AP: Tunisie: 18 salafistes condamnés à de la prison ferme AP: Tunisian court convicts 18 Islamic radicals in connection with deadly clashes AP: Tunisie: des dirigeants d’un parti d’opposition vendent à la criée leur journal L’association des Tunisiens en France se félicite de la libération de syndicalistes Al Badil Expres: Gafsa : le printemps militant Al Badil Expres: Tunisie urgent :Communiqué – Libération des huit détenus du bassin minier de Gafsa Mokhtar Yahyaoui: Solidarité avec le mouvement des habitants des régions délaissés Fatima: Redeyef En Révolte Patriote 2005:Comment taire le “sans commentaire” de Zied El Héni ? Abou Kawther: La cour des comptes règle ses comptes !!
Paris: Rassemblement de solidarité avec les populations du bassin minier de Gafsa
Dimanche 13 avril 2008 à partir de 14h00 Paris – Métro Couronnes, ligne 2
 
Tunisie: 18                   salafistes condamnés à de la prison ferme
Associated Press, le 12 avril 2008 à 17h16
TUNIS (AP) — Le tribunal de première instance de Tunis a condamné le centre-ouest de la Tunisie, à des peines allant d’un à huit ans de prison ferme pour des délits à caractère “terroriste” et relaxé le 19e prévenu, a-t-on appris auprès de l’un de leurs avocats, Me Samir Ben Amor.
Accusés à des degrés divers d'”appartenance à une organisation terroriste opérant à l’intérieur du pays”, six des prévenus ont écopé de huit ans d’emprisonnement, trois de six ans et trois autres de quatre ans. Les cinq restants, reconnus coupables de n’avoir pas alerté les autorités de projets terroristes, ont été condamnés à un an de prison.
Considéré comme “l’idéologue” du groupe, Khatib Boukhari a été, pour sa part, condamné à trois ans de prison ferme pour n’avoir pas, lui aussi, alerté les autorités d’actes terroristes qui se préparaient et pour avoir abrité chez lui des “réunions de membres d’une organisation terroriste”. Agé de 53 ans, Khatib Boukhari qui a séjourné de 1985 à 1994 en Arabie Saoudite en tant qu’infirmier, a perdu la vue cinq ans après son retour en Tunisie. Son fils, Oussama, jugé dans le même procès, a été, quant à lui, relaxé.
L’un des griefs retenus contre un des six condamnés à la peine maximale, Mokhtar Akkouri, est d’avoir vendu la maison héritée de son père pour financer une organisation terroriste.
Lors de leur interrogatoire, les accusés ont, selon Me Ben Amor, nié les faits qui leur étaient reprochés, en déclarant que les aveux consignés dans les procès-verbaux leur ont été extorqués sous
la torture.
Leurs avocats ont plaidé la relaxe, en mettant en avant les “irrégularités” ayant entaché la procédure judiciaire et les “accusations non fondées” attribuées à leurs clients.
Les prévenus ont été arrêtés parallèlement aux affrontements sanglants qui avaient opposé fin décembre 2006 et début janvier 2007 notamment à Soliman, une localité située à 35km de Tunis, les
forces de l’ordre à un groupe armé appartenant à l’organisation “Soldats d’Assad Ibn Al Fourat”, du nom d’un chef de guerre arabe.
Selon les autorités, le noyau du groupe composé de six personnes, s’était infiltré de la frontière algérienne, muni d’armes et d’explosifs et projetait de s’attaquer à des institutions et deux
ambassades étrangères, celles Etats-Unis et de Grande-Bretagne.
Fait rare en Tunisie, ces accrochages avaient fait 14 morts, dont un officier de l’armée et un agent de police et 12 salafistes.
Parmi eux, figurait leur émir Lassaâd Sassi, un ancien “Afghan” qui avait des liens avec l’ex-groupe algérien pour la prédication et le
combat (GSPC), devenu la branche d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Trente personnes impliquées dans ces affrontements ont été récemment condamnées dans un procès distinct à de lourdes peines dont une à la peine capitale et huit autres à la prison perpétuité.
Tunisian court convicts 18                   Islamic radicals in connection with deadly clashes
Associated Press, le 12 avril 2008 à 18h09
TUNIS, Tunisia (AP) _ A Tunisian court convicted 18 Islamic militants Saturday of terrorism-related charges in connection with deadly clashes with security forces over a year ago, a defense lawyer said.
The Tunis court delivered sentences ranging from one to eight years in prison to members of the so-called Sidi
Bouzid cell, named for the central Tunisian region they are from, lawyer Sadi Ben Amor said.
The cell is allegedly tied to a group called the Soldiers of Assan Ibn Al Fourat, which was involved in clashes with Tunisian security forces in December 2006 and January 2007 in which 14 people were killed.
Many of those convicted Saturday were accused of knowing about a planned terror plot by the “Soldiers” group, but not alerting authorities.
While under questioning of investigators, the accused alldenied the charges, and claimed that confessions they made were extracted through torture, Ben Amor said. One of the suspects who received an eight-year sentence, Mokhtar Akkouri, was accused of having sold the family home
he inherited to help finance a terror organization, Ben Amor said.
The suspected “ideologue” of the Sidi Bouzid group _ a
53-year-old blind former male nurse named Khatib Boukhari _ was given a three-year sentence for not alerting authorities to a terrorist plot and having hosted a meeting
of the plotters at his home.
The case against Boukhari’s son, Oussama, was thrown out. In February, a Tunisian appeals court upheld convictions of 30 people connected to the plot, affirming a death sentence for one militant _ 24-year-old Saber Ragoubi _ and life sentences against eight others.
Clashes between security forces and Islamic groups are relatively rare in Tunisia, widely considered a haven of stability in North Africa.
Communiqué L’association des Tunisiens en France se félicite de la libération de syndicalistes
  Tunisie: des dirigeants d’un parti d’opposition                   vendent à la criée leur journal
  
