été reçue. Ceci ne fait que renforcer notre inquiétude quant à la situation des jeunes étudiants emprisonnés. Cela nous conduit avec leur famille, leurs amis, à lancer un cri d’alarme à l’intention de l’opinion publique internationale, en particulier, s’agissant des organisations syndicales étudiantes et du mouvement syndical, ainsi qu’aux organisations se réclamant de la défense des droits de l’homme.   Ne laissons pas les étudiants isolés ! Exigeons leur libération immédiate !


Liberté pour le Docteur Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits humains indépendante 33 rue Mokhtar Atya,1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 11 février 2010 Nouvelles des libertés en Tunisie


1)     Blocus et surveillance rapprochée de Maître Mohammed Abbou, militant des droits humains Maître Mohammed Abbou, militant des droits humains, a été l’objet jeudi 11 février d’une surveillance rapprochée des agents de la police politique, qui s’est transformée en blocus du domicile familial sis à El Ouardia et de l’interdiction des visites. 2)     Les jeunes de Menzel Bourguiba toujours en garde à vue Les jeunes Imed Kabtani, Khaled Dallaji, Salah Taabouri, Omar Fatnazi, Choukri Laares et Mounir Nefzi, originaires de Sidi Mansour dans la délégation de Menzel Bourguiba, sont détenus pour le quatrième jour d’affilée. Leurs familles ignorent toujours le lieu et la raison de leur détention […] Pour le Bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT) 


REPORTERS SANS FRONTIERES ACTUALITE 12.02.2010 TUNISIE

Fin de l’injustice: Zouhaïer Makhlouf libéré après près de 4 mois de détention


Zouhaïer Makhlouf, journaliste en ligne pour le site d’information Assabilonline, a été libéré en début d’après-midi le 12 février 2010, après 116 jours passés de détention. Il a été relâché avant le terme de sa peine. « Nous sommes heureux que cette farce judiciaire qui a duré près de 120 jours se termine enfin. Il était temps. Dans cette affaire, la justice tunisienne s’est illustrée par un manque flagrant de respect de son propre code pénal. Reste maintenant aux autorités tunisiennes à libérer Taoufik Ben Brik », a déclaré Reporters sans frontières. « Cette libération conditionnelle est une très bonne nouvelle », a déclaré à Reporters sans frontières Me Imen Triki, avocate du journaliste en ligne. Arrêté le 20 octobre 2009, Zouhaïer Makhlouf avait été condamné le 1er décembre à trois mois de prison pour son reportage sur les conditions environnementales dans la zone industrielle de Nabeul (http://www.rsf.org/Condamnation-du-journaliste-en.html et http://www.rsf.org/Proces-du-journaliste-en-ligne.html). Libérable le 18 janvier 2010 (http://www.rsf.org/Le-journaliste-en-ligne-et.html), il a été maintenu en détention. Le 10 février 2010, la cour d’appel de Tunis avait confirmé la condamnation de Zouhaïer Makhlouf pour « nuisance à travers le réseau de télécommunications », aggravant sa peine d’un mois. La cour avait également ajouté le versement d’une amende d’un montant de 6 000 dinars (3 165 euros) pour dommages et intérêts (http://www.rsf.org/Zouhaier-Makhlouf-voit-sa-peine.html).


Tunisie: l’avocat de Taoufik Ben Brik reçu à l’Elysée, qui « suit le dossier »


AFP – 12 février 2010

L’avocat français de Taoufik Ben Brik, un journaliste tunisien incarcéré qui se dit victime d’une machination politique, a été reçu à l’Elysée par un conseiller de Nicolas Sarkozy qui l’a assuré que le dossier était suivi de près, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. Le conseiller de la cellule diplomatique « m’a assuré que la France continuerait à suivre la situation de près et restait très attentive à son cas« , a déclaré à l’AFP Me William Bourdon, qui a été reçu le 5 février pendant près d’une heure. L’avocat a « été reçu à la cellule diplomatique où l’on suit naturellement le dossier« , a-t-on confirmé à l’Elysée. Taoufik Ben Brik, 49 ans, a été condamné le 30 janvier en appel à Tunis à six mois de prison pour violences contre une femme, à l’issue d’un procès décrit par plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme comme une affaire politique. Le journaliste soutient être la cible d’un « procès politique » dans le cadre d’une « affaire fabriquée par les services spéciaux » pour le punir de ses écrits hostiles au régime du président Zine El Abidine Ben Ali. Cette condamnation en appel du journaliste constitue « un déni de justice total« , a dénoncé Me Bourdon, qui se dit inquiet de son état de santé. L’épouse de Taoufik Ben Brik, Azza Zarrad, a été récemment reçue au Quai d’Orsay et au Parlement européen à Strasbourg.


Tunisie : le journaliste opposant Zouhair Makhlouf a été libéré


(AFP) 12.02.2010 TUNIS — Le journaliste et opposant tunisien Zouhair Makhlouf, condamné à quatre mois de prison ferme, a été libéré vendredi avant le terme de sa peine, a t-on appris auprès de la défense. « Zouhair Makhlouf a été libéré de sa prison avant la fin de sa peine, il est en route pour la maison », a affirmé l’avocat Nejib Chebbi. « On ne sait pas sur quelle base les autorités tunisiennes ont pris cette décision surprise…mais c’est une très bonne nouvelle », a t-il déclaré à l’AFP. Zouhair Makhlouf avait été condamné début décembre à trois mois de prison pour avoir réalisé un reportage sur l’état de l’environnement dans une zone industrielle à Nabeul (nord-est). La Cour d’appel de Tunis avait prolongé mercredi la peine à quatre mois de prison ferme pour « infraction au code des télécommunications ». Selon une source judiciaire, il a été inculpé sur la base d’une plainte déposée à son encontre par un artisan interrogé dans le reportage, qui lui reprochait d’avoir « porté atteinte à son droit à l’image par la diffusion de photos sans son consentement… ». Zouhair Makhlouf est journaliste à El-Mawkif, hebdomadaire du Parti démocratique progressiste (PDP, opposition légale) et au site international d’information en ligne « Essabil On Line », basé en Allemagne. Membre fondateur d’une association non autorisée de défense des droits de l’Homme (Liberté et Equité), M. Makhlouf a été incarcéré le 19 octobre peu avant les élections présidentielle et législatives en Tunisie. Il avait été jugé début novembre coupable de « faits de nuisance à autrui par voie des réseaux de télécommunication » et condamné au versement d’une amende de 3.000 euros. Des organisations de défense des droits de l’Homme et de la presse avaient appelé à l?abandon des poursuites, Reporters sans frontières (RSF) l’estimant victime d’une « affaire montée de toutes pièces ». M.Makhlouf est le deuxième journaliste a être emprisonné, après Toufik Ben Brick condamné à six mois de réclusion pour avoir « agressé » une femme sur la voie publique. Critique virulent du régime tunisien, ce dernier se dit victime d’un « procès politique » pour le punir en raison de ses écrits.  