                   TUNIS (AP) — Spectacle peu coutumier, voire insolite vendredi                   dans les rues de Tunis: des dirigeants d’un parti d’opposition                   et  les membres du comité de rédaction de leur organe sont                   descendus en
                   ville pour vendre à la criée leur journal directement aux                   lecteurs.
  
                   L’opération à laquelle participait notamment la secrétaire                   générale du Parti démocratique progressiste (PDP), Maya Jribi,                   s’est déroulée sans incident, malgré des tentatives de                   dissuasion d’agents de l’ordre, a déclaré M. Khéchana à                   l’Associated Press.
  
                   D’après M. Khéchana, cette initiative visait à “contourner les                   saisies répétées” dont leur journal faisait l’objet ces                   dernières semaines.
  
                   Lors d’une précédente conférence de presse, les responsables                   du journal et du PDP se sont dits “déterminés à poursuivre la                   bataille pour la liberté de presse et d’expression”.
  
                   Les autorités ont, quant à elles, démenti ces allégations                   qu’elles qualifient de “totalement infondées”, faisant valoir                   qu’elles relèvent d’une “propagande trompeuse”.
  
                   Elles assurent qu'”Al Mawkef continue, à l’instar des autres                   organes de l’opposition en Tunisie, à éditer et à distribuer                   ses numéros, en toute liberté”.
  