Tunisie: libération du journaliste opposant Zouhair Makhlouf


 

AP | 12.02.2010 | 20:16 Condamné à quatre mois d’emprisonnement après un reportage vidéo contesté sur les problèmes environnementaux, le journaliste et opposant Zouhair Makhlouf a été libéré vendredi, une semaine avant l’expiration de sa peine, a-t-on appris auprès de son avocat Néjib Chebbi. Correspondant de l’hebdomadaire « Al Mawkif », organe du parti démocratique progressiste (PDP), formation de l’opposition légale dont il est membre, et du journal en ligne « Assabilonline » basé en Allemagne, M. Makhlouf est également membre d’Amnesty International (section de Tunis) et de l’association non reconnue « Liberté et équité ». Incarcéré le 19 octobre, peu avant les élections législatives auxquelles il était candidat, il a été condamné en première instance à trois mois de réclusion à la suite d’une plainte déposée par un artisan de Nabeul (60 km de Tunis). Le verdict le contraignait en outre à verser au plaignant 6.000 dinars (près de 3.000 euros). Selon une source judiciaire, ce dernier l’accusait « d’avoir sciemment porté atteinte à son droit à l’image par la diffusion de ses photos, sans son consentement, dans des conditions attentatoires à sa dignité ». Maintenu en détention après avoir purgé sa peine, il a écopé en appel mercredi dernier d’un mois supplémentaire d’emprisonnement. Il devait normalement être relaxé le 19 février. « On ne peut que se réjouir de la libération de M. Makhlouf, bien que nous considérons qu’il n’aurait pas dû faire l’objet de poursuites car il ne faisait que son boulot », a déclaré à l’AP, un dirigeant du PDP, Rachid Khéchana. Il a noté que cette mesure intervient à la veille de la réunion du sous-comité des droits de l’Homme tuniso-européen, prévue le 25 février à Tunis. Jointe au téléphone, l’épouse du journaliste, Majida, a dit avoir accueilli la nouvelle avec une grande joie, tout en s’inquiétant de cette « libération conditionnelle ». AP

 


 Bientôt une « Université Leila » à Carthage


 

La fermeture de l’Université libre de Tunis, le 25 janvier, est-elle destinée à faire place nette pour la future université de Leila Ben Ali ? Alors que le premier établissement d’enseignement supérieur privé de Tunisie, fondé en 1973 par Mohamed Boubdelli, vient d’être « suspendu » – jusqu’en 2014 ! – par le ministère de l’Enseignement supérieur, l’épouse du président Ben Ali fait avancer, selon nos sources, son dernier projet : une université privée située à Carthage. Des terrains seraient même déjà « réservés » à proximité de l’actuelle Ecole internationale de Carthage… Un air de déjà-vu ? Ce lycée, fondé en 2007 par Leila Ben Ali et Souha Arafat, la veuve de Yasser Arafat, avait ouvert ses portes juste après la fermeture du Lycée Pasteur, dirigé par l’épouse de Mohamed Bouebdelli, Madeleine Pithoud-Bouebdelli. La « fac de Leila » devrait faire la part belle aux diplômes d’ingénierie, mais un cursus d’expertise comptable – dont il se murmure qu’il pourrait être bientôt privatisé – serait aussi à l’ordre du jour. Comme les soins hospitaliers (MC n°908), l’enseignement privé mobilise les cercles économiques proches du pouvoir. « L’économie du savoir » est érigée au rang de priorité number one par l’occupant du Palais de Carthage (lire ci-contre). L’Université Tunis Dauphine,quia ouvert ses portes à la dernière rentrée universitaire, est détenue en majorité par la famille Mabrouk (à travers la Banque internationale arabe de Tunisie, BIAT) et Belhassen Trabelsi (via la Banque de Tunisie, dirigée par Alia Abdallah, épouse d’Abdelwaheb Abdallah, le ministre-conseiller du président). Après trois ans de péripéties, l’Université Paris-Dauphine s’est contentée d’une part de 35 % du capital… De son côté, Mohamed Marouene entend booster son Ecole supérieure d’administration et de management ouverte en 2007. Elle inaugurera en septembre un campus dédié aux technologies de l’information, à côté du pôle d’El Ghazala. Il accueillera à terme 1 500 étudiants. La BIAT est là encore actionnaire, tout comme la Banque de l’habitat (public), mais aussi l’Association de diffusion de l’actuariat français présidée par Serge Degallaix, l’ex-ambassadeur de France en Tunisie. Autres actionnaires : Tarek Chaabouni , promoteur immobilier et homme politique (membre d’Ettajdid, parti « d’opposition légale »), Hedi Mechri, patron de l’Economiste Maghrébin et son fils Omar Mechri, gestionnaire de fonds chez Blue Crest Capital à Londres.

(Source : Maghreb Confidentiel N° 912 du 4 février 2010)


 

 

Diplômés-chômeurs

Un enjeu stratégique 


 

C’est la statistique de l’emploi la plus guettée par la présidence : celle des diplômés chômeurs… ils étaient près de 100 000 en 2009, selon les chiffres officiels, deux fois plus selon des sources officieuses. D’après une étude de laBanque Mondiale, environ la moitié des diplômés ne trouvent pas de travail 18 mois après l’obtention du diplôme ! Compétent et au chômage : un profil très recherché par les groupes extrémistes, comme n’ont pas manqué de le remarquer les « services » tunisiens. Investisseurs et industriels, eux, se plaignent de ne pas trouver les compétences adéquates chez les jeunes diplômés. Le prochain plan quinquennal de développement devrait multiplier les mesures pour faciliter l’insertion des diplômés sur le marché du travail.

 (Source : Maghreb Confidentiel N° 912 du 4 février 2010)


 

 

                                                                                                                    Ecoles en abondance


 

Pour pallier les insuffisances du système public, une multitude de lycées, d’écoles et d’universités privées ont éclos au pays du jasmin après la libéralisation du secteur, en 1973. Citons l’Université centrale privée d’administration des affaires et de technologie, l’Universitée privée Tunis Carthage, l‘Université arabe privée des sciences, le groupe d’enseignement privé Avicenne, etc. (Source : Maghreb Confidentiel N° 912 du 4 février 2010)


 

 

Moins d’impôts pour Trabelsi et Miled


 

Voilà un texte qui va sérieusement booster les affaires de Belhassen Trabelsi et Aziz Miled ! Promulguée le 21 décembre par le président de la République Zine el Abidine Ben Ali, la loi de finance 2010 ajoute une disposition au Code de la TVA.Ce nouvel article 13 prévoit que les sociétés « d’entretien, de réparation et de contrôle technique des aéronefs de transport aérien »  seront exonérées de TVA. Quatre jours plus tard, Belhassen Trabelsi et Aziz Miled, qui ont déjà fusionné leurs compagnies aériennes, respectivement Karthago et Nouvelair, ont déposé les statuts de Tunisia Airport Services (TAS). Cette nouvelle entreprise fournira des services d’assistance au sol des avions. Les 265 000 € de capital sont apportés par Karthago et Nouvelair, ainsi que parTTS Financière pour Aziz Miled. Trabelsi prend la présidence du conseil d’administration où il siégera aux côtés d’Aziz Miled et du fils de ce dernier, Karim Miled.La direction générale du nouvel ensemble a été confiée à Mohamed Ali M’Rad, jusqu’alors DG de Servisair à Orly. Décidément providentiel, l’article 13 dispense également de TVA les entreprises de « formation et d’apprentissage des pilotes réalisée au profit des entreprises de transport aérien ». Karthago et Nouvel Air gèrent depuis quelques années l’Aviation Training Center of Tunisia (ATCT), une école de pilotage située à Gammarth.