   
Gafsa : le printemps militant
Vendredi, 21 mars 2008 Aujourd’hui, à la ville de Gafsa le RCD célèbre la fête du printemps à sa manière. A travers cette fête il cherche, comme toujours, à détourner les masses populaires des vraies préoccupations économiques, sociales et politiques et à dévier le peuple du chemin de la lutte pour la liberté. Tous les efforts officiels ont été déployés pour préparer la fête du printemps. Des dépenses énormes ont été prévues pour lancer les manifestions qui vont avoir lieu à Gafsa, plus précisément à oued El Bey. Une campagne de presse a été déclenchée pour présenter le festival et se vanter des manifestations qui vont avoir lieu : des exposés traditionnels connus dans la ville et des spectacles seront organisés pour les tunisiens du sud. Ce qu’il faut souligner c’est que ces manifestations sont essentiellement adressées aux pays étrangers à des fins publicitaires, via les médias et la presse, sur la Tunisie sûre et sécurisée. L’objectif étant d’encourager les touristes à venir. Au programme de la fête du printemps, une préparation d’un couscous dans une marmite géante!!! Mais aussi, l’élection “démocratique et en toute transparence” de Miss Gafsa!!! De l’autre côté de la ville de Gafsa, principalement à Redeyef, Moularèss et Métlaoui, la population est descendue dans les rues pour manifester contre la politique économique déficitaire de l’Etat qui la prive de son droit au travail et de gagner dignement son pain. Les masses ont choisi de défiler dans les rues afin de protester et rejeter la politique économique et sociale menée par le régime tunisen !!! Le peuple tunisien est livré à l’oppression et à l’exploitation. De plus, il subit une réelle catastrophe sociale à savoir la misère, la pauvreté et le chômage chronique. Les masses protestent et pour défendre leurs revendications à la vie, à la dignité et à la justice sociale. A cet égard, plusieurs tentes ont été dressées servant d’abri aux sit-in des chômeurs, des veuves et des jeunes diplômés. Ils se sont organisés dans une véritable lutte pour de meilleures conditions de vie. Fidèle à sa nature despotique, le régime continue à faire la sourde oreille aux revendications de ce mouvement. Néanmoins, la bataille du peuple est bien rangée voire acharnée visant a vaincre la dictature et la bureaucratie, tout en ayant recours à des actions populaires et massives contre l’injustice. Ces actions ont soudé les masses et tissé des liens entre les générations sur la base de la lutte contre la corruption qui demeure, bien entendu, une caractéristique principale de l administration publique tunisienne. C’est de cette manière que le peuple a choisi de fêter le printemps, à temps et à contretemps. Cette image restera gravée dans nos mémoires, elle honore tous les hommes et les femmes libres, qui ont mené leur combat malgré l’ampleur et le fracas de la police et l’absence de la presse officielle. Les masses populaires agissent et combattent pour mettre a nu les causes de leur misère et de leur anéantissement social. Elles fêtent aussi le printemps en soutenant une lutte sans relâche qu’elles sont capables de continuer et d’attiser afin de surmonter toutes les politiques exploitatrices et oppressives. (Source : « Al Badil Expres », liste de diffusion du POCT, le 11 avril 2008)
Tunisie urgent :
Communiqué – Libération des huit détenus du bassin minier de Gafsa
Nous venons d’apprendre ce jeudi soir 10 avril 2008 la libération des trois derniers syndicalistes Adnane haji, Taeïb Ben Othmane, et Bechir Labidi et des cinq jeunes militants qui restaient encore emprisonnés depuis dimanche à Rdeyef dans le bassin minier de Gafsa en Tunisie. Nous nous réjouissons de leur libération et nous remercions tous ceux qui ont contribué à ce vaste élan de solidarité: leurs pressions ont contribué à faire fléchir le pouvoir tunisien qui n’a pas hésité jusqu’ici à répondre par la répression et l’emprisonnement aux populations de toute une région déshéritée revendiquant le droit au travail, à la vie dans la dignité. Nous, membres du comité de soutien, nous félicitons toutes celles et ceux du bassin minier de Gafsa qui ont résisté, et particulièrement les femmes, qui se sont illustrées par leur combattivité et leurs initiatives depuis le début du mouvement en janvier. Cette libération est le fruit de leur lutte et de celle de toute la population de la région, appuyée par un élan de solidarité nationale et internationale. Nous restons vigilants et continuons la pression sur le pouvoir tunisien afin qu’il réponde positivement aux revendications de la population du bassin minier. Nous exigeons la fin des harcèlements contre les militants syndicalistes et les jeunes chômeurs et l’ouverture de négociations sérieuses avec les syndicats et les représentants légitimes de la population. Nous assurons la population du bassin minier de Gafsa de notre soutien à leur juste lutte. Le Comité de Soutien du Bassin Minier appelle à un rassemblement de solidarité le dimanche 13 avril 2008 à 14H au Métro Couronnes à Paris 11e. 10 avril 2008 Comité de Soutien aux Habitants du Bassin Minier de Gafsa C/o FTCR, 3 rue de Nantes 75019 Paris. Courriel : bassin.minier@hotmail.fr Tél. : 01 46 07 54 04 ; Fax. : 01 40 34 18 15 (Source : « Al Badil Expres », liste de diffusion du POCT, le 11 avril 2008)
                   Solidarité avec le mouvement des habitants des régions                   délaissés
                    Mokhtar Yahyaoui
   