(Source : Maghreb Confidentiel N° 912 du 4 février 2010)


Leila Trabelsi: Femme banale, intrigante fatale


par Slim BAGGA Bon Dieu, mais quelle femme! Quelle maitresse-femme! Je veux parler de Leïla Trabelsi, bien sûr. Je fais allusion de même à sa présence, partout.. Et non à sa prestance nulle part. Et c’est là la grande contradiction. Tout réussit à cette dame du monde, enfin d’un autre monde. En une semaine, elle parvient à faire de l’ULT (Université Libre de Tunis) son ULT (Université Leïla Trabelsi). Les étudiants et l’Administration de cette enceinte universitaire ne manquent pas d’humour pour conjurer le sort qui leur est jeté par cette grande adepte de la secte « kaballiste de Djerba ». Du coup, d’ailleurs, même les fax destinés à la Fondation Bouebdelli bifurquent sur la ligne du commissariat de l’avenue Barthou. Là où les barbouzes interceptent les missives et en transmettent le contenu aux chefs-spoliateurs. On est loin des vigiles à l’Université, c’est le courrier de l’Université traité chez les sbires du régime trabelsiste. D’ailleurs qui oserait encore parler de « Benalisme », cette théorie moribonde qui consiste à appliquer le contraire de ce qu’on a promis, le bâton à la main et le fusil sur les tempes. Le « Trabelsisme », c’est autre chose: il offre l’égalité des chances à tous les descendants de cette très noble famille venue des bas-fonds de la société, qui s’est improvisée une histoire. Acide! Le « Trabelsisme » consiste à prendre, détourner, voler tout ce qui appartient à la communauté sans s’offusquer le moins du monde. Le Président légifère et décrète pour la réussite du « Trabelsisme » grâce à des commis trabelsistes. La dernière loi de Finances de 2010 en est l’illustration même. On passe du « Ni vu ni connu » au « tu me vois, et je t’emmerde ». Du grand banditisme, en somme! Je vous le disais: quelle femme! Quel clan!!! Et cette relaxe du gros nounours de Leïla Trabelsi, Imed Ben Leïla pour le citer. Dans l’affaire des yachts volés en France, il s’en sort aussi blanc que ce qu’il se fourre dans le nez à longueur de journées jusqu’à perforation de ses parois nasales. Quel homme lui aussi, quel fils de sa mère. Pour réquisitionner tout un tribunal, un samedi après midi et juger à huis-clos un prévenu absent, Lazhar Bououni donne le ton sur ses aptitudes à servir de serpillière de Leïla et son clan. Quel ministre! Quelle femme! Uniques!!! Au fait, avez-vous entendu parler de ce bouquin édité par la présidence de l’Organisation de la Femme arabe? Oh, un chef d’oeuvre qui relate tout ce que Leïla Trabelsi pense le moins du monde: la liberté de la femme, l’égalité avec les hommes, la violence faite aux femmes, les femmes palestiniennes opprimées et plein d’autres choses dont elle se fout comme de l’An 40. Et qu’on expose comme étant « son combat et ses préoccupations » pour faire reluire une image ternie, je dirais qui inspire le cauchemar. Dans cette Tunisie « ecchymosée », il suffit de regarder le calvaire des Sihem Bensedrine ,Oum Zyed, Samia Abbou, Radhia Nasraoui, Azza Zarrad, Oum Yahya Makhlouf et tant d’autres pour deviner la condition de la femme et la source de leurs tragédies: Une femme au passé banal, une intrigante à l’empreinte désormais fatale.  

 


Dénonçons le crime organisé


 
RABAM, qui appelle à bannir le cannibalisme. L’imposteur en chef, étalé avec sa clique, sur le cou du pauvre peuple tunisien, ose encore montrer sa tronche, pour nous inonder, comme tout mafieux qui se respecte, de sa diarrhée verbale indécente. Ainsi, alors qu’en même temps qu’au parlement européen de Strasbourg, des êtres dignes étudient et demandent la mise en cause de la bande organisée de Tunisie, ayant institutionnalisé le crime, comme méthode de « travail », et à l’issue d’une enquête, menée par M. Martin Scheinin, rapporteur spécial de l’ONU pour la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, notant de « graves incohérences entre la loi antiterroriste de 2003 et ce qui se passait dans la réalité », le despote tunisien s’évertue à travailler sur davantage de rapprochement avec l’Europe et intime « l’ordre » à « ses  ministres » de la Camorra, de « consolider la démocratie et la liberté » dans le pays. Un subterfuge de plus. Comprendra qui voudra. Cela rappelle la Déclaration du 07 Novembre 1987, dans laquelle il lisait avec peine, le contenu de rêve pour la plèbe, qu’il finira par ignorer sans tarder, intimant l’ordre (encore un) d’en retirer le texte affiché, de toutes les « administrations ». Même Mme Hillary CLINTON a haussé le ton face à « un allié » de l’Occident, c’est dire, en considérant que la Tunisie arrivait en tête, avec la Chine (quel honneur), pas dans une croissance économique (supposée dans le pays de jasmin et réelle dans celui de Mao), mais dans la répression de l’Internet. Ce Primaires+2 n’a cure de répéter sans croire, les mêmes âneries, espérant qu’elles soient prises pour argent comptant. Et c’est à chaque épanchement d’exhalations nauséabondes de ses faits et crimes, qu’il nous sort une trouvaille à la mesure de sa tête de baudet (pour rester poli). Personne, à part des parasites, ne peut plus prétendre voir une «  réussite économique », en Tunisie. Avec des pensions saugrenues, en guise de salaires, le « peuple » est à genou, dans la misère : les gens n’arrivant plus à honorer le 1/5 de leurs besoins vitaux. Pour 50 à 100% d’inflation, on parle de 5%. Il n’y a plus que « la Camorra » et ses satellites, qui se la coulent douce. La masse monétaire qui circule, à l’intérieur ou hors du pays, est sienne. On peut remarquer que c’est la manière exclusive des faussaires, que d’attribuer, sur papier, des valeurs ou richesses subtilisées, à une plèbe égarée. Tous les malfaiteurs, arabes ou autres, usent et rusent de même. Les « dirigeants arabes » sont passés maîtres dans le faux et usage de faux. Un proverbe arabe célèbre rappelle à qui veut entendre, que personne  ne peut donner ce qu’il n’a pas (fa9idou ichayi la you3tih), et que chacun ne peut fournir que ce qu’il a dans le ventre (coullou inayn bimafihi yarcha7ou). Les prisons arabes, d’un autre âge, continuent de se remplir, de la seule technologie de pointe, que les masturbateurs en chefs produisent : le rabaissement de l’humain aux abysses de l’existence, pour des motifs fallacieux. Les victimes ne peuvent qu’insulter le jour de leur naissance dans ces contrées, événement que personne ne choisit. Comment peut-on comprendre que le monde n’arrive toujours pas à se débarrasser de l’inacceptable dégradation de l’être humain, à travers la planète devenue un seul village, maintenant ? Personne ne peut plus faire semblant de ne pas voir, de ne pas savoir… L’Occident domine le monde et s’active sans relâche à garder la haute main sur toute technologie et tout progrès scientifique, lui permettant d’avoir des marchés d’écoulement de ses productions, au sein du reste de l’ humanité, pauvre et soumis. Quand un nouvel état musulman montre sa tête, dans un domaine du savoir, il est illico mis sur le banc des accusés et pourchassé. L’exemple iranien, de surcroît musulman, est typique. On critique une dictature iranienne, alors que l’Iran avance et change régulièrement de dirigeants, malgré tout, mais on est prompt à féliciter le tyran tunisien, comme ses semblables, de sa farce électorale, qui perdure depuis 22 ans, parce qu’il a « réussi » à soumettre sauvagement, une partie du monde arabo-musulman : la TUNISIE. La plèbe devrait, vaille que vaille, demeurer sous la botte occidentale, soit directement, comme en Irak ou en Afghanistan, où la soldatesque croisée piétine tout sur son passage, soit par les services de vassaux et harkis locaux, qui ne manquent pas de brutalité sur les sujets, de l’Atlantique au Golfe Persique (Arabique). Embastillement et tortures d’un autre age, et ce qui en découle, sont le destin de tout souffle de dignité. C’est d’ailleurs la seule technologie de pointe, disponible dans les écuries. Dénonçons donc le crime, et traduisons ses divers acteurs devant la justice internationale (dont les institutions existent) : TPI, CPI… Je me demande ce qu’attendent les victimes, pour demander réparation. L’opinion publique, relativement libre en Occident, doit impérativement jouer son rôle, à l’occasion d’élections ou référendums. Elle devrait faire attention à ses choix. Beaucoup de responsables des « démocraties occidentales» s’avèrent être les pires dictateurs du monde, puisque sans leurs appuis, aucune tyrannie ne peut avoir droit de cité sur terre. Luttons ensemble, en humains, pour que le principe de deux poids deux mesures, soit banni à jamais, et que les mêmes valeurs soient partagées, où que ce soit sur le globe, pour le bien de tous, et la paix dans le monde.

La Liste diplomatique et l’impératif de Transparence

Par Abdel Wahab Hani

I- Remarques pré-liminaires :

 

1-Les Nations démocratiques informent leurs citoyens des nominations aux fonctions civiles et militaires, notamment aux fonctions de représentants diplomatiques et consulaires à l’étranger : Ambassadeurs, Hauts représentants, Chargés d’affaires, Consuls généraux et Consuls. Ces « Représentants diplomatiques et consulaires » présentent leurs Lettres de créance, de leur pays d’origine, et reçoivent l’Accréditation et l’Exequatur, de leur pays d’accueil, avant de pouvoir exercer leurs prérogatives dans leurs territoires (étrangers) de compétence.

 

2-Et la Tunisie annonce ces nominations à ses citoyens, au moins depuis que le Journal officiel existe, c’est-à-dire depuis plus d’un siècle et demi.Le Journal officiel de l’Etat, puis de la République, Tunisienne fête son 153e anniversaire en cette année 2010.

 

3-Mais l’Information ne doit pas s’arrêter à la stricte obligation légale de publication du Décret de nomination au JORT. Les médias doivent contribuer à la diffusion de ces informations relatives aux nominations des Représentants de la Tunisie à l’étranger.

 

4-Certes, l’agence officielle Tunis Afrique Presse (TAP) publie des dépêches laconiques sur les nominations et la présentation des Lettres de créance, souvent religieusement reprises par les quotidiens de la place, mais cela ne suffit guère à l’heure du multimédias.

 

5-Les portails Internet du gouvernement, et notamment celui du Ministère des Affaires étrangères doit publier et mettre à jour, régulièrement, la Liste diplomatique , nominative, de nos Représentants diplomatiques et consulaires à l’étranger.

 

6-Et il est inutile de démontrer l’Utilité d’une telle attitude et d’une telle pratique continue. La Diplomatie en sortira grandit, les Citoyens connaîtront qui représente les intérêts de la Nation à l’étranger, les acteurs économiques, sociaux, culturels et associatifs auront la vie facile et surtout les journalistes gagneront en précision. En témoigne la Liste tronquée et bourrée de fautes voire d’erreurs graves, publié d’une façon trop ‘amateur’ par le quotidien arabophone le plus lu du pays, à savoir Assabah, qui de plus est dirigé par le tout puissant jeune Banquier-Député et Gendre présidentiel. Certes, l’acte, consistant à nous emboîter le pas en publiant ladite liste est louable, mais il prêche par un trop de paresse et d’amateurisme, allant jusqu’à confondre des missions résidentes avec celles qui ne le sont pas et à inscrire des noms qui ne sont plus là depuis des lustres, dont certains ont été admis à la retraite…

 

II- L’indispensable TRANSPARENCE (الشفافية):

 

7-Mais la raison la plus fondamentale qui nous pousse à publier cette Liste diplomatique est le désir de TRANSPARENCE. En effet, la Glasnost (Гласность) en russe, la TRANSPARENCE (الشفافية) est une condition sine qua non des Réformes démocratiques appelés par tous les vœux, de tous bords, au sein de l’élite comme au sein du peuple.

 

8-La Re-constitution et la publication, par nos soins, de la Liste diplomatique n’est point un geste anodin et insignifiant, mais un acte citoyen qui porte en lui son essence et cette revendication, dans tous ses sens, de TRANSPARENCE, comme porte d’entrée aux Réformes.

 

III- Méthodologie de Re-Constitution :

 

9-Le suivi bi-hebdomadaire du Journal officiel de la République tunisienne JORT et sa revue récente sur les trois dernières années 2007, 2008 et 2009, nous a permis de re-constituer la liste. Il faut noter que seule la version papier est complète, la version numérisée, en format HTML, a la fâcheuse habitude d’omettre des Décrets importants.

 

10-Pour les futures nominations, dont la presse nationale a fait l’écho, sans que les Décrets ne soient encore publiés, nous avons choisi de marquer les nouveaux noms pressentis, suivis du titulaire du poste.

 

11-Nous avons fait le choix de structurer la Liste en un seul tableau, présentant la capitale de la mission permanente, suivi du titulaire du poste, en précisant le grade Chargé d’affaires. La deuxième ligne comporte la Couverture géographique de la Mission (pays de résidence, suivi du/des pays d’accréditation sans résidence pour les Ambassades. Nous y avons ajouté les agences de la coopération multilatérales, dans les pays de résidence.

 

12-Nous avons précisés les Départements constituant la couverture géographique des Consulats généraux et les Consulats en France pour faciliter la vie aux AÏDOUN / Retornados.

 

IV- Actualisation et revue de la Liste :

 

13-Nous actualiserons la Liste dès la parution des Décrets de nomination dans le cadre du mouvement imminent annoncé depuis quelques semaines.

 

14-Nous profiterons pour corriger les quelques erreurs qui auraient pu se glisser, étant entendu que cet effort est humain, donc incomplet et imparfait.

 

V- Amélioration des Indicateurs de la Liste : La délicate pyramide des âges :

 

15-Nous sommes en train d’établir les dates de nomination et la pyramide des ages e nos Ambassadeurs et Consuls, pour mieux apercevoir, inciter à amorcer les bons changements, dans la préservation des riches compétences de nos vaillants diplomates de carrière et de la sauvegarde des intérêts de la Nation.

 

16-Certains chefs de poste sont à leurs cinquième année dérogatoire supplémentaire après la retraite , alors que des jeunes dynamiques et fort bien compétents perdent toute motivation, toute confiance et toute perspective d’évolution de carrière. Le tout sur fond de grignotage de leur terrain, diplomatique, par des présidentEs d’associations strapontins qui coûtent énormément cher à la Diplomatie et à la Collectivité, au lie de dépenser ses fonds là où il le faut, à savoir dans la VRAIE DIPLOMATIE.

 

17-Il va s’en dire que si dûment informé d’une quelconque erreur ou omission, documentées, nous n’hésiterons pas à rectifier, à corriger et à revoir la Liste.