  Black-out sur une légitime contestation
  
                   Les informations sur les arrestations et les agitations                   sociales dans le sud tunisien ces derniers jours et qui ont                   monopolisé à certain moment les pages d’information concernant                   la Tunisie sur le web et par les agences de presse et les                   média internationaux, n’ont pas jusqu’à ce moment reçu de                   laisser passer pour être publiés sur les médias nationaux,                   moins encore par la radio ou les chaînes de télévision                   nationaux.
  
                   Officiellement il ne se passe rien à Gafsa, à Redeyef ni                   ailleurs et il ne s’est rien passé depuis le début de janvier.                   Le black-out est total et les gens de la presse sont aussi                   unanimement disciplinés. Par peur, par connivence ou par                   lassitude ils font partie de l’omerta. C’est ainsi que les                   Tunisiens sont traités, réduits au silence et laissés dans                   l’ignorance. Dans le d’Etat-parti la contestation n’existe pas                   et même si elle arrivait elle n’a jamais existé. Ici on ne                   manifeste que pour dire merci au maîtres du pays.
  
                   Pourtant on ne parle que de ça dans tout le pays. Gafsa ce                   n’est pas au Japon ni en Indonésie et la Tunisie n’est pas                   aussi grande que la Russie, si on oublie que les des deux                   tiers des tunisiens ont leur cellulaires et même s’ils en                   manquait le téléphone arabe continu à fonctionner parfaitement                   et cela tout le monde l’a à sa porté. Alors que cherche-t-on à                   cacher ?
  
                   Le chômage dont aucune famille n’est épargnée, le                   mécontentement à cause des dernières augmentations                   vertigineuses des prix que plus personne ne supportait ou ces                   provocantes inégalités sociales et régionales qui se sont                   creusés au point qu’il n’est plus possible de dissimiler ?
  
                   Cet Etat de fait à un nom, on n’a pas besoin d‘être tellement                   érudit pour trouver le qualificatif qui doit lui être appliqué                   c’est l’échec comme bilan qu’on tient à ne pas dévoilé dans                   cette période charnière pour un président qui s’apprête à son                   auto reconduction pour un cinquième mandat de cinq ans et un                   parti qui s’est approprié le pouvoir en exclusivité depuis                   plus de cinquante ans.
  
Non à une colonisation interne
  
                   Il y a un ver dans l’hymne nationale que les tunisiens ont                   l’habitude de scander avec euphorie, il dit : « … on meurt, on                   meurt pour que vive la patrie ». nous sommes nous pas arriver                   à un stade ou il est légitime de se demander si on n’est pas                   en train d’être sacrifiés réellement au profit de quelques                   corrompus !
  
                   La région du Bassin minier du sud ouest dont on veut occulter                   la contestation a permis à la Tunisie de figurer depuis                   l’indépendance dans les cinq premiers rangs des producteurs                   mondiaux du phosphate avec une moyenne de production de plus                   de huit millions de tonne par an pour les dix dernières                   années.  Ce produit en plus des ressource qu’il génère par son                   exportation à permis au pays d’avoir sa plus importante et                   lucrative industrie. A l’échelle mondiale, l’industrie                   tunisienne des phosphates occupe la 3ème place parmi les plus                   grands opérateurs internationaux dans cette activité.
  
                   Face à de telles performances que peut-on demander de plus à                   nos citoyens de la région de Gafsa et que doit-on leur                   répondre quand on voit la situation de désolation que présente                   leur région et de marginalisation et de spoliation dans                   laquelle sont laissés ses enfants. N’est-il pas temps de se                   poser la question de savoir si cette fortune n’ pas profité à                   ceux qui l’ont produit à qui a-t-elle profité ? Qu’a –t-on                   fait de mieux que le colonisateur par sa nationalisation les                   résultats ne sont –ils pas pire qu’elles ne l’étaient ?.
  
                   Il serait temps de revoir notre sens de l’équité et d’asseoir                   une nouvelle conception de notre politique d’équilibre                   régional. N’est-il pas contradictoire de voir que les régions                   les plus délaissées sont précisément ceux qui apportent le                   plus à son économie et à sa prospérité. Ce sera une erreur de                   croire qu’ils demandent de l’aumône au pouvoir ou à leur                   voisins du littoral fortunés. Ils ne demandent qu’une partie                   de ce qui leur revient de droit, du prix de leur phosphate, de                   leur pétrole, de leurs eaux et des moissons de leurs terres.
  
Arrêtez votre Hogra qui ne fait qu’envenimer les tensions
  
                   Le comble du mépris n’est pas ce silence assourdissant du                   gouvernement et des médias nationaux sur ce qui s’est passé                   dans cette région mais la version officielle de la situation                   qui a été mise en avant :
  
                   Les habitants de Gafsa ont manifesté de joie jeudi « une                   marche imposante à travers les artères de la ville et à                   laquelle ont participé spontanément de nombreux citoyens et                   citoyennes, toutes catégories d’âge confondues, des militants                   du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), des                   représentants des composantes de la société civile et des                   cadres régionaux et locaux, venus de toutes les délégations du                   gouvernorat pour exprimer leur reconnaissance au président                   Zine El Abidine Ben Ali »
  
                   Cette manifestation « spontanée » s’est déroulée suite à « la                   mesure qu’il a prise concernant la réduction de 2011 à 2009                   des délais du parachèvement des travaux d’aménagement de                   réservoirs des laveries de phosphate, à Redeyef, Moularés,                   M’dhilla 1 et 2. » Ils n’ont par ailleurs pas manqué de «                   réitéré leur appel au président Ben Ali pour présenter sa                   candidature à l’élection présidentielle de 2009, afin de                   poursuivre le processus de réforme et de changement que                   connaît la Tunisie, depuis le 7 novembre 1987. »                  
  
                   C’est ainsi qu’on a pris l’habitude de se moquer des tunisiens                   tout en les volant leur bien et les spoliant de leurs droits.                   Le texte rapporté à la lettre par tous les médias en arabe                   comme en français est une dépêche de l’agence de presse                   nationale TAP. On peut lire en bas de la photo qui illustrait                   la comédie organisait les remerciement de l’agence pour le                   journal du parti RCD « Le renouveau » de le lui avoir envoyé                   pour comprendre comment et ou la dépêche à été rédigé et pour                   qui fonctionne cette institution financée par notre argent.
  
                   Il serait temps de dire à ces nervis, profiteurs corrompus qui                   confectionnent tant de mensonges en croyant occulter la vérité                   que Redeyef comme n’importe quel autre village de la Tunisie                   peut devenir à tout moment le Timisoara pour leur système et                   leur parti comme ce qui s’est passé en Roumanie même s’il est                   vain de conseiller des éborgnés têtus.
   
                    (Source : « TunisiaWatch », le blog de Mokhtar Yahyaoui,  le                   12 Avril 2008)
Lien : http://tunisiawatch.rsfblog.org/
 