  VI- Commentaires à main levée sur les fuites au sujet des nominations en cours :

 

18-Ce mouvement toucherait entre 15 et 20 % des postes ;

 

Concernant les Ambassadeurs :

 

19-Très peu de Diplomates de carrière sont promus Chefs de mission ;

 

20-Seule une ‘future’ Chargée d’affaires à Stockholm représenterait cette catégorie, pourtant colonne vertébrale de la Diplomatie ;

 

21-Deux anciens Ministres et un ancien Secrétaire d’Etat seraient nommés Ambassadeurs, à Ankara, au Caire et à Vienne,

 

22-Deux anciens directeurs de cabinet, prendraint les destinés de nos Ambassades à Kuweit-City et à Masqat (Mascat),

 

23-Un ancien Médiateur de la République prendrait la tête de notre Ambassade à Berlin ;

 

24-Deux ex-Sénateurs / Conseillers seraient nommés à Ramallah et à Tripoli ;

 

25-Un représentant de la ‘diversité politique’, issu du parti parlementaire PUP, serait nommé à Dakar ;

Concernant les Consuls :

 

26-Un diplomate de carrière prendrait en charge notre Consulat général à Lyon ;

 

27-Un cadre du parti RCD au pouvoir serait nommé à la tête de notre Consulat général à Marseille ; 28-S’ajoutant à la récente nomination d’un Universitaire à la tête de notre Consulat à Tripoli ;

VII- Revendication de transparence :  

29-Souhaits de transparence  à l’adresse du nouveau Chef de la Diplomatie et de son imposante et trop lourde et somptueusement inefficace Direction à l’Information, héritée du règne de l’ancien régime de son prédécesseur.

30-Nous réitérons notre souhait de voir cette liste publiée officiellement sur le portail de la Diplomatie tunisienne (http://www.diplomatie.gov.tn);

VIII- Rétablir le Drapeau national à l’endroit et non à l’envers :

31-Nous souhaitons aussi que l’étendard de la patrie soit remis à sa juste place, à l’endroit et non à l’envers. Le croissant regarde de gauche à droite légèrement vers le haut (Lil Ôulaa) et l’étoile sur un axe bien défini, avec un légère inclinaison suivant un angle précis de droite à gauche pour que l’une des ses branches trace une ligne verticale et que ses extrémités rejoignent les deux fermetures du croissant, comme le prévoit les Lois de la République, conformément à la Constitution.

32-Il faut absolument remettre le drapeau à l’endroit, pour éviter qu’il ne soit totalement défiguré à 180° à l’image de la Diplomatie tunisienne du règne de l’ancien régime de monsieur l’ancien ministre Abdallah. Remettre le drapeau à sa place symbolise le rétablissement de l’ordre des choses au sein de la Diplomatie.

 

IX- LISTE DIPLMOATIQUE:

AMBASSADES : Abidjan : Ridha Massaoudi

(Côte d’Ivoire + Bénin + Togo)

Abu-Dhabi : Mohamed Sdiri

(Emirats Arabes Unis + Fonds Monétaire Arabe (FMA) + la nouvelle agence ONUsienne des Energies renouvelables IRENA)

Abuja : Moncef Gouja, Chargé d’affaires

 (Nigeria + Ghana + Liberia)

Addis-Ababa : Hatem Atallah

(Ethiopie + Kenya (+ONU à Nairobi, notamment le Programme des N-U pour l’Environnement PNUE et le Programme des N-U pour les établissements humains UN-Habitat ) + Seychelles + Lesotho + Botswana + Madagascar + Iles Comores + Tanzanie + Ouganda + Union africaine + Commission économique pour l’Afrique CEA)

Alger : Habib M’Barek

(Algérie + Commission -africaine- de lutte contre le criquet pèlerin en région occidentale CLCPRO regroupant le Maghreb et les Pays du Sahel + Accord Inter-Etats tuniso-algéro-marocain d’Alger de réaction urgente aux catastrophes en méditerranée occidentale) Amman : Salaheddine Jammali

(Jordanie + UNRWA)

Ankara : Haj Kléy* , en replacement de Ghazi Jomaa nommé en août 2009 à New York (Turquie) Athènes : Moncef Hajri

(Grèce + Albanie)

Baghdad: Abderraouf Belhouria, Chargé d’Affaires

(Irak) Bamako : Mohamed Nacer Qort

(Mali + Niger + Burkina Fasso (+Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)

Belgrade : Houria Ferchichi

(Yougoslavie + Bulgarie)

Berlin : Alifa Farouk* , en replacement de Moncef Ben Abdallah

(Allemagne + agences internationales à Bonn, notamment les Conventions des Nations Unies sur les Changements climatiques et sur la Lutte contre la Désertification )

Berne : Rafiaa Limam Baouandi

(Suisse + Vatican)

Beyrouth : Mohamed Samir Abdallah

(Liban + Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale CESAO) Brasilia : Seifeddine Cherif

(Brésil) Bruxelles : Abdesslem Htira

 (Belgique + Luxembourg + Union européenne + OTAN)

Budapest : Adnane Damerji, Chargé d’affaires

(Hongrie) Bucarest : Saloua Bahri

(Roumanie) Buenos Aires : ???

 (Argentine + Chili) Dakar : Chokri Hermassi* , en remplacement de Jalel Lakhdhar (Sénégal + Guinée Bissau + Guinée Conakry + Cap Vert + Gambie + Commission africaine des droits de l’homme et des peuples) Damas : Mohamed Aouiti (République Arabe Syrienne + Centre Arabe des Etudes des Régions Arides) Doha : Mohamed Karoui (Qatar) Genève : Abdelwahab Jemal (siège européen des Nations Unies + agences ONU + OMC + CICR) Helsinki : Ali Ben Malek, Chargé d’afaires,

(Finlande) Islamabad : Mourad Bourahla (Pakistan + Bangladesh + Afghanistan) Jakarta : Fayçal Gouia (Indonésie +Malaisie + Brunei Darussalam + Philippines + Singapour + Thaïlande (+ Communication économique et sociale d’Asie et du Pacifique CESAP) ) Khartoum : Saïd Nacer Ben Romadhan (Ramadhan) (Soudan + Banque Arabe de Développement Economique en Afrique (BADEA) + Organisation Arabe de l’Investissement et Développement Agricole (OADA)) Kinshasa : Mohamed Messaoud (République Démocratique de Congo + Burundi + Rwanda) Koweït-City : Mustapha Bahia*, en remplacement de Bayyoudh (Koweït + Organisation des Pays arabes Exportateurs de pétrole (OPAEP) + Fonds Arabe de Développement Economique et Social (FADES) + Organisme Arabe de Garantie de L’Investissement ) La Haye : Mohamed Salah Tekaya (Pays-Bas + Danemark + Système ONUsien de justice internationale, notamment la Cour Internationale de Justice et la Cour Pénale Internationale + Organisation pour l’interdiction des armes chimiques) La Valette : Mohamed Ali Ganzouï (Malte + Institut International sur le Vieillissement) Le Caire : Mongi Bedoui*, en remplacement de Sadok Korbi (Egypte + Ligue Arabe + Conseil de l’Union Economique Arabe + Organisation Arabe du Travail OAT + Académie Arabe des Sciences, des Technologies et du Transport Maritime AASTTM) Lisbonne : Mohamed Ridha Farhat (Portugal) Londres : Hamida Mrabet Labidi (Royaume Uni + Irlande + Organisation maritime internationale OMI) Madrid : Mohamed Ridha Kechrid (Espagne + Organisation mondiale du Tourisme OMT) Manama : Khaled Zitouni (Bahrein) Mascat : Mahmoud Khmiri*, en remplacement de Hammouda Rihani (Oman) Moscou : Khémaïes Jihannaoui (Fédération de Russie + Arménie + Azerbaïdjan + Biélorussie + Georgie + Kazakhstan + Kirghizstan + Ukraine) New Delhi : Raouf Chatti (Inde) New York: Ghazi Jomaa (O.N.U) Nouakchott : Abderrahman Belhaj Ali (Mauritanie) Oslo : Nabil Ammar, Chargé d’affaires

(Norvège) Ottawa : Mouldi Sakri (Canada + Cuba + Organisations OUNisennes, notamment l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale OACI) Paris : Mohamed Raouf Najjar (France + Bolivie + Francophonie + OCDE + INTERPOL + Organisation mondiale de l’eau + Conseil de l’Europe + Parlement européen + la non-institution des pays créanciers dite ‘Club de Paris’ + la future agence mondiale de la Biodiversité) Paris : Mezri Haddad (UNESCO) Pékin : Mohamed Sahbi Basli (Chine + Cambodge + Vietnam + Corée du Nord + Laos) Prague : Kamel Haj Sassi (République Tchèque) Pretoria : Ahmed Mahjoub (Afrique du Sud + Namibie + Zambie + Angola + Mozambique + Zimbabwe) Rabat : Sadok Korbi*, en remplacement de Salah Bakkari (Maroc + Union du Maghreb Arabe UMA + ISESCO + Comité Al Quds+ Organisation Arabe du Développement Industriel et de la Métallurgie OADIM + Organisme Arabe de l’Aviation Civile OAAC) Ramallah : Chakib Dhaouadi* , en remplacement de Ahmed Habbassi (Palestine) Rome : Habib Achour (Italie + Chypre + Organisation des N-U pour l’Alimentation et l’Agriculture F.A.O + Programme Alimentaire mondial PAM + Fonds International du Développement agricole FIDA + Centre International Abdus Salam de Physique Théorique CIPT + Centre International de Génie génétique et de Biotechnologie CIGGB + Centre International pour la Science et la Technologie de Pointe CIS) Riyad : Néjib Mnif (Arabie Saoudite + O.C.I + Fonds de Solidarité Islamique + Banque Islamique de Développement + Majmaa Al Fiqh Al Islami (Académie du Droit musulman) + Organisation Arabe des Télé-Communications spatiales ARABSAT) Sanaa : Taoufik Jaber (Yémen + Djibouti) Séoul : Mustapha Kammari (République De Corée (du Sud) Stockholm : Emna Abbassi*, Chargée d’affaires , en remplacement de Mlle Narjes Dridi (Suède + Islande) Téhéran : Hatem Essayem (Iran) Tokyo : Noureddine Hachad (Japon + Australie) Tripoli : Mohamed Elyas Ben Marzouk*, Haut représentant (Jamahiriya Arabe Libyenne + Communauté des Etats Sahélo-Sahariens CEN-SAD + Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce BSIC) Varsovie : Béchir Chebaane (Pologne + Estonie + Lituanie + Lettonie) Vienne : Ali Chaouch* , en remplacement de Mohamed Habib Haddad (Autriche + Bosnie-Herzégovine + Croatie + Slovénie + Slovaquie + ONU Vienne + Agences internationales, notamment à caractère industriel, de désarmement, de non-prolifération nucléaire et de contrôle des Drogues + A.I.E.A + O.S.C.E) Washington : Habib Mansour (Etats-Unis-d’Amérique) Yaoundé : Ambassadeur: Ryadh Essid / Consul général:Hattab Haddaoui (Cameroun + Afrique centrale + Gabon + Guinée équatoriale + Sao Tomé et Principe + Tchad) PS :

Le Ministère des Affaires étrangères ne donne aucune précision quant à la désignation de la résidence des Ambassadeurs (non résidents) auprès de Panama, El Salvador, Guatemala, Monténégro, Saint Vincent et Grenadine… La squelettique liste des missions non résidentes (et non habitées selon le portail de la Diplomatie du temps du règne Abdallah) n’a pas été actualisée depuis l’an 2007, son début s’entend.  

CONSULATS GENERAUX : Bonn (Allemagne) : Mohamed Nouefel Labidi

(Bonn hérite du Consulat de Dusseldorf, avec rang de Consulat général, par Décret n° 2642-2006 du 9-10-2006, comme pour effacer, à jamais, le mauvais souvenir d’un ancien Consul prié par les Allemands de plier bagage au début des années 1990, fait exceptionnellement rare et quasi-singulier pour la Diplomatie tunisienne depuis des siècles) Jeddah (Arabie saoudite) : Mohamed Fathi Bedda Lyon (France) : Sabri Bachtobji*, en remplacement de Hamza Raïes,

Avec juridiction sur les départements suivants : L’Ain, l’Allier, le Cantal, la Corrèze, la Côte-d’Or, la Creuse, le Jura, la Loire, la Haute-Loire, la Nièvre, le Puy-de-Dôme, le Rhône, la Saône-et-Loire et la Haute-Vienne. Marseille (France) : Mokhtar Baltaji* en remplacement deMohamed Mezghani,

Avec juridiction sur les départements suivants : L’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault, la Lozère, les Pyrénées-Orientales, le Var et le Vaucluse.

 

Milan (Italie) : Salem Ben Cheikh

(Milan est elevé au rang de Consulat général par Décret n° 2641-2006, du 9-10-2006)

Nice (France) : Mohamed Lamine Mehrezi,

Avec juridiction sur les départements suivants : Les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, la Corse-du-Sud et la Haute-Corse.

(Nice est élevé au rang de Consulat général par Décret n° 2643-2006, du 9-10-2006) Paris (France) : Thameur Saad,

Avec juridiction sur les départements suivants : L’Aisne, les Ardennes, l’Aube, le Calvados, le Cher, les Côtes-d’Armor, l’Eure, l’Eure-et-Loir, le Finistère, l’Ille-et-Vilaine, l’Indre, l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, la Loire-Atlantique, le Loiret, le Maine-et-Loire, la Manche, la Marne, la Haute-Marne, la Mayenne, le Morbihan, le Nord, l’Oise, l’Orne, le Pas-de-Calais, la Sarthe, Paris, la Seine-Maritime, les Deux-Sèvres, la Somme, la Vendée, la Vienne, l’Yonne, l’Essonne et le Val-de-Marne. Tripoli (Libye) : Ahmed Selmi CONSULATS : Annaba (Algérie) : Rafik Ben Messaoud (Consulat général rétrogradé en Consulat par le Décret n° 2323-2007 du 17-09-2007) Benghazi (Libye) : Brahim Fridhi Bruxelles (Belgique) : Lotfi Ben Ameur Doha (Qatar): ???