Redeyef En                   Révolte
par Fatima
Adnan el hajji, Adel Jayar et Taieb ben Othman sont arrêtés aujourd’hui matin a Redeyef ( extrême sud ouest de la Tunisie ) petite ville sur les frontières sud avec l’Algérie.
Hier soir, ont eu lieu des affrontements entre les habitants de la ville et les forces de l’ordre envoyées en renfort a cette ville révolté depuis peu.
Des événements ont surgi des le début de janvier 2008, en guise de contestation contre les manigances des résultats de concours de recrutements à la Compagnie de Phosphates de Gafsa CPG, seul pourvoyeur d’emplois pour une région qui regorge de chômeurs et de chômeurs de luxe bien instruits.
Les trois arrêtés ont, selon des dires et des témoignages de redeyfiens ; été tabassés et Adnan a été vu sur le sol saignant de sa bouche et de son nez.
Le bruit qui a couru si tôt aujourd’hui n’a pas laissé les habitants indifférents au faits fâcheux et laissant goût d’amertume et d’humiliation.
A dix heures du matin les enseignants du primaire et du secondaire, leurs élèves et lycéens sont déjà dans la rue, les boutiques du souk ont commencé a fermer et les gens déferlent déjà sur la place dans le centre – ville.
Les syndicats, tous secteurs confondus, ont déjà décidé l’appel a la grève générale dans la ville.
Redeyef est sous haute tension et les autorités qui ont jusque là su faire l’oreille sourde et feindre l’affrontement pour éviter d’aviver la colère, ont apparemment mal calculé l’heure de la réaction.
Le calme précaire qui caractérisé les deniers semaines, d’une part, et la mesure décidé par la centrale syndicale de démettre Adnan el hajji de ses responsabilités syndicales, membre du syndicat des instituteurs et membre de l’union locale de Redeyef, d’autre part ont encouragé les autorités a entreprendre les représailles.
Il va sans dire que la révolte manifeste des redeyfiens, assidus tous les dimanches a réitérer leurs sentiments de colère et leurs revendications, en un rite devenu habituel ce jour de souk et de repos hebdomadaires, une manif, un rassemblement devant le siège local de l’UGTT et un discours de Adnan, sa voix lourde vigoureuse et tonnante, son arabe soigné et ses analyses qui dévoile un négociateur chevronné et un meneur d’insurrection, ainsi a été le rythme de vie de la ville.
Les grèves, les sit-in dans les tentes, une pour les chômeurs diplômes, une pour les veuves d’anciens travailleurs de la compagnie,etc… intermittents avec des simulacres de « traités « et de si longues séances de négociations ont dépeint le paysage social trois mois durant.
Le gouverneur, le délégué, le chef régional du parti au pouvoir, le secrétaire général régional , les secrétaires des fédérations territoriales de sectorielles du RCD ont du sauter pour incapacité d’endiguer la situation.
Toutes ces mesures n’ont pu suffire pour rendre la ville au calme d’antan.
Les mesures draconiennes prennent donc la place et personne ne sait sur quoi ça va ouvrir ni où aboutir
Une chose est certaine, c’est que Redeyef fait preuve aujourd’hui de sa volonté de dire non a cette vie de chien, et il va du devoir de tous de lui venir en secours et de lui exprimer, pour le moins la sympathie et la solidarité.
(Source : le blog « Elbatha », le 9 avril 2008 à 23h47)
Lien : http://elbatha.blogspot.com/
Comment taire le “sans commentaire” de Zied El Héni ?
                    
  En relisant le dernier billet que j’ai                   adressé à Tunisnews (édition française du 2 avril 2008), j’ai,                   sincèrement, éprouvé quelques remords d’avoir été si sévère                   envers Zied El Héni dont j’ai dénoncé « la mauvaise foi, le                   machiavélisme, l’égocentrisme et la mégalomanie ».
   
   Mais, en parcourant, jeudi matin (10                   avril) son blog (                   http://journaliste-tunisien.blogspot.com ),                   et en découvrant les inepties, les cochonneries et les coups                   bas qu’il a accumulés en quelques jours, je me suis rendu                   compte que j’ai été très tendre avec Zied et que je suis même                   très en-deçà de la réalité.
   
   Zied El Héni est non seulement un                   opportuniste, un arriviste et un mégalomane, mais il est aussi                   un esprit pervers, un faussaire, un démagogue et un                   manipulateur de la pire espèce. A mon avis, il n’a absolument                   rien à envier, sur ce chapitre, à un certain Abdelaziz Jeridi                   !!
   
   Zied El Héni, qui est membre du bureau                   exécutif du nouveau syndicat des journalistes, n’a pas la                   mentalité ni le comportement d’un rassembleur et d’un                   altruiste, capable de canaliser les aspirations de ses                   collègues, de fédérer leurs revendications et encore moins de                   les défendre. Il est plutôt un semeur de division et de                   discorde, un individualiste, un narcissique, un conspirateur.
   
                   A quel jeu  joue donc Zied El Héni  ?
  
Pour qui roule-t-il ?
  
Quelles causes défend–il, à part la sienne ?
  
Exerce-t-il réellement le métier de journaliste ? A-t-il vraiment assez de temps pour le faire ?
  
Combien d’articles, combien d’enquêtes, combien de commentaires a-t-il publié durant toute sa carrière ?
  
    Que fait-il au juste au bureau                   exécutif du Syndicat des journalistes où il n’est chargé                   d’aucune tâche particulière et d’aucun dossier ?
  
    Pourquoi s’attaque-t-il, aujourd’hui,                   à son confrère Mongi Khadraoui qui siège au même bureau que                   lui?
 
Pourquoi a-t-il éprouvé le besoin de mettre en ligne sur son blog, le 9 avril 2008, un article que Mongi a commis le 26 décembre 2007 ? Que veut-il prouver au juste ? et à qui ?
  
Pourquoi se livre-t-il à tant de surenchères sur ses collègues du bureau du syndicat ?
  
    Pourquoi éprouve-t-il autant de hargne                   contre certains de ses confrères tels que Nasreddine Ben Hadid                   qu’il prénomme « Na’ba’7a», («aboyer» en arabe), Mokhtar Tlili                   et « Sofien ??? » (Ce n’est pas Sofien Rejeb, je présume, ce                   serait le comble !!!).
   
   Jouant au commissaire Maigret, il                   s’est fourvoyé, l’autre jour, en prétendant m’avoir démasqué                   !! Pourquoi n’a-t-il pas eu le courage de présenter                   publiquement des excuses à ses collègues Mokhtar Tlili et Nasreddine Ben Hadid qu’il a                   accusés injustement, au moyen de sa fameuse “mailing list”,                   d’être les auteurs du billet que j’ai adressé le 2 avril à                   Tunisnews ?               
   
   Autant de questions auxquelles, je                   suis sûr, il est incapable de répondre, sans sombrer  dans la                   polémique et la démagogie!! La seule réponse qu’il connaît                   est, semble-il : «sans commentaires» !!!
   
   Les types comme Zied El Héni                   affectionnent les accrochages, les chamailleries et la                   provocation. Ils s’y complaisent  et en raffolent. Ils aiment                   aussi qu’on parle d’eux et qu’on leur fasse de la publicité.                    C’est pourquoi je fais le serment de ne plus jamais parler de                   lui, par écrit.
   
   En revanche, je m’engage à ne ménager                   aucun effort, dans ma vie de tous les jours, pour dénoncer, en                   toutes circonstances et publiquement, ce genre de                   comportements et d’attitudes qui ne sont,  malheureusement                   pas, l’apanage de Zied. Ces pratiques qui ont fait, à mon                   sens,  beaucoup de torts et occasionné assez de préjudices et                   de dégâts à notre profession.
   
   Comme je l’ai déjà notifié par écrit à                   un confrère que je respecte, colistier de Zied pendant le                   congrès constitutif du SNJT,  je ne connais pas,                   personnellement, Zied El Héni et je n’ai aucun contentieux                   avec lui.
   
   Néanmoins, je ne lui ferai pas le                   plaisir de dévoiler mon identité. Non par crainte, mais                   simplement parce que nous n’appartenons pas à la même école.                   Nous ne partageons ni les mêmes signifiants ni les mêmes                   principes. Il serait donc illusoire d’essayer d’établir un                   dialogue constructif entre nous.
   
    De plus, je n’ai ni l’âge ni l’envie,                   de jouer aux héros.  Je n’aspire à aucun leadership  et, je                   l’avoue humblement, je n’ai ni le charisme ni l’éloquence de                   ce fils d’avocat, ni surtout le culot et la placidité de ce                   contradicteur hors pair.                
   
Patriote 2005
La cour des comptes règle ses comptes !!