((création récente en vertu du Décret n° 10-2008 du 02-01-2008)) Gênes (Italie) : Mondher Marzouk Grenoble (France) : Tarek Saadi,

Avec juridiction sur les départements suivants : L’Ardèche, la Drôme, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie Hambourg (Allemagne) : Hamed Ben Brahim

Montréal (Canada-Québec) : Imed Sassi Munich (Allemagne) : Mohamed M’Hadehbi Naples (Italie) : Brahim Aouam Palerme (Italie) : Abderrahman Ben Mansour Pantin (France) : Abderrazzak Ben Fraj,

Avec juridiction sur les départements suivants : La Seine-et-Marne, les Yvelines, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise. (Pantin hérite du Consulat de Nanterre, par le Décret n° 1898-2007 du 23-07-2007) Rome (Italie) : Mohamed Tahar Arbaoui Strasbourg (France) : Zouheir Guembri,

Avec juridiction sur les départements suivants : Le Doubs, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Haute-Saône, les Vosges et le Territoire de Belfort. Tébessa (Algerie) : Ahmed Naddari *, en remplacement de Sadok Ben Amara Toulouse (France) : Mohamed Salim Hammami,

Avec juridiction sur les départements suivants : L’Ariège, l’Aveyron, la Charente, la Charente-Maritime, la Dordogne, la Haute-Garonne, le Gers, la Gironde, les Landes, le Lot, le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne. Paris, le 11 février 2010 Aïd / Retornado Bi Idhni Allah Ahabba Man Ahabba Wa Kkariha Man Kariha Abdel Wahab Hani awhani@yahoo.fr

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Les 50 ans de la bombe, anniversaire amer pour les vétérans des essais


 

AFP, le 11 février 2010 à 10h41 Par Chloé COUPEAU LE VALDECIE (France), 11 fév 2010 (AFP)  – Cinquante ans après l’explosion de la première bombe atomique française en Algérie, des milliers de vétérans des essais nucléaires, persuadés d’avoir été contaminés par la radioactivité, se battent pour la reconnaissance de leur préjudice. « Aussitôt après l’explosion » de cette bombe, « on nous a dit +allez voir le résultat+. On nous a donné de belles combinaisons en tissu blanc qui ne servaient à rien et un masque à gaz. C’est là que j’ai découvert ce qu’était le Velcro », raconte Auguste Ribet, 74 ans, avec une voix très enrouée par un cancer de la gorge. Le retraité qui se « bat depuis 10 ans contre » plusieurs cancers à la fois, a étalé sur la table de sa maison du Valdecie (Manche) de nombreux documents qui, espère-t-il, lui permettront peut-être un jour d’être reconnu comme victime des essais: photo de lui avec deux camarades de mission en Algérie, « décédés » depuis, ordres de mission, bulletins médicaux récents. « Moi, on m’a même demandé d’aller planter le drapeau français dans le trou de l’explosion », ajoute Gérard Dellac, 71 ans, joint par téléphone à son domicile de Montcabrier (Tarn), et atteint depuis 1991 d’un cancer de la peau qui l’a conduit à 14 interventions chirurgicales. Les deux hommes dénoncent une absence de suivi médical et des décontaminations « complètement à côté de la plaque ». Des témoignages comme ceux là, l’Association des Vétérans des Essais nucléaires (Aven) en a récolté une multitude auprès des 4.500 adhérents qu’elle revendique, tous ceux qui ont participé, eux ou leur conjoint, aux 210 essais nucléaires français entre 1960 et 1996 en Algérie, puis en Polynésie. Tous les essais ne se sont pas déroulés dans les même conditions, mais selon une étude de l’association fondée en 2001 par un vétéran chercheur à l’Inserm, décédé depuis, les vétérans ont notamment deux fois plus de cancers que les Français de plus de 65 ans. L’étude se base sur 1.800 réponses à un questionnaire. L’association note aussi une mortalité infantile trois fois supérieure à la moyenne chez les descendants de ces vétérans qui ont le sentiment d’avoir été pris pour des « kleenex », des « cobayes ». Ils sont peu nombreux à avoir obtenu gain de cause en justice: jusqu’à présent l’Etat a demandé des preuves de la contamination, que les vétérans disent souvent ne pas pouvoir obtenir à cause du « secret défense » ou de l’absence de données, et du lien de causalité entre la maladie et l’exposition. M. Dellac s’est ainsi vu refuser une pension par le Conseil d’Etat en 2002, après six ans de bataille juridique. La haute juridiction a estimé que « l’irradiation n’était qu’un +facteur aggravant+, comme pourrait l’être le soleil », selon son épouse Arlette Dellac, membre de l’Aven. Comme la plupart des vétérans, M. Ribet lui n’a pas encore saisi la justice: « J’en veux à l’Etat de nous avoir tout caché. Mais vous savez j’ai assisté à un procès. Quand vous entendez des gens qui ont votre âge, qui n’y étaient pas, vous expliquer, à vous qui y étiez, comment ça se passait là bas, ça fait mal ». La loi de 6 janvier 2010 sur l’indemnisation des victimes des essais va peut-être changer les choses en leur reconnaissant le bénéfice d’une « présomption de causalité » (entre exposition au risque et maladie, NDLR), comme pour les maladies professionnelles des civils. Mais le texte a été jugé ambigu et insuffisant par l’Aven.

Algérie: la décontamination à l’étude, 50 ans après les essais nucléaires


 

AFP, le 11 février 2010 à 10h40 Par Pierre-Yves JULIEN ALGER, 11 fév 2010 (AFP) –  Une loi d’indemnisation des victimes « insuffisante », une décontamination des sites « inexistante »: 50 ans après le premier essai nucléaire français dans le Sahara, la société civile algérienne en dénonce les conséquences, que des experts franco-algériens tentent de cerner. « Nous rejetons l’indemnisation, insuffisante, prévue par la loi française du 22 décembre 2009 car ce n’est pas avec quelques sous qu’on va régler un problème qui affecte plusieurs générations », dit à l’AFP Abderahmane Leksassi, vivant à Reggane et vice-président de l’association du 13 février 1960. Ce jour-là, la première bombe atomique française explosait à 07H04 près de Reggane dans le grand sud algérien, à quelque 1.700 km d’Alger au cours de l’opération Gerboise bleue. Trois autres essais nucléaires atmosphériques suivront, avant que le site ne soit déplacé plus au sud près de Tamanrasset, où 14 autres essais souterrains seront réalisés. « Il est difficile d’estimer le nombre exact de victimes de ces essais nucléaires, car toute la région a été exposée aux radiations qui persistent et il n’y a eu aucun dépistage », affirme M. Leksassi. « La région comptait entre 16 et 20.000 habitants, et on n’a tenu aucun compte des nomades qui traversaient la région », souligne de son côté pour l’AFP Mohammed Bendjebbar, qui dirige l’Association algérienne des victimes des essais nucléaires (AAVEN). « Inconscients du danger », ces nomades « ont ramassé tout ce qui pouvait leur être utile: des déchets métalliques hautement radioactifs, tel que bidons, fûts et autres objets laissés par les Français », ajoute M. Bendjebbar qui vit aujourd’hui à Oran, dans l’Ouest de l’Algérie. « Aucune décontamination sérieuse n’a été effectuée par la France » et dans certaines zones près de Reggane, « la radioactivité ambiante est aujourd’hui de 22 fois supérieure aux normes internationales », affirme-t-il encore. Les lieux du pas de tir du premier essai sont toujours strictement contrôlés, des barrières interdisant le périmètre à des dizaines de kilomètres à la ronde, selon des habitants. Pour M. Leksassi, la population subit encore les séquelles de ces essais. Il cite des cas de cancer ou de malformations chez les nouveaux-nés à Reggane, dans « un environnement contaminé ». Ces conséquences sont au centre des travaux d’un comité conjoint franco-algérien mis en place après la visite en 2007 du président Nicolas Sarkozy en Algérie, a-t-on indiqué de source diplomatique française. Chargé de réaliser une expertise des sites nucléaires avec la collecte de données et d’études, ce comité d’experts doit faire un état des lieux quant à la dangerosité des sites et parvenir à un diagnostic. Ce groupe technique, dont les travaux sont confidentiels, travaille depuis un an « dans une bonne entente » et a « déjà bien avancé », a-t-on affirmé de même source. Le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci a souhaité de son côté le 19 janvier que ce groupe de travail conjoint puisse « réaliser des avancées » avant la visite à Alger de son homologue français Bernard Kouchner « dans les semaines à venir ». « Le problème n’est pas seulement celui de l’indemnisation mais aussi de la décontamination », avait-il auparavant insisté. « Nous voulons surtout connaître la vérité et que les habitants de la région bénéficient d’examen médicaux approfondis », exige M. Leksassi, qui prône « la construction d’un hôpital spécialisé dans le traitement des maladies provoquées par les radiations et de stations d’épurations d’eau ».

L’activisme d’AQMI aggrave insécurité et criminalité au Sahel


 
Reuters, le 12 février 2010 à 16h53     par David Lewis     DAKAR, 12 février (Reuters) – L’essor pris par la branche saharienne d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), avec ses prises d’otages et son implication dans le trafic de cocaïne, fait planer sur les Etats du Sahel, à stabilité précaire, la menace d’une criminalité rampante, mais sans doute pas celle d’actions terroristes de grande ampleur. Les rançons obtenues via les prises d’otages et les revenus du trafic de drogue permettent aux islamistes armés d’AQMI de recruter parmi les populations pauvres de pays comme le Niger, le Mali et la Mauritanie, à un moment où l’état-major de la branche algérienne du mouvement est sous pression. Le principal effet du regain d’activisme de la branche Sud d’AQMI risque d’être une éclosion du crime organisé dans ces régions où nombre de projets de développement sont en cours, plutôt qu’une vague d’attentats djihadistes destinés à faire des dizaines de victimes. « La force d’AQMI est que les Etats locaux sont faibles. Ils raisonnent plus souvent en termes de survie qu’en termes de stratégie », analyse l’ancien ministre malien de la Défense Soumeylou Boubeye Maiga, reconverti en consultant pour les questions de sécurité. « Nous sommes dans une zone dont l’importance va croissant », souligne-t-il, faisant allusion à l’immense potentiel pétrolier, gazier et minier des pays du Sahel. La branche saharienne d’AQMI détient actuellement six otages occidentaux. « Si vous comptez potentiellement trois millions d’euros par tête, cela fait beaucoup d’argent liquide. C’est ce qu’ils ont obtenu dans le passé pour les otages », relève Richard Barrett, responsable du comité de l’Onu qui surveille les activités d’Al Qaïda et des taliban. COMME EN COLOMBIE Souvent, les otages sont capturés par des groupes armés locaux qui les « revendent » aux islamistes, qui, en échange de leur libération, mêlent revendications publiques de nature djihadiste – comme la libération de camarades emprisonnés – et exigences discrètes de rançons de millions de dollars. In fine, les otages retrouvent la liberté, à l’exception notable d’un Britannique exécuté l’an dernier. La branche saharienne d’AQMI est parallèlement impliquée fortement dans la contrebande d’armes et de cigarettes, traditionnelle dans les immensités sahariennes, mais surtout, depuis peu, dans le trafic de cocaïne, beaucoup plus lucratif. Les agents américains de lutte antinarcotique ont capturé récemment au Ghana trois Maliens qui se revendiquent d’AQMI, alimentant la crainte que l’organisation islamiste ne mette carrément la main sur ce trafic, à l’instar des guérilleros des Farc en Colombie. Cependant, la réalité au Sahara est moins simple, car AQMI n’est qu’un des acteurs d’un puzzle complexe qui implique aussi des réseaux de trafiquants, déjà bien établis, et des groupes tribaux traditionnellement insoumis comme les Touaregs. AQMI doit composer avec cette réalité. « Des alliances provisoires se nouent. Il existe un jeu très subtil et les itinéraires sont partagés entre les groupes », note Alain Antil, responsable du programme sud-saharien à l’Institut français de relations internationales (Ifri) de Paris. « LA MENACE D’INSTABILITÉ EST RÉELLE » Alors que la branche algérienne d’AQMI semble sur le déclin après une éclosion spectaculaire en 2007, sa branche saharienne prospère grâce aux revenus des prises d’otages et des trafics. Al Qaïda aimerait que cet argent finance des attaques pour renforcer son image mondiale. Les gouvernements régionaux éprouvent quelque mal à se coordonner pour éviter une telle évolution, souhaitée par les Occidentaux et l’Algérie. Mais les analystes estiment que le terrain n’est pas si favorable, même si les voyages dans la région sont devenus plus risqués. Selon Jonathan Wood, du cabinet Control Risks, il existe peu de sympathie, dans la région, pour l’extrémisme islamique, et les revendications des groupes armés sont plus d’ordre local que global. En revanche, plus AQMI renforcera son influence parmi les milieux rebelles ou criminels locaux, plus les Etats locaux risquent d’être exposés à la corruption, et donc à un affaiblissement. « La menace d’instabilité au Sahel est réelle, mais la source de cette menace émane plus directement du désespoir économique, de la criminalité et des inégalités politiques et économiques que d’Al Qaïda ou de l’idéologie salafiste », a expliqué l’an dernier l’analyste politique David Gutelius à la commission des relations étrangères du Sénat américain. REUTERS

Jimmy Carter prédit un 2e tour à la présidentielle soudanaise


 

Reuters, le 11 février 2010 à 19h19 DJOUBA, Soudan, 11 février (Reuters) – Le président sortant Omar Hassan al Bachir risque d’être contraint à un second tour lors de l’élection présidentielle d’avril au Soudan, a prédit jeudi Jimmy Carter. Pour l’ancien président américain, dont la Fondation est la seule organisation internationale à avoir suivi jusqu’à présent la campagne pour le scrutin présidentiel et légistatif, un second tour en mai est une « forte probabilité ». Le Soudan organise au printemps les premières élections démocratiques du pays depuis 24 ans, mais l’opposition dénonce une législation répressive et craint à l’avance la fraude. Elle présentera toutefois des candidats, sans exclure cependant un boycottage de dernière minute. La constitution soudanaise de 2005 garantit la liberté de la presse, mais l’opposition craint que les autorités n’utilisent la censure pour peser sur les élections.  

GB: un chauffeur musulman arrête son bus pour prier, excuses aux passagers


 

AFP, le 9 février 2010 à 15h08 LONDRES, 9 fév 2010 (AFP) – LONDRES, 9 fév 2010 (AFP) – GB: un chauffeur musulman arrête son bus pour prier, excuses aux passagers La régie des transports de Londres a présenté mardi ses excuses aux passagers d’un autobus dont le chauffeur musulman s’était arrêté en plein service pour prier. Le 1er février, dans le nord de Londres, le chauffeur en question avait garé son bus, sorti un tapis de prière, s’était tourné vers la Mecque et avait commencé à déclamer des chants religieux en arabe, selon les médias locaux. Transport for London (TfL), qui gère le réseau de bus, de trains et le métro de la capitale, a expliqué mardi dans un communiqué respecter les croyances religieuses des membres de son personnel, mais précisé qu’elle leur demandait de ne pas prier pendant le travail. « TfL s’excuse auprès des passagers pour tout dérangement causé », a indiqué la régie, qui va rappeler aux chauffeurs qui doivent prier de le faire « pendant leurs périodes de repos ». Une femme citée par le Daily Telegraph, Gayle Griffiths, a raconté que les passagers du bus avaient été à la fois « ébahis et choqués » par l’attitude du chauffeur. « Quand il a eu fini, il est revenu et a démarré à nouveau, sans aucune explication ni excuse. C’était vraiment bizarre, ridicule et exaspérant », a-t-elle déclaré. TfL a souligné qu’elle mettait à disposition de ses employés des lieux de prière adéquats dans ses entrepôts et ses locaux.  

 

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